02/01/2015
"L’INFANTE-ARLEQUINE."
© Photo ci-dessus : commedia78.com/déguisement_arlequine
Dépassement de l’Artiste
Petites touches affectives impressionnistes
Balade au Centre Pompidou-Metz
Terrasse à la Voile Blanche
Sous le grand chapeau chinois
De la Maison des Schtroumpfs
Ma petite arlequine
Tu es aimé par tes parents
Comme au jour de ta naissance
Et tu adores te promener en ces lieux magiques
Aujourd’hui, tu as 9 ans
C’est ton anniversaire
Ta mère et ton père chantent tes louanges
Ton père te sourit
Maman t'embrasse
Tu souffles tes bougies
Et ton frère t’apporte tes cadeaux
Que vois-je, entre autres,
"Par Saint-Thomas à la Pique" ?
Une panoplie d’Arlequine…
© JD & MAF (9 ans), le 17/12/2010, pour LTC Poésie.
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12/08/2014
"Ô CAPITAINE ! MON CAPITAINE !"
"Hommage à l'Immortel Robin Williams, un acteur complet, à visage humain, qui a su provoquer, tout au long de sa carrière, chez son public, fous rires et émotions." JD.
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! fini notre effrayant voyage,
Le bateau a tous écueils franchis, le prix que nous quêtions est gagné,
Proche est le port, j’entends les cloches, tout le monde qui exulte,
En suivant des yeux la ferme carène, l’audacieux et farouche navire ;
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Oh ! les gouttes rouges qui lentement tombent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! lève-toi et entends les cloches ;
Lève-toi - c’est pour toi le drapeau hissé - pour toi le clairon vibrant,
Pour toi bouquets et couronnes enrubannés - pour toi les rives noires de monde,
Toi qu’appelle leur masse mouvante aux faces ardentes tournées vers toi ;
Tiens, Capitaine ! père chéri !
Je passe mon bras sous ta tête !
C’est quelque rêve que sur le pont,
Tu es étendu mort et glacé.
Mon Capitaine ne répond pas, pâles et immobiles sont ses lèvres,
Mon père ne sent pas mon bras, il n’a ni pulsation ni vouloir,
Le bateau sain et sauf est à l’ancre, sa traversée conclue et finie,
De l’effrayant voyage le bateau rentre vainqueur, but gagné ;
Ô rives, Exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d’un pas accablé,
Je foule le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.
Walt Whitman, extrait de "Feuilles d’herbe", traduction par Léon Bazalgette, Mercure de France, 1922 (I et II, pp. 80-81).
INFO+ :
wiki/Robin_Williams
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08/08/2014
"TIME IS LOVE."
"La femme parfaite." © Image ci-dessus : sciencepresse.qc.ca
"A. Ma Muse,
Voyageuse sens-usuelle."
En ta présence, le temps n’a plus d’importance
En ta présence, je ne regarde plus ma montre
Je la jette par la fenêtre pour mettre fin au temps
Et ne plus jamais te quitter
En ta présence le temps s’arrête 24H/24
Notre histoire pourrait avoir 70 ans
Cette Rock’n’Clock Story
Que mon horloge érotique
Celle qui chatouille ton tempo
Me lancerait tout de même dans ton abîme vertigineux
Dans une course effrénée
Dans un spasme frénétique
Nous sommes le chahut universel
La vision d’une saccade organisée
Notre liaison en notes charnelles
Assemble le puzzle d’une symphonie corporelle
Sonnerie téléphonique amoureuse réveillant le désir
Nous sommes fous l’un de l’autre, l’un pour l’autre
Le tic-tac de ton horloge biologique
Me pousse à te féconder ma belle Matrice
Je passe ma langue pas étrangère dans ton intimité
Là, je lis directement tes plus belles pensées
Là, je suis relié à ton moi intérieur
Tu ne peux retenir tes cris de joie, tes rires
Tes pleurs de déraison, ton chant en partage
Nous sommes les Conquérants de la Tendresse
Les Chevaliers de l’Amour en redécouverte
Les captifs de nos propres rythmes
De nos pulsations cardiaques
Qui se confondent en fil-harmonie
Nous demeurons dans une éclipse de temps
Pour toute notre existence
Nous remontons l’Hypnotique-Optique
Qui nous met dans tous nos états
Ton corps-beau attise mes sens
Jour après jour
Nuit après nuit
D’heure en heure
© Image ci-dessus : leaghirardotti.blogspot.fr
Ma Gourmande
J’emprunte ton bon-heure à Vie
Nous partageons un baiser endiablé
Je te caresse du regard et des mains
L’infiniment bleu de tes yeux répond à tes roux cheveux
Tu es une rime sonore quand tu t’emballes
L’Amour est en toi, tu as dompté l’œillade
Enflammé nos pensées et nos actes
Jusqu’à l’Hommage à la Petite Mort
Des hauteurs de Queuleu
Des chemins de Vignerons
Avec Pompidou en point de mire
Que vienne et vive le temps en partage
Que sonne l’heure des retrouvailles des Amants en campagne
Que sonne l’heure des vendanges hardies
Les jours s’en vont
Et ne se ressemblent pas
Nous demeurons conjointement invaincus
L’un à l’autre,
L’un pour l’autre
© Jean DORVAL, le 07 août 2014, pour LTC Poésie.
NEWS+ :
© Crédit photos : recherches documentaires by Jean DORVAL pour LTC Arts et LTC Poésie 2014 (les auteurs sont cités, utilisation des clichés aux fins d'illustration) ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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02/08/2014
"GARDEN GIRL."
Les années 90, une période de transformation racontée à travers plus de 200 œuvres…
© Marc Antoine Dumont.
"A. Ma Muse."
Je mets en route notre bande-son,
Celle de notre Vie à Deux,
Je rembobine la vidéo à la Source,
Celle de notre Vie pour Deux
Dominique Gonzalez-Foerster, "Moment Ginza", 1999, tube néon haute tension, transformateur 20 x 120 x 20 cm ,
Courtesy Dominique Gonzalez-Foerster & Esther Schipper, Berlin © ADAGP, Paris 2014.
C’est le "Moment Ginza",
Et je vois la Vie en rose,
Car tu es l’Ange au féminin à ma table,
Celle avec qui je partage le festin,
Le festin du destin !
On Kawara, 5 Nov. 1990, Acrylique sur toile et coupures de journaux,
25,5 x 33 x 4 cm, Collection le Consortium, Dijon ,
localisation : Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; © Photo musées de Strasbourg, Mathieu Bertola.
03, 04 et 05 novembre 1990,
J’ai une unique manière de te voir,
Celle qui t’illumine,
Celle qui illumine ma Vie
Viens, je t'emmène de nuit,
Je t'enlève d'ici-bas,
Le temps ne compte plus,
Il apporte toutes ses promesses,
Seulement ses promesses,
Et cela nous suffit
Quelque soit l’endroit où tu es,
Le vent me conduit à toi,
Le vent me conduit vers toi,
Le vent me conduit en toi
Les Lights du CPM.
Sous les lights,
Rappelle-toi notre décennie,
Celle des 90’s
Prenons seulement conscience de notre Histoire,
Notre devoir de mémoire affectif,
Commence depuis le début,
Il s’entretient tous les jours
Notre Love-Attention défile devant nos yeux,
Dans cette Black City Parade, je te photographie,
Et dans les avenues de cette ville incandescente,
Je te rencontre de nouveau à chaque date anniversaire
Par une nuit chaude et lumineuse,
J’ai franchi toutes tes frontières,
Pour mieux conquérir ton cœur à la hussarde,
Loin de tout Minitel
Carsten Höller, Photo de Groupe, 1996, Photographie noir et blanc,
188 × 129 × 2,2 cm, Courtesy Carsten Höller, Air de Paris, Paris, © ADAGP, Paris 2014.
Toi au milieu de tous ces hommes ?
Cela me rendait jaloux !
Alors, je t’ai prise d’assaut,
Sans crier gare !
Mon meilleur traitement ?
C’est toi !
Que notre chambre est belle,
Quand je pars à la conquête de tes reins,
Les vitraux de nos fenêtres teintent nos draps,
D’une chaleur qui nous envahit
Paul McCarthy, Garden Girl, 1984/1999,
Cibachrome, 165 x 127 x 5 cm, Courtesy l'artiste et Hauser & Wirth.
Et dans l’ombre du plafond,
Le halo de nos désirs se confond,
Nous confond à l’unisson,
Nous sommes dans un clair-obscur transparent,
Comme la dentelle qui habille ta nudité
Je me penche sur toi,
Comme on dévore un livre,
Et dans des gestes extatiques,
Nous faisons culminer nos sens
"What Cropped Up", Raymond Pettibon, 1991, Crayon et encre sur papier, collection particulière.
Dans l’air du soir teintent les cloches,
Nous sommes pétrifiés,
Et agités à la fois d’exaltation,
Le courant passe en continu entre nous
Deux larmes courent sur ta joue,
Je les lèche,
Nos visages s’irradient mutuellement,
Je ne sais pas où l'on va,
Mais on y va,
Je rentre dans ta vie comme dans la nuit,
Tu rentres dans la mienne comme en plein jour,
Tu vois, on ne sait que s’aimer
Karen Kilimnik « My Nose Job To Look Like Brunette/ Model From 60s Who Was Sick 1990. » Epreuve chromogène, Edition 4/5, Courtesy Chromogène, Edition 4/5, Courtesy l’artiste ; 303 Gallery New-York ; Gallery Eva Presenhauber, Zurich.
Nous sommes muets,
Pour mieux parler avec nos mains,
L’esprit conjugue nos âmes reliées,
Reprenant haleine, nous invoquons l’Amour,
Et sans hésitations nous parcourons nos corps
BLESS, N°12 Bedsheets Couple , 2000, housse de couette et 2 taies d’oreiller 100% coton satin et impression numérique,
housse de couette : 200 x 200 cm, taie : 80 x 80 cm (chaque), Courtesy B le SS.
La tendresse nous habite, nous possède,
Nous sommes les survivants d’un monde en guerre,
Nous restons nus l’un contre l’autre,
Ta peau me fait chavirer,
Entre fièvre et quiétude,
Nous montons aux Cieux langoureux,
Comme on chevauche des contrées indécentes,
Comme on conquiert l’impossible,
Juste pour se plaire !
© Jean DORVAL, le 01.08.2014, pour LTC Poésie.
INFO+ : centrepompidou-metz/1984-1999-la-décennie
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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27/07/2014
"TES FORMES SIMPLES."
Constantin Brancusi "La Muse Endormie II" (1917, plâtre).
"A. ma Muse"
Ma Déci-Belle,
Peu m’importe que tu sois sage,
Car tu es re-belle jusqu’aux limites du réel,
De part tes formes accueillantes,
Qui suscitent mon total intérêt pour toi
Charwei Tsai "Circle II" (2011), vidéo couleur, silencieux, 56 secondes.
Tes rondeurs alanguies exercent sur moi,
Un pouvoir d’attraction,
Créent un projet poétique,
Explorant le point de vue de tes sensations
La beauté de ton visage,
Et de ton âme présage,
Me font t’aimer de plus en plus fort,
Aux limites de l’excès
Wolfgang Tillman, "Freisch Wimmer 212"(2012), épreuve jet d'encre.
En ta présence,
J’aspire à la volupté divine,
A respirer tes parfums enivrants,
A embrasser vigoureusement tes embruns amoureux
Tu es mon Hymne de Paix,
Mon honneur dévoilé,
L’Amour d’où découlent tous mes plaisirs partagés,
Tu es le vase d'argile où je donne la Vie,
D'un coup de baguette agile
Toupie, Ile de Bornéo, Peuple Dayak, non daté, bois sculpté.
Comme un vert-galant,
Je coule le long de ta poitrine
Près de ton cœur, devenu ver luisant,
Je m’illumine en suivant les courbes de ta féminité,
Et je m’évanouis en ligne droite dans le triangle de Ta Vie
Olafur Eliasson "Round Rainbow" (2005).
Dans le noir, au pied du Centre Pompidou-Metz,
Tu me guides, toi mon étreinte préférée,
Mon Phare dans la nuit,
Mon âme-cerise que je cueille avec la bouche
Près de toi point de regrets,
Tu réchauffes mon cœur,
Et exauces mon âme jamais repue de ta sève
Olafur Eliasson "Round Rainbow" (2005).
Je te consacre mon Chant d’Amour,
Ma Love-Parade,
Allongé sur tes dunes primordiales,
Et nos deux cercles ne forment plus qu'un
Alors le flot clair et langoureux,
De ma pensée épouse ta peau,
Nos draps sont pleins d’odeurs légères,
Celles des fleurs du mâle écloses en ton sein
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2014, pour LTC Poésie.
NEWS+ : http://www.centrepompidou-metz.fr/formes-simples
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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24/05/2014
LES BEST OF JD : "JEAN VODAINE N’EST PAS VRAIMENT MORT !"
A 85 ans, le poète Jean Vodaine s’en est allé. De son vrai nom, Vladimir Kaucic, d’origine slovène, restera l’Amoureux de la plume et de l’encre. Il démarre sa carrière littéraire par l’invention des récits improbables, publiés dans la revue « La Tour aux Puces ». Aveugle, Jean faisait « travailler sa mémoire ». Sa renommée européenne, puis mosellane, trouve sa quintessence dans ses poèmes-affiches, véritable poésie visuelle ; dans des textes, comme « Le courrier de Poésie » fait en collaboration avec Edmond Dune ; ou dans une rétrospective d’œuvres graphiques, intitulée « Drôles d’Oiseaux ». Afin d’honorer le poète disparu - domicilié pour l’éternité à Baslieux (54) – il serait avisé de créer prochainement un lieu immortalisant sa mémoire. Il avait fait vœu, de son vivant, de créer une Maison de la Poésie à Metz…
© Jean Dorval, le 09/08/06, pour LTC Poésie.
INFO+ : Wiki/Jean_Vodaine & asso.jean.vodaine
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14/05/2014
"LE JOUR Où JE T’AI RENCONTRéE."
"A." Ma Muse.
Le soleil embrasse l’immensité de tes yeux,
Et mon cœur épris erre pour l’Éternité,
Au pied de la Tour Eiffel,
Entre les deux arbres,
Où je t’ai rencontrée
Depuis que j’ai prononcé ton prénom rien n’est plus pareil,
Je ne sais où va mon chemin,
Par contre, je suis sûr d’une seule chose,
Je marche mieux quand ta main serre la mienne,
Quand elle me guide vers ta couche
A la nuit naissante,
Le voile du sommeil, celui de nos rêves partagés,
Me recouvre de ton parfum lancinant,
Et au noir minuit de l’effet,
Ton bassin me berce d’insouciance
Tu es mon flot bleu marine,
Dans lequel, je me noie volontiers jusqu'au lendemain
Laisse éclore l’Aurore à chacun de nos réveils,
Comme une illusion qui s’étire de tes paupières
Tu es la source de la rosée de l'émoi,
Le désir coule en toi,
Comme ton âme légère et généreuse
Tu es l’alarme de mes larmes de Joie,
Je renais chaque matin au petit jour,
En ton sein,
Comme une fièvre constamment entretenue
Belle abandonnée dans mes bras,
Je suis ta cadence démesurée,
L’eau de ta bouche me murmure
Quelques notes gourmandes à l'oreille
Notre colloque sentimental est une inoubliable extase,
Je respire ta chevelure,
Je ressens l’éclair de ton sourire
La rose rouge que je t’offre,
Est l’Aveu de ma tendresse extrême pour toi
Ta chair est bénie de ma sueur de fougueux laboureur,
Nous sommes les oiseaux du Bonheur simple,
Ceux que le Monde attend pour semer la Paix
Grâce à toi mon Ange d’Affection,
Je chevauche l’orage,
Je conquière la Voie Lactée,
J'invente de nouveaux Instants "T" à partager à Deux
Tes yeux sont verts,
Tes yeux sont bleus,
Tes yeux sont gris,
Je n'ai jamais rencontré un regard comme le tien
Tu es une caresse,
Un trouble chaleureux permanent,
Un rêve sans trêve
Face à toi,
Mon coeur s'oublie,
Je suis trahi par mes mots,
Ceux que je te dédicace
Je flotte dans l’air en te voyant,
Je ne peux toucher terre,
Je suis un homme nouveau à l’envers du décor,
Et tu es le cercle placé autour de moi
Nous n’avons décidément qu’un seul endroit où aller,
Où retourner en pèlerinage,
Là-bas, au coeur de notre Univers,
Au pied de la Tour Eiffel
© Jean DORVAL, le 10 mai 2014, pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean DORVAL 2014 pour LTC Poésie.
22:53 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "le jour où je t’ai rencontrée.", la tour eiffel, "tu es pure réalité.", "la fleur du mâle.", je suis celui qui murmure à tes oreilles.", jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
23/04/2014
"TU ES PURE RéALITé."
© Photo ci-dessus : http://sobusygirls.fr
"A." - Ma Muse.
Noble Amazone,
Tu es pure réalité,
A mes yeux,
Tu comptes plus que tout au Monde
Ton sourire silencieux me met à nu,
Ton regard brûlant me fait fondre d’envie,
Ton décolleté échancré captive ma bouche
Sur tous les murs de la ville,
Je peins tes yeux gris-bleu,
Tes rondeurs impudiques épanouies,
Rendent mon regard oblique
Je suis l'archer qui tend ta corde libre,
Je suis le paon faisant la roue pour te plaire,
Je suis l'ange qui perce ton cœur,
En décochant une larme de bonheur
© Photo ci-dessus : http://www.plurielles.fr
Ingénue sous tes sous-vêtements,
En transit sensoriel,
Tu es une harpe sacrée que je fais vibrer
Invité à nos Noces païennes,
Le vent emporte autant de braises incandescentes,
Que de notes partagées,
Merlin en est témoin !
Et du gai ruisseau d'où coule mon âme vive,
J'entends tinter les gouttelettes sur les galets de tes rives
Sauvage, je m'élance,
Au travers de l’écume de tes eaux bouillonnantes,
Dans tes flots argentés
Langoureuse féminité,
Je dépose sur la rose rouge de tes lèvres,
Un baiser à savourer à Deux
La rosée tardive recouvre ta beauté limpide,
Tu resplendis comme un arc-en-ciel,
Et je succombe d’aise pour toi mon Sanctuaire
© Jean DORVAL, le 22/04/2014, pour LTC Poésie.
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16/04/2014
"LA FLEUR DU MâLE."
"A." - Ma Muse.
Dans la nuit brune de ta chevelure,
Sur ton front repu d’émotions,
Je voyage au fil du temps qui passe,
Je suis dans tes pensées,
Et tu occupes tout mon esprit
Tu es Phœbé à la couronne d'or,
Le corps beau libre passant,
La bombe incandescente qui me ranime
Que tu es belle quand tu me souris,
Quand la joie s’envole de ta bouche,
Comme un papillon bleu
Alors à tire-d’aile, je chante ma Victoire pour toi,
Celle de t’avoir mise à nue pour ma plus grande gloire,
Je baise tes pieds, tes longues jambes,
Toute l’avant-garde de mon désir pour toi
Tu es mon rêve éveillé,
Mon océan bouleversé,
Ma tanière coquine,
Pour qui je chante sans cesse ce refrain insensé
Partageons ce baiser à deux,
Ce baiser pour deux,
Embrassons-nous à tout moment,
Pour mieux ressentir l’écume des jours
Je mets mes mains mouillées sur tes hanches,
Afin d’y faire couler une eau fraîche et limpide,
Jusqu’à tes limites intimes
Ma Belle,
Comme on rallume un Soleil,
Au cours de ma demande en épousailles,
Je compte sur ta bonté,
Car sans modestie aucune, je t’aime
Mon étoile filante,
En écoute rapprochée,
Je suis le seul Abonné à ton cœur,
J’adhère à ta LoveBoxe
Avec toi, je réapprends à cultiver un bonheur simple,
Et de notre grand lit-créateur,
Nous parcourons le Nouveau Monde,
En renouvelant notre découverte
Du bout de mes lèvres, je suis le berger de tes soupirs,
Je me grise à volonté,
De ta peau brûlante et de ta douceur gourmande,
De ton charme profond, magique,
Comme au buffet de l’Eternité
© Jean DORVAL, le 15.04.2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
20:26 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la fleur du mâle.", je suis celui qui murmure à tes oreilles.", jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
15/04/2014
"JE SUIS CELUI QUI MURMURE à TES OREILLES."
"A." - ma Muse,
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
Depuis que je te connais,
Le souffle de l’envol retrouve son rythme,
L’aube a un nouveau zéphyr,
L’aube a un nouveau sourire
Sous les nuages argentés,
Le lit du torrent de la Vie,
Nous porte l’un vers l’autre
Quand la nuit s’enfuit,
Glissons à l’unisson sur les flots argentés,
Sans retenue
Vertiges d’allures lascives,
Femme d’accords majeurs,
Tu réjouis tout mon être-chair
Moissonnons ensemble le vivant,
Brassons le merveilleux, l’éphémère renouvelé,
Vainquons jusqu'aux déserts arides
Aux coups redoublés du vent,
Tombons, main dans la main,
Afin de mieux ressentir l’abîme du désir
Tu es le fruit charnel,
Savouré du bout des yeux, puis des lèvres,
Mordu à pleines dents
© Photo ci-dessous : http://dessintraitdunion.net
La voile libre de notre bateau ivre drape l’horizon,
Nos sens ne sont plus vagues,
Ce sont des embruns déchaînés, le flot échoué sur la grève
Nous sommes la Voix de la déraison,
Rien ne peut arrêter l’instant présent,
Ni le partage de la folle passion
J’embrasse ta bouche,
Comme on va à la cueillette aux baisers
Chaque jour, bercé par l’émotion,
Je me blottis entre tes seins, comme pour mieux renaître
Mon cœur est plein de vers qui osent tout pour toi,
Tu es la Dame de mon cœur,
Celle qui me consume de l’intérieur
Ton miel est un don,
Je touche ta Lumière du bout du doigt
Tu fais éclore le soleil aux aurores,
Alors, le jour ruisselle comme enfanter par toi,
Tu répares le Monde d’un coup de baguette de Chef d’orchestre,
Et rajeunis à perpétuité mon Amour pour toi
Alternativement,
Tu me rends feu de Joie,
Tout feu de toi !
Le long de l’escalier menant à notre couche,
J’allume pour toi un cierge dédié à l’Amour,
Un Phare dans la nuit câline,
Ce feu sacré caresse ton corps que je parcours dans le clair-obscur
Ma flamme rampe, lèche ton corps,
Scintille jusqu’à la pointe de tes seins,
Nos bras épousent l’Univers,
De magiques spirales mêlent nos empruntes
Nos soupirs allument la voûte stellaire,
Ravivent les braises de l’Éternité,
Nos voix ne sont plus faibles,
Elles clament le renouveau du Printemps
Nous sommes les voyageurs de Saturne,
Qui se cherchent, se recherchent,
Et s’atteignent finalement toujours
Nous sommes les Amants de la Tendresse,
Les voyageurs de nocturnes transports,
Qui signent sous le regard des Anges,
Leurs plus belles lettres de faiblesse,
Leurs plus beaux mots d’allégresse
Nous ne pouvons réaliser notre salut,
Qu’en entrant l’un dans l’autre
Au temple de nos désirs,
Nos deux corps consacrés, réservés, se tutoient,
S’abreuvent à la source du frisson
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
© Jean DORVAL, le 13 avril 2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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05/04/2014
"METZ VAUT BIEN UNE MESSE !"
La gare.
A la nuit tombée, il est des villes où souffle l’esprit....
Il est des cités qui tirent l’âme de la léthargie
Des lieux inspirateurs dont les cahiers de poésies s’enrichissent
Des lieux aux « vers luisants »
Où il n’est point de déracinés
Comme aux jardins sur l’Oronte
Montage-photos messin en UB-2.3.0.
D’un élan passionné, je l’affirme
Metz la nocturne vaut bien une messe
Saint-Etienne dévoile alors ses Chagall luminescents
Et le « Sculpteur de Lumière » Yan Zoritchak l’indécent,
de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’en fait l’écho effervescent
La nonchalance estivale invite à de douces promesses
La gare suite...
Sur des flancs millénaires baignés par la Moselle
Que l’on aperçoit de la Butte Sainte-Croix
Se reflète un clair de Lune lascif
Esquissant à la dérive une fluide Demoiselle
Aux charmes rendant possessif
Le CPM de nuit.
Conteuse de mémoires, Metz la tolérante,
Harmonieuse confrontation d’Histoire dérisoire
Hors de tes remparts tu fus jadis errante
Mais bien vite abolis furent tes souvenirs illusoires
Suivez les ballons dirigeables...
Bleutées comme l’étoffe partagée de Saint-Martin
Tes eaux révélées du Port Saint-Marcel
Forment l’encre inspiratrice de la plume de Verlaine
Berceau limpide des « Fêtes galantes » ou de la « Sagesse »
Les poètes maudits en ton sein furent inscrits
Un des Chagall de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz...
La maison de Rabelais
Nous rappelle qu’en guise de bonnes victuailles
Pantagruel aurait bien fait ripaille de notre bonne vieille « tot’prête »
A l’Opéra-Théatre belle lotharingienne
Donne nous comme à l’Amphithéâtre jadis
Notre verbe et nos entrechats quotidiens
Même si pour cela, en Fournirue, nous devions en perdre « les têtes »
Rencontre du 3ème type, Place Saint-Louis...
De la Fête de la Musique ton Arsenal comme tes Rues résonnent encore
Et tu nous pousses jusqu’à l’aurore
Quand de la Place Jeanne d’Arc coule la bière blonde couleur d’or
Aux Trinitaires, Sainte-Ségolène jure de son innocence alors
A la Fête Nationale ton ciel s’illumine de bouquets tricolores
Et de beaux artifices resplendissent
Metz-Etincelle, tu portes ton habit de poussière de comètes en ©Technicolor
Et les messin(e)s sous le charme t’applaudissent
Le temple neuf.
Tandis que de gerbes cristallines vieilles de quarante ans
Tu t’animes mutine
Exhaussant nos prières
Du Lac aux Cygnes, tu contes tes opalines
Et non loin de là, ton Corso parade multicolore
Comme au plus sublime soir du Carnaval de Venise
L’exubérance fleurie insuffle l’âme au décor
Et du haut de l’écrin le plus beau
L’Elue sucrée et tentatrice du panier choyé des Mirabelles,
Fruit défendu, dévoile ses charmes, ceinte de ses dauphines
Les quais de la Moselle au centre ville.
Tout âge portant ses fruits
Il est grand temps pour nous de les cueillir
Ces Mirabelles là symbolisent l’éternel féminin
Le fruit entendu
Et au mai de l’automne
Ces pulpeux délices passeront la promesse des fleurs
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30/04/2013
« LE CHANT DE LA ROCHE. »
© Photo ci-dessus : http://www.maxisciences.com/%E9toile/75-des-etoiles-auraient-une-compagne_art25950.html
D’après « Le chant de la cloche » de Friedrich Schiller (1759-1805).
Le moule d'argile qui prend l’emprunte de nos âmes
Est scellé dans la terre charnelle
Nous sommes à l'œuvre, belle Compagne,
A l’ouvrage de concert sur nos deux corps
La bénédiction vient d'en haut
Nos cœurs méditent l’Extase partagée
Que de nos mains nous exécutons volontiers
Nous prononçons ensemble des sermons
Qu’un passage à la flamme vive rend inviolables
La roche que nous formons
Forgée dans le sein de la Terre
Atteste de notre Union
Elle est gravée jusqu’à la fin des Mondes
Notre envolée triomphante
Gonfle les voiles du temps
Notre matin doré
Suit ainsi l’impétueux courant de la Vie
© Photo ci-dessus : http://pokland-isshu.forumgratuit.org/t222-gimp-intermediaire-tuto-sign-cadre-original
Tu es Femme envoûtante
A l'éclat de fraîcheur, au regard pudique,
Au visage timide qui m’intimide
Tu es une vague de désir non contenue
Qui me saisit
Je rougis de plaisir à ton apparition
Et je te pare des plus belles fleurs du vallon
Ô tendre soupir, ô bel espoir,
Mon jeune Amour
Il est temps de fusionner,
D’allier la douceur à la force
Le cœur répond au cœur,
Le printemps, l’été invitent aux fêtes nuptiales
A ce moment précis, l’Homme plante et crée la Vie
Et les moissons, pareilles à des vagues ondoyantes, font son orgueil
Joyeuse est la puissance du feu,
Quand l’Homme la dirige, la câline
Quand il fertilise la Fille Libre de la Nature
Tumultueuse vapeur nue dans les airs !
La colonne de flammes qui t’enveloppe
Ma jolie braise insatiable
Roule en crépitant, de distance en distance,
Grandit avec la rapidité d’un torrent de lave
L’atmosphère brûlante,
Comme la gueule d’un haut fourneau,
Rend la nuit qui arrive en mugissant
Aussi brillante que le jour,
Affole notre flamme pétillante
Et les feux follets qui s’agitent sans crier gare
© Photo ci-dessus : http://kiketcadou.canalblog.com/archives/2012/10/27/25433597.html
Nous confions l’œuvre de nos mains aux entrailles du sol
Comme le laboureur blottit ses semences dans la Terre
Ma Chérie, je me nourris à ton sein sans discontinuité
Quand la lumière des étoiles brille,
En bons ouvriers, libres de tout souci,
Laissons sonner l’heure de la joie partagée
Et après la moisson courons à la danse
Rassemblons-nous autour de la Lumière
Honorons notre Amour
Douce paix, parfaite communion !
Le bronze embrasé éclate de lui-même
Et de toutes parts, se répand en rivière de feu
Dans son aveugle fureur, il s’élance avec le bruit de la foudre,
Déchirant la terre qui l’entoure
Et pareil aux gueules de Vulcain
Vomit des gerbes incandescentes qui nous consument
Là où règne notre passion dévorante,
Là seulement, l’œuvre pure peut s’accomplir
Là où l’étincelle a longtemps couvé
Là seulement, le gémissement de l’air transforme tout en instrument de paix
La Galaxie toute entière, elle-même, nous enveloppe
Dieu a béni notre ouvrage
Et au milieu coule le métal en fusion
Pur comme une étoile d’or
© Photo ci-dessus : http://www.volcans.info/octobre_2004.htm
Viens ma Compagne ! Formons le cercle !
Liés par l’affection,
Consacrons notre œuvre pacifique
Élevée au-dessus de la vie terrestre
Et planons sous la voûte du ciel azuré
C’est en nous balançant près des astres
D’une seule voix céleste,
D’une voix suprême, comme celle des planètes,
Que tout en marchant, nous louons le Créateur
© Jean DORVAL, le 29.04.2013, pour LTC Poésie.
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