04/02/2010
L'INSTANT MUSICAL "RAMS", SELON JD !
En voilà une bonne nouvelle ! En faisant du ménage chez moi, j'ai retrouvé la réédition du DVD collector musical « Live Aus Berlin » des Rammstein (sortie nationale initiale le 16 mai 2001), enregistrée les 22 et 23 août 1998, au Parkbühne Wuhlheide de Berlin. Je me rappelle qu'à la mi-2007, j'avais profité (grâce à mon disquaire préféré) d'un « prix mini », soit 9,99€ (L'album CD est toujours disponible depuis le 31 août 1999). J'ai redégusté, aujourd'hui, cet instant musical pour vous et vous propose de le découvrir ou de le redécouvrir. Cela date un peu... mais rassurez-vous, c'est indémodablement Européen ! Alors, profitez-en ! Que du pur et dur bonheur !
UNE ENTREE EN FLECHE DES « RAMS » SUR SCENE !
D'entrée de jeu, dans une pétarade impressionnante, le rideau tombe, suite à un ruissellement inversé, grimpant et rougeoyant, de feux follets. Dans une ambiance survoltée, auréolée de gerbes de feu et de jeux de lumière laserisés, éblouissants et symétriques à la fois, chargée de symboles (de grandes pales d'aérateurs géants tournent, un hérissement de tubes pointés comme des canons meuble la scène, une énorme croix rouge en feu inspire le respect, des néons sculptent le fond de la scène, etc. ), nos troubadours des temps modernes, au métal-industriel puissant, entrent sur scène, dans un stade blindé de chez blindé. Devant cette masse anonyme en liesse, en pleine communion, le groupe mythique décoiffe d'office, comme toujours ! Nos héros apparaissent, très énergiques et énergétiques, relookés en véritables androïdes. Leurs déguisements, ultra-futuristes, sont argentés, carapacés, hérissés, emplis de noirceur pure. Certains membres du groupe sont enlunettés, masqués, mi-nus, tout en muscle, les cheveux gélifiés et blanchis. Ils ont des regards fixes et des visages sévères. Les gestes sont coordonnés, radicalisés, rien n'est laissé au hasard ! Bille en tête, on reçoit en pleine face le refrain du très majestueux, grave/aigu à la fois, guttural et gothique, « Speil mit mir ». Et c'est au rythme des hochements de tête que le public se fait l'écho de cette musique très festive, solennelle et parfois proche du recueillement. Des jolies filles se trémoussent dans le public, comme d'hab, en bas de la scène, au niveau du crash, aux pieds de nos héros ; traditionnel alliage entre beauté et virilité ! Ce groupe de légende nous déverse une sauce venue d'ailleurs, où la guitare électrique, la basse, le synthé et la batterie sont à l'honneur, dans une parfaite synthèse électronique et numérique. Au point que quand la musique s'arrête, on se demande où l'on est...
UN SPECTACLE « AUX PETITS OIGNONS (GRILLES...) »
A présent que le spectacle est lancé, laissez-vous, en toute quiétude, mener dans le labyrinthe des sonorités insolites Rammsteiniennes. Le meilleur arrive avec « Herzeleid » et « Bestrafe mich », cartons musicaux résonnant martialement. Le chanteur, complètement possédé, tombe la chemise, en s'autoflagellant... Alors, la langue allemande fuse, comme une mitrailleuse psychédélique à répétition. Puis, l'explosion sonore qui arrive, alliée au vibrato du stroboscope, nous amène sur un plateau la délicieuse mélodie grave de « Weisses fleisch ». Gestes fous, explosion magistrale, massivité indéfectible... Augmentation du rythme cardiaque et de la pression oculaire assurée ! Dans la foulée, on nous offre un enchantement de relances guitarées, basiques, et de sons chaloupés dans « Sehnsucht » ; et une vague endiablée dans « Asche zu asche ». Après, il ne faut surtout pas rater le planant et très rugueux « Wilder wein », aux relents de gratte sèche ; et le surprenant, presque calme, « Klavier ». Ce morceau là est accompagné de la présence d'inquiétantes silhouettes, à l'allure stricte, dans un quadrillage lumineux bleuté. Par ailleurs, « Heirate mich » vous donnera aussi le frisson en développant un leitmotive particulièrement prenant. A la fin de ce morceau, le chanteur, complètement déjanté, se déplace à genoux, sur une planche à roulettes... Qui peut prétendre que cela ne « roule » pas pour les « RAMS » ? Pendant « Du riechst so gut », attention, aux résultats provoqués par la sortie d'un arc à feux d'artifice et en même temps lanceur de roquettes éclairantes. De fait, le public ne forme plus qu'un seul chœur en reprenant les paroles du chanteur et on atteint, à ce moment précis du concert, un point culminant, une apothéose quasi-maniaque ! Au cours de « Du hast » le leader charismatique du groupe pointe du doigt la foule, très inquisiteur... Attention à l'explosion surprise ! Par la suite, « Engel » fait apparaître une jolie choriste brune (à yeux bleus ???) retenue prisonnière dans une cage, lovée de feu, qui s'offre aux regards, après qu'un voile pudique se soit consumé de plaisir autour d'elle... (Waouh !!!) La batterie devient alors une superbe fontaine de lave et des tubes de feu se mettent à cracher, tels des volcans. Le célèbre sifflement du guitariste résonne encore (et encore) dans tous les esprits... Après, une pause bien méritée, le groupe fera tout de même deux rappels. Reprise avec « Rammstein » ! Dans un bruit de cœur battant, insistant, le chanteur arrive complètement allumé, les bras en croix ; puis dans une parfaite synchro les guitaristes déversent une musique qui en impose. Dans la continuité « Tier » passe aussi assurément pour un morceau d'anthologie, durant lequel apparaît une enfant blonde, ingénue, vêtue de blanc. L'ambiance, en cet instant, oscille entre symphonie délirante et jets de fumée. Peu après, dans « Laichzeit », le chanteur arrose copieusement son public de confettis brillants, grâce à un canon. Et dans « Wollt ihr das bett in flammen sehen ? », il se sert d'un lance-flamme en direction de la foule... « Qui vive ? La Flamme ! » Le bouquet final sera réservé à la chanson « Seemann », théâtre d'un rituel spécifique aux concerts de Rammstein : le joueur de synthé se jète sur la marée humaine pour dériver à bord d'un pneumatique, de bras en bras... Délirant non ?
UNE "BLACK CELEBRATION" LUMINEUSE A SOUHAIT !
Assurément, ce concert est une vraie "Black Celebration", aux accents de bombe zizicale Industrielle. Au point que le retour au calme après une telle représentation dantesque peut-être ressenti comme une rupture déchirante. On est heureux d'avoir ressenti autant de force concentrée, et au final, on est en état de manque pour ce groupe grandiose. Ce vide heureusement est vite comblé en se repassant le DVD en boucle. C'est certain, et qu'on se le dise, la technologie aidant, les bons moments « RAMS » sont immortels !
© Jean Dorval, le 04.02.2010, pour LTC LIve.
"LTC LIve : La Voix du Graoully !"
A noter :
Le site officiel des Rammstein :
Pour écouter des extraits gratuits du « Live Aus Berlin » :
http://www.rammsteinworld.com/discographie/albums/live-aus-berlin
15:19 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc live : la voix du graoully, l'instant musical selon jd, jean dorval pour ltc live, parkbühne wuhlheide de berlin, dvd, cd, collector, « live aus berlin », rammstein, métal-industriel, musique européenne, black celebration | Facebook |
02/02/2010
IL RESTE DES PLACES A PRENDRE EN MCL POUR LES STAGES D'ORIGAMI ET DE BD !
Pour découvrir toute notre programmation -> www.mclmetz.fr
23:13 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : stage d'origami, stage de bande dessinée, stages artistiques, mcl metz, vacances scolaires, février 2010, jean dorval pour ltc | Facebook |
31/01/2010
LTC LIVE VOUS INVITE "AU BUREAU" POUR LA SAINT-VALENTIN !
23:43 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc live vous invite "au bureau" pour la saint-valentin, la saint-valentin, la saint-valentin la fête des amoureux, non à l'argent, vive l'amour, jean dorval pour ltc live, jazz & cabaret, pour les amoureux, city jazz, roselyne chenilyer, andré masius, patrice parachini, jacky petitjean | Facebook |
29/01/2010
LTC LIVE PRESENTE, VOS RENDEZ-VOUS DE FÉVRIER AVEC LE CDN DE THIONVILLE-LORRAINE
VOS RENDEZ-VOUS DE FÉVRIER AVEC LE CDN DE THIONVILLE-LORRAINE
MACBETH (inquiétudes)
D’après William Shakespeare, Heiner Müller et Ismail Kadaré
Mise en scène Caroline Guiela et Alexandre Plank
Spectacle proposé par l'Opéra-Théâtre de Metz Métropole
> Février'10 | Jeudi 4, Vendredi 5 et Samedi 6 à 20h30 | Opéra-Théâtre (Place de la Comédie, Metz)
Sortie privilège abonnés
Un royaume se décompose. Le vieux roi est assassiné. Le couple Macbeth s’empare de la couronne. Cécité. Jalousie. Trahison. Siècle de l’inquiétude. De la discorde. D’une impossible réconciliation. Les Macbeth assassinent. Un nouvel ordre s’invente. L’angoisse chemine. L’individu vacille. Le réel s’échappe.Le cauchemar s’immisce. Les morts resurgissent. Alors, tuer les morts. Conserver le pouvoir. Se barricader. Attendre. Faire sombrer avec soi l’immense Univers.
Plus d'infos sur Macbeth (inquiétudes) ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour Macbeth (inquiétudes).
Des bus sont mis en place au départ de Thionville pour les trois représentations. L'inscription est impérative.
Attention : ce spectacle bénéficie d'un tarif privilégié dans le cadre d'une formule d'abonnement. Hors abonnement, les tarifs pratiqués sont ceux de l'Opéra-Théâtre de Metz Métropole.
En raison des impératifs d'organisation, toute réservation devra être effectuée et réglée au plus tard mardi 2 février.
Aucun échange, ni remboursement, ne sera consenti pour ce spectacle.
LA TACHE DE MARIOTTE
Création du CDN de Thionville-Lorraine
D’après le journal Le Papotin
Mise en scène Eric Petitjean
> Février'10 | Jeudi 4, Vendredi 5 et Samedi 6 à 20h30 | Menuiserie, Fabrique Artistique à Mancieulles > Février'10 | Mardi 9 à 20h, Mercredi 10 à 19h, Jeudi 11 et Vendredi 12 à 20h | Théâtre en Bois (15 route de Manom à Thionville)
Ils sont quatre à se réunir régulièrement. Leurs retrouvailles semblent obéir à des rites immuables. Ils dialoguent en brefs échanges. Ils interviewent des personnalités comme Jacques Chirac, Barbara ou Carla Bruni pour leur journal, « Le Papotin », qui va bientôt fêter ses 20 ans. Les comédiens sont ici les interpètes fidèles de ces jeuneses auteurs-rédacteurs dont la particularité est d’être autistes. Une étiquette qu’ils refusent catégoriquement, se revendiquant comme « atypiques un point c’est tout ! »
Plus d'infos sur La Tache de Mariotte ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour La Tache de Mariotte.
Renseignements : + 33 (0)3 82 82 14 92, infos@cdtl.fr, www.cdtl.fr
"LTC LIve : La Voix du Graoully !"
20/01/2010
« LES DESSOUS (chics) DE LA VIE DE GAINSBAR, SOUS FORME DE CONTE… »
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Sorti sur nos grands écrans, ce jour, « gainsbourg - (vie héroïque) », est un conte de Joann Sfar sur la vie de « Gainsbar ». Je dois vous avouer en tant que fan de SG que ce long métrage français m’a beaucoup plus. Ce Biopic de 2h10 est réalisé avec, notamment, le fantatisque Eric Elmosnino (plus vrai que Serge Gainsbourg...), Lucy Gordon (Jane Birkin) et Laetitia Casta (Brigitte Bardot). Personne n’a oublié « Serge ». Il passait souvent pour un provocateur, négligé, toujours bourré, fumeur invétéré. Il avait revisité « La Marseillaise » en version Reggae (en s’attirant les foudres des paras), brûler un billet de 500 Francs Français à une grande heure d’écoute, fait des propositions indécentes à Whitney Houston sur un plateau de TV, traité de « p… » et de « s… » en prime time dans une émission de Denisot la chanteuse des Rita Mitsuko (ex-star du X), etc. Peu importe la situation où il se mettait, il s’assumait et c’est bien là l’essentiel ! Mais, se rappelle-t-on seulement du Poète ? Car « Gainsbar », c’est « LE » poète à l’état brut, « LE » sentimentaliste qui magnifie l’Erotisme. Si ce séducteur a conquis les plus belles femmes du moment (Juliette Gréco, Brigitte Bardot, France Gall, Jane Birkin, etc.), ce n’est pas pour rien ! Elles étaient toutes folles de Lui... Et il le leurs rendait bien, car pour elles rien n’était assez beau ou grandiose à ses yeux. Il donnait le meilleur de lui-même. Et quand ce Grand Bonhomme déclame sa flamme à la Muse, « SA » Plume bouscule les tabous. Des hits tels que « Les Sucettes » pour France Gall (1966), ou « 69 Année érotique » et « Je t'aime moi non plus » pour Jane… ne sont pas passés inaperçus à l’époque… Et tant mieux ! Pour le réalisateur, du jeune Lucien Ginsburg qui survit dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, peintre, compositeur et chanteur, Serge Gainsbourg, célébré dans le monde entier, il n’y a qu’un pas, toujours guidé par… l’Amour de la Femme. Et il a raison ! Le film nous raconte aussi son itinéraire artistique, et nous transpose littéralement du jeune homme épris de peinture au chanteur éclectique consacré par nos contemporains. Serge était toujours à l’avant-garde, sa musique en a fait une véritable icône de la culture française. La complexité de sa vie d’adulte au travers de ses amours tumultueuses a fait de nombreuses vagues, surtout quand il a eu une relation avec BB, qui était alors mariée… Pour certains « il avait une sale gueule de drogué » et « c’était un mysogine », pour d’autres (et dont je suis) « sa sale gueule » était garante de sa souffrance existentielle (il se sentait rejeter en permanence et était constamment mal à l'aise) et de son Amour de la Vie. Ce type là était poursuivi par son ombre et c’est sans doute ce qui l’a poussé à toujours vouloir aller vite et à être le meilleur !
© Jean Dorval pour LTC Kinéma.
INFOS PLUS SUR CE FILM : http://www.gainsbourg-lefilm.com/
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Et pour votre plus grand plaisir, voici deux chansons de Serge à l’écoute !
© Photo ci-dessus : http://pagesperso-orange.fr/fou.ailes/fou_elles.htm
« Les Dessous Chics »
http://www.youtube.com/watch?v=-RnrU790-C4
Voilà les paroles de cette délicieuse chanson…
« Les dessous chics, c'est ne rien dévoiler du tout
Se dire que lorsqu'on est à bout, c'est tabou
Les dessous chics, c'est une jarretelle qui claque
Dans la tête comme une paire de claques
Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés
Qui comme des bas résillés, ont filé
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Les dessous chics, c'est la pudeur des sentiments
Maquillés outrageusement, rouge sang
Les dessous chics, c'est se garder au fond de soi
Fragile comme un bas de soie
Les dessous chics, c'est des dentelles et des rubans
D'amertume sur un paravent désolant
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Les dessous chics, ce s'rait comme un talon aiguille
Qui transpercerait le cœur des filles. »
Et pour finir “Hey Man Amen”
http://www.youtube.com/watch?v=eJVZfgAH-jc
Serge "l'Affectif" et BB (une de ses Muses...)
"Tarzan"... avec "Jane" ???
Avec Juliette Gréco (un très beau "dos majeur"...)
Une Bête de scène...
20:45 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : gainsbourg (vie héroïque), gainsbar, gainsbourg, serge gainsbourg, juliette gréco, brigitte bardot, france gall, jane birkin, joann sfar, jean dorval pour ltc kinéma, éric elmosnino, lucy gordon, laetitia casta | Facebook |
UNE VIE BRISEE... « UNE VIE TOUTE NEUVE » !
En allant voir récemment le film « Une Vie Toute Neuve », j'ai repensé immédiatement à ce que m'avait dit un vieux pote... « Depuis que je suis séparé de ma compagne voilà trois ans, je n'ai pas beaucoup revu mes enfants, car elle fait tout pour que je ne puisse pas les voir avec l'aide de l'Injustice Française. Pourtant, je reste un vrai papa poule. Mes enfants me manquent à en crever et je leurs manque aussi terriblement ! » Un peu plus tard, je réfléchissais, à ce sujet, sur une réplique de Didier Bourdon (des Inconnus) dans le film « Les Trois Frères » : « Je voulais juste dire que la Loi est mal faite, parce que... quand on n'a plus ses parents, il n'existe pas de Loi pour les ramener sur Terre, par contre... quand un gamin a la chance d'avoir son père et sa mère et bien là... il existe des Lois pour les lui enlever... » « Une Vie Toute Neuve », long métrage de 92°minutes, réalisé par Ounie Lecomte, produit par la France et la Corée du Sud, avec pour interprètes principaux, la touchante Sae Ron Kim (Jinhee), Do Yeon Park (Sookhee) et Myung Shin Park (Bomo), est un véritable arrache-cœur. L'action se passe à Séoul en 1975... Comment peut-on abandonner son enfant pour refonder un autre foyer, à moins d'être un parfait salaud ? Encore une personne irresponsable, qui ne savoure pas la chance, le cadeau fait par Dieu d'avoir un enfant ! Car ce drame est l'histoire de la petite Jinhee, 9 ans... Une adorable frimousse abandonnée par son père (qui a apparemment perdu sa première épouse et qui vient d'avoir un bébé avec une autre femme...) dans un orphelinat pour jeunes filles tenu par des Sœurs Catholiques. Jinhee subit brutalement l'épreuve de la séparation paternelle, définitive, et vit très mal la longue attente d'une nouvelle famille qui ne fait que commencer... Elle se révolte, puis se résigne. La douleur de ne plus pouvoir voir son papa, qu'elle adore, reste clouée en elle pour le reste de son existence. Et on la comprend ! Elle le sert pour toujours très fort avec ses petits bras, assise sur la bicyclette, qui les ramenait chez eux la nuit... Au fil des saisons qui passent, des départs des autres enfants adoptées, on entrevoit dans le cauchemar, malgré tout, une part de rêve : l'Amitié. Mais, les relations naissantes, elles aussi, ne se forment que pour être... brisées à leur tour, certes, pour une vie, « toute neuve », et malheureusement... très loin de ceux qu'on aime, les siens !
© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.
Comment résister à une aussi jolie p'tite "bouille" ?
Jinhee est seule dans la "foule" des enfants à adopter...
Une époque définitivement révolue... Jinhee et son papa, à bicyclette...
01:46 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : une vie toute neuve le film, un film de ounie lecomte, sae ron kim, do yeon park, myung shin park, jinhee, sookhee, bomo, séoul, corée, france, jean dorval pour ltc kinéme | Facebook |
16/01/2010
MANDELA LE DERNIER HEROS DU XXEME SIECLE...
![]() | MandelaLe Dernier héros du XXe siècle Bill KellerLivre Notre prix : 9,40 € Prix éditeur : Economisez : 0,50 € -5 % Disponibilité : Habituellement expédié sous 6 à 10 jours Ajouter à ma commande Année : 2010 Editeur : Editions de La Table Ronde EAN13 : 9782710365136 Notre référence : 52402 Nombre de pages : 125 |
« Je défends l’idéal démocratique d’une société libre dans laquelle des gens vivent ensemble en harmonie et avec des droits égaux. »
Pour avoir combattu la ségrégation raciale en Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans de sa vie en prison. Libéré le 11 février 1990, son engagement en faveur de la réconciliation nationale lui vaut de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. L’année suivante, il devient le premier président noir de son pays. Bill Keller, qui l’a rencontré à plusieurs reprises, retrace ici la vie d’un homme au charisme exceptionnel, admiré dans le monde entier.
Bill Keller, né en 1949, est depuis 2003 le rédacteur en chef du journal de référence de la gauche libérale américaine The New York Times. Il a été précédemment, de 1992 à 1995, chef de bureau du même journal à Johannesburg. Son expérience de la réalité sud-africaine et les contacts qu’il a noués dans le pays ne sont pas pour rien dans les 89 pages qu’il consacre à une brève biographie de son héros, Nelson Rolihlahla Mandela, qui n’est peut-être pas le “dernier héros” du XXe s., mais qui est certainement un personnage d’un courage et d’une intelligence exceptionnels : Cet activiste politique noir a su, au bout de vingt-sept longues années de prison, en s’alliant au président blanc de Klerk, mettre fin au régime de l’apartheid avec un minimum de victimes et de dégâts, et devenir de 1994 à 1999, désormais comblé d’honneurs, le président élu de la république sud-africaine.
L’ apartheid mis en place à partir des élections de 1948, aboutissement de longues pratiques de ségrégation, prévoyait le développement séparé de la communauté blanche minoritaire d’origine hollandaise et anglaise, possédant les meilleures terres et le maximum des richesses, et de la communauté noire autochtone majoritaire, regroupée par ethnies dans des “homelands” plutôt défavorisés.
La biographie proprement dite est très utilement complétée par un choix d’articles du NYT consacrés à l’Afrique du Sud, une “frise chronologique”, une bibliographie et un index, toutes caractéristiques d’un travail historique. Mais, plus qu’un historien, M. Keller est un journaliste engagé, qui estime que son rôle n’est pas seulement d’informer, mais de former l’opinion publique, en insistant sur ce qui sert la cause qu’il défend, celle de la décolonisation et de l’antiracisme, et en minimisant ce qui pourrait l’affaiblir. On apprend par allusions des choses qui, plus développées, auraient pu nuancer le tableau plutôt manichéen qu’il dresse de la société sud-africaine.
Mandela, né en 1918 dans l’ethnie Xhosa, est de famille royale. Quel était donc le statut et l’influence de ces “rois” coutumiers ? Il a pu faire des études et devenir avocat. Il y avait donc une classe moyenne sinon totalement noire, du moins colorée, comprenant aussi des Indiens. Quelle était son importance ? Il adhère en 1944 à l’African National Congress (ANC) , parti membre de l’Internationale Socialiste voué à la défense de la majorité noire dont les fondateurs , en 1912, n’étaient surement pas des ouvriers trimant dans les mines d’or, ni des chômeurs des bidonvilles. L’ascenseur social existait donc, dans une certaine mesure, en Afrique du Sud ? On peut s’interroger aussi sur les canaux médiatiques qui ont fait la célébrité mondiale de Mandela pendant son séjour en prison. Et les églises ? Quel rôle ont-elles joué dans toute cette histoire ? On nous dit que son père avait quatre épouses. Était-il musulman ? Dans quelle religion a été élevé le jeune Rolihlahla, rebaptisé Nelson par son instituteur ? On nous dit qu’il a fait ses études dans des écoles méthodistes et que durant son passage à l’université noire où il faisait son droit, il s’est rapproché d’étudiants catholiques qui avaient des activités caritatives. Mais était-il resté animiste, ou baptisé chrétien, ou agnostique ? On ne nous le dit pas.
Séduit dans sa jeunesse par le personnage de Gandhi, il n’adopte, lorsqu’il constate que la non-violence n’aboutit à rien, qu’une action de sabotages modérément violente, sans attentats contre les personnes ; il résiste aux sirènes du marxisme communiste ; il refuse le racisme noir ; il est pour la réconciliation avec les blancs contre lesquels il ne conserve aucune animosité, malgré les mauvais traitements qu’il a subis, et retourné, une fois président, en visite dans son ancienne prison, il embrasse un de ses anciens gardiens. Tout cela, qui “sonne chrétien”. Est-ce possible sans prendre appui sur une formation doctrinale, et sans pratique de la prière, sinon des sacrements auxquels on n’a pas toujours accès, bref sans les vertus théologales de foi, d’espérance et de charité ? Quelle était la vie intérieure de Mandela ? Allons-nous prier “Saint Mandela” ? Apparemment cette question n’intéresse pas M. Keller qui ne lui donne pas la réponse qui intéresserait vivement les clients de la Librairie catholique.
Tel quel, peu couteux, agréablement présenté, illustré de photos suggestives, ce livre pourrait toucher le cœur d’un large public populaire sans l’égarer hors des voies du politiquement correct.
Jacqueline Picoche
http://www.librairiecatholique.com/t_Livre/mandela-bill-k...
00:39 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : nelson rolihlahla mandela, nelson mandela, mandela la dernier héros du xxème siècle, bill keller, the new york times, éditions de la table ronde, en vente à la librairie catholique, librairiecatholique.com, jaqueline picoche, aimer la lecture, jean dorval pour ltc lectures | Facebook |
13/01/2010
AVOIR LE REGARD TOURNE "VERT" LTC LIVE !
© Photo ci-dessus : http://www.adapt.snes.edu/spip.php?article558
LTC LIVE :
UN REGARD VERT JUSQU'AU BOUT DES LUNETTES,
UN REGARD NEUF !
16:40 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc live : la voix du graoully, jean dorval pour ltc live | Facebook |
GAINSBAR EST AU CINE LE 20 JANVIER PROCHAIN !
INFOS PLUS : http://www.gainsbourg-lefilm.com/
15:38 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : gainsbar, gainsbourg une vie héroïque, un conte de jaonn sfar, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma | Facebook |
LES STRANGLERS SERONT AU BATACLAN EN MARS PROCHAIN !
Pour leur grand retour en France les Stranglers seront le jeudi 25 mars 2010 à 19h30 au Bataclan. 25 ans après leur formation, ils reviennent avec un nouvel album. De la bombe (dont je vous parlerai très bientôt) !
JD pour LTC LIve.
INFOS PLUS : prix des places 29,70€
Le Bataclan se trouve 11 Bd Voltaire 75011 PARIS
15:10 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : the stranglers, en concert, bataclan, paris 11ème, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully | Facebook |
LTC LIVE : L'ESPRIT DES BATTANTS !
15:00 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc live : la voix du graoully, jean dorval pour ltc live | Facebook |
AVEC LTC LIVE, C'EST LA VERTITUDE !
08:50 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc live, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully | Facebook |