23/12/2009
COMMENT « VAINCRE » L'AMOUR PAR LA HAINE !
« Vincere » (qui veut dire « Vaincre » en italien), est un film de Marco Bellocchio, qui nous emmène deux heures durant, dans la vie du tyran brun-rouge Mussolini. Et figurez-vous, qu'on y découvre un lourd secret que « l'Histoire officielle » a longtemps caché... « Il Duce » avait une femme secrète, nommée Ida Dalser, et un enfant (encore plus secret...), « Benito » (cela ne s'invente pas !), Albino « M. ». Ce dernier a été conçu, reconnu, puis « oublié » dans un Institut. Quant à sa mère, séparée de son fils définitivement, elle s'est retrouvée dans différents asiles de fous, afin de la forcer à oublier qu'elle est tombée éperdument amoureuse, à trente ans, du Chef incontesté des chemises noires et « Inventeur » du fascisme... Au début de cet idylle (presque sans lendemain), Mussolini est un ardent militant socialiste haranguant vertement les foules, dirigeant d'une main de fer le quotidien « L'Avanti ». Ida le considère comme son Dieu. Elle soutient ses idées, jusqu'à vendre tous ses biens pour financer le « Popolo d'Italia », le point de départ du futur parti fasciste... Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, Benito Mussolini, qui est pour ce conflit, entre en rupture avec le « pacifiste » parti socialiste. Il s'engage avec enthousiasme dans l'Armée et disparaît de la vie de la jeune maman. Ce n'est que l'Armistice venue qu'Ida découvre avec stupeur que Mussolini est déjà marié, et qu'il a un enfant avec une autre qu'elle... Ida, une fois son "EX" au pouvoir, n'aura de cesse de revendiquer sa qualité de « Première Dame » du pays, et de vouloir faire passer son fils pour le successeur de « Benito Père », en prétendant être mariée avec Lui. Elle sera éloignée du sombre dictateur, manu militari, pour ne pas lui faire de l'ombre (supplémentaire). Encrée, malgré les épreuves, dans « SA » vérité, Ida va connaître, ainsi que son fils, les souffrances de « l'Amour » tué par la « haine ». En quelque sorte, la « rançon » de l'insuccès pour ceux qui vivent dans une vraie « république de salauds » !
© Jean Dorval pour LTC Kinéma.
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CHUTE LIBRE POUR UN PERE HORS DU COMMUN !
La comédie dramatique française de Mia Hansen-Love, « Le père de mes enfants », avec Chiara Caselli et Louis-Do de Lencquensaig, marque profondément le public par sa lente montée en puissance vers l'impuissance de l'être face aux dures épreuves de la vie. Car que faire contre l'irrémédiable ? Grégoire Canvel a tout pour lui. Père et mari charismatique, sa femme et ses trois filles l'adorent. Dans la vie, il est un producteur de cinéma reconnu et de talent. Mais voilà, la santé financière de sa société de prod est en déséquilibre grave, à force de rallonges budgétaires, afin d'essayer de terminer des films qui ne rapportent rien au final... Grégoire, entier et jusqu'au-boutiste, va tout essayer pour relancer « sa création ». Jusqu'où est-il capable d'aller ? Qu'est-il prêt à sacrifier pour sauver « son bébé » ? Les bases de cette étude sociologique sont posées, pour le meilleur et surtout... pour le pire !
© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.
Un père attentif et aimant, mais que mine déjà les soucis...
Quand la perte d'un être cher vous submerge...
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22/12/2009
MAXIME BUCCIARELLI : UN POETE QUI A PLUS D'UNE CARTE POSTALE DANS SES MANCHES...
Maxime Bucciarelli vous êtes un messin de 61 ans, marié, avec deux enfants, chargé d'études en urbanisme à la DDE de la Moselle. A vos heures perdues, depuis votre plus jeune âge, vous avez une passion pour la collection de cartes postales. Pour ce faire, vous chinez dans toutes les brocantes de Lorraine, avec une affection particulière pour la vigne et les vins de la Moselle, ainsi que les vieux quartiers de Metz. Vous n'hésitez pas dans le cadre de vos recherches à faire appel à vos amis collectionneurs, et ils sont nombreux ! Spécialiste des bons vins de France et de Navarre (mais aussi des Pays du pourtour méditerranéen et des Nouveaux Mondes), grâce à un palais hors du commun, vous êtes devenu expert auprès de l'INAO (l'Institut National des Appellations d'Origine) pour la promotion des Vins de Moselle en AOC. Une distinction qui correspond au sommet de la hiérarchie des vins. Membre des « Chevaliers de Bacchus » - un club messin de dégustation de vins (créé en 1982) dont vous êtes le Président (depuis 1988) - vous exercez d'excellentes critiques viticoles que l'on peut retrouver sur Internet sur le site http://club.amis.vin.free.fr/les_clubsMaxime.htm. Pour faire partager votre violon d'Ingres, vous donnez aussi des conférences sur l'œnologie (durant deux ans à la MCL du Port Saint-Marcel de Metz, et actuellement, à la MJC Metz Sud). Comme les vins n'ont plus de secret pour vous, en 2006 vous publiez aux Editions Serge Domini (dont le siège social est à Vaux en Moselle) le livre « Histoire des vins en Moselle, des origines à nos jours ». Vous y conjuguez avec bonheur cartes postales et récits. Dans un autre registre, vous avez déjà fait éditer (toujours aux Editions Serge Domini) « Une promenade à Metz à travers un siècle de commerces » (soit de 1890 à 1976). Un bouquin unique, de très belle facture, dans lequel, vous invitez à la découverte des rues et quartiers de la capitale régionale à travers une splendide rétrospective, faite à partir, là aussi, de votre collection de... cartes postales. « L'Âme » d'un siècle de l'activité économique de nos commerçants est ainsi retracée. Le tout est accompagné de témoignages poignants de vieilles familles qui ont marqué la vie économique locale durablement, tels les Masius (pharmaciens), les Baumgarten (des Ameublements Saint-Louis), François Even (de la librairie Paul Even), les Steinhoff (sandwicherie), les Ortiz (les créateurs géniaux des Glaces Miko), les bouchers-charcutiers Humbert et Heitzmann (Le Veau d'Or), les pâtissiers Bourguignon et Lemoy (ce dernier étant champion du monde de sculpture sur glace), etc. En clair, une époque révolue pour certains qui ont cessé leur activité. Mais, pour d'autres une très belle vitalité qui continue à faire battre le pouls de la Cité au travers de générations qui perdurent... Ces portraits de vie ne vous laissent pas indifférent, vous le poète des cartes postales, où sont inscrits tant de petits mots qui deviennent sous votre plume des preuves d'un passé que vous savez ressusciter pour l'Eternité...
© Photo ci-dessus (Maxime Bucciarelli) : Le Journal « LA SEMAINE »
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- - 1) LTC : Maxime, aujourd'hui, vous êtes venu parler de votre dernier livre (toujours publié chez Serge Domini). Vous en avez assuré la promo à la Librairie Hisler-Even de Metz, samedi 19 décembre dernier. Il s'intitule «Les quartiers de Metz». Ce très bel ouvrage promène le lecteur dans les rues des anciennes communes qui ont fusionné avec Metz et qui sont devenues ses quartiers. Pouvez-vous nous en expliquer le contenu plus précisément et nous dire pourquoi vous avez choisi d'évoquer avec tendresse la mémoire de hauts lieux tels que Magny, Le Sablon, Plantières, Queuleu, Devant-lès-Ponts, Vallières, Borny et le Fort Moselle ?
- - MB : Mon épouse est originaire du Sablon, un quartier que j'ai également habité. Je me suis marié à Devant-lès-Ponts où nous avons résidé et eu deux enfants. Ma tante à laquelle je rends souvent visite est de Plantières-Queuleu, et je travaille depuis 42 ans au Fort Moselle (après des études de trois ans au Centre d'apprentissage Cormontaigne). Désormais, j'habite à Magny et j'ai des amis à Vallières. Autant, vous dire que je connais tous ces lieux sur le bout des doigts. Aussi, je débute mon livre en sortant tout simplement de chez moi et commence ma balade en me laissant guider par mes souvenirs, en déroulant petit à petit sous mes pieds ces quartiers au travers de cartes postales, qui sont les meilleurs témoins de la vie qui passe, de la vie d'antan. Alors, pourquoi avoir fait ce livre ? Et bien, tout bonnement, car cela n'a jamais été réalisé ! De plus, je collectionne affectueusement les cartes postales de tous ces quartiers où j'ai vécu. C'était l'occasion de les faire connaître avec un regard neuf.
- - 2) LTC : Pouvez-vous brièvement nous expliquer l'évolution historique et urbanistique d'un de vos quartiers préférés de Metz et dont vous parlez dans ce livre ?
- - MB : J'ai une petite préférence pour Magny, car ce quartier est quasiment préservé, intact. Il reste un village dans la ville. La preuve ? Il y a encore une exploitation agricole en son centre. De plus, le passé de Magny traverse les âges grâce à ses pépinières et à son vignoble bien connu des «Aubins de Magny». Enfin, il y subsiste le fameux Moulin de Magny, au bord de la Seille, qui est devenu le siège de la Fédération des Pêcheurs de la Moselle.
© Photo ci-dessus : lorrainedecoeur.com
- - 3) LTC : D'où vous vient cette passion pour les cartes postales, les vins, et les vieux commerces et quartiers de Metz ?
- - MB : Ayant fait des études d'architecture, et mon apprentissage chez Robert Ochs (un célèbre architecte messin dont une salle porte le nom aux Trinitaires), je m'intéresse naturellement au patrimoine architectural et à l'Histoire passionnante de la Ville de Metz (les invasions répétées, l'Austrasie dont elle fut la capitale, etc.). A ce propos, j'ai vu avec regret Metz changer radicalement, avec notamment la disparition de vieux quartiers tels Chambière et le Pontiffroy. En ce qui concerne le vin, cela remonte à la naissance de mon fils en 1982 (un millésime exceptionnel !). J'ai voulu en savoir plus à ce sujet, et au fil des bonnes rencontres, je me suis pris d'Amour pour les vins et j'ai adhéré au Club des Chevaliers de Bacchus en 1984. J'ai également eu la chance de sympathiser avec le meilleur vigneron de Moselle, Pascal Oury, qui a une excellente production (les fameuses Cuvées Henri II et Fabert). Cet artiste du paysage qui est adepte de la méthode champenoise pour ses vignes m'a donné l'envie d'en savoir un peu plus sur les vins de Moselle. En ce qui concerne les vins du Monde, mes origines italiennes m'ont amené à vouloir faire connaissance avec d'autres vins et à pouvoir en parler.
© Photo ci-dessus :
http://www.chateau-ausone-saint-emilion.com/fr/presentation.php
- - 4) LTC : Avec son hymne «Mosella», le poète romain Ausone fut l'un des premiers à louer les attraits des vins de la Vallée de la Moselle. Qu'est-ce que cela représente pour vous qui adorez l'Histoire et le Vin ?
- - MB : Ausone, poète et consul romain, était propriétaire d'un domaine de 250 hectares à Saint-Emilion près de Bordeaux. Il y possédait le célèbre Grand Cru, aujourd'hui mondialement recherché, le «Château Ausone», mais... il a surtout vanté le vignoble Mosellan... Ses termes en disent long : «Fleuve riche en coteaux que parfume Bacchus». Pour moi, c'est tout dire sur l'importance du Vignoble Mosellan à cette époque!
- - 5) LTC : Quel(s) vin(s) conseillez-vous cette année à nos lecteurs? Et avec quel(s) plat(s) ?
- - MB : Avec une potée lorraine, je vous conseille un bon Pinot Noir (soit un Château de Vaux ou un Oury-Schreiber de Vezon). En Grand Cru classé, je vous propose en accompagnement d'un délicieux Ris de Veau, un Bordeaux classique, pas trop puissant : un «SOCIANDO-MALLET» 2006, par exemple. Et puisque nous sommes en période de fêtes de fin d'année, je conseille de servir avec un gibier (chevreuil ou sanglier), un Lalande de Pomerol «Château La Fleur de Bouard, » (année 2006).
- - 6) LTC : Pour terminer, avez-vous un autre projet d'ouvrage en cours ou à venir ?
- - MB : Oui, j'ai un ouvrage en cours qui est annoncé, il s'intitulera «Metz, un siècle de commerces, tome II», toujours chez Serge Domini.
© Propos recueillis par Jean Dorval, pour LTC Lectures.
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Voici deux extraits du très bel ouvrage "Les quartiers de Metz"...
Autour de la Route de Lorry...
Crédit photos (pour les deux cartes postales ci-dessus) :
© Serge Domini Editeur et Maxime Bucciarelli
Avec l'aimable autorisation de l'auteur.
16:41 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : maxime bucciarelli : un poète qui a plus d'une carte postale dan, maxime bucciarelli, les chevaliers de bacchus, mcl du port saint-marcel de metz, mjc metz sud, les éditions serge domini, « une promenade à metz à travers un siècle de commerces », « histoire des vins en moselle, des origines à nos jours », la famille ortiz, «les quartiers de metz», jean dorval pour ltc lectures, librairie hisler-even | Facebook |
ZORBA (LE GREC) AU BON LAIT DE BREBIS…
10:56 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : zorba, le ballet, mikis theodorakis, opéra théâtre de metz métropole, saison 2009 2010, anna des naudin pour ltc live | Facebook |
18/12/2009
LE BUS DE NOEL ENCHANTEUR DES TCRM !
SOIREE DÎNER DANSANT AU MILI'S CAFE DE SAINT-JULIEN-LES-METZ
09:18 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : restaurant mili's café, soirée dîner dansant, samedi 19 décembre 2009, rock, blues, les années 60 70 80, le groupe de quinquas sympas midlife, la tannerie, saint-julien-lès-metz, réservation, françois de clairval pour ltc live | Facebook |
15/12/2009
« LE CONCERT » POUR FETER LA LIBERTE RETROUVEE A L'EST !
Après avoir magnifiquement relaté la tragédie des Juifs éthiopiens dans « Va, vis et deviens », Radu Mihaileanu s'attaque dans sa comédie dramatique française, « Le Concert », à un autre sujet nécessitant un véritable devoir de mémoire. Cette histoire trouve son origine, avant la chute du Rideau de Fer, sous la dictature rouge (sang) de Brejnev, en Union Soviétique. A l'époque, Andrei Filipov est le plus grand chef d'orchestre. Il dirige même le célèbre Bolchoï. Mais voilà, cet homme a des convictions et des couilles, et il désobéit aux diktats du tyran en place en refusant de se séparer de ses musiciens Juifs, dont son meilleur ami Sacha fait partie. De ce fait, Andrei ainsi que tous ses amis musiciens se retrouvent licenciés en pleine gloire, au cours de la représentation d'un concerto de Tchaïkovski. Le plus inacceptable reste que les Juifs de son orchestre sont déportés et meurent pour la plupart dans d'atroces souffrances dans les goulags (les camps de la mort bolcheviques). Comme quoi les communistes n'ont rien à envier aux nazis ! Tous les extrémismes restent donc bien à dénoncer ! Trente ans plus tard (le Mur de la Honte est tombé), Andrei travaille toujours au Bolchoï, mais... en tant qu'homme de ménage. Un soir, en faisant son travail dans le bureau du directeur, il tombe sur un fax invitant l'Orchestre du Bolchoï à venir jouer au théâtre du Châtelet à Paris... Cela ne fait qu'un tour dans sa tête ! Comme possédé, il imagine alors une revanche à prendre sur la Vie et sur les anciens du KGB (la police politique rouge écarlate)... Pour cela, il va devoir réunir ses anciens copains musiciens, qui désormais vivotent du chômage et/ou de petits boulots, pour les emmener en France, en les faisant passer pour le Bolchoï... Ce concert va-t-il changer le cours de l'Histoire, séparer définitivement de leurs fantômes ces Etres Humains meurtris ? Va-t-il leurs faire oublier les persécutions, les humiliations, subies et les effets collatéraux qui en découlent ? Pour le savoir, je vous propose de prendre un aller simple pour aller voir « Le Concert »...
© Jean Dorval pour LTC Kinéma.
INFOS PLUS : http://www.leconcert-lefilm.com/
23:24 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : le concert le film, radu mihaileanu, andrei filipov, le martyre juif, l'union soviétique, brejnev, jean dorval pour ltc kinéma | Facebook |
14/12/2009
N'EST PAS « VILAIN » QUI VEUT !
La comédie haletante « Le Vilain » d'Albert Dupontel (AD), actuellement distribuée dans toute la France par StudioCanal (sortie en salle le 25 novembre dernier), est d'une durée de 1h26. « Le Vilain » (interprété par AD) est un braqueur de banques en fuite. Poursuivi par une bande qui veut sa peau, il revient après vingt ans d'absence se cacher chez Maniette, sa vieille mère (la superbe Catherine Frot, magnifiquement métamorphosée en mamie pour l'occasion). Elle, naïve et bigote, ne sait rien du passé brulant de son fils. C'est donc la planque parfaite pour notre bandit ! Mais, voilà cette mère, là, n'est pas si naïve qu'elle veut le laisser paraître, surtout après qu'elle ait découvert la vraie nature de son fils... Sans tarder, investie d'une mission divine, elle décide de remettre « ce rejeton », devenu adulte, dans le « droit chemin ». Le duel à la vie à la mort qui va alors opposer la mère et le fils sera impitoyable. On se souvient des nombreuses et excellentes réalisations d'AD ("Désiré" 1993, "Bernie" 1996, "Le Créateur" 1999, et "Enfermés Dehors" 2006), ainsi que des rôles déjantés qu'il a servis constamment avec un réalisme délirant, comme dans « Monique » de Valérie Guignabodet en 2002, où il joue un Alex abandonné par sa compagne tombant amoureux transis d'une poupée en silicone faite sur mesure... « Le Vilain » c'est de la vilenie à l'état brut, entremêlée de loufoquerie, un rôle sur mesure pour AD. Dupont... Dupont... Dupontel, bien sûr !
© Jean Dorval, le 14 décembre 2009, pour LTC Kinéma.
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LTC LIVE : UNE PURE BOULE D’ENERGIE ZIZICALE !
11/12/2009
CONCERT DE NÖEL A SAINTE LUCIE DE METZ VALLLIERES...
16:57 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : concert de noël, le 13 décembre 2009, tubacoustic, tuba quartet, classique, jazz, chants de noël, église sainte lucie, metz vallières, entrée libre, andré pour ltc live | Facebook |
CONCERT DE NOËL A SAINTE-LUCIE DE METZ VALLIERES...
16:49 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : concert de noël, le 13 décembre 2009, 16h00, tuba quartet, metz vallières, entrée libre, andré pour ltc live | Facebook |
QUAND LE DR. TERRY GILLIAM SOMBRE DANS « L’IMAGINARIUM… »
Etant un adepte de Terry Gilliam (TG) - le seul membre non-britannique des Monty Python - il me fallait absolument voir sa toute dernière réalisation, délirante à souhait : « L'Imaginarium du Docteur Parnassus »...
TG le passionné...
TG LE REALISATEUR DE TOUS LES DEFIS...
Ce dessinateur, acteur, réalisateur et scénariste de renom nous a ébloui avec ses films qui reflètent son univers sombre, toujours tinté d'humour (noire...). Dans « Monty Python, Sacré Graal » qu'il réalise avec Terry Jone's, en 1975, il joue les rôles de Gauvain, Patsy et du devin (gardien du pont). Quand on a vu cette toile dans le jus en Angleterre... on garde en mémoire le combat dantesque entre le Chevalier Noir et le Roi Arthur... Un vrai morceau choisi que vous pouvez revivre en allant sur youtube.fr... (http://www.youtube.com/watch?v=3g-g2yYR6Jk). Dans la foulée, en 1977, TG se lance seul dans la production de « Jabberwocky ». Il y apparaît, alors, sous différentes facettes qui révèlent ses nombreux talents. A partir des années 1980, il invente son propre style cinématographique avec des films à mi-chemin entre extravagance et paranoïa. Dans « Bandits, bandits », en 1982, il détourne l'Histoire (en tant que réalisateur, scénariste et producteur) ; dans « Brazil », en 1985, réalisateur et scénariste, il mixe Orwell et Kafka (en incarnant un fumeur dans la tour Shang-ri La) ; enfin, dans « Les Aventures du baron de Münchausen », en 1989, il donne libre court à sa fantaisie, donne vie à son Monde merveilleux (en tant qu'acteur, réalisateur et scénariste). Puis, travailleur invétéré, TG tape dans la "Cour des Grands" en collaborant avec des pointures hollywoodiennes planétaires telles Bruce Willis et Johnny Deep, qu'il met en scène dans des rôles qui ne leur correspondent pas vraiment, respectivement en 1996 dans « L'Armée des 12 singes » (un film de SF dans lequel un virus détruit la vie sur Terre) et en 1998 dans « Las Vegas Parano » (les tribulations de Raoul Duke (un journaliste) et du Docteur Gonzo (un avocat) qui se rendent à Las Vegas en pleine période d'effondrement du fameux rêve américain). Par la suite, laissant derrière lui le désastre de son film « L'Homme qui tua Don Quichotte », TG remonte gaillardement la pente, en menant de front deux projets très différents : en 2005 « Les Frères Grimm » (le périple des frères Jake et Will Grimm, voyageant de ville en ville pour protéger les citadins de créatures imaginaires) et en 2006 « Tideland » (l'histoire d'une enfant traumatisée par la vie que ses parents lui ont fait menés). Dernièrement, malgré le décès d'Heath Ledger en plein tournage, TG parvient à terminer son « Imaginarium du Docteur Parnassus » et le présente hors compétition au Festival de Cannes de 2009. Habitué des films ambitieux, TG nous emmène, encore une fois, dans un monde inquiétant et plein de rebondissements...
Le DR. Parnassus en action...
LE DR. PARNASSUS : UN FAUST EN 3D...
Sorti le 11 novembre 2009, avec dans les rôles principaux Heath Ledger, Johnny Depp et Jude Law, « The Imaginarium of Doctor Parnassus » est un long-métrage franco-canadien, classé Fantastique et Aventure, d'une durée de 2h02 (il vaut mieux aller faire pipi avant d'aller le voir...). L'histoire nous conte les aventures surréalistes de la troupe de théâtre ambulant « l'Imaginarium » du Docteur Parnassus. Cette compagnie pas comme les autres offre à son public l'opportunité unique d'entrer dans son merveilleux univers imaginaire en passant au travers d'un miroir magique. Mais, le Dr Parnassus cache un terrible secret... Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick et gagne l'Immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'Amour, il traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. Mais, tout à un prix... Une condition est posée : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Pour sauver sa fille, notre Docteur doit remonter le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages plus extraordinaires les uns que les autres, avec la ferme intention de réparer ses erreurs passées... Le bon (ou le mauvais...) Docteur y arrivera-t-il ? C'est ce que TG vous propose de découvrir avec un peu "d'Imaginarium" Euh, pardon... "d'Imagination" !
Heath Ledger à côté du miroir diabolique (?)
© Jean Dorval et Isis Ram, pour LTC Kinéma.
Sources filmographiques :
http://www.allocine.fr/personne/filmographie_gen_cpersonne=543.html