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22/06/2015

La jeune Femme allongée

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© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC

 

A Miss D.

 

Comme une fièvre qui me tente

Glissant le long de ta peau

Une fine gouttelette de sueur chaude

Perle de ton front ensoleillé

 

Tu es repue de chaleur

Un frisson d’émotion anime ton destin journalier

J’ai plaisir à caresser ton cœur

Ô toi ma Marocaine blonde !

 

Ton regard suit les nuages

Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier

Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon

 

A Agadir le temps s’arrête

Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline

Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao

 

Ton regard reste de feu

Il transpire les couleurs du désert

Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés

Tonalités pastelles au goût de miel

Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné

 

Je crois sans complexe

Que le Créateur a sublimé ta Féminité

Pour mieux m’apprivoiser

 

L’oiseau répond au criquet

Dans un parterre de fleurs multicolores

Et je suis bien à tes côtés

 

Entre le Ciel bleu et rose

Au clair du croissant de lune

J’entends ta respiration s’accélérer

Et je suis rassuré

 

J’invoque Dieu

Que rien ne puisse jamais nous séparer

Tu es un songe d’été permanent

Un mirage consacré à mes seules volontés

 

A l’appel du Muezzin

J’embrasse ton sourire sans fin avec faim

Cinq fois par jour

Je suis ce traitement comme un dévot

Qui découvrirait l’élévation

Grâce à ton inspiration

 

Tu es la lampe de mes mots !

 

Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,

Dans ta chevelure blonde,

Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,

Je suis dans ton rêve éveillé,

Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,

Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison

 

Tu es l’émouvant rayon de bonheur

Celui du soleil levant permanent

Ma richesse aux dunes abondantes

Libre comme le sont les Femmes Berbères

 

 

Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes

Au regard hypnotisant et rebelle

Pour Toi mon cœur s’enivre

 

Comme si j'étais né en Afrique

Musique des Oueds

Tout ton être me rapproche

De ton chant de Vie

 

Ton courant d’air menant au Divin

De l'autre côté du miroir à mirages

Anime le désir magique

De ton corps offert en hommage

 

On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,

On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !

 

Danse et tam-tam à tous les étages

Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage

La nonchalance africaine s’étire

Remontant à la source de tes seins alanguis

 

Que tout cela est clair,

Que tout cela est vrai,

Que tout cela frise la perfection,

Simple et pure, comme l’eau du Ciel

 

Ma Belle Féconde,

Je suis entré dans ta ronde

Ma Belle Féconde,

En poursuivant ton onde,

J’ai épousé ton Monde

 

© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").

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