24/07/2015
Rien n’est jamais fini (1)
© Info sur la magnifique photo ci-dessus :
Ma Normandie, Etretat, Le Tilleul – Plage, de Jean-Yves Palfray, in ma-normandie.perso.sfr.fr
La mer n'en finit pas
A coups de vagues à l’âme
D’assaillir les falaises des côtes
D’un bleu marine
Elle n’en finit pas
D’étirer son ressac à l’infini
A coups d'écume, d’effets de robe
De passions en reconquête permanente
Elle étend toujours
Son fatras d’algues, de galets
D’étoiles de mer
Et de coquillages perdus
Finalement retrouvés
Dans ce tourment bouillonnant
Parfois déchaîné par la tempête
Pillé par les oiseaux
Neptune tente toujours de récupérer ses petits
Comme autant de pierres précieuses
Et le cheval de mer
Dont les flancs grondent
Tirant le char de nacre du Maître des Océans
Trace déjà en direction des fonds marins
Se revêt d’une cape scintillante de sable
La petite mort des rochers
Dans le sillage des grands vaisseaux
© Jean Dorval, le 24 juillet 2015, pour LTC Poésie.
Note :
(1) D’après Rien n’est jamais fini de Michel Leiris, In Haut mal suivi de Autres lancers, © Poésie/Gallimard, 1969, p.19.
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22/06/2015
La jeune Femme allongée
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC
A Miss D.
Comme une fièvre qui me tente
Glissant le long de ta peau
Une fine gouttelette de sueur chaude
Perle de ton front ensoleillé
Tu es repue de chaleur
Un frisson d’émotion anime ton destin journalier
J’ai plaisir à caresser ton cœur
Ô toi ma Marocaine blonde !
Ton regard suit les nuages
Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier
Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon
A Agadir le temps s’arrête
Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline
Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao
Ton regard reste de feu
Il transpire les couleurs du désert
Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés
Tonalités pastelles au goût de miel
Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné
Je crois sans complexe
Que le Créateur a sublimé ta Féminité
Pour mieux m’apprivoiser
L’oiseau répond au criquet
Dans un parterre de fleurs multicolores
Et je suis bien à tes côtés
Entre le Ciel bleu et rose
Au clair du croissant de lune
J’entends ta respiration s’accélérer
Et je suis rassuré
J’invoque Dieu
Que rien ne puisse jamais nous séparer
Tu es un songe d’été permanent
Un mirage consacré à mes seules volontés
A l’appel du Muezzin
J’embrasse ton sourire sans fin avec faim
Cinq fois par jour
Je suis ce traitement comme un dévot
Qui découvrirait l’élévation
Grâce à ton inspiration
Tu es la lampe de mes mots !
Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,
Dans ta chevelure blonde,
Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,
Je suis dans ton rêve éveillé,
Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,
Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison
Tu es l’émouvant rayon de bonheur
Celui du soleil levant permanent
Ma richesse aux dunes abondantes
Libre comme le sont les Femmes Berbères
Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes
Au regard hypnotisant et rebelle
Pour Toi mon cœur s’enivre
Comme si j'étais né en Afrique
Musique des Oueds
Tout ton être me rapproche
De ton chant de Vie
Ton courant d’air menant au Divin
De l'autre côté du miroir à mirages
Anime le désir magique
De ton corps offert en hommage
On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,
On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !
Danse et tam-tam à tous les étages
Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage
La nonchalance africaine s’étire
Remontant à la source de tes seins alanguis
Que tout cela est clair,
Que tout cela est vrai,
Que tout cela frise la perfection,
Simple et pure, comme l’eau du Ciel
Ma Belle Féconde,
Je suis entré dans ta ronde
Ma Belle Féconde,
En poursuivant ton onde,
J’ai épousé ton Monde
© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").
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20/06/2015
L’amour est enfant de Sara.
© Photo ci-dessus : mogador-essaouira.com
Essaouira fiancée de l’Atlantique
Épouse du vent
Belle Mogador
Sur la rive de ton sommeil
Ma main ouverte sur ton destin
Caresse tes désirs cachés
Sur le rythme d’un vieux chant judéo-arabe
Bercé d’oud et de bendir
Ta voix venue du pays des songes
Fait resplendir ta lumière sur mon visage
Ta robe bleue, mon Amour,
Frappe mon inconscient d’une envie subite
Alors, ton Ciel, notre Ciel, s’ouvre
Comme une tempête préméditée
Au souvenir de l’étreinte
Quand la brise parcourt ton corps
Tes seins, jeune mendiante de l’Amour,
Se dressent sans compromission
Ta médina endormie
Au creux de tes reins
J’en parcours les ruelles
Les terrasses chantantes
Enveloppé d’un drap blanc
Nu sous ta Lune
Le rouge et l’ocre
Le citronnier
Les coquelicots de l’âme
Parfument notre Grand Large
Ta peau, ta gorge
Tes veines, tes jambes
Tout en Toi respire la Vie !
Comme une clé
Surgissant d'en dessous ton oreiller
J’ouvre ton cœur à l’envie
Prenant racines à ta source
Je voyage sur le sable de tes joues
J’apprends la géographie de ton corps
J’écris ton prénom
Comme Éluard écrivait la Liberté
Ainsi va l’Amour infini que je te porte
© Jean Dorval, le 19 juin 2015, pour LTC Poésie.
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16/06/2015
Poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, aux fleurs, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire...
© Une balade musicale et poétique dans la forêt de... Queuleu (à Metz), là où vivent les Grands Êtres feuillus, entre les rues du Roi Albert et des Trois Évêchés, une série signée Jean DORVAL pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2015.
Victor Hugo (1802-1885)
In le Recueil : "Les contemplations",
Extrait : "Aux arbres".
"Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai."
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