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24/06/2010

UN ILLUSIONNISTE SANS ILLUSIONS…

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Après nous avoir enchantés en 2003 avec son film d'animation intitulé « Les Triplettes de Belleville », le Français Sylvain Chomet nous émerveille de nouveau avec son dernier dessin animé : « L’Illusionniste ». Ce film a été réalisé d’après un scénario de Jacques Tati, jamais mis en scène, et conservé jusqu’alors dans ses archives personnelles, sous le titre anonyme : « Film Tati n° 4 ». Le résultat ? Un pur chef-d’œuvre cinématographique !

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LA MAGIE DU CINEMA OPERE…

Ce magnifique film d’animation subjugue les petits comme les grands. Les dialogues saupoudrés judicieusement complètent une image affinée, savant alliage entre beauté et force. Les exclamations significatives des personnages (comme les « hop hop hop », les répliques en anglais et en français), la gestuelle fouillée, la place très importante de la musique, complètent une palette picturale très originale mixant splendeurs des décors, couleurs travaillées et ambiance poétique. Le rendu dépeint parfaitement l’émotion, la lente et douce mélancolie, la bouleversante humanité qui suintent progressivement de cette histoire pas ordinaire. Les yeux du spectateur sont apprivoisés par les mains du magicien, marchent presque à coup de baguette… magique !

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…EN MEME TEMPS QUE LA MAGIE DE LA VIE S’ESTOMPE !

Jacques Tati, génial créateur de Monsieur Hulot, incarne totalement « L’Illusionniste », le personnage central du film (qui est véritablement SA Représentation animée). Ce dernier est à l’image du célèbre « homme à la pipe » (mime, gaucherie touchante et drôle à la fois, économie de dialogues, comique de situation, etc.). Ce long métrage est un peu comme une bouture d’une œuvre inachevée d’un Maître Jardinier qui aurait poussée chez un de ses élèves les plus doués…

Cet « Illusionniste » vieillissant, équipé sur scène uniquement d’un petit guéridon, d’un chapeau haut de forme noir et d’un lapin obèse un peu rebelle, on l’adopte de suite. Il est certes sans génie particulier, mais son indéniable talent lui permet d’épater son public avec des tours de passe-passe désuets et de grands yeux ébahis qui ne semblent parfois plus étonner que lui… Car en cette fin des années 50, le temps des magiciens, des lanceurs de couteaux, des contorsionnistes, des clowns et des ventriloques a sonné. C’est la fin d’un Monde, celui du Music-hall… une scène en pleine évolution, en pleine révolution, n’accueillant bientôt plus que des divertissements attirant les foules, comme les groupes de Rock qui renversent tout sur leur passage... En essayant de suivre les pérégrinations de « l’Illusionniste », on va assurément de désillusion en désillusion. Pourtant, on voudrait intimement et profondément que cela s’arrange pour lui. Mais, chaque soir, quand le rideau se lève, on se rend compte inexorablement que notre prestidigitateur a tout d'un clown triste, pathétique jusqu’au bout. A ce moment précis, et contre toute attente, ultime tentative de survie dans un monde en pleine agonie, « L'Illusionniste » se révèle poignant et sensible. Même dégingandé et pitoyable, il inspire au public un sentiment d’affection et de pitié mélangé…

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UNE SURVIE ORDINAIRE… QUI DEVIENT EXTRAORDINAIRE !

Le parcours initiatique de « L'Illusionniste » montre un Homme cherchant coûte que coûte à gagner sa vie, grâce à ses tours de magie, ce qui ne peut plus se faire sur Paris car les temps changent. Aussi, « L’Illusionniste » quitte les grandes salles parisiennes, où il a connu la gloire, pour laisser la place aux Rockers… Il va désormais se laisser porter par le hasard, au gré des rencontres, des cartes de visite reçues, alternant les modes de transports les plus divers, passant sans états d’âme d’un train à un bateau, etc.

Dorénavant, il passe sa vie sur les routes, son unique valise à la main et son affiche « Tatischeff, magicien » sous le bras. Tous les soirs, il se produit dans un lieu différent, affrontant un public lui même différent, sans pour autant recevoir les applaudissements qu’il mérite. De fil en aiguille, il arrive en Angleterre, où il tente de se faire connaître. Puis, un ivrogne écossais l'emmène chez lui, dans le village perdu d’une petite île rurale du Nord de l'Ecosse. Là, il renoue à nouveau avec le succès pour un temps, porté par un public sous le charme de ses tours de magie, et bientôt par l’arrivée de la Fée Electricité, sa modernité et ses jukebox permettant d’écouter les groupes de… Rock.

Entre temps, dans son hôtel, il fait la rencontre de la môme Alice - une jeune bonne, belle et naïve, envoûtée par ses « petits miracles » - qu'il prend sous son aile. Et pour survivre, ce duo mal assorti et complémentaire à la fois va devoir cheminer jusqu'à Edimbourg. Alice (qui est aussi un peu magicienne) y change la vie de « L’Illusionniste », modifie tendrement ses habitudes, s’occupe attentivement du foyer, pendant qu’il travaille au théâtre du coin. Le quotidien de ces deux solitaires associés, vivant au milieu d’autres artistes échoués, se partage entre rires et repas frugaux. Elle l’aime comme un père. Il l’aime comme sa propre fille. Et « l’Illusionniste », en écho à la lumière de la citée, illumine chaque jour un peu plus la vie de la jeune fille, tout en maintenant l’illusion qu’ils ne sont pas pauvres… Ils ne se parlent pas, ou si peu, mais cela a-t-il de l’importance quand un regard suffit à tout exprimer ? Alice découvre petit à petit la vie citadine, le lèche-vitrines et le rythme accéléré de cette véritable fourmilière, tandis que « l'Illusionniste » fait tout pour lui assurer une sublime existence. Alice est sur un petit nuage et se métamorphose progressivement en jeune femme… Va-t-elle faire une rencontre qui va casser définitivement leur relation ? C’est ce que vous propose de découvrir ce film !

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Quand Tati ne fait qu'un avec "L'Illusionniste"...

© Photo ci-dessus : http://media.photobucket.com/image/l%252527illusionniste%20le%20film%20chomet/MisterZE3/L%20ILLUSIONISTE/lillusionniste-comparaison.png

UN FILM « PRET-A-CONTEMPLER »…

La précision du coup de crayon de l’artiste traduit sans compromissions, un réalisme à fleur de peau permanent et permet d’entrevoir sans jugement excessif les petites imperfections humaines. Tel est la quintessence, la moelle secrète de cette toile, une très belle histoire contant la fuite en avant et le mouvement permanent dans lesquels se trouve un « Illusionniste », dont le seul gage de stabilité reste Alice ; son Ange Gardien, grâce à qui, il se sent renaître… « L'Illusionniste » est un film « Prêt-à-contempler ». Il ne s’y produit pas d’évènement majeur, mais que des petites choses anodines. Certains le trouveront même un peu trop long. En fait, ce n’est qu’une fois sorti de la salle de cinéma, déconnecté de l’écran, que l'on commence à réfléchir sur l’intensité de son message : le temps qui passe ne se rattrape pas… Cette sensation nous invite à prendre du recul et à savourer chaque instant de cette vie comme un trésor éphémère qui ne se renouvellera pas. Alors, « Passant prend ton temps, sinon il te prend ! » A méditer et à partager…

© Jean Dorval, le 22 juin 2010, pour LTC Kinéma.

07/06/2010

« LA TETE EN FRICHE », LE FILM : LE POIDS DES MOTS, LE CHOC GERMAIN !

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Sorti le 02 juin 2010 sur nos écrans, « La Tête En Friche »  (une adaptation du roman de Marie Sabine Roger) est un très beau drame français, réalisé par Jean Becker, d'après le scénario de Jean-Loup Dabadiee. Il dure 01H22. Dans les rôles principaux on trouve l'émouvant Gérard Depardieu (Germain), l'attachante mamie Gisèle Casadesus (Margueritte), Maurane (Maurane), Patrick Bouchitey (Landremont), Jean-François Stévenin (Jojo), François-Xavier Demaison (Gardini), Sophie Guillemin (Annette), Claire Maurier (la mère de Germain), Mélanie Bernier (Stéphanie), Anne Le Guernec (La mère de Germain, jeune), Régis Laspalès (M. Bayle), Jérôme Deschamps (Le Maire), Matthieu Dahan (Julien), Bruno Ricci (Marco), Lyes Salem (Youssef), Jean-Luc Porraz (Le notaire), Gilles Detroit (Dévallée) et Florian Yven (Germain enfant).

 

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Lecture complice, dictionnaire affectif des mots de la Vie...

 

UNE SIMPLE RENCONTRE BOULEVERSE LA VIE DE DEUX ETRES COMPLEXES...

La très belle rencontre entre Germain, un quinqua naïf et quasiment analphabète, et Margueritte, une adorable vieille dame lettrée, fait partie de ces moments forts, immortalisés par le 7ème Art. Au point que ce premier rendez-vous va changer le cours des vies de ces deux Etres de Lumière.

Germain, qui vit dans une caravane, installée au fond du jardin de sa mère, menait jusqu'alors une vie tranquille partagée entre ses potes du bistrot et sa petite amie Annette. Il n'a pas connu son père, et sa mère qui n'a jamais voulu de lui, lui fait payer sa naissance quotidiennement. A l'école primaire, il était la tête de turc de son instituteur, adulte il se retrouve l'objet des moqueries permanentes de copains qui pourtant l'apprécient. Loin d'être un imbécile, ce marginal, cet homme fort en gueule mais qui ne mord pas, poursuit un parcours de vie, à la « Candide » de Voltaire. Philosophe en gestation, il ne lui manque plus qu'un petit coup de pouce pour se révéler au Monde. Et si SA Tête est restée « en friche », c'est que jusqu'à présent personne ne l'a cultivée... Cette rencontre avec Margueritte va chambouler entièrement son existence, opérer « SA » Métamorphose. Même ses pires détracteurs auront du mal à le suivre, tellement il les dépasse... Le détonateur de « SA » Révélation ? La lecture à haute voix par Marguerite d'extraits de romans... Germain en découvrant la magie de la lecture, dont il se croyait, à tort, exclus à tout jamais, ouvre finalement le chakra de son troisième œil.

 

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Germain, un blessé de la Vie au Grand Coeur...


Mais rien n'étant décidément acquis dans cette vie, Margueritte perd progressivement la vue et les rôles se retrouvent inversés. Alors, Germain pour l'Amour de cette prévenante petite grand-mère - qui comme le dit si bien Eddy Mitchell dans une de ses chansons(1) « (...) ressemble à un portrait de Norman Rockwell. Derrière les traits usés on devine qu'elle était belle. Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle, Signe de vie et d'amour, un don tombé de ciel (...) » - va se mettre à son tour à la lecture à haute voix. Touchante symbiose entre deux personnes simples et vraies à conjuguer au fil des pages lues... Voilà une histoire à cueillir au rayon fraîcheur, touchante, souvent très drôle ; une histoire tendre, pleine d'espoir(s), prouvant qu'il est toujours possible d'apprendre et jamais trop tard pour être bien dans ses baskets, surtout quand l'Amour du prochain guide nos pas.

 

© Jean Dorval pour LTC Kinéma, le 06 juin 2010.

 

Infos Plus :

Le site du film http://www.studiocanal.com/tous-nos-films/films-comedie/c...

Notes :

(1) Extrait de la chanson d'Eddy Mitchell « Un Portrait De Norman Rockwell. »

24/02/2010

« ROBIN DES BOIS » REMET SA « CAPUCHE » EN MAI 2010 !


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La toute dernière version de « Robin des Bois » (titre original : « Robin Hood » - ce qui en anglais signifie littéralement « Robin la Capuche », et non pas « Robin des Bois », comme l'habituelle homonymie de « hood » avec « wood » l'a souvent laissé penser à tort) sortira le 19 mai 2010. Elle est réalisée par Ridley Scott (qui a produit notamment « Gladiator »). Russell Crowe y joue un Robin des Bois charismatique et très actif. Les autres rôles sont distribués de la manière suivante : Kevin Durand (Petit Jean), Cate Blanchett (la belle Marianne), William Hurt (William Marschall, Comte de Pembrike), la star française Léa Seydoux (une sensuelle Isabelle d'Aquitaine, très dénudée, et mère de Richard Cœur de Lion), Danny Huston (Richard Cœur de Lion), etc. Selon la rumeur, ce nouveau remake de « Robin des Bois », devant l'énorme succès d'« Avatar », a bien failli sortir en 3D... On estime actuellement le budget de ce film à 200 millions de dollars. Une paille qui fait déjà de ce long métrage une des toiles les plus attendues de l'année 2010 ! De l'action, des scènes de combats équestres, des jeunes femmes à sauver, des villages en flamme, l'éternel arc de Robin et les flèches qui vont avec, etc. tous ces ingrédients font de ce grand moment de cinéma, un rendez-vous incontournable des cinéphiles avertis. Mais, terminons ce propos en chanson, dans la joie et la bonne humeur. Et que chacun reprenne le célèbre et entraînant refrain qu'entonnait Georges Guétary : « On m'appelle Robin des Bois. Je m'en vais par les champs et les bois. Et je chante ma joie par dessus les toits... »(1) Et je me prends une bâche, euh pardon... une capuche !!! Et, je retourne dans les bois... Je suis Jean des Bois... euh... de la Capuche... Et M..., à la Fin !


© Jean Dorval pour LTC Kinéma.


Notes :

(1) Georges Guétary, ROBIN DES BOIS, Paroles : F. Llenas, musique : Francis Lopez, 1943


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La belle Marianne et Robin la Capuche (sans sa capuche...)


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Robin s'en va en guerre....

 

13/01/2010

GAINSBAR EST AU CINE LE 20 JANVIER PROCHAIN !

INFOS PLUS : http://www.gainsbourg-lefilm.com/

10/01/2010

13ème FESTIVAL CINEMA TELERAMA

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Le 13ème Festival Cinéma Télérama aura lieu du 20 au 26 janvier 2010. Pour seulement trois euros la place sur présentation d'un pass (valable pour deux personnes), à découper dans les numéros de Télérama, des 13 et 20 janvier 2010, vous pourrez voir ou revoir les 15 meilleurs films de l'année écoulée, sélectionnés par la rédaction cinéma de Télérama et le film "coup de coeur" des lecteurs.

Alors, à prix là, tous au ciné !

Une néo d'Anna des Naudin, pour LTC Kinéma.

DEUX AMANTS SOUS UNE BONNE ETOILE... BRILLANTE !


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A une époque, où l'on a quasiment enterré les beaux sentiments, où l'on a abandonné le respect qu'il convient d'avoir dans la relation entre un homme et une femme, où l'on a oublié ce que veut dire le mot « Amour », où sévit la « malbaise » et où l'on ne fait que « tirer son coup»... le film de l'Australienne, Jane Campion, « Bright Star », surgit sur nos écrans comme une nécessaire et salvatrice renaissance de la Passion Amoureuse. Cette réalisatrice nous a, en effet, concocté un petit chef-d'œuvre cinématographique, comme on en fait malheureusement que trop rarement. Il est la synthèse de ses trois précédents et émouvants films : « Un ange à ma table », « La leçon de piano » et « Portrait de femme ». Que voici une bouleversante Histoire d'Amour ! Celle du jeune poète anglais John Keats, héros romantique qui se consume progressivement pour Fanny, une fraîche et tendre petite brune (la fille de ses voisins de Londres), fleur bleue à souhait et qui a du mal à réprimer ses sentiments pour lui, même placée sous la garde d'un chaperon... Une situation inconvenante, en 1820, dont l'action se passe dans un petit village, en pleine campagne anglaise, aux abords de Londres. Cette fièvre naissante s'exprime du bout des doigts, dans les regards complices, au travers de mots qui font fondre constamment le cœur de l'Autre. La simple présence de l'Etre aimé suffit à rassurer, puisque le monde tout autour n'existe plus. La quintessence de l'Amour s'exprime, ici, dans le trouble des deux amants lorsqu'ils se frôlent, se réinventent. Ils sont la lave contenue sous la glace, prête à exploser de... bonheur. A l'image de cette simple cloison de bois séparant leurs deux chambres et à travers laquelle les deux âmes sœurs se devinent, s'embrasent, fusionnent comme deux astres qui se seraient perdus, puis retrouvés. Le désir est ainsi entretenu, la beauté préservée.


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UNE HISTOIRE D'AMOUR, A LA VIE... A LA MORT !

Keats est fauché comme les blés car sa poésie ne lui rapporte rien. Il loge chez un ami grossier, phallocrate et jaloux de l'idylle qu'il entretient avec Fanny. Il tombe gravement malade. Cependant, cela n'empêche pas Fanny de vivre pleinement leur relation unique, à tout prix, même à distance ! Dans cette histoire, comme dans un opéra, le sort des amants en est jeté d'avance. Cet Amour semble finalement impossible et à la fois éternel. Les lettres brulantes, que le poète va adresser à sa promise, resteront, en guise de preuve, un modèle du genre, par le trouble exquis qui en exhale. Du frémissement des âmes, en passant par le jeu des Amours interdits, à la sublimation de l'envie inassouvie, tout y est ! Souffrance et extase s'y conjuguent à l'unisson ! Les saisons passent, mais cet Amour, là, dure pour toujours, car il suit une bonne étoile... brillante ! Ce magnifique film de Jane Campion raconte tout simplement la Vie... d'êtres exceptionnels !

© Jean Dorval, le 08 janvier 2010, pour LTC Kinéma.

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L’affiche québécoise de Bright Star, présenté sous le titre Mon amour

© TVA Films – Tous droits réservés

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La fusion et la passion : le "deux en un" de l'Amour...


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Fanny à la lecture d'une des lettres fièvreuses de John...

29/12/2009

« TANGO & CRASH » POUR TETRO, A BUENOS AIRES !

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« Tetro », la toute dernière réalisation de Francis Ford Coppola (sortie le 23 décembre 2009), a été le Film d'Ouverture de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2009. Parmi les acteurs principaux, on retrouve Vincent Gallo (Tetro), Maribel Verdú (Miranda, la compagne de Tetro), Alden Ehrenreich (Bennie, le demi-frère de Tetro ?) et Carmen Maura.

 

Le mystérieux Tetro...

UNE SOMBRE HISTOIRE FAMILIALE SANG POUR SANG LATINE !

Ayant rompu tout lien avec sa famille, depuis 10 ans, Tetro fuit son passé. Réfugié à Buenos Aires, il vivote et à ses heures perdues est éclairagiste dans une salle de spectacle. Sa seule passion, il la dédie à Miranda, son Etre de Lumière qu'il adore plus que tout au monde. Mais voilà, dans sa chute sans fin, il a oublié d'achever son roman autobiographique (une pièce maîtresse du scénar) et surtout la promesse faite à son cadet Bennie de revenir un jour le chercher... Pour ce dernier, par contre, cela n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! Et à l'aube de ses 18 ans, il profite d'une permission obtenue, suite à une avarie sur le bateau de croisière où il est serveur, pour retrouver son frère Tetro qu'il n'a pas vu, on s'en doute... depuis longtemps. Cette visite impromptue va réveiller les vieux démons de Tetro qui se croyait à l'abri de tout dans les bras de la langoureuse Miranda. Les deux demi-frangins vont tenter de réduire la fracture affective qui les oppose, causée par le souvenir de leur père tyrannique (un illustre chef d'orchestre) et la mort dans des conditions atroces de leurs deux mères respectives. Mais, Bennie qui veut comprendre ce qui est arrivé à sa famille n'obtient pas de réponses de Tetro. Il va alors enfreindre la Loi du Silence... même si pour cela, il doit payer le prix fort ! Au final, sera révélé un secret violent et étouffant, inimaginable...

 

Miranda et Tetro, la passion sud-américaine !!!

UN TABLEAU DE MAITRE CINEMATOGRAPHIQUE...

Coppola signe là un véritable chef-d'œuvre cinématographique. Grâce à son insolente audace visuelle, il travaille un splendide camaïeu de noirs et de blancs, révélant ainsi le côté mélodramatique de son scénario. Des rappels de couleurs par intermittence permettent l'évocation des souvenirs de ses principaux personnages. Son imagerie a du sang latin jusqu'au bout du zoom. Elle est agréablement sulfureuse, voire sensuelle, au point que les acteurs se déplacent dans un théâtre d'ombres chinoises, grandeur nature, au rythme du Tango. La dualité de cette histoire prend un tournant nietzschéenne par moment. Et le scénario devient même freudien, car on fini par être immergé dans une ambiance de psychothérapie familiale, durant laquelle Tetro et Bennie reproduisent à l'infini leur refoulés, comme une ultime tentative pour se retrouver. Vincent Gallo réussit, ici, magnifiquement à jouer le rôle d'un quadra au bout du rouleau, et le débutant Alden Ehrenreich amène une sobriété troublante, aux accents juvéniles, au point que ce gamin a de vrais-faux airs de... DiCaprio, par son talent et sa ressemblance. Cette symphonie des opposés constitue donc une très sincère et poignante étude sociétale, révèlant toute la difficulté que les Hommes ont à se sortir, seuls, de leurs eaux troubles et claires à la fois. La preuve en tous les cas que Coppola est passé Maître dans le clair-obscur de... la Vie !

 

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : http://www.tetro-lefilm.com/

 

Deux "frères" que le passé oppose ???

 

Leonardo DiCaprio ou Alden Ehrenreich ?

Affaire à suivre...

« PANDORA » : LE NOUVEAU VIETNAM (extraterrestre) AMERICAIN !


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© Photo ci-dessus : ripostelaique.com

Peu de gens le savent, mais les Américains ne sont pas que nos « Sauveurs », suite à la Deuxième Guerre Mondiale (conflit après lequel, ils ont "recyclé", toute honte bue, beaucoup d'anciens nazis)... Leur intérêt à venir à l'aide du « Monde entier » n'est pas philanthropique et l'impérialisme qui les caractérise, depuis lors, est avant tout militaire, policier, religieux, économique, culturel et politique. Ainsi, ils s'acharnent particulièrement à contrôler toutes les ressources naturelles planétaires nécessaires à leur boulimie d'énergie. A Eux seuls doit revenir la majeur partie des réserves mondiales de pétrole, d'uranium, de charbon, etc. quitte à faire la guerre pour cela !


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UN PAYS FONDE SUR UN GENOCIDE RESTE IMPUNI !

Si l'on remonte aux balbutiements des Etats-Unis d'Amérique, on constate avec horreur que ce « pays-continent » a été fondé, essentiellement, sur le génocide de la Civilisation Amérindienne et sur l'asservissement du Peuple Noir, dans l'unique but de satisfaire une soif insatiable de pouvoir et d'enrichissement personnel, en mettant la main sur toutes les matières premières pour le seul profit. Ce pillage organisé « à la Custer » s'est fait, bien sûr, au bénéfice exclusif des blancs colonisateurs et vainqueurs, car plus nombreux, souvent plus riches, et surtout, mieux armés. Ces crimes de guerre et contre l'Humanité des Ricains restent impunis à ce jour. A quand un Nuremberg Américain ?


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© Photo ci-dessus (le Peuple Noir Américain se rendant aux champs) :

bluesland.zikforum.com


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© Photo ci-dessus : mecanopolis.wordpress.com

AU SECOURS ! LES HERITIERS DE LA HAINE SONT AUX MANETTES DU MONDE !

Dans la même veine, on constate, pour ceux qui ne se laissent pas aveugler par le Système et les mass media aux ordres, que l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan par les troupes de l'Oncle Sam n'a pas eu pour autre fonction que de rentabiliser (une fois de plus...) « au nom de la Démocratie » (ou plutôt de la Démocrature...) le complexe militaro-américain. Sous prétexte de « combattre le terrorisme... » (alors que Ben Laden est un ancien membre de la CIA qui luttait contre les Russes en Afghanistan avec des armes US...), on vise in fine à avoir le monopole des juteux gisements pétroliers de la région, avec pour résultat immédiat la déstabilisation politique et durable des pays en question... et à court terme, l'accession au pouvoir des dangereux Islamistes ! Cette « Gendarmisation » mondiale Américaine, anarchique et agressive, ressemble pourtant, souvent, si on analyse l'Histoire, à une débâcle prévisible. Car que peuvent faire des GI's, certes très bien entraînés et matériellement supérieurs, face à des guerriers vietnamiens qui n'ont besoin pour se nourrir que d'une poignée de riz et pour combattre que d'une Kalachnikov ? Ou face à des kamikazes d'Al-Qaïda n'ayant pas peur de mourir pour leur cause, leur Foi ? Repensons notamment à l'échec de la Somalie et comparons tout simplement l'Irak à un nouveau Vietnam des Amerloques de choc, tant la situation s'envenime, s'enlise. Mais, qu'à cela ne tienne, les Ricains n'ont de leçon à recevoir de personne, à un point qu'ils pensent sincèrement détenir « LA » Vérité, et finissent par se prendre pour les Justiciers des temps modernes ! Et apparemment, ils ne s'assagissent pas, même, dans le futur... Aussi, restons sur le même ton accusateur, et projetons-nous dans l'avenir, grâce au dernier film de SF de James Cameron : « Avatar »...


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LES AMERICAINS ELIMINENT TOUS CEUX QUI SE METTENT SUR LE CHEMIN DE LEUR REUSSITE CAPITALISTIQUE !

« Avatar » est un long métrage durant 2h41, de James Cameron, avec à la distribution des rôles, des grands noms comme Sam Worthington, Zoe Saldana et Sigourney Weaver. Et curieusement, ce film Américain nous propose une sorte de revanche de l'Histoire, un mea culpa subliminal des Maîtres du Monde, une dénonciation presque directe des exactions infligées un peu partout aux opposants de l'« American way of life ». Cette idéologie souvent perverse, matérialiste, égoïste et individualiste, qui prend sa source (entre autres) dans le fordisme, nivèle tout, ne respecte en rien les diverses cultures de la Communauté Humaine, et encore moins les écosystèmes, l'Environnement. Même, si récemment Barack Hussein Obama II, premier Président Noir Américain, a fait un geste fort en direction de l'Ecologie, au Sommet de l'ONU sur le climat à Copenhague, il n'en reste pas moins que les Ricains penseront éternellement que leur culture aseptisée est « supérieure », car produite dans le sacro-saint Hollywood. Dans « Avatar », les amerloques de choc « jouent » un rôle (malheureusement habituel) de « Space Cowboys ». Et saluons jusqu'au bout le réalisateur de cette toile pour son courage et son honnêteté, et qui met en scène des Ricains tentant tout bonnement d'éradiquer les indigènes « non coopératifs » de la planète Pandora (qui se trouve à des années-lumière de la Terre) ; car ces derniers ne veulent pas céder au Bonhomme du Monopoly l'exploitation d'un minerai rarissime (et à forte valeur ajoutée), permettant de palier à la crise énergétique sévissant sur Terre... Et c'est ainsi que naît une guerre supplémentaire pour le profit immédiat, placée (encore et toujours) sous l'égide des lobbies du Grand Capital. Cette crise interplanétaire se fait, bien sûr, dans l'oubli de la défense des Droits de l'Homme, euh pardon... des Droits des Extra-terrestres... Mais, qu'on se rassure le scénario de ce film, aux effets spéciaux en 3D et numériques très novateurs, est pour une fois moral, et la défense des combattants de la Liberté en est le fil conducteur... L'honneur est enfin sauf ! Ouf !!!

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Jake Sully (avec son avatar),
un héros Américain (pas comme les autres)
défendant les opprimés.

UN HEROS AMERICAIN COMBAT LA POLITIQUE AMERICAINE SUR PANDORA, EN PRENANT LA DEFENSE DES OPPRIMES !

« Avatar », met en scène un héros Américain pas comme les autres. En effet, Jake Sully est un ancien Marine paralysé, cloué dans un fauteuil roulant. Ce vétéran a su cependant garder, contre vents et marées, une âme de combattant et décide de se faire muter sur Pandora, pour intégrer le Programme « Avatar »... Comme l'atmosphère de cette planète est toxique pour l'Homme, ce procédé permet à des « pilotes » humains virtuels de projeter leur esprit dans le corps d'un avatar (une technologie biologique hybride, créée génétiquement en croisant de l'ADN humain avec celui des Na'vi (les autochtones), capable de vivre dans l'atmosphère mortelle de Pandora, et commandée à distance à partir de machines). Grâce à ce mode de « transport sécurisé », Jake peut de nouveau se mouvoir normalement. On lui confie, alors, une mission d'infiltration auprès des Na'vi - un peuple trop écolo au goût des Américains - pour tenter de les faire céder, car ils s'opposent à la commercialisation dudit minerai. On s'en doute ce sera l'échec ! Et les stratèges Américains passeront sans états d'âme à la vitesse supérieure, en remettant en route irrémédiablement leur machine de guerre. Le soldat Sully remplit tout d'abord très bien son rôle d'espion... puis, soudainement, tout va basculer avec la rencontre de Neytiri, une très belle Na'vi qui le fait craquer et qui lui sauve la vie... Désormais, Jack n'aura de cesse de se retourner contre les siens, les bourreaux, par respect du mode de vie séculaire du Grand Peuple Na'vi... mais aussi, par Amour pour cette charmante extraterrestre ! Un message de Paix et de tolérance (respectant les différences) que les Américains devraient méditer au présent... Quitteront-ils Pandora comme ils ont quitté le Vietnam ? On le souhaite pour les Na'vi sous peine de disparaître !

© Jean Dorval, le 28 décembre 2009, pour LTC Kinéma.


INFOS PLUS : http://www.avatar-lefilm.com/



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Seul l'Amour peut sauver la planète Pandora...

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Un Serial Killer Légal (SKL)
"Made in America" de l'US Army ?
Non ! C'est juste James Cameron qui se met "aux commandes" !!!

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"Apocalypse Now", version SF ?

23/12/2009

COMMENT « VAINCRE » L'AMOUR PAR LA HAINE !

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« Vincere » (qui veut dire « Vaincre » en italien), est un film de Marco Bellocchio, qui nous emmène deux heures durant, dans la vie du tyran brun-rouge Mussolini. Et figurez-vous, qu'on y découvre un lourd secret que « l'Histoire officielle » a longtemps caché... « Il Duce » avait une femme secrète, nommée Ida Dalser, et un enfant (encore plus secret...), « Benito » (cela ne s'invente pas !), Albino « M. ». Ce dernier a été conçu, reconnu, puis « oublié » dans un Institut. Quant à sa mère, séparée de son fils définitivement, elle s'est retrouvée dans différents asiles de fous, afin de la forcer à oublier qu'elle est tombée éperdument amoureuse, à trente ans, du Chef incontesté des chemises noires et « Inventeur » du fascisme... Au début de cet idylle (presque sans lendemain), Mussolini est un ardent militant socialiste haranguant vertement les foules, dirigeant d'une main de fer le quotidien « L'Avanti ». Ida le considère comme son Dieu. Elle soutient ses idées, jusqu'à vendre tous ses biens pour financer le « Popolo d'Italia », le point de départ du futur parti fasciste... Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, Benito Mussolini, qui est pour ce conflit, entre en rupture avec le « pacifiste » parti socialiste. Il s'engage avec enthousiasme dans l'Armée et disparaît de la vie de la jeune maman. Ce n'est que l'Armistice venue qu'Ida découvre avec stupeur que Mussolini est déjà marié, et qu'il a un enfant avec une autre qu'elle... Ida, une fois son "EX" au pouvoir, n'aura de cesse de revendiquer sa qualité de « Première Dame » du pays, et de vouloir faire passer son fils pour le successeur de « Benito Père », en prétendant être mariée avec Lui. Elle sera éloignée du sombre dictateur, manu militari, pour ne pas lui faire de l'ombre (supplémentaire). Encrée, malgré les épreuves, dans « SA » vérité, Ida va connaître, ainsi que son fils, les souffrances de « l'Amour » tué par la « haine ». En quelque sorte, la « rançon » de l'insuccès pour ceux qui vivent dans une vraie « république de salauds » !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

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L'Amour (bientôt...) vache.

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Le bouillant socialiste Benito "M." en pleine manif...

11/12/2009

QUAND LE DR. TERRY GILLIAM SOMBRE DANS « L’IMAGINARIUM… »

 

Etant un adepte de Terry Gilliam (TG) - le seul membre non-britannique des Monty Python - il me fallait absolument voir sa toute dernière réalisation, délirante à souhait : « L'Imaginarium du Docteur Parnassus »...

 

TG le passionné...

TG LE REALISATEUR DE TOUS LES DEFIS...

 

Ce dessinateur, acteur, réalisateur et scénariste de renom nous a ébloui avec ses films qui reflètent son univers sombre, toujours tinté d'humour (noire...). Dans « Monty Python, Sacré Graal » qu'il réalise avec Terry Jone's, en 1975, il joue les rôles de Gauvain, Patsy et du devin (gardien du pont). Quand on a vu cette toile dans le jus en Angleterre... on garde en mémoire le combat dantesque entre le Chevalier Noir et le Roi Arthur... Un vrai morceau choisi que vous pouvez revivre en allant sur youtube.fr... (http://www.youtube.com/watch?v=3g-g2yYR6Jk). Dans la foulée, en 1977, TG se lance seul dans la production de « Jabberwocky ». Il y apparaît, alors, sous différentes facettes qui révèlent ses nombreux talents. A partir des années 1980, il invente son propre style cinématographique avec des films à mi-chemin entre extravagance et paranoïa. Dans « Bandits, bandits », en 1982, il détourne l'Histoire (en tant que réalisateur, scénariste et producteur) ; dans « Brazil », en 1985, réalisateur et scénariste, il mixe Orwell et Kafka (en incarnant un fumeur dans la tour Shang-ri La) ; enfin, dans « Les Aventures du baron de Münchausen », en 1989, il donne libre court à sa fantaisie, donne vie à son Monde merveilleux (en tant qu'acteur, réalisateur et scénariste). Puis, travailleur invétéré, TG tape dans la "Cour des Grands" en collaborant avec des pointures hollywoodiennes planétaires telles Bruce Willis et Johnny Deep, qu'il met en scène dans des rôles qui ne leur correspondent pas vraiment, respectivement en 1996 dans « L'Armée des 12 singes » (un film de SF dans lequel un virus détruit la vie sur Terre) et en 1998 dans « Las Vegas Parano » (les tribulations de Raoul Duke (un journaliste) et du Docteur Gonzo (un avocat) qui se rendent à Las Vegas en pleine période d'effondrement du fameux rêve américain). Par la suite, laissant derrière lui le désastre de son film « L'Homme qui tua Don Quichotte », TG remonte gaillardement la pente, en menant de front deux projets très différents : en 2005 « Les Frères Grimm » (le périple des frères Jake et Will Grimm, voyageant de ville en ville pour protéger les citadins de créatures imaginaires) et en 2006 « Tideland » (l'histoire d'une enfant traumatisée par la vie que ses parents lui ont fait menés). Dernièrement, malgré le décès d'Heath Ledger en plein tournage, TG parvient à terminer son « Imaginarium du Docteur Parnassus » et le présente hors compétition au Festival de Cannes de 2009. Habitué des films ambitieux, TG nous emmène, encore une fois, dans un monde inquiétant et plein de rebondissements...  

Le DR. Parnassus en action...

LE DR. PARNASSUS : UN FAUST EN 3D...

 

Sorti le 11 novembre 2009, avec dans les rôles principaux Heath Ledger, Johnny Depp et Jude Law, « The Imaginarium of Doctor Parnassus » est un long-métrage franco-canadien, classé Fantastique et Aventure, d'une durée de 2h02 (il vaut mieux aller faire pipi avant d'aller le voir...). L'histoire nous conte les aventures surréalistes de la troupe de théâtre ambulant « l'Imaginarium » du Docteur Parnassus. Cette compagnie pas comme les autres offre à son public l'opportunité unique d'entrer dans son merveilleux univers imaginaire en passant au travers d'un miroir magique. Mais, le Dr Parnassus cache un terrible secret... Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick et gagne l'Immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'Amour, il traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. Mais, tout à un prix... Une condition est posée : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Pour sauver sa fille, notre Docteur doit remonter le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages plus extraordinaires les uns que les autres, avec la ferme intention de réparer ses erreurs passées... Le bon (ou le mauvais...) Docteur y arrivera-t-il ? C'est ce que TG vous propose de découvrir avec un peu "d'Imaginarium" Euh, pardon... "d'Imagination" ! 

 

Heath Ledger à côté du miroir diabolique (?)

© Jean Dorval et Isis Ram, pour LTC Kinéma.

Sources filmographiques :

http://www.allocine.fr/personne/filmographie_gen_cpersonne=543.html

09/12/2009

UN FILM A NE PAS « LOUP »ER !!!

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Le film d’aventure "LOUP" de Nicolas Vanier, avec Nicolas Brioudes et Pom Klementieff sort aujourd’hui sur nos écrans. Il était une fois… Sergueï, un jeune gardien Evène (de 16 ans) vivant dans les montagnes de Sibérie orientale. Ce dernier se voit confier, seul, pour la durée de l'été la responsabilité d’une harde de 3.000 rennes ("La Grande Harde"). Mais... les loups rodent et menacent constamment ce gigantesque et paisible troupeau qui est la seule richesse de son clan. C'est pourquoi, dès son plus jeune âge on lui a appris à tuer ces prédateurs, sans états d’âme. Mais, un jour notre gardien fait la rencontre d’une louve et de ses quatre adorables louveteaux. Cela va bouleverser toutes les certitudes de cet ado, finalement très écolo. Que voilà un magnifique film (les prises de vues captent en continu un  paysage à couper le souffle !) dans lequel Mère Nature se mêle aux traditions… Que du bonheur ! A voir absolument, afin d’ouvrir son cœur vers l’infiniment beau !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS :

http://www.loup-lefilm.com/

© Photo ci-dessus : leparisien.fr

Quand Nicolas Vanier joue à "Danse avec les louveteaux"...


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L'Homme ne peut se réaliser que sur la Terre de ses Ancêtres, là où ses racines sont profondes, là où sa plus longue mémoire résonne pour toujours...


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Sergueï et... les louveteaux

Les rennes...

une richesse dans ces contrées reculées de Sibérie

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L'Amour "made in" Yakoutie...

Crédit photo : © Nicolas Vanier

08/12/2009

ARTHUR ET LES MINIMOYS : ET 1, ET 2, ET 3 « ZéROS… POINTéS » !

 

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Moi qui « adoooore » les productions de Luc Besson (« Subway », « Le Grand Bleu », « Nikita », « Le 5ème Elément », etc. »), qui d’habitude crie « cocorico » quand je vais voir un bon film français, je dois vous avouer ma déception après avoir découvert la « super » grande production française « Arthur et la vengeance de Maltazard ». Il est vrai que le premier volet de la série « Arthur et les Minimoys » ne m’avait, déjà, pas vraiment branché. Les maîtres de la féerie cinématographique restant vraiment les amerloques de choc, un peuple qui baigne dans un Imaginaire taillé tout spécialement pour Lui dans le roc, avec des effets spéciaux de qualité à couper le souffle (d’ailleurs souvent faits par des Français du côté de Poitiers…) !

  

 

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LA VENGEANCE (de Maltazard) EST UN PLAT QUI PARFOIS SE MANGE… CHAUD

 

 

Le scénario qui aboutit à la vengeance de Maltazard est sans surprise, un peu compliqué parfois, en plus, il laisse le public sur sa faim, car… un troisième opus est en gestation (« Arthur et la Guerre des deux mondes », sortie prévue sur 2010), ainsi qu’un 4ème… Dans cette seconde toile, les Minimoys font toujours autant la fiesta. Ils restent définitivement naïfs (pour ne pas dire niais). Leurs dialogues sont minimalistes au possible (certainement pour ne pas réveiller une Jeunesse dorée trop endormie par le matérialisme). Pourtant, le danger rode dans les parages… Et le soi-disant « puissant » Maltazard va de nouveau sévir… Un scénar sans surprise, avec de belles images vides de sens…

 

Luc Besson, trop heureux du succès hexagonal de son premier film (soit 6 millions d'entrées…), n’a pas pu s’empêcher de se relancer dans l’aventure nombrilesque de « l’infiniment Mini… MOI ». Quitte pour cela à faire pire ! Il en deviendrait presque autosuffisant. Cette fois-ci, il n’enrichira pas le patrimoine du Centre National de la Cinématographie… Il va juste arrondir la somme qui est sur son compte en banque… puisque sa « petite entreprise » ne connaît pas la crise. Argent contre qualité, il faut savoir parfois choisir !

 

© Jean Dorval, le 08.12.09, pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : 

http://www.arthuretlesminimoys.com/