22/09/2016
LES BEST OF JD - "ENVIRONNEMENT : LE MOUVEMENT PERPETUEL UNE ECO-ENERGIE INFINIE BAILLONNEE PAR LES LOBBIES ?"
© Photo ci-dessus : maribia.wordpress.com/2009/03/14/la-pollition-et-le-cancer
Notre époque malheureusement voit triompher l’apogée d’une société de consommation, sans gloire, irrespectueuse, par ses excès, de Mère Nature, et par effet boomerang des êtres humains qui y vivent, et qui sont responsables et coupables de cette situation catastrophique, jamais vue dans l’Histoire de l’Humanité. De ce fait, nous allons tout droit vers de grands déséquilibres planétaires, irréversibles, si nous ne changeons pas radicalement de cap. Cette hécatombe pourrait cependant être limitée si l’Homme se décidait à faire enfin des choix technologiques équilibrés ! Ainsi au lieu de cancériser, volontairement, la population à grands coups de marées noires, de catastrophes nucléaires, de déchets non contrôlés, de pollutions incessantes aériennes, terrestres et maritimes, etc. on devrait, plutôt, orienter notre quotidien, et l’avenir de nos enfants, vers des solutions rationnelles et solidaires, respectueuses de notre écosystème immédiat et général. Or, face à l’ignorance volontairement inculquée à nos contemporains par les Grands Prêtres du Système - aux ordres des lobbies économico-financiers et médiatiques internationalistes, à l’origine de la décadence matérialiste de masse dans laquelle nous nous trouvons - tout le monde a finalement oublié l’essentiel : comment produire, entre autres problèmes à résoudre, des énergies propres (et non plus fossiles ou radioactives) respectant la Nature, et surtout, la nature de l’Homme ? Comment, par exemple, faire fonctionner notre bonne vieille voiture à essence et notre perceuse électrique "nucléaire" autrement ? Et plus important encore : comment retrouver notre précieuse et nécessaire indépendance énergétique, par rapport au Moyen-Orient, notamment, grâce à l’émergence de technologies novatrices "bien de chez nous » ? Le célèbre et vieux slogan censé nous faire réaliser des économies d’énergie, suite à la grande crise économico-pétrolière de 1973, ne prétendait-il pas : "En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées " ? Un vœu pieux jamais réalisé ! Au point que B. Fuller a trouvé les mots justes, relatifs à l’apnée intellectuelle chronique dans laquelle se trouve notre pays, mais aussi le monde : "Il n'y a pas de crise de l’Énergie, mais simplement une crise d'Ignorance". On est dans une telle "crise de l’Ignorance" que personne ne semble plus savoir que les machines à mouvement perpétuel existent et qu’elles permettent la mise en place d’alternatives crédibles ! Un sujet dont curieusement aucun des mouvements dits "écologistes" n’a fait son cheval de bataille… Cela relève presque de l’érudition, voire de la quadrature du cercle ! Pourtant Webster les définit comme étant le "mouvement d'un mécanisme idéal qui pourrait continuer à fonctionner indéfiniment sans puiser dans une source d'énergie extérieure." Cela vous en bouche un coin ? Vous vous dites, comme de nombreux "scientifiques officiels", depuis des siècles, que c’est impossible ; car cela revient à créer de l'énergie, inverser l'entropie et éliminer les frictions ? Et bien, détrompez-vous, c’est réalisable ! "Ne passons pas à côté des choses simples" disait la pub… Aussi, pour bien comprendre ce qui nous a fait aboutir à cette situation ubuesque, remontons dans le temps…
"Je fais les courses, donc je suis."
LE MOUVEMENT PERPÉTUEL : UNE IDÉE SÉCULAIRE !
Au Vème siècle, avant J-C., on voit déjà mentionner un mouvement perpétuel, sur l’ancien manuscrit, en sanskrit, "Siddhanta Ciromani". Puis, tout au long de l’histoire, on constate que de nombreux chercheurs, étudient le mouvement perpétuel, comme : Léonard de Vinci, Christian Huygens, John Bernoulli, Robert Boyle, Georges B. Airy et Nikola Tesla.
En 1712, à Gera, Johann Bessler, dit "Orffyreus", fait une démonstration de roue à mouvement autonome. Il s’inspire d’une roue décrite dans le livre de l'inventeur anglais Edward Somerset, "Un siècle d'inventions", paru en 1663. D’un diamètre de 91,44°cm, une fois lancée à la main, elle tourne sans arrêt à 26°tours/mn. Il est possible de l'adapter et lui faire soulever des charges, grâce à une courroie passant sur son axe. En 1713, Orffyreus présente à Drashwitz, près de Leipzig, une autre version de sa roue. D’un diamètre de 182,88°cm, elle est recouverte de toile huilée, tendue comme une peau de tambour. La roue tourne, comme la précédente, à 26 tours/mn. Mais, les gens pensent qu’il s’agit là d’une supercherie… Aussi, Bessler se soumet à un groupe de onze experts, à Merseburg, le 31°octobre 1715. Cette troisième roue a 180 cm de diamètre et tourne à la vitesse de 42 tours/mn. Selon un rapport du 4 décembre 1715 : « la machine (…) est un réel mouvement perpétuel (…) elle a la capacité de soulever perpendiculairement 30°kilos de pierres à huit aunes (neuf mètres) de hauteur. » A une époque, où l'énergie est fournie par la force musculaire, humaine ou animale, une telle machine aurait dû, normalement, être la bienvenue. Curieusement, nombreux sont ses détracteurs ! Et Bessler et les experts indépendants se retrouvent ridiculisés. Alors, sans doute pour des raisons de sécurité, Bessler prend le surnom d’"Orffyreus". Il attire, à la même période, l'attention du Comte Karl, Landgrave du petit état de Hesse-Kassel. Bientôt, arrêté comme perturbateur, il est emprisonné dans le fort Weissenstein, du château de Wilhelmshoche. En fait, il s’agit d’un habile stratagème du Comte pour entrer, discrètement, en relation avec lui et devenir son mécène… Ce personnage, très influent, informe de nombreux scientifiques et institutions d'Europe de la découverte de son protégé. Le Tsar de Russie, après 1716, souhaite même acheter le secret pour 100.000 roubles. Puis, Orffyreus réalise la plus grosse machine qu’il n’ait jamais construite. Mais, ses détracteurs restent encore nombreux. Le Comte l’exhorte à leur répondre, par une autre démonstration. Aussi, en octobre 1717, il installe sa machine au centre d’une vaste salle du château, aux murs de 1,20°m d'épaisseur et à une seule entrée… pour qu’on ne puisse pas dire qu’il y a tricherie. Le 12 novembre 1717, un collège d'enquêteurs examine la roue. Son diamètre est de 3,65 m et elle atteint la vitesse de 26 tours/minute. Pendant deux jours, on lui fait accomplir des travaux spécifiques. La salle est passée au crible, puis vidée de tous ses occupants. Les scellés sont apposés. Quatorze jours plus tard, la roue tourne toujours… Idem, lors de la vérification du 4 janvier 1718 ! Le comité conclut, donc, à l'absence de fraude et atteste de l’authenticité de cet appareil à mouvement perpétuel. Mais, Orffyreus redoutant de se voir dérober son secret propose de le révéler, contre 20.000°livres à une société formée à Londres. Il est furieux car personne ne répond à son offre. Le 18 mai 1727, il entreprend la construction de sa dernière roue, qu’il brûle, suite à une dispute avec le Comte. Leurs routes se séparent ; et Orffyreus devenu un vagabond aigri, meurt en novembre 1745.
Par la suite, en 1775, sous l’influence de Laplace, l’Académie des sciences de Paris condamne irrémédiablement le mouvement perpétuel, coupable, de faire perdre du temps et de l’argent à bon nombre d’ingénieux mécaniciens. Cette décision arbitraire impose, à tort, que le mouvement de certains systèmes ne peut se conserver toujours, même en supprimant les frottements et les résistances. Un effet étant toujours égal à sa cause, il est impossible de retrouver dans ce mouvement, en provoquant son arrêt, la force qu’on a dépensé pour le lancer. Ce jugement erroné de Leibniz a trouvé un large écho, pendant près de deux siècles ! Seul, le modèle de mouvement perpétuel, de la vibration du pendule, remet en cause cette imposture officielle ; envahissant la physique, et révélant avec les progrès de l’électronique, des propriétés étonnantes sur le plan de la transformation et du transport de l’énergie. Ce qui prouve bien qu’il y a une réelle adéquation entre la cause et l’effet !
© Photo ci-dessus (une roue à mouvement perpétuel de Bessler):
http://www.flickr.com/photos/jonathan_art/page6/
LE REVEIL DES HÉRITIERS DE BESSLER.
Le nombre de brevets déposés pour un mouvement perpétuel, au cours de l’histoire, n’a jamais faibli. Le tout premier brevet date de 1617. Entre cette date et 1903, il y a eu plus de 600 brevets ; dont 25 avant 1855. Sur un total de 31 applications de 1897 à 1900 inclus ; 10 étaient anglaises, 8 américaines, 3 françaises, 5 allemandes, 2°australiennes, 1 russe, 1 belge et 1 autrichienne. Pour l'année 1901, on compte 13 applications de brevets de mouvement perpétuel ; en 1902, 10 et en 1903, 9. Un de ces inventeurs de génie se caractérise particulièrement. Il s’agit de Garabed°T.°K.°Giragossian, un américain de Boston. En 1917, il fabrique une grande roue à volant, qui se charge lentement en énergie et en délivre beaucoup en l'espace d'une seconde. Ses partisans insistent pour faire reconnaître le procédé auprès du Congrès américain. Mais en vain ! Entre 1912 et 1932, le développement du mouvement perpétuel électrique se fait parallèlement au concept de l'éther. De même, on découvre le principe d’une boule de fer suspendue dans le vide grâce au magnétisme, et tournant très vite, en faisant virtuellement une rotation sans friction. Dans la foulée, Hugo E. Fraga (né à La Havane le 29/04/1939) se sert aussi d’une roue à gravité déséquilibrée. Il pense faire voler le vaisseau de Harry W. Bull de Syracuse (New York), avec son moteur à réaction défiant, apparemment, la gravitation. Quant à David Eugène Cowlishaw, s’il n'a pas reconstitué la machine d'Orffyreus, son appareil à poussée inertielle, le GIT - que quinze chercheurs ont expérimenté avec succès dans le monde – utilise la même technologie. Il explique sur Internet, le 23 mars 1998, que la roue, qui peut paraître en déséquilibre, fonctionne sur l’énergie de rotation acquise par le roulement incliné de cylindres (au lieu des goupilles de diamètre inférieur dont se servait Orffyreus pour augmenter le couple angulaire entre les arrêts). Dans la même veine, Bruce Welsh trouve l’inspiration, dès son enfance, grâce à son oncle, bricoleur, qui invente, par hasard, un jeu créant un mouvement perpétuel. Mais, ce dernier ne se doute même pas qu’il a violé les lois de la physique ! Suite à cette aventure mécanique ludique, "d’un autre type", Bruce Welsh devient ingénieur en électronique et se consacre, depuis plus de 20 ans, aux énergies alternatives. Il est convaincu que l’on peut construire des machines à sur-unité. Son invention décrit un moteur magnétique repoussant, un mécanisme en mouvement, pouvant faire fonctionner un alternateur, un véhicule, un navire, un avion…
Escher : "Mouvement Perpétuel."
PRINCIPES D’UNE ÉNERGIE NATURELLE BOYCOTTÉE PAR L’INDUSTRIE.
Les sources d’énergies conventionnelles utilisent des ressources fossiles comme le pétrole et le charbon ; mais, aussi le nucléaire (d’où l’électricité est majoritairement dérivée en France notamment). Il s’agit donc de sources d’énergies en mouvement, onéreuses, polluantes ; et nécessitant un transport ou une transmission sur de longues distances, jusqu'au point d’utilisation. Aussi, le besoin d’une source d’énergie, substantiellement non polluante, n’ayant aucun besoin d’apport énergétique extérieur, simple à maintenir, se fait-il ressentir depuis longtemps ! Quand la machine à mouvement perpétuel sera, enfin, "acceptée" et mise en service ; les scientifiques comprendront que dans la Nature, il y a d’autres exemples "prêts à l’emploi", permettant différentes applications, qu’une vanité excessive, les préjugés sociétaux, ne leur permettent pas actuellement de concevoir. Pourtant, les mouvements perpétuels foisonnent, depuis des milliards d'années, comme les électrons en vibration. En fait, ces derniers sont en rotation perpétuelle autour du noyau de l’atome. D’où provient l’énergie nécessaire à leurs mouvements ? En observant l’électron et en appliquant les lois standards de conservation de l’énergie, l’atome devrait se consumer comme une bûche. Hors, ce n’est pas le cas ! Il ne reste plus qu’une seule solution crédible : l’énergie provient du vide environnant, lui-même, ou encore de l’interaction entre la matière et le vide.
Imaginons, pour nous rassurer sur la non-complexité du problème, un petit enfant qui, au départ, jouerait à créer une roue à eau ou à vent ; et qui dans son innocence originelle, découvrirait, en s’amusant, un système faisant tourner les palles de sa roue, à l’infini, par le simple ajustement de cailloux, dont la fixation en poids et contrepoids créerait, sans le vouloir, un mouvement perpétuel, par effet d’entraînement manuel primitif. Ne serait-il pas, alors, dans la même position qu’un Newton découvrant la loi de la gravitation, en observant, tout simplement, tomber une pomme ? Ne découvrirait-il pas, ainsi, une énergie invisible à porter de main ? Cette innocente inventivité, quasi-innée chez l’Homme, remise à l’honneur, ne serait-elle pas, tout aussi primordiale pour l’Humanité, que le panthéon des dogmes normalisés de l’actuelle toute puissante Science, aux ordres du Système, que personne n’ose braver, sous peine d’être taxé de « révisionnisme scientifique » ? De nombreux projets, utilisent la force de gravité et la perte de l'équilibre ; comme les poids immergés dans de l'eau ou d'autres liquides ; l'ascension de récipients gonflés avec de l'air ou du gaz sous l'eau ; la compression suivie d'expansion de gaz et la tension de surface des liquides. La plupart de ces ingénieux inventeurs ont même prévu - non sans humour - des freins pour arrêter leurs machines et parer à toute augmentation dangereuse de vitesse.
© Photo ci-dessus : http://www.gilblog.org/article-avenir-radieux-104888143.h...
NE SOYONS PLUS ESCLAVES DES DOGMES CONVENUS, CHOISISSONS UN AVENIR ÉQUILIBRÉ A NOS ENFANTS !
Nous devons stopper immédiatement notre boulimie de matières premières donnant notamment des énergies aux déchets incontrôlables, sous peine de pollutions irrémédiables, de grandes catastrophes pas naturelles et de pandémies. L’Homme court à sa propre perte, à cause de l’intérêt "supérieurement égoïste" de quelques spéculateurs et profiteurs supranationaux. Et à un moment, où nos gouvernants dénoncent à juste titre, bruyamment, la tragédie écologique mondiale ; où l’on nous rabâche l’éco-citoyenneté et l’éco-mobilité ; la notion de pollueur-payeur ; le développement durable ; l’importance de l’Écologie… à contrario, l’Amérique en passant par les néo-cons et les démocrateux refuse de rentrer dans le rang des pays dits "développés", polluants moins ; préférant ainsi créer le chaos islamique organisé dans tout le Moyen-Orient, pour une poignée de Dollars supplémentaire et quelques goûtes de pétrole de plus. En parallèle, malgré le Grenelle de l’Environnement (qui est déjà une belle avancée écologique), et le sommet sur le développement durable de Rio du 20 au 22 juin prochain, la France se contente d’un traitement inadapté à ses maux, véritable "cautère sur une jambe de bois", en restant toujours aux ordres des intérêts particuliers non respectueux de la Nature et en n’allant pas au bout d’une véritable pensée écologique… Ainsi va le monde ! Nous sommes suicidaires au point de suivre aveuglément tout ce que les pubs des grandes majors internationales, contrôlées par certaines officines, nous imposent. Notre santé ne les intéresse pas ! Et plus grave, ne nous inquiète pas nous-mêmes ! Les énergies dont nous ne contrôlons, finalement, pas les retombées, et ce, sur des siècles parfois… détruisent en continu une "ex-planète bleue" devenue grise. Il en va de même des déchets nucléaires jetés en mer dans des sarcophages de plomb à durée de vie limitée à trente ans, des déchets ménagers dont nous ne savons plus quoi faire (enfouissement ou incinération ?), des sols et de la nappe phréatique outrageusement et sciemment pollués par nos industrieux, des gaz à effet de serre, etc. Les bouleversements climatiques qui découlent de toutes ces non-conformités écologiques provoquent l’agrandissement du trou dans la couche d’ozone, les importantes sécheresses, inondations et tempêtes que nous connaissons de plus en plus, etc. entraînant des mouvements de population mondiaux incontrôlés suite aux famines qui en résultent. Il nous faut donc réorienter notre civilisation vers des énergies propres, libres, gratuites et des carburants alternatifs, sous peine de tous crever. Pour ce faire, le moteur de Perendev puisant l’énergie, naturellement, dans le vide inépuisable de l’Univers (et dans lequel nous vivons !) doit être généralisé. Mais, le détenteur du brevet, l’allemand Mike Brady, commercialisant ces machines n'a pas - comme de bien entendu - obtenu d’homologation ; sous le fallacieux prétexte qu'on ne connaît pas la dangerosité des systèmes magnétiques ! Ce raisonnement faux tend à faire oublier qu’on trouve des aimants dans les moteurs électriques classiques ou encore dans les haut-parleurs de nos chaînes Hi-Fi. Comment peut-on considérer qu’un aimant est plus « dangereux » qu'une source nucléaire ? Aurait-on oublié les dramatiques accidents des centrales nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima ? Il y a, là, vraiment, un non-sens totalitaire !
© Photo ci-dessus (principe de Perendev : la magnétosynergie) : magnetosynergie.com/PerendevCoaxial/PerendevCo-01
Perendev vend sur son site internet(1) des machines pouvant produire jusqu'à 300 KW ; soit la consommation électrique pour 20 habitations classiques - à hauteur de 15 KW chacune - sachant que l’abonnement EDF standard, oscille entre 10 et 15 KW. Sa découverte convertit la force rectiligne du champ d’un aimant (provenant directement d’une structure cristalline en rupture de symétrie) en un mouvement circulaire. Cela revient, en quelque sorte, à ouvrir un "robinet" à énergie mécanique, provenant du vide… Donc, un mouvement quasi "perpétuel", puisque le vide est inépuisable ! Une "théorie" à ne surtout pas développer devant la communauté scientifique en place, sous peine, d’être enfermé dans un asile ou évacué manu militari ! Pour info : la durée de vie d’un aimant est d’au moins un siècle. Cela laisse rêveur ! Mais, la machine de base de Perendev est un "petit jouet", comparée à d’autres développements possibles, comme les inventions d’Edwin Gray, permettant d’atteindre le mégawatt dans un volume plus petit, avec une technologie et une fiabilité supérieure à un couple alternateur/moteur, et de Bedeni, assurant une force mécanique et un courant de rendement supérieur.
LE MOUVEMENT PERPÉTUEL : LE BON SENS ÉNERGÉTIQUE A COTE DE CHEZ VOUS !
Alors, qu’est-ce qu’on attend pour être heureux et faire confiance à notre bon sens ? Qu’attendons-nous pour refuser que l’énergie reste un moyen d'asservissement des masses – une occasion supplémentaire d’asséner des taxes exorbitantes et de faire des profits mirifiques sur le dos des consommateurs "vache à lait" - alors que celle-ci devrait est libre, gratuite et infinie, pour chaque Être Humain ; compte tenu des vraies lois physiques qui régissent l'univers. Un enseignement non proposé d’ailleurs dans nos universités et dans la "vraie fausse" littérature scientifique ! Il faut mettre fin au monopole injustifié des énergies, accordé à quelques nantis avec l’accord de tous nos dirigeants ! Les vrais physiciens doivent pouvoir oser aborder le sujet du mouvement perpétuel sans avoir peur d’être aussitôt conspués, par une soit-disant « communauté scientifique », aux ordres du Système et entièrement sponsorisée par les lobbies en tous genres ! En considérant les saines propriétés de l’Univers, le pétrole, le nucléaire et même l'énergie éolienne… deviennent obsolètes. Une vraie révolution ! Sommes-nous prêts à franchir le pas ? Et surtout, aurons-nous l’intelligence de garantir la paix mondiale, en assurant une transition humaine et progressive, respectant l’équilibre économique bouleversé, de fait, du Moyen-Orient (et d’autres parties du Monde) immuno-dépendant de la vente du pétrole ? Ce défi salvateur se doit d’être réfléchi collectivement, et rapidement, pour enfin respecter l’Oeuvre que Mère Nature a mis des siècles à façonner, c’est-à-dire : le Monde. Alors, existe-il un scientifique couillu et désintéressé, dont l’audace le poussera à répandre cette théorie constructive, relevant pratiquement de l’interdit ; s’érigeant, ainsi, en bienfaiteur de l’Humanité ? Un nouveau Galilée en quelque sorte défiant les nouvelles Inquisitions ! Être ou ne pas être courageux ? Accepter de crever ou réagir pour mieux vivre, en mettant en place un nouveau mode de vie préservant notre écosystème ? Telles sont les vraies questions ! L’avenir proche appartiendra à un Homme garant de sa plus longue mémoire, par le respect de tout ce qui l’entoure et le fait vivre, ou bien sonnera le glas d’une Humanité anéantie par ses propres folies !
© Jean Dorval, en collaboration avec MLE, "Bricoleur de Génie", le 11.06.2012, pour LTC Innovation.
Notes :
Sources documentaires :
Le livre de R.A. Ford, Lost Technlology Series, réimpression en 1987 de "Perpetual Motion Journal" de Irving R. Barrows (1967).
Et pour plus d’infos :
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24/04/2015
"TOMBENT LES TROMBES."
© Photo ci-dessus : http://s.tf1.fr/mmdia/i/30/7/mauvais-temps-au-maroc-2758307mvjcl.jpg?v=1
Quand gronde le Ciel
Et que gonflent les oueds
Que ce soit à la tombée du Grand Astre, en pleine nuit, au lever du Soleil ou en plein jour,
Mère Nature reprend ses droits légitimes par surprise rappelant aux Hommes qu’ils ne sont que de petits hommes
Les serpentins de pierres disparates et inégales deviennent à cet instant le lit d’un furieux cours d’eau saisonnier qui domine tout, emporte tout, tue même parfois
L’Or liquide du Ciel tombe, ici bas, au Maroc, comme jaillit du sol, l’Or Noir, sous d’autres latitudes
Elle fond comme une lave bouillonnante chargée de Safran - l’Or Rouge, onctueux mélange de terre, de végétations meurtrie, de cailloux nobles en fuite forcée et d’éléments aquatiques en furie incontrôlables - sur une veine asséchée, assoiffée, réclamant son dû, sans crier gare !
Les strates des montagnes géantes de l’Atlas en changent même de position comme coiffées au poteau par plus fort qu’elles
Les hommes et les bêtes se livrent alors sans retenue à des oblations, offrandes collectives, offertes au Divin Créateur en hommage à tant de fécondes bénédictions. La vie et la mort ne font qu’un !
© Jean Dorval, le 20 septembre 2010, pour LTC Poésie
(extrait du "Carnet de voyage Marocain").
© Photo ci-dessus : http://img.youtube.com/vi/aPfWxvfilT4/0.jpg
00:27 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : atlas, maghreb, maroc, oued, trombes d'eau, furie, mère nature, jean dorval pour ltc poésie, poésie, jean dorval poète lorrain, centre pompidou-metz | Facebook |
18/06/2012
LES BEST OF JD : « GORZE : LE CRI SILENCIEUX D’UN PATRIMOINE HISTORIQUE DELAISSE. »
Le calvaire à côté de la très belle église paroissiale de Gorze
(à voir notamment le campanile en dessous).
A 20 km au sud-ouest de Metz, aux portes du parc naturel régional de la Lorraine, dans un chœur de vallons au relief adouci et ombragé, véritable petite « petite Suisse messine », où s’épanche limpide la Gorzia, se blottit le bourg millénaire et historique de Gorze. Ce lieu de culture et d’élevage s’étale majestueusement, paré d’arbres séculaires et de sources d’eaux vives ; comme celle des Bouillons, utilisée par les Romains dès le 1er siècle, pour ses qualités, et qui alimenta longtemps, via un aqueduc, la ville de Divodorum, la future Metz …
Le Palais Abbatial (façade principale et entrée).
UN LIEU DE MEMOIRE CHRETIENNE ET PROFANE
A l’aube des temps carolingiens, en 749, ce coin de Lotharingie fut choisi par le 37ème évêque de Metz, Chrodegang, conseiller de Pépin le Bref, pour fonder une abbaye bénédictine qui devait briller pendant plus de treize siècles. Celle-ci étendit son influence sur une série de villages plus ou moins proches. Ses moines, très cultivés, développèrent l’art du plain-chant dit « chant messin », appelé aussi « chant grégorien ». Puis, dès 934/935, divers courants monastiques réformateurs agitent la future Lorraine. Le plus important, sous la férule de l’abbé Jean de Vandières, restera sans conteste celui de Gorze. Il eut un retentissement européen. Grâce à l’excellente formation qu’ils recevaient, les religieux fort demandés furent souvent missionnaires. L’abbaye devint un haut lieu de spiritualité. Puissante, elle s’érigea en seigneurie abbatiale, nommée « Terre de Gorze » ; et autonome jusqu’à son rattachement à la France en 1661. Suite aux difficultés du XVème siècle et aux secousses de la réforme au XVIème siècle, les bâtiments de l’abbaye finissent par être incendiés en 1552, lors du siège de Metz. Les moines prirent alors le chemin de l’exil perdant ainsi définitivement leurs précieuses règles. En 1572, à l’initiative du cardinal de Lorraine, le pape Grégoire XIII sécularise l’abbaye de Gorze pour permettre la création de l’université de Pont-à-Mousson. Afin d’éviter une possible renaissance de l’abbaye, on en rasera totalement les ruines en 1582. Mais, contre vents et marées, la Terre de Gorze subsiste avec à sa tête un abbé commendataire auquel on adjoint un chapitre de chanoines. Durant plus de cent ans, l’église paroissiale est le seul témoignage laissé par les abbés.
L'entrée de la chapelle baroque.
La plaque commémorative du rattachement à la France de Gorze...
Une autre plaque commémorative témoignant de la mort des soldats de Napoléon 1er en ces lieux.
Louis XIV en 1688 offre la Terre de Gorze au prince abbé de Murbach, apparenté à la Maison régnante de Bavière, Philippe Eberhardt de Loeuwenstein. « Ce grand seigneur décide de reconstruire une résidence digne de son rang (un château ou palais abbatial, ndlr). Les travaux commencés en 1696 sous la direction du sculpteur-architecte Pierre Bourdict, se terminèrent en 1699. »(2) Le propriétaire y résida fort peu... « Son successeur immédiat, le prince Armand-Jules de Rohan Guéménée, archevêque de Reims, ne séjourna pas non plus à Gorze. Les abbés suivants, Monseigneur Bernardin Giraud, archevêque de Damas, puis le prince Doria Pamphili, nonce apostolique à Paris, nommé par Louis XVI en 1783, ne firent que passer à Gorze. Jusqu’à la Révolution, les appartements du château furent occupés par l’abbé de Chevreau, doyen du chapitre et vicaire général de la Terre de Gorze. »(2) Le château fut ensuite vendu comme bien national à Romain Gary, un particulier de Metz, puis en 1808 aux sieurs Beaujean et Mangeot ; et en 1811 au Département en vue d’y installer le dépôt de mendicité de la Moselle. Après, il devient successivement en 1813 hôpital militaire ; en 1816 caserne de cavalerie ; en 1828 propriété et succursale de l’Hôpital Saint-Nicolas de Metz ; en 1845 dépôt de mendicité ; en 1880 asile départemental ; en 1912 maison de refuge ; en 1922 Hospice départemental ; et pour finir, en 1978, Centre de soins et d’hébergement.
Après la cour intérieure, les deux escaliers menant aux jardins à la française et les très belles allégories murales.
Un sphinge la femelle du sphinx...
Le bassin en alcôve abandonné...
Divinités gréco-latines posant. (ci-dessus et ci-dessous)
Char tiré par des dragons...
La cour intérieure du Palais Abbatial vue de la terrasse des jardins.
"Ô Toi, mon Sphinge !"
Les jardins à la française (ci-dessus et ci-dessous) et au fond le Nymphée...
On approche du Nymphée, trésor déchu... avec en arrière-plan l'horrible bâtiment du Centre de soins et d’hébergement.
Toujours à propos de la vue : "No comment !"
La déco sabordée et à l'abandon du Nymphée encore et toujours... (ci-dessus et ci-dessous). Les sculptures et bas-reliefs ont même été karcherisés par des inconscients croyant ainsi "sauver" l'édifice !
UN NYMPHEE ET UNE CHAPELLE BAROQUES DANS LA BALANCE
L’édifice actuel souffre des outrages du temps. En forme de « U », il rappelle la mythique abbaye et le plan initial du château. Il « comporte un bâtiment central rectangulaire, encadré de deux pavillons prolongés par deux ailes en retour d’équerre. Le corps central et les ailes sont coiffés de toits à la Mansart. »(1)
Un si bel ouvrage dans un tel état : une honte !!!
Mais où passent nos impôts locaux ?
Des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments.
Au rez-de-chaussée, on accède à une cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle, jouxtent une chapelle. Composé d’un vaisseau unique terminé par un chœur à voûte en cul de four, ce lieu de culte de style baroque comprend « une peinture à l’encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle. »(1) Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour. Une restauration s’impose avec remise aux couleurs d’origine. Il est à noter que les 14 tableaux du Chemin de Croix sont relégués au grenier… Le confessionnal, qui sert aussi de sacristie, possède deux systèmes pour confesser ; un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » directement incurvée dans la porte d’entrée ; dont se serait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
La cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle.
La chapelle baroque, la mezzanine pour la chorale.
L'Autel.
L'encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle.
Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour :
Le choeur...
Ci-dessous : un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » servent de confessionnal à la sacristie. La grille aurait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
Les jardins à la française.
Dehors, surplombant les jardins à la française, se trouve le nymphée ou théâtre d’eau ; hélas entièrement asséché. Un mur cintré domine un grand bassin, encadré de deux petites fontaines bétonnées à tête de lion. Un escalier semi-circulaire mène à une seconde terrasse étroite et en arc de cercle, bordée par un canal surmonté de huit niches à arcades abritant des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments. L’endroit comprend aussi trois fontaines. Le thème de l’eau semble jaillir de partout, des stalactites bordant le mur, des urnes et de la gueule des animaux. « Cet élégant ensemble (…) souffre hélas des injures du temps et de l’indifférence des hommes. On ne peut que déplorer l’état d’abandon dans lequel se trouve cette admirable construction. »(2) La pierre de jaumont est dévorée par les eaux de ruissellement, les chocs thermiques et les mousses. Un escalier conduisait autrefois au potager et au verger qui s’étendaient jusqu’à la forêt ; de nos jours remplacés par la présence défigurante des bâtiments ultramodernes du Centre de soin.
Le thème de la vigne très présent...
Bacchus ?
L'état d'urgence devrait être décrété pour sauver ce monument !
Vue sur le Nymphée et le centre ultra-moderne...
Malgré un classement en 1932, aux monuments historiques, de la porte d’entrée, d’un escalier extérieur, des terrasses et des fontaines, et en 2003 des appartements du 1er étage, de la chapelle, et de l’escalier à vis à noyau évidé ; ce patrimoine lorrain unique en son genre est tombé dans l’oubli. Cette situation dramatique interroge sérieusement sur les impératifs culturels du Département de la Moselle, de la Région et de l’Etat. Quand on sait que la construction de l’annexe du Centre Beaubourg de Metz (qui promouvra uniquement « l’art » dit moderne des petits cercles entendus) va coûter plus de 39 millions d’Euros, cela révolte. Alors simple oubli ? Aveu d’impuissance ? Négligence éhontée ? Ou tout simplement affaire en cours…
© Jean Dorval, le 24/01/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Office du Tourisme de Gorze 22 Rue de l’Eglise 57680 GORZE -Tél./fax : 03.87.52.04.57
Sources documentaires : « Promenades à Gorze et dans les environs » de Marcel Gourlot , édité aux Editions Serpenoise (1992) - « Gorze au fil des siècles » de Marie-France Jacobs, Conservateur en Chef au Conservatoire du Patrimoine de Nancy, Editions Serpenoise (1993)
(1) Extrait du discourt du circuit de visite selon Marcel Gourlot – (2) Extrait de l’article de Marcel Gourlot publié dans : « Renaissance du vieux Metz et des Pays Lorrains » - n° 83 de Mars 1992
© Crédit photos : Jean Dorval 2005.
Déesse marine.
Poséidon allongé ?
Détail d'un magnifique bas-relief.
Il a une bonne boubouille ce p'tiot joufflu.
18:35 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
14/06/2012
LES BEST OF JD : « UN TRESOR DE TRADITIONS A DECOUVRIR A SAINTE-MARGUERITE DANS LES VOSGES. »
C’est au confluent des vallées de la Meurthe et de la Faye que se trouve Sainte-Marguerite, dans les Vosges. Cette petite commune de 2259 habitants(1), limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges, se caractérise par un relief peu marqué. Le sol est constitué essentiellement d'alluvions, comme en témoigne la présence de ballastières. Tout au long de son histoire, cette ville se développe autour d'une chapelle, devenue depuis une église. Séquence « Histoire locale… » On raconte, à ce propos, que l’Empereur Charlemagne chassant dans la région se trouve bloqué dans les marais qui occupent alors la vallée. Pour s’en sortir, il s'en remet au Ciel, afin de trouver un gué. Une fois exaucé et arrivant sur une rive ferme, il décide en remerciement d’y faire construire une chapelle dédiée à Sainte-Marguerite d'Antioche, patronne d'une de ses filles. Et c’est ainsi que, peu à peu, une population sédentaire commence à s'établir autour de ce sanctuaire. De ce fait, on assèche les marais qui ne laissent pour traces que leurs noms, devenus des lieudits : le Faing, les Pierres du Faing, etc... De même, la forêt recule progressivement, laissant place aux champs et pâturages. Au cours des siècles, la ville à plusieurs reprises est détruite par les guerres successives qui ravagent la Lorraine. De ce fait, elle ne comprend pratiquement pas de maisons et monuments anciens ; sauf ladite église, miraculeusement préservée, avec son clocher du XIIIème siècle, classé monument historique. De même, en 1914, la mairie est incendiée, et la commune se retrouve sans archives. Tous ces malheurs du passé n’empêchent cependant pas ce petit bourg de nous réserver une surprise de taille. Mais, voyons cela de plus près…
« LE MOHO DE SOYOTTE »(2)
La Soyotte, groupe d’art et de traditions populaires, est une association loi 1901 fondée en 1955. Après s’être intéressée aux danses, chansons et coutumes traditionnelles vosgiennes, elle décide de faire revivre l’habitat et les vieux métiers vosgiens. A ces fins, en 1976, elle achète une vieille ferme datant de la fin du XVIIIème Siècle, située à l’entrée de Saint-Dié, au Faing de Sainte-Marguerite. Cette vieille demeure paysanne, typique de la région, avec ses portes de grange et d’écurie cintrées, son long couloir séparant l’habitation de la partie réservée aux animaux, sa cuisine dallée en grès rose avec ses magnifiques poutres apparentes, son immense cheminée et son four à pain, sa petite fenêtre devant la pierre à eau, sa pompe à eau, sa cave à fromage, son coin à jouets, ses petites chambres et son grenier à foin, a été remise en son état originel et réaménagée par une équipe de bénévoles, dont l’origine paysanne garantit une reconstitution authentique de la vie des agriculteurs de l’époque. En tout ce sont quelques 7.000 objets qui donnent un supplément d’âme à cette maison d’autrefois. On y trouve les outils des artisans d’antan, soit 84 métiers référencés (menuisier, tanneur, fileuse de lin... lavandière, coiffeur à domicile, horloger, forgeron, dentellière (et carreau), charron (fabriquant de roue), cordonnier, tonnelier, apiculteur, etc. ). D’autre part, deux fois par mois, des ateliers vous permettront d’apprendre des savoir-faire ancestraux, comme la dentelle aux fuseaux, la broderie au ruban ou perlée, le fil au rouet, le tissage, les paperolles (à l'origine, des bandes de papier dorées sur la tranche, fabriquées par les Carmélites, destinées à l'encadrement des images pieuses), les poupées de chiffon, les tuiles en bois, la vannerie et l’épinette (un instrument typique des Vosges surnommé affectueusement "la bûche à musique", une sorte de vielle comprenant trois cordes à musique et trois autres à rythme). Tout au long de l’année, vous pouvez aussi assister à d’autres animations, comme les veillées à l’ancienne, les soirées vidéos ou diaporamas sur des sujets spécifiques, les spectacles et concerts de musique folkloriques, les expositions temporaires variées, les visites à thèmes (fil, bois, lait, cuisine, jeux, école, musique… ), la fabrication du pain au feu de bois, etc. Enfin, à la Maison de Pays (entrée libre), vous ferez votre marché de produits du terroir local. Vous y découvrirez des terrines et rillettes de poisson, des terrines de volailles, du foie gras, des bluets (le nom canadien de la myrtille, une sorte de brimbelle), des produits dérivés du miel, des herbes aromatiques, des macarons, des confiseries, des confitures (de chopécu, nom en patois, de la baie d'églantier, de couleurs orange et rouge, plus longue à épépiner que les groseilles), des sirops, des ribottes (un apéritif fait à base de brimbelle ou de cassis), des petits crus de fruits (vins généralement de fruits rouges, comme les brimbelles, groseilles, framboise, mûres.. voire de rhubarbe), de la bière des Hauts ; mais aussi des vidéos, livres et cartes postales sur la Soyotte et les vieux métiers. La Ferme Musée est plus que jamais vivante, alors réinvestissons ce lieu pittoresque, témoin de notre passé et surtout de notre présent ! La sympathique et accueillante Marie-Thérèse et son équipe vous y attendent !
© Jean Dorval, le 05 mai 2008, pour LTC Grands Reportages.
INFO+ :
La Ferme Musée de la Soyotte
684 Chemin du Greffier
88100 – SAINTE-MARGUERITE
Tél. : 03.29.56.68.89
Fax. : 03.29.56.28.42
Adresse courriels : soyotte@yahoo.fr
Un site : http://soyotte.free.fr
Tarifs des visites guidées : adultes individuels : 5€, groupe : 4€ ; enfants : 2€
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h00 à 12h00, et de 14h00 à 17h00
Le dimanche entre Pâques et la Toussaint de 15h00 à 17h00
Groupe sur réservation ; fermeture en janvier (sauf réservation de groupes).
Sources documentaires sur Sainte-Marguerite et images :
Wikipédia, l'encyclopédie
Notes :
(1) Au recensement de 1999
(2) Phrase en patois vosgien se traduisant par « La maison de la Soyotte ».
20:02 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
13/06/2012
LES BEST OF JD : « LE JARDIN DU CHATEAU DE PANGE : UNE NATURE RETROUVEE ! »
Lointain château...
A Pange, en Moselle, sur les ruines d’un château féodal, en 1720, Jean-Baptiste Thomas, Marquis de Pange, décida de construire un édifice que l’on peut encore voir de nos jours. Le vaste parc qui le borde s’est vu récemment métamorphosé. Ses descendants vous en ouvrent les portes…
Des allées taillées dans les herbes folles.
Réalisé en 2002, par le célèbre paysagiste Louis Benech, inauguré en juillet 2003 ; le jardin du château de Pange, est une réalisation dédiée à l’éveil paysagé. C’est « La campagne dans le jardin ou le jardin dans la campagne » précise le marquis. L’effet miroir, opéré entre le jardin et la luxuriante perspective du parc, a pour limite symbolique la Nied, qui berce les fondements du château. Il a fallu quatre ans de travail au marquis et à la marquise de Pange pour réaliser ce rêve un peu fou, certes, mais si grandiose !
La très belle demeure de Monsieur le Marquis
Ce jardin, de style contemporain, fait partie du réseau européen « Jardins sans limites ». Le jardinet d’accueil marie judicieusement des plantes renouvelées annuellement, selon un thème, et des rosiers. A la suite, on accède, par une grange monumentale, à une galerie longitudinale couverte. Ce lieu, par excellence, d’expositions, mène à un ensemble architectural de verdure unique en son genre. Ce dernier inspiré des anciens tracés du XVIIIème siècle décline une mosaïque de parterres permettant la découverte de collections de saules, de rosiers et de plantes vivaces, comme les campanules, aux couleurs de la famille de Pange (le bleu et le blanc).
Que du beau !
Plus loin, la vision apaisante d’un luxuriant tapis vert, rehaussé de mixed-border, laisse apparaître des allées tondues dans les herbes folles. Un bassin rectangulaire surmonté d’un jet d’eau continu occupe une position centrale. Des topiaires en ifs ou en buis rappellent l’époque classique, ainsi que des statues. La disposition de certaines des plantations évoque les structures du château fort d’origine, telle cette plantation de graminées et d’iris symbolisant les anciennes douves.
La rivière est à l'écoute des coeurs.
A la frontière entre le jardin et le parc, les romantiques sont invités à flâner le long d’une magnifique garenne. Réaménagée d’ici deux ans, cette villégiature offre déjà de nombreux avantages, avec son petit pont qui permet de remonter le temps, son belvédère, ses bancs, ses chênes de 300 ans, la rivière qui la longe… A l’opposé, derrière le château, on aura plaisir à parcourir du regard une île fleurie, recréée grâce aux souvenirs des anciens de Pange, qui situent son existence entre les deux guerres.
Un château de rêve.
.
En 2004, 7000 amoureux de mère nature ont parcouru ce poumon vert royal, avec délectation. Actuellement, une exposition de peinture sur papier d’Anne Slacik, intitulé « Jardins », se déroule du 01 mai au 31 juillet 2005. Ces très somptueuses peintures sur papier, multicolores, illustrent parfaitement la poésie des jardins ; vérifiant par la même ce que disait Georges Sand : « La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la poésie et la beauté à tous les êtres, à toutes les plantes, qu’on laisse s’y développer à souhait. Elle possède le secret du bonheur, et nul n’a su le lui ravir. »(1) A voir absolument !
© Jean Dorval, le 05/05/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Château de Pange 57530 PANGE, tél. : 03.87.64.04.41, fax. : 03.87.64.27.09 - Le jardin est ouvert de Pâques à la Toussaint, de 10h à 12h et de 14h à 18h ; entrée 2,50 € (gratuit pour les moins de 12 ans) ; groupes : 2€ - Le château se découvre du 1er juin au 30 septembre, visite guidée week-end et jours fériés, en semaine sur rendez-vous (ouvert du 1er mai au 15 septembre pour les groupes). Entrée : jardin + château : 5 €, moins de 25 ans : 3 €, groupes : 3,50 € (château et jardin fermés le lundi).
(1) extrait de « La Mare au diable. »
© Crédit photos : Jean Dorval 2005 pour LTC.
23:42 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012, rio +20 | Facebook |
09/12/2009
UN FILM A NE PAS « LOUP »ER !!!
Le film d’aventure "LOUP" de Nicolas Vanier, avec Nicolas Brioudes et Pom Klementieff sort aujourd’hui sur nos écrans. Il était une fois… Sergueï, un jeune gardien Evène (de 16 ans) vivant dans les montagnes de Sibérie orientale. Ce dernier se voit confier, seul, pour la durée de l'été la responsabilité d’une harde de 3.000 rennes ("La Grande Harde"). Mais... les loups rodent et menacent constamment ce gigantesque et paisible troupeau qui est la seule richesse de son clan. C'est pourquoi, dès son plus jeune âge on lui a appris à tuer ces prédateurs, sans états d’âme. Mais, un jour notre gardien fait la rencontre d’une louve et de ses quatre adorables louveteaux. Cela va bouleverser toutes les certitudes de cet ado, finalement très écolo. Que voilà un magnifique film (les prises de vues captent en continu un paysage à couper le souffle !) dans lequel Mère Nature se mêle aux traditions… Que du bonheur ! A voir absolument, afin d’ouvrir son cœur vers l’infiniment beau !
© Jean Dorval pour LTC Kinéma.
INFOS PLUS :
© Photo ci-dessus : leparisien.fr
Quand Nicolas Vanier joue à "Danse avec les louveteaux"...
L'Homme ne peut se réaliser que sur la Terre de ses Ancêtres, là où ses racines sont profondes, là où sa plus longue mémoire résonne pour toujours...
09:25 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : un film a ne pas « loup »er, loup le film, un film de nicolas vanier, nicolas brioudes, pom klementieff, sergueï, sibérie orientale, mère nature, kinéma, sauvagarde du loup, cinéma, lorraine, jean dorval pour ltc kinéma | Facebook |