22/06/2012
LES "BEST OF" JD... « ILS AVAIENT REVE DE L’AMERIQUE… CHRISTOPHE COLOMB LA TROUVA, LA LORRAINE L’IMMORTALISA ! »
© Photo ci-dessus (une carte d'époque) : www.eurocles.com
Le prix atteint, à Londres, en juin 2005, chez Christie’s, par la première carte géographique, où apparaît l'Amérique, tant du Nord que du Sud, et l’océan Pacifique, a battu honteusement le record d'enchères qui était déjà jusqu’alors, pour ce type de document, de 125.000 livres. Cette représentation du XVIème siècle a été adjugée à Charles Frodshan, un marchand londonien, agissant pour le compte d'un client anonyme, pour 545.600 livres, soit 811.852 euros ! On peut se demander pourquoi la valeur de ce témoin de l’Histoire ne se mesure que par l’argent ? Et pourquoi les musées anglais ou français… n’ont pas fait valoir leur droit de préemption sur un privé, certes fortuné, mais privant ses semblables de ce beau patrimoine ?
LA PREMIERE REPRESENTATION DE LA TERRE EN « 3D »
Ce document, composé d'une feuille découpée en 12 panneaux oblongs, hauts de 18 centimètres, est le véritable acte de naissance de l’Amérique. Réalisé quinze ans après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb (1450-1506), il a été retrouvé par un amateur européen dans sa collection, suite à la lecture d’un article de presse. Ce petit chef-d’œuvre d’ingéniosité, recensé parmi les quatre exemplaires connus au monde, prend une plus-value cocardière supplémentaire lorsque l’on sait qu’il est à l’origine… Lorrain ! Explications…
Amerigo (le "découvreur" de l'Amérique).
ON DOIT TOUT AU DUC DE LORRAINE, RENE II !
En 1505, le duc de Lorraine, René II, réunit à Saint-Dié des savants sous l’égide du cosmographe allemand Martin Waldseemüller (1470-1521), afin d’actualiser la géographie mondiale, bouleversée depuis qu’en 1492 le Génois Christophe Colomb a vaincu l’Atlantique et découvert les « Indes occidentales » (bien après ses précurseurs vikings, quelques stèles en témoigneraient... ). Parti sur ses traces, le navigateur Florentin Amerigo Vespucci (1454-1512) s’est attribué la paternité du Nouveau Monde, qu’il décrit dans un récit fleuri, qui sera le livre à succès du moment. Waldseemüller s’en inspire et publie en 1507 la première image imprimée de la Terre sous forme de globe, révolutionnant ainsi la perception du monde en Occident. En hommage à « Amerigo », le supposé « découvreur » d’un continent, inconnu jusqu’alors, mais dont l’existence était envisagée par certains de longue date ; il baptisera ces territoires aux contours encore flous « America ». Sa carte fait désormais autorité auprès des géographes, et ce, grâce à la Lorraine… Comme quoi un peu de chauvinisme, bien placé, cela fait du bien !
© Jean Dorval, le 30 juillet 2005, pour LTC Grands Reportages.
Sources documentaires :
LExpansion.com, le « chiffre du jour » du 08/06/2005
et « Cà m’intéresse », n° 294 d’août 2005
18/06/2012
LES BEST OF JD : « GORZE : LE CRI SILENCIEUX D’UN PATRIMOINE HISTORIQUE DELAISSE. »
Le calvaire à côté de la très belle église paroissiale de Gorze
(à voir notamment le campanile en dessous).
A 20 km au sud-ouest de Metz, aux portes du parc naturel régional de la Lorraine, dans un chœur de vallons au relief adouci et ombragé, véritable petite « petite Suisse messine », où s’épanche limpide la Gorzia, se blottit le bourg millénaire et historique de Gorze. Ce lieu de culture et d’élevage s’étale majestueusement, paré d’arbres séculaires et de sources d’eaux vives ; comme celle des Bouillons, utilisée par les Romains dès le 1er siècle, pour ses qualités, et qui alimenta longtemps, via un aqueduc, la ville de Divodorum, la future Metz …
Le Palais Abbatial (façade principale et entrée).
UN LIEU DE MEMOIRE CHRETIENNE ET PROFANE
A l’aube des temps carolingiens, en 749, ce coin de Lotharingie fut choisi par le 37ème évêque de Metz, Chrodegang, conseiller de Pépin le Bref, pour fonder une abbaye bénédictine qui devait briller pendant plus de treize siècles. Celle-ci étendit son influence sur une série de villages plus ou moins proches. Ses moines, très cultivés, développèrent l’art du plain-chant dit « chant messin », appelé aussi « chant grégorien ». Puis, dès 934/935, divers courants monastiques réformateurs agitent la future Lorraine. Le plus important, sous la férule de l’abbé Jean de Vandières, restera sans conteste celui de Gorze. Il eut un retentissement européen. Grâce à l’excellente formation qu’ils recevaient, les religieux fort demandés furent souvent missionnaires. L’abbaye devint un haut lieu de spiritualité. Puissante, elle s’érigea en seigneurie abbatiale, nommée « Terre de Gorze » ; et autonome jusqu’à son rattachement à la France en 1661. Suite aux difficultés du XVème siècle et aux secousses de la réforme au XVIème siècle, les bâtiments de l’abbaye finissent par être incendiés en 1552, lors du siège de Metz. Les moines prirent alors le chemin de l’exil perdant ainsi définitivement leurs précieuses règles. En 1572, à l’initiative du cardinal de Lorraine, le pape Grégoire XIII sécularise l’abbaye de Gorze pour permettre la création de l’université de Pont-à-Mousson. Afin d’éviter une possible renaissance de l’abbaye, on en rasera totalement les ruines en 1582. Mais, contre vents et marées, la Terre de Gorze subsiste avec à sa tête un abbé commendataire auquel on adjoint un chapitre de chanoines. Durant plus de cent ans, l’église paroissiale est le seul témoignage laissé par les abbés.
L'entrée de la chapelle baroque.
La plaque commémorative du rattachement à la France de Gorze...
Une autre plaque commémorative témoignant de la mort des soldats de Napoléon 1er en ces lieux.
Louis XIV en 1688 offre la Terre de Gorze au prince abbé de Murbach, apparenté à la Maison régnante de Bavière, Philippe Eberhardt de Loeuwenstein. « Ce grand seigneur décide de reconstruire une résidence digne de son rang (un château ou palais abbatial, ndlr). Les travaux commencés en 1696 sous la direction du sculpteur-architecte Pierre Bourdict, se terminèrent en 1699. »(2) Le propriétaire y résida fort peu... « Son successeur immédiat, le prince Armand-Jules de Rohan Guéménée, archevêque de Reims, ne séjourna pas non plus à Gorze. Les abbés suivants, Monseigneur Bernardin Giraud, archevêque de Damas, puis le prince Doria Pamphili, nonce apostolique à Paris, nommé par Louis XVI en 1783, ne firent que passer à Gorze. Jusqu’à la Révolution, les appartements du château furent occupés par l’abbé de Chevreau, doyen du chapitre et vicaire général de la Terre de Gorze. »(2) Le château fut ensuite vendu comme bien national à Romain Gary, un particulier de Metz, puis en 1808 aux sieurs Beaujean et Mangeot ; et en 1811 au Département en vue d’y installer le dépôt de mendicité de la Moselle. Après, il devient successivement en 1813 hôpital militaire ; en 1816 caserne de cavalerie ; en 1828 propriété et succursale de l’Hôpital Saint-Nicolas de Metz ; en 1845 dépôt de mendicité ; en 1880 asile départemental ; en 1912 maison de refuge ; en 1922 Hospice départemental ; et pour finir, en 1978, Centre de soins et d’hébergement.
Après la cour intérieure, les deux escaliers menant aux jardins à la française et les très belles allégories murales.
Un sphinge la femelle du sphinx...
Le bassin en alcôve abandonné...
Divinités gréco-latines posant. (ci-dessus et ci-dessous)
Char tiré par des dragons...
La cour intérieure du Palais Abbatial vue de la terrasse des jardins.
"Ô Toi, mon Sphinge !"
Les jardins à la française (ci-dessus et ci-dessous) et au fond le Nymphée...
On approche du Nymphée, trésor déchu... avec en arrière-plan l'horrible bâtiment du Centre de soins et d’hébergement.
Toujours à propos de la vue : "No comment !"
La déco sabordée et à l'abandon du Nymphée encore et toujours... (ci-dessus et ci-dessous). Les sculptures et bas-reliefs ont même été karcherisés par des inconscients croyant ainsi "sauver" l'édifice !
UN NYMPHEE ET UNE CHAPELLE BAROQUES DANS LA BALANCE
L’édifice actuel souffre des outrages du temps. En forme de « U », il rappelle la mythique abbaye et le plan initial du château. Il « comporte un bâtiment central rectangulaire, encadré de deux pavillons prolongés par deux ailes en retour d’équerre. Le corps central et les ailes sont coiffés de toits à la Mansart. »(1)
Un si bel ouvrage dans un tel état : une honte !!!
Mais où passent nos impôts locaux ?
Des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments.
Au rez-de-chaussée, on accède à une cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle, jouxtent une chapelle. Composé d’un vaisseau unique terminé par un chœur à voûte en cul de four, ce lieu de culte de style baroque comprend « une peinture à l’encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle. »(1) Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour. Une restauration s’impose avec remise aux couleurs d’origine. Il est à noter que les 14 tableaux du Chemin de Croix sont relégués au grenier… Le confessionnal, qui sert aussi de sacristie, possède deux systèmes pour confesser ; un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » directement incurvée dans la porte d’entrée ; dont se serait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
La cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle.
La chapelle baroque, la mezzanine pour la chorale.
L'Autel.
L'encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle.
Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour :
Le choeur...
Ci-dessous : un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » servent de confessionnal à la sacristie. La grille aurait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
Les jardins à la française.
Dehors, surplombant les jardins à la française, se trouve le nymphée ou théâtre d’eau ; hélas entièrement asséché. Un mur cintré domine un grand bassin, encadré de deux petites fontaines bétonnées à tête de lion. Un escalier semi-circulaire mène à une seconde terrasse étroite et en arc de cercle, bordée par un canal surmonté de huit niches à arcades abritant des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments. L’endroit comprend aussi trois fontaines. Le thème de l’eau semble jaillir de partout, des stalactites bordant le mur, des urnes et de la gueule des animaux. « Cet élégant ensemble (…) souffre hélas des injures du temps et de l’indifférence des hommes. On ne peut que déplorer l’état d’abandon dans lequel se trouve cette admirable construction. »(2) La pierre de jaumont est dévorée par les eaux de ruissellement, les chocs thermiques et les mousses. Un escalier conduisait autrefois au potager et au verger qui s’étendaient jusqu’à la forêt ; de nos jours remplacés par la présence défigurante des bâtiments ultramodernes du Centre de soin.
Le thème de la vigne très présent...
Bacchus ?
L'état d'urgence devrait être décrété pour sauver ce monument !
Vue sur le Nymphée et le centre ultra-moderne...
Malgré un classement en 1932, aux monuments historiques, de la porte d’entrée, d’un escalier extérieur, des terrasses et des fontaines, et en 2003 des appartements du 1er étage, de la chapelle, et de l’escalier à vis à noyau évidé ; ce patrimoine lorrain unique en son genre est tombé dans l’oubli. Cette situation dramatique interroge sérieusement sur les impératifs culturels du Département de la Moselle, de la Région et de l’Etat. Quand on sait que la construction de l’annexe du Centre Beaubourg de Metz (qui promouvra uniquement « l’art » dit moderne des petits cercles entendus) va coûter plus de 39 millions d’Euros, cela révolte. Alors simple oubli ? Aveu d’impuissance ? Négligence éhontée ? Ou tout simplement affaire en cours…
© Jean Dorval, le 24/01/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Office du Tourisme de Gorze 22 Rue de l’Eglise 57680 GORZE -Tél./fax : 03.87.52.04.57
Sources documentaires : « Promenades à Gorze et dans les environs » de Marcel Gourlot , édité aux Editions Serpenoise (1992) - « Gorze au fil des siècles » de Marie-France Jacobs, Conservateur en Chef au Conservatoire du Patrimoine de Nancy, Editions Serpenoise (1993)
(1) Extrait du discourt du circuit de visite selon Marcel Gourlot – (2) Extrait de l’article de Marcel Gourlot publié dans : « Renaissance du vieux Metz et des Pays Lorrains » - n° 83 de Mars 1992
© Crédit photos : Jean Dorval 2005.
Déesse marine.
Poséidon allongé ?
Détail d'un magnifique bas-relief.
Il a une bonne boubouille ce p'tiot joufflu.
18:35 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
14/06/2012
LES BEST OF JD : « UN TRESOR DE TRADITIONS A DECOUVRIR A SAINTE-MARGUERITE DANS LES VOSGES. »
C’est au confluent des vallées de la Meurthe et de la Faye que se trouve Sainte-Marguerite, dans les Vosges. Cette petite commune de 2259 habitants(1), limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges, se caractérise par un relief peu marqué. Le sol est constitué essentiellement d'alluvions, comme en témoigne la présence de ballastières. Tout au long de son histoire, cette ville se développe autour d'une chapelle, devenue depuis une église. Séquence « Histoire locale… » On raconte, à ce propos, que l’Empereur Charlemagne chassant dans la région se trouve bloqué dans les marais qui occupent alors la vallée. Pour s’en sortir, il s'en remet au Ciel, afin de trouver un gué. Une fois exaucé et arrivant sur une rive ferme, il décide en remerciement d’y faire construire une chapelle dédiée à Sainte-Marguerite d'Antioche, patronne d'une de ses filles. Et c’est ainsi que, peu à peu, une population sédentaire commence à s'établir autour de ce sanctuaire. De ce fait, on assèche les marais qui ne laissent pour traces que leurs noms, devenus des lieudits : le Faing, les Pierres du Faing, etc... De même, la forêt recule progressivement, laissant place aux champs et pâturages. Au cours des siècles, la ville à plusieurs reprises est détruite par les guerres successives qui ravagent la Lorraine. De ce fait, elle ne comprend pratiquement pas de maisons et monuments anciens ; sauf ladite église, miraculeusement préservée, avec son clocher du XIIIème siècle, classé monument historique. De même, en 1914, la mairie est incendiée, et la commune se retrouve sans archives. Tous ces malheurs du passé n’empêchent cependant pas ce petit bourg de nous réserver une surprise de taille. Mais, voyons cela de plus près…
« LE MOHO DE SOYOTTE »(2)
La Soyotte, groupe d’art et de traditions populaires, est une association loi 1901 fondée en 1955. Après s’être intéressée aux danses, chansons et coutumes traditionnelles vosgiennes, elle décide de faire revivre l’habitat et les vieux métiers vosgiens. A ces fins, en 1976, elle achète une vieille ferme datant de la fin du XVIIIème Siècle, située à l’entrée de Saint-Dié, au Faing de Sainte-Marguerite. Cette vieille demeure paysanne, typique de la région, avec ses portes de grange et d’écurie cintrées, son long couloir séparant l’habitation de la partie réservée aux animaux, sa cuisine dallée en grès rose avec ses magnifiques poutres apparentes, son immense cheminée et son four à pain, sa petite fenêtre devant la pierre à eau, sa pompe à eau, sa cave à fromage, son coin à jouets, ses petites chambres et son grenier à foin, a été remise en son état originel et réaménagée par une équipe de bénévoles, dont l’origine paysanne garantit une reconstitution authentique de la vie des agriculteurs de l’époque. En tout ce sont quelques 7.000 objets qui donnent un supplément d’âme à cette maison d’autrefois. On y trouve les outils des artisans d’antan, soit 84 métiers référencés (menuisier, tanneur, fileuse de lin... lavandière, coiffeur à domicile, horloger, forgeron, dentellière (et carreau), charron (fabriquant de roue), cordonnier, tonnelier, apiculteur, etc. ). D’autre part, deux fois par mois, des ateliers vous permettront d’apprendre des savoir-faire ancestraux, comme la dentelle aux fuseaux, la broderie au ruban ou perlée, le fil au rouet, le tissage, les paperolles (à l'origine, des bandes de papier dorées sur la tranche, fabriquées par les Carmélites, destinées à l'encadrement des images pieuses), les poupées de chiffon, les tuiles en bois, la vannerie et l’épinette (un instrument typique des Vosges surnommé affectueusement "la bûche à musique", une sorte de vielle comprenant trois cordes à musique et trois autres à rythme). Tout au long de l’année, vous pouvez aussi assister à d’autres animations, comme les veillées à l’ancienne, les soirées vidéos ou diaporamas sur des sujets spécifiques, les spectacles et concerts de musique folkloriques, les expositions temporaires variées, les visites à thèmes (fil, bois, lait, cuisine, jeux, école, musique… ), la fabrication du pain au feu de bois, etc. Enfin, à la Maison de Pays (entrée libre), vous ferez votre marché de produits du terroir local. Vous y découvrirez des terrines et rillettes de poisson, des terrines de volailles, du foie gras, des bluets (le nom canadien de la myrtille, une sorte de brimbelle), des produits dérivés du miel, des herbes aromatiques, des macarons, des confiseries, des confitures (de chopécu, nom en patois, de la baie d'églantier, de couleurs orange et rouge, plus longue à épépiner que les groseilles), des sirops, des ribottes (un apéritif fait à base de brimbelle ou de cassis), des petits crus de fruits (vins généralement de fruits rouges, comme les brimbelles, groseilles, framboise, mûres.. voire de rhubarbe), de la bière des Hauts ; mais aussi des vidéos, livres et cartes postales sur la Soyotte et les vieux métiers. La Ferme Musée est plus que jamais vivante, alors réinvestissons ce lieu pittoresque, témoin de notre passé et surtout de notre présent ! La sympathique et accueillante Marie-Thérèse et son équipe vous y attendent !
© Jean Dorval, le 05 mai 2008, pour LTC Grands Reportages.
INFO+ :
La Ferme Musée de la Soyotte
684 Chemin du Greffier
88100 – SAINTE-MARGUERITE
Tél. : 03.29.56.68.89
Fax. : 03.29.56.28.42
Adresse courriels : soyotte@yahoo.fr
Un site : http://soyotte.free.fr
Tarifs des visites guidées : adultes individuels : 5€, groupe : 4€ ; enfants : 2€
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h00 à 12h00, et de 14h00 à 17h00
Le dimanche entre Pâques et la Toussaint de 15h00 à 17h00
Groupe sur réservation ; fermeture en janvier (sauf réservation de groupes).
Sources documentaires sur Sainte-Marguerite et images :
Wikipédia, l'encyclopédie
Notes :
(1) Au recensement de 1999
(2) Phrase en patois vosgien se traduisant par « La maison de la Soyotte ».
20:02 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
25/05/2012
LES BEST OF JD : « MARIEULLES-VEZON EN MOSELLE : UN ILOT DE TERROIR PRESERVE ! »
L'église fortifiée de Marieulles.
© Photos ci-dessus : http://fr.wikipedia.org
« Travaillez, prenez de la peine : C'est le fonds qui manque le moins. (…) le travail est un trésor »(1) A moins de 15 km, au sud-ouest de Metz, la petite route des « Vins de Moselle », témoin du dur labeur des vignerons, serpente par Lessy, Scy-Chazelles, Vaux, Ancy-sur-Moselle, Dornot, Novéant-sur-Moselle… pour déboucher sur le village de Marieulles-Vezon. Les deux localités, séparées à l’origine, ont été réunies en une seule commune qui se fond dans un paysage de vallons croisés.
DES MONUMENTS SPIRITUELS…
Marieulles possède l’église Saint-Martin, datant du XIIIème siècle. Son clocher fortifié -°une tour massive, à trois étages et fenêtres de tirs - faisait partie de l'ensemble des églises fortifiées du Pays Messin, destiné à retarder une armée s'avançant sur Metz et à protéger les habitants des pillards. A l'intérieur, on peut admirer un chœur avec oculus (ouverture arrondie ou en forme d'œil) du XVème siècle. Cette église a été remaniée au XVIIIème siècle. Vezon quant à lui s’enorgueillit de sa chapelle terminée au début du XVIème siècle par les moines de Saint-Clément, et dédiée à Saint-Léonard ; saint patron fêté le 6 novembre et invoqué pour la libération des prisonniers, depuis les Croisades. En 1908, la chapelle est rénovée ; on y rajoute des vitraux (dons des familles du village) ; un autel en métal (le précédent était en pierre) provenant d'une paroisse de Montigny-lès-Metz (certainement de l’église Saint-Privat, datant du XIème siècle, et qui fut détruite) et la sacristie (abattue en 1994, car elle compromettait la stabilité du clocher). En 1922, on baptise la cloche en « ré » : « Jeanne d'Arc ». La fontaine dénommée « La Phhote » (prononcer « la Pschotte ») date du XVIIIème. Cette dernière aurait attiré les femmes enceintes en pèlerinage pour son eau ferrugineuse (classée de nos jours « non potable ») assurant une heureuse délivrance ; de même, la tradition prétend qu’elle guérissait les maux de gorge. Enfin, on s’intéressera aux calvaires de la commune. Sur Vezon on trouve le plus ancien, daté de 1796, situé au Paquis ; et celui du chemin de Corny, érigé en 1979 par les habitants, en remplacement d’une croix brûlée naguère par les allemands. Dans la même veine, à Marieulles, en face du cimetière, est érigée une très belle croix de bois (non datée), sertie de sapins, avec un Christ très expressif en métal ; et à la Croix Maréchal, un bel édifice mentionne pieusement : « O Christ, notre salut et notre foi, 1967 ».
Le vignoble de Marieulles-Vezon.
© Photos ci-dessus : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr
…DES HOMMES SPIRITUEUX
La Moselle fait partie de ces terroirs de plus en plus appréciés, dans l’Est de la France, en Allemagne et au Luxembourg, pour ses qualités viticoles. Elle doit tout au fleuve du même nom qui a creusé son lit en son sein, tempérant ainsi la rigueur climatique des flancs de ses coteaux, accueillant une multitude de petites parcelles ; véritable objet de culte ! Des vignes de Vezon, en 1945, il ne restait plus que 2 hectares… Depuis, les familles Jaspard(2), les précurseurs, et Oury-Schreiber(3), de nouveaux exploitants, ont replanté l’arbre de Bacchus. Le vignoble, dont les grappes juteuses et charnues sont encore cueillies à la main, est conduit sur deux hectares en système bourguignon bas, de haute densité chez les Jaspard ; et sur quatre hectares, en vignes hautes, de conduite alsacienne, pour les Oury-Schreiber. Marieulles-Vezon, c’est aussi le berceau de l'appellation « Vin de Moselle » OVDQS (Appellation d'Origine Vin Délimité de Qualité Supérieure), et ce, grâce aux frères Jaspard, formés durant l'occupation à l'école Bourguignonne. Ici-bas se côtoient vins blancs, gris, rosés, rouges et champagnisés - selon la méthode traditionnelle - issus de cépages très divers : auxerrois, pinot blanc, gris et noir, gewurztraminer et gamay. Jusqu’à une période récente, chaque deuxième dimanche d'octobre, une fête des vendanges (avec messe) avait lieu, afin de déguster le célèbre « Petit gris de Vezon » ; événement traditionnel malheureusement abandonné faute de bénévoles pour l’organiser ! Cela n’empêche cependant pas les connaisseurs de se régaler à bonnes lampées, de ce vin bourru, blanchâtre, aux fines subtilités - tout juste tiré des cuves - parfumant onctueusement le fromage de tête ; et accompagnant à ravir la charcuterie lorraine, la tête de veau, ainsi que la quiche Lorraine. D’autre part, les Côtes de Vezon, domaine de Pierre Maucourt(4), sont constituées de vergers dont les fruits, la Poire-Williams, la Reine-Claude, la Quetsche, et particulièrement la Mirabelle, sont distillés pour fabriquer des eaux de vie. Alors, à gorge déployée chantons le feu sucré qui nous fait tourner la tête !
L'Auberge de Vezon.
© Photos ci-dessus : http://www.maitresrestaurateurs.com/aubergedevezon/
LARD DE LA CUISINE…
La visite en plein air de ce village ouvrant l’appétit, une bonne table reconstituera les forces du visiteur épicurien. Et comme le dit si bien un dicton local : « Les gens de Vezon sont à table jusqu’au menton ». Aussi, pour le prouver et se faire plaisir aux papilles, l'auberge de Vezon(5), tenue par M. et Mme Germain, située au centre du village, est une véritable corne d’abondance et un havre de paix. On vous y propose une cuisine traditionnelle, de nombreuses spécialités « maison » (régionales ou non, comme la tête de veau, le magret de canard aux mirabelles… ) servies en intérieur dans un cadre rustique, et aux beaux jours, sur une belle terrasse surélevée. On prie instamment le Chef de remitonner ses délicieux pieds de porc, panés ou farcis, accompagnés de patates sautées et d’un lit de salades. En vin, vous goûterez, bien sûr, le fameux « Petit gris de Vezon ». D’autre part, sur les hauteurs de Marieulles, Aurélia et Roland(6) assurent, pour les marcheurs une formule plat du jour et dessert (cochon de lait ou queue de bœuf en gelée, fromage de tête au gris de Vezon, terrine de porc aux trompettes de la mort… et tarte aux fruits de saison). Là aussi, que du frais et du « fait maison » !
Au pays du « Moselle », les travailleurs de la Terre Sacrée usent plus vite leurs godillots que le temps les pierres des monuments. Assurément « Le goût est le bon sens du génie »(7) Français. Mais là encore « Il faut (…) avoir de l’âme pour avoir du goût »(8) ! Ainsi, selon ce principe millénaire, ces lieux, élus de toute éternité, vérifient quotidiennement que le spirituel se confonde bien avec le spiritueux, afin d’élever les âmes, et ce, pour la plus grande gloire du Créateur ! Le sang de la vie reste le sang de la vigne !
© Jean Dorval, le 17/07/06, pour LTC Grands Reportages.
NB : L’accès à Marieulles se fait de la D67 par Arry (côté N57), et celui de Vezon, par la D68 (bifurcation à Fey sur la D66), sortie d’autoroute n° 29
Notes :
(1) Extrait de « Le Laboureur et ses Enfants » de Jean de la Fontaine
(2) Georges Jaspard, propriétaire récoltant, 28 rue des Vignerons 57420 Vezon ; tél. : 03.87.52.80.19 (ouvert la semaine après 18h00 et le samedi de 08h00 à 19h00)
(3) Domaine Oury Schreiber, producteur de Vin de Moselle, 29 rue des Côtes, 57420 Marieulles-Vezon ; Tél. : 03.87.52.09.02, Fax. : 03.87.52.09.17 ; E-mail : oury.pascal.viticulteur@wanadoo.fr ; visite et dégustation (réservation pour les groupes) du dimanche au jeudi de 07h30 à 19h30, le vendredi de 15h00 à 19h00, le samedi de 10h00 à 12h00 et de 17h00 à 18h00
(4) Distillerie « Côtes de Vezon », Pierre Maucourt (production, distillation, commercialisation et dégustation) 2 rue des Vignerons 57420 Vezon, tél. : 03.87.52.80.72, fax. : 03.87.52.09.07 ; visite guidée, sur rendez-vous, « A la découverte de la Mirabelle de Lorraine », en passant par les vergers, le cuveur à fermentation et la distillerie ; pour tout public, toute l’année
(5) Restaurant Auberge de Vezon, 58 rue des Vignerons, 57420 Marieulles-Vezon ; Tél. :°03.87.69.91.98 ; fermeture : mardi soir, mercredi toute la journée et dimanche soir
(6) Bar Restaurant « Le Coutiat Bar » (cuisine du terroir) 1 place Saint-Martin 57420 Marieulles ; tél. : 03.87.52.93.27 ou aurelia.houpert@wanadoo.fr (service du lundi au samedi midi, le soir et le dimanche sur réservation)
(7) Extrait d’« Essai sur la littérature anglaise » de Chateaubriand
(8) Extrait de « Réflexions et Maximes » de Vauvenargues
Sources documentaires :
et http://www.saveursdumonde.net/ency_10/france/lorraine.htm
- « Le Guide : Moselle, Metz et le Pays Messin, Pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, Trois Frontières et Bassin Houiller », publié par Casterman/Serpenoise (1995)
- « Petit futé, Lorraine-Vosges 2004-2005 » édité par les Nouvelles Editions de l’Université
- remerciements à : un ecclésiastique souhaitant garder l’anonymat, M. Pierre MUEL (Maire de Marieulles-Vezon), M. Henri GELIX (un passionné d’histoire locale) et M. l’Abbé René Mayeur (l’ancien curé du village)
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LES BEST OF JD : « A SCY-CHAZELLES, FAITES LE PLEIN DE BON VIVRE. »
Perché sur le Mont Saint-Quentin, sur les Côtes de la Moselle, se trouve la mère patrie du petit vin de Scy : le pittoresque village de Scy-Chazelles. Dès le 3ème siècle, l’empereur romain Probus autorisa la culture de la vigne dans le nord de la Gaule. A l’époque, le vin des Côtes de la Moselle était acheminé par les navigateurs de la Moselle. Au Moyen-Age, les abbayes et seigneuries poursuivirent l’œuvre romaine. Du 18ème siècle jusqu’au milieu du 19ème siècle, le vignoble mosellan assure l’essentiel des revenus des villages. Puis arrive le déclin, dû à la révolution industrielle ; mais surtout aux ravages du phylloxera, du mildiou et de l’oïdium. Il faudra attendre la publication d’un décret du Ministère de l'Agriculture, en 1986, officialisant le label d'appellation d'origine Moselle et la production des VDQS (Vin Délimité de Qualité Supérieure), pour que ressuscite le vin de Scy.
LA DAME DE SCY
L’auberge « Au Petit Tonneau », une des plus vieilles maisons de Scy-Chazelles, fut dès 1750, une coopérative vinicole royale, jusqu’à la Révolution. Au XIXème siècle, successivement s’y installèrent des vignerons, des marchands de vin et des cafetiers-restaurateurs. En 1945, la reprise d’activité est assurée, on rajoutera même un jeu de quilles et une épicerie. En 1962, M. et Mme Pifflinger en font l’acquisition ; leur fille Brigitte a pris la suite.
Cet établissement original, qui fait café, tabac, épicerie, est accessible par une terrasse verdoyante, dont la vigne grimpante rajoute au cachet. L’entrée débouche directement sur le tabac et l’épicerie, dont l’originalité oscille entre les plaques de publicité anciennes, les gravures d’Albert Haeffli et la diversité des produits régionaux vendus ; comme la charcuterie lorraine (saucisson, fuseau, jambon, pâté lorrain, tourtes… ), les gâteaux ou tartes « maison » de saison (pommes, rhubarbe, mirabelle, fromage blanc… ), les mirabelles au sirop, le vin gris de Scy ; et même, le petit « dépannage », voire un peu de brocante.
Dans la pièce attenante, on découvre le café. Ici, Robert Schuman, le « Père de l’Europe », qui a vécu et a été enterré à Scy-Chazelles, s’arrêtait souvent. Ce cadre « authentique », aux allures de bistrot, séduit de suite par ses tons chauds, son ambiance intimiste. La cheminée, c’est « l’âme de la maison ! », précise La Dame de Scy, entourée de meubles anciens ; de faïence lorraine ; de nappes, rideaux et lampes au motif Vichy blanc et rose ; d’un mur de pierre patiné ; de poutres apparentes ; d’un antique poêle allemand Karl Hauffen en céramique ; d’un vieux comptoir en zinc ou de représentations de scènes naturalistes. Dans ce décor d’un autre siècle, on peut déguster des spécialités lorraines (sur commande uniquement), comme le cochon de lait en gelée servi avec la salade de pommes de terre (Recette que Madame Pifflinger Brigitte a communiqué à Jean-Marie Cuny pour son célèbre ouvrage « la cuisine lorraine » paru en 1971) et une bonne bouteille de vin de pays ; que dans le temps on aurait rempli à la cave, directement au tonneau.
La Dame de Scy, adepte des arts culinaires, se passionne aussi pour la musique ; alors n’hésitez pas à lui parler de jazz, de musique classique, d’opéra et d’opérette. Comme quoi esprit et estomac sont souvent liés… Alors prêt à réserver une bonne table ?
© Jean Dorval, le 01/04/06, pour LTC Grands Reportages.
Les coordonnées de l' Auberge "Au Petit Tonneau" :
5 rue Saint-Nicolas 57160 – Scy-Chazelles,
Tél. : 03.87.60.02.24 (fermé le lundi).
Sources documentaires :
- Le recueil « Vieilles maisons au Mont Saint-Quentin », par le Mouvement Culturel du Ban-Saint-Martin (1998)
- Les sites :
http://www.mairie-scy-chazelles.fr/accueil.asp
et http://www.vin-de-moselle.com
© Crédit photos : Jean Dorval 2006, pour LTC.
Deux vues intérieures de l'Auberge...
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10/02/2010
PROTECTION DES MAJEURS « INCAPABLES » : ATTENTION AUX ADMINISTRATEURS VEREUX !
© Photo ci-dessus : http://ampelosophisme.over-blog.com/article-34445448.html
La partie « droit civil » de la réforme du régime des tutelles est bloquée depuis un an à la chancellerie, faute de financement... C'est pourquoi, le ministre de la Justice, Pascal Clément, et celui délégué à la Sécurité sociale, Philippe Bas, auditionnés le 22 mars dernier, par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, se sont défilés une fois de plus à ce sujet. Pourtant, près de 700°000 personnes sont placées sous protection juridique, soit plus de 1% de la population française. Leur nombre a doublé en moins de dix ans... A raison d'une augmentation de 4% l'an, cela fera un million de personnes en 2010 ! Il faut donc anticiper les décisions nécessaires à l'organisation de cette pandémie psycho-sociale.
Ces futures mesures sont destinées à protéger les majeurs « incapables » (les personnes âgées, les malades mentaux, les handicapés de naissance ; et tous les « exclus de la vie », ayant perdu tout repère suite à un divorce, le décès d'un proche ou une période de chômage...), ne pouvant gérer leurs biens seuls, et qui restent en quête de reconnaissance sociétale ; et surtout, de transparence et d'humanité dans le traitement des problèmes qu'ils rencontrent tous les jours. Pour ce faire, il faut d'urgence réaménager la Loi n° 68-5, du 03 janvier 1968, portant déjà à l'époque sur la « réforme » du droit des incapables majeurs.
Le garde des Sceaux s'est tout de même inquiété que la « protection des majeurs (se soit, ndlr) écartée de sa finalité », que les « mesures de protection juridique (...) prononcées à des fins (uniquement, ndlr) d'accompagnement social indépendamment de toutes altérations des facultés mentales » se développent de manière anarchique ; et ce, en contradiction avec l'objet initial de la loi sur les tutelles et curatelles, destinée à protéger les personnes vulnérables. Ces prestations sociales, d'un nouveau type, sont gérées essentiellement par des assoces financées par l'Etat, pour des « inadaptés financiers », et coûtent au bas mot aux contribuables la bagatelle de 368 millions d'€ par an. Si on ne fait rien pour rectifier le tir, la dépense sera de l'ordre de 514 millions d'€ en 2009 ! Une paille... que seules les mesures « d'urgence », en attente d'être votées, peuvent réduire à 462 millions d'€.
D'autre part, Pascal Clément estime qu'il devient nécessaire de « tracer une ligne de partage claire entre les mesures de protection juridique (nécessaires, ndlr) et les systèmes d'aide et d'action sociale (qui faussent le système, ndlr) ». Or, si on supprimait la tutelle aux prestations sociales versées pour les adultes et la curatelle pour prodigalité, dont bénéficient un peu plus de 10°000 personnes actuellement ; l'accompagnement social de substitution se trouverait à la charge des Conseils généraux... Et c'est là que le bas blesse, car ces derniers n'ont pas les moyens de financer les reculades sociales du Gouvernement ; sauf à ponctionner dans la poche du contribuable local, qui est aussi un électeur ! En attendant, les tutelles et les curatelles réelles, vivent une situation, de plus en plus précaire, au point que pour dénoncer ce statut quo malsain, certains députés de la majorité souhaitent déposer une proposition de loi pour faire bouger les choses.
D'ailleurs le député UMP, Laurent Wauquiez (Haute-Loire) dénonce le « risque d'escroquerie majeur », lié au système actuel, que représentent certains administrateurs de tutelle ou de curatelle peu scrupuleux ; exploitant à leur profit, toute honte bue, le filon juteux de la gestion des biens de leurs « protégés ». Ainsi, la Loi de 1968 ne garantit plus la protection des majeurs, mis de fait sous « protection inique », à la merci de véritables prédateurs ! Il est à noter que ces abus sont rendus possibles, car les juges censés vérifier la gestion des tutelles ne sont que 80 ; soit un magistrat pour 8°750 bénéficiaires... A une époque, où l'on nous rabâche, à tort et à travers, les « droidlhoms » ; que font les assoces, donneuses de leçon, pour aider ces citoyens de seconde zone ? La proposition de loi, qui doit servir à faire pression sur la chancellerie, propose de tenir compte de l'avis du majeur protégé et de vérifier systématiquement son état de santé, avant l'ouverture d'une mesure de protection juridique.
LA MELIE TIEÛTIEÛ(1), VICTIME ORDINAIRE D'UN « ADMINISTRA-TuEUR »(2)...
Au cours de l'année 2000, la Mélie Tieûtieû(1), trente ans, originaire de la « Marche de l'Ouest » (Westmark), perd ses parents. La jeune femme, désespérée et fragile, ne supportera pas cette épreuve et tentera de se suicider. Heureusement, elle rate son mauvais coup, contre elle-même, et se retrouve pendant son hospitalisation, sous main mise de l'établissement où elle est hospitalisée, en tant que majeur protégé et sous curatelle aggravée. L'Apexpa(2) (Association pour l'exploitation des personnes en perte d´autonomie) nomme alors un « Curator »(2) qui doit s'occuper de la gestion de son patrimoine immobilier et financier, selon l'expression consacrée « en bon père de famille » ; soit la bagatelle de 275°000 € !
En 2003, suite à la délivrance d'un certificat médical attestant de la bonne santé mentale retrouvée de la Mélie Tieûtieû(1), la levée de curatelle est prononcée par jugement. Or, à la reprise en main de son patrimoine, l'intéressée découvre qu'elle a été flouée et dépossédée par son « Curator »(2). La gestion de ses biens a été des plus hasardeuses pendant trois ans... Suite à l'achat d'appartements, pour une valeur totale de 101°000 €, il lui manque 31°000 € sur ses placements financiers et elle se retrouve avec 70°000 € de crédit immobilier sur le dos... Soit un remboursement mensuel imposé de 609 €... Alors, qu'elle est sans revenus ! De plus, elle se rend compte, qu'en son « absence », la réparation fréquente desdits logements, situés dans un quartier sensible, lui a coûté une véritable fortune, suite à du vandalisme récurrent ! Le « Curator zélé », comme de bien entendu, faisait faire ces travaux par une société, dont il était actionnaire à des prix très peu compétitifs... Au final, la revente de ces mauvais placements a « rapporté » 65°500 €, au lieu des 101°000 € initiaux ; soit une moins-value foncière de 35°500 € ! Somme à laquelle, il convient d'ajouter obligatoirement 100 € de frais, à chaque revente d'appartement, pour la recherche d'amiante !
Pour couronner le tout, le « Curator »(2) véreux, qui gérait de nombreux dossiers à l'identique, cassait « par procuration » les contrats d'assurances vie de ses victimes, pour les remplacer par d'autres placements financiers concoctés par un ami assureur, contre bien sûr de substantielles commissions... Ces mauvais placements occasionneront plus de pertes que de profits, car assujettis massivement à l'impôt ! Ils sont près de 400 à avoir été escroqués de la sorte par ce rapace...
En 2003, la Mélie Tieutieu(1) informe le juge des tutelles des agissements du « Curator »(2). Ce dernier confesse gêné, qu'il lui faisait confiance... Notre héroïne, sûre de son bon droit, comme plusieurs centaines d'autres personnes... porte plainte contre l'Etat pour défaillance du juge ; contre le « Curator »(2) et l'association dissoute, en 2003, pour escroquerie, abus de bien sociaux, recèle et abus de confiance aggravée. Le « Curator »(2) vénéneux étant passible d'une peine de prison, le juge a prononcé sa mise en examen...
Côté défense, la Mélie Tieûtieû(1) n'a pas non plus beaucoup de chance et la procédure s'annonce coûteuse et longue. Au pénal, l'affaire n'avance pas au niveau instruction ; et pour la partie « droit civil » - comme l'association a été liquidée judiciairement - elle se retrouve déboutée, contre toute attente, et condamnée à payer, en 2006, à ses dépens, les frais de plaidoirie et d'huissier. Chercher l'erreur !
IL FAUT CHANGER LA LOI ET « PROTEGER » LES ADULTES « PROTEGES » !
Il est temps dans ce pays que la peur change de camp. Une victime déboutée et dégoûtée ; un coupable dans la nature - mais pas responsable - jouissant en toute impunité d'un système laxiste ; l'Injustice pour les victimes et le « papa Noël » pour les voleurs... Le monde marchera-t-il encore longtemps à l'envers ? Lorsque le cynisme des uns s'oppose à la souffrance des autres, c'est l'insupportable qui triomphe ! L'Etat se doit alors d'intervenir pour légiférer et surtout pour que Justice soit rendue aux plus faibles d'entre nous !
© Jean Dorval, le 09/05/2006
Information : En cas de litige avec une tutelle ou une curatelle, contacter l'Association française contre les abus tutélaires (Afcat), 621 chemin de la Rossignole 69330 Vernaison ; tél./fax. : 04.26.01.49.59
Notes :
(1) L'intéressée souhaitant garder l'anonymat, aussi le personnage de Gérard L'Hote (équivalent de Bécassine pour les Lorrains... ), paru aux éditions Serpenoise, campera notre héroïne dans toute sa candeur
(2) Toute ressemblance avec des personnes, des sociétés ou des organismes existants ou ayant existés n'est pas fortuite
Sources documentaires :
-1) l'article, du 03/01/06, d'Yves Bérani : « Social, 700 000 Français sous tutelle ou curatelle, un dispositif à réformer d'urgence », paru sur http://www.viva.presse.fr/
-2) l'article, du 23/03/06, de Valérie de Senneville : « Famille, la réforme des tutelles bloque sur le financement », paru sur http://www.lesechos.fr/
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LES "BEST OF" JD...
Voici un des articles publiés antérieurement dans la presse par JD...
VM pour LTC.
« LES CHORISTES : UN FILM A LA FRANÇAISE COMME ON LES AIME… »
Sainte-Odile, patronne du cinéma, m’est témoin, enfin un film, vrai, qui fleure bon la France ! Une réalisation simple et belle dont on peut tous être fiers pour notre patrimoine cinématographique. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une réalisation à l’américaine dans laquelle les scènes de violences alternent avec les longueurs. Non ! C’est le film de l’Amour qu’un pédagogue éclairé porte à ses élèves, à la mode de chez nous. Cette réalisation de Christophe Barratier est une comédie touchante, un véritable petit chef-d’œuvre qui nous fait remonter le fil du temps au son des voix d’un petit groupe de chanteurs prodigieux. Il image parfaitement l’enfance de nos parents ; avec déjà, à cette époque, l’éternel conflit entre les différentes méthodes d’éducation. Le scénario a été co-écrit par le réalisateur et Philippe Lopes-Curval. Christophe Barratier a déjà été producteur délégué de : « Les enfants de lumière », « Micro Cosmos », « Himalaya » et « Le peuple des oiseaux ». En 2001, il réalise son premier film d’après la nouvelle de Maupassant « les Tombales ».
Maître Gérard (avec à côté de lui l'adorable Pépinot)...
L’ECOLE : UN VERITABLE « SACERDOCE » POUR CLEMENT MATHIEU !
L’action se situe en 1949, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, intègre un internat de rééducation pour mineurs où règne une discipline de fer. La devise de Monsieur Rachin (François Berléand), le Directeur, est : « action, réaction ». Ce qui conduit inévitablement à des conflits durs, dont l’affaire Mondain (Grégory Gatignol) est un des points culminants. Mais contre vents et marées, Mathieu s’intègre dans cet univers sordide, particulièrement répressif qui feint de maintenir l’autorité sur des élèves en situation d’échec tant scolaire qu’affectif. « L’accident de la porte piégée » arrivant au Père Maxence (Jean-Paul Bonnaire) en est la preuve criante. Mathieu, dans ce monde de brut, en tant que « pion », va se concrétiser, trouver là un véritable sacerdoce…
Lui qui croyait que tout était fini pour lui, se rend compte qu’il y a plus malheureux. Il prend en même temps que ses élèves un nouveau départ. Il adoucit le quotidien et leurs redonne un peu d’espoir, de confiance en eux, grâce à ses méthodes éducatives basées sur la tolérance ; et séduit progressivement les autres maîtres que sa vocation inspirent. Mais son supérieur hiérarchique, jaloux, n’aime pas ses méthodes, car Mathieu réussit à faire quelque chose de ces gamins. Aussi, ce dernier interdit la chorale. Mathieu entre alors en résistance, avec l’aide de ses collègues (par exemple : Chabert (kad Merad)…). Il initie clandestinement les enfants à la magie de la musique et du chant. Il ouvre là une véritable « soupape » dans la chape de plomb qui recouvre la vieille Institution. Il va progressivement transformer ces « bons petits diables » en choristes confirmés.
Mathieu va ainsi tirer un trait sur sa vie personnelle pour se consacrer entièrement à « ses » gosses. Il n’a pas un enfant, mais plusieurs… Son vieux rêve de musicien prend forme, il compose enfin pour son public (de gamins…). Il ressort son vieux papier à musique et ses vieilles partitions. Lui qui s’imaginait en manque d’inspiration se réalise à nouveau au travers des enfants. Il représente, pour nous tous, notre rêve enfoui de réussite sociale. Finalement, c’est dans l’épreuve que l’Homme se dévoile. Mathieu oppose aux coups de sifflet autoritaires de Rachin, le doux enchantement de voix d’enfants. Il fait même oublier un instant à ce vieux paranoïaque son obsession de la discipline. Ainsi, lorsque celui-ci reçoit, par erreur, « une balle perdue » des enfants, lors d’une partie de Football se déroulant dans la cours de récréation, on croit qu’il va les punir... Que nenni, au lieu de cela, il joue avec eux et oppose alors l’équipe des élèves à celle des professeurs. Le miracle s’opère en douceur...
UN ROLE TAILLE SUR MESURE POUR GERARD JUGNOT !
Gérard Jugnot trouve dans ce film un rôle à sa hauteur. Cet acteur sympathique ne laisse vraiment pas indifférents les cinéphiles avertis, depuis son film « Monsieur Batignole » sorti en 2002. Il est émouvant, sensible, attachant ; sachant être, tout à la fois, ferme et diplomate avec des enfants en difficulté, dont la sensibilité ne demande pas mieux que d’être mise en valeur. Dans son rôle de maître de chorale, il a le geste délicat, rassurant, presque mystique. Il devient même l’inspirateur du futur grand chef d’orchestre Pierre Morhange et le père adoptif d’un adorable Pépinot (Maxence Perrin) qui attend désespérément à la grille de l’internat ses parents tués pendant la guerre. Avec sa tête de brave type, Mathieu sait aussi parler aux mamans des élèves, et surtout à l’une d’entre elles, Violette Morhange (Marie Bunel), dont le charmant minois ne laisse pas indifférent.
Gérard au diapason !
UN MAGNIFIQUE FILM NOSTAGIQUE ET SINCERE…
Ce film est, selon Gérard Jugnot, « sans mièvrerie, emprunt d’une grande puissance d’émotion et d’évocation ; il a le charme de la craie sur le tableau… le charme du souvenir de ces enfances moisies que nous avons tous vécues ». Ce film est nostalgique, extrêmement sincère, atypique, dans la droite ligne de ce que produit Jacques Perrin. Barratier a le goût pour le vieux cinéma français, avec tous ces acteurs qu’on appelait « les excentriques », dont Noël-Noël, dans sa réalisation de « la cage aux Rossignols ».
Le décor est simple, dépouillé. Il symbolise la France d’après-guerre. Les images tournées dans les mûrs plâtreux et mal lavés de cet internat auraient presque pu être filmées en noir et blanc, afin de donner plus de caractère au film. Ces bancs cirés, ces tables d’écoliers avec leurs encriers, ce tableau noir, ce squelette à l’entrée de la classe, ces vieux ustensiles… ce cas pratique de calcul, ces jeux désuets dans la cours de récréation, cette morale si délaissée de nos jours… respirent l’air du temps qui passe, étouffent presque le spectateur d’émotion tant ils font plaisir à voir ; car disparus de nos jours de l’univers de nos charmantes petites têtes blondes. Mais peu importe ce genre de film reste immuable pour les gens qui se font une certaine idée de la France !
Jean-Baptiste Maunier...
DES VOIX, RIEN QUE DES VOIX !!!
Bruno Coulais a dirigé et composé la musique du film, Christophe Barratier a écrit certaines des chansons. Les voix des enfants dans ce film vous saisissent aux tripes. On se sent entraîné, comme par une vague qui vous remonte de la pointe des pieds vers le haut du crâne. Il y a comme une sorte de résonance magnétique qui vous transcende. Le chœur du public bat la chamade à l’écoute de ces p’tits gars là. En passant par « In Memoriam », « Caresse sur l’océan », « La nuit » et « Vois sur ton chemin », on est transporté, à capella, dans un tourbillon d’émotions musicales. Puis, alternant les rythmes, le réalisateur nous surprend avec des airs entraînants comme « Lueur d’été » ou « Cerf-volant », et devient amuseur avec « Compère Guilleri » et « Nous sommes de fond de l’Etang ».
La magnifique voix de Jean-Baptiste Maunier (dans le rôle de Pierre Morhange), douze ans, un physique de jeune premier, retient particulièrement l’attention du spectateur ; ainsi que la prestation collective de ses camarades. Les petits chanteurs de Saint-Marc se révèlent dans toute leur splendeur.
Jacques Perrin à la baguette (Pierre Morhange adulte)...
UN FILM QUI FAIT PASSER « DE LA GRISAILLE »… AU « SOLEIL »
« Le film commence dans la grisaille et se termine avec le soleil » a déclaré Gérard Jugnot. La réaction du public ne s’est pas faite attendre : « çà tire les larmes des yeux », « c’est très beau », « envoûtant », « plein d’amour et de tendresse », « j’ai retrouvé un peu de mon enfance », « c’est du Louis Malle »… Alors, allons tous soutenir le cinéma français ! Surtout quand celui-ci remet au bout du jour nos valeurs universelles d’antan : le sport, le chant, la musique, l’amitié, le respect de l’autre, le travail, l’assiduité, la discipline… On aimerait bien voir refleurir dans nos écoles d’aujourd’hui, ces garants de la paix sociale et de la cohésion nationale.
© Jean Dorval, le 27.05.2004
Source photographique : © Pathé distribution