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10/05/2013

LES BEST OF JD : « LE 13ème AMENDEMENT AMERICAIN : UN COMBAT DE LINCOLN POUR L’HUMANITE ! »

 

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 © Photo ci-dessus : http://www.djibnet.com

 
Depuis son plus jeune âge, Steven Spielberg a toujours nourri une fascination pour « LE » Personnage inébranlable d'Abraham Lincoln (1809-1865). Cette passion est née lors d’une visite au fameux Lincoln Memorial de Washington. A ce propos, le cinéaste confie : « J'ai toujours voulu raconter une histoire à propos de Lincoln. C'est l'une des figures les plus fascinantes de l'Histoire et il occupe une grande place dans ma vie. Je devais avoir quatre ou cinq ans, lorsque j'ai vu le Lincoln Memorial pour la première fois. J'ai d'abord été effrayé par la taille de la statue sur ce fauteuil, mais à mesure que j'approchais, j'étais de plus en plus captivé par son visage. Je n'oublierai jamais cet instant. Cela m'a poussé à m'interroger sur cet homme qui me surplombait, assis dans ce fauteuil. » Depuis, Spielberg a lu quantité d'ouvrages sur son héros. Et l’étude de ce Personnage, véritable figure de proue humaniste, l’a poussé à mettre en images, une vie faite d'intensité et de mouvements positifs, remplie d'anecdotes, souvent en résonnance avec notre temps.

  

 

UN REPORTAGE EN DIRECT SUR LE COMBAT LINCOLN.

Steven Spielberg, dans son film historique « Lincoln » - sorti le 30 janvier 2013, d’une durée de 2h29 - se fait, une fois de plus, le porte-parole des Grands Combats salvateurs pour l’Humanité. Dans le cas présent, il se bat pour la Liberté des Hommes asservis, ses frères, nos frères, pour ces Etres Humains, martyrs innocents, rendus honteusement esclaves, par millions, pour le profit d’exploiteurs, qui les considèrent alors, à tort, comme des bêtes de somme. Pour ce faire, Spielberg se saisit du personnage d’Abraham Lincoln, au moment le plus tendu de sa lutte pour l’émancipation des esclaves. Le réalisateur plonge son public, sans concession, dans les arcanes du Pouvoir Américain, dans les tractations politiques du moment ; dans lesquelles, Lincoln - l’Homme Politique le plus droit d’Amérique, jusqu’alors - achète, à prix fort, et pour la bonne cause, les vingt dernières voix, dont il pense avoir besoin au Congrès, pour faire passer son Amendement Historique, et ce, à coup de compromis électoraux (même avec ses adversaires politiques), de bonnes places dans l’Administration Américaine pour les élus sortants, « d’enveloppes », d’usage de faux documents pour adoucir les revendications des Parlementaires, etc. 

Dans cette toile haut en couleur, Spielberg, pas en reste, dépeint une situation tendue à l’extrême au Congrès entre esclavagistes et anti-esclavagistes, avec un souci du détail, hors du commun, dans la mise en scène. Chacun est dans son camp re-tranché... L’heure est grave pour faire passer coûte que coûte le "13ème Amendement", à mi-chemin entre « La Patrie en danger ! » et un Putsch Démocratique Permanent guidé par l’Amour du Prochain. Les visages des acteurs sont parfaitement grimés, comme sortis des photos d'époque, illustrant si parfaitement le Far West dans les musées ou les Westerns. Les costumes sont authentiques, scrupuleusement d’époque, et les intérieurs (le Congrès, le bureau de Lincoln, la Maison Blanche, etc.), ayant servis de lieu de tournage, sont faits « sur mesure ». On est presque en direct, comme sur CNN, au cœur de cette terrible Guerre de Sécession, dont on ne voit que des "instantanés", pris sur les champs de bataille, et pendant lesquels le réalisateur met en exergue la violence de combats endiablés, au corps-à-corps ; le bombardement continu de zones urbaines de nuit ; et l'après-bataille pour mieux illustrer toute l’horreur de l’enchevêtrement des corps décharnés. Ce moment clé de la Présidence Lincoln, tourné par Spielberg, dénonce une véritable boucherie, pour faire valoir le Droit à la Liberté des plus Humbles, et résonne comme un cri d’alarme pour l’Humanité : « plus jamais cela ! » Et tandis que le Nord et le Sud continuent de s’entredéchirer, à la Maison Blanche, Lincoln, Lui, continue à monter inlassablement au créneau politique, afin de faire passer son fameux « 13ème » ; un amendement finalement voté « à la majorité » par le Congrès, le 31 janvier 1865, par 119 voix contre 56. Ce jour là, même le Président du Congrès a voté « POUR ». Voici ce que dit ce précieux 13ème Amendement de la Constitution Américaine : « Il n'existera dans les Etats-Unis, et dans toute localité soumise à leur juridiction, ni esclavage, ni servitude involontaire, si ce n'est à titre de peine d'un crime dont l'individu aurait été dûment déclaré coupable. » Cette Loi complète la Proclamation d'Emancipation des Esclaves faite par Abraham Lincoln en 1862. Ainsi, l'esclavage est définitivement aboli aux Etats-Unis d’Amérique (malheureusement, par la suite, le Peuple Indien d’Amérique fera les frais de l’expansion des States vers l’Ouest…). En France, c'est le Décret du 27 avril 1848 qui a abolit « définitivement » l’esclavage, à l'instigation de Victor Schoelcher. « Définitivement », car il avait été déjà aboli une première fois par la Convention, le 4 février 1794, mais rétabli en 1802 par Napoléon 1er (pour une certaine Joséphine de Beauharnais, issue d'une famille de planteurs esclavagistes). L'Angleterre a, quant à elle, aboli l’esclavage dès 1833.

 

« LINCOLN » EST UN PORTRAIT D’HOMME DE CONVICTION.

Spielberg présente un Lincoln humain, en panoplie complète (le haut-de-forme, la silhouette filiforme, la barbe hirsute, l’allure voûtée, etc.), proche du Peuple. De ses collaborateurs au petit personnel de la Maison Blanche, des militaires qui partent au front aux nombreuses personnes qui le sollicitent pour une aide, la générosité de Lincoln est grandement sollicitée, entre deux blagues anti-Britishs. Mais, le cœur de ce « Direct » se trouve ailleurs. Il réside principalement dans la relation torturée du couple Lincoln. La « First Lady », qui ne peut surmonter la mort de son fils aîné, tombé au champ d’honneur, avec ses frères d’armes, voit cette perte douloureuse ravivée brutalement par la décision soudaine du Benjamin de la Famille de s’enrôler à son tour dans l’armée, malgré l’avis contraire de ses parents. Heureusement, il reste le « petit dernier », dont la candeur contraste avec la détermination froide de Lincoln d’abolir l’esclavage, quoi qu’il en coûte, quels que soient les moyens déployés humains et matériels, et ce, jusqu’à la Paix qui passe, selon Lui, « que » par l’adoption du « 13ème ». « Lincoln » est une épopée intime et collective à la fois, échevelée, qui met en avant les lenteurs démocratiques du Nouveau Monde, empêtré dans ses contradictions et revendications légitimes. Daniel Day-Lewis, dans le rôle du 16ème Président des Etats-Unis d’Amérique, transcende la simple interprétation d’un Lincoln, usé par le poids des responsabilités, et ayant vieilli de dix ans en un an. Il en magnifie la grandeur et les limites, au travers du Combat pour le Droit des Persécutés à être libres. Lincoln est prêt à tout, en bon Yankee, jusqu’à « la guerre totale », pour vaincre « les Gris », les ennemis de la Liberté, pour résoudre ce conflit meurtrier et réunifier le pays. Les derniers mois tumultueux du mandat de Lincoln portés par le Vent du Changement vont secouer le destin des générations à venir américaines (et d’ailleurs). La Guerre de Sécession en quatre ans, de 1861 à 1865, a fait 617.000 victimes. Le dernier mort de ce grave conflit moderne fut Lincoln, lui-même. Il entre ainsi dans le Panthéon Américain, le 14 avril 1865, en se faisant assassiner par le fanatique sudiste, Jefferson Davis. Prouvant ainsi par un nouveau coup du sort malheureux pour l'Humanité que bon nombre de Grands Hommes qui ont fait progresser l'homme, meurent souvent pour leurs convictions, à l’image de Gandhi, Martin Luther King, Anouar el-Sadate, Yitzhak Rabin, etc. Des destins tragiques, donc, dont l’Idéal devient alors Immortel, un véritable flambeau pour nos contemporains qui n'ont pas encore tiré toutes les leçons du passé, puisque dans certaines parties de ce (pauvre) Monde (malade), de nos jours, on continue à pratiquer, toute honte bue... l’esclavage !

© Jean Dorval, le 05 février 2013, pour LTC Kinéma.

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19/12/2012

"LES PAPAS DU DIMANCHE : PERES ET IM-PERES, MANQUES ET IM-PASSES."

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"Les Papas du dimanche" est un film, sorti au cinéma le 25 janvier 2012, et en DVD le 30 mai dernier, adapté du livre du même titre, de François d'Épenoux, paru en 2005. Ce très beau et émouvant long métrage français, d'une durée d'1h30, est un véritable plaidoyer dénonçant la condition injuste dans laquelle se trouvent actuellement, en France (mais aussi dans le monde entier), des millions de Pères divorcés(1), qui ne voient leur(s) enfant(s) - à cause du Système (l'Injustice Française alliée à nos Dirigeants Politiques de Droiche et de Grauche, et aux Mass Media) - qu'un week-end sur deux, de 11h30 le samedi à 18h00 le dimanche... Comment dans de telles conditions participer à l'éducation de sa progéniture et faire perdurer un lien affectif hyper fragilisé ? Mais, ce film est aussi (et c'est le plus important) une dénonciation de la souffrance des Enfants du divorce.

 

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LA PREMIERE REALISATION DE BECKER EST HUMAINE ET TENDRE !

Pour sa première réalisation Louis BECKER a donc été au cœur du divorce, dans un foyer Français, et on ne le remerciera jamais assez d'avoir traité une facette par trop souvent (et volontairement) méconnue du Système : la séparation et ses effets collatéraux socio-économico-affectifs, vus côté Père. En trente-cinq ans de carrière, Louis BECKER a toujours surpris agréablement son public. Il a occupé de nombreux postes, derrière la caméra, et ce, après des débuts déjà prometteurs en tant que stagiaire à la mise en scène, sur le tournage du film de Luis Buñuel "Cet obscur objet du désir" en 1977. Il a aussi été régisseur général et directeur de production. Mais, c'est en tant que producteur qu'il est le plus reconnu et actif. Il a participé à de nombreux succès cinématographiques français, tels que "Nuit d'ivresse" en 1986, "Un Indien dans la ville" en 1994, "Dialogue avec mon jardinier" en 2007, "Deux jours à tuer" en 2008, ou encore "La Tête en friche" en 2010. les papas du dimanche,les papas du dimanche le film,le film,réalisateur,louis becker,d'après le livre de,françois d'épenoux,pour les droits des papas,à voir leur(s) enfant(s),dans de bonnes conditions,droit des pères,divorce de merde,divorce,à cause du système,la souffrance de l'enfant,luis buñuel,la tête en friche,thierry neuvic (antoine),hélène fillières (jeanne),olivier baroux (léo),marilyne canto (léa),nina rodriguez (alice),nicolas rompteaux (vincent),« le petit bout de chou » arauna bernheim-dennery (nine),thierry lhermitte (morgan),jean dorval pour ltc kinéma,ltc kinéma,cinéma,jean dorval poète lorrain,metz,france,moselle,ue,union européenne,europe,lorraineD'autre part, la toile "Les Papas du dimanche" bénéficie d'un excellent casting : Thierry Neuvic (Antoine), Hélène Fillières (Jeanne), Olivier Baroux (Léo), Marilyne Canto (Léa), Nina Rodriguez (Alice), Nicolas Rompteaux (Vincent), l'adorable bout de chou Arauna Bernheim-Dennery (Nine), Thierry Lhermitte (Morgan), etc. ; mais aussi d'un scénario très réaliste servi avec brio par : Olivier Torres, Louis Becker, François d'Épenoux, Jacques Pibarot et Cécile Boisrond ; et d'une musique d'ambiance qui colle au film comme une peau, signée Nathaniel Méchaly.

 

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MARI (ET PERE) COCU.

 

Antoine est un père de famille qui adore ses trois enfants : Alice, Vincent et Nine. Cependant, trompé par sa femme, il est dans l'obligation de quitter le foyer familial et s’installe chez Léo, son ami d’enfance. "Léo" et sa femme "Léa" (cela ne s'invente pas...) - le couple idéal - vont l’aider à surmonter cette délicate épreuve de Vie. Le plus dur pour Antoine reste le manque affectif, qu'il ressent à cause de l'absence de ses enfants. Il devient alors "un Papa du dimanche", un Père "par procuration" (voire "virtuel"), un Géniteur payeur de pensions, qui attend un weekend sur deux, et sur la moitié des congés scolaires, pour revoir (enfin) ses enfants. "Un Papa du dimanche", comme l’est un pêcheur ou un conducteur "du dimanche", certes, trébuchant, balbutiant, pas sûr de lui, pas prêt à 100%, mais persévérant, beau dans l'action, dans son envie de se sortir de cette terrible épreuve et de pouvoir continuer à aimer ses enfants au mieux. La vie doit continuer, avec ses hauts et ses bas (chômage et solitude). Pour qu'Antoine retrouve le sourire et la joie, il va falloir qu'il se reconstruise, grâce à son ami d'enfance (Léo), mais aussi, et surtout, grâce à (et pour) ses trois enfants. Et même, si la trahison de son « Ex » peut légitimement lui faire douter de l'Amour, Antoine va retrouver de manière inopinée le Grand Amour, après une rencontre pourtant glaciale avec la belle Jeanne, qui au final va lui réchauffer le cœur... les papas du dimanche,les papas du dimanche le film,le film,réalisateur,louis becker,d'après le livre de,françois d'épenoux,pour les droits des papas,à voir leur(s) enfant(s),dans de bonnes conditions,droit des pères,divorce de merde,divorce,à cause du système,la souffrance de l'enfant,luis buñuel,la tête en friche,thierry neuvic (antoine),hélène fillières (jeanne),olivier baroux (léo),marilyne canto (léa),nina rodriguez (alice),nicolas rompteaux (vincent),« le petit bout de chou » arauna bernheim-dennery (nine),thierry lhermitte (morgan),jean dorval pour ltc kinéma,ltc kinéma,cinéma,jean dorval poète lorrain,metz,france,moselle,ue,union européenne,europe,lorraineUn film à voir absolument par tous nos Politiques pour que des solutions législatives plus justes soient enfin trouvées pour les Pères (dans le respect des droits des Femmes), afin qu'ils puissent voir leurs enfants dans de meilleures conditions, et plus régulièrement. Sinon, ces mêmes Pères pourraient légitimement vouloir un jour constituer un puissant lobby qui appellera à voter blanc à chaque élection locales, nationales et européennes... A bons Entendeurs, Responsables du Pouvoir en place, (Fraternellement) Salut !

 

© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Kinéma.

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Notes : (1) Comme de nombreuses Mères.

 

27/11/2012

« AUGUSTINE OU LA REVANCHE DES HYSTERIQUES. »

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Pour ceux qui ont vu le premier film de la réalisatrice Alice Winocour, « Augustine », le 25 novembre 2012 - journée internationale contre les violences faites aux femmes – que voilà un drame français, sorti le 07 novembre 2012, d'une durée d'1h42, qui prend tout son sens et qui passe assurément pour un témoignage poignant du martyr séculaire imposé aux femmes atteintes d'hystérie(1). Des femmes en grande souffrance, abandonnées par la France (et partout ailleurs), considérées à tort comme des sorcières, que l'on brûlait en place publique au Moyen Âge, et dont la névrose s'explique le plus simplement du monde (et non diaboliquement !) par une personnalité pathologique basée (entre autres) sur le théâtralisme et le besoin de séduire, et par une conversion des troubles psychiques en symptômes physiques, tels que la fausse paralysie et les malaises. Ce long métrage rend donc hommage aux Hystériques.

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DU TABLEAU D'ANDRE BROUILLET AU FILM D'ALICE WINOCOUR...


A n'en pas douter, le tableau du peintre André Brouillet (1857-1914) - exposé au Salon de 1887, représentant le Professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893) (joué par Vincent Lindon dans la toile d'Alice Winocour), clinicien et neurologue français de renom, en « consultation-leçon » avec SA fameuse malade, Blanche Wittmann (qui devient Augustine pour les besoins du film, un rôle interprété par Stéphanie Sokolinski), devant un parterre de collaborateurs, d'élèves et d'amis (dont Théodule Ribot) - a inspiré Alice Winocour. Cette dernière a dû aussi s’imprégner des nombreuses photos et innombrables esquisses que le Professeur Charcot fit de Blanche (heu pardon... Augustine !), afin d'illustrer dans le moindre détail son dossier médical (ultramoderne et révolutionnaire par la méthodologie utilisée pour l'époque). Il met ainsi sous observation permanente, à l'apogée de sa carrière, à l’aide de tableaux et de courbes, ce corps meurtri, tétanisé et contorsionné par l'hystérie.

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FIN DU XIXe SIECLE, LES HYSTERIQUES SONT (enfin) RECONNUES COMME ETANT DES ETRES HUMAINS COMME LES AUTRES...


Nous sommes durant l'hiver 1885, à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière, l'hystérie reste une maladie mystérieuse en phase de reconnaissance, que le Professeur Charcot étudie avec acharnement. Les « Hystériques de Charcot », malades pas comme les autres, forment une sorte de Cour des Miracles (tous âges confondus) aux ordres d'un Maître : le Professeur Charcot. La bâtisse austère qui accueille tout ce petit monde à part ressemble plus à une prison (dont on ne peut s'enfuir) qu'à un hôpital. On s'y soigne, mais il faut en retour y travailler ! Une masse corporelle collective choquée et violentée dont on teste la sensibilité à la douleur, au froid et au chaud, et que l‘on appareille de manière grotesque. L'hystérie, maladie nouvelle « au féminin », interroge le microcosme 100% masculin des médecins. Une corporation qui, au moment des faits, sans respect pour la dignité humaine, use de méthodes parfois brutales et maladroites, interroge, examine, palpe, scrute et ausculte sous tous les angles, et publiquement, ces pauvres femmes sans défense. Une honteuse situasoko,ltc cinéma,ltc kinéma,la tour camoufle,jean dorval poète lorrain,lorraine,metz,centre pompidou-metz,moselle,france,ue,union européenne,europe,latourcamoufle,augustine ou la revanche des hystériques,vincent lindon,augustine,hystérie,stéphanie sokolinski,alice winocour,réalisatrice,le professeur charcot,jean dorval pour ltc kinéma,kinéma,cinéma,hôpital,paris,pitié salpêtrière,charcot,le peintre,andré brouillet,les hystériques de charcot,des êtres humains,comme les autres,images,communication,télévision,tv,sigmund freud,abdellatif kechiche,saartjie baartman,augustine le film,la vénus noire le film,georges cuvier,afrique du sud,neurologie,psychanalyse,psychiatrietion que l’on peut mettre en parallèle avec le film « La Vénus Noire » (2010), du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, qui raconte la vie de Saartjie Baartman, à Paris, en 1817. Cette magnifique femme noire, qui a quitté l'Afrique du Sud avec son « maître » pour devenir « l'attraction principale » d'un spectacle raciste, est au final l'objet des théories racialistes les plus fumantes de la part de l'anatomiste Georges Cuvier, et ce, dans l'enceinte de l'Académie Royale de Médecine, et devant un panel représentatif de « distingués collègues » applaudissant à la démonstration.

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AUGUSTINE & LE PROFESSEUR CHARCOT : UNE RELATION TOXIQUE.


Augustine, 19 ans, arrive dans le service du Professeur Charcot après une crise de convulsions survenue sur son lieu de travail, qui lui a fait perdre la sensibilité du côté droit de son corps. Elle devient aussitôt pour Charcot un cas d'école, son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose, l'illustration vivante de ses théories en cours d'élaboration. Il l'a présente auprès de ces « Messieurs » de la très conventionnelle Académie de Médecine, aux fins d'obtenir le financement de ses recherches. Augustine qui ne sait ni lire ni écrire (comme beaucoup de gens à son époque) est cependant très intelligente et consciente de la fascination qu'elle exerce sur Charcot. Elle va même jusqu'à s'enfermer (et lui aussi) dans une relation platonique, sadomasochiste, patient/médecin, qui s'oppose totalement au Serment d'Hippocrate. Au fur et à mesure des séances d'hypnose, des évanouissements à répétition et des crises évoquant une sexualité provocante inassouvie, cette relation impossible va devenir destructrice, voire toxique. Vincent Lindon campe ici un Charcot parfaitement autoritaire, un peu lourdaud, un bourgeois reconnu par ses semblables, jalousé et fortement décrié, notamment par un certain... Guy de Maupassant. Mais, à qui on doit la réhabilitation de ces Femmes, et qui sans le savoir, élabore déjà les fondements sur lesquels l'autrichien Sigmund Freud (un de ses élèves) concevra en 1896 ses théories psychanalytiques(2). Stéphanie Sokolinski (Soko), quant à elle, incarne une époustouflante Augustine. Elle est « possédée » (sans jeu de mots) par ce rôle très difficile. Bluffante jusqu’au bout !

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QUI DE LA PATIENTE OU DU MEDECIN L’EMPORTERA ?


Dans ce long métrage tragique, Alice Winocour met en exergue la dichotomie du XIXe Siècle : une époque formidable, qui voit la naissance d’incroyables progrès techno-sociologiques (photographie, cinéma, transports à vapeur, psychanalyse, etc.), et qui pourtant conserve une mentalité passéiste très misogyne. Augustine va donc passer peu à peu d’objet d’étude à objet de désir. Quelle sera, alors, la frontière à ne pas dépasser entre le médecin et la patiente ? Qui des deux protagonistes saura le mieux au final utiliser l'autre pour parvenir à ses fins ? La renommée pour l'un et la liberté pour l'autre ? Telles sont les problématiques posées par ce film bouleversant, très prenant, qui invite à briser les chaînes de l‘intolérance.


© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Kinéma.

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INFO+ :

http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/charcot_jm.html


Notes :
(1)    nom féminin venant du mot grec « hustera » qui veut dire « utérus »,
(2)    à lire à ce sujet le très instructif ouvrage de Freud intitulé « Introduction à la Psychanalyse » (leçons professées en 1916).


10/11/2012

TOUS AU « COTTON CLUB » AVEC LTC LIVE !!!

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Harlem à New York dans les années 30. Swing et Jazz au "Cotton Club", d'après le célèbre film du même nom, au programe sur LTC LIve en Menu Découverte ! Instants présents à vivre intemporels... Mélange intense de Kinéma et de MuZik... Morceaux de choix, morceaux choisis...


L'INTRO (avec un groupe de danseuses très accueillant)…


Free Swing Dance Lessons… (Trop forts ces danseurs, la Grande Classe ! Et en plus, ils s'éclatent les P'tits Voyous ! Place au Freestyle !)

 

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Encore un morceau de claquettes, mais en duo artistique chic et choc…

 


Plus tendre, une douce romance avec une splendide voix féminine… Thématique Prohibition... (attention, elle a froid la Petite)


Et pour terminer “Minnie The Moocher” par Cab Calloway...


Une très bonne copie toujours tirée du célèbre film.


Et pour conclure : l'Original, l'Unique ! Hommage à un très Grand de la Black Music Américaine !

A la revoyure !

Bonne Zizik avec JD sur LTC LIve !

 

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Les Bonus LTC LIve :

"Am I Blue" d'Annette Hanshaw et son Big Band.


INFO+ :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cotton_Club

http://fr.wikipedia.org/wiki/Big_band

Le Teaser du film "Cotton Club" en VO :

« SWING HEIL ! »

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 © Photo ci-dessus (extraite du film « Swing Kids ») :

http://www.notrecinema.com/communaute/v1_detail_film.php3?lefilm=11296

 

Toujours le Jazz et le Swing en LTC LIve, des Musiks festives et entraînantes à souhait !

 

Un petit Rétro avec un Swing Dancing from the Movie “Twiced Blessed” (1945). Le Swing Dance serait-il l'ancêtre du Rock Acrobatique ? On a des doutes...



Et puis, voici deux extraits du film de Thomas Carter, de 1993, “Swing Kids”… Que nos Anciens savaient mettre de l'ambiance dans les années 30... Quels Big Bands, et quelle souplesse !




Et pour finir, un Medley « 1920's, Quickstep Vs Charleston. » Très rythmé au début, et puis subitement... en envolée quasi-lyrique…


 

A plus sur le Web,

Bonne Zizik avec JD en LTC Live !

 

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INFO+ : Le Teaser du film "Swing Kids !" en VO.

27/06/2012

LES BEST OF JD : "A METTRE TROP D'EAU POUR LES ELEPHANTS, ON TROMPE ENORMEMENT LE SPECTATEUR !"

 

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Dans son dernier film « De l’eau pour les éléphants » (sortie nationale le 04 mai 2011), Francis LAWRENCE s'est donné les moyens de réussir une grande fresque historique (et romantique). Il signe, là, un véritable chef-d’œuvre, avec le sens du détail qu’on lui connaît. L’image est très travaillée (presque de la photo d’art), les décors sont soignés, la reconstitution de la vie du cirque très réaliste. On ressent parfaitement les soubresauts du petit monde du cirque, en fait une véritable ville en mouvement perpétuel, dans les grands espaces américains, grâce au train, avec sa hiérarchie cruelle, quasi-animale, où seuls les plus forts gagnent. L’exploitation humaine qui en découle n’en est que plus inhumaine : violence, rivalité, problèmes sociaux graves, etc.

 

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LE « LAWRENCE NOUVEAU » EST LA !

Ce long métrage représente un changement radical de registre pour Francis LAWRENCE qui, après la science-fiction et l'adaptation de « Je suis une légende » de Richard MATHEWSON, avec Will SMITH dans le rôle de Robert Neville, se lance désormais dans un drame romantique. Ce film est une adaptation du roman historique à succès, « Water for Elephants » (« De l'eau pour les éléphants »), de la canadienne Sara GRUEN, paru aux États-Unis en 2006, traduit de l'anglais par Valérie MALFROY, publié en France en 2007 chez Albin Michel. Une toile dans laquelle LAWRENCE donne la vedette à un quatuor d’acteurs : Robert PATTINSON (dans le rôle de Jacob JANKOWSKI), le héros de la saga « Twilight » ; la blonde incendiaire Resse WITHERSPOON (Marlène, l’épouse d’August), Christoph WALTZ (August), et l’éléphante Rosie !

 

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UNE DECEVANTE HISTOIRE (D’AMOUR), BANALE, VIDE DE SENS…

Autant être franc de suite, le résultat du scénario de ce film n’est pas à la hauteur de l’ambition affichée par le réalisateur, côté Romantisme. Le scénario est prévisible en permanence, du début jusqu’à la fin. Cela en devient même gênant, tellement c’est flagrant ! On devine l'histoire dès les premiers tours de manivelle, et on sait comment sera la chute, dès l’arrivée du héros dans la troupe du cirque. Un film, donc, sans surprise, qui ne réussit pas vraiment à nous emballer. Une belle réalisation esthétique, certes, mais à qui il manque LE « Petit Plus » qui nous transporte, nous fait rêver, voire craquer. L’atterrissage en est que plus dur pour ceux qui s’attendaient à être transcendés. Une grande déception qui malgré de nombreuses situations émouvantes… nous refroidit. La passion torride n’est jamais palpable entre nos deux tourtereaux (PATTINSON et WHITERSPOON). Un couple fade, sans brio ni panache, qui ne crève pas l’écran. Pourtant, ils sont beaux, ils jouent bien, ils avaient tout pour réussir, mais entre eux, il n’y a pas d’alchimie, de fusion. Par contre, comble de l’ironie, la relation entre le personnage de Robert PATTINSON et l’éléphante Rosie est beaucoup plus touchante, émouvante. Et Reese WITHERSPOON, dans son rôle, a de meilleures scènes avec Christoph WALTZ, son époux psychopathe. C’est le monde à l’envers !

UNE HISTOIRE A VOIR QUAND MEME (pour s’occuper 01h55min…) !

Le film démarre en 1931, en pleine « Grande Dépression », aux Etats-Unis d’Amérique. A la suite d'une tragédie familiale, Jacob JANKOWSKI, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement ruiné, obligé de tout quitter. Il rejoint par hasard, dans sa fuite en avant, un cirque itinérant. Il se fait accepter en échange des soins qu'il prodigue aux animaux, mais ne tarde pas à tomber sous le charme de Marlène, la belle écuyère, qui est aussi l'épouse du directeur du cirque, un être d'une extrême violence et totalement incontrôlable…

Mais, derrière la magnificence et la magie du cirque, Jacob découvre vite un univers impitoyable, pitoyable et miséreux. L’arrivée d’une éléphante nommée Rosie va tout faire basculer et sauver le scénar de la catastrophe. Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine Rosie bouscule tout sur son passage, et provoque un fatal rapprochement entre Marlène et Jacob qui doivent préparer un nouveau spectacle avec elle. Ce numéro doit permettre de renouer un temps avec le succès et de renflouer les caisses vides du cirque. Mais, Marlène et Jacob tombant amoureux, sous les yeux du terrible August, cela les met rapidement en danger et ils doivent fuir. La fuite sera tout aussi décevante que leurs sentiments, mais vous n’êtes pas obligé de me croire !

© Jean Dorval, le 24 mai 2011, pour LTC Kinéma.

 

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INFOS PLUS :

http://www.deleaupourleselephants-lefilm.com/

14/06/2012

LES BEST OF JD : "UN VILLAGE PATHOLOGIQUE COUPE DU MONDE."

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Devenu incontournable en quelques films, le réalisateur M. Night Shyamalan, selon <plume-noire.com>, est « passé maître dans l’installation d’une menace diffuse, reposant sur une accumulation d’éléments ténus. » Après avoir tourné « Sixième sens » et « Incassable » en 2000 (fantastique), « Signes » en 2002 (science fiction), il réalise en 2003 un autre petit chef-d’œuvre fantastique « Le Village » sorti au niveau national le 18 août dernier.

 

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M. Night Shyamalan s’est inspiré pour la partie dramatique, des « Hauts de hurlevent », roman d’Emily Bronte publié en 1847, et du film « King Kong » (1933), lorsqu’il aborde le thème d’une communauté vivant dans la peur de créatures féroces et prédatrices. La distribution artistique de ce film est des plus intéressantes (Joaquim Phœnix, Bryce Dallas Howard, Adrien Brody, Sigourney Weaver, William Hurt…). Sigourney Weaver affirme qu’après la lecture du scénario, elle n’a pas dormi de la nuit tant le récit l’a captivé. « Instinct de conservation, préservation du groupe, croyance et mensonge, tels sont les thèmes de prédilection… concentrés dans Le Village, fable moderne, à la croisée des mythes fondateurs américains » selon <plume-noire.com>.

 

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UN VILLAGE ET UNE COMMUNAUTE ISOLES DU MONDE VIRANT PARANOS…

 

En 1897, les habitants d’un village perdu au milieu de la forêt, formant une petite communauté isolée du reste du monde, sont persuadés d’être cernés par des créatures mythiques vivant dans les bois alentours. La vie du groupe s’organise autour de cette menace potentielle, par l’instauration de règles strictes afin de conjurer la menace et protéger le groupe. A cause de ces forces maléfiques personne n’a encore osé s’aventurer dans les bois, au delà des dernières maisons, là où elles vivraient ; car le village a passé un accord avec elles, un accord territorial qui ne doit jamais être violé… Mais voilà, Lucius Hunt, un jeune homme entêté et impétueux, est bien décidé à aller voir, coûte que coûte, ce qui se cache par delà les limites du village. Son audace aura de terribles répercussions, car le pacte sera rompu, brisant ainsi un équilibre précaire dont dépend l’avenir collectif…

 

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Les notions de territoire et de frontière forment la trame du film : la forêt, lieu de perdition et Le Village, refuge communautaire où sévit un obscurantisme radical. En filigrane, l’histoire de l’Amérique des pionniers est décortiquée, avec le mythe fondateur du retour à la nature. L’Amérique originelle, vertueuse et innocente, s’oppose à l’Amérique contemporaine, corrompue par l’argent, brusquée par la violence… Le cours du temps se superpose pour mieux révéler cette antinomie. Le conseil des anciens, à cet égard, symbolise le retour d’un ultra protectionnisme américain. « Village métaphore s’il en est dont le phalanstère actualise les problématiques politiques d’un pays soucieux, jusqu’à l’obsession, de sa sécurité » selon <plume-noire.com>, le clan est élevé au rang de valeur absolue, comme un espoir face au chaos du monde. Et la croyance se confond, à la longue, avec le mensonge : les initiés détenant la connaissance, alors que les autres restent dans un cocon d'ignorance quasi-pathologique. Contre toute attente, William Hurt révèle le secret du village à sa fille Ivy (Bryce Dallas Howard). Cette charmante aveugle, très intuitive, auréolée de pureté, brave alors héroïquement tous les dangers de la forêt afin de sauver Lucius (Joaquim Phœnix), son amant. Dans ce film, il n’y a pas d’effets spéciaux, tout repose sur l’anticipation, l’instauration d’un climat d’angoisse permanent, et l’efficacité de scènes très prenantes.

 

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LA OU REGNE L’OBSCURANTISME, REGNE LE MAL !

Au final, Shyamalan opte pour le maintien du secret, validant par dérision un obscurantisme indéfendable, pour mieux dénoncer les mensonges d’état de l'administration Bush à propos de l’Irak et sa volonté de maintenir dans l'aveuglement le peuple américain. Selon Night Shyamalan, « Le Village est un symptôme (voire un syndrome) du gouvernement Bush ». La pertinence du film repose sur la paranoïa et la dichotomie permanente des concepts évoqués. Alors « Le Village », un signe de résistance à la Bush-erie ? C’est plus que certain mon poteau !

 

© Jean Dorval, le 25/09/04, pour LTC Kinéma.

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05/06/2012

« DARK SHADOWS ? NEIN !!! SHADOWS OF THE DAMNED ! aaaAAAAHHHH !!! »

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Sorti sur les écrans les plus sombres de France et de Navarre, le 08 mai dernier, le film noir « Dark Shadows », a été tourné en 2011, par Tim Burton, avec l’excellent, ou plutôt, le sublimissime Johnny Deep ; Michelle Pfeiffer (que je revois toujours incarnée la très hot Catwoman, en 1992, dans « Batman Returns ») ;dark shadows le film,shadows of the damned,tim burton,johnny deep,michelle pfeiffer,eva green,vampire,sorcière,helena bonham carter Eva Green (l’ex-James « Bombe » Girl de « Casino Royale » en 2006) ; et Helena Bonham Carter (entre autres supers rôles : la terrible Reine rouge du film « Alice au Pays des Merveilles » de… Tim Burton, 2010, mais aussi, la femme du Roi George VI dans « Le Discours d'un roi » (« The King's Speech ») de Tom Hooper, sorti en 2010). Ce movie film, très haute définition, aux effets spéciaux époustouflants, nous conte de manière ludique et humoristique, l’imaginaire poétique, fantastique, féerique et délirant, mais aussi, l’univers nocturne si particulier de Tim Burton. Chaque « Tim Burton » (une référence en la matière !) est toujours très, très attendu, par ses fans (et dont ma gueule) avec beaucoup, très beaucoup, énormément, passionnément, d’impatience. Initialement « Dark Shadows » est un soap-opéra gothique américain qui passait à la télé l’après-midi, dans les années 70. Les acteurs y jouaient fort mal. Le décor était, comme on dit dans les milieux intéressés, très « cheap » (très « bon marché »). Les chauves-souris étaient même en plastique… Pas de quoi s’attarder ! Et pourtant, cette série allait frapper durablement l’esprit créatif, le génie naissant, d’un ado fan de la série, Tim Burton, car elle rassemblait sur le même plateau, vampires, sorcières et créatures surnaturelles, une nouveauté pour l’époque ! Tim s’est donc inspiré pour "Dark Shadows", avec jubilation, de cette série, pour nous conter, du bas de sa crypte cinématographique, une palpitante histoire remixée, avec un brin d’inspiration "à la Deep !" 

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Trop fort ce Deep !

 

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 La très belle sorcière éconduite (Eva Green).

 

CE SOIR, LE VAMPIRE A RANCARD AVEC LA SORCIERE ! « aaaAAAAHHHH !!! »

Ce film, c’est l’histoire rocambolesque de Joshua et Naomi Collins, et de leur jeune fils Barnabas. L’action débute en 1752 par un départ de Liverpool, en Angleterre, en partance pour les Amériques, afin de commencer une nouvelle vie dans le Maine. Mais, même avec une telle distance, pourtant accentuée par le gigantisme de l’océan, cette famille n’échappera pas à la mystérieuse malédiction qui la poursuit… Vingt années plus tard, Barnabas, devenu héritier de la très rentable conserverie de poissons de ses parents, a « SON » Monde à ses pieds, en l’occurrence, la ville qui porte son nom : Collinsport. Aussi, en digne Maître de Collinwood Manor, Barnabas est riche et puissant, et tout semble lui réussir ! Mais voilà, c’est un séducteur invétéré… Et sa perte va venir de là où cela le chatouille… Il va commettre l’erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard, une sorcière maléfique. Cette dernière pour se venger de lui va lui jeter un sort plus maléfique que la mort, le transformer en vampire et le faire enterrer vivant… Que l'aventure commence !

A voir absolument, après avoir mangé un steak très saignant ! « aaaAAAAHHHH !!! Delicia !!! »

© Jean Dorval, le 05.06.2012, pour LTC Kinéma.

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La très mignonne petite copine du vampire...

04/06/2012

« COSMOPOLIS OU LA CHUTE FINALE DE L’ULTRALIBERALISME ! »

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Dans le sillage du très bon documentaire de Michael Moore de 2009, « capitalisme : une histoire d'amour », on n’a pas fini d’observer partout dans le monde la lente agonie de l’ultralibéralisme d’exploitation sauvage, à l’image de son frère ennemi qui vingt ans plus tôt s’était effondré comme un château de cartes géopolitiques : le communisme mortifère et esclavagiste ! Dans la même veine, le film « Cosmopolis », un drame Franco-Canadien d’une durée d’1h48, est un petit chef-d’œuvre de David Cronenberg (le réalisateur de « Spider » (2002), « Faux semblants » (1988) et « Paradis Murders » (1974). Cette adaptation du roman du même nom de Don DeLillo, paru en 2003, est joué par de Grands Noms du cinéma : Robert Pattison (la belle gueule de « Twilight »), « l’Eternelle » Juliette Binoche (plus sexy que jamais…), Paul Giamatti, Matthieu Amalric et Samantha Morton). Cronenberg qui avait déjà mis à l’écran les romans difficilement transposables de J.G. Ballard et de William S. Burroughs, respectivement « Crash » (1996) et « Le Festin nu » (1991), récidive dans les films paradoxaux avec « Cosmopolis », devenant sans hésitation un Grand Maître du genre.

 

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Huum... Juliette Binoche...

 

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Pattison affronte finalement ses phobies dans ce film...

« NEW-YORK, NEW-YORK… (version) DESTROY !!! »(1)

L’histoire se passe dans un « New-York, New-York » totalement destroy. L’ère de l’ultralibéralisme sauvage touche définitivement à sa fin. De bon matin, Eric Packer, un golden boy de la haute finance internationale, doublé d’une éminence grise au réseau impressionnant, s’engouffre dans sa limousine blanche de luxe, aménagée sur mesure, blindée, bardée d’électronique sophistiqué chargé à bloc de renseignements économico-financiers, véritable « Air Force One de la route… » Et alors, que la visite du Président des Etats-Unis d’Amérique paralyse entièrement un Manhattan en ébullition, livré à lui-même, il n’a qu’une obsession, un caprice de riche : aller à tout prix se faire couper les cheveux chez son coiffeur attitré qui se trouve à l’autre bout de la ville, et ce, au risque d’y perdre la vie s’il le faut.

Au fur et à mesure que la journée se déroule, le chaos s’installe définitivement autour d’Eric Packer. Et en même temps que la chute du temple capitalistique s'opère, Packer assiste, impuissant, à l’effondrement de son Empire, de son monde égoïste, très sélect, parano et vierge marie, bâti avec la sueur et le sang des autres. Comme dans « History of Violence » (un thriller haletant de Cronenberg, de 2005, dans lequel un nabab de la finance est persuadé que l’on va l’assassiner dans les 24 heures…), il est aussi certain que l’on va le tuer. Où ? Quand ? Il ne le sait pas encore… Surprise ! La psychose s’installe… Il va subir, ainsi, les 24 heures les plus stressantes et les plus longues de sa vie, jusqu’alors aseptisée et tranquille, immergé dans une ambiance devenue sournoise - dangereuse pour lui et ses semblables - porteuse du virus social de la révolte anti-exploitation. La plèbe contre les patriciens, un combat malheureusement vieux comme le monde ! L’anarchie règne partout. « LA » Rue est devenue un immense forum à ciel ouvert, revendicatif à l’extrême et servi saignant ! L’emballement du Yuan (la monnaie chinoise des milliardaires rouges) est à l’origine de l’effondrement du marché. Et personne aux commandes du Système, pas même Eric « l’initié », n’a vu venir le coup fatal (comme à chaque crise majeure qui secoue le monde d’ailleurs…). Cette erreur, l’erreur de sa vie, cette fatale erreur, fait dévisser le spéculateur mondain, Eric. La banqueroute s’invite dans sa vie, telle une bulle spéculative qui lui pète en pleine gueule. Il est, à son tour, à la place de tous ceux dont il a détruit la vie. Il s’enfonce subitement dans une voie de non-retour dont il ne se relèvera pas. Le rat devient même l’unité monétaire d’échange, une sorte de pied de nez à la crise et à la précarité… Sa limousine ressemble au Titanic. Elle coule lentement mais sûrement, avec en bout de course un certain Benno qui attend Eric pour régler un vieux compte…

 

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Eric (Pattison) un être dual, accompli professionnellement parlant,

et à la fois perdu dans ses propres excès... 

  

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Eric ou l'obsession du paraître...

 

"New-York, ton univers impitoyable !"

Cette toile cinématographique est une véritable immersion dans l’univers impitoyable de la finance, avec son jargon particulier (investissements spéculatifs, prix des marchés, placements, croissance en déficit, taux d’intérêts, prise de risque, profits, etc.). Comme dans le film « Margin Call » - réalisé par J-C. Chandor, en octobre 2011 - « Cosmopolis » intensifie crescendo l’intérêt du spectateur, en l'habitant, en le possédant, petit à petit, et en lui injectant le scénario comme un venin mortel. L’étude opérée sur la macroéconomie saisit d’effroi le spectateur par son inhumanité et par ses cohortes de chiffres indigestes et froids. Les niveaux de réalité se mélangent, deviennent mêmes abstraits, diaboliques. Tout l’Art de Cronenberg réside, aussi, dans le parallèle fait entre l’appât du gain, la déroute et la malbaise. La représentation ingénieuse de cette trilogie apocalyptique se traduit ici par une série de corps livrés sans pudeur comme des flux monétaires, de coïts besogneux et paramétrés côtés en bourses, d’« overdoses de baise » (comme le disait si bien Gainsbarre…) soumises au système de compensation monétaire bestial… L’essentiel du film se passe dans la limousine, espace restreint, pour rejoindre au bout du compte, forcé par les événements, la rue, espace ouvert. Finalement, c’est l’univers ouaté et contrôlé de la limousine contre la puanteur de la cité en perdition. La « Limo » devient dès lors un objet par procuration, un symbole phallique pénétrant la foule à qui mieux mieux. Une foule violée, certes, mais qui sait rendre coup pour coup, notamment en taguant et en saccageant la blancheur immaculée de la « Limo ». Une autre forme de viol, celui de l’inaccessible… de ce que l’on veut posséder et que l’on possède in fine coûte que coûte !

 

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Le pouvoir : la séduction "à deux balles" dans la bagnolle...

Il a la super voiture (la continuité de son pénis...),

il aura la super nana ! (le piège habituel !)

 

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Sexe et violence font bon ménage... 

Les Indignés "made in Cronenberg"...

Ce film balance le spectateur, entre fascination et impatience. Il faut accepter en le voyant de se laisser violenter par une histoire qui flirte avec l’actualité, la nôtre, à mi-chemin entre « Les Indignés » de Madrid, le « Printemps érable » de Montréal, la Grèce et la zone euro en pleine déconfiture, et les mouvements anti-banques tels « Occupy Wall Street » ou « Occuper Berlin ». Cet univers, là, oscille entre errance latente et ruine putride. Ce brûlot corrosif anti-capitaliste met en avant le déclin de l’Occident, traduit la déshumanisation de l’homme, qu’il soit riche ou pauvre, détruit à petit feu par le pognon-roi. Entre honteux taux usuriers et addiction revolving névrotique, ces jeux pervers monétaires déconnectent l’humain de la vie réelle pour mieux le rendre esclave. Pourtant au milieu de cette fin du monde programmée, Packer ne songe qu’à sa limousine et à sa petite gueule. Il veut savoir où elle est garée la nuit. Quelles sont ses caractéristiques techniques. Faut-il la « prouster » pour l’isoler de tout (un clin d’œil à Proust qui avait fait insonoriser sa chambre avec du liège et avait vécu pendant quinze ans reclus au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, à Paris) ? etc. De même, en ces heures graves, il ne pense qu’à sa présentation (sa coupe de cheveux) et à l’asymétrie de sa prostate. Il est en décalage permanent. A contrario, il ne fait rien quand la foule saccage sa caisse… Certainement car, il peut s’en acheter des centaines comme cela… Eric reste un personnage contradictoire et pathétique à la fois, imprégné du péché capiteux-capitalistique.

 

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Eric se tire lui-même une balle dans le pied... Euh, pardon ! Dans la main...

 

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Le complot suinte de partout dans ce monde à l'agonie.

 

QUAND LA FIN (du capitalisme) JUSTIFIE LES MOYENS !

Pattison, dans ce sombre rôle, donne de l’épaisseur à son personnage. Il est un Packer, qui a vendu son âme au diable, dédaigneux et paumé à souhait. « Cosmopolis », c’est une sorte de descente aux enfers progressive, une sorte de plongée en apnée dans un monde économico-financier en phase terminal, dans lequel l’humain n’a plus sa place. Eric Packer qui a l’habitude de traverser la ville en regardant avec indifférence les laisser-pour-comptes à travers la vitre de sa splendide « Limo », comme un spectateur cynique et jouisseur, va être obligé de sortir de lui-même, de son ignoble personnage « sur mesure », d’affronter la réalité. Il n’y survivra pas ! L’inévitable et salvateur crash entre les très riches et les très pauvres, et la confrontation entre deux mondes que tout oppose, explosent de toutes parts comme un chiotte qui soudainement déciderait seul de se déboucher et d’évacuer toute sa merde sur le Système à l’agonie qui l’a généré. L’abîme est là, terrible. La paranoïa reste perceptible à chaque instant. La violence s’incarne même en fil conducteur d’une toile sans concession. Packer n’aura pas de parachute doré, ni de prime mirifique de départ, ni de garde du corps pour se sauver de ce merdier géant. Et au bout du compte ce n’est que Justice Sociale ! Il y a une morale dans ce film : le crime vierge marie ne reste plus impuni ! Ce qui, à n’en pas douter, invite le Monde à briser ses chaînes ultralibérales et à s’orienter, enfin, vers une Economie, certes de marché, mais Solidaire et respectueuse des Individus et de leur Environnement. Fini le chacun pour soi ! Vive le Partage des richesses à tous les niveaux de la Société ! RIP() Kapitalismus !

 

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© Jean Dorval, le 04.06.2012, pour LTC Kinéma.

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Notes :

(1) Sous-titre inspiré de la célèbre chanson de Frank Sinatra : « New York, New York ». 

18/05/2012

LE FILM « INDIAN PALACE » DELOCALISE SES RETRAITES EN... INDE !

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Le film « Indian Palace » est sorti dans les salles obscures de France et de Navarre, le 9 mai 2012. Il dure 2h05. Réalisé par John Madden, il comprend dans ses rôles principaux une tripotée d’acteurs connus, tels Judi Dench (Evelyn Greenslade), Tom Wilkinson (Graham), Maggie Smith (Muriel Donnelly), Bill Nighy (Douglas Ainslie), Penelope Wilton (Jean Ainslie), Celia Imrie (Madge Hardcastle), Ronald Pickup (Norman Cousins), Lucy Robinson (Judith), Dev Patel (Sonny) (un acteur « made in Bollywood », nominé au BAFTA Awards/Orange British Academy Film Awards 2009, pour sa performance dans « Slumdog Millionaire »), Lilete Bubay (Madame Kapoor, la mère de Sonny) et Tena Desae (Susaina, la petite amie de Sonny). Cette comédie dramatique Britannique de 2011, dont le titre original est « The Best Exotic Marigold Hotel », est l'adaptation cinématographique du roman « Ces petites choses » (en VO : « These foolish things ») de Deborah Moggach. Cette excellente romancière britannique a écrit plus de 15 livres en 30 ans. Elle est connue, aussi, pour son travail pour le Kinéma, en tant que scénariste de plusieurs séries télévisées, et en tant qu’écrivain du script du film « Orgueil et préjugés », de Joe Wright avec Keira Knightley. Une toile inoubliable pour les amateurs du genre qui lui a value aussi une nomination aux BAFTA Awards.

 

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 Notre petit groupe de retraités en partance vers l'Inde...

  

QUAND LES RETRAITES S’EXPORTENT (à bas prix) !

Décidément, l'Angleterre n’est plus adaptée aux Seniors (coût de la vie exorbitant, pensions dérisoires, place des retraités remise en cause dans la société, etc.). Du coup, un petit groupe de braves retraités britanniques n’ayant pas de gros moyens, mais n’ayant pas froid aux yeux et n’étant pas en manque d’imagination, se met en quête d’une retraite dorée, avec dépaysement total à la clé. Pour ce faire, nos socio-héros décident tout bonnement de couper les amarres avec l’Europe et de tenter leur chance sous d’autres latitudes en allant s’établir en Inde, à Marigold. Ce film introduit une nouveauté socio-économique d’actualité : la retraite (comme nos industries) se délocalise !

Mais, ce qui devait être un magnifique palace, devant accueillir nos aventureux retraités au meilleur prix et dans les meilleures conditions, selon la publicité… n’est en fait qu’un hôtel colonial au charme désuet, délabré, bien moins luxueux que prévu… Il est cependant tenu par Sonny, un jeune Indien dynamique qui a l’ambition (mais pas d’argent…) de redonner à cet édifice historique sa splendeur d’antan. Ce dernier fait le maximum pour bichonner « SES » Retraités : positiver tous les imprévus, trouver tout le temps des solutions de rechange, varier les plats (épicés), garder le sourire, être toujours disponible, etc. Dans la foulée, la situation va se corser, encore un peu plus, avec l’arrivée imprévue de Madame Kapoor, sa mère qui est possessive, dirigiste, et qui se mêle de tout et s’incruste, et par la présence de Susaina, sa très séduisante, délicieuse (et très WAOUH !!!) fiancée. Toutes ces situations incongrues vont bouleverser la vie de nos socio-héros, en pleine forme et sans complexe, de façon radicale. La magie de l’Orient opère déjà. L’aventure commence !

 

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 Evelyn ("M" dans James Bond...) "transportée" dans une autre dimension...

DES PORTRAITS DE RETRAITES (finalement) TRES… « DJEUNS » !

Cette toile dresse une série de portraits très évocateurs du petit monde des retraités, avec leurs hauts et leurs bas. Il y a Jean et Douglas, un couple usé par le temps qui passe et qui ne se rattrape pas, vivant l’un à côté de l’autre, avec un petit arrière-goût d’échec permanent, dans lequel l’Amour est mort. Jean, l’épouse, frustrée et ronchonne, n’a pas envie de venir « se perdre » en Inde, et rêve des lendemains du Grand Soir en Angleterre. Douglas, le mari, même s’il se fait mener par le bout du nez par Jean, est tout le contraire. Non seulement, il a la Grande Classe, mais en plus sa prévenance lui attire toutes les sympathies. Il y a aussi Muriel, « l’irracible », qui souhaite se faire changer le col du fémur à bas prix en Inde. Le seul « HIC » : l'opération n’est pas sans risque, et en plus, Muriel est raciste. Ce qui lui pose un problème pour s’expatrier en Asie Méridionale... Mais, cette femme, pas si mauvaise que ça au fond, se reprendra vite, grâce à l’incroyable source de découvertes que représente l’Inde, pour qui sait ouvrir son esprit et son cœur, et grâce à la généreuse hospitalité de ce très beau pays qui permet sans conteste de voir le Monde sous un autre angle. Graham, quant à lui, est un magistrat à la retraite retournant sur les lieux enchanteurs de sa jeunesse dorée, où il a vécu une très belle histoire d’Amour, homosentimentale, avec un Indien du coin ; idylle malheureusement brutalement interrompue par la famille de son Amoureux et restée durant toute sa vie comme une blessure qu’il se doit absolument de cicatriser avant sa mort. En parallèle, Evelyn reste sûrement la personne la plus réservée du groupe. Elle qui a été au service de sa famille toute sa vie ne sait plus rien faire seule depuis la perte de son mari. Elle écrit son journal sur son blog en y joignant des photos pour que ses petits enfants puissent prendre de ses nouvelles. Douglas, en chevalier servant qu’il est, la prend sous son aile… Dans un autre genre, Norman reste un séducteur sur le retour cherchant l’aventure, le sexe (après la prise de la petite pilule magique bleue…), et pourquoi pas une compagne si affinités ! Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout, même à dompter le « démon de minuit » ! A l’image d’Evelyn, Madge, cherche à se réaliser, comme une éternelle adolescente introvertie, mais elle se complique trop la vie ! Enfin, Judith tombe entre les bras de Norman… En voilà une au moins qui est heureuse ! Ce film prouve de très belle façon que dans tous les cas il n’y pas d’âge pour évoluer dans la vie…

 

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Sonny like a rock on the road again... avec sa très jolie fiancée. 

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 Le réalisateur en plein tournage avec ses personnages (notamment "Muriel" en fauteuil roulant après son opération...) dans le décor suranné de "L'Indian Palace".

LE CHEMIN DE LA SAGESSE EN FIN DE PARCOURS (de Vie) !

Au final, les relations entre tous ces pensionnaires, formant un ensemble hétéroclite, vont engendrer des actions et des réactions, des regards neufs, des tensions orageuses, des envies subites, mais aussi des remises en cause salvatrices ! La découverte de la Civilisation Indienne, avec ses odeurs et ses couleurs magiques, va séduire le plus grand nombre. Au bout du compte, c’est une nouvelle Vie, un nouveau départ, qui s’offre à cette génération à n’en pas douter dans sa (presque…) deuxième moitié de vie. Réalisé avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, ce film d’Amour du Prochain, plein d’Humour passe pour un ravissement des yeux et des oreilles, avec de superbes et nombreuses images de l’Inde réelle. Ces retraités britanniques partent en Inde, ils vont être pour toujours transformés par leur expérience commune, découvrant qu’une autre Vie et que l'Amour Nouveau est possible, pour peu que l’on sache laisser son passé derrière soi… Dans ce film positivé, la raison prend toujours le dessus malgré un parcours aléatoire. « Indian Palace », c’est une quête de la mélodie du bonheur, le chemin de la sagesse enfin découvert, une nouvelle source de jeunesse jaillissant de la pellicule. En clair, un havre de Paix et de tendresse, un choc des Civilisations constructif et intense, dans lequel l’âge n’a plus d’importance, ni le temps, et où il ne reste au bout du parcours que les Hommes, rien que les petits Hommes dans toute leur splendeur.

© Jean Dorval, le 18/052012, pour LTC Kinéma.

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Le teaser du film :


bande annonce par Filmtrailer.com

12/05/2012

« LE FILS DE L’AUTRE : C’EST L’AUTRE FILS ! »

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Alors que les émeutes entre Hindous et Musulmans s’achèvent en 1947 dans toute l’Inde, suite à une grève de la faim de Gandhi - « la Grande Âme » - qui a permis de ramener momentanément la Paix entre les deux Communautés ; à Calcutta, le « Mahatma » allongé sur son lit, convalescent, reçoit des visiteurs, et notamment, un Hindou qui lui explique avoir tué le Père, Musulman, d’un Jeune Enfant, dont il ne sait que faire… Gandhi lui répond tout simplement, humainement et saintement : « devient son Père et élève le comme un petit Musulman… » Le 30 janvier 1948, toujours fidèle à sa philosophie prônant la Non-Violence pour l’Indépendance de l’Inde, Gandhi, en chemin vers une réunion de prière, près de Birla House, à New Delhi, tombe sous les balles de Nathuram Godse, un hindou nationaliste qui a des liens avec le groupe fascisant Hindu Mahasabha, et qui tient à tort Gandhi pour responsable de la partition de l'Inde et de son affaiblissement. Au Proche-Orient, à la même époque, la Paix est aussi malmenée. Le conflit israélo-palestinien oppose les Palestiniens et l'État d'Israël, et ce, officiellement depuis le 14 mai 1948, jour de la création de l'État d'Israël. Cette guerre d’usure prolonge les événements de Nabi Moussa de 1920, qui divisent durablement les Communautés Arabe et Juive de Palestine. Ce conflit, non encore résolu, à ce jour, est à caractère nationaliste, et à dimension religieuse, entre les Israéliens et les Palestiniens, respectivement et majoritairement de Religion Juive et de Religion Musulmane.

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Gandhi.

 

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Yitzhak Rabin, Bill Clinton et Yasser Arafat durant les accords d'Oslo le 13 septembre 1993.

© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27Oslo

 

LE PAYS DU SANG ET DU MIEL…

Le temps passe dans ces magnifiques contrées de Palestine qui ont vu la naissance des Trois Religions du Livre. Le sang continue de couler sans limite depuis des décennies sous le regard de Dieu... Entre les deux nobles Peuples cousins de Palestine, millénaires, Juifs et Palestiniens, qui avaient pourtant vécus ensemble depuis la nuit des temps, la déraison l’emporte sur la Paix. L’horreur bat son plein entre vengeance et haine irrationnelle. Pourtant, contre toute attente, le 17 septembre 1978, les Accords de Camp David sont signés entre le Président Egyptien Anouar el-Sadate et le Premier Ministre Israélien Menahem Volfovitz Begin. Ces Accords de Paix se font sous la Médiation du Président Américain Jimmy Carter. Ils consistent dans le retrait de Tsahal(1) de la Péninsule du Sinaï qui est restituée à l'Égypte. Ces Accords, qui concrétisent le principe diplomatique d'échange « Territoires contre Paix », valent aux deux Négociateurs le Prix Nobel de la Paix 1978. Les Négociations continuent jusqu'à la signature du Traité de Paix Israélo-Egyptien de 1979. Néanmoins, cet Accord est extrêmement impopulaire dans le Monde Arabe et Musulman, mais aussi dans Certains Milieux Juifs. L'Égypte à cette époque - la plus puissante des Nations Arabes - est une véritable icône du Nationalisme Arabe, sur qui reposent de nombreux espoirs, comme par exemple sa capacité à obtenir des concessions d'Israël pour les Réfugiés, principalement Palestiniens, dans le Monde Arabe. En signant ces accords, la Pacifique Attitude de Sadate se retourne contre lui. En effet, il fait ainsi défection aux autres Nations Arabes qui doivent désormais négocier seules leur Avenir. De plus, considérés comme une véritable trahison du Panarabisme Nassérien, ces Accords détruisent par la même la vision d'un Front Arabe Uni. Résultat des courses : le 6 octobre 1981, Sadate est malheureusement assassiné durant une parade militaire au Caire, par des membres de l'Armée qui appartiennent à l'Organisation du Jihad Islamique Egyptien, fondée par d'anciens membres des Frères Musulmans.

 

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Menahem Volfovitz Begin en 1978.

© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Menahem_Begin

 

Menahem Volfovitz Begin, quant à lui, marqué par les échecs de la campagne du Liban, le revirement puis l'assassinat de Béchir Gemayel, les nombreux Soldats Israéliens blessés ou morts, l’impopularité d’une guerre jugée non nécessaire à la Sécurité d'Israël, et le drame du Massacre de Sabra et Shatila, se trouve en même temps très affecté par la mort de sa femme Aliza, survenue en Israël alors qu'il est en voyage officiel à Washington. Déprimé, Begin se retire de la vie politique en août 1983 et passe les commandes du Gouvernement à Yitzhak Shamir. Il s'éteint à Jérusalem en 1992 et est enterré sans grande cérémonie au Mont des Oliviers.

Yitzhak Rabin, à sa suite, réélu Premier ministre en 1992, prend une dimension majeure en signant les Accords d'Oslo en 1993, sous la Médiation du Président Américain Bill Clinton, qui créent l'Autorité Palestinienne et cèdent pour la première fois un contrôle partiel de certaines zones de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie aux Palestiniens. Sous son mandat, Yasser Arafat renonce officiellement au recours à la violence et reconnaît l’Etat d’Israël dans une Lettre Officielle. Rabin reconnaît en retour l'OLP, le 9 septembre 1993, et dans la foulée, signe un Traité de Paix avec la Jordanie en 1994. Aussi, le Prix Nobel de la Paix est-il décerné en 1994 aux Dirigeants Politiques qui ont permis ces Accords, c’est-à-dire : Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat. En même temps que Shimon Peres et Yasser Arafat, Rabin reçoit aussi le Prix de la Fondation du Forum de Crans Montana. Ces Accords lui attirent la sympathie d'une partie de la Population, mais aussi, la haine des activistes de l'extrême droite israélienne. Certains le voient comme un Héros de la Paix, tandis que d'autres le perçoivent comme un traître ayant renoncé à une partie du territoire promis dans la Bible au Peuple Juif. Dès lors, le Gouvernement Rabin se maintient grâce aux Députés Arabes Israéliens de la Knesset. Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin, à 73 ans, est tué de deux balles tirées à bout portant dans son dos. Ce crime intervient suite à un discours prononcé au cours d'une Manifestation pour la Paix sur la Place des Rois, à Tel-Aviv-Jaffa. Cet assassinat est désormais commémoré à sa date anniversaire sur la place où il est mort et qui porte son nom. Le Processus de Paix Israélo-Palestinien est au point mort depuis cet odieux meurtre, qui accentue également une fracture déjà bien affirmée dans la Société Israélienne entre les Religieux et les Laïcs.

 

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UN CONFLIT SANS FIN DENONCE PAR LE KINEMA.

Le conflit israélo-palestinien, faisant rage depuis des décennies, et dont l'issue demeure encore incertaine aujourd'hui, est très souvent dénoncé au Kinéma. Bien avant le film « Le Fils de l'Autre », d'autres films mettent en scène ce conflit générationnel, comme « Paradise Now » (2005), « The Bubble » (2006) ou encore « Le cochon de Gaza » (2011). « Le Fils de l’Autre » se fait aussi l’écho du film de Thierry Binisti, « La Bouteille à la mer » (tiré du roman de Valérie Zenatti : « Une bouteille dans la mer de Gaza »), drame sorti en février 2012, et qui retrace la vie de Tal, une jeune française installée à Jérusalem avec sa famille. A 17 ans, Tal a l’âge de toutes les premières fois : le premier amour, la première cigarette, le premier piercing, etc. mais aussi plus brutalement… le premier attentat. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle décide d’écrire une lettre à un Palestinien imaginaire, dans laquelle elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine puisse régner entre les Peuples Juifs et Palestiniens. Elle glisse cette missive, son « appel au secours », dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son Service Militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux « Gazaman »… Ce film, c’est un Espoir au milieu de la désespérance, une Lumière à suivre dans la nuit des Hommes. Une nuit d'insécurité dont une Majorité d’Etres Humains des deux Camps demande à sortir dans cette Région du Monde, comme en témoigne le film « Le Fils de l’Autre. »

 


Le Fils de l'Autre - Film annonce par hautetcourt

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« SOYEZ LE CHANGEMENT QUE VOUS VOULEZ VOIR DANS LE MONDE. »(2)

Le film « Le Fils de l’Autre » est sur nos écrans depuis le 04 avril 2012. D’origine Israélien, ce drame français de 2011, réalisé par Lorraine Lévy dure 1h45mn. Dans les rôles principaux, on y trouve Emmanuelle Devos (Orith, la mère de Joseph, mais aussi de… Yacine), Pascal Elbé (Alon, le Père de Joseph, puis de… Yacine), Jules Sitruk (Joseph) (dans la vraie vie, le petit-fils de l’ex-Grand-Rabbin de France, Joseph Haïm Sitruk), Mehdi Dehbi (Yacine), Areen Omari (Leïla, la mère de Yacine et de… Joseph), Khalifa Natour (Saïd, le père de Yacine, puis de… Joseph), Mahmud Shalaby (Bilal, le frère de Yacine et de… Joseph), Diana Zriek (Amina), etc. Il est à noter, en forme d’Hommage pour les Défenseurs de la Paix (et ce, quelque soit leur origine), que la constitution du casting de ce film ne s’est pas faite sans souffrance, ni douleur et grand sacrifice, puisque le jeune Acteur Israélien Juliano Mer-Khamis, n’a jamais pu réaliser son audition, puisqu’il a été assassiné par un groupe extrémiste palestinien, peu de temps avant le tournage. Un choc pour la réalisatrice Lorraine Lévy, qui a refusé de baisser les bras et a poursuivi contre vents et marées son pacifique projet cinématographique.

« Le Fils de l’Autre » est donc un Plaidoyer pour la Tolérance et la Paix entre les Peuples. Il met tout le monde sur un pied d’égalité, face à ses responsabilités, afin de permettre une sublimation de ce qu’il y a de meilleur en chaque Etre Humain. Il prouve que les Palestiniens et les Israéliens, par delà leurs différences, et le Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes (notion fondamentale inscrite dans la Charte des Nations Unies de 1945), peuvent avoir des tas de choses à vivre ensemble, à partager, quand ils le veulent, et si et seulement si, ils le veulent ! Cette toile met l’accent sur les complémentarités nécessaires au « Vivre en Paix ».

 

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 Les Parents.

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Joseph et Yacine.

 

UNE HISTOIRE QUI FAIT L’HISTOIRE !

Joseph est un garçon rêveur de 17 ans qui aspire à devenir musicien et qui doit intégrer l’Armée Israélienne. Dès lors, rien ne va plus aller de soi dans sa vie. En effet, après une prise de sang de routine, le Service de Santé des Armées Israélien découvre que ses parents légaux ne sont pas ses vrais géniteurs. Il aurait été échangé à la naissance, lors d’un bombardement, avec Yacine, l’enfant d’une Famille Palestinienne de Cisjordanie. Le fil conducteur du film est posé. Dilemme ! La vie des deux familles concernées est brutalement bouleversée par cette surprenante (et dérangeante) « révélation », qui les oblige à reconsidérer leurs identités respectives, leurs valeurs, leurs convictions, leur ouverture d’esprit, et ce, dans un contexte de guerre et de tension extrême. Le choc passé, les « Mères » réagissent, en avance sur leur temps, comme seules savent le faire des Mères, de la manière la plus intelligente du Monde, en se rapprochant, et en acceptant ce coup du sort avec philosophie, qui devient avec beaucoup d’Amour un coup de chance. Les « Pères », eux, portent le poids des traditions séculaires, incarnent les garants des orthodoxies de chaque Peuple ennemi, oscillent entre incompréhension et intolérance, pour finalement laisser entrer la Paix dans leur Cœur. Joseph, quant à lui, apprend la bouleversante nouvelle très vite, puisque du coup, il ne peut plus faire son Service Militaire… étant passé d’un camp à l’autre sans le vouloir. Il était Juif, il devient Arabe… Pour Yacine, qui était Arabe Musulman et qui devient Juif par la naissance, il subit le rejet violent de son frère qui le traite « d’occupant ». No Comment !

« LA PAIX SERA LA PLUS GRANDE VICTOIRE DE L’HOMME. »(3)

L’exemplarité la plus belle, au bout du compte, reposera sur la relation créée par Joseph et Yacine. Ces deux Etres de Lumière vont transcender leurs différences pour en faire une complémentarité forte et durable, voire affective. Cette dramatique situation que l’on pense désespérément bloquée au début du film va évoluer rapidement en faisant fi de l’identitaire et de l’identité, ouvrant les cœurs, rapprochant des Familles, certes déchirées, mais qui vont au final fusionner dans la Paix, dans le Pardon Mutuel. L’« Autre » devient le Proche, l’Ami, le Frère. Les pensées positives, portées par la Jeunesse, vont alors franchir tous les murs de la honte, transcender les frontières idéologiques et psychologiques, pour s’offrir à l’Humanité, comme un exemple à suivre, Porteur d’Avenir. Ces « deux demi-frères » au bout du compte vont devenir « Frère à part entière », le plus simplement, le plus naturellement possible. Ils se fréquentent, apprennent à se connaître, et tout change dans leur Vie, et dans la vie des Autres. Leurs Richesses Humaines deviennent une seule et même Richesse Humaine, une et indivisible, par la Volonté et la Tolérance. Le Monde redevient beau avec ce film et l'impossible devient possible. Une Leçon de Vie, « une belle utopie », diront peut-être certains, mais qui imagine un Avenir meilleur pour toute la Région de Palestine. C’est justement par cette voie avec issue que les Relations Humaines Fraternelles peuvent clairement naître ou renaître, se développer et s’ancrer. Joseph et Yacine. Joseph ou Yacine ? C’est du pareil au même ! Ce sont deux Etres Humains, qu’ils soient Juif ou Palestinien, on s’en fout, tant qu’ils retrouvent la Paix !

« Salam ! » (سلام) (4)

« Shalom ! » (שָׁלוֹם) (5)

« Le Fils de l’Autre : c’est l’Autre Fils ! »

 

© Jean Dorval, pour LTC Kinéma, le 12.05.2012.

 http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2375243867.jpg

Source documentaire :

-       Histoire de la Palestine :

http://fr.wikipedia.org/

 

Notes :

-       (1) Acronyme hébreu de « Tsva Hagannah LeIsrael » qui veut dire « Force de défense d'Israël »,

-       (2) Citation de Gandhi,

-       (3) Les Evangiles,

-       (4) « La Paix ! » en Arabe,

-       (5) « La Paix ! » en Hébreux.

 

 

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© Photo ci-dessus : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/

30/04/2012

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