La Belle et le Mendiant (1)

© Photo ci-dessus : morganea.free.fr

 

A Isabelle Adjani, comédienne française

 

Brune Oraison

Ton Sourire

Sans prévenir

Réveille mon Cœur

 

Mon Esprit-Amoureux

Au Bois Dormant

Revient en ce Monde

Rien que pour Toi

 

En te voyant

De Nouveau

Je souris à la Vie

Mes Maux se font Douceur

 

Compagne-Colombe

Amour qui me ressemble

Mon Âme Sœur

Viens à mes Côtés !

 

Chevauchons le même Chemin

En Rencontre-Permanente

Entre Ciel et Terre

Comme de Simples Pèlerins

 

Servante de ta Beauté

Ma Noblesse

Fait de ton Heur sa Demeure

 

Ô ma Dame

Porteuse de mon Calice de Victoire

Ton Hommage me Réconcilie

Laisse-moi te parler de Nous

Laisse-moi accomplir en Toi le Miracle de la Vie

 

Ô Bienheureuse Étoile

J’interroge le Ciel

Et j’affirme haut et fort

Que grâce à Toi, je peux tout !

 

Ma Belle étendue

Mon Imagination Fertile

Te parcourt du Bout des Cils

 

Tu es tout

Je respire où Tu palpites

Tu m'envoles

Et mon âme aux Cieux retrouve son Berceau

 

Je bois à ton Lac d'Azur

Ma Flamme éclaire ton Infinité

Sans toi, tout s’effondre

Même la Patrie devient un Exil

 

Ma Supporteuse de Lumière

Tu portes mes Prières sur tes Ailes

Noble Étoile

Tu es la Rose des Proses

 

Loin de tes Souffles Courts

Je me meurs

Ta Lyre m’enivre

Et je veux vivre

 

Sans ton Sourire

Que ferai-je du Matin ?

Que ferai-je du Jour et des Cieux ?

 

Sans ta Bouche

Que ferai-je de mes Baisers ?

Que ferai-je de mes Mots ?

 

Sans tes Yeux

Que ferai-je de mes Pleurs ?

Que ferai-je de mes Heures ?

 

Rien !

La Vie n’a de sens qu’avec Toi

 

© Jean DORVAL, le 25 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après les poèmes La Vita Nuova (La Vie Nouvelle) de Dante Alighieri (vers 1292) et Je respire où tu palpites de Victor Hugo (1802-1885) in Les contemplations (1856)

 

 

La Photo (1)

 

A Laetitia Casta, mannequin et actrice française

 

Écartant le rideau de sa chambre d’hôtel

Elle regarde dehors le Petit Matin

La Beauté de la Vue lui coupe le souffle

Elle se sent vaciller, s’envoler

 

De vastes pelouses mouchetées de givre

Entrecoupées de mixed-borders flamboyants

S’étendent à perte de Vue

Jusqu’à un Lac entouré de roseaux

Dont les reflets dorés l’éblouissent

 

Les Eaux calmes et pures de ce Havre de Paix

Sillonnées par des canards sauvages

Laissant un large sillage derrière eux

Réchauffent son Coeur

 

En cet instant

Le Soleil rougeoyant frôle la cime des Arbres

Et des fragments de Nuages teintés de rose

Parsèment le Ciel d’un bleu royal

 

Au-delà du Lac

D’autres pelouses montent

Vers un Bois dense

En arbres variés

Chevelus ou non

 

Après les derniers jours de Smog

Qu’a connu cette Terre

Ces Couleurs vives produisent en Elle

Une forte Impression de Vie

 

A ce Moment précis

Elle repense à ses Mains

Caressant sa Peau

A la Photo en noir et blanc

Qu’Il a prise d’Elle nue

 

Ses grands Yeux clairs

Où parfois passaient des Éclairs

Comme au Ciel passent des Orages

Comme un présage l’avaient séduite

 

Il l’avait aimée toute la Nuit

Puis laissée à son Destin

Parti sans signer son Oeuvre

Auréolé de Gloire

 

L'envie de sa Peau la rongeait encor

Elle pleurait d’émotion rien qu’en y songeant

Tout en se mordant doucement les Lèvres

 

Elle aurait dû crier son Bonheur

Quand Il était dans ses Bras

Mais, Elle n’avait rien osé Lui dire

Par Pudeur

 

Elle rêvait pourtant que le Destin

Comme un Festin sans Fin

Lui ramènerait cet Inconnu d’un Soir

Un beau Matin

Comme par Enchantement

 

Elle aurait voulu pour la Vie

Lui appartenir

Et partir avec Lui

Lui, le Prince de ses heurs

Dans quelque Pays merveilleux

Plein d’Amours Orientales

Et de Lumières en Partage

 

© Jean DORVAL, le 25 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) Texte inspiré par les pages 750 et 777 du roman Dominion de C. J. Sansom paru en 2015 chez Pocket ; et la chanson Mon légionnaire d’Edith Piaf, créée en 1936 par Marie Dubas, sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Marguerite Monnot

 

© Crédit photos : Laetitia Casta par Pierre-Anthony Allard réalisé dans le cadre du Studio Harcourt en 2005

 

La Mutine (1)

 

 

A Audrey Tautou, actrice et mannequin française

 

Mon Amour me voici

Fidèle à l'Écho de ta Voix

Ton Âme vibre

Au gré des Soies Chantantes de mon Luth

 

Pour Toi Seule Ma Rose, je joue

Tu me donnes tout ton Parfum

Car mes Baisers ont l'Ardeur du Soleil

 

Tes Doigts de Lumière

Brûlures Exquises Continues

Auxquels je m’abandonne

Me laissent des Traces de Toi

 

Deux Anges dans notre Couche

Trônent en nos Cœurs

Inséparables Gardiens de nos Âmes

 

Lame de fond

Montée en Puissance

Ma Bouche te prend d’Assaut

Mes Regards encensent ta Beauté

 

Ton Corps agité

De Tremblements Affectifs

Au gré de mes Métamorphoses

Écoute en Abandon

L’Appel du Grand Large

 

La Mer où je plonge

Comme en Toi-même

Me fait crier aux Quatre Vents

Le Silence de mes Maux

C’est pour Toi Seule que je joue

 

© Jean Dorval, le 24 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après les poèmes : Chef de section de Guillaume Apollinaire (1880-1918) in Poèmes à Madeleine, et Trahison fidèle par Victor Segalen (1878-1919) in Stèles ; et les films : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet (2004) et Ensemble, c'est tout de Claude Berri (2007)

 

© Crédit photos : mubi.com/audrey-tautou

 

L’Amante Fièvre (1)

 

A Béatrice Dalle, actrice française

 

Brune pensée

Folle Nuit agitée

Sans Sommeil

Orientée plein Sud

Donne-moi tes Lèvres de Pur Sang !

 

A ta Coupe

Buvant tous les Vins d'Espagne

Battant Campagne et ma Coulpe

Dis-moi s'il en reste encor et encor !

 

 

Perdu Corps et Âme

Dans ta Bouche brûlante

Je me repais goulûment

En Notes Fruitées, en Délicieux Baisers !

 

Le Temps nous transporte sur son Aile

Nous sommes le Printemps des Hirondelles

J’ouvre ta Robe

Pour monter sur mon Bûcher Ardent

 

Seul ton Noble Coeur me dévoile

Et je cours en portant tes Couleurs

Mon Génie réside dans ta Gloire

Mon Courage naît dans Tes Yeux

 

 

Comme un Jardinier

J’entretiens ton Sourire

La Grâce de tes Traits Chéris

La Flamme de ton Flambeau

 

Le Temps m’entraîne dans tes Pas

Tes Bras caressants

M’enlacent comme un Enfant

Rayonnant de Tendresse

 

En ton Cœur Fidèle

Je trouve LA Douceur Nouvelle

Celle des Quatre Saisons de Vivaldi

Tourbillons de Tourments Féconds

Auxquels, je confie toute mon Affection

 

 

Le Temps ne pourra rien changer

A la Constance de nos Coeurs

Cet Amour-là, Fleur du Soleil

Irradie d’un Perpétuel Hommage

Toujours Renouvelé

 

© Jean Dorval, le 23 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) Inspiré par 37°2 le matin, un film réalisé par Jean-Jacques Beineix, sorti en 1986, d'après le roman homonyme de Philippe Djian publié en 1985 ; et par les poèmes : A Juana, A Julie et A Mademoiselle Rachel d’Alfred de Musset (1810-1857), et Mélodie de Gérard de Nerval (1808-1855) in Poèmes divers

© Crédits photos : Le film 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix (1986)

Dessine-moi Ton Sourire (1)

 

 

A Kristin Scott Thomas, actrice britannique

 

Mon Bel Ange aux Yeux Cendrés

Aux Paupières Dévoilées

En tant que ton Patient Impatient

Je suis perdu dans tes Nuits Étoilées

 

Mon Tendre Amour

Partageant la Fleur et le Parfum

Aimons-Nous Encore et Encore

Aimons-Nous pour Toujours

 

 

Ton Hymne à l’Espérance

Ton Doux Sourire

Offerts à Moi Seul

Achèvent ma Reddition

 

Mon Bel Ange

Deux Mots de Toi

Et je suis le Roi des Ondes Magnétiques

 

La Main sur Ton Cœur

L’Amour au bord des Lèvres

Un Désir Profond m’anime

Un Désir Profond Te ranime

 

Amant Chaviré

Mourant dans tes Bras

A chaque Occasion

Tes Yeux Gris me font goûter l’Ivresse Céleste

 

En m’inclinant sur ta Lyre

Je vis dans Ton Ombre

Faisons-nous des Amours

Qui n'aient pas de Vieillesse

 

 

Que l'on dise de Nous

Ce sont des Immortels

La Vie ne les a jamais séparés

La Mort d’autant moins

 

Tout ce que mon Coeur renferme de Tendresse

Dans la Nuit Profonde

A trouvé Refuge dans tes Bras Nus

 

Cet Amour si Charmant qui crée la Vie

Glisse comme un Baiser sur nos deux Coeurs Confondus

Toi qui m’as tout appris

Tu t'en souviens d’autant plus

 

© Jean Dorval, le 23 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après le film Le Patient anglais (The English Patient), un film d'Anthony Minghella inspiré du roman L'Homme flambé de Michael Ondaatje, sorti en 1996, et des poèmes A George Sand (I), (II), (III) et (V) d’Alfred de Musset (1810-1857)

 

© Crédit photos : Le film Le Patient anglais (1996)

 

Le Doux Murmure du Vent (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

A Catherine Frot, actrice française

 

A l’Aurore Craintive

Quand le Soleil de son Palais

Enchante la Nature

La Nuit encore pensive

Succombe lascive

Au Rêve en Voiles Dorés

 

A l'Appel du Plaisir

Quant ton Sein palpite

Ô doux Songe de l’Émoi

Entre Ombre Vacillante

Et Clair du Jour naissant

Je te dédie

Le Crépuscule des Dieux

 

Alors, j’écoute du fond du Bois

Le Murmure de ta Voix

Celui qui m’appelle

Et me ramène toujours à Toi

 

Rappelle-toi

Nos deux Destinées s’accordent

Comme les Cordes

D’un même Instrument de Musique

 

Nous ne serons jamais séparés

Nous ne serons jamais désespérés

Car nos Cœurs battent de Concert

Depuis notre Premier Regard Partagé

 

Mon Aimée

Songe au Bonheur Simple d’Aimer

Que ni l'Absence

Ni le Temps ne peuvent

Et ne veulent flétrir

 

Tant que nos Cœurs

Expriment un Seul Tictac

Bercés entre Harmonie et Délectation

Nous ne sommes qu’Un !

 

Mon Aimée

Souviens-Toi

Que même la Mort ne nous séparera pas

Et quand sous la Froide Terre

Nos Coeurs pour toujours dormiront

Rappelle-toi, Ma Fleur Éternelle

Que mon Âme Immortelle

Reviendra près de la Tienne

Comme une Sœur Fidèle

Pour écouter dans la Nuit des Temps

Ta Voix me redire :

Rappelle-toi de Nous !

 

 © Jean Dorval, le 23 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après Rappelle-toi d’Alfred de Musset (1810-1857) - ce poème a été écrit en suivant la musicalité de la chanson Vergiss Mein Nicht de Mozart - et Harold en Italie Op. 16 de Berlioz

 

© Crédit photos : unifrance.org/catherine-frot

 

L’Envoleuse (1)

© Photo ci-dessus : laurky.centerblog.net/veronique-jannot

 

A Véronique Jannot, actrice et chanteuse française

 

Je rêve d’être l’Aviateur

L’Alpha Jet mettant en Vrille ton Cœur

Rien que pour Te plaire

 

Sous mes Ailes d’Ange Gardien

Tu es la plus Belle Envolée de ma Vie

Vivante et Radieuse sous les Cieux

Offerte au Fil de l’Air tu dérives

 

Dans les Bras d’Éole

Vénus, Déesse Immortelle

Je suis ton Cupidon doux et rebelle

Et nous planons Ensemble

 

Aura, Titanide de la Brise

Et de l'Air frais du Petit Matin

Tu m’envoles Passionnément !

 

Mon Bel Oiseau

Aimons-Nous jusqu'à la Frénésie

Noble Dame d’Envol Amoureux

Étoile Filante à la Rose Rouge

Je t’emmène en Avion

Entre Chutes Vertigineuses et Loopings

Ton Cœur fait des Bonds

 

© Photo ci-dessus : cinevedette4.unblog.fr/veronique-jannot

 

Vole mon Bel Amour

Toi qui me fais quitter la Terre

A chacune de nos Rencontres

Je pars à la Conquête de Ton Azur

 

Aimons-Nous Vivants

Loin des Amours terre-à-terre

De Vibrations Virevoltantes

En Vibrations Dévorantes

Élevons-nous d’Ivresse jusqu’à l’Aurore

 

© Jean DORVAL, le 22 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

 

 

(1) D’après Je suis aimé de la plus belle de Clément Marot (1497-1544) in Chansons, et la chanson Aviateur de Véronique Jannot (Alain Souchon et Laurent Voulzy)