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14/05/2010

ON A CRU VOIR UN OVNI SUR METZ !

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Photo ci-dessus : © Vincent Maniglia pour LTC Arts 2010.


UN OVNI SURVOLANT LA GARE ET LA GRANDE POSTE DE METZ ???

Non ! Tous simplement le reflet du flash dans la vitre d’une galerie du Centre Pompidou-Metz…

Vincent Maniglia pour LTC Arts.

13/05/2010

LTC LIVE ET LE CDNTL SONT DANS "LA CHAMBRE D'ISABELLA"...


Centre Dramatique Thionville Lorraine

 



LA CHAMBRE D’ISABELLA
Jan Lauwers & Needcompany


Un spectacle DANSE / THEATRE / MUSIQUE proposé par l'Arsenal - EPCC Metz en Scènes
Jeudi 27 mai 2010 – 20h30
Vendredi 28 mai 2010 – 20h30
Grande Salle de l'Arsenal


La chambre d'Isabella © Eveline Vanassche


Succès mondial depuis sa création en 2004, "La chambre d’Isabella", théâtre contemporain aux allures de comédie musicale, est un spectacle explosif où s’entremêlent la narration, le chant, la musique et la danse.

"La chambre d’Isabella" renferme un secret. Elle est le lieu du mensonge qui prélude à sa vie. Ce mensonge est une image, une image exotique, l’image d’un prince du désert. Isabella est la fille d’un prince du désert qui a disparu lors d’une expédition. C’est ainsi que commence le récit de la vie d’Isabella. Rapidement, pourtant, il s’avère que derrière cette histoire se cache une vérité terrible, indicible.

Neuf interprètes révèlent peu à peu le secret de cette chambre d'Isabella, remplie d’objets anthropologiques et ethnologiques. Le personnage central est interprété par l'immense actrice Viviane De Muynck. Avec "La chambre d’Isabella", Jan Lauwers met en scène un spectacle mêlant subtilement danse, chant et  théâtre, qui reste en mémoire, au-delà de sa fin, comme une ombre blanche, et qui transporte le spectateur, bien au-delà de la salle de spectacles.

A l'occasion de ce spectacle-événement, le CDN de Thionville-Lorraine met en place des bus au départ de Thionville. Il reste de la place dans le bus de vendredi 28 mai : profitez-en !
La réservation est indispensable. Elle peut se faire par téléphone au + 33 (0)3 82 82 14 92, par mail infos@cdtl.fr, et en nos bureaux au 15 route de Manom à Thionville.
La participation au transport est de 1 € pour les abonnés, 2 € pour les étudiants/scolaires hors abonnement, 3 € pour les individuels adultes hors abonnement.
Pour nos abonnés, le spectacle bénéfcie du tarif spectacle supplémentaire à 9 € . Hors abonnement, les spectateurs du CDN peuvent bénéficier du tarif réduit à l'Arsenal. Nous contacter.

Plus d'infos sur La Chambre d'Isabella ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour La Chambre d'Isabella.

Renseignements : + 33 (0)3 82 82 14 92, infos@cdtl.fr, www.cdtl.fr



UN ENTRETIEN AVEC… Jan Lauwers

Alors que la Trilogie ne pourra pas être donnée dans son intégralité pour des raisons de distribution, c’est finalement sa première partie, "La chambre d’Isabella", qui a été choisie pour être présentée au public de l’Arsenal. Jan Lauwers, metteur en scène et fondateur de la très prestigieuse Needcompany, nous dit tout - ou presque - sur cette pièce, ovationnée au Festival d’Avignon dès sa création en 2004.

Pourquoi avoir conservé La chambre d’Isabella et non une autre des trois pièces ?
C’est toujours bien de commencer avec la première des trois pièces (chronologiquement), et personnellement, je considère que c’est un bon départ.

Les interprètes de la Needcompany ne sont pas uniquement danseurs, mais également comédiens, chanteurs, musiciens, co-réalisateurs… Sur quels critères les choisissez-vous?
C’est un travail qui prend énormément de temps. Techniquement et artistiquement, ils doivent être très qualifiés, et ils doivent parler trois langues (leur langue d’origine et si possible anglais et français). Mais je ne me limite pas à cela. Ils doivent faire le choix de rejoindre la Needcompany, et se mélanger aux autres sans problème. Je rencontre les gens, nous organisons des auditions, mais surtout, nous faisons connaissance. Je prends donc beaucoup de temps avant de travailler avec quelqu’un. On se rencontre, il vient nous voir travailler, on se revoit de temps en temps… C’est avant tout une question de feeling, c’est très important. Car j’écris les textes en fonction des acteurs, et non l’inverse. Il me faut donc impérativement les acteurs pour commencer à écrire. Par exemple, j’ai écrit le rôle principal de la pièce pour Viviane De Muynck. C’est elle qui m’a inspiré Isabella.

Comment exercez-vous votre rôle de chef d’orchestre au sein d’une troupe aussi polyvalente ?
C’est un travail conséquent qui se réalise en plusieurs phases. Il y a la phase d’écriture où je suis seul, puis vient le moment du travail en groupe. Il y a une différence entre le travail de compositeur, à l’écrit, seul, et le travail sur la chorégraphie où tout le monde travaille ensemble. Puis je prends les décisions finales, sur ce que l’on garde ou non.

Lorsque vous arrivez sur scène, vous expliquez au public que "La chambre d’Isabella" est inspirée d’une histoire réelle. Pourquoi faire le choix de jouer sur la frontière entre réel et fiction ?
Dans l’art du XXe siècle, le contenu artistique s’est quelque peu perdu. Au XIXe siècle, on travaillait pour Dieu ou pour un Roi. Michel-Ange a conçu la Pietà pour le Pape. L’artiste travaille avec des formes. Au XXe on cherche du contenu parce que Dieu est mort. On commence à faire des investigations sur soi-même. J’observe ce qui m’entoure, je suis comme une éponge. Il y a toujours la vie privée et la société, j’essaye de créer une relation dialectique avec la société, car je considère que l’art pour l’art est inutile. J’essaie de parler de moi-même, de trouver les grandes histoires en partant du personnel. J’écris sur la peau des acteurs mais la peau des acteurs c’est la peau du monde.

Dans la pièce, où se situe cette frontière ? À partir de quel moment le réel laisse t-il place à la fiction ?
C’est très difficile à dire. Toutes les petites histoires de la pièce sont vraies. Certaines sont incroyables, mais vraies. La fiction, c’est surtout Isabella, qui n’existe pas. Je voulais écrire ce rôle pour Viviane De Muynck, c’est mon "Zorba le grec" féminin. Après six ans, je peux dire qu’Isabella est un grand rôle pour une grande comédienne.

L’aventure de la création a commencé à Avignon en 2004, où "La chambre d’Isabella" a fait un triomphe. Aujourd’hui, nous sommes en 2010. Votre regard sur la pièce a t-il évolué ?
Pas vraiment. J’aime beaucoup ce spectacle. Il n’a absolument pas perdu son poids. Chaque fois qu’on le joue après six ans, c’est toujours avec la même motivation. Il y a un contact fou avec le public, c’est agréable à chaque fois. Les personnages étaient vrais dès le début, mais ils le sont de plus en plus avec le temps.

Les deux autres pièces apportent-elles un éclairage particulier sur la première partie de la Trilogie ?
Elles sont liées par le fait qu’il s’agit du même ensemble et du même compositeur, et par le contenu car elles parlent toutes trois de chagrin et d’humanité. Mais les trois pièces sont autonomes.

Que signifie le sous-titre de la pièce (« Souris et sois gentil avec l’inconnu »)?
L’angoisse est énorme au sein de notre société. Ce sous-titre est là pour rappeler qu’il faut aimer ce que l’on ne connaît pas, ne surtout pas en avoir peur. Le vrai contenu de l’art, c’est de ne pas avoir peur de la liberté.

Comment définiriez-vous le spectacle au public ?
C’est avant tout du théâtre classique. Un texte dit par un acteur sur scène, qui sait qu’il est regardé par un public. On ajoute la danse pour avoir différentes sources d’énergies. Mais je ne suis absolument pas chorégraphe. Je suis metteur en scène et écrivain.

Pourquoi faut-il aller voir "La chambre d’Isabella" ?
Parce que c’est le meilleur spectacle de ces dix dernières années en Europe, parce qu’en le voyant, les gens sont très émus, et pour voir l’énorme actrice qu’est Viviane. Ne serait-ce que pour elle, cela en vaut la peine.

Quels sont vos projets en cours ?
Nous sommes en train de préparer un long-métrage, un film d’action policier sur la compagnie. Nous en sommes au stade de l’écriture, il sera filmé fin 2011, début 2012 avec toute la troupe. Nous avons deux créations qui viennent de sortir en février, et nous travaillons d’ores et déjà sur deux nouvelles créations.



 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 

11/05/2010

LES EXPLICATIONS TECHNIQUES DE PHILIP GUMUCHDJIAN, UN DES ARCHITECTES QUI A PARTICIPE A LA CONCEPTION DE POMPIDOU-METZ ET DE… BEAUBOURG PARIS.

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Philip Gumuchdjian, Architecte.

Photo ci-dessus : © Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

© Adagp, Paris 2010/Jean Dorval pour LTC Arts.

 

UN INTERVIEW EXCUSIF D’LTC ARTS !

 

L’architecte Philip Gumuchdjian, d’origine arménienne, récidive en ayant participé à la conception du Centre Pompidou-Metz aux côtés des architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, sachant qu’il a déjà planché sur la réalisation du Centre Pompidou-Paris (Institution appelée affectueusement par les parisiens « Beaubourg ») auprès de Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini dans les années 70…

LTC : Philip Gumuchdjian, dites-nous tout sur la conception architecturale de Pompidou-Metz !

PG : « C’est un travail en collégiale. On a vraiment inventé quelque chose de nouveau, et ce, à partir de nombreux dessins et d’un logiciel qui nous a permis de réaliser en « rapid prototyping » des maquettes en 3D avec un laser. L’architecture du Centre Pompidou-Metz est complexe, mais pas compliquée. La toiture, par exemple, rappelle dans sa forme, vue du dessus, l’Hexagone (la France), ainsi que le premier logo de Pompidou-Paris (lui aussi en hexagone) qui incluait initialement un portrait de Georges Pompidou. De même, la forme du toit s’inspire d’un chapeau chinois, qui protège de la pluie les visiteurs de manière très large, jusqu'aux extérieurs, tout autour du bâtiment. Ces trois éléments architecturaux rayonnent et équilibrent la toiture. Par ailleurs, toute la conception du bâtiment a été dédiée au rapprochement des Citoyens avec l’Art. J’ai travaillé sur le premier projet de Pompidou-Paris. Là, l’objectif était d’assurer une liaison entre le bâtiment et la ville. A Metz, c’est un peu différent car le bâtiment est en dehors de la cité, situé dans un parc, entre une ZAC et le Centre Ville. Les galeries, d’une dimension de 15m sur 80, ont été orientées sur un axe à 360°, afin d’avoir en fonction de l’étage et de l'endroit où l'on se trouve, une vision panoramique sur le patrimoine architectural de la ville (la Cathédrale, le Quartier de Queuleu et le Parc de la Seille, la Gare SNCF, etc.). On a aussi effectué une liaison, une relation spirituelle entre Pompidou-Metz et la Cathédrale Saint-Etienne, grâce au rendu de l’espace (cf. ci-dessus les dimensions des galeries, les 21 mètres de hauteur sous plafond dans la nef, les 77 mètres au sommet de la flèche centrale, le parvis, etc.). On est dans le même état d’esprit, dans les mêmes grands espaces intérieurs (et extérieurs). Tout le bâtiment est le résultat de cette relation extraordinaire. Par contre, on notera quelques différences entre Pompidou-Paris et Metz. A Metz, il y a une grande nef, immense espace dédié aux expos ; les galeries ne comprennent pas de conduits techniques, de tuyauteries, etc. ; la lumière est douce et l’air circule très lentement. Comme quoi, chaque bâtiment a bien son âme propre ! »

Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC.

INFO PLUS :

Le site de Philip Gumuchdjian :

http://www.gumuchdjian.com

PS :

- Deux sites sur l’Art à voir absolument !

http://www.artnet.fr

http://fredlaurentpeintre.free.fr

- Nicolas Sarkosy au cours de l’inauguration : « Ce qui se joue ici, ce n’est ni plus ni moins que la renaissance de la Lorraine. »

- Sachant qu’à Metz 500.000 visiteurs franchissent chaque année les portes de l’office de tourisme, avec une progression de 10,43 % de janvier à août dernier…. que la ville, quant à elle, attire plus d’un million de touristes par an… que la cathédrale de Metz pour finir reçoit 548.100 visiteurs l’an… Ce sont certainement ces chiffres qui font dire à Laurent Le Bon, le Directeur de Pompidou-Metz, ce mardi 10 mai 2010 : « Nous visons à l’image de la cathédrale de Metz, au minimum entre 200.000 et 300.000 visiteurs par an. Pompidou-Metz, c’est un peu une cathédrale de la Culture. »

 

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Shigeru Ban, Architecte.

Photographié dans le restaurant Haute-Gastronomie

"La Voile Blanche" de Jean-Marie Visilit,

le chef et patron de "La Grange de Condé" à Condé-Northen.

Photo ci-dessus : © Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

INTERVIEW DE M. LAURENT LE BON, DIRECTEUR DU CENTRE POMPIDOU-METZ…


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Photo ci-dessus :

© Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

© Adagp, Paris 2010/Jean Dorval pour LTC Arts.


« Laurent Le Bon, L'excellence de la passion.

À tout juste quarante ans, cet éternel jeune homme à l'allure gracile et timide s'est imposé à la vitesse de l'éclair dans le paysage artistique français.

Depuis sa première exposition sur les nains de jardin à Bagatelle en 2000, marquant son arrivée tonitruante dans le monde médiatique, Laurent Le Bon n'a pas cessé d'être là où on ne l'attendait pas forcément.

Diplômé en sciences politiques et en histoire de l'art, il se spécialise d'abord dans les jardins des XVIIe et XVIIIe siècles. Il pose dans un premier temps ses valises à la Délégation aux arts plastiques pour prendre en charge la commande publique avant de rejoindre le Centre Pompidou. Avec la même discrétion émaillée d'humour à froid, Le Bon a signé deux « attentats » majeurs. « Dada » en 2005, démonstration brillante et hors normes, fut un succès public et critique. En 2008, « Vides », dans les collections du MNAM, était une rétrospective d'expositions vides ! Un objet polémique et célébré qui a confirmé un peu plus la propension de l'homme à s'embarquer dans des projets à haute tension. D'ailleurs, il était derrière l'exposition Koons à Versailles et réitère en septembre avec l'incursion de Veilhan dans les jardins de Le Nôtre.

Mais, désormais, Laurent Le Bon se consacre au Centre Pompidou de Metz, dont il cornaque la réalisation et la programmation. Sans abandonner ses cours à l'école du Louvre et à Sciences po. Quand on est passionné, on ne compte pas ! »(1)


LTC :  L'exposition « Chefs-d'œuvre ? » durera plus d'un an. Parallèlement aux expositions temporaires - quatre à six par an - le Centre Pompidou-Metz proposera une programmation pluridisciplinaire (spectacles vivants, cinéma, conférences) comme le Centre Pompidou-Paris. Consulterez-vous le public pour le choix des œuvres exposées dans le futur ?

LLB :   Je crois que l'on est toujours à l'écoute du public, mais s'il fallait écouter tous les avis, parfois ils sont divergents. Donc, c'est difficile de faire une exposition qui plaît à tout le monde, mais nous sommes tout à fait ouverts à la critique. Et je crois qu'il faudra en permanence nous remettre en cause, réévaluer et juger notre aventure.


LTC :  Allez-vous mettre en place un abonnement « Pass'Annuel » commun aux Centres Pompidou-Metz et Paris pour les visiteurs ? Vous pourriez y inclure des tarifs préférentiels pour le TGV et les nuitées d'hôtel...

LLB :   Alors non, car vous savez que nous sommes une Institution autonome et indépendante. Donc, il y a un partenariat et un Pass'Annuel ici qui permettra pour 30 euros de venir toute l'année et qui offrira des avantages, mais pas tous les avantages du Pass du Centre Pompidou-Paris pour ne pas créer de concurrence. En revanche pour l'Inauguration, il y a une réduction possible sur le TGV et les autres trains. Mais, il s'agit là d'une négociation ponctuelle.


LTC :  Pensez-vous que le Centre Pompidou-Metz sera un vecteur important de la relance économique en Lorraine ? Permettra-t-il d'oublier les naufrages de la sidérurgie, du textile et des charbonnages, le départ de nos armées, etc. à l'image du Guggenheim de Bilbao qui a généré 1,57 milliards d'euros de bénéfices et créé 4.500 emplois ?

LLB :   Ecoutez le Guggenheim de Bilbao est toujours difficile à copier, mais je crois qu'évidemment, il y a une aventure qui permet d'apporter un vecteur économique et social. On ne peut pas résoudre tous les problèmes. Je crois cependant que c'est une belle aventure qui se profile.


LTC :  Le Centre Pompidou-Metz fera-t-il de l'ombre aux galeries d'art déjà présentent sur Metz, comme Faux-Mouvement et Crid'Art ? Ou allez-vous fonctionner en synergie avec elles ? Dans ce cas, inclurez-vous le FRAC de Lorraine ?

LLB :   Evidemment, le Faux-Mouvement inaugure d'ailleurs ce soir une exposition au titre évocateur « Un chef-d'œuvre existe une fois pour toutes. » Le FRAC a,  quant à lui, ouvert la semaine dernière en dialogue avec nous, une exposition intitulée « À l'ombre d'un doute ». Crid'Art était présent, hier, dans les espaces du Centre Pompidou-Metz. Je crois vraiment que cette synergie est très importante.

 

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© Photos ci-dessus : Lepolsk Matuszewski.

 

LTC :  Allez-vous parrainer, dès le début de votre activité, des artistes lorrains contemporains tels que Lepolsk Matuszewski, peintre installé sur Metz, ayant habilement détourné votre publicité de lancement pour se faire connaître, en se mettant en photo (tel Dali, Picasso ou Warhol) avec votre slogan « Je m'installe à Metz » ?

LLB :   Tous les artistes sont les bienvenus et notamment les artistes lorrains. D'ailleurs beaucoup d'artistes lorrains sont présents et pourquoi pas celui que vous venez de citer. Il y a entre autres Eric Poitevin, Patrick Neu.

LTC :  Lepolsk Matuszewski peut se faire connaître auprès de vous ?

LLB :   Oui, bien sûr !


LTC :  Que pensez-vous du « Freeze de Pompidou », organisé par l'Association Culture et Communication le dimanche 16 mai 2010, durant lequel chaque participant sera vêtu de blanc (comme le Centre Pompidou-Metz) et prendra une pause en lien avec l'art contemporain ?

LLB :   Cela me semble très, très bien. Une excellente initiative, nous serons là.

LTC : Vous personnellement ?

LLB : Ah, oui !


LTC :  Le Centre Pompidou-Metz est entièrement « vêtu » de blanc... Ne pensez-vous pas qu'il sera très vite sali par la pollution ambiante ?

LLB :   Et bien non, cela à l'air de tenir... C'est autonettoyant, on avance... et c'est prévu pour une durabilité de trente ans.


LTC :  Le balai régulier d'œuvres artistiques entre Paris et Metz, afin de pourvoir aux besoins de vos futures expositions n'est-il pas dangereux pour lesdites œuvres (risques de pertes, vols, accidents de transport, incendies, etc.) ? Ces transferts seront-ils aussi sécurisés que ceux prévus pour le Louvre Lens et le Louvre Abou Dhabi ?

LLB :   Tous les transports sont faits par des professionnels qui sont sous contrôle et avec assurance et transport inclus.


LTC :  Pouvez-vous nous expliquer les grandes lignes de l'exposition « Chefs-d'œuvre ? » ?

LLB :   Il s'agit de « Chefs-d'œuvre ? » au pluriel avec un point d'interrogation, en quatre parties qui montre la plus belle opération de prêts du Centre Pompidou-Paris.


LTC :  Au sujet de cette exposition, vers quel tableau va votre préférence et pourquoi ?

LLB :   Et bien peut-être... « La tristesse du roi » de Matisse qui ouvre l'exposition.


© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC, le 10 mai 2010.


(1) Source documentaire :

Bénédicte Ramade, in « L'œil », n° 616, Septembre 2009,

http://www.artclair.com/oeil/archives/docs_article/66566/...


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Photo ci-dessus :

© Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

10/05/2010

CENTRE POMPIDOU-METZ : C'EST PARTI !

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06/05/2010

LE CENTRE POMPIDOU-METZ EN CHIFFRES ET EN PERFORMANCES TECHNIQUES…

 

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LE CENTRE POMPIDOU-METZ C’EST :

 

17.200 M DE PLANCHES POUR LA TOITURE

 

UNE TOITURE EN BOIS

ET EN REVÊTEMENT SPÉCIFIQUE

D'UNE DURÉE DE VIE DE 25 ANS

 

77 M AU SOMMET DE LA FLÈCHE CENTRALE

 

5.020 M2 D’ESPACE EXPOSITION

 

21 M DE HAUTEUR SOUS PLAFOND

DANS LA GRANDE NEF

 

10.670 M2 DE SURFACE TOTALE DU BÂTIMENT

 

UNE RÉSERVE DES ŒUVRES

PROTÉGÉE CONTRE LE FEU,

LES TREMBLEMENTS DE TERRE,

LES INTRUSIONS, ETC.

 

DES GALERIES D’EXPO

DE 80 MÈTRES DE LONG

SUR ENVIRON 19 DE LARGE

 

DES POUTRES EN ACIER

SIGNÉES ARCELOR-MITTAL...

FLOQUÉES AVEC UN PRODUIT MINÉRAL

QUI LES FAIT TENIR

90 MINUTES EN CAS DE FEU...

 

UNE ISOLATION PHONIQUE

A TOUTE ÉPREUVE

 

DES CROCHETS PRÉVUS

POUR SOUTENIR DES ŒUVRES...

...DE PLUSIEURS TONNES AU PLAFOND

 

UN MONTE-CHARGE

(POUR LES ŒUVRES D’ART NOTAMMENT)

PRÉVU POUR 9 TONNES DE CHARGE UTILE

 

ET C’EST AUSSI…

800 ŒUVRES PRÉSENTÉES

POUR L’EXPO INAUGURALE

"CHEFS-D’ŒUVRE ?"…

 

POUR SE RENDRE COMPTE

DE L’IMPORTANCE DES TRAVAUX,

VOIR OU REVOIR

LE REPORTAGE EXCLUSIF D’LTC ARTS

DU 03 AVRIL 2009…

http://latourcamoufle.hautetfort.com/album

 

JEAN DORVAL POUR LTC ARTS 

21/04/2010

13ème FESTIVAL D'HUMOUR DE MONTIGNY-LES-METZ

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INFOS PLUS SUR LA PROGRAMMATION :

http://www.marcsan.fr/ ou 03.87.63.22.03

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

27/02/2010

VOICI LES ACTIVITES DU "RELAIS" POUR LES 06 ET 07 MARS 2010

 

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    Pour découvrir toute notre programmation -> www.mclmetz.fr




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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 


25/02/2010

LTC LIVE VOUS INVITE "AU RELAIS" DE METZ

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

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LE RELAIS & LTC LIve présentent

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DOM COLMÉ

+ 1ère partie : Marc Petitguyot

+ DJ Did


En  partenariat avec l'association Bouche à Oreille


SAMEDI 06 MARS  | 20h | MCL Metz | Le Relais | 5 €



A propos de Dom Colmé

« The White Cow Boy »

power soul


Dom Colmé est un guerrier pacifique de la chanson française, qui développe un style, une vision et une empreinte très personnels, même si ses références sonores et musicales revendiquées ne sont jamais loin de ce que l'on a pu entendre çà et là dans certaines musiques pop et soul afro-américaine.

Son énergie incomparable lui vient assurément d'une longue et forte expérience de la scène et des projecteurs, lieu à la fois intime et magique où toute sa personnalité peut s'exprimer. Il faut très peu de temps à un large public pour fusionner avec ce personnage et ses chansons et pour trouver au-delà des goûts personnels des raisons immédiates d'aimer ce chanteur pour ce qu'il est. Son arme est terrible, il aime le public et celui-ci le lui rend bien. Il faut dire que Dom n'a de cesse que de cultiver le 1er degré dans la poésie de ses chansons et de partager avec simplicité des émotions parfois complexes.

Les organisateurs de concerts ne s'y sont pas trompés en le programmant en 1ère partie d'artistes aussi différents que Les Rita Mitsouko, UB 40, Jacques Higelin... Des festivals et programmations très diverses, des situations bien différentes avec toujours ce point commun : Dom Colmé prend ces instants à bras le corps et touche les publics les plus hétéroclites, entre douceur et rage, il est un homme en marche, l'homme de la situation.

Cette idée résume d'ailleurs bien la teneur d'un nouvel album en cours de réalisation, « The White Cow Boy », depuis peu en distribution numérique chez Midland et dont 7 chansons sont déjà disponibles en téléchargement sur iTunes, FNAC. com et Virginmegastore.com. Son ancien album (Petit à Petit), est également disponible sur les mêmes sites marchands. Dans « The White Cow Boy », album aux ambiances teintées de studio live, Dom se pose sur un spectre sonore aux dimensions de sa voix incomparable. « The White Cow Boy » est également le nom d'un morceau où Dom fait un clin d'œil amusé à une certaine Amérique, celle de ses implacables services de police des frontières.

Dans ce nouveau répertoire très rôdé en scène durant l'été 2009, on retrouve un artiste qui se met en pièces, qui va chercher dans le puzzle de son passé des souvenirs et des sensations qu'il croyait peut-être perdus, pour les ramener à la surface des années 2010. Il ouvre des portes, en entrouvre d'autres et décide de n'en fermer aucune. Et avec une grande fraîcheur musicale et un souffle nouveau il nous promène dans son histoire personnelle, dans les couloirs secrets de sa vie d'homme et de chanteur (« Aller Marcher », « L'entertainer », « J'irai », « Nos belles années »...)


myspace.com/domcolmé



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A propos de Marc Petiguyot

Folck Rock

« Orange »


Son premier album « Le bar du mutant » avait intrigué Libération, Télérama et les Inrockuptibles ainsi que la presse musicienne intraitable comme Best ou Guitarist magazine. Petiguyot est de retour avec un album intitulé « Orange » qui nous fait passer par toutes les couleurs de son arc-en-ciel intérieur.

On retrouve ce que l'on avait déjà aimé, un équilibre à la fois étrange et évident, chaud et froid, entre le rock distordu et un folk quasi atmosphérique. Sous la peau d'Orange le fruit est plus mûre et un zeste plus sophistiqué que par le passé. Petiguyot dévoile ses références sans brandir de pancarte. Le geste et le jeu de cet artiste hors normes sont sûrs et bien que les picotements du plaisir s'étalent sur des espaces aussi vastes que ce qui peut rassembler ou séparer un Neil Young de Radio Head, un Manset  d'un Christophe, Marc reste maître des univers de ses arrangements. Ce parisien pur mais pas dur, planté à la campagne depuis une vingtaine d'années, le corps au vert du côté d'Orange (la ville cette fois...), reste connecté avec ses émotions citadines, intimes et universelles.

Côté chansons, elle sont au rendez-vous et sentent le bois neuf séché longuement sous les hauts vents de la Drôme et poncé au hasard des TGV. Comme lâche Petiguyot : « L'impatience des passions connaît l'imprécision » (« L'impatience ») et ce disque est précisément l'inverse pour un chanteur debout dans son temps qui cultive le souci du détail sonore et du mot juste. Il signe bon nombre des textes et compositions de ce nouvel album, mais a toutefois entrouvert une porte sur un auteur émérite, Jean Fauque (Alain Bashung etc...) , dont on reconnaît immédiatement le style dans quelques chansons et notamment dans un « Restera »  qui... Restera certainement sur toutes les lèvres.

On retrouvera Marc Petiguyot seul sur scène avec ses douze cordes début 2010 pour un prélude de tournée et la sortie effective ou très prochaine d'  « Orange »


myspace.com/petiguyot

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A propos de Mr Did


Avant tout amoureux de musique, de soul et de rythm'n'blues, la discrétion de Mr Did n'a d'égale que la richesse de sa discothèque.

Mais attention, ne nous y trompons pas, ce DJ pointu et généreux a le talent rare de savoir faire parler la musique ; et s'il s'efface ce n'est que pour mieux servir la cause qui est la sienne : faire vibrer


 

Et au  programme du Relais, il y a aussi...

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« BINGO CRÉPUSCULE »

par la CARIBOU D'CIE

DIMANCHE 7 MARS | 16H00 | MCL METZ | LE RELAIS

Théâtre d'objets et de marionnettes pour tous publics à partir de 7 ans

Spectacles jeunes publics en partenariat avec la FDMJC

La première guerre mondiale racontée en théâtre d’objets et de marionnettes.

 

1917 : c’est l’enfer de la guerre. Dans un no man’s land quelque part en France : deux trous, deux soldats, l’un français, l’autre allemand...

 

La Cie nous montre qu'il est possible d'évoquer la guerre de 14-18 avec une grande délicatesse.

 

CE SPECTACLE SERA SUIVI D'UN GOÛTER + UN ATELIER ARTISTIQUE

EN LIEN AVEC LE SPECTACLE PRÉSENTÉ.

Théâtre d'objets et de marionnettes pour tous publics à partir de 7 ans

Tarif spectacle seul (adulte ou enfant) : 6 euros

Tarifs spectacle + atelier  enfant: 8 euros

 

 

INFOS ET RÉSERVATIONS:

LE RELAIS

0387.325.324

www.mclmetz.fr

36 rue St Marcel – 57000 METZ


21/02/2010

LTC LIVE VOUS COMMUNIQUE LE PROGRAMME DU CDN DE THIONVILLE-LORRAINE DE MARS 2010


Centre Dramatique Thionville Lorraine

 



L'EVEIL DU PRINTEMPS
De Frank Wedekind
Mise en scène Guillaume Vincent

> Mars'10 | Mardi 2 à 20h, Mercredi 3 à 19h, Jeudi 4 et Vendredi 5 à 20h | Théâtre en Bois (15 route de Manom à Thionville)

Eveil de la conscience, de la sensualité, de la sexualité. Dans une petite ville allemande de la fin du XIXe siècle, huit jeunes adolescents vont devoir négocier le virage qui marque leur passage à l’âge adulte. L’œuvre flirte avec la cruauté, mais n’oublie jamais l’humour, et si elle s’autorise le lyrisme, ce n’est pas un lyrisme de pacotille.
Le printemps : aucune saison ne connaît tant de bouleversements.

Plus d'infos sur L'Eveil du Printemps ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour L'Eveil du Printemps.


WITTGENSTEIN INCORPORATED
De Peter Verburgt
Mise en scène Jan Ritsema
Avec Johan Leysen

> Mars'10 | Mercredi 17 à 19h, Jeudi 18 et Vendredi 19 à 20h, Samedi 20 à 19h | Théâtre en Bois (15 route de Manom à Thionville)

Un texte – presque un scénario qui suit la pensée en action du philosophe Wittgenstein sur la question de la croyance. Qu’est-ce que croire ? Qu’est-ce qui se met à l’œuvre dans l’esprit de l’homme quand il dit « je crois » ?
La croyance réunit-elle les hommes ou les sépare-t-elle ? Ces questions restent brûlantes. A l’aide d’une gestuelle millimétrée et rigoureuse, Wittgenstein Incorporated donne à entendre à égalité les idées du philosophe et le travail d’extraction de ces idées, les difficultés, les impasses, les retours en arrière… une pensée toujours en mouvement.

Plus d'infos sur Wittgenstein Incorporated ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour Wittgenstein Incorporated.


NO WAY VERONICA !

Ou Nos gars ont la pêche
Une comédie misogyne d’Armando Llamas
Mise en scène Jean Boillot

> Mars'10 | Lundi 22 à 19h, Mardi 23 à 20h, Mercredi 24 à 19h, Jeudi 25 à 20h | Théâtre en Bois (15 route de Manom à Thionville)

Un groupe de scientifiques – composé exclusivement d’hommes –, sur une île subantarctique, observe la vie des manchots. Une vampe nymphomane, « envahisseur » d’un nouveau type, tente par tous les moyens de s’introduire dans ce huis-clos de mâles…
Une comédie hilarante et auditive qui prendra même les apparences d’un concert : la didascalie comme un bruit, le texte comme un son, le jeu comme un geste instrumental.
Ce spectacle est mis en scène par Jean Boillot, nouveau directeur du CDN de Thionville-Lorraine depuis le 1er janvier de cette année.

Plus d'infos sur No Way Veronica ! ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour No Way Veronica !


En première partie de ce spectacle court, le CDN de Thionville-Lorraine et la Ville de Thionville proposent un concert de MS20 PHILHARMONIC ORCHESTRA.
Cette formation messine revisite, au son très seventies du clavier Korg MS20 - commercialisé entre 1978 et 1983 - des standards de musiques pop, disco ou rock. L'Orchestre Philharmonique de MS20 joue à la fois avec les codes de la musique classique et ceux des musiques actuelles.

Renseignements : + 33 (0)3 82 82 14 92, infos@cdtl.fr, www.cdtl.fr



 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

14/02/2010

5EME SALON DU LIVRE FEMININ DE HAGONDANGE

Sylvie Mantafounis présentera son roman "Mon fil d'Ariane", Martine Bernom présentera son roman "Le Magicien" et Hélène Sigot-Lemoine présentera son ouvrage "Horloge interne" au 5ème Salon du Livre Féminin de Hagondange les 27 et 28 février 2010...

» Tous les salons

AdN, pour LTC.

Source documentaire : http://www.theles.fr/editions-Theles/accueil

 

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06/01/2010

LA SELECTION DE CONCERTS DE JD...

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Voici les deux concerts pour lesquels je vous conseille déjà de faire vos réservations...

"Môssieu" Eddy Mitchell se produit le 16 décembre 2010 aux Arènes de Metz (une bête de scène que j'ai vu trois fois) et le groupe Indochine revient en Lorraine le 09 avril prochain... (des compagnons de la chanson new-wave que j'avais eu le plaisir de voir gratuitement à Paris, le 21 juin 1981, donc à leurs débuts, lors de la première Fête de la Musique... au mois de novembre suivant ils sortaient leurs singles "Dizzidence Politik" et "Françoise (qu'est-ce qui t'as pris)"...) Alors, les p'tiots gars, il n'y a pas une minute à perdre !

JD pour LTC LIve.

 

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"LTC Live : La Voix Du Graoully !"