"MyShooting.lu" : LE SITE DE PHOTOS D'ART DE GORDON MEYRATH

J'ai connu Gordon MEYRATH au Festival "Rock um Knuedler 2011" à Luxembourg, il shootait pour le journal "L'Essentiel". Ce jeune photographe est un artiste du zoom. Son site comprend bon nombre de ses magnifiques albums (festivals, évènements, etc.). Il a notamment un goût très prononcé pour les jolis modèles féminins... Certains comme vous pourrez le constater ont un charme terriblement torride. Il a une Muse, la teen "Amazing Kate"... En plus, Gordon qui est partageur accueille de nombreux autres artistes-photographes qui croquent aussi des Femmes... Tous ces albums sont classés en fonction de leur succès. Je ne vous en dis pas plus, c'est à voir et à re-revoir !

JD pour LTC Arts.

Pour admirer le travail de Gordon (et des autres...), un seul lien magique...

http://www.myshooting.lu/

 

"Amazing Kate"...

 

LA GALERIE PHOTOS DE MAF...

 L'électro-palmier.

La gueule à l'envers.

 Déformation chromatique I.

 Déformation chromatique II.

Déformation chromatique III.

 Déformation chromatique IV.

Déformation chromatique V.

 

Crédit photos : © MAF2011, pour LTC Arts.

 

LTC Arts : Découvreur de jeunes herbes folles !

LMFAO : UN DUO DE MUSICOOLS !

 

Originaires de Los Angeles, Redfoo et Sky Blu se rencontrent en 2006. Alors, qu’ils cherchent un nom pour leur futur groupe, Sky Blu décide d’envoyer un message à sa grand-mère pour lui demander son avis : « Notre nom doit être… sexy, tu vois ? » Mamie répond aussitôt : « LMFAO », l'abréviation utilisée sur Internet pour dire « Laughing My Ass Fucking Off » (no comment et sans traduction !). Sky Blu et Redfoo précisent : « Quand nous avons dit à nos amis que notre nom est… LMFAO, ils ont adoré. » C’est le début de leur aventure à succès ! Dans leur quartier de Hollywood, Blu & Foo font alors de multiples DJ-set expérimentaux sur la scène du Club Mainstream, avec ce petit plus qui caractérise désormais leur show : un savant mélange de musique électro old school, de hip-hop iconoclaste et de beat rock.

 

En 2007, le duo fait une apparition remarquée à la Winter Music Conference de Miami. Ce trip géant, véritable Institution de festivités sans fin, à South Beach, assure la promo mondiale de leur style musical et vestimentaire (couleurs flashy, lunettes fashion (sans verres) et tee-shirts vintage), et devient l’emblème de leur mode de vie : le Mouvement LMFAO. Afin de continuer à créer leur propre son, ils n’hésitent pas à le produire dans leur studio, son qu’il joue ensuite dans des clubs. Dans la pure tradition du DIY (Do-It-Yourself), Red et Sky ont pondu leur titre « I’m in Miami bitch » sur Myspace, un morceau qui va se hisser très rapidement en 51ème position des charts aux States.

 

Forts de ce succès, les deux compères reprennent, alors, le chemin des studios pour enregistrer un album complet. Aussi, LMFAO sort en juin 2009 « Party Rock ». Les quinze titres qui composent cet opus sont remplis de folie douce à l'image du look des deux lascars en question. Un vrai moment, donc, de fiesta dancefloor ! Enfin, en juin 2011, le duo est de retour avec un autre CD intitulé « Sorry for Party Rocking »… Si sans alcool et sans drogue, la fête est plus folle, sans leur musique par contre elle serait vraiment triste ! Comme quoi, on peut s’amuser, tout en étant soi-même. Un band que j’aime pour son côté stylé, charmeur, drôle et entraînant !

 

© MAF, jeune journaliste d’LCT LIve, le 04 juillet 2011.

 

 

INFOS PLUS :

Pour écouter LMFAO :

« Party Rock Anthem »

http://www.youtube.com/watch?v=y1cZkjyoqKQ

Sources documentaires et photos :

http://www.stars-celebrites.com/LMFAO/biographie-lmfao.htm

http://www.concerts.fr/Biographie/lmfao

MISSION ACCOMPLIE POUR LE FESTIVAL "ROCK UM KNUEDLER 2011" DE LUXEMBOURG !

 

Le Festoch « Rock um Knuedler » de Luxembourg, c’est trois scènes fonctionnant en même temps, des roads qui interviennent un peu partout sur les trois plateaux, des dizaines de groupes, principalement luxembourgeois (« Elephant Ghost », à la sensuelle et délicieuse chanteuse…), mais aussi allemands (« Project 54 »), anglais (« The Side ») et écossais… (« Texas » !). Que voila un putain de Son à couper le souffle de 15 heures à minuit ! Et une approche de l’évènement que Cathy et Robi, les deux sympathiques organisateurs de ce grand rendez-vous annuel international, gratuit, voulaient le plus convivial possible et ouvert au plus grand nombre. Une ambiance à visage humain, donc, dans un village musical prévu pour accueillir seulement… 15.000 spectateurs ! Dans tous les cas, les mecs, l’œil de l’artiste vous prévient que rien ne lui a échappé, même pas les nombreuses jolies petites nénettes (françaises, allemandes, belges et luxembourgeoises) qui par cette vraie journée d’été rendaient l’atmosphère encore plus hot, avec leurs tenues très light ! Et c’est dans cette ambiance de fête très favorable aux rencontres musicales… que Texas a joué ses très nombreux standards : « I don’t want a lover », « Halo », « Everyday now », « In our lifetime », « Say what you want », « Put your arms around me » (pas de blem, Sharleen !!!), « Black eyes boy », « Summer sun », etc. Et ma préférée : « Inner smile » ! Avant ce groupe mythique, qui a captivité comme d’hab son public - grâce à sa renommé et à Sharleen, un jeu scénique et un excellent son live reconnus - de nombreux jeunes talents avaient donné tout ce qu’ils avaient dans leurs tripes. Encouragé en cela par Sharleen qui durant sa conférence de presse soutenait ces petits nouveaux, précisant, même, que l’aventure musicale valait le coup à son époque, comme aujourd’hui. Des propos confortés, par un ami journaliste spécialisé qui rajoutait en plus, en aparté, « pour réussir dans ce métier, il faut en plus des couilles, de la chance et beaucoup de qualités ». Cela fait effectivement toute la différence !

  

THE GIG’S, GO ! GO ! GO !

Des groupes qui percent, comme précisé, tels « The Vintage Gigolos »(1) (un métal hurlant, classé "punk-électro-indie-rock-whisky", qui fait pogoter grave les shoes), à la décapante intro-cover "I'm just a gogolo" (sur le rythme d'une reprise de "My Way" par The Clash) et au majestueux "Put the light on", dont le guitariste et chanteur Michel a eu la gentillesse de m’offrir l’album « The day after ». Un vrai concentré de puissance électrique qui ne m’a pas laissé indifférent (et qui décoiffe, même un crâne d’œuf comme moi…), avec de réels effets mélodiques, et une présence indéniable face un public gourmant qui en redemande pour le coup. Encore une p’tite part de Gig’s les gars ? Y’a pas de blem M’sieur ! Mais, avec un grand renfort de bière en sup !

 

 

« BRAZIL, DAÏ, DAÏ, DAÏ ! »

On pensera aussi aux luxo-brésiliens de « Porn Queen » dont les références au groupe Guns N' Roses (et aux Ramones) ne font aucun doute. Mais, c’est surtout leur touche perso et l’amplitude du son qui fait toute la différence chez ces gunners qui voient rouge et non… rose ! Un savant mélange de grattes salé saupoudré de batterie sauvagement rebelle, qui a dû réveiller le Grand Duc du Luxembourg (qui pourtant était à Monaco pour un certain mariage princier…). Ce band, c’est tout moi en quelques notes ! Chef encore un petit jet de décibels on a soif ! On a soif !

 

X-MEN DE SCENE OU LES SUPER HEROES (in Ties) !

Enfin, je pense aux « Super Heroes in Ties »... Depuis 2007, les p’tits gars, Rodger Sminded (le chanteur, qui avait mis son chapeau haut-de-forme pour la circonstance…) et Jimi Jinx, ont fait un bon bout de chemin, animés de la passion qui les caractérise. Ils ont distribué grâce à leur supers pouvoirs zizikaux, en vrais mutants de la scène rock qu’ils sont, place Clairefontaine, une bonne poignée de chansons remuantes et prenantes, extraites de leur premier album « The Oedipus Alter Ego » ; dans lequel ils racontent l'histoire d'une famille ordinaire qui est frappée par un hasard extraordinaire. Par contre, rien n’a été laissé au hasard par ces deux pros, ce dimanche 03 juillet, durant leur représentation qui a captivée un public de connaisseurs, surtout pas leur côté festif !

 

 

 

Les interviews de ces groupes à l’avenir prometteur et de Texas, et plein d’autres surprises encore, sont à venir dans les prochains jours sur LTC LIve. A plus, très rapidement, sur le Web et partout ailleurs, et en Zizik !

© Jean Dorval pour LTC LIve, le 03 juillet 2011.

 

(1) Pour écouter les Gig's :

http://www.youtube.com/watch?v=U2x7wdNrm1A

TEXAS (Rangers) EN PATROUILLE ZIZIKALE EN LTC LIVE !

 

Salut,

Y'a de l'interview dans l'air sur LTC LIve...

Un p'tit TEXAS en attendant ?

"In Our Lifetime" ? Bien sûr !

http://www.youtube.com/watch?v=AxX_ZbWpZGY&feature=related

Bonne Zizik avec JD en LTC LIve.

 

 

03 JUILLET 2011 : TEXAS INSTRUMENTS (musicaux) PLACE GUILLAUME II A LUXEMBOURG EN LTC LIVE...

 

       

MEYOU-ZIKZIK EN LTC LIVE !!!

 

INFOS PLUS ET PROGRAMMATION : http://www.meyouzik.lu

 

SAVE THE DATE EN LTC LIVE !!!

 

 

Dimanche, le 3 juillet 2011, Place Guillaume II, Luxembourg

Texas en tournée greatest hits au festival Rock um Knuedler 2011 à Luxembourg

 

 

Le Luxembourg City Tourist Office a le grand plaisir d’annoncer la venue de Texas comme tête d’affiche du festival « Rock um Knuedler 2011 ». Le très populaire festival de rock en plein air aura lieu dimanche, le 3 juillet 2011, Place Guillaume II, en plein centre-ville de Luxembourg. Avec le concert gratuit de Texas, la 21ième édition du « Rock um Knuedler » promet d’être le point fort de la saison festivalière luxembourgeoise et d’attirer de nombreux fans de la Grande Région. Chaque année, le festival attire 15.000 amateurs de musique et de bonne ambiance qui assistent pendant 10 heures à une véritable cascade de concerts sur 2 scènes. Et c’est ainsi que « Rock um Knuedler » est devenu un des piliers incontournables de la scène rock luxembourgeoise et de la culture festive en plein air tout court. Il a lieu le lendemain du festival de musiques du monde « MeYouZik ». Les deux festivals urbains figurent parmi les rendez-vous incontournables de l’été luxembourgeois et s’inscrivent dans la campagne « Summer in the City » coordonnée par le Luxembourg City Tourist Office dans le souci de promouvoir la capitale luxembourgeoise en tant que destination culturelle et conviviale, et d’animer ses places publiques avec des événements culturels festifs.

 

 

Texas et sa chanteuse Sharleen Spiteri viendront à Luxembourg en tournée « greatest hits ». Texas fait partie des groupes les plus populaires de tous les temps, avec une carrière à succès sur la durée. Une histoire qui a débuté avec le hit « I Don't Want A Lover », qui est encore aujourd’hui un des evergreens radio les plus écouter à l’antenne. Pendant 20 ans de présence musicale, les Texas ont sorti sept albums brillants, dont quatre se sont classés en haut des charts en Grande-Bretagne, et ont vendu 30 millions d’albums dans le monde entier. Le groupe de Glasgow est adulé par le public et ses pairs et nous rappelle qu’art, cœur et âme ne se démodent jamais.

 

Depuis leur dernier album « Red Book » en 2005, ça n’a pas été vraiment calme pour eux. Sharleen a mené une carrière solo avec succès et s’est lancée dans le management d’artistes. « Nous avions besoin de faire une pause dans l’aventure Texas et le public aussi », explique Sharleen. « Mais il n’a jamais été question que ce soit la fin. Nous avons un passé musical riche et mouvementé et nous sommes très impatients de retrouver le mordant de Texas en live ». Sharleen a toujours envisagé sa carrière solo comme une sorte de distraction. Une route parallèle, une vision qu’elle a eu depuis longtemps. « Et ça m’a rappelé et fait réaliser à quel point c’était génial quand tous les membres de Texas se retrouvaient dans la même pièce ». Sharleen s’est déclarée « pleine d’énergie, ambitionnée et prête à interpréter l’immense répertoire Texas sur scène ». Ainsi Sharleen, Johnny, Ally et le magicien du clavier de longue date, Eddie Campbell, tourneront à Luxembourg, mais aussi en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Suisse et au Danemark. Line up : Sharleen Spiteri, Johnny McElhone, Ally McErlaine, Eddie Campbell, Tony McGovern, Michael Bannister, Neil Payne.

 

Le festival « Rock um Knuedler » a été créé il y a 21 ans par le Luxembourg City Tourist Office (LCTO). Depuis, il est à la fois une plateforme pour les talents les plus prometteurs de la scène rock luxembourgeoise et un événement à rayonnement international. Tandis que la petite scène Horse Stage fonctionne comme un véritable thermomètre et indicateur des dernières tendances rock, la grande scène Lion Stage accueille à la fois des groupes nationaux et des têtes d'affiches internationales. Tous les groupes qui jouent au « Rock um Knuedler » comptent parmi la crème de la crème des talents luxembourgeois. Si le LCTO choisit de façon autonome les têtes d’affiches, il fait la sélection finale pour les groupes luxembourgeois en étroite concertation avec le Centre de Ressources de la Rockhal Esch (Centre de Musiques Amplifiées), qui soutient et oriente les musiciens et amateurs de musique avec la mise à disposition de salles de répétition et d’un studio d’enregistrement.

 

JD pour LTC LIve.

 

Source documentaire :

www.rockumknuedler.lu

www.texas.uk.com

 

Organisateur de l’évènement :

Luxembourg City Tourist Office

30 Place Guillaume II, B.P. 181, L – 2011 Luxembourg

  

© Crédit photos : Claude Piscitelli 

DIMANCHE 03 JUILLET PROCHAIN - LUXEMBOURG : FESTIVAL "ROCK UM KNUEDLER 2011"...

IN>fos+ & PROGRAMMATION :

http://www.rockumknuedler.lu

LE CINEMA A TROIS EUROS, C'EST MAINTENANT !!!

 

INFOS PLUS :

http://www.feteducinema.com

LA KINEMASPHERE DE JD.

 

« IL FAUT SAUVER LE SOLDAT PAPA ! »

On commence ce petit tour des films à voir ou à ne pas voir, avec « L'Aigle de la Neuvième Légion » (titre original : « The Eagle »). Ce péplum britannique d’une durée d’1h51, m’a beaucoup déçu par son manque d’originalité et d’action. Son titre aurait plutôt dû être : « Il faut sauver le Soldat Ryan… euh, pardon, l’Aigle perdu de la Neuvième Légion (de Papa qui était Général). » Sorti au niveau national le 04 mai dernier, ce film a été réalisé par Kevin Macdonald. Il comprend dans les rôles principaux, le très gnangnan et sculptural Channing Tatum (Marcus Aquila, le fils à papa), Jamie Bell (l’esclave qui aide Marcus) et Denis O'Hare (Lutorius). L’histoire, peu originale, nous conte les tribulations en 140 après J.-C. - quand l’Empire romain s’étend jusqu’aux limites de l’actuelle Angleterre - de Marcus Aquila, un jeune centurion, qui ne dort plus et ne vit plus, depuis que l’honneur de son père est bafoué. En effet, à Rome on pense que ce dernier a disparu lâchement, 20 ans plus tôt, avec ses 5.000 légionnaires d’élite de la Neuvième légion, en offrant sans combattre à ses ennemis leur emblème, le fameux Aigle d’or… Marcus qui connaît bien son père, et qui ne le croît pas capable de commettre une telle infamie, est bien décidé à rétablir l’honneur de son géniteur, qu’il a perdu lorsqu’il était enfant. Une intrigue, donc, des plus classiques, qui aurait pu voir son scénario adapté à un mauvais western ou un film de chevalerie de seconde zone… Pour la petite Histoire, c’est après le drame de la « IXème » que l’Empereur Hadrien ordonna la construction du célèbre mur qui porte son nom, afin de séparer le nord du pays (l’actuelle Ecosse), aux mains de tribus insoumises, du reste du territoire. Pour les Romains, le Mur d’Hadrien devint une frontière à ne pas franchir, l’extrême limite du monde connu et surtout civilisé. Apprenant par une rumeur que l’Aigle d’or aurait été vu dans un temple tribal des terres du nord, Marcus décide de s’y rendre avec Esca, son esclave. Mais au-delà du mur, dans des contrées inconnues, sauvages et hostiles, sa vie et celle de son esclave ne tiennent qu’à un fil. Et de plates révélations en découvertes sans suspens, d’aventures, sans panache ni gloire, en aventures sans surprises, Marcus affrontera les plus « redoutables » dangers, pour avoir une chance de trouver la vérité sur son père... Malheureusement, on se doute, dès le début, de l'intrigue de ce film - tout est cousu de fil d'or - et qu'au bout du compte, il ramènera le vautour doré (perdu) et qu’il rendra par la même l’honneur (perdu) au Soldat Papa. Le scénario et la mise en scène auraient mérités d'être plus audacieux. Rien de passionnant, donc, dans cette toile, qui ne donne pas envie spécialement de se déplacer au ciné... Et dire que je vous avais conseillé, avant sa sortie, d'aller voir ce film à gros budget, si banal au final… Quelle erreur ! Je vous conseille d'attendre sagement son passage à la télévision, cela vous économisera un ticket et le déplacement !

  

« THE TREE OF LIFE » OU « 2011 L’ODYSSEE DE LA VIE… »

Sur nos grands écrans depuis le 17 mai dernier, ce long-métrage américain réalisé par Terrence Malick, avec le sublime trio, Brad Pitt, Jessica Chastain et Sean Penn, est une véritable plongée au cœur de la Création. Il remonte à l’origine du Monde aux sources de la Vie, sondant la Bible à cœur ouvert. Les images sont à couper le souffle. Cette toile de maître se savoure au rythme d’un film de Stanley Kubrick, aucun détail ne nous échappe de l’infinité de l’Univers. Ce film est un indéniable capteur de regards. Des images au sens profond, donc, qui se déroulent devant un spectateur médusé, émotionné jusqu'aux larmes, comme des œuvres d’art juxtaposant, entre autres, les nébuleuses colorées du Cosmos à celles d’un fœtus. La beauté de Mère Nature est, ici, mise en valeur extrême. On remonte aux origines de la Vie, en général, et plus particulièrement, à la Vie qu’un couple a créée. Deux Parents ayant perdu leur enfant en bas âge, vivent un choc qui les plonge, alors, dans la mystique judéo-chrétienne, entrecoupée de doutes, d’interrogations légitimes envers Dieu (comme leur incompréhension de la souffrance et de cette terrible épreuve qu’ils traversent), et de remise en cause du sens de la vie. Ils offriront pourtant tout jusqu’au bout… Je vous déconseille d’aller voir ce film, si vous avez le cafard, car il est très prenant. Ames trop sensibles s’abstenir ! Par contre, pour ceux qui aiment le Vérité, rien que la Vérité, rien n'est plus beau !

 

LE COMPLEXE DU CASTOR PAS « JUNIOR » MAIS… « SENIOR » ! »

« Le Complexe du Castor » (titre original : « The Beaver ») de Jodie Foster - avec notamment (mon acteur préféré) le super Mel Gibson (Walter Black, un petit patron en perte de vitesse dans le secteur du jouet), Jodie Foster (Meredith Black, l’épouse de Walter) et Anton Yelchin (Porter Black, le frère de Walter) - est un excellent drame psychologique américain de 02h18. Il a été présenté hors compétition au Festival de Cannes 2011. La caméra n'hésite pas, bille en tête, à nous faire entrer dans la vie ratée de Walter, pour mieux peut-être souligner qu'il est temps pour lui de se bouger. Car déprimé, vivant au ralenti, atteint de névroses graves, Walter s’éloigne de plus en plus de sa famille et de ses proches... Au point que sa femme finit par le chasser de la maison familiale pour le bien de leurs enfants et le sien. Touchant le fond, Walter s’accroche, alors, malgré lui, à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Une sorte d’objet thérapeutique par procuration, qui va l’aider à vaincre ses peurs, à se vaincre lui-même pour mieux guérir. Par jeu ou par désespoir, le castor va le faire sortir de sa léthargie profonde, mais pas irrémédiable. Il est soudainement prêt à nouveau à tout, à s’en sortir même. Cette marionnette que Walter utilise pour extérioriser tout ce qu’il ressent, et enfin l'exprimer le plus simplement possible à son entourage, va lui redonner confiance, à la maison comme au travail ; lui qui ne disait plus rien et qui dormait le majeur partie du temps... Ce castor devient le symbole de sa nouvelle personnalité, de sa renaissance, l’extension de ses refoulés, une partie de lui-même. Un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui, est né. Rapidement, Walter reprend le contrôle de sa vie, mais découvre, petit à petit, qu’il ne peut plus exister sans son castor. Parviendra-t-il à se débarrasser de lui ? La seule chose que je peux vous dire, c’est que le Beaver est en lui à la vie à la mort…

 

UNE SEPARATION… FATALE !

« Une séparation » (titre original : « Jodaeiye Nader az Simin ») est un drame iranien (sortie nationale le 08 juin 2011) réalisé par Asqhar Farhadi, d’une durée de 2h03. Il est interprété dans les rôles principaux par Peyman Moadi (Nader), Leila Hatami (Simin, la femme de Nader) et Sareh Bayat (Razieh, l’aide-soignante). Nader, lorsque sa femme le quitte, engage une aide-soignante pour s'occuper de son père atteint de la maladie d’Alzheimer et réduit à l’état de végétal. Mais, voila, il ignore que la jeune femme est enceinte et qu’elle a accepté ce travail sans l'accord de son mari (une faute très grave en République Islamique d’Iran…), un homme psychologiquement très instable et ultra-violent… Tout va alors basculer pour Nader qui vit une véritable descente aux enfers sur fond (et on le comprend très bien…) de dénonciation de l’émancipation de la femme en Iran islamiste… A voir absolument, pour ouvrir les yeux sur l’intolérance de l’intégrisme musulman, comme celle de tous les intégrismes…

 

Voilà mon p’tit marché kinématographique est terminé. Je vous engage à aller au cinéma pour vous changer les idées, accompagné ou seul, c’est un bon moment de détente 100% biovisuel et une très bonne thérapie contre la Crise. Ajoutez à cela un travail et une bonne dose d’Amour, et c’est vraiment le Paradis sur Terre !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma, le 23 juin 2011.

APRES L'ORAGE : METZ COULEURS MOUSSON...

Vendredi 17 juin dernier, juste après l'orage, Quartier Gare de Metz.

Quelques photos aux couleurs mousson,

signées JD...

Une rue adjacente à la rue Lafayette,

ciel argentique... 

Une gare inquiétante et belle à la fois...

Le calme après la tempête ? Il reste quelques tensions...

Le coin des hôtels pas encore apaisé...

Il fait chaud !

Début de ciel bleu...

avec quelques petits moutons en liberté !

Mains de Titans levées vers le Ciel...

 Un nouveau troupeau de moutons...

 

 

© Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2011