25/06/2011
LE CINEMA A TROIS EUROS, C'EST MAINTENANT !!!
00:41 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc kinéma, la fête du cinéma 2011, kinéma, cinéma, la fédération nationale des cinémas français, du samedi 25 juin au vendredi 1er juillet 2011 inclus, il y a toujours un cinéma proche de vos émotions, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, marathon de metz, open de moselle | Facebook |
23/06/2011
LA KINEMASPHERE DE JD.
« IL FAUT SAUVER LE SOLDAT PAPA ! »
On commence ce petit tour des films à voir ou à ne pas voir, avec « L'Aigle de la Neuvième Légion » (titre original : « The Eagle »). Ce péplum britannique d’une durée d’1h51, m’a beaucoup déçu par son manque d’originalité et d’action. Son titre aurait plutôt dû être : « Il faut sauver le Soldat Ryan… euh, pardon, l’Aigle perdu de la Neuvième Légion (de Papa qui était Général). » Sorti au niveau national le 04 mai dernier, ce film a été réalisé par Kevin Macdonald. Il comprend dans les rôles principaux, le très gnangnan et sculptural Channing Tatum (Marcus Aquila, le fils à papa), Jamie Bell (l’esclave qui aide Marcus) et Denis O'Hare (Lutorius). L’histoire, peu originale, nous conte les tribulations en 140 après J.-C. - quand l’Empire romain s’étend jusqu’aux limites de l’actuelle Angleterre - de Marcus Aquila, un jeune centurion, qui ne dort plus et ne vit plus, depuis que l’honneur de son père est bafoué. En effet, à Rome on pense que ce dernier a disparu lâchement, 20 ans plus tôt, avec ses 5.000 légionnaires d’élite de la Neuvième légion, en offrant sans combattre à ses ennemis leur emblème, le fameux Aigle d’or… Marcus qui connaît bien son père, et qui ne le croît pas capable de commettre une telle infamie, est bien décidé à rétablir l’honneur de son géniteur, qu’il a perdu lorsqu’il était enfant. Une intrigue, donc, des plus classiques, qui aurait pu voir son scénario adapté à un mauvais western ou un film de chevalerie de seconde zone… Pour la petite Histoire, c’est après le drame de la « IXème » que l’Empereur Hadrien ordonna la construction du célèbre mur qui porte son nom, afin de séparer le nord du pays (l’actuelle Ecosse), aux mains de tribus insoumises, du reste du territoire. Pour les Romains, le Mur d’Hadrien devint une frontière à ne pas franchir, l’extrême limite du monde connu et surtout civilisé. Apprenant par une rumeur que l’Aigle d’or aurait été vu dans un temple tribal des terres du nord, Marcus décide de s’y rendre avec Esca, son esclave. Mais au-delà du mur, dans des contrées inconnues, sauvages et hostiles, sa vie et celle de son esclave ne tiennent qu’à un fil. Et de plates révélations en découvertes sans suspens, d’aventures, sans panache ni gloire, en aventures sans surprises, Marcus affrontera les plus « redoutables » dangers, pour avoir une chance de trouver la vérité sur son père... Malheureusement, on se doute, dès le début, de l'intrigue de ce film - tout est cousu de fil d'or - et qu'au bout du compte, il ramènera le vautour doré (perdu) et qu’il rendra par la même l’honneur (perdu) au Soldat Papa. Le scénario et la mise en scène auraient mérités d'être plus audacieux. Rien de passionnant, donc, dans cette toile, qui ne donne pas envie spécialement de se déplacer au ciné... Et dire que je vous avais conseillé, avant sa sortie, d'aller voir ce film à gros budget, si banal au final… Quelle erreur ! Je vous conseille d'attendre sagement son passage à la télévision, cela vous économisera un ticket et le déplacement !
« THE TREE OF LIFE » OU « 2011 L’ODYSSEE DE LA VIE… »
Sur nos grands écrans depuis le 17 mai dernier, ce long-métrage américain réalisé par Terrence Malick, avec le sublime trio, Brad Pitt, Jessica Chastain et Sean Penn, est une véritable plongée au cœur de la Création. Il remonte à l’origine du Monde aux sources de la Vie, sondant la Bible à cœur ouvert. Les images sont à couper le souffle. Cette toile de maître se savoure au rythme d’un film de Stanley Kubrick, aucun détail ne nous échappe de l’infinité de l’Univers. Ce film est un indéniable capteur de regards. Des images au sens profond, donc, qui se déroulent devant un spectateur médusé, émotionné jusqu'aux larmes, comme des œuvres d’art juxtaposant, entre autres, les nébuleuses colorées du Cosmos à celles d’un fœtus. La beauté de Mère Nature est, ici, mise en valeur extrême. On remonte aux origines de la Vie, en général, et plus particulièrement, à la Vie qu’un couple a créée. Deux Parents ayant perdu leur enfant en bas âge, vivent un choc qui les plonge, alors, dans la mystique judéo-chrétienne, entrecoupée de doutes, d’interrogations légitimes envers Dieu (comme leur incompréhension de la souffrance et de cette terrible épreuve qu’ils traversent), et de remise en cause du sens de la vie. Ils offriront pourtant tout jusqu’au bout… Je vous déconseille d’aller voir ce film, si vous avez le cafard, car il est très prenant. Ames trop sensibles s’abstenir ! Par contre, pour ceux qui aiment le Vérité, rien que la Vérité, rien n'est plus beau !
LE COMPLEXE DU CASTOR PAS « JUNIOR » MAIS… « SENIOR » ! »
« Le Complexe du Castor » (titre original : « The Beaver ») de Jodie Foster - avec notamment (mon acteur préféré) le super Mel Gibson (Walter Black, un petit patron en perte de vitesse dans le secteur du jouet), Jodie Foster (Meredith Black, l’épouse de Walter) et Anton Yelchin (Porter Black, le frère de Walter) - est un excellent drame psychologique américain de 02h18. Il a été présenté hors compétition au Festival de Cannes 2011. La caméra n'hésite pas, bille en tête, à nous faire entrer dans la vie ratée de Walter, pour mieux peut-être souligner qu'il est temps pour lui de se bouger. Car déprimé, vivant au ralenti, atteint de névroses graves, Walter s’éloigne de plus en plus de sa famille et de ses proches... Au point que sa femme finit par le chasser de la maison familiale pour le bien de leurs enfants et le sien. Touchant le fond, Walter s’accroche, alors, malgré lui, à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Une sorte d’objet thérapeutique par procuration, qui va l’aider à vaincre ses peurs, à se vaincre lui-même pour mieux guérir. Par jeu ou par désespoir, le castor va le faire sortir de sa léthargie profonde, mais pas irrémédiable. Il est soudainement prêt à nouveau à tout, à s’en sortir même. Cette marionnette que Walter utilise pour extérioriser tout ce qu’il ressent, et enfin l'exprimer le plus simplement possible à son entourage, va lui redonner confiance, à la maison comme au travail ; lui qui ne disait plus rien et qui dormait le majeur partie du temps... Ce castor devient le symbole de sa nouvelle personnalité, de sa renaissance, l’extension de ses refoulés, une partie de lui-même. Un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui, est né. Rapidement, Walter reprend le contrôle de sa vie, mais découvre, petit à petit, qu’il ne peut plus exister sans son castor. Parviendra-t-il à se débarrasser de lui ? La seule chose que je peux vous dire, c’est que le Beaver est en lui à la vie à la mort…
UNE SEPARATION… FATALE !
« Une séparation » (titre original : « Jodaeiye Nader az Simin ») est un drame iranien (sortie nationale le 08 juin 2011) réalisé par Asqhar Farhadi, d’une durée de 2h03. Il est interprété dans les rôles principaux par Peyman Moadi (Nader), Leila Hatami (Simin, la femme de Nader) et Sareh Bayat (Razieh, l’aide-soignante). Nader, lorsque sa femme le quitte, engage une aide-soignante pour s'occuper de son père atteint de la maladie d’Alzheimer et réduit à l’état de végétal. Mais, voila, il ignore que la jeune femme est enceinte et qu’elle a accepté ce travail sans l'accord de son mari (une faute très grave en République Islamique d’Iran…), un homme psychologiquement très instable et ultra-violent… Tout va alors basculer pour Nader qui vit une véritable descente aux enfers sur fond (et on le comprend très bien…) de dénonciation de l’émancipation de la femme en Iran islamiste… A voir absolument, pour ouvrir les yeux sur l’intolérance de l’intégrisme musulman, comme celle de tous les intégrismes…
Voilà mon p’tit marché kinématographique est terminé. Je vous engage à aller au cinéma pour vous changer les idées, accompagné ou seul, c’est un bon moment de détente 100% biovisuel et une très bonne thérapie contre la Crise. Ajoutez à cela un travail et une bonne dose d’Amour, et c’est vraiment le Paradis sur Terre !
© Jean Dorval pour LTC Kinéma, le 23 juin 2011.
20:08 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, l'aigle de la neuvième légion, réalisé par kevin macdonald, channing tatum, le mur d'hadrien, angleterre, écosse, l'aigle d'or, sauver l'honneur, the tree of life, 2011 l'odyssée de la vie, terrence malick, brad pitt, jessica chastain, sean penn, au coeur de la création, un appel vers dieu, le complexe du castor, drame psychologique, mel gibson, jodie foster, anton yelchin, the beaver, le castor, une séparation, film iranien, asqhar farhadi, peuman moadi, leila hatami, sareh bayat, iran, république islamique d'iran, la kinématosphère de jd | Facebook |
20/06/2011
APRES L'ORAGE : METZ COULEURS MOUSSON...
Vendredi 17 juin dernier, juste après l'orage, Quartier Gare de Metz.
Quelques photos aux couleurs mousson,
signées JD...
Une rue adjacente à la rue Lafayette,
ciel argentique...
Une gare inquiétante et belle à la fois...
Le calme après la tempête ? Il reste quelques tensions...
Le coin des hôtels pas encore apaisé...
Il fait chaud !
Début de ciel bleu...
avec quelques petits moutons en liberté !
Mains de Titans levées vers le Ciel...
Un nouveau troupeau de moutons...
© Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2011
01:07 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, photographie, photo, metz après l'orage, metz couleurs mousson, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, après la pluie, vient le beau temps, marathon de metz, open de moselle | Facebook |
19/06/2011
19 JUIN 2011 : TRADITIONNEL PELERINAGE A NOTRE-DAME DE SION
Le 19 juin courant, quelques 300 personnes, tous âges confondus, avaient répondu à l'appel de la Communauté Catholique Polonaise de Metz à participer au Pélerinage annuel à Notre-Dame de Sion, la Sainte Patronne de la Lorraine, dans le Xantois. La Messe était à 10 heures et à 14h00 avait lieu l'Adoration devant le Saint-Sacrement (en lieu et place de la Procession annulée pour cause de mauvais temps). Foi et partage étaient au rendez-vous d'une communauté très connue pour sa ferveur exemplaire. Les chants liturgiques ont été interprétés avec émotion, dans ce site d'exception et d'élévation... intemporelle !
JD pour LTC Religion.
La magnifique messe en Polonais.
Toujours la messe...
Notre-Dame de Sion, priez pour la Lorraine !
Notre-Dame de Czestochowa.
Le Bienheureux JP II ! Une Star canonique en Pologne et partout ailleurs...
Une petite prière à N-D. de SION.
La "Colline Inspirée", si importante aux yeux de Maurice BARRES, dominée par une Présence Mariale continue...
Que la Force Spirituelle soit avec toi !
© Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2011
11:50 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : notre-dame de czestochowa, jean dorval pour ltc news, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, traditions, pélerinage à notre-dame de sion, sion, meurthe-et-moselle, maurice barrès, la colline inspirée, vaudémont, saxon, catholique, chrétien, messe, pologne, communauté polonaise de metz, pélérinage annuel, traditionnel | Facebook |
16/05/2011
LAURENT « LE BON »… DANS TOUS LES SENS DU TERME !
Laurent Le Bon est le Directeur du centre Pompidou-Metz, depuis quatre ans. Il a contribué, avec son équipe, à transformer l'image de la Ville de Metz. Il a accordé un interview à LTC ARTS. « Action !!! »
- JD : Bonjour Monsieur LE BON.
- LLB : « BonjOUUR ! » (avec la voix sympathique qui caractérise ce Grand Monsieur).
- JD : Dans le cadre de l’expo Daniel BUREN « Echos, Travail In Situ », n’auriez-vous pas vu plutôt à la place des caméras un miroir géant, comme celui que l’on trouve dans le cadre de l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », afin de refléter la première partie de l'œuvre - les imbrications de cabanes - se faire l’écho de la véritable Galerie des Glaces se trouvant dans la deuxième partie de cette même expo ?
- LLB : C’est amusant ce que vous dites parce que Daniel dans une autre œuvre a mis justement un miroir au dessus. Je crois qu’il a préféré, cette fois-ci, faire plus simple, plus discret. Je pense qu’il y a toujours une manière de voir les choses, mais surtout je crois que ce qui est « intriguant », c’est cette idée que l’on découvre dans un deuxième temps : cette imbrication de figures géométriques. Je crois que c’est vraiment cela le sens de l’œuvre, après, effets ou pas, il faut évidemment prendre en compte le respect de la magnifique architecture des lieux. Et comme vous pouvez le constater, la Galerie3 a une hauteur qui ne permet pas de faire réfléchir un miroir.
- JD : Est-ce que vous verriez d’un bon œil, un projet, fait conjointement entre le Centre Pompidou-Metz (CPM), les associations locales et la Ville de Metz, permettant la création d’un Quartier Latin dans la Capitale de la Lorraine ? Car l’espace situé entre le CPM et le Centre Ville Historique de Metz, et qui s’appelle le Quartier Outre-Seille, est un véritable trait d’union qui a un cachet médiéval (entre autres), malheureusement non mis en valeur. Est-ce qu’il serait intéressant pour vous de travailler sur ce projet afin de permettre l’installation d’artistes et d’artisans ?
- LLB : J’espère que c’est ainsi que l’on a pensé notre aventure depuis 5 ou 6 ans déjà. Maintenant, chronologiquement parlant, cela dépend si l’on se fixe aux balbutiements de cette aventure ou au tout début du chantier en lui-même… Nous sommes toujours dans une logique de coopération, de collaboration, de participation, etc. Vous vous souvenez certainement du titre « Constellation » de 2009 qui disait bien ce qu’il voulait dire… Et donc, en ce qui concerne les initiatives qui se lancent, on est au service de tous les intervenants afin d’étudier la possibilité de travailler ensemble. C’est le cœur même de notre esprit. Nous sommes dans une mission de Service Public, et évidemment nous sommes à l'écoute, surtout quand on parle de « Quartier Latin ». Cela évoque nos amis de Paris…
- JD : Vous êtes toujours en « Echos » avec le Centre Pompidou-Paris ?
- LLB : Bien sûr ! Car c’est dans la logique d’un monde universitaire qui parlerait à un monde de la culture. Cela me paraît tout à fait évident.
- JD : Seriez-vous prêt à rééditer avec Daniel BUREN le coup des « Colonnes de Buren », dans un autre genre, bien sûr, à Metz, dans un endroit prestigieux comme la Cathédrale, la gare, etc. ?
- LLB : Si votre question est : comment valoriser des artistes ? Effectivement, je vous répondrais qu’une ville a toujours intérêts à faire confiance aux grands artistes de son temps. L’œuvre de Daniel que vous évoquez, qui s’appelle en fait « Les Deux Plateaux », a révolutionné le regard. Aujourd’hui, personne ne voudrait la détruire, et ce, malgré la polémique du départ. Donc, je crois sincèrement que si les Elus locaux souhaitent faire confiance à des artistes dans ce cadre là, je serais personnellement à leurs côtés. Je crois que notre soutien est vraiment important dans ces moments là.
- JD : Il y a une association sur Metz qui s’appelle « Chemin d’art et de Foi en Moselle », ils sont très friands de ce type d’œuvres. Vous pourriez travailler avec eux ?
- LLB : Bien sûr !
- JD : Merci M. LE BON.
- LLB : Merci à vous aussi.
© Propos recueillis le 06 mai 2011 par Jean Dorval pour LTC ARTS.
Notes :
(1) Le site de l’association « Chemin d’art et de Foi en Moselle » : http://cheminsdart.canalblog.com/archives/2011/03/index.h...l
Crédit photos : © Jean Dorval 2010/2011 pour LTC Arts.
15:34 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : exposition daniel buren, echos travaux in situ, interview laurent le bon, directeur du centre pompidou-metz, cpm, exposition, expo, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, jean dorval pour ltc arts, créer un quartier latin à metz, art moderne, art contemporain, peinture, sculpture, artiste, artisan | Facebook |
15/05/2011
"LISTEN TO YOUR EYES EN LTC EYES !"
21:03 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : le 22 mai 2011, la musique fait son foin, à arry, à partir de 12h00, les goss'arts, les poissons rouges, roselyne and city jazz, dabeul swing, kernunos, jazz, swing, jazz manouche, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, centre pompidou-metz | Facebook |
SANSEVERINO SE LA PETE EN LTC LIVE A GANDRANGE !
Le Sieur SANSEVERINO débarque avec sa faconde et son humour habituels, avec guitares et bagages, à Gandrange, le mercredi 18 mai prochain, à 20h30, à l’Espace Balavoine, avec en première partie Bastien BALT, pour la modique somme de 26,75€ par personne. Et cela vaut le déplacement ! En effet, ce grand animateur de la Scène Française, talentueux, sera pour votre plus grand bonheur en formation swing-rock, entouré d'un big band, en trio avec deux accordéons ou en duo. SANSEVERINO a toujours le don de faire swinguer ses chansons (originales), ainsi que son public. On se rappelle de son excellent dernier album sorti en 2009, chez Columbia, "Les faux talbins". Eh bien, son nouvel opus est dans les bacs… Il a été baptisé « Les Embouteillages ». Il s’agit du meilleur de SANSEVERINO. Ce CD inclut un vrai bouquet de tubes : "André", "Frida", "L’Etrangère", "Maigrir", etc. (SAN)SEVERINO priez pour que nous venions tous à votre concert !
© Jean Dorval pour LTC LIve, le 15 mai 2011.
2 DES TITRES SANSEVERINO SONT EN ÉCOUTE :
"La maison sur le port" en hommage à Amalia...
Et on termine avec : "Il se la pète !"
In<FOS+ : sanseverino.fr
18:20 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : sanseverino, chanteur, compositeur, musicien, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, en concert, gandrange, espace balavoine, le 18 mai 2011, bastien balt, première partie, les faux baladins, les embouteillages, best of, scène française | Facebook |
CONCERT 2011 DES CLASSES MUSICALES DU LYCEE FABERT : FLIRT AVEC LA PERFECTION !
Le jeudi 12 mai dernier, André MASIUS, Président de l’Association des Anciens de Fabert, avait lancé une invitation à assister au « Concert des élèves des classes musicales », qui se déroulait en la Chapelle Sainte-Constance, du Lycée FABERT. C’était tout simplement magnifique, voire divin ! Les élèves ont charmé un public de proches et d’amateurs (une cinquantaine de personnes), pendant près de deux et demi. Jean-Sébastien BACH (« Deuxième Partita en ré mineur, 1. Allemande), Frédéric CHOPIN (Etude « Tritesse »), Wolfgang-Amadeus MOZART (Sonate K123a, 3. Allegro molto), Gaetano DONIZETTI (Trio, 1. Larghetto), et tant d’autres, avaient fait le déplacement pour le plus grand plaisir d’oreilles averties.
En plus, quelques délicieuses surprises mélodiques étaient au rendez-vous : notamment jazz-rock, blue pop et musique Klezmer. Le cortège des instruments que ces élèves savent joués est impressionnant : flûte à bec soprano, flûte traversière, clarinette, saxophone alto, cor, trombone, violon, violoncelle, contrebasse, guitare (électrique et sèche), accordéon et piano. Et ils œuvraient aussi au chant (africain) !
Quelle belle complémentarité, quel splendide travail d’équipe ! Quasiment des pros ! Et ce, sous la baguette magique (et pleine d’Humour) de Maître Daniel COLOMBAT (Professeur de Musique).
© Jean Dorval pour LTC LIve, le 15 mai 2011.
Photos ci-dessus :
© Jean Dorval pour LTC LIve 2011.
17:36 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, andré masius, président, concert de élèves des classes musicales, jeudi 12 mai 2011, 20h00, chapelle sainte-constance, lycée fabert, metz, invitation, association des anciens élèves du lycée fabert, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, musique classique, baroque, jazz | Facebook |
13/05/2011
CENTRE POMPIDOU-METZ : QUAND LES YEUX DE LA BELLE HELENE SONT LE MIROIR DE L’AME DE L’EXPO DANIEL BUREN…
Bonjour, Hélène GUENIN, vous êtes la Responsable Adjointe du Pôle Programmation, au Centre Pompidou-Metz, mais aussi, le Commissaire de l’exposition de Daniel BUREN « Echos, travaux in situ », située galerie 3, du 8 mai au 12 septembre 2011.
- JD : Le Centre Pompidou-Metz passe pour « le phare » du redressement économique local, il a été financé pour sa construction par la Communauté de Metz-Métropole, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, et l’Union Européenne via le FEDER, et il est financé pour son budget de fonctionnement par la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole, le Conseil Régional de Lorraine et la Ville de Metz. Ne pensez-vous pas qu’il serait normal que les contribuables de ces différentes collectivités locales aient un accès gratuit à ce musée ? Selon vous, l’Etat doit-il participer aux frais de fonctionnement du Centre Pompidou-Metz ?
- HG : Il m’est difficile de répondre en lieu et place de l’Etat…
- JD : Je voudrais juste votre avis personnel…
- HG : Mon avis personnel ? Heu… Vous savez l’Etat actuellement se désengage de beaucoup de dossiers au niveau de la Culture, c’est un constat économique global. Il est aussi vrai que ce sont les Collectivités Locales qui ont désiré ce projet, qui l’ont porté, qui l’ont souhaité, qui ont crû en lui et qui l’ont défendu. Et c’est vrai aussi que l’on a à cœur dans la politique de programmation, ou même dans la manière de travailler avec les publics, d’être vraiment dans cet ancrage territorial et de travailler en ayant conscience de cette responsabilité. Je crois que les chiffres de fréquentation en réponse (plus de 800.000 visiteurs, ndlr), nous ont montré que c’était très positif, puisque l’on a un pourcentage très important de visiteurs qui viennent du territoire, de la région et de la grande région. Après, en ce qui concerne le contribuable, vous savez, on est dans un prix qui est tout à fait modique. On a choisi un tarif unique. On aurait pu passer par plein de tarifs dégressifs, mais on a préféré choisir une politique extrêmement simple, avec tarif unique d’entrée à 7€ et la gratuité pour les moins de 26 ans, et pour un certain nombre de catégories, notamment les chômeurs, les personnes âgées, etc. Donc, cela correspond à un tarif d’entrée au cinéma, c’est même inférieur à un ticket de cinéma dans certaines salles de cinéma… C’est largement inférieur au prix des salles de cinéma parisiennes et je crois qu’en comparaison avec d’autres musées en France, on est dans des tarifs qui restent extrêmement généreux. De plus, on a le principe de « Pass Annuel » qui permet moyennant la modique somme de 33€, d’accéder librement toute l’année au Centre Pompidou-Metz, avec la personne de son choix. Certains musées en Suisse proposent aujourd’hui des entrées à des prix oscillant entre 22 et 25€.
- JD : Récemment, le drapeau français a été rehissé (comme au jour de l’inauguration) en haut de la flèche du Centre Pompidou-Metz, en lieu et place de celui de l’Union Européenne… Pourquoi, ce brusque revirement ? Avez-vous reçu des protestations à ce sujet ?
- HG : On n’a reçu aucune réclamation en ce sens. Evidemment, le symbole national flotte aux grands moments historiques (inauguration, etc.) et pendant les visites officielles jalonnant la vie du Centre Pompidou-Metz. On pavoise la flèche avec le drapeau français à ces occasions. Je pense que bientôt, on n’aura plus de polémique entre le drapeau européen et le drapeau français puisque notre souhait, assez cher, depuis l’ouverture, c’est de permettre à des artistes de hisser leurs couleurs en haut du Centre Pompidou-Metz. Nous sommes actuellement en réflexion avec des artistes pour réaliser des drapeaux.
- JD : Seriez-vous d’accord de voir s’installer à Metz, via la décentralisation, une antenne du Louvre, à l’image de celle de Lens et d’Abu Dhabi ? Ce projet concernant l’Art Classique pourrait-il être complémentaire de la mission du Centre Pompidou-Metz, qui elle concerne l’Art Contemporain ? Ou voyez-vous cela comme de la concurrence ?
- HG : Je crois que, définitivement, plus il y a d’offres culturelles, plus cela crée de l’envie, de la curiosité et de l’émulation. Maintenant le choix d’implanter un Centre Pompidou-Metz dans cette région, c’était aussi le constat, finalement, d’une lacune en terme d’équipements culturels. Vous savez, il y avait d’autres villes qui étaient en lice - si l’on peut utiliser ce terme là - et qui ont été envisagées pour accueillir la décentralisation de ce projet. Quand on regardait la carte culturelle en France, il y avait Montpellier, Lille, Paris, etc. Finalement, dans un périmètre assez circonscrit, il y avait beaucoup d’Institutions d’art moderne et contemporain, et rien à Metz. Ici, dans la capitale lorraine, au-delà de tous les attraits de la ville (quartiers historiques, belle implantation hôtelière, réseaux de transports bien desservi, etc.) et de l’engagement des politiques, le constat suivant a été fait : il manque un Musée d’art moderne et contemporain sur le territoire. Il y a, bien sûr, le Musée d’art moderne de Nancy qui est un très beau musée avec une ouverture sur le XXème Siècle. Mais, ce n’est pas son cœur de métier. Puis, il y a le Mudam de Luxembourg Ville qui fait un travail formidable, mais plutôt axé sur le contemporain.
- JD : BUREN expose là-bas, aussi, en ce moment…
- HG : Oui, effectivement, ils ont eux aussi un projet avec Daniel BUREN, visible jusqu’au 22 mai prochain. Mais pour en revenir à votre question initiale, le projet le plus proche était celui du Musée de Strasbourg. C'est tout de même à 01h30/02h00 de route d’ici... Donc, il y avait un vrai manque - même si par ailleurs il y a aussi le FRAC Lorraine, qui lui est sur un versant très contemporain - sur le prisme des années 1905 jusqu’à nos jours en matière d’art. Un manque comblé par le Centre Pompidou-Metz. Un Louvre ici ? Pourquoi pas ! Je ne sais pas si le Louvre pourrait se lancer dans un nouveau projet... Sinon, dans les collections plus classiques, et surtout avec un panorama chronologique plus ouvert, nous avons à Metz les Musées de la Cour d’Or. Le vrai geste ce serait déjà de revaloriser ce musée, et ses collections.
- JD : Il manque entre le Centre Pompidou-Metz et le Centre Historique de Metz, où se situe le Quartier Outre-Seille, un Quartier Latin… Est-ce que le Centre Pompidou-Metz serait partant pour aider les services de la Mairie de Metz et les associations locales à mettre en place un tel projet ? Et si oui, à soutenir les artistes et artisans qui souhaitent s’installer à Metz ?
- HG : Je pense que la manière la plus pertinente avec laquelle on peut s’impliquer sur Metz, c’est tout simplement d’inviter régulièrement nos visiteurs à se rendre dans le Centre Ville. C’est que l’on essaye déjà de faire. D’autre part, on met en place beaucoup de partenariats avec des structures locales. On met en place aussi toute une série de parcours. On a un espace ici, en bas, qui s’appelle « Ici et Là », où l’on revient sur l’histoire du chantier, mais aussi sur l’ensemble du panorama culturel. Et l’on revoit tous les acteurs de la ville, le FRAC, etc. Après, aller au-delà ce n’est plus véritablement notre métier, on est un acteur culturel, on n’est pas un acteur touristique.
- JD : Vous travaillez en synergie avec d’autres acteurs culturels ?
- HG : Oui, nous sommes une Institution culturelle et artistique. Donc, parfois, l’artisanat et l’art se croisent pour donner des choses formidables. Mais c’est à travers le prisme des artistes, ce n’est pas forcément notre métier.
- JD : Une dernière question et après je ne vous embête plus, c’est promis… (clin d’œil perso et rire collectif) J’ai constaté qu’il n’y a pas beaucoup d’œuvres d’artistes lorrains contemporains au Centre Pompidou-Metz (CPM), à part peut-être celles de Patrick NEU et quelques autres, et en parallèle on a de nombreux artistes locaux comme Lepolsk MATUZIESWI - qui avait, souvenez-vous, plagié votre slogan de lancement : « Je m’installe à Metz. » - qui sont prêts à travailler avec vous. La Direction du CPM est-elle prête à donner une chance à des artistes régionaux ? D'ailleurs, pourquoi ne pas leur dédier une galerie complète pour une expo ?
HG : Je crois que cela n’aurait pas de sens. Je ne pense pas que cela soit intéressant de faire des ghettos lorrains, et de dire "là les artistes lorrains ont le droit de citer et pas ailleurs". On fait une galerie, on les met dans un coin… Par contre, il nous semblait plus intéressant dans le cadre de l’expo « Chefs-d’œuvre ? » d'inviter les artistes à réfléchir dans un contexte plus large. Finalement qu’ils soient lorrains, de Paris, de Sarrebruck ou qu’ils viennent du Togo cela n’a pas vraiment d’importance. On vise d’abord la qualité artistique, ainsi que la manière avec laquelle cela peut entrer en résonance avec un projet. Cependant, il est vrai que l’on fait très attention à ce qui se passe sur ce territoire. Dans cadre de « Chefs-d’œuvre ? », on avait des artistes lorrains, pas uniquement Patrick NEU que vous avez cité. On a une partie de l’exposition qui est maintenant démontée, mais on avait également Jean-Luc TARTARIN et Eric POITEVIN qui étaient présents. On a travaillé avec Jean-Christophe MASSINON. Actuellement, on est en train de travailler avec Jochen GERNER. Donc, on implique des gens localement, mais il faut que cela ait du sens. On n’est pas dans une discrimination positive régionale…
JD : Ce n’était pas mon propos, je voulais juste savoir si vous pouviez intégrer plus d’artistes lorrains dans votre programmation, voire leurs réserver une expo…
HG: Je crois qu’au travers du studio et de l’auditorium, on a mis en place une programmation culturelle, avec entre autres les « Studios 57 », où l’on essaye d’inviter régulièrement des artistes qui travaillent sur ce territoire. On leurs donne « carte blanche » toute une soirée afin de faire connaître, montrer, leur travail, et inviter des gens qui ont été importants pour eux dans leur parcours. Mais, il nous semble plus intéressant de mettre ces artistes dans la perspective d’un contexte plus large. C’est ainsi que l’on peut leurs rendre le plus service et valoriser leur travail.
JD : Hélène, je vous remercie pour cet interview.
HG: Merci à vous aussi Jean.
© Propos par Jean Dorval pour LTC Arts, le 06 mai 2011.
Crédit photos : © Jean Dorval pour LTC ARTS, 2011
12:13 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, interview hélène guenin, vous êtes la responsable adjointe du pôle programmation, au centre pompidou-metz, mais aussi, le commissaire de l’exposition « echos, travaux in situ », située galerie 3, du 8 mai au 12 septembre 2011, centre pompidou-metz, daniel buren, metz, lorraine, moselle, art moderne, art contemporain, art nouveau | Facebook |
12/05/2011
DANIEL BUREN DANS LE REFLET DU MIROIR…
- JD : Bonjour Daniel BUREN, Jean Dorval pour LTC Arts.
- DB : Bonjour Jean.
- JD : Un jeu de miroirs placé au dessus de votre imbrication de cabanes n’aurait-il pas été plus judicieux que l’utilisation de caméras et d’écrans afin de montrer votre œuvre ? Pourquoi n’avoir pas réuni les deux techniques ?
- DB : Parce que, comme vous devez le savoir des miroirs au plafond, c’est une chose très compliquée à réaliser à cause de la sécurité, et on avait déjà assez de problèmes avec la mise en place d’une structure imposante. Cela aurait compliqué encore plus notre tâche. J’ai bien sûr pensé utiliser un miroir, mais j’ai vite abandonné cette idée, dès que j’ai réalisé la difficulté à laquelle on allait se confronter. De plus, il y a une dizaine d’années, j’ai déjà réalisé un travail où tout était visible depuis le sol, grâce à un jeu de miroirs. Aussi, ayant déjà utilisé cette technique, je ne refais jamais deux fois la même chose.
- JD : Au Centre Pompidou-Metz, dans la galerie située au rez-de-chaussée, dans le cadre de l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », il y a une œuvre d’art magistrale accrochée au plafond, un énorme miroir à plusieurs facettes bleutées… L’avez-vous déjà vu ? Qu’en pensez-vous par rapport à votre travail ?
- DB : Cette œuvre était déjà présente à l’origine et donc au tout début de l’expo. Je m’en souviens très bien. Ce ne sont pas des miroirs, je crois plutôt que ce sont des feuilles de plastique, si je ne me trompe pas. Je n’aime pas trop travailler avec ce type de matériau. Dans ce cas, il n’y pas vraiment de problèmes de sécurité. Alors, que dans mon cas avec de vrais miroirs suspendus, cela aurait été plus délicat, et la Sécurité aurait été à la limite de l'hystérie. C’est pourquoi, je n’ai pas voulu tenter le diable.
- JD : Les années 1980 marquent l'époque de vos premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste Les Deux Plateaux (1985-1986), commandée par l'État français, pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les fameuses « colonnes de Buren », ainsi que l'obtention du Lion d'or à la Biennale de Venise en 1986, établissent votre notoriété. Etes-vous prêt à rééditer « l’exploit des colonnes » à Metz, et si oui, sous quelle forme et où ? Par exemple, à la gare, à la cathédrale Saint-Etienne, etc. (fou rire collectif…)
- DB : Tout d’abord, on ne fait jamais un travail avec l’idée de créer une polémique, la polémique elle arrive ou elle n’arrive pas. Elle peut être intéressante ou elle peut être très négative. Secondo, que ce soit pour un musée ou pour un espace urbain, pour qu’il y ait une œuvre, il faut qu’il y ait une invitation, ou du moins une demande explicite ; soit généralement à travers un concours, soit au travers d’une invitation directe, ce qui est rarissime dans l’espace publique. Donc, je n’ai pas l’habitude de me projeter sans ce préambule.
- JD : En plus, ce ne sont pas des œuvres éphémères comme celles que vous affectionnez particulièrement…
- JB : Dans ce cas, il s'agit d'une création qui automatiquement rentre dans un laps de temps, toujours éphémère, mais sur du plus long terme... Minimum 50 ans… Et qu’il faut donc entretenir !
- JD : Si le Maire de Metz vous propose de concevoir l’aménagement de toutes les places vides de sa commune et ne servant pratiquement à rien (en dehors de quelques grandes manifestations annuelles), répondrez-vous « présent » ? Et si oui, quel type de projet proposerez-vous ?
- JB : Si il y a une proposition de cet ordre, il est certain que je vais travailler dessus. Mais, comme il faut que je connaisse les lieux, je ne peux pas vous en dire plus pour le moment…
- JD : Je pense notamment aux places de la République, Saint-Louis, etc.
- DB : C’est trop complexe, j’ai vraiment aucune idée pour l’instant.
- JD : Vous avez déjà avez travaillé sur ce type de projet ?
- DB : Tout à fait, mais cela concernait de très grandes places. Ce type de projet est un challenge pour moi, une sorte de combat, plus ou moins pertinent, générant une réponse. Mais, sans demande préalable, à priori je ne me lance pas. Ce serait absurde, même, de vous donner une quelconque indication…
- JD : Et sur ces grandes places, quel type d’œuvre avez-vous placé ?
- DB : Et bien, dans le cas de la Place des Terreaux à Lyon, j’ai tout refait, en installant au sol un jeu de quelques… 60 fontaines. Malheureusement, plus rien ne fonctionne, car c’est très mal entretenu. Cela fait partie de ces problèmes liés aux œuvres publiques laissées en déshérence. Je n’apprécie pas beaucoup. Sinon, il y a une vingtaine d’années, j’ai fait une très grande place au Japon, là-bas par contre, c’est très bien entretenu. Comme il s'agit d'une place très longue, j’ai installé une sorte de cheminement à travers des portiques. Aux dernières nouvelles, tout est encore en l’état…
- JD : Effectivement, les japonais, eux au moins, ils entretiennent leur patrimoine…
- DB : C’est d’autant plus entretenu que cela se situe dans une grande ville, plus précisément la capitale du Japon : Tokyo (rire). Donc, pour les autres projets que j’ai réalisés et qui ne sont pas entretenus, on touche au problème de l’entretien des commandes publiques. On le sait, ce n’est pas évident comme sujet. Une chose est sûre cependant, les politiques n’ont pas intégré le fait qu’il faille entretenir ce type d'œuvres. Car même s’il s’agissait d’un simple caillou, même s’il est indestructible, et quelque soit la personne qui l’a fait, il faut le préserver du vandalisme, des graffitis, des intempéries, de l'usure, etc.
- JD : Tout à fait !
- DB : Alors, quand l’entretien n’est pas fait, cela devient dramatique. Dans un musée, on ne peut pas se permettre ce genre d’erreur. On préserve les œuvres, voire on les restaure. L’enjeu ? Le regard de centaines ou de milliers de gens qui observent une œuvre non entretenue, à laquelle votre nom est associé, et dont on ne comprend plus le message initial, ce que l’on a voulu dire ou représenter. C’est grave !
- JD : Daniel BUREN, je vous remercie pour cet interview pour LTC Arts.
- DB : Je vous remercie aussi.
© Propos par Jean Dorval pour LTC Arts, le 06 mai 2011.
Crédits Photos :
Exposition :
Daniel Buren, « Photo Souvenir » : échos, travaux in situ, Centre Pompidou-Metz, mai 2011 © Adagp, Paris 2011, Daniel Buren / Photo Rémi Villagi
Daniel Buren (portraits) :
© Jean Dorval pour LTC ARTS, 2011.
17:04 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, art moderne, art nouveau, art contemporain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, exposition, échos travaux in situ, galerie 3, inbriquement de cabanes, galerie des glaces, du 08 mai au 09 septembre 2001, artiste, peintre, sculpteur, architecte | Facebook |
09/05/2011
DANIEL BUREN 100% BIO, PAR WIKIPEDIA !
Né à Boulogne-Billancourt, le 25 mars 1938, Daniel Buren est lauréat Zellidja (1955) et diplômé des métiers d'art. Sorti de l'Ecole des Métiers d’Art, il aborde de nombreuses techniques telles que le film, la vidéo et le son. Il oriente, dès les années 1980, son travail vers une économie des moyens artistiques. Comme il est théoricien de son propre travail, il accompagne ses installations d'un descriptif et de notes explicatives. En 1965, inspirée par une toile de store rayée, il met au point son vocabulaire artistique : des bandes verticales alternées blanches et colorées de 87mm de largeur, répétant ses rayures à l'infini et sur tous les supports qu’il croise. Le choix d'un motif fabriqué industriellement répond à son désir d'objectivité et lui permet d'accentuer le caractère impersonnel de son travail. Il nommera cela un « outil visuel ».
En 1966, Buren s'associe avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, avec lesquels il organise des manifestations très controversées, créant le groupe BMPT qui sera exposé par la Biennale de Paris. Ce qui lie « BMPT » est la pratique commune de la répétition systématique d'un même motif, ainsi que la volonté de s'opposer radicalement à la scène artistique parisienne, très académique et dominée alors par l'Ecole de Paris. Les quatre artistes se séparent en décembre 1967.
Ce travail en commun est pour Buren l'occasion d'examiner non plus seulement les limites physiques de la peinture, mais également les frontières politiques et sociales du monde de l'art. Il décline une infinité de possibilités à partir de ces bandes, puisque chaque travail s'exprime in situ, suivant le lieu où il est programmé et réalisé. La précision, la rigueur et la radicalité sont, chez l'artiste, poussées à l'extrême. Il commence à utiliser les bandes alternées comme « outil visuel », explorant les potentialités de ce motif en tant que signe. Le choix de différents supports (tissu pré-rayé, papier spécialement imprimé, verre peint, verre gravé, miroir, bois, pierre, plastique transparent, métal, peinture) et le passage de la surface plane à la troisième dimension. Buren s'affranchit du cadre imposé au tableau et aux cimaises. Ce glissement de la peinture au papier peint et à l'affiche lui permet d'intervenir n'importe où. Cette nouvelle marge de manœuvre donne l'occasion à Buren de mettre au point le concept du travail in situ, c'est-à-dire d'une intervention artistique intrinsèquement liée au lieu dans lequel elle se trouve. Buren procède toujours à une analyse du lieu dans lequel il place ses bandes, en révélant ces particularités les plus significatives et les moins visibles.
Buren parle lui-même « d'instrument pour voir », car paradoxalement, en se limitant à un motif unique, il parvient à un élargissement du champ visuel du spectateur. L'œuvre révèle le lieu et ce lieu même la rend intransportable et donc éphémère. La nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz, qui a lieu du 08 mai au 12 septembre 2011, intitulée « Echos, travaux in situ » et située Galerie 3, répond à ce critère élaboré par Buren et repris par tant d'autres. De même, les cellules extérieures illustrent magnifiquement cette notion de travail « in situ ». Au cours des années 1970, ses interventions « rayées » envahissent tous les supports : portes, escaliers, trains, voiles, gilets pour gardiens de musée, etc. En même temps que son œuvre prend une ampleur infinie, elle devient plus diversifiée et colorée, transgressant ainsi l'interdit moderniste qui bannit toute fonction décorative.
Les années 1980 marquent l'époque des premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste « Les Deux Plateaux » (1985-1986), commandée par l'État français pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les « colonnes » et l'obtention du Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1986, établissent sa notoriété. Dans son travail, il s'intéresse de plus en plus aux liens entre architecture et art. Il développe un travail plus tridimensionnel et une conception de l'œuvre qui n'est plus objet, mais modulation dans l'espace. Constructions et déconstructions se mêlent dans ses « Cabanes Éclatées ».
Dans les années 1990, il continue de travailler sur ces dispositifs architecturaux de plus en plus complexes, multipliant les jeux sur les matériaux et sur les couleurs. Ce dernier élément n'est plus seulement appliqué au mur, mais « installé dans l'espace » sous forme de filtres, de plaques de verre ou de plexiglas colorés. L'impression d'éclatement de l'œuvre est parfois accentuée par l'utilisation de miroirs. En 2007, Daniel Buren reçoit le Praemium Imperiale du Japon, qui est assimilé par certains à un Prix Nobel artistique.
JD pour LTC Arts.
INFOS PLUS :
Le site officiel de Daniel Buren :
Source documentaire :
23:39 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : wikipédia, l'encyclopédie du net, jean dorval pour ltc arts, ltc arts, centre pompidou-metz, laurent le bon, directeur, daniel buren, échos travaux in situ, metz, lorraine, moselle, hélène guenin, responsable adjointe, de la programmation | Facebook |
08/05/2011
VOILA UN SITE QUI DENONCE LES INEGALITES EN FRANCE...
Pour tout savoir en France sur les écarts de salaires, le droit au logement, la pauvreté, le chômage, l'espérance de vie, l'origine sociale des élus, etc. rendez-vous sur "l'Observatoire des Inégalités" : http://www.inegalites.fr/
JD, pour LTC News.
19:21 | Lien permanent | Tags : l'observatoire des inégalités, le site, tout savoir sur, social, chômage, origine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, jean dorval pour ltc news | Facebook |