15/03/2013
« ERRANCE GALANTE. »
Variations affectives labyrinthiques totales… (1)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Egaré dans les méandres langoureux de tes grâces
Impossible de te cacher mon hardiesse
Etincelles et feux de joie symbiotiques
Toi seule règnes sur mon heur
"Et Vicé Versailles Pompidou" by JD.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ton Amour m’invite à l’aveu solidaire
Ta beauté volontaire sans égale
Emprisonne mon regard
Jusqu’à la Nuit de l’Humanité
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Offrande de ton cœur
Balancement spirituel engagé
Je suis le dépositaire de ta Foi
J’investis ton dédale de dentelle
Entre deux fusions de lave
Julio Le Parc "Continuel-lumière avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tous les jours, tu es mon salut
Incomparable virtuose aux seins pommelés
Incendiaire sans pareil qui met en transe
Conduite accompagnée addictive !
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je suis tien par serment
Tu es le sarment brûlant de mes trêves
Je n’échoue jamais dans mon attente
Tu es ma sublime alliance
Maya Deren et Alexander Hammid : "Meshes of the afternoon", 1943, film cinématographique 16 mn, noir et blanc, sonore, 13', Centre Pompidou, Musée National d'Art Moderne.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Cap de bonne dépendance
En ta présence ondine
Toute douleur s’apaise, tout doute s’efface
Avec toi, je m’invite en eau sûre
Générique du film "Vertigo" ("Sueurs Froides") d'Alfred Hitchcock, sortie en 1958 (2'37", Universal Studio).
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Accréditation exclusive
Vallée fertile créatrice
Accueillant son Héros en mode infini
Vibrant hommage à l’éternelle féminité !
"Light Sentence", 1992, par Mona Hatoum (et inconnu coincé dans le temps, a little touch of Teiten...)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tu me transcendes d’allégresse
De plaisir et de tendresse renouvelés
Et notre chambre, alcôve libératrice,
Même en pensée,
Devient l’irradiant soleil de nos nuits
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’ouvre les fenêtres de tes yeux
Je te comble de hauts faits d’âme
Je n’accomplis sur toi que des gestes élus
Tu es la source, le lien, le rituel !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Belle Bacchante enivrée de vitalité
Jusqu’au point du jour, tu me fais dériver
J’insiste à t’en prier
Au Paradis de joie, je suis mené !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Euripide en est témoin,
Tu es ma part de butin butinée
Le labyrinthe luxuriant où je m’égare volontiers
La mesure exacte de nos deux corps captifs
Ma sentence consentie !
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Promenades câlines, égarements partagés
Ma Dame, mon doux transport
Il ne me faut point mourir de soif au pied de ta fontaine
Mais juste y vibrer de volupté
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’enlace ta nature favorable
Je l’inonde de mes rimes dédiées
Dimension variable du plaisir
Unité de commune plaisance
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ô doux festin !
Ô doux partage d’Inception !
Amour d’exception !
Attirance confiée, conception !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Magnitude 9 à parts égales
En suivant le cours de ta raison
Ma gentille Galantine
Je vis tes latitudes et longitudes intenses
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je te consume d’importance
Ma demandeuse d’asile sentimental
Clandestine intuitive mise à nu
Foyer ardent ravivé
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Alchimiste dompteuse d’épices sensorielles
Vertigo en itinéraire mixte
Expression libre recentrée
Carte mémoire affective réinitialisée
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Chaque jour, Ô ma compagne,
En découvert autorisé sur l’Amour
Je t’accompagne
Cœurs croisés en campagne
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’épouse ta cause, j’arrive
Je séjourne sur ta rive
Je dévore ton incroyable jeunesse
Royale promesse sans détresse
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
© Jean Dorval, le 11 octobre 2011, pour LCT Poésie.
Notes :
(1) En hommage à l’exposition « ERRE, Variations Labyrinthiques » qui a lieu du 12 septembre 2011 au 05 mai 2012 au Centre Pompidou-Metz.
© Crédit Photos Jean Dorval, Teiten et Aya 2011, avec l'aimable autorisation du Centre Pompidou-Metz et l'agence d'architecture Jean de Gastines Architectes en association avec Shigeru Ban.
23:34 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : centre pompidou-metz, jean dorval pour ltc arts, metz, moselle, lorraine, teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain | Facebook |
02/03/2013
"L’ODYSSEE DE TON VISAGE."
© Photo ci-dessus : http://bibi-chipie.centerblog.net/
A chaque chapiteau de ton antre consacré,
Je m’engage vers la conversion
J’attends la Paix,
Comme on se dirige vers la lumière naturelle
Tu es ma colline maternelle
Mon lieu de spiritualité amoureuse
Avec Toi, je change de cœur
Avec Toi, je change de vie
Tu es ma colline éternelle
Le pèlerinage au pied duquel je dépose mon fardeau
Je retourne à ton parfum
Comme un vaisseau prend le large
Ton sourire pour tout titre de transport
Réservation unique pour une visite corporelle sans limites
Ton visage pour toute carte du Ciel
Je voyage volontiers en ta compagnie aérienne
Vol au long cours,
Place à jamais sacrée, Nombre d’Or retrouvé,
Tu me mènes à toi, histoire de rêver,
De bercer cette magnifique journée
De sentiers langoureux en causeries voluptueuses
Mon cœur tout entier te respire
Les fleurs de tes yeux bleus
Montent déjà à travers les nuages jusqu’à la Lune
Dans tes bras, je redeviens adulte à plein temps
La lumière, Ta lumière, existe,
Toi mon pur flambeau, ta splendeur m'éclaire,
Plus vraie que le Bonheur
© Source de la page : http://www.lesia.obspm.fr/perso/jean-marie-malherbe/Montagne/PM_1005/index06.html
Dans l’ardeur brûlante de ton désir
Je saisis notre flamme
J’y fixe nos regards éblouis
Nos charnels et immortels baisers
Serments révélés,
Tes lèvres s'entrouvrent,
Offrant ton sourire, ta voix
Ce doux langage,
Tes regards adorés dans les miens confondus,
Mon cœur, encor plein de Toi, erre sur ton visage
Ce qu'il adviendra de l’Humanité
A cette heure précise, en ce lieu,
En ce jour particulier, où je t’aime,
Je m’en moque
Tu es belle,
Et tu es le seul trésor dans lequel,
Je souhaite enfouir mon âme dédiée
© Jean DORVAL, le 02 mars 2013, pour LTC Poésie.
16:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
28/01/2013
"LA DORMEUSE DU BAL."
© Photo ci-dessus :
http://farm3.static.flickr.com/2218/2274679982_3bc9ba7b35.jpg
Corps apaisé en clair-obscur
Tête en dedans ses bras
Plus rien n'existe autour d'elle
Songe à l'orée de soie
Sa nuque rehausse sa pause
Elle est nue, habillée de lumière
Elle dort sans contrainte
On devine sa poitrine,
Sa main gauche en attente...
Cheveux noirs remontés
Maintenus, surmontés
Envoûtant le Grand Soir
Epaules conquérantes, chute de dos
Descente libre sur sa peau
Piège sans trêves !
Deviner son regard
Image sans limites
Corne de brune, corne à délices !
La maison qu'elle habite
A deux pas du Vieux Stan
Recueille la primeur du Bal
Les papillons de ses yeux
Sillonnent déjà la nuit
Et se sont perdus au Firmament
© Jean Dorval pour LTC pour LTC Poésie, le 18.02.2010.
23:35 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, la dormeuse du bal, jean dorval, poésie, jean dorval pour ltc, romantisme, amour | Facebook |
25/01/2013
"DANS LES VAGUES DE SA ROBE LEGERE..."
© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2700/4343691406_19e8440221_o.jpg
Dans les vagues de sa robe légère
J'égare quelques notes de piano
Comme pour y faire fleurir des dentelles
J'y appose mes hommages promeneurs
Entre deux boutons sauteurs
Reposant en plaine sienne
Terre souriante où je deviens joueur
J'explore avec vaine les appels de son cœur
Entre les plis de sa bouche,
S'étire un sourire dévoré jusqu'à sa couche
Volupté ondulée couleur brune, chute de dos majeur
Robe plissée, robe glissée
La voici d'un rien vêtue
Deux petites dunes me remontent l'émoi
J'attente à sa dignité, devenue complicité
Pour mieux la faire dévisser
Je tire toutes les sirènes d'alarmes
Et au bord des larmes, je crie « aux armes ! »
A la hussarde, je conquiers SA Place déjà câline...
Tombe la robe, et vive l'étreinte !
Le printemps n'a pas de trêve, il est ivre même en hiver
L'Amour est un poète dont la plume ne peut se tarir
Il donne des lettres de noblesse à la tendresse...
© Jean Dorval, le 12 janvier 2010, pour LTC Poésie.
21:22 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, dans les vagues de sa robe légère, poésie, romantisme allemand, romantisme, jean dorval, jean dorval pour ltc | Facebook |
24/01/2013
"J’AIMERAIS TE DIRE…"
© Photo ci-dessus : Jean DORVAL 2010.
J’aimerais te dire que…
La vie surprend toujours
Le début n’est qu’une faim
La fin un autre commencement
J’aimerais te dire que…
Dans ce monde imparfait, il reste invariablement une place pour l’Amour
Pour l’Amour du prochain, pour l’Amour maternel, paternel et filial
Mais aussi, pour l’Amour entre un homme et une femme
J’aimerais te dire que…
Ton sourire a réveillé en moi le feu sacré
Dans la traversée de ma nuit, tu es devenu le phare m’évitant le naufrage
Les beaux jours sont de retour, car tu as posé sur ma pauvreté ton regard
J’aimerais te dire que…
Le mot impatience me fait déjà tourner la tête à ravir
J’implore le Ciel que tu réapparaisses charmante silhouette
Je suis devenu riche à l’envie de te revoir, belle étincelle Slave d’espoir au féminin !
J’aimerais te dire que…
Il faut vivre pour se reconstruire
On ne fait jamais disparaître totalement les cicatrices du passé
Cependant, l’avenir commence hier !
Et demain est une autre reconquête sur soi-même et les autres
© Jean Dorval, le 15 juin 2008, pour LTC Poésie.
22:02 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
07/01/2013
« SI PRES DE TOI, MEME DE LOIN… »
© Photo ci-dessus : http://www.attitude-coach.com/2012/01/regard-de-femme-sur-lhomme-ce-que-vous.html
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
La vie a besoin de soleil et d’eau pour exister,
Tous les animaux dans la Nature se retrouvent pour faire perdurer la vie,
Les êtres humains rajoutent à tous ces ingrédients vitaux une bonne dose d’Amour,
Veux-tu participer avec moi à cette grande symphonie de l’Humanité ?
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Jamais une femme ne m’a autant fait rêver que toi.
La Vie n’a de sens qu’avec toi, qu’à tes côtés, tu me manques !
Je t’ai dans la peau mon Amour comme un dévot.
Ma seule richesse c’est toi, et pourtant je suis pauvre de ton Amour…
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Je t’aime d’un Amour pur, m’aimeras-tu un jour ?
J’espère en toi !
La solitude c’est d’être loin de ton cœur.
Tu es en moi, je ne peux t’oublier.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Ton silence me pèse, as-tu quelques pensées pour moi ?
Je suis l’aiguilleur de ton ciel étoilé, celui qui te ramène vers ta Terre Promise
J’attends que tu rentres à la maison…
J’attends que tu m’ouvres tes horizons pas si lointains.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
© Jean Dorval, le 14 mars 2009, pour LTC Poésie.
23:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, si près de toi, même de loin | Facebook |
14/12/2012
« LA SOLITUDE. »
© Photo ci-dessus : http://api.ning.com/
La Solitude, c'est quand je n'arrive pas à te trouver
Seul au milieu de la foule en pleine houle
Partagé entre désespoir et attente sans fin
La Solitude, c'est ne pas pouvoir t'aimer
Et penser au temps qui passe, au temps qui lasse,
Au temps qui ne se rattrape pas
La Solitude, c'est tendre la joue au destin
Et se planter de numéro en permanence
Sans réussir à prendre le recul nécessaire pour avoir envie de recommencer
La Solitude, c'est subir la cruauté de plus savoir séduire
Ne pas réussir à convaincre
Tomber en permanence sur des gueules cassées qui vous font payer leur passif
La Solitude, c'est ne plus arriver à communiquer ses sentiments
Face à l'incertitude des temps qui court, face à la méfiance générale
Comme une sorte de contagion honteuse, une peur de l'Autre
La Solitude, c'est ne plus être reconnu,
Ne plus être un Etre Humain à part entière
Etre en dehors des canons de « beauté » du moment
La Solitude, c'est chialer à tous moments à chaudes larmes
Quand la présence d'un être-chair vous manque
Quand de vos tripes s'échappe un nectar non partagé
La Solitude, c'est l'homme de bien mis à part au profit du voyou
L'impossibilité d'exprimer sa tendresse
Perdre pied, oublier tous ses repères
La Solitude, c'est l'handicap du sentiment
La caresse en exil, l'Amour du Pauvre
N'avoir que son cœur à offrir
La Solitude, c'est être incompris
Pris pour un autre, jugé sur les apparences
Privé d'expression libre, frustré de communion
La Solitude, c'est sortir du formatage habituel
Ne pas trouver l'Ame Sœur
Ne plus s'attendre à être surpris
La Solitude, c'est être loin de Toi,
Et si près à la fois !
La Solitude, c'est peut être... attendre que Tu viennes.
© Jean Dorval, le 06 juin 2010, pour LTC Poésie.
16:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la solitude, teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain | Facebook |