08/08/2014
Hommage au Peuple des Laborieux : "LE FEU HABITE MA TERRE."
"La Coulée de Lave Nourricière" - © Photo : Jean Dorval 2009
"Dédié aux P'tits Gars de Florange !"
Paysage planté de hauts-fourneaux et de chevalements de mines
Horizon embrumé par le trou du cul de l’âtre des usines
Population faisant du travail un hymne régional à la vie
La sueur et les larmes de milliers de travailleurs tentent en vain d’apaiser l’atmosphère
Une véritable fourmilière de crevards se fait LE porte-drapeau de la prospérité économique lorraine
Jaillissant du laminoir, les entrailles de la terre
Une longue langue de feu dégueule sans fin
Une coulée de lave dorée aux reflets rougeâtres prête à tout engloutir que rien ne peut arrêter
Si ce n’est les coups de marteau de Vulcain
Autour de cet enfer nourricier, relayant les gueules jaunes
Le forgeron du clair-obscur s’affaire comme à la naissance du monde les Titans
Faisant tomber la foudre comme les maîtres de l’univers
Dirigeant le feu sacré du bout des doigts comme l’artificier
Casque et tablier renforcent sa volonté de fer
Commander aux hauts-fourneaux avec l’agilité d’un équilibriste
Pour lequel la moindre erreur peut être fatale
Vaincre la peur quotidienne, décupler ses forces, renforcer sa rage
Il faut ramener quotidiennement de quoi nourrir sa famille
La chaleur est suffocante, peu importe, l’ouvrier, orfèvre du gigantisme, sera toujours fidèle au poste
Gerbes éblouissantes que l’homme mène à la baguette pour mieux les façonner
Epanchement continu de la semence d’Hadès qui terminera sa course au bout du rouleau
Rythmes industriels musicaux qui résonnent comme des leitmotivs
Pouls de la Vallée de la Fensch, rassurant, porteur d’avenirs
Artères d’un sang limpide, celui de la vie de milliers de forçats anonymes
Suintant leur âme, abandonnant tout au métier hérité bien souvent de père en fils
Les fours à coke sont les témoins séculiers de la souffrance de ces êtres de lumière
A la tonne résonne encore l’effort collectif
A la géométrie invariable de la production se calque l’humeur des contremaîtres
Les forges de ce jour reflètent la volonté du Lorrain de laisser une trace dans l’Histoire
Le magma géant restera pour toujours la formidable épopée de l’Est lointain…
Photo : http://www.volcano-land.com/album-photo-vanuatu.php
"Gerbe de bombes tournoyantes dans le Yasur - Ile de Tanna"
Août 1997 © Pierre FORTIN
"De ce qui sort de l’usine, quel est le bien le plus précieux ?
Le fer, la fonte ou l’acier ?
Non c’est l’homme, rien que l’homme car sans lui rien ne peut se faire…"
Aurait dit Frédéric Le Play au siècle dernier
© Jean Dorval, le 27/10/2004, pour LTC Poésie.
INFO+ : www.lesenfantsducharbon.com
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19/12/2012
« LE CHOEUR DES NAUFRAGéS VOLONTAIRES. »
© Tableau ci-dessus : James Tissot, "Dame à l’ombrelle, Mrs Newton"/ "Summer" vers 1878, Réalisme Victorien.
A Miss M.
Sous l'ombrelle,
Ensemble fermons les yeux
Afin de partager ce baiser gourmand
Champ magnétique rassurant,
Je voyages en Toi
Je bois l'eau fraiche de ta bouche
Et tombe à la renverse
Sans mots dire, tout en notes
Laissons-nous guider par la geste-rituel
Prenons l'Amour à la Source
Avec ses rimes qui bousculent l'entendement
Il y a le mot qui chante
Le mot qui passe et qui repasse
Le mot qui dépasse
Le mot gonflé de larmes qui devient rires
Mon Ange vole avec moi de lumière en lumière
Là où nos ailes blanches battent en parfait accord
Nous ne sommes pas de ce monde
A tes côtés,
Les jours passent sans que l'on puisse les arrêter
Tu es mon vertige
Mon doux excès d'Orient
Tes yeux sont des portes intemporelles
A tes côtés, je marche sur le Ciel
Pas à pas, je me fonds dans ton nombre
La tête reposée sur le coussin chaud de ton ventre
J'allume ta lanterne verte
Comme tout change quand on aime
Comme tout devient clair
On n'étouffe plus ses rires
On devient la parfaite résonance de l'Autre
Et au moment précis où l'esprit s'abandonne
Où les regards pétillants se font écho
Plus rien ne compte
Si ce n'est la respiration de ta peau blanche
Firmament de tâches de rousseur
Hypnotisé par tes yeux verts
Je crée une prière sous la couette
A réciter de concert
Nous sommes le dernier rempart
Contre toutes les haines
Le dernier havre d'Amour
Mes mots pour Toi, jetés en l'air,
Sont une déclaration d'Amour en pluie étoilée
Chaque intention vaut Éternité
© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Poésie.
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26/11/2012
« LA ROBE ROUGE MéLODIE. »
© Photo ci-dessus : http://www.be.com/missmarie/looks/1326365-jolie-robe-rouge.html
Mademoiselle Mélodie
Dans ta petite robe rouge
Tu bouleverses le sous-bois
Tu es la respiration de la Forêt
Tes racines sont miennes
Je suis tes sentiers
Les feuilles s'immobilisent à ton passage
Je te rêve d'arbre en arbre
Ô tendre et brune Fille de Diane !
Je t'offre le muguet immaculé qui point
Et tu souris !
Je te sers contre mon cœur
Sans comédie, sans petits jeux
Juste en vérité !
Nos mains ne sont plus solitaires
Elles portent chacune un anneau de buis
Nous nous écoutons palpiter d'aise
Une seule âme en deux corps
Ce sentiment, là, n'attend pas !
Troublé jusqu'au bout des doigts
Je m'étire comme Notre Arbre
Pour Toi,
Je rends visible l'invisible
J'oublie tout,
Et je te confie mon imperturbable Aveu
Ma Gentille Fée des Bois,
Revoyons-nous à l'envie
Nus sur l'herbe folle
Au bord de la rivière
Allongés sous notre Grand Chêne
Où je te protège dans mes bras
Juste avant la Fin des Temps
Mélodie, ma Tendre Aimée,
Même si demain nous devions mourir
Nos âmes pour continuer à s'apaiser entre elles s'aimeraient encore
© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Poésie.
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25/11/2012
"MA PARTISANE PARTICULIERE."
© Photo ci-dessus : http://www.poesie-citation.fr/amour/
Salut à Toi Coupe de Vie
Je mets mes pas dans les tiens
Baisant ta bouche
Le soleil de tes cheveux s'enflamme
Notre faim n'a pas de fin
Nous partageons le rite idéal
Je ne me lasse jamais de ta couche
Tu organises mon naufrage pour mieux m'accueillir
J'entre en Toi comme on part au large un jour de tempête
Je réchauffe tes pieds
Ô Nourrice de mon Amour
En silence, je déploie mon émoi
Et je t'enlace devant le miroir
Ma sublime Câline
Tu es une terre première
Native de mes rêves
Nymphe sans rivale
Je suis le confident de tes soupirs
Ta morsure délicate me fait dégainer ma flamme
Garde mes ailes entre tes mains mon Ange
Et vers le vaste firmament élevons-nous
Pour ne plus jamais atterrir
En ta compagnie aux limites du temps
Je recule le destin pour en faire un festin
Tu charmes mon air de flûte
Et attises ma gloire
© Photo ci-dessus : http://sillicia.unblog.fr/
Pour te plaire ma Partisane Particulière
J'ai le cœur soudain
Je suis devenu le Veilleur d'une saison nouvelle
Mon bel Ange couché sous ma plume
Tu es Femme et Épouse à la fois
Je suis le papillon des astres qui te butine
Sur tes nattes décoiffées,
Tendre Coquette, j'étends mon regard
Pour chaque baiser, une larme de joie
Fleur en la rosée de pleurs arrosée
Je goute et regoute ta peau
Et je m'égare jusqu'à la pointe de tes cils
Chassant l'Infini d'une ligne transversale
Peut m'importe d'être pauvre
D'avoir tout perdu dans la Vie
Puisque je t'ai
C'est bientôt la fin du Monde
Et nous sommes les derniers Amants
© Jean DORVAL, le 25/11/2012, pour LTC Poésie.
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10/11/2012
« LA NUIT NATIVE DE TA BOUCHE. »
© Photo ci-dessus : http://www.blog-photo-nb.com/wp-content/uploads/2008/12/a...
Le ciel se dilue lentement
L'intensité du soleil s'estompe tendrement
De longues traînées d'encre noire peignent l'horizon
La lune timidement se met à l'unisson
Dans cette étendue de toute beauté
Dans cette atmosphère chaude et enivrante
Je flotte tel un souffle léger
Epousant le couchant, dominant la ville
D'un simple tourbillon, je m'oriente inexorablement
Vers la clarté aveuglante du tissu urbain
Là, se trouve blotti ton univers secret
Tout en bas au cœur des foyers...
Ton image me guide vers toi
Je pique et virevolte
Je plane et m'étire
J'entre par ta fenêtre qui bâille
Ainsi, je me retrouve dans ton antre secrète et accueillante...
© Photo ci-dessus : http://www.dessin-nu.pixelenvrac.com/nue-assoupie.jpg
Dorénavant, je suis vapeur
Je m'approche de toi, feutré et fiévreux
Je m'approche de toi, fébrile et impatient
Tu es de nu vêtue, lascive et endormie
Offerte aux bras accueillants de Morphée
Tel un subtil courant d'air, je frôle et refrôle ton corps à volonté
Ta bouche remue doucement, comme épanouie,
J'y dépose quelques perles de rosée
Ta peau vibre d'émotion,
J'y appose une caresse pleine de promesses
Tes paupières sont deux petites amandes que je croque
Je suis un songe et rien ne peut arrêter un songe
Au bord de tes lèvres, je veux cueillir l'Amour, le fruit entendu
Composer un bouquet de petits baisers parfumés, saisir ton âme
Au creux de ton sourire, je veux faire un vœu,
Souffler librement mon désir, sentir ta chaleur
Tu es la vie, l'espérance sublime
Je veux renaître en toi, composer tes rêves
Tout en toi m'inspire
Tu attises le feu du cœur
Et notre Amour ressemble à une belle nuit constellée d'éclats de Lune
© Photo ci-dessus : http://www.dessin-nu.pixelenvrac.com/nue-couchee.htm
Demain, nous partirons vers l'Infini
Demain, nous atteindrons le Grand Nuage de Magellan
Demain, nous parviendrons à l'Origine du Monde
Nous deux, nous ne vivons que pour être fidèles à la Vie
© Jean Dorval, le 16 janvier 2010, pour LTC Poésie.
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22/10/2012
« AVENIR D’AUTOMNE. »
© Photo ci-dessus : http://hollynx.skynetblogs.be/
A Miss P.
Ma Doulce Compagne,
Le jour s’élève tout doucement sur ta lande lascive
Le Roi Soleil étire sur Toi ses irradiantes promesses
C’est l’heure où le Grand Cerf brame
Et je suis si bien près de Toi
Le Ciel de tes jolis yeux bleus-verts
Se fond dans ta blonde chevelure
En laquelle un papillon s’envole
J’y vois un signe !
Ton sourire est une porte ouverte sur ton âme
Tes mains une caresse par anticipation
La flamme réciproque en nous deux luit
Et notre ardeur commune à bon port nous conduit
A chacun de nos rendez-vous galant
Tu confortes ma liesse
Je retrouve ma noblesse
Dans la force de ton désir
Tu es la Petite Mort qui fait revivre
Tu as le pouvoir merveilleux
De continuellement me bercer
Entre indolence et insolence
Tu m’as rendu la Vue
Embrassons-nous mon Cœur
Avant la fin des temps
Tu es pleine de saveurs
Et je me meurs d’insouciance dans tes bras
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2012, pour LTC Poésie.
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