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10/09/2016

1919 : L’Amour en Ressac (1)

 

1919 : l’amour en ressac

 

A Anna, la Petite Allemande Adorée

 

Mon Amour Perdu

Entre Deux Horizons

A chaque Saison

Je suis toujours à l’Avant-garde de ton Cœur

Et je ne peux oublier ces Instants Partagés

 

1919 : l’amour en ressac

Sublime, tu es

Et aux Tremblements du Monde

Mon Amour Perdu

Le Seul qui est un Prix

Tu me manques

Et j’étouffe de Te savoir si Loin

Et si Proche à la fois

 

1919 : l’amour en ressac

Abandon Souverain des Sens

Te revoir me fend le Cœur

Me fait tourner la tête à en perdre la Raison

Rouvre la Cicatrice de mon Âme

Mon Amour pour Toi ne s'est jamais refermé

Je ne peux me résigner à Te perdre

 

Pendant ma Longue Nuit

Les années passent

Tu es toujours à mes Côtés

Je souffre, Seul

Et sans Toi, je suis perdu

Errant sur les Rives du Rhin

 

1919 : l’amour en ressac

Mon Puits aux Larmes ne peut s’estomper

Te savoir heureuse avec un autre me rassure

Et m’isole un peu plus à Chaque Instant

 

1919 : l’amour en ressac

Mon Bel Amour Perdu

Je ne peux T’oublier

Et continuer à Vivre loin de Toi me pèse

La monotonie m’a envahi jusqu’au Trépas Quotidien

Et je sombre

 

1919 : l’amour en ressac

Tu es réapparue

Le Destin dans son Immense Tristesse

M’a fait revoir ton Doux Visage

Et bien qu’invisible à Tes Yeux

Je ne peux T’échapper

Tu reviens à moi comme le Ressac en Amertume

 

1919 : l’amour en ressac

Mon Inquiétude grandie

L’Agitation me brise

Les Années passent

Et je chavire dans la Houle

Au creux des Vagues à l’Âme

L’Amour que je ressens pour Toi reste intact

 

1919 : l’amour en ressac

Tu me manques

Et en Te revoyant

J'ai réalisé que dans le Malheur d’être oublié

Je n'ai jamais cessé de T'Aimer

Toi ma Partition de Musique Inachevée

Dont les Notes ondulent encore

Sur la Voilure de ta Chevelure

 

Ces Sanglots Longs

Mes Violons de l'Automne

Blessent encor mon Cœur

D’une Langueur Monotone

 

1919 : l’amour en ressac

Je me souviens des Jours Heureux

Et je pleure

Emporté aux Vents Contraires

Comme une Feuille Morte

 

© Jean DORVAL, le 10 septembre 2016, pour LTC Poésie

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NOTES :

(1)- D’après Chanson d'automne de Paul Verlaine, in les Poèmes saturniens (1866), Les nuits d'été de Berlioz (2) - et le film Frantz de François Ozon (2016) [+ © Crédit Photos]

(2)- Les Nuits d'été (op.7) sont un cycle de six mélodies composées par Hector Berlioz sur des poèmes de Théophile Gautier, tirés d'un recueil paru en 1838, La comédie de la mort. Écrites entre 1834 et 1838 et publiées en juin 1841, ces mélodies, d'abord accompagnées au piano, sont composées pour une seule voix de ténor ou de mezzo-soprano. Ultérieurement, en 1856 (dès 1843 pour Absence), Berlioz orchestre la partie instrumentale et confie chaque mélodie à une voix différente, ce qui l'oblige à effectuer une transposition des airs. Toutefois les interprétations modernes sont en général confiées à une même voix. Le titre est un clin d'œil au Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. (Source documentaire : wikipedia.org/wiki/Les_Nuits_d'été)

i>NFOS+ : allocine.fr/film/frantz

& wikipedia.org/wiki/Frantz