10/09/2016
1919 : L’Amour en Ressac (1)
A Anna, la Petite Allemande Adorée
Mon Amour Perdu
Entre Deux Horizons
A chaque Saison
Je suis toujours à l’Avant-garde de ton Cœur
Et je ne peux oublier ces Instants Partagés
Sublime, tu es
Et aux Tremblements du Monde
Mon Amour Perdu
Le Seul qui est un Prix
Tu me manques
Et j’étouffe de Te savoir si Loin
Et si Proche à la fois
Abandon Souverain des Sens
Te revoir me fend le Cœur
Me fait tourner la tête à en perdre la Raison
Rouvre la Cicatrice de mon Âme
Mon Amour pour Toi ne s'est jamais refermé
Je ne peux me résigner à Te perdre
Pendant ma Longue Nuit
Les années passent
Tu es toujours à mes Côtés
Je souffre, Seul
Et sans Toi, je suis perdu
Errant sur les Rives du Rhin
Mon Puits aux Larmes ne peut s’estomper
Te savoir heureuse avec un autre me rassure
Et m’isole un peu plus à Chaque Instant
Mon Bel Amour Perdu
Je ne peux T’oublier
Et continuer à Vivre loin de Toi me pèse
La monotonie m’a envahi jusqu’au Trépas Quotidien
Et je sombre
Tu es réapparue
Le Destin dans son Immense Tristesse
M’a fait revoir ton Doux Visage
Et bien qu’invisible à Tes Yeux
Je ne peux T’échapper
Tu reviens à moi comme le Ressac en Amertume
Mon Inquiétude grandie
L’Agitation me brise
Les Années passent
Et je chavire dans la Houle
Au creux des Vagues à l’Âme
L’Amour que je ressens pour Toi reste intact
Tu me manques
Et en Te revoyant
J'ai réalisé que dans le Malheur d’être oublié
Je n'ai jamais cessé de T'Aimer
Toi ma Partition de Musique Inachevée
Dont les Notes ondulent encore
Sur la Voilure de ta Chevelure
Ces Sanglots Longs
Mes Violons de l'Automne
Blessent encor mon Cœur
D’une Langueur Monotone
Je me souviens des Jours Heureux
Et je pleure
Emporté aux Vents Contraires
Comme une Feuille Morte
© Jean DORVAL, le 10 septembre 2016, pour LTC Poésie
NOTES :
(1)- D’après Chanson d'automne de Paul Verlaine, in les Poèmes saturniens (1866), Les nuits d'été de Berlioz (2) - et le film Frantz de François Ozon (2016) [+ © Crédit Photos]
(2)- Les Nuits d'été (op.7) sont un cycle de six mélodies composées par Hector Berlioz sur des poèmes de Théophile Gautier, tirés d'un recueil paru en 1838, La comédie de la mort. Écrites entre 1834 et 1838 et publiées en juin 1841, ces mélodies, d'abord accompagnées au piano, sont composées pour une seule voix de ténor ou de mezzo-soprano. Ultérieurement, en 1856 (dès 1843 pour Absence), Berlioz orchestre la partie instrumentale et confie chaque mélodie à une voix différente, ce qui l'oblige à effectuer une transposition des airs. Toutefois les interprétations modernes sont en général confiées à une même voix. Le titre est un clin d'œil au Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. (Source documentaire : wikipedia.org/wiki/Les_Nuits_d'été)
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12:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : 1919 : l’amour en ressac, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |