28/01/2018
Elle-lie (1)
© Photo ci-dessus :
Ophélie, en anglais Ophelia,
un tableau que le peintre britannique John Everett Millais a réalisé en 1851-1852.
« À Élie-Libellule. »
Onde-Calme
Aérienne
Et Pure
Antre-aux-Étoiles
Planant
Sur la Moselle
Blanche-Élie
Flottant
Dans les Airs
Lys à peine éclose
Longues Voiles
Battant
Lentement
Mais
Claquant sûrement
Dans
Les Courants
Ascendants
Sublime-Élie
Esprit-Blanc
Poursuivant
Le Vent
De la Nuit
Où je me perds
Voici
Plus
De mille Ans
Qu’Éole
Veut te passer
L’Anneau-Sacré
Au Doigt
Il murmure
À tes Oreilles
La douce Folie
De t’Aimer
Il Susurre
À tes Oreilles
La Romance
En Délivrance
Qu’il te dédie
Brise
Tardive
Du Soir
Survolant
Ta Corolle
Déployée
Offerte
En longs
Drapés
Tes Seins
Dressés
Bercés
Mollement
Les Saules
Alentours
En frissonnent
Ils pleurent
Sur ton Épaule
Baisent
Ton Front rêveur
Ton Nez boudeur
Ici et là
S’inclinent
Les Roseaux
Et les Nénuphars
Au Jardin de Monet
Tout soupire
Autour de Toi
Tu es le Nid
D’où s’échappe
Le Chant mystérieux
Tombé
De l’Astre d’Or
Ô pâle Élie
Belle
Comme la Neige
Tu me fais
Perdre le Nord
Comme
Par un Fleuve
Emporté
Comme
On chute
Des grands
Monts inaccessibles
Rare
Est la Possibilité
D’aimer !
Rare
Est l’Infinité
De t’Aimer !
Le Souffle
Inconnu
Respirant
Ta Chevelure
Est le mien
Ton Esprit-Rêveur
Porte
Les Bruits
De mon cœur
Ces légers Papillons
Que Toi
Seule
Peut voir
Je les lâche
En Bouquets d’Ailes
Mes Longs
Soupirs
Comme
Un immense Râle
Humain
Et Doux à la fois
Ondoient
D’Allégresse
Sur ton Âme
En ce matin
D’Avril
J’aimerais
Être
Le Cavalier pâle
Le pauvre Fou
Qui Muet
À tes genoux
Te fasse
Fondre
Comme
Neige
Au Feu
Le Poète
Te Dirait alors
Toi ma Muse
Aux Rayons
D’Étoiles
De venir me chercher
De Nuit
Quand
Les Fleurs
Sont cueillies
Offertes
Sur un Plateau
D’Eau limpide
Couchée
En tes longues Voiles
Élie-Ophélia
Flottant
Comme un Grand-Lys
Blanc-Immaculé
Je me coucherais bien
À tes côtés
Pour l’Éternité
© Jean DORVAL, le 26 janvier 2018, pour LTC Poésie.
Notes : (1) d’Après le tableau La Mort d'Ophélie de John Everett Millais ; la pièce Hamlet de Shakespeare ; la poésie Ophélie d’Arthur Rimbaud ; la Sonate pour Piano No 11 in A - Major, K.331 (300i) de Wolfgang Amadeus Mozart ; et l’Impromptu in G flat Op. 90 No. 3 de Franz Schubert
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