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30/01/2018

La Fille de Vénus (1)

La Fille de Vénus,elle-lie, l’empreinte de son t-shirt, e baiser, les maux d’elle, vox pin-up, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz

 

« À Élie-Libellule. »

 

Dans la doulce

Fraîcheur

Du Petit-Matin

Annonçant

Piquante

Le Retour doré

Du Jour

La Brise

Encore froide

Précède

Les Coursiers de l’Aurore

Devance

Les Feux du Soleil

 

Au Jardin sur l’Oronte

Errant

Par les Sentiers

Et les Carrés arrosés

Ranimant la Déesse-Vie

Aux prémisses

Du Grand-Astre

Qui frémit

La Bruine-taquine

Suspendue

Aux Herbes couchées

Retenue aux Tiges droites

Des Fleurs-des-Champs

Encore chargées

Des Gouttes rondes

Et lourdes

De la Rosée-Céleste

Instaure son Règne Éphémère

Chaque fois Renouvelé

 

A cet Instant-précis

La riante Rose-Élie

Recouverte de Brouillard

En longues Écumes

Luisante de charmes

En blanches Perles

Qui s’épanouissent

S’évanouissent

Dès le premier

Rayon Solaire

Sourit du Désir de Plaire

 

L’Aurore alors

Lui emprunte

Son Éclat vermeil

Et l’Offre

Au Jour naissant

Pour Redonner

À sa Fleur-Préférée

Toutes les Nuances

Qui sont les siennes

La Pourpre et le Velours

 

Voilà donc

De Retour

La Fille de Vénus

Grâce-Matinale

Parfumée

A la Robe-Cardinale

 

La Fleur d’Étoile

Vénérée

Dont l’étroit

Chapeau de Feuilles

Commence

Timidement

À poindre d’Émotions

Bat des Zèles

 

Son brillant Calice

Couronné de Pétales

Honore fébrile

Mère-Nature

En ouvrant les Bras

Tendus vers le Ciel

Comme une Prière

 

La Fleur-Nouvelle

Muse mise-à-Nue

Offre ainsi

En Sacrifice expiatoire

Sa Beauté dédiée

Aux Anneaux de Saturne

 

© Jean DORVAL, le 28 janvier 2018, pour LTC Poésie.ltc poésie.jpeg

 

Notes (1) : D’après la chanson Come What May de la BO du film Moulin Rouge réalisé par Baz Luhrmann, et l'idylle La Bissula d’Ausone

 

28/01/2018

Elle-lie (1)

Elle-lie,l’empreinte de son t-shirt, e baiser, les maux d’elle, vox pin-up, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz

© Photo ci-dessus :

Ophélie, en anglais Ophelia,

un tableau que le peintre britannique John Everett Millais a réalisé en 1851-1852.

 

« À Élie-Libellule. »

 

Onde-Calme

Aérienne

Et Pure

Antre-aux-Étoiles

Planant

Sur la Moselle

 

Blanche-Élie

Flottant

Dans les Airs

Lys à peine éclose

 

Longues Voiles

Battant

Lentement

Mais

Claquant sûrement

Dans

Les Courants

Ascendants

 

Sublime-Élie

Esprit-Blanc

Poursuivant

Le Vent

De la Nuit

Où je me perds

 

Voici

Plus

De mille Ans

Qu’Éole

Veut te passer

L’Anneau-Sacré

Au Doigt

 

Il murmure

À tes Oreilles

La douce Folie

De t’Aimer

 

Il Susurre

À tes Oreilles

La Romance

En Délivrance

Qu’il te dédie

 

Brise

Tardive

Du Soir

Survolant

Ta Corolle

Déployée

Offerte

En longs

Drapés

Tes Seins

Dressés

Bercés

Mollement

 

Les Saules

Alentours

En frissonnent

Ils pleurent

Sur ton Épaule

Baisent

Ton Front rêveur

Ton Nez boudeur

 

Ici et là

S’inclinent

Les Roseaux

Et les Nénuphars

Au Jardin de Monet

 

Tout soupire

Autour de Toi

Tu es le Nid

D’où s’échappe

Le Chant mystérieux

Tombé

De l’Astre d’Or

 

Ô pâle Élie

Belle

Comme la Neige

Tu me fais

Perdre le Nord

Comme

Par un Fleuve

Emporté

Comme

On chute

Des grands

Monts inaccessibles

 

Rare

Est la Possibilité

D’aimer !

Rare

Est l’Infinité

De t’Aimer !

 

Le Souffle

Inconnu

Respirant

Ta Chevelure

Est le mien

 

Ton Esprit-Rêveur

Porte

Les Bruits

De mon cœur

 

Ces légers Papillons

Que Toi

Seule

Peut voir

Je les lâche

En Bouquets d’Ailes

 

Mes Longs

Soupirs

Comme

Un immense Râle

Humain

Et Doux à la fois

Ondoient

D’Allégresse

Sur ton Âme

 

En ce matin

D’Avril

J’aimerais

Être

Le Cavalier pâle

Le pauvre Fou

Qui Muet

À tes genoux

Te fasse

Fondre

Comme

Neige

Au Feu

 

Le Poète

Te Dirait alors

Toi ma Muse

Aux Rayons

D’Étoiles

De venir me chercher

De Nuit

Quand

Les Fleurs

Sont cueillies

Offertes

Sur un Plateau

D’Eau limpide

 

Couchée

En tes longues Voiles

Élie-Ophélia

Flottant

Comme un Grand-Lys

Blanc-Immaculé

Je me coucherais bien

À tes côtés

Pour l’Éternité

 

© Jean DORVAL, le 26 janvier 2018, pour LTC Poésie.ltc poésie.jpeg

 

Notes : (1) d’Après le tableau La Mort d'Ophélie de John Everett Millais ; la pièce Hamlet de Shakespeare ; la poésie Ophélie d’Arthur Rimbaud ; la Sonate pour Piano No 11 in A - Major, K.331 (300i) de Wolfgang Amadeus Mozart ; et l’Impromptu in G flat Op. 90 No. 3 de Franz Schubert