30/01/2018
La Fille de Vénus (1)
« À Élie-Libellule. »
Dans la doulce
Fraîcheur
Du Petit-Matin
Annonçant
Piquante
Le Retour doré
Du Jour
La Brise
Encore froide
Précède
Les Coursiers de l’Aurore
Devance
Les Feux du Soleil
Au Jardin sur l’Oronte
Errant
Par les Sentiers
Et les Carrés arrosés
Ranimant la Déesse-Vie
Aux prémisses
Du Grand-Astre
Qui frémit
La Bruine-taquine
Suspendue
Aux Herbes couchées
Retenue aux Tiges droites
Des Fleurs-des-Champs
Encore chargées
Des Gouttes rondes
Et lourdes
De la Rosée-Céleste
Instaure son Règne Éphémère
Chaque fois Renouvelé
A cet Instant-précis
La riante Rose-Élie
Recouverte de Brouillard
En longues Écumes
Luisante de charmes
En blanches Perles
Qui s’épanouissent
S’évanouissent
Dès le premier
Rayon Solaire
Sourit du Désir de Plaire
L’Aurore alors
Lui emprunte
Son Éclat vermeil
Et l’Offre
Au Jour naissant
Pour Redonner
À sa Fleur-Préférée
Toutes les Nuances
Qui sont les siennes
La Pourpre et le Velours
Voilà donc
De Retour
La Fille de Vénus
Grâce-Matinale
Parfumée
A la Robe-Cardinale
La Fleur d’Étoile
Vénérée
Dont l’étroit
Chapeau de Feuilles
Commence
Timidement
À poindre d’Émotions
Bat des Zèles
Son brillant Calice
Couronné de Pétales
Honore fébrile
Mère-Nature
En ouvrant les Bras
Tendus vers le Ciel
Comme une Prière
La Fleur-Nouvelle
Muse mise-à-Nue
Offre ainsi
En Sacrifice expiatoire
Sa Beauté dédiée
Aux Anneaux de Saturne
© Jean DORVAL, le 28 janvier 2018, pour LTC Poésie.
Notes (1) : D’après la chanson Come What May de la BO du film Moulin Rouge réalisé par Baz Luhrmann, et l'idylle La Bissula d’Ausone
01:57 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la fille de vénus, elle-lie, l’empreinte de son t-shirt, e baiser, les maux d’elle, vox pin-up, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz | Facebook |
28/01/2018
Elle-lie (1)
© Photo ci-dessus :
Ophélie, en anglais Ophelia,
un tableau que le peintre britannique John Everett Millais a réalisé en 1851-1852.
« À Élie-Libellule. »
Onde-Calme
Aérienne
Et Pure
Antre-aux-Étoiles
Planant
Sur la Moselle
Blanche-Élie
Flottant
Dans les Airs
Lys à peine éclose
Longues Voiles
Battant
Lentement
Mais
Claquant sûrement
Dans
Les Courants
Ascendants
Sublime-Élie
Esprit-Blanc
Poursuivant
Le Vent
De la Nuit
Où je me perds
Voici
Plus
De mille Ans
Qu’Éole
Veut te passer
L’Anneau-Sacré
Au Doigt
Il murmure
À tes Oreilles
La douce Folie
De t’Aimer
Il Susurre
À tes Oreilles
La Romance
En Délivrance
Qu’il te dédie
Brise
Tardive
Du Soir
Survolant
Ta Corolle
Déployée
Offerte
En longs
Drapés
Tes Seins
Dressés
Bercés
Mollement
Les Saules
Alentours
En frissonnent
Ils pleurent
Sur ton Épaule
Baisent
Ton Front rêveur
Ton Nez boudeur
Ici et là
S’inclinent
Les Roseaux
Et les Nénuphars
Au Jardin de Monet
Tout soupire
Autour de Toi
Tu es le Nid
D’où s’échappe
Le Chant mystérieux
Tombé
De l’Astre d’Or
Ô pâle Élie
Belle
Comme la Neige
Tu me fais
Perdre le Nord
Comme
Par un Fleuve
Emporté
Comme
On chute
Des grands
Monts inaccessibles
Rare
Est la Possibilité
D’aimer !
Rare
Est l’Infinité
De t’Aimer !
Le Souffle
Inconnu
Respirant
Ta Chevelure
Est le mien
Ton Esprit-Rêveur
Porte
Les Bruits
De mon cœur
Ces légers Papillons
Que Toi
Seule
Peut voir
Je les lâche
En Bouquets d’Ailes
Mes Longs
Soupirs
Comme
Un immense Râle
Humain
Et Doux à la fois
Ondoient
D’Allégresse
Sur ton Âme
En ce matin
D’Avril
J’aimerais
Être
Le Cavalier pâle
Le pauvre Fou
Qui Muet
À tes genoux
Te fasse
Fondre
Comme
Neige
Au Feu
Le Poète
Te Dirait alors
Toi ma Muse
Aux Rayons
D’Étoiles
De venir me chercher
De Nuit
Quand
Les Fleurs
Sont cueillies
Offertes
Sur un Plateau
D’Eau limpide
Couchée
En tes longues Voiles
Élie-Ophélia
Flottant
Comme un Grand-Lys
Blanc-Immaculé
Je me coucherais bien
À tes côtés
Pour l’Éternité
© Jean DORVAL, le 26 janvier 2018, pour LTC Poésie.
Notes : (1) d’Après le tableau La Mort d'Ophélie de John Everett Millais ; la pièce Hamlet de Shakespeare ; la poésie Ophélie d’Arthur Rimbaud ; la Sonate pour Piano No 11 in A - Major, K.331 (300i) de Wolfgang Amadeus Mozart ; et l’Impromptu in G flat Op. 90 No. 3 de Franz Schubert
03:06 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : elle-lie, l’empreinte de son t-shirt, e baiser, les maux d’elle, vox pin-up, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz | Facebook |