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14/05/2010

"SOUVENIRS PICTURAUX DE CUBA" PAR VM

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El Che !

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Viva el Commandante Che Guevarra !


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Hasta siempre !


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Compay Segundo.


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Une rue de La Havane.


Photos ci-dessus : © Vincent Maniglia pour LTC Arts

VOS YOUTUBES PREFERES SONT EN LTC LIVE !

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© Photo ci-contre : http://www.migrationheritage.nsw.gov.au/cms/wp-content/ga...

 

 

SPECIAL DEDICACE :

De Raphaël pour Céline (ils sont tous les deux de Laxou en Meurthe-et-Moselle).

Midnight Oil “Back On The Borderline”

http://www.youtube.com/watch?v=T7bmC4Gfo0A

Bonne Zizic avec JD en LTC Live !

 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

ON A CRU VOIR UN OVNI SUR METZ !

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Photo ci-dessus : © Vincent Maniglia pour LTC Arts 2010.


UN OVNI SURVOLANT LA GARE ET LA GRANDE POSTE DE METZ ???

Non ! Tous simplement le reflet du flash dans la vitre d’une galerie du Centre Pompidou-Metz…

Vincent Maniglia pour LTC Arts.

13/05/2010

LTC LIVE ET LE CDNTL SONT DANS "LA CHAMBRE D'ISABELLA"...


Centre Dramatique Thionville Lorraine

 



LA CHAMBRE D’ISABELLA
Jan Lauwers & Needcompany


Un spectacle DANSE / THEATRE / MUSIQUE proposé par l'Arsenal - EPCC Metz en Scènes
Jeudi 27 mai 2010 – 20h30
Vendredi 28 mai 2010 – 20h30
Grande Salle de l'Arsenal


La chambre d'Isabella © Eveline Vanassche


Succès mondial depuis sa création en 2004, "La chambre d’Isabella", théâtre contemporain aux allures de comédie musicale, est un spectacle explosif où s’entremêlent la narration, le chant, la musique et la danse.

"La chambre d’Isabella" renferme un secret. Elle est le lieu du mensonge qui prélude à sa vie. Ce mensonge est une image, une image exotique, l’image d’un prince du désert. Isabella est la fille d’un prince du désert qui a disparu lors d’une expédition. C’est ainsi que commence le récit de la vie d’Isabella. Rapidement, pourtant, il s’avère que derrière cette histoire se cache une vérité terrible, indicible.

Neuf interprètes révèlent peu à peu le secret de cette chambre d'Isabella, remplie d’objets anthropologiques et ethnologiques. Le personnage central est interprété par l'immense actrice Viviane De Muynck. Avec "La chambre d’Isabella", Jan Lauwers met en scène un spectacle mêlant subtilement danse, chant et  théâtre, qui reste en mémoire, au-delà de sa fin, comme une ombre blanche, et qui transporte le spectateur, bien au-delà de la salle de spectacles.

A l'occasion de ce spectacle-événement, le CDN de Thionville-Lorraine met en place des bus au départ de Thionville. Il reste de la place dans le bus de vendredi 28 mai : profitez-en !
La réservation est indispensable. Elle peut se faire par téléphone au + 33 (0)3 82 82 14 92, par mail infos@cdtl.fr, et en nos bureaux au 15 route de Manom à Thionville.
La participation au transport est de 1 € pour les abonnés, 2 € pour les étudiants/scolaires hors abonnement, 3 € pour les individuels adultes hors abonnement.
Pour nos abonnés, le spectacle bénéfcie du tarif spectacle supplémentaire à 9 € . Hors abonnement, les spectateurs du CDN peuvent bénéficier du tarif réduit à l'Arsenal. Nous contacter.

Plus d'infos sur La Chambre d'Isabella ici.
Accédez directement à la billetterie en ligne pour La Chambre d'Isabella.

Renseignements : + 33 (0)3 82 82 14 92, infos@cdtl.fr, www.cdtl.fr



UN ENTRETIEN AVEC… Jan Lauwers

Alors que la Trilogie ne pourra pas être donnée dans son intégralité pour des raisons de distribution, c’est finalement sa première partie, "La chambre d’Isabella", qui a été choisie pour être présentée au public de l’Arsenal. Jan Lauwers, metteur en scène et fondateur de la très prestigieuse Needcompany, nous dit tout - ou presque - sur cette pièce, ovationnée au Festival d’Avignon dès sa création en 2004.

Pourquoi avoir conservé La chambre d’Isabella et non une autre des trois pièces ?
C’est toujours bien de commencer avec la première des trois pièces (chronologiquement), et personnellement, je considère que c’est un bon départ.

Les interprètes de la Needcompany ne sont pas uniquement danseurs, mais également comédiens, chanteurs, musiciens, co-réalisateurs… Sur quels critères les choisissez-vous?
C’est un travail qui prend énormément de temps. Techniquement et artistiquement, ils doivent être très qualifiés, et ils doivent parler trois langues (leur langue d’origine et si possible anglais et français). Mais je ne me limite pas à cela. Ils doivent faire le choix de rejoindre la Needcompany, et se mélanger aux autres sans problème. Je rencontre les gens, nous organisons des auditions, mais surtout, nous faisons connaissance. Je prends donc beaucoup de temps avant de travailler avec quelqu’un. On se rencontre, il vient nous voir travailler, on se revoit de temps en temps… C’est avant tout une question de feeling, c’est très important. Car j’écris les textes en fonction des acteurs, et non l’inverse. Il me faut donc impérativement les acteurs pour commencer à écrire. Par exemple, j’ai écrit le rôle principal de la pièce pour Viviane De Muynck. C’est elle qui m’a inspiré Isabella.

Comment exercez-vous votre rôle de chef d’orchestre au sein d’une troupe aussi polyvalente ?
C’est un travail conséquent qui se réalise en plusieurs phases. Il y a la phase d’écriture où je suis seul, puis vient le moment du travail en groupe. Il y a une différence entre le travail de compositeur, à l’écrit, seul, et le travail sur la chorégraphie où tout le monde travaille ensemble. Puis je prends les décisions finales, sur ce que l’on garde ou non.

Lorsque vous arrivez sur scène, vous expliquez au public que "La chambre d’Isabella" est inspirée d’une histoire réelle. Pourquoi faire le choix de jouer sur la frontière entre réel et fiction ?
Dans l’art du XXe siècle, le contenu artistique s’est quelque peu perdu. Au XIXe siècle, on travaillait pour Dieu ou pour un Roi. Michel-Ange a conçu la Pietà pour le Pape. L’artiste travaille avec des formes. Au XXe on cherche du contenu parce que Dieu est mort. On commence à faire des investigations sur soi-même. J’observe ce qui m’entoure, je suis comme une éponge. Il y a toujours la vie privée et la société, j’essaye de créer une relation dialectique avec la société, car je considère que l’art pour l’art est inutile. J’essaie de parler de moi-même, de trouver les grandes histoires en partant du personnel. J’écris sur la peau des acteurs mais la peau des acteurs c’est la peau du monde.

Dans la pièce, où se situe cette frontière ? À partir de quel moment le réel laisse t-il place à la fiction ?
C’est très difficile à dire. Toutes les petites histoires de la pièce sont vraies. Certaines sont incroyables, mais vraies. La fiction, c’est surtout Isabella, qui n’existe pas. Je voulais écrire ce rôle pour Viviane De Muynck, c’est mon "Zorba le grec" féminin. Après six ans, je peux dire qu’Isabella est un grand rôle pour une grande comédienne.

L’aventure de la création a commencé à Avignon en 2004, où "La chambre d’Isabella" a fait un triomphe. Aujourd’hui, nous sommes en 2010. Votre regard sur la pièce a t-il évolué ?
Pas vraiment. J’aime beaucoup ce spectacle. Il n’a absolument pas perdu son poids. Chaque fois qu’on le joue après six ans, c’est toujours avec la même motivation. Il y a un contact fou avec le public, c’est agréable à chaque fois. Les personnages étaient vrais dès le début, mais ils le sont de plus en plus avec le temps.

Les deux autres pièces apportent-elles un éclairage particulier sur la première partie de la Trilogie ?
Elles sont liées par le fait qu’il s’agit du même ensemble et du même compositeur, et par le contenu car elles parlent toutes trois de chagrin et d’humanité. Mais les trois pièces sont autonomes.

Que signifie le sous-titre de la pièce (« Souris et sois gentil avec l’inconnu »)?
L’angoisse est énorme au sein de notre société. Ce sous-titre est là pour rappeler qu’il faut aimer ce que l’on ne connaît pas, ne surtout pas en avoir peur. Le vrai contenu de l’art, c’est de ne pas avoir peur de la liberté.

Comment définiriez-vous le spectacle au public ?
C’est avant tout du théâtre classique. Un texte dit par un acteur sur scène, qui sait qu’il est regardé par un public. On ajoute la danse pour avoir différentes sources d’énergies. Mais je ne suis absolument pas chorégraphe. Je suis metteur en scène et écrivain.

Pourquoi faut-il aller voir "La chambre d’Isabella" ?
Parce que c’est le meilleur spectacle de ces dix dernières années en Europe, parce qu’en le voyant, les gens sont très émus, et pour voir l’énorme actrice qu’est Viviane. Ne serait-ce que pour elle, cela en vaut la peine.

Quels sont vos projets en cours ?
Nous sommes en train de préparer un long-métrage, un film d’action policier sur la compagnie. Nous en sommes au stade de l’écriture, il sera filmé fin 2011, début 2012 avec toute la troupe. Nous avons deux créations qui viennent de sortir en février, et nous travaillons d’ores et déjà sur deux nouvelles créations.



 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 

LE LIVRE DE L'EXPO "CHEFS-D'OEUVRE ?" EST EN VENTE A LA BOUTIQUE DU CENTRE POMPIDOU-METZ POUR 49€

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Photos ci-dessus :

© Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

© Adagp, Paris 2010/Jean Dorval pour LTC Arts.

11/05/2010

LES EXPLICATIONS TECHNIQUES DE PHILIP GUMUCHDJIAN, UN DES ARCHITECTES QUI A PARTICIPE A LA CONCEPTION DE POMPIDOU-METZ ET DE… BEAUBOURG PARIS.

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Philip Gumuchdjian, Architecte.

Photo ci-dessus : © Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

© Adagp, Paris 2010/Jean Dorval pour LTC Arts.

 

UN INTERVIEW EXCUSIF D’LTC ARTS !

 

L’architecte Philip Gumuchdjian, d’origine arménienne, récidive en ayant participé à la conception du Centre Pompidou-Metz aux côtés des architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, sachant qu’il a déjà planché sur la réalisation du Centre Pompidou-Paris (Institution appelée affectueusement par les parisiens « Beaubourg ») auprès de Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini dans les années 70…

LTC : Philip Gumuchdjian, dites-nous tout sur la conception architecturale de Pompidou-Metz !

PG : « C’est un travail en collégiale. On a vraiment inventé quelque chose de nouveau, et ce, à partir de nombreux dessins et d’un logiciel qui nous a permis de réaliser en « rapid prototyping » des maquettes en 3D avec un laser. L’architecture du Centre Pompidou-Metz est complexe, mais pas compliquée. La toiture, par exemple, rappelle dans sa forme, vue du dessus, l’Hexagone (la France), ainsi que le premier logo de Pompidou-Paris (lui aussi en hexagone) qui incluait initialement un portrait de Georges Pompidou. De même, la forme du toit s’inspire d’un chapeau chinois, qui protège de la pluie les visiteurs de manière très large, jusqu'aux extérieurs, tout autour du bâtiment. Ces trois éléments architecturaux rayonnent et équilibrent la toiture. Par ailleurs, toute la conception du bâtiment a été dédiée au rapprochement des Citoyens avec l’Art. J’ai travaillé sur le premier projet de Pompidou-Paris. Là, l’objectif était d’assurer une liaison entre le bâtiment et la ville. A Metz, c’est un peu différent car le bâtiment est en dehors de la cité, situé dans un parc, entre une ZAC et le Centre Ville. Les galeries, d’une dimension de 15m sur 80, ont été orientées sur un axe à 360°, afin d’avoir en fonction de l’étage et de l'endroit où l'on se trouve, une vision panoramique sur le patrimoine architectural de la ville (la Cathédrale, le Quartier de Queuleu et le Parc de la Seille, la Gare SNCF, etc.). On a aussi effectué une liaison, une relation spirituelle entre Pompidou-Metz et la Cathédrale Saint-Etienne, grâce au rendu de l’espace (cf. ci-dessus les dimensions des galeries, les 21 mètres de hauteur sous plafond dans la nef, les 77 mètres au sommet de la flèche centrale, le parvis, etc.). On est dans le même état d’esprit, dans les mêmes grands espaces intérieurs (et extérieurs). Tout le bâtiment est le résultat de cette relation extraordinaire. Par contre, on notera quelques différences entre Pompidou-Paris et Metz. A Metz, il y a une grande nef, immense espace dédié aux expos ; les galeries ne comprennent pas de conduits techniques, de tuyauteries, etc. ; la lumière est douce et l’air circule très lentement. Comme quoi, chaque bâtiment a bien son âme propre ! »

Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC.

INFO PLUS :

Le site de Philip Gumuchdjian :

http://www.gumuchdjian.com

PS :

- Deux sites sur l’Art à voir absolument !

http://www.artnet.fr

http://fredlaurentpeintre.free.fr

- Nicolas Sarkosy au cours de l’inauguration : « Ce qui se joue ici, ce n’est ni plus ni moins que la renaissance de la Lorraine. »

- Sachant qu’à Metz 500.000 visiteurs franchissent chaque année les portes de l’office de tourisme, avec une progression de 10,43 % de janvier à août dernier…. que la ville, quant à elle, attire plus d’un million de touristes par an… que la cathédrale de Metz pour finir reçoit 548.100 visiteurs l’an… Ce sont certainement ces chiffres qui font dire à Laurent Le Bon, le Directeur de Pompidou-Metz, ce mardi 10 mai 2010 : « Nous visons à l’image de la cathédrale de Metz, au minimum entre 200.000 et 300.000 visiteurs par an. Pompidou-Metz, c’est un peu une cathédrale de la Culture. »

 

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Shigeru Ban, Architecte.

Photographié dans le restaurant Haute-Gastronomie

"La Voile Blanche" de Jean-Marie Visilit,

le chef et patron de "La Grange de Condé" à Condé-Northen.

Photo ci-dessus : © Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

L'ECLAT DE POMPIDOU-METZ EN MOUVEMENT !

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 

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INTERVIEW DE M. LAURENT LE BON, DIRECTEUR DU CENTRE POMPIDOU-METZ…


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Photo ci-dessus :

© Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

© Adagp, Paris 2010/Jean Dorval pour LTC Arts.


« Laurent Le Bon, L'excellence de la passion.

À tout juste quarante ans, cet éternel jeune homme à l'allure gracile et timide s'est imposé à la vitesse de l'éclair dans le paysage artistique français.

Depuis sa première exposition sur les nains de jardin à Bagatelle en 2000, marquant son arrivée tonitruante dans le monde médiatique, Laurent Le Bon n'a pas cessé d'être là où on ne l'attendait pas forcément.

Diplômé en sciences politiques et en histoire de l'art, il se spécialise d'abord dans les jardins des XVIIe et XVIIIe siècles. Il pose dans un premier temps ses valises à la Délégation aux arts plastiques pour prendre en charge la commande publique avant de rejoindre le Centre Pompidou. Avec la même discrétion émaillée d'humour à froid, Le Bon a signé deux « attentats » majeurs. « Dada » en 2005, démonstration brillante et hors normes, fut un succès public et critique. En 2008, « Vides », dans les collections du MNAM, était une rétrospective d'expositions vides ! Un objet polémique et célébré qui a confirmé un peu plus la propension de l'homme à s'embarquer dans des projets à haute tension. D'ailleurs, il était derrière l'exposition Koons à Versailles et réitère en septembre avec l'incursion de Veilhan dans les jardins de Le Nôtre.

Mais, désormais, Laurent Le Bon se consacre au Centre Pompidou de Metz, dont il cornaque la réalisation et la programmation. Sans abandonner ses cours à l'école du Louvre et à Sciences po. Quand on est passionné, on ne compte pas ! »(1)


LTC :  L'exposition « Chefs-d'œuvre ? » durera plus d'un an. Parallèlement aux expositions temporaires - quatre à six par an - le Centre Pompidou-Metz proposera une programmation pluridisciplinaire (spectacles vivants, cinéma, conférences) comme le Centre Pompidou-Paris. Consulterez-vous le public pour le choix des œuvres exposées dans le futur ?

LLB :   Je crois que l'on est toujours à l'écoute du public, mais s'il fallait écouter tous les avis, parfois ils sont divergents. Donc, c'est difficile de faire une exposition qui plaît à tout le monde, mais nous sommes tout à fait ouverts à la critique. Et je crois qu'il faudra en permanence nous remettre en cause, réévaluer et juger notre aventure.


LTC :  Allez-vous mettre en place un abonnement « Pass'Annuel » commun aux Centres Pompidou-Metz et Paris pour les visiteurs ? Vous pourriez y inclure des tarifs préférentiels pour le TGV et les nuitées d'hôtel...

LLB :   Alors non, car vous savez que nous sommes une Institution autonome et indépendante. Donc, il y a un partenariat et un Pass'Annuel ici qui permettra pour 30 euros de venir toute l'année et qui offrira des avantages, mais pas tous les avantages du Pass du Centre Pompidou-Paris pour ne pas créer de concurrence. En revanche pour l'Inauguration, il y a une réduction possible sur le TGV et les autres trains. Mais, il s'agit là d'une négociation ponctuelle.


LTC :  Pensez-vous que le Centre Pompidou-Metz sera un vecteur important de la relance économique en Lorraine ? Permettra-t-il d'oublier les naufrages de la sidérurgie, du textile et des charbonnages, le départ de nos armées, etc. à l'image du Guggenheim de Bilbao qui a généré 1,57 milliards d'euros de bénéfices et créé 4.500 emplois ?

LLB :   Ecoutez le Guggenheim de Bilbao est toujours difficile à copier, mais je crois qu'évidemment, il y a une aventure qui permet d'apporter un vecteur économique et social. On ne peut pas résoudre tous les problèmes. Je crois cependant que c'est une belle aventure qui se profile.


LTC :  Le Centre Pompidou-Metz fera-t-il de l'ombre aux galeries d'art déjà présentent sur Metz, comme Faux-Mouvement et Crid'Art ? Ou allez-vous fonctionner en synergie avec elles ? Dans ce cas, inclurez-vous le FRAC de Lorraine ?

LLB :   Evidemment, le Faux-Mouvement inaugure d'ailleurs ce soir une exposition au titre évocateur « Un chef-d'œuvre existe une fois pour toutes. » Le FRAC a,  quant à lui, ouvert la semaine dernière en dialogue avec nous, une exposition intitulée « À l'ombre d'un doute ». Crid'Art était présent, hier, dans les espaces du Centre Pompidou-Metz. Je crois vraiment que cette synergie est très importante.

 

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© Photos ci-dessus : Lepolsk Matuszewski.

 

LTC :  Allez-vous parrainer, dès le début de votre activité, des artistes lorrains contemporains tels que Lepolsk Matuszewski, peintre installé sur Metz, ayant habilement détourné votre publicité de lancement pour se faire connaître, en se mettant en photo (tel Dali, Picasso ou Warhol) avec votre slogan « Je m'installe à Metz » ?

LLB :   Tous les artistes sont les bienvenus et notamment les artistes lorrains. D'ailleurs beaucoup d'artistes lorrains sont présents et pourquoi pas celui que vous venez de citer. Il y a entre autres Eric Poitevin, Patrick Neu.

LTC :  Lepolsk Matuszewski peut se faire connaître auprès de vous ?

LLB :   Oui, bien sûr !


LTC :  Que pensez-vous du « Freeze de Pompidou », organisé par l'Association Culture et Communication le dimanche 16 mai 2010, durant lequel chaque participant sera vêtu de blanc (comme le Centre Pompidou-Metz) et prendra une pause en lien avec l'art contemporain ?

LLB :   Cela me semble très, très bien. Une excellente initiative, nous serons là.

LTC : Vous personnellement ?

LLB : Ah, oui !


LTC :  Le Centre Pompidou-Metz est entièrement « vêtu » de blanc... Ne pensez-vous pas qu'il sera très vite sali par la pollution ambiante ?

LLB :   Et bien non, cela à l'air de tenir... C'est autonettoyant, on avance... et c'est prévu pour une durabilité de trente ans.


LTC :  Le balai régulier d'œuvres artistiques entre Paris et Metz, afin de pourvoir aux besoins de vos futures expositions n'est-il pas dangereux pour lesdites œuvres (risques de pertes, vols, accidents de transport, incendies, etc.) ? Ces transferts seront-ils aussi sécurisés que ceux prévus pour le Louvre Lens et le Louvre Abou Dhabi ?

LLB :   Tous les transports sont faits par des professionnels qui sont sous contrôle et avec assurance et transport inclus.


LTC :  Pouvez-vous nous expliquer les grandes lignes de l'exposition « Chefs-d'œuvre ? » ?

LLB :   Il s'agit de « Chefs-d'œuvre ? » au pluriel avec un point d'interrogation, en quatre parties qui montre la plus belle opération de prêts du Centre Pompidou-Paris.


LTC :  Au sujet de cette exposition, vers quel tableau va votre préférence et pourquoi ?

LLB :   Et bien peut-être... « La tristesse du roi » de Matisse qui ouvre l'exposition.


© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC, le 10 mai 2010.


(1) Source documentaire :

Bénédicte Ramade, in « L'œil », n° 616, Septembre 2009,

http://www.artclair.com/oeil/archives/docs_article/66566/...


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Photo ci-dessus :

© Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

10/05/2010

CENTRE POMPIDOU-METZ : C'EST PARTI !

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09/05/2010

LA « VENGEANCE EN NOIRE ET ROSE » (ROMAN), LE DESTIN CROISE DE DEUX FEMMES…

 

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Photo ci-dessus (Camille Sansnon) : © Jean Dorval 2010


Camille Sansnon vous avez 40 ans, vous êtes messin et pacsé. Informaticien de profession (niveau ingénieur), vous donnez des cours d’Histoire aux candidats désirant accéder à la Fonction Publique d’Etat. Vous avez voyagé à Djibouti (Afrique Noire), à Oman (pays du Golfe) et en Inde, lieux dont vous avez étudié l’Histoire, les mœurs et les coutumes. Vous avez ainsi partagé la vie des habitants ce qui constitue une expérience très enrichissante. Votre vécu personnel, vous a inspiré votre premier ouvrage, un récit palpitant au titre évocateur « Vengeance en noire et rose », où le sexe, la vengeance, la violence et les règlements de comptes sont les mots-clés. Ce roman érotique a été publié chez Edilivre (un éditeur parisien qui se trouve sur Internet) et sa sortie nationale a eu lieu le 30 mars 2010.

 

LTC :  Camille comment passe-t-on du métier d’informaticien à l’enseignement de l’Histoire, puis à l’écriture d’un roman érotique ? Parlez-nous un peu de vous…

CS :     Depuis que je suis ado l’Histoire m’intéresse et naturellement je souhaitais faire une fac d’Histoire. Quelques semaines, après avoir obtenu mon bac en 1990, un ami détenteur d’une maîtrise d’Histoire, allait s’inscrire au RMI… Finalement, j’ai choisi une autre voie. Ainsi, j’ai été recruté par le Ministère de la Défense en tant qu’informaticien, suite à un engagement, ce qui m’a permis de voyager. En parallèle, j’ai continué à lire des livres d’Histoire. Et l’idée m’est venue d’écrire mon propre livre. Etrangement, j’ai choisi un thème érotique, donc n’ayant rien à voir avec l’Histoire, car je pensais que cela serait plus facile à écrire. Effectivement, cela été beaucoup plus facile à écrire, mais… très difficile à faire publier, car de nombreux éditeurs refusent d’éditer ce genre de sujet. Les éditions spécialisées m’ont même opposé un refus catégorique.

 

LTC :  Camille le résumé de votre livre est très évocateur : « Rien ne prédestinait Jalène et Marie à se rencontrer. Belle et libertine, Jalène est une jeune immigrée africaine qui survit comme elle le peut sur un salaire de caissière tout en faisant le bonheur de ses nombreux « amis ». Marie, elle, a la trentaine passée, est mariée et dispose d'une bonne situation professionnelle. Mais sa vie fade s'étire sans peine et sans joie. Pourtant, le destin va réunir ces deux femmes. Entraînée par Jalène et son désir de vengeance, Marie fera la découverte d'un nouveau monde, fait de volupté, de sexe, de plaisir, de violence et de règlements de comptes… »

Pourquoi un tel mélange explosif ? Ces thèmes ne sont-ils pas finalement le reflet de la société actuelle ?

CS :     J’ai écrit cette histoire afin de divertir les gens. Je n’ai pas cherché à faire passer un message, c’est pourquoi j’ai évité les sujets qui fâchent comme les personnes immigrées sans papiers. De ce fait, mon héroïne africaine est régularisée d’office. Pas de drogues non plus, pas de prostitution et bien sûr pas d’enfants ! C’est un reflet caché de la société et s’y reconnaîtra qui voudra. L’histoire est tirée de quelques faits réels et de récits de phantasmes collectés à gauche et à droite.

 

LTC :  Camille votre livre démarre ainsi…

 

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Ma question est la suivante :

La très désirable Jalène, une de vos deux héroïnes, n’incarne-t-elle pas une de ces femmes arrivant du Tiers-Monde en France pour des raisons économiques, que la pauvreté - que ce soit au Sénégal ou en France - entraîne à vendre ses charmes aux plus offrants, les nantis du Système (militaires de haut rang, hommes d’affaires, etc.) pour réussir là où d’autres ont échouées ? Finalement, Jalène n’est-elle pas une battante prête à tout afin de s’imposer dans une existence extrêmement difficile où seuls les plus forts survivent ?

CS :     Effectivement, même si ce n’est pas clairement dit dans le livre, Jalène vient bien en France afin d’améliorer ses conditions de vie. Mais, elle est déçue car elle se rend compte que finalement elle conserve toujours ses difficultés financières. Ce qui sert de fil conducteur à l’ouvrage… Il faut savoir que Jalène qui a profité de la première occasion pour venir en France, ne pensera logiquement plus jamais à rentrer chez elle ! Mais, le vrai sujet du livre, c’est le parcours d’une jeune femme, parmi tant d’autres, qui essaye de s’en sortir par tous les moyens. La vengeance de Jalène n’est pas gratuite, elle se justifie par la trahison d’une personne qui manque à sa promesse… tout en l’aidant à régler ses problèmes financiers… Mais, ceci n’est pas sans contre-partie… Jalène va de cette manière oser réaliser les phantasmes que de nombreux Français ont par rapport aux services fiscaux…

 

LTC :  Camille pourquoi avoir choisi délibérément de parler d’érotisme ? N’est-ce pas la mode, la facilité, voire une manière d’assurer le succès de votre livre ?

CS :     Oui, j’assume ce choix. J’ai pris « l’érotisme » par facilité. Peut-être me suis-je trompé au bout du compte car beaucoup de gens de nos jours sont encore réfractaires à ce genre de littérature. Ils n’aiment pas l’érotisme, car il voit cela comme quelque chose de peu convenable… Il y a des personnes jusque dans mon entourage qui ne savent pas que j’ai écrit et fait publier un livre de cette teneur, car j’ai jugé plus sage de ne pas leur dire…

 

LTC :  Camille, je vous donne le mot de la fin…

CS :     In fine, les personnages ne semblent pas débarquer d’une autre planète. Les filles ne sont pas des nymphos, juste bonnes pour l’asile. Cette histoire reste crédible et réaliste. Elle pourrait arriver près de chez vous, loin, très loin des scènes gratuites que l’on peut trouver dans la pornographie traditionnelle.

 

© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC Lecture.

 

 

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06/05/2010

LE CENTRE POMPIDOU-METZ EN CHIFFRES ET EN PERFORMANCES TECHNIQUES…

 

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LE CENTRE POMPIDOU-METZ C’EST :

 

17.200 M DE PLANCHES POUR LA TOITURE

 

UNE TOITURE EN BOIS

ET EN REVÊTEMENT SPÉCIFIQUE

D'UNE DURÉE DE VIE DE 25 ANS

 

77 M AU SOMMET DE LA FLÈCHE CENTRALE

 

5.020 M2 D’ESPACE EXPOSITION

 

21 M DE HAUTEUR SOUS PLAFOND

DANS LA GRANDE NEF

 

10.670 M2 DE SURFACE TOTALE DU BÂTIMENT

 

UNE RÉSERVE DES ŒUVRES

PROTÉGÉE CONTRE LE FEU,

LES TREMBLEMENTS DE TERRE,

LES INTRUSIONS, ETC.

 

DES GALERIES D’EXPO

DE 80 MÈTRES DE LONG

SUR ENVIRON 19 DE LARGE

 

DES POUTRES EN ACIER

SIGNÉES ARCELOR-MITTAL...

FLOQUÉES AVEC UN PRODUIT MINÉRAL

QUI LES FAIT TENIR

90 MINUTES EN CAS DE FEU...

 

UNE ISOLATION PHONIQUE

A TOUTE ÉPREUVE

 

DES CROCHETS PRÉVUS

POUR SOUTENIR DES ŒUVRES...

...DE PLUSIEURS TONNES AU PLAFOND

 

UN MONTE-CHARGE

(POUR LES ŒUVRES D’ART NOTAMMENT)

PRÉVU POUR 9 TONNES DE CHARGE UTILE

 

ET C’EST AUSSI…

800 ŒUVRES PRÉSENTÉES

POUR L’EXPO INAUGURALE

"CHEFS-D’ŒUVRE ?"…

 

POUR SE RENDRE COMPTE

DE L’IMPORTANCE DES TRAVAUX,

VOIR OU REVOIR

LE REPORTAGE EXCLUSIF D’LTC ARTS

DU 03 AVRIL 2009…

http://latourcamoufle.hautetfort.com/album

 

JEAN DORVAL POUR LTC ARTS 

04/05/2010

LTC LIVE : L'ENVOL DE L'ESPRIT !

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© Extrait photo ci-dessus : Environnement Magazine, n° 1687, Mai 2010.

INFOS PLUS ABONNEMENTS : http://www.victoires-editions.fr/

 

DECOLLAGE IMMEDIAT EN LTC LIVE !
 
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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"