17/10/2024
LTC LIVE PRESENTE... THE STRANGLERS A LA CARTONNERIE DE REIMS...
LES STRANGLERS FONT SAUTER
TOUS LES BOUCHONS (D’OREILLES) DE CHAMPAGNE !
En ce mercredi 16 octobre 2024, je débarque à la gare de Reims, vers 9h15. Les cheveux aux vents (MDR !). De noir vêtu com d’hab. Les Dr. Martens claquant sur le trottoir. Que c’est bon ! J’adore ces moments de Liberté chérie et de grâce adorée pendant lesquels je sais que la Music me possède d’âme et de corps. Le Title Duchess (6) résonne dans mes écouteurs. Petit repérage des lieux, récupération de ma chambre d’hôtel, quelques courses pour tenir le coup à la supérette du coin et première visite à La Cartonnerie. Ce soir, j’ai rendez-vous avec The Stranglers. Leur bus est déjà là… Photos… Puis, un des roadies des Etrangleurs sort fumer une clope ; sa coiffure punkie défraichie. J’échange quelques mots en langue de Shakespeare avec lui. Décidément : « Punks not dead ! »
Vidéo : White Stallion by The Stranglers
Vidéo : Cloudy Mornings by DÉVORE
▪ AVANT LES ETRANGLEURS,
DÉVORE NOURRIT SA DANSE-PUNK ÉLECTRO-SYNTHÉE
20h00 pétantes, la première partie des Stranglers est assurée par Dévore ; deux Strasbourgeois à la Dance-Punk teintée d’Electro-Synthé. Un duo né en 2021 de la fusion de Föze et de… Dévore. Jimy DE HAESE et Bastien GRIAT « dévorent » (d’où le nom du groupe) toutes les sonorités dispos au buffet à volonté de leurs instruments de musique, afin d’en extraire le meilleur. Silent Park - un premier EP, sorti en mai 2024, composé entre Paris, Berlin et la capitale Alsacienne - revisite une multitude d’influences : New-Wave et Musiques Électroniques des 90’s, Drum and Bass, Jungle, Trip-Hop (Massive Attack notamment), Hip-Hop débridé (tel celui de Neneh Cherry), Musiques Minimalistes ; mais aussi le groupe Blonde Redhead ou les compositeurs Josef K et Philip Glass. La ligne musicale de Silent Park surprend par son alternance d’accélérations et de flottements graves. Dans ce Duo Post-Punk, Jimy excelle à la guitare et au chant, complété par la palette multicolore des notes du saxophone et des synthés de Bastien. Sons hybrides qui débrident Dévore dans la création de sa Dance-Punk. Un Sax joué différemment. Instrument à vent dissocié de son groove Jazzy habituel. Pratiqué désormais au prisme des Musiques Minimalistes. Utilisé comme un synthé, de manière carrée, droite, linéaire… il perd son phrasé langoureux de base. Il en devient tranchant. Les synthés magnifient le Dub par rajouts d’effets sonores (comme le Delay, un effet audio consistant à répéter plusieurs fois un son, tel un écho) ; et par réverbération acoustique des instruments (persistance du son dans un lieu après l'interruption de la source sonore ; mélange d'une quantité de réflexions directes et indirectes donnant un son confus décroissant progressivement). L’utilisation notamment du synthé Roland TB-303 sur le morcif People - emblème de l'Acid House, musique électronique dérivée de la House des 80’s – permet une distorsion des basses produites en bidouillant savamment les potentiomètres. En Live, le batteur Baptiste se joint à Dévore. Véritable « boîte à rythmes » oscillant entre set-up hybride, perçus acoustiques, toms et pads. La Signature Dévore bonifie le Post-Punk et la New-Wave. Les lignes de basse accrochent. La guitare fuse. Le saxophone questionne par ses intonations. Une Liberté d’expression frisant l’ivresse. Les textes anglais pimentent le tout. Cloud Mornings suinte le Post-Punk des 70’s, le côté sombre de Joy Division et de The Cure. Bien sûr, les Stranglers influencent aussi le Duo, comme Jimy le confesse au début de leur Live rémois-émois…
Vidéo : This Song by The Stranglers
THE STRANGLERS FONT UN CARTON
A LA CARTONNERIE POUR LEUR 50 ANS EN NOIR…
The Stranglers 50 Years in Black, The anniversary european tour 2024-2025, démarré en UK, est passé aussi par de prestigieuses Scènes hexagonales en octobre 2024 : L’Aéronef (Lille), L’Olympia (Paris), La Belle Electrique (Grenoble), Paloma (Nîmes), La Coopérative de Mai (Clermont-Ferrand), Nancy Jazz Pulsations Festival (Nancy), La Cartonnerie (Reims), La Briquetterie (Strasbourg) et Ouest Park 2024 (Le Havre). Cinq autres dates ont clôturé cette tournée en Belgique, Allemagne, Pays-Bas et Luxembourg. Créés en 1974, les Stranglers – 100% British - sont originaires de Guildford, dans le Surrey, en Angleterre. Difficilement classables dans un style musical défini ; ils oscillent, d’un album à l’autre, du Rock au Post-Punk, du Rock-Electronique à la New-Wave, de la Pop-Rock au Punk-Rock, du Rock-Indépendant aux intonations de Jazz, de Reggae, de Soul ou de Rhythm and Blues. Les Stranglers conservent une mauvaise réputation : « Pas vraiment Punks ! », « Trop vieux ! », « Ils jouent trop bien », « Des provocateurs ! », etc. Des qualités qui pourtant leurs ont fait garder avec panache le cap, contre vents et marées, durant cinq décennies.
Vidéo : Duchess by The Stranglers
▪ QUATRE FANTASTIQUES SANS BEMOL. - Actuellement, Jean-Jacques BURNEL dit « JJ » est au chant et/ou à la basse depuis 1974. Sa basse à la fois mélodique et incisive caractérise un Son-Stranglers dans la veine des bassistes Punk et New-Wave. Auteur-compositeur et producteur franco-britannique, BURNEL a créé les dix-huit albums studio du groupe, deux opus solos et la BO de deux films. Le départ inattendu d’Hugh CORNWELL - ex-guitariste et chanteur des Stranglers - aurait pu provoquer la fin du groupe. Mais BURNEL, avec son humour caustique et sa faconde habituelle, s’est mis à la barre permettant aux Stranglers de rebondir. BURNEL, plus jeune membre du groupe à sa création, est désormais le dernier du Band original. Baz WARNE, ex-bassiste du The Toy Dolls (un groupe Punk) est à la guitare et/ou au chant depuis 2000. Il n’a rien à envier à Hugh CORNWELL, l’ex-guitariste et chanteur du groupe, dont la carrière solo n’a pas décollé depuis son départ en 1990. Toby HOUNSHAM, quant à lui, est au chant et aux claviers depuis 2021. Il reste dans les pas du virtuose Dave GREENFIELD (ex-claviériste du groupe), décédé lui aussi. Il délivre de rapides arpèges, joués sur orgue Hammond, synthétiseur, piano ou clavecin. Enfin, fidèle à la frappe du légendaire Jet BLACK (ex-batteur décédé des Stranglers), Jim MACAULAY est à la batterie depuis 2013.
Vidéo : Waltzinbalck (intro), Toiler on the Sea, etc. by The Stranglers
▪ IMAGINARIUM STRANGULATION. – A La Cartonnerie, les Stranglers entrent sur Scène au son du monumental Waltzinblack (1), ouvrant rituellement leurs Lives ; éclairés en autres de trois lustres baroques géants ornementaux. Un morceau rappelant que les Stranglers offrent à un public fidèle un voyage initiatique dans leur Imaginarium. BURNEL produit toujours la première note. Entrée fracassante des Etrangleurs habillés de la célèbre tenue des Meninblack (1). BURNEL précise : « Nous portons des Dr. Martens, nous sommes habillés en noir. Nous sommes les Stranglers. » Rien de nouveau sous le light show embrasant l’espace de faisceaux en alerte. Ambiance rougeoyante maxi-mâle ! BURNEL jovial lance : « Merci d’être venu ce soir célébrer les 50 ans des Stranglers. Certains de nous ne sont plus là. Mais dans la mort, il y a la vie ; et dans la vie, il y a la mort. » Puis, il descend de scène savourer une flûte de Champagne avec des fans.
Vidéo : The Stranglers
▪ UN VERITABLE GENERIQUE DE TITRES - 21h00, la setlist anniversaire des Stranglers enchaîne la discographie du groupe ; de 1977 [année du premier album, Rattus Norvegicus (2)(3)] à 1986 [année du Tube planétaire Always the Sun (4)]. Des refrains faisant vibrer les tympans des 1.200 fans présents. Les Stranglers n’ont jamais respecté la règle Punk de produire des chansons de moins de trois minutes. Ils s’étendent toujours sur de longues pistes, démontrant ainsi leur capacité à faire durer les harmonies. Les anciens Hits et les nouveaux Titres des albums du groupe défilent. Voici les principaux Morcifs joués ce soir : Toiler on the Sea (5) balance toute sa puissance créatrice. Le vibrant Peaches (3) répand une des meilleures lignes de basse de l’Histoire Musicale. Le corbeau des Vikings veille en conquérant sur cette nouvelle tournée européenne… Duchess (6) brûle les planches, agite la foule pour mieux en mélanger la pulpe. WARNE parade. Sa guitare devenant plus lourde, mordante. BURNEL en écho lance des coups de pieds en l’air. Frappe sa basse du poing. A l’atterrissage, un N'Emmenes Pas Harry (6), plus apaisé, permet de reprendre son souffle en écoutant les paroles. Walk on By (5), composée initialement par Burt BACHARACH en 1964 et chantée par Dionne WARWICK - reprise la même année en version soul par Isaac HAYES - est une des plus belles créations de tous les temps. En 1978, les Stranglers l’adaptent au format Rock. Water (7) sert son refrain en expresso crémeux. This Song (7) invite à surmonter la douleur et les peines de cœur en se préparant à un nouveau départ. White Stallion évoque aussi la douleur et les difficultés du passé, permet d’aller de l'avant, de retrouver la paix et d’apprendre de ses erreurs. La métaphore du refrain - « It seems we'll be kissing in the rain » - fait retrouver joie et bonheur dans les difficultés. Golden Brown (8), valse jouée au clavecin, sortie en Single en 1982 - auquel la maison de disques Liberty ne croyait pas – s’écoute avec délectation. Let Me Introduce You to the Family s’exclame en Pogo (8). Time to Die (9), une folle embardée Rock poétique évoque Leonard Cohen. La beauté des mots est sublimée par les riffs des guitares style 60’s. Always the Sun (4) est entamé en communion par toute la salle. Les enceintes crashent soudainement un 5 Minutes (10) pêchu qui déroute. Puis, le show se termine vers 23h00 en queue de poisson électrique....
▪ LES ETRANGLEURS ONT TENU EN HALEINE LEUR PUBLIC PRES DE 2H. – Avec une scénographie et une musique rodées The Stranglers font mouche à tous les coups. Une soirée bénie pour les fans de déflagrations hypersoniques. Les Stranglers s’inscrivent dans la pure tradition Punk-Rock britannique des 70’s. Ils délivrent un Live intemporel nourri de basse et de guitare lourdes-saturées. Durant les rappels BURNEL remercie de nouveau le public d’être venu fêter les 50 ans du groupe. Une magie qui culmine au final sur le génialissime No More Heroes (10). Un titre sorti en opposition au Heroes de David Bowie (1977). Un des plus grands succès des Stranglers qui illumine la voûte stellaire de Reims. Hanging Around (3) assaisonne la salle, grave et sombre, sans crier gare. BURNEL conclue : « On va jouer pour vous le tout premier morceau écrit par les Stranglers alors que nous jouions dans les pubs au nord de Londres et que nous étions un groupe de Rock. » Et le public de s’époumoner en chœur sur le refrain de… Go Buddy Go (3).
© Jean DORVAL, pour LTC Live, le 16 octobre 2024.
POUR LIRE CET ARTICLE EN PDF :
The Stranglers à La Cartonnerie Reims 16.10.2024 by Jean DORVAL pour LTC LIve.
PS : Le Prochain rendez-vous d’LTC LIve : Peter Hook & The Light.
Notes sur les Stranglers : (1) Le 5ème album : The Gospel According to the Meninblack (1981) ; (2) Hommage au rongeur trapu, symbole du Band ; (3) Le 1er album : Rattus Norvegicus (1977) ; (4) Le 9ème album : Dreamtime (1986) ; (5) Le 3ème album : Black and White (1978) ; (6) Le 4ème album : The Raven (1979) ; (7) Le 18ème album : Dark Matters (2021) : (8) Le 6ème album : La Folie (1981) ; (9) Le 11ème album : In The Night (1992) ; (10) Le 2ème album : No More Heroes (1977). 5 Minutes est un de trois titres bonus rajoutés lors de la réédition de l’album en CD (2001).
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29/09/2024
LTC LIVE PRESENTE...
A LA TOUSSAINT, FAIS UNE BONNE « CURE » !
« Extrait du Confidential Dorvalien : (…) En ce mois de novembre 1984, il a 18 ans. Après une longue plongée avec palmes et tuba pour explorer le tombant, au milieu des coraux et des poissons multicolores ; il savoure l’instant présent, allongé sous le magnifique soleil baignant une des sublimes plages de sable fin, d’un blanc immaculé, des îles Moucha et Maskalli, situées dans le Golfe de Tadjourah, à 45 minutes de boutre (1) de la capitale djiboutienne. Une très belle excursion maritime sur des ilots rocheux - deux anciennes îles de récifs coralliens et plusieurs îlots satellites - abritant de surprenantes mangroves ; des forêts de palétuviers qui plongent leurs longues racines dans les eaux salées. Le casque de son walkman diffuse le premier album live des britanniques The Cure intitulé : Concert The Cure Live. Sorti le 16 octobre 1984, cet opus à la tessiture et la tonalité si particulières confirme le côté sombre et intense, la torpeur brumeuse, l’emballement passionné accompagnant les paroles poétiques des chansons portant la marque de fabrique des Cure. Deux titres le transportent. Il se les passe en boucle. Charlotte Sometimes et A Forest. Respectivement 4:07 et 6:46 de pur bonheur s’écoulant dans l’âme de la tête aux pieds. Un corps comme un vase à notes de musique (…) »
THE CURE :
SUSSEX D’ORIGINE CONTROLEE, SUCCES ASSURE !
Le Band britannique The Cure, Post-Punk, New-Wave, Cold-Wave, Gothique et Psychédélique, est originaire de Crawley dans le Sussex. Formé en 1978, le groupe comprend Robert SMITH, seul membre d’origine, compositeur des paroles et de la musique, bête de scène, chanteur et guitariste iconique d’un Band qui ne l’est pas moins… Les autres membres sont : Roger O'DONNELL aux claviers ; Reeves GABRELS à la guitare ; Perry BAMONTE à la guitare et aux claviers ; Simon GALLUP à la basse (bien qu’ayant quitté le groupe en 2021) ; et Jason COOPER à la batterie. Les Cure ont créé un Son-Signature, mélange de mélancolie et de forts contrastes. Les lignes musicales à dominante de basse structurent leurs titres, des notes plus aigûes que d'autres bassistes de la même génération ; jeu spécifique de Simon GALLUP (à l’image d’Hooky des New Order avec sa Rickenbacker BB Signature). L'association d'une basse six cordes (une Fender VI), au son caractéristique, produit des motifs mélodiques, des sonorités singulières, propres au groupe. Une identité musicale et visuelle vulgarisée par des vidéoclips ; images travaillées contribuant à la popularité des Cure à leur apogée dans les 80’s.
ALONE IN THE DARKNESS WITH THE CURE…
16 ans après la sortie de l’album studio 4:13 Dream (sorti en octobre 2008), les Cure refont surface en 2024 avec un album plissé de noirceur et de nostalgie. Songs of a Lost World sera pour The Cure un Back in Black. En dévoilant Alone, le premier EP de ce nouvel opus - véritable retour aux sources pour le groupe tant sur la forme que sur le fond, et dont la sortie est prévue le jour de la Toussaint (le 1er novembre 2024), soit la veille de la fête des défunts - Robert SMITH prévient que cette nouvelle création sera « vraiment très sombre. » Une longue ballade, dans le plus pur style Curiste, avec sa batterie martiale, son synthé vaporeux et son ambiance Cold-Wave. Il faut attendre plusieurs minutes pour entendre la voix poignante (et immuable) d’un Robert SMITH (& Wesson) qui atteint sa cible toujours en plein cœur. Les Cure n’ont jamais quitté la Scène. Ils y peaufinent en permanence leur style indémodable. Le Title Alone qui leur sert d’ouverture à chacun de leur show, depuis plus de deux ans, en est la preuve. L’enregistrement des concerts de septembre 2022, donnés à Montpellier et Toulouse, a permis de produire en août 2024 un Live tiré à 5.000 exemplaires. Une expérience Cure qui frise la religion.
NAISSANCE D’UN NOUVEAU CD
DANS UN MONDE PERDU…
La sortie d’un nouvel album - évoquée en 2014 par Robert SMITH, confirmée en 2019 lors de l’intronisation de The Cure au Rock and Roll Hall of Fame et de leur remarquable prestation à Rock en Seine - s’est précisée finalement en août 2024. Songs of a Lost World va libérer enfin des fans en mode attente depuis 10 ans. Une sortie officielle (presque un accouchement en direct) qui a débutée par la diffusion du Morcif Alone le 23 septembre 2024 en avant-première dans l’émission de Mary Anne HOBBS sur BBC Radio 6 Music. Dans la foulée, le 26 septembre 2024, le site officiel des Cure (et YouTube) a proposé à l’écoute le clip d’Alone ; mais aussi la prévente de différentes versions du CD. Alone reste une ballade noire, baignée d’atmosphère angoissée. Un Morcif qui dès son enregistrement a boosté la création de l’album ; titre d’ouverture symphonique sur Scène, mais aussi sur l’album. Robert SMITH a écrit, arrangé et enregistré dans les fameux Rockfield Studios au Pays de Galles, Songs Of A Lost World ; et l’a produit et mixé avec Paul CORKETT. Un CD inspiré par la douleur provoquée par les décès rapprochés de sa mère, son père et son frère. On se remémore (et que c’est bon !) avec ce 13ème album que les Cure « on the stage again (bientôt) » ont sorti leur premier disque en 1979 : Three Imaginary Boys. Une paille ! Un Band qui a vendu depuis des dizaines de millions de vinyles dans le Monde avec des tubes tels que : In Between Days, Shake Dog Shake, Seventeen Seconds, Primary, The Hanging Garden, Push, Boys Don’t Cry, Friday I’m in Love ou Pictures of You. Lors de sa tournée 2022, le groupe avait joué des inédits : Alone bien sûr ; mais aussi And Nothing is Forever, A Fragile Thing, Endsong et I Can Never Say Goodbye. Quatre autres Titles qui seront à n’en pas douter sur ce nouvel album.
POETIQUE DE LA SOLITUDE
ET DE L’AMORE MAGNIFIEES…
Robert SMITH précise à propos d’Alone que cela faisait un moment qu’il réfléchissait « (…) à la bonne phrase d’ouverture pour la bonne chanson d’ouverture, en travaillant avec la simple idée d’être seul (…) » avec toujours au fond de lui « (…) ce sentiment tenace (…) » qu’il avait « (…) déjà en tête la phrase d’ouverture (…) » L’enregistrement de l’EP terminé, Robert SMITH s’est remémoré le poème d’Ernest Christopher Dowson, Dregs (La Lie), explorant les thèmes de la perte, du regret et de l'inévitabilité de la mort : « (…) Le feu est éteint et sa chaleur est épuisée, / (C'est la fin de chaque chanson que l'homme chante !) / Le vin doré se boit, la lie reste, / Amer comme l'absinthe et sel comme la douleur ; / Et la santé et l'espoir ont pris le chemin de l'amour / Dans le morne oubli des choses perdues. / Les fantômes nous accompagnent jusqu'à la fin ; / C'était une maîtresse, c'était peut-être une amie. / Avec des yeux pâles et indifférents, nous nous asseyons et attendons / Pour le rideau baissé et le portail de fermeture : / C'est la fin de toutes les chansons que l'homme chante. » De magnifiques et réalistes vers ayant fait réaliser à Robert SMITH que la chanson et l’album étaient arrivés à leur terme. Une poésie rappelant Horace dans son Ode 4 : « La brièveté de la vie nous interdit de concevoir un long espoir. » Songs of a Lost World fait aussi écho à Memento Mori ("Souviens-toi que tu te meurs" en latin) ; l’album des Depeche Mode de 2023, hommage à Andy FLETCHER, bassiste, claviériste, membre fondateur du groupe, décédé subitement en mai 2022. Un état d’inquiétude permanent (légitime) de l’Humanité face à la mort que le poète Dowson traduisait par : « Ils ne sont pas longs, les pleurs et les rires, / Amour et désir et haine : / Je pense qu'ils n'ont plus part en nous après / Que nous avons passé la porte. / Ils ne durent pas, les jours de vin et de roses : / Sortant d'un rêve brumeux, / Notre chemin s'ouvre pour un instant, puis se referme / Comme dans un rêve. »
© Jean DORVAL, le 29 septembre 2024, pour LTC Live.
Note :
(1) Petit voilier arabe utilisé en mer Rouge pour le cabotage ou la pêche.
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LTC LIVE PRESENTE...
MOLCHAT DOMA :
COMME UNE NOTE DE SYNTHÉ
PARCOURANT TOUT LE DOS…
Le trio biélorusse, fondé en 2017, Post-Punk, Cold-Wave, Dark-Wave et Synthpop, Molchat Doma (Молчат en cyrilique) – à traduire littéralement par «les maisons sont silencieuses» (à l’image des cités-dortoirs de leur pays) - est originaire de Minsk. Passé à l’Ouest, et installé à L.A. (USA) depuis la guerre en Ukraine.
UNE IDENTITÉ EN MOIRE… ET BLANC
Leur identité visuelle est volontairement orientée dans leur clips, et sur leurs pochettes CD, dans un style Black Celebration - noir et blanc donc - et dans la veine de l’architecture brutaliste des ex-Pays de l’Est. Hiératiques, glacials et solennels, les Molchat invitent à une fascinante remontée dans le temps : la Biélorussie des 80’s.
UN BAND NEW-WAVE,
VERSION NOUVELLE VAGUE… CANAL HISTORIQUE
Les Molchat se caractérisent aussi par des influences musicales variées, allant de Depeche Mode, en passant par The Cure, Joy Division (dont ils ont fait quelques covers), et Laibach (Musique Industrielle). Les Molchat ont cependant un style musical perso. Avec leurs têtes de Pope Vador, des voix tout en puissance, et des sonorités super entraînantes donnant la chair de poule, comme dans le Title «Ya Tak Ustal» (2024) ; les Molchat passent des studios à la Scène (et vice-Versailles) sans problème.
UN GROUPE COMPLÈTEMENT TIKTOKÉ
Après avoir pondu trois CD «S Krish nashikh» (2017), «Etazki» (2018) et «Monument » (2020) ; en 2020, le groupe perce enfin. Sur Tiktok, LE Morcif intitulé «Sudno» (qui date de 2018) devient même viral . Il sera repris en fond sonore dans plus de 150 000 clips. Dans la même veine, le dernier opus des Molchat «Belaya Polosa» (2024,) dont les Musts «Ne Vdvoem» et «Kolesom» font apprécié d’avoir un bon JBL© sur les oreilles, est tout en équilibre et addictif. Molchat Doma sera en tournée hexagonale 2024, le 29 octobre à Lille (L’Aéronef), le 31 octobre à Lyon (Le Transbordeur) et le 2 novembre à Paris (L’Olympia). Alors, on achète son biffeton pour changer totalement d’atmosphère…
© Jean DORVAL, le 22 septembre 2024, pour LTC Live.
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CONCERTS MOLCHAT DOMA FRANCE 2024
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20/09/2024
LTC LIVE PRESENTE...
3H ET ½ DE GRANDE PARADE AU CABARET SAUVAGE…
En ce vendredi 20 septembre 2024, Paris me voilà ! Je débarque à 7h50 Gare de l’Est. Mon pote Adil, taxi de son état, me conduit à mon hôtel, avenue de Flandre. Copieux petit déj pour démarrer la journée. Voyager me file toujours les crocs-codiles… Puis, repos obligatoire. Ce soir, j’ai rencard avec deux de mes groupes préférés : The Wedding Present & The Chameleons.
COMME UN GOUT DE JOHN PEEL SESSIONS
(MADELEINE DE PROUST !)
19h30, après une petite sieste réparatrice, je fonce toutes Doc Martens en avant, mon billet en main. Les premiers fans, toutes générations confondues, font déjà le pied de grue devant un lieu emblématique parisien, depuis une trentaine d’années, le Cabaret Sauvage. Petite attente sous la pluie, les gens sympathisent. Ambiance chaleureuse ! Le cirque du Cabaret Sauvage nous attend avec ses tonalités feutrées rougeoyantes et ses tons chauds. Ambiance consacrée.
Ce Live avec The Wedding Present (en première partie) et The Chameleons me rappelle mes 15/16 ans. Le cœur (le chœur) pogote déjà. Décidément, Punk’s not dead ! Après avoir siroter quelques bières, un verre à la main, je suis aux premières loges. Côté gauche du backstage. A trois mètres de la scène. Et quelle scène ! Une place de roi. The Wedding Present - Band British de Rock Indépendant depuis 1985 - fêtent les 35 ans de l’album d’anthologie « Bizzaro ». Les voilà… je suis ému comme un petit zébu après la tétée. Les morcifs s’enchaînent, se déchaînent, chaloupés, riffs caractéristiques, tendres et frénétiques à la fois. Signature musicale ! Brassneck, Kennedy et Take Me ! font bouger les popotins. Et en plus, on gueule de joie, on transpire, tout en chantant. Mieux qu’un club de fitness… (mdr)
THE CHAMELEONS UK :
BIEN DANS LEUR PEAU MULTICOLORE !
Le deuxième set, de cette rencontre musicale de Level supérieur a été assuré par The Chameleons. Une formation typiquement UK. Post-Punk et Gothic Rock. Le bassiste et chanteur Mark fait le show. On est de nouveau dans les meilleures années de la BBC. Peel atomique ! Ambiance Les Bains Douches, La Scala, Le Palace et La Piscine. Les 80’s ressuscitent en direct. La bonne New Wave cooole en intraveineuse. Don’t Fall, Swamp Thing et Tears défilent. Mélange de mélancolie planante contenue, poétique dans le texte ; et de coups de gueule assumés. Nostalgie et total regret inclus. Voix d’outre-tombe rassurante. Une ambiance dark qui décoiffe même un chauve (souris) comme moi. Du spleen en veux-tu en voilà. Le tout dans la bonne humeur. Et biomusical guitarè en plus.. Donc, bon pour la santé.
PLUS DE TROIS HEURES DE SCENE
ET UN AU REVOIR LA-HAUT (SUR TERRE)…
A la suite des Ramones et des Clash, The Wedding Present et The Chameleons ont réussi, comme toujours, à captiver leur public. Des fans qui pourtant ne s’en laissent pas compter, qui bien souvent avaient les alarmes à l’œil et entamaient les refrains avec entrain. Et dont, moi… (mdr)
Et The Chameleons de conclure : « (…) I shed my skin and my disguise/J'ai enlevé ma peau et mon déguisement - And cold, numb and naked/Et gelé, engourdi et nu - I emerged from my cocoon/J'ai émergé de mon cocon (…) » [Extrait de Second Skin (Seconde Peau)]. Prochains rendez-vous : The Silencers, The Stranglers, etc. La Music ne s’arrête jamais, petite ou grande !
© Jean DORVAL, pour LTC Live , le 20 septembre 2024.
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The Wedding Present et The Chameleons au Cabaret Sauvage : 20.09.2024
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09/08/2021
LES BEST OF JD : "ALAN STIVELL OU L'éLOGE DE LA HARPE CELTIQUE."
LTC LIVE AU COEUR DE LA MUSIQUE CELTIQUE...
Le barde Alan Stivell, citoyen du Monde, ambassadeur de la musique celtique, militant de la Celtie, auteur du mythique "Tri Martolod", est de passage en Lorraine, le samedi 19 janvier 2013, à 20h00, au Centre Culturel Marc Sangnier, à Montigny-lès-Metz (Moselle). Ce concert, qui fait partie de sa Tournée Best Of, intitulée "Ar pep gwellañ", sera pour lui l’occasion de célébrer 40 ans de scène, et de partager un moment d’intense émotion avec ses fans (dont je suis), durant lequel il va interpréter les plus grands titres de son répertoire…
J’ai profité de la venue d’Alan Stivell dans notre belle région pour lui poser quelques questions pour LTC LIve…
JD : Bonjour Alan, bienvenue en Lorraine !
Alan : Bonjour Jean et merci pour l'accueil.
JD : Alan, tu te reconnais comme "citoyen français", mais tu t’affirmes "Breton d’abord". Tu espères que la Bretagne, qui a une double appartenance à la Celtie (la Communauté des Peuples Celtes) et à la France, devienne un jour une entité autonome. Où en es-tu dans ton combat pour l’autonomie de la Bretagne ?
Alan : L’autonomie, contrairement à l’indépendance, pourra un jour se faire dans la République française (comme ça pourrait être directement en Europe). Nous avons déjà obtenu une autonomie light (assemblée régionale, etc.). Les bretons, nous obtiendrons un jour une autonomie mise aux normes d’entités comparables comme la Bavière ou l’Écosse. Les jacobins ne seront pas éternellement les maîtres, pas plus que d’autres totalitarismes.
JD : Alan, qu’est-ce qui t’amènes aux Marches de l’Est, plus précisément au Centre Culturel Marc Sangnier, de Montigny-lès-Metz, pour un concert, samedi prochain ? Viens-tu souvent en Lorraine et y as-tu beaucoup de fans ?
Alan : Mes premiers souvenirs de grands concerts, en Lorraine et dans le pays de Metz, remontent à une quarantaine d’années. Celui que j’ai donné au Parc de la Seille à Metz, le samedi 28 août 2010, est aussi un grand souvenir. Heureusement, je ne crois pas qu’on m’ait oublié, et quel plaisir aussi qu’un nouveau et jeune public se sente concerné par ma musique et mon chant !
JD : Tu métisses les sonorités celtiques avec les rythmes orientaux, à partir d’instruments traditionnels et de technologies modernes. Tu es un des précurseurs de la musique transversale et expérimentale, de la fusion celtique et de la World Musique. Tu as travaillé dans les années 90 avec des pointures, telles que Kate Bush, Youssou N'Dour, Jim Kerr (des Simple Minds), Paddy Moloney (l'un des fondateurs du groupe de musique irlandaise The Chieftains) et John Cale (un auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et producteur gallois, qui fut membre du groupe Velvet Underground de 1965 à 1968, et qui démarra en 1970 une carrière solo). N’es-tu pas tenté de réaliser un CD avec Peter Gabriel ?
Alan : Je ne connais personne qui soit plus attaché que moi à l’essence et l’identité de la musique bretonne et celtique. Mais il est vrai que mon idée a toujours été de confronter ces racines avec des influences qui ne soient plus dominées par l’Europe médiévale, mais le reste du monde d’aujourd’hui. Pas seulement orientales, d’ailleurs. Toute influence me semble bonne, du moment que mes racines restent centrales. Peter Gabriel, j’y ai songé souvent. Mais je n’ai jamais fait la démarche d’aller vers lui, malgré le fait qu’il ait (après moi…), été vers la World Music. Il est vrai qu’on est tous les deux sur-occupés.
JD : As-tu un nouvel album en gestation ? Et si oui, quel en sera le thème ?
Alan : Il est déjà démarré, pour une sortie en fin d’année. Encore un peu tôt pour en parler.
JD : Tu passes régulièrement au nouveau Festival Interceltique de Lorient avec ta célèbre "Symphonie Celtique", que tu affectionnes particulièrement. Quelle émotion ressens-tu quand tu la joues devant ton public ? Est-elle la même à chaque fois ?
Alan : Il n’est plus très "nouveau"… Et, je n’ai pu y interpréter que deux fois ma "Symphonie celtique". J’ai le projet de la redonner un jour.
JD : Ton actuelle tournée, débutée en 2012, assure la promo du Best Of "Ar Pep Gwellañ", sorti dans les bacs le 16 février 2012. Cet opus commémore les 40 ans de ton concert historique de février 1972, à l’Olympia, remasterisé pour l’occasion. On y retrouve tes plus grandes chansons : "Tri Martolod", "Brian Boru", "La Suite sud-armoricaine", etc. Pour cet anniversaire hors du commun, tu es monté de nouveau sur la scène de L’Olympia pour un concert exceptionnel le 16 février dernier. Cette commémoration pas comme les autres, c’est une consécration pour toi et la Musique Celte ? Que veut dire "Ar Pep Gwellañ" ?
Alan : Je suis très heureux que la "vague celte", que j’ai lancée le 28 février 1972 à l’Olympia, grâce à l’accueil inespéré du public, ait encore des répercussions aujourd’hui. "Ar pep gwellañ", c’est la traduction de "best of " ou "florilège".
JD : Jord, ton Père - artiste passionné de peinture, d'ébénisterie, de poésie et de musique - par amour pour la Bretagne, a reconstruit l'ancienne harpe bretonne, la fameuse harpe celtique arrivée aux Ve- VIe siècle, grâce aux moines évangélisateurs partis d'Irlande. Cet instrument magique oublié, suite au déclin de l'aristocratie bretonne, à la fin du Moyen Âge et à la période baroque, est devenu le symbole mythique et mystique du romantisme poétique breton à la fin du XIXe siècle. Après, des recherches documentaires remontant à 1932 et un premier essai réalisé en 1942 sur plans personnels, ton père se lance alors dans la construction d’un prototype. Ainsi, de 1952 à 1953, tous les soirs et les week-ends, pendant un an, il se consacre à cette "quête instrumentale". C’est à cette période que tu tombes amoureux de la harpe celtique, la fameuse "Telenn Gentañ" (traduction : "la première harpe" en breton). Pour toi, "C'était d'emblée un Stradivarius." Avec la réalisation du rêve de ton père, naît ta vocation de "Barde de la Musique Celtique". La harpe celtique, un instrument de musique, pas comme les autres, avec lequel tu as un lien affectif très fort, reste incontournable pour toi sur scène. Tu lui as même consacré un livre, écrit en collaboration avec Jean-Noël Verdier, intitulé "Telenn, la harpe bretonne" (paru aux Éditions Le Télégramme). Alan, la harpe celtique, c’est un peu comme une religion pour toi ?
Alan : La harpe celtique, qu’elle soit plus ou moins reconstitution ou innovation (avec mes protos high-tech électronisés), sera toujours ma passion et mon moyen d’expression principal. Le musicien se fait tout petit derrière sa magie.
JD : Les années 1990 symbolisent "la deuxième vague celtique". Avec "l’Héritage des Celtes", Dan Ar Braz a relancé l'engouement pour la musique celtique. Tu as largement participé à cette célébration, avec des artistes incontournables, tels que Tri Yann, Carlos Nuñe, Gilles Serval, etc. La nouvelle génération de chanteurs bretons s’influence de toi, à l’image de Nolwenn Leroy (Ex-StarAc) qui a repris récemment le titre "Tri Martolod". Cela te fais quoi d’être un trait d’union entre les générations ?
Alan : Une petite erreur de chronologie. Mon album "Again" (septembre 1993) s’est vendu à 1000 ex. par jour quand le premier album de l’Héritage des Celtes n’était pas enregistré. Ce dernier a ensuite grandement participé à inscrire cette nouvelle vague dans la durée.
JD : Alan, merci pour cette interview. "A la revoyure !", comme on dit chez nous, en Lorraine.
Alan : "Kenavo Jean !" A samedi à Montigny-lès-Metz !
© Jean DORVAL, le 15 janvier 2013, pour LTC LIve.
INFO+ :
Quelques dates importantes pour Alan Stivell.pdf
Crédit photos : © Paul Evrard.
Alan Stivell en concert au festival de Cornouaille
à Quimper le 22 juillet 2016.
Source : Wikipedia.org/Alan_Stivell
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23/07/2021
TEXAS IS TEXAS !
Le groupe de Pop-Rock écossais Texas, fondé en 1985 à Glasgow, dont le nom fait référence au film Paris, Texas de Wim Wenders (1984), a su conquérir les cœurs de nombreux fans dans le Monde et rejoindre le Firmament-Musical grâce à des Morcifs tels Inner Smile ou I Don't Want a Lover. De leur premier album Southside, sorti en 1989, à leur CD Red Book, paru en 2005, ce Band a su faire évoluer avec Magie sa Musique du Blues-Rock au Disco-Pop. La formation actuelle comprend : Sharleen SPITERI, la chanteuse, guitariste et pianiste ; Ally McErlaine, à la guitare principale ; Johnny McElhone, à la basse ; Eddie Campbell, au clavier ; Tony McGovern, à la guitare et au chant ; Neil Payne, à la batterie ; et Michael Bannister, au clavier, piano et chant.
GENÈSE D’UN ALBUM. - La récente crise sanitaire a obligé Texas à repousser sa tournée rétrospective pour se concentrer sur le projet d’un nouvel Album intitulé « Hi ». Sharleen SPITERI, qui participe à l'écriture de bon nombre de succès du Band aux côtés de Johnny McElhone, le bassiste, s’est plongée avec son complice dans les archives du Groupe afin de chercher l’Inspiration. Ils ont ainsi retrouvé d’anciennes Sessions de l’album White On Blonde de 1997 dont ils se sont inspirés pour créer tous les morceaux de « HI ». Sharleen SPITERI expliquait récemment au micro d’RTL que « C'était un album assez facile à faire. On l'a terminé pendant le premier confinement. Puis, étant tous enfermés, on a commencé à écrire de nouvelles chansons qu'on a finies par ajouter au disque. C'était assez cocasse parce que j'étais chez moi au Pays de Galles, Johnny [McElhone, le bassiste ndlr] était en Ecosse, les autres en Suède. (...) Ça a donné aux morceaux un je-ne-sais-quoi supplémentaire et c'était vraiment drôle. Un vrai challenge, au fond. »
UN ALBUM « HI » NOMMÉ DESIR. - Depuis sa création Texas a vendu dans le Monde plus de 40 millions d’Albums et cumule plus de 350 millions de Streams. En 2017, leur dernier Opus, Jump On Board, s’est même classé en tête des ventes dans l’Hexagone. Après quatre années d'attentes pour les Fans, les Scottishs signent leur Grand-Retour le 1er décembre 2020, grâce au Titre « HI » un premier Single, entre Pop et Rap, en featuring avec les Rappeurs Américains du Wu Tang Clan, avec qui ils avaient partagé 20 ans auparavant, le Remix intitulé Say What You Want (All Day, Every Day). Ce Single a tenu les Fans en haleine en attendant le nouvel Album, tout d'abord attendu pour le 30 avril 2021, selon Chartsinfrance.net, mais qui est finalement sorti le 28 mai 2021 dans tous les bons Bacs de France et de Navarre. Le Groupe espère une nouvelle fois séduire le public avec une Tracklist alléchante et une pochette en Rouge et Noir où apparaît une Sharleen sexy à mort. Les 14 nouveaux Titres du 10ème Album studio de Texas, « HI », procurent 45 minutes de Pur-Bonheur MuZiKal pour les Zoreilles. On y retrouve cependant des Singles sans surprise, comme Mr Haze et Moonstar, très (trop) Texas. Texas y a aussi repris « HI » en solo, Titre éponyme de l’Album. A ce Single Gros-Porteur, très commercial, il convient de rajouter 5 Titres-Leaders marquant un vrai Renouveau de Texas : Look What You’ve Done. Sa Ligne-Musicale addictive s’écoute en boucle. You Can Call Me - à n’en pas douter le second Morcif de ce Nouvo Texas – se la joue jolie Berceuse-Rock sympathiquement guitarée en refrain. Le 3ème Extrait choisi, Falling, délicieusement batterie, synthé et guitare, Dark & Transe, bouge bien. Son accent New-Wave séduit particulièrement. Had a Hard Day s’écoute bien aussi et accroche à la perfection quand ses notes en suspension débouchent sur un refrain plus rythmé. Enfin, Had to Leave reste le Titre le plus slove et rétro de cet EP. C’est le quart d’heure américain revu par les Écossais.
PARIS, TEXAS FOREVER ! – Depuis sa création, Texas trouve un écho très favorable auprès du Public-Français qui lui fait toujours très bon accueil. Le 10 novembre 2017, Sharleen Spiteri confiait dans les colonnes du Point : « Le public est différent partout, et partout en France ! Mais, en France, les ventes de mes albums n'ont jamais cessé de progresser (...) J'ai grandi imprégnée de culture française grâce à ma grand-mère française et à mon grand-père, qui vivait à Bordeaux. (…) » Sharleen estime en plus que Texas doit principalement son succès aux Français : « Lorsque personne d'autre ne s'intéressait à nous, quand on a lancé le premier album, on a eu la chance que le public français nous soutienne. Cela nous a permis de continuer à faire des disques pendant toutes ces années. Il y a quelque chose de particulier pour Texas en France, c'est comme une grande histoire d'amour. » D’ailleurs, les Texas précisent sur les Réseaux Sociaux : « Nous sommes tellement impatients que vous puissiez les entendre (les nouvelles chansons de « HI », ndlr) et nous avons hâte de venir les jouer pour vous bientôt. » Une affirmation qui annonce la Remontée de la Formation sur les Planches en 2022. Plusieurs dates sont prévues en France et en Grande Région Est : le 03 avril, à la Rockhal d’Esch Sur Alzette, au Luxembourg ; le 04 avril au Phare de Chambéry ; le 05 avril à l’Arena du Pays d'Aix, à Aix-en-Provence ; le 07 avril au Zénith Toulouse Métropole ; le 08 avril au Zénith Nantes Métropole ; le 10 avril à l’Arkéa Arena de Floirac ; le 11 avril au Zenith Orléans ; le 12 avril au Zénith de Dijon ; le 13 avril aux Arènes de Metz ; le 15 avril au Zénith Paris - La Villette ; et le 16 avril au Zénith Arena Lille. Alors Paris, Texas forever ? Forever and ever !
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2021, pour LTC LIve
Sources documentaires et crédit photos :
http://www.rfm.fr/news/Le-nouvel-album-Hi-de-Texas-est-disponible-23177
https://www.ouifm.fr/texas-decouvrez-le-nouvel-album/
https://www.alouette.fr/news/le-nouvel-album-de-texas-est...
http://www.chartsinfrance.net/Texas/news-117180.html
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/le-groupe-tex...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Texas_%28groupe%29
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08/09/2020
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06/09/2020
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LTC LIVE : DECOUVREUR DE MUSIC PAR PASSION.
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23/05/2020
LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !
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22/05/2020
LTC LIVE CONSEILLE DE VOIR SUR ARTE TV CE SOIR...
[22:30 - EN DIRECT SUR ARTE] Chuck Berry reste l'homme qui a inventé le Rock’n’Roll. Consacré à l'immense Rocker, disparu en 2017, ce documentaire exceptionnel évoque ses errements de jeunesse, qui lui valent un séjour en prison, ses origines, mais surtout ses chansons mythiques et ses fulgurances musicales révolutionnaires qui influencèrent les grandes Stars des années 1960, à commencer par les Beatles et les Rolling Stones...
INFOS+ [LA SUITE SUR...] :
[EN LIBRE-SERVICE - A VOIR SUR LE SITE D'ARTE] Hommage à Mory Kanté. A revivre les Concerts Volants de cet Artiste exceptionnel. Un moment magique enregistré en 2017 à l'Institut du Monde Arabe.
INFOS+ [LA SUITE SUR...] :
Arte.tv/Mory-Kanté-en-concerts-volants
INFOS+ [RIP] : Wiki/Mory_Kanté
19:34 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : chuck berry, sur arte tv ce soir, the cure, peter hook & the lights, ian curtis, tears for fears, marsheaux, johnny marr, talk talk, dave gahan, the bravery, the chameleons, sex pistols, claude debussy, echo and the bunnymen, the smiths, vnv nation, talking heads, inxs, suzanne vega, eurythmics, the voidz, oasis, liam gallager, diva fauve, roland orzabal, midnight oil, depeche mode, u2, serge gainsbourg, lorraine le groupe, cocteau twins, the stranglers, visage, fad gadget, keith hudson, tropic of cancer, sad lovers and giants, omd, new order, simple minds, la communauté d'ltc live, ltc@live, absolute ltc@live, jean dorval pour ltc live, ltc live, jean dorval, la communauté ltc live, joy division, mory kanté | Facebook |
"FRAGILE TENSION" IN ACTION SUR YOUTUBE !
Le Groupe Depeche Mode (DM) a annoncé hier, en soirée, sur Twitter #DepecheMode #FragileTension que la Vidéo de leur chanson "Fragile Tension" pouvait être désormais vue sur Youtube.fr. Ce matin vers 8h00, il y avait déjà 58.000 vues ! A 18h00, il y en avait plus de 82.000… Il faut dire que ce Morcif – un vrai Must, écrit par Martin L. Gore, extrait de l’album Sounds of the Universe des DM, paru en 2009 - est tout en profondeur. Bien pesé et emballé. Génialement inscrit au Patrimoine Mondial Musical. Une Chanson qui a la préférence des Fans pour ses qualités musicales indéniables, mais aussi grâce à la Beauté des Images de sa Vidéo - à mi-chemin entre un Verre de Champagne intergalactique et une Explosion de "Fragile Tension" en Action - signées by Rob Chandler and Barney Steel. Du Grand Depeche Mode, avec bien sûr, The Vox of Dave Gahan 4ever and ever, Martin L. Gore à la Gratte-élec tout en volume, et Andrew Fletcher magistral au Synthé. Comme une Fragile Tension spectaculaire qui fait avancer les Fans. A la fois tragique et obsédant, ce Rêve étrange est mystique. Il oscille entre un hurlement qui ferait vaciller au bord de l'effondrement, et que rien ne peut réprimer ; et un Sentiment de Vertige en plein Vol scintillant ! Il y a quelque chose de Magique et de Poétique dans l’Air, grâce à cette Chanson qui défile d'Art-d'Art. A écouter ou à réécouter... Au choix !
© Jean DORVAL, le 22 mai 2020, pour LTC Live
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