Le Carême : un temps de conversion, un trésor d’Amour en partage !

Le Carême est une période de jeûne et d'abstinence de 40 jours institué par l’Eglise Catholique au IVème siècle en référence aux 40 jours de jeûne et de pénitence de Jésus-Christ qui s’est retiré dans le désert du Sinaï. Le Carême ne s'observe pas le dimanche, car c’est un jour de fête pour les Chrétiens. Ainsi ces 40 jours, entrecoupés de 5 dimanches de Carême, se déroulent du Mercredi des Cendres au Samedi-Saint inclus. Le Carême reste un temps de préparation, individuel et collectif à la fois, à la commémoration de la Passion et de la Résurrection du Christ.

. Oser entrer dans le désert, pour faire grandir sa Foi. - L’entrée en Carême pour les Chrétiens est un Chemin de Conversion, la prolongation du Chemin que nous empruntons tout au long de l’Année Liturgique, tout au long de notre Vie d’Homme. Mais, au moment du Carême, ce Chemin quotidien reste à redéfinir, car malgré notre bonne volonté, souvent nous nous sommes égarés en cours de route. Ce Chemin nouveau, nous fait grandir en l’Amour de Dieu et du Prochain. Il nous suffit pour cela, cette année encore, de suivre les Pas lumineux du Christ, qui nous invite à passer avec Lui 40 jours dans le désert. Nous redevenons ainsi des Chercheurs de Dieu, des "Entreurs" dans le désert, suivant une piste mystique propre à chacun. Ce rendez-vous annuel nous met en route vers le meilleur. Il nous permet de prendre le temps du recul nécessaire pour nous laisser surprendre par les Mystères de la Foi. Mais, ce Chemin est le moins droit possible, le moins accueillant, car escarpé. Il peut faire peur à emprunter au commun des mortels, par rapport au grand chemin de perdition, semé de dangereuses facilités et richesses. Finalement, le petit chemin tortueux reste celui qui nous mène au Ciel au bout du parcours.

. 40 jours aux côtés de Jésus au désert. – Osons ce parcours, seul au milieu du Monde, mais résolument aux côtés du Christ. Mettons notre confiance dans le Sauveur, le Fils de Dieu. Quand nous croyons en Lui, quand nous Le prions avec discernement, respect, introspection et recueillement, Il nous apporte ses Grâces et ses Bienfaits, son Amour infini. Et si nous n’avons pas conscience immédiatement de cette Aide Divine, n’hésitons jamais à prier Dieu pour Lui demander de nous guérir de nos aveuglements. Quand nous chutons, restons joyeux, tout en sachant à chaque fois nous relever avec l’Aide du Créateur. Remettons-nous entre ses mains comme de Petits Enfants. Remettons-nous à l’ouvrage comme l’ouvrier de la dernière heure. Soyons une plante recherchant le tuteur pour s’élever vers la Lumière. La Miséricorde de Dieu est grande pour les Hommes de Bonne Volonté. Alors, n’hésitons pas à résister vaillamment, autant que possible, à nos propres défauts, et offrons à Dieu notre Demande de Pénitence. Réaffirmons-Lui chaque jour que malgré le chemin tortueux que nous empruntons, et bien qu’au cœur de la tempête, nous gardons toujours le cap, le bon, celui du Ciel !

. Avoir le Carême en Partage. - Le Carême est aussi l’occasion de réviser la Pensée Sociale de l’Eglise, de nous offrir aux Autres en Partage, par le Don de l’Écoute aux personnes en difficulté (problèmes familiaux, santé, etc.), de faire l’Offrande de Petits Sacrifices à Notre Créateur (éviter la gourmandise, accepter d’aider quelqu’un gratuitement, etc.), de nous rapprocher des plus Petits d’entre nous tous (les Malades, les Exclus, les Personnes âgées isolées, les Migrants, etc.), de rêver à un Monde meilleur de Paix et de Fraternité, de prier pour les Chrétiens d’Orient et les Coptes d’Égypte génocidés depuis des décennies dans la plus grande indifférence, etc. Pour ce faire, la Prière Universelle et l’Union De Prière (UDP) restent les meilleurs liens sacrés permanents et directs avec Dieu, les derniers et les meilleurs réseaux sociaux, gratuits et libres, entre tous les Êtres Humains, afin d’essayer de faire diminuer la souffrance de nos Frères et Sœurs par la Méditation du Chapelet. En tant que Témoins du Verbe incarné, nous devons prendre conscience que la misère et la pauvreté, la guerre et la crise sociale, dans le Monde, ne sont pas des fatalités, de graves problèmes irrésolvables, mais plutôt des maux à combattre. Le Carême, c’est le Temps du Partage, de l’Échange avec le Sauveur et notre Prochain. Notre mission si nous l’acceptons est de vaincre le mal qui est en nous, et tout autour de nous, en faisant le Bien, et en suivant les Commandements de l’Éternel qui est notre Berger. Pour cela, nous devons commencer par nous changer, en purifiant notre âme.

. La Quête du Vrai. – Même, si nous vivons au milieu des tentations, des richesses du Monde, de l’opulence, du profit, du matérialisme, du consumérisme, etc. nous devons malgré tout rechercher la Sainteté, et ce, en résistant aux appels des sirènes, sans rechercher la perfection, car seul Dieu est parfait. Ce n’est pas évident certes, mais nous avons le devoir de réussir là où Dieu nous a posé, là où Il veut que nous soyons ses Témoins les plus fervents. Il nous donne comme but, d’être nous-mêmes avec nos défauts et nos qualités, et de faire du mieux que nous pouvons pour que le Bien triomphe et que la Paix illumine ce Monde qui en a bien besoin. En période de Carême ce n’est pas le jeûne des anachorètes qui compte le plus, mais c’est notre propension à améliorer notre quotidien spirituel, en offrant nos grandeurs et petitesses à Dieu, sans nous rebeller. Qui sauve le Bien, sauve l’Humanité !

Et c’est là qu’est la plus grande de nos difficultés : accepter nos contraintes toujours avec le sourire. La Sainteté, ce n’est pas être un héros réalisant des actes extraordinaires en direct à la télévision, mais c’est un héros ordinaire, inconnu, réalisant sous le Regard Divin de Petits Miracles de la Vie de tous les jours. C’est cette petite pièce donnée au mendiant, c’est ce sourire offert à son voisin, c’est l’acceptation d’une contrainte professionnelle, c’est aider ses parents un soir où ce n’était pas prévu, c’est accepter d’être humble en société alors que d’autres ont tous les honneurs, etc. C’est tout cela qui fait grandir notre Âme d’Enfant de Dieu. Le Carême, c’est pouvoir se priver de tout et de rien à la fois, sans se plaindre. C’est refuser notre petit confort pour créer le manque, le temps du recueillement spirituel, le temps de réaliser la chance que nous avons, par rapport à d’autres, d’avoir un travail, une famille, des amis, un toit, à manger, etc. Cette Résistance graduée au Système doit créer le manque sans excès, au rythme de chacun. Elle révèle notre Part d’Humanité la plus belle, la Tendresse qui sommeille au fond de nous, pour mieux avoir la Vie Éternelle.

. Sous le Regard de Dieu tout devient possible. – Placé sous le regard de Dieu, le Carême devient une Veille Priante continue ou discontinue, un Recueillement en 40 étapes personnalisées, dans le désert hostile de la ville ou des campagnes. Il nous fait entrer en Espérance, dans la Vraie Vie Divine, jusqu’à la Lumière de Pâques. Le vrai trésor de l’Eglise ce n’est pas ses biens matériels, mais sa capacité à rassembler tous ses enfants en UDP. Cette Foi inébranlable fait battre la chamade à notre cœur, en y semant l’Espérance, la Paix, l’Écoute mutuelle, le Partage, la Charité et la Solidarité. Le Carême, c’est savoir prendre du recul, afin d’approfondir sa Connaissance de Dieu et sa Foi, c’est élargir ses horizons pour annoncer et vivre avec Joie, la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité. Nous sommes des Phares jalonnant l’Histoire du Monde refusant la tiédeur. Et le Pape François de conclure : "Nous ne pouvons pas être chrétiens à temps partiel !" "Dieu nous aime, n’ayons pas peur de l’aimer."

© Jean DORVAL, le 26 février 2015, pour LTC Religion.

iNFOS+ : wiki/Carême, eglise.catholique.fr/le-Carême et croire.com/Carême

Pour vivre le Carême en Communauté d’Internautes : caremedanslaville.org

 

LTC RELIGION ANNONCE...

LE MERCREDI DES CENDRES,

C'EST L'ENTRéE EN CARÊME !

En ce Mercredi des Cendres, le Croyant entre dans la Période la plus Intense de sa Foi. Celle qui remue le plus ses tripes, Celle qui le remet totalement en cause. Il entre au Désert pour 40 jours, fort de l’Exemple de Jésus-Christ, Le Sauveur. Cette Sainte Quarantaine de Prière, de Chute, de Rencontre, de Relèvement et de Conversion Intérieure et Extérieure, attise en Chaque Pénitent le Désir de Vivre toujours plus du Ressuscité. C’est le Temps du Chemin de Croix, Petit et Tortueux certes, mais Juste et Lumineux. C’est aussi le Temps de l’Adoration, afin d’Avancer Victorieux, avec ses Défauts et ses Qualités, dans la Tempête de la Vie, en gardant le Cap vers Pâques. Cette Période est un Refleurissement Spirituel Permanent, entre doutes et Joies. C’est le Meilleur Moment pour Replanter au quotidien son Âme au Jardin de l’Existence, pour transformer les Cendres de nos désillusions en Terreau Fertile de la Foi, d'Arroser nos Sécheresses et de faire Verdir nos Déserts Affectifs. C’est l’Heure de l’Exode Nouveau, de la Terre Promise en Partage. C’est aussi l’Heure d’Espérer dans Le Seigneur, de Vivre en Enfant de Lumière. C’est le Temps de l’Appel au Désert pour re-chercher à s’Épanouir où se Recueille Le Fils de Dieu fait Homme. C’est le Temps d’Espérer en La Vie Nouvelle et dans le Ciel, de peaufiner cette Bonté Naturelle de Dieu qui Repose en chaque Homme de Bonne Volonté. Ces 40 Jours Bénis permettent de Retrouver Jésus-Christ, le Messie qui est toujours près des Pauvres (même si l’on ne le voit pas, il est là...). C’est-à-dire : Ceux qui sont Riches du Nom du Père, Ceux qui Croient sans avoir vu, Ceux qui tombent dans Les Bras du Berger. Léon Bloy (1846-1917) écrivait dans son journal : "Il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints." Et Sainte Élisabeth de la Trinité de conclure : "(Le Carême, c’est, nda) se désencombrer pour rayonner Dieu." Amen !

© Jean DORVAL, le 1^er mars 2017, pour LTC Religion

 

i>NFOS : Wiki/Mercredi_des_Cendres

Noël, c’est le Retour de la Lumière Divine.

 

"Dieu se fait Petit par Amour pour nous.

 

Il est le Pain de Vie."

 

. Noël de Joie et de Remise en Cause. - La Semaine de Noël commence, et comme chaque année, force est de constater que les quatre semaines de l’Avent - cette Grande Marche préparatoire, qui l’a précédée - n’ont pas été faciles tous les jours. En effet, le Chrétien est confronté aux contradictions de ce Monde terrible. Ses certitudes sont mises durement à l’épreuve. Il est totalement déstabilisé. Pris entre l’envie de se mettre en corrélation avec l’Idéal Chrétien, et celle d’éviter les écueils de cette Humanité individualiste, bercée de matérialisme et de malbouffe. La houle est si forte qu’elle donne la nausée. Pourtant Noël devrait être, vu l’actualité sociale et géopolitique, uniquement une Réflexion riche en Remises en Cause, une Véritable Prière Vivante.

 

© Image ci-dessus :

Zazzle.fr/Jésus_dans_la_Mangeoire_autocollants

 

"Jésus est le Dieu fait homme

jusque  dans le Silence de nos Prières."

 

. Noël est un Trésor. - Les Boules du Sapin brillent de tous leurs feux. Le Petit Jésus est né dans une Humble Crèche, entouré de la Sainte-Famille - Marie et Joseph ses parents - mais aussi de l’Âne, du Bœuf et des Bergers. La Nuit et le Jour de la Nativité gardent cette Luminosité Particulière qui fait toute la Magie de ce Grand Moment Historique et Mystique ; car Jésus est la Lumière du Monde, avant et après sa Naissance. Il amène parmi les Hommes de Bonne Volonté un Trésor : la Nouvelle Alliance faite avec un Dieu de Miséricorde (Les Évangiles). Trois Rois-Mages, venus d’Orient, suivant depuis un certains temps une Bonne étoile, se dirigent vers le Sauveur avec des cadeaux : l’Or, l’Encens et la Myrrhe. Épiphanie en vue ! Le Trésor est à partager avec toutes les Nations. Esprit de Pentecôte à venir : Le Peuple élu, c’est tous les Hommes ! C'est l'Humanité...

 

 

. Crèches subversives, Symbole de Paix. - Et à une époque où les Crèches, pourtant Symbole Pacifique par excellence, sont devenues à tort subversives dans l’espace publique, et les chants de Noël relégués comme des antiquités oubliées, il est bon de rappeler que Croire est une Liberté Fondamentale, une Chance de trouver la Paix en soi et de l’Offrir aux Autres. Et que Croire n’empêche pas de respecter tous Ceux qui ne croient pas ou qui croient Autrement. Sans Sacré notre société part à vau-l’eau. C’est ainsi, par exemple, que de plus en plus de Déshérités restent seuls dans le froid, et ce, juste à côté de personnes vivant dans l’opulence. Il ne faut donc pas oublier que le Vrai Sens de Noël pour les Chrétiens, et pour bon nombre de Personnes, glorifie l’Arrivée de Jésus, le Fils de Dieu fait Homme ; mais qu’il s’agit avant tout du plus Beau Symbole de l’Entraide Fraternelle due aux Plus Humbles d’entre tous. "Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez" dira Jésus plus tard (Mat. 25, 40). Pourtant, de nos jours, en France - la Patrie des Droits de l'Homme, pourtant classée parmi les pays dits "riches" - un enfant sur cinq vit, selon de le Secours Catholique, en dessous du seuil de pauvreté (chiffres de 2017). Cela fait mal au cœur !

 

 

"L'Humanité toute entière

rejoint le Sauveur."

 

. Redonner tout son Sens à Noël. –  Les 24 et 25 décembre sont de Grands Moments d’Espérance qu’il faut donc remettre à l’Honneur. Et quand pour Certains - alors que pour bon nombre de Personnes tout devient difficile - rien n’a plus de sens, voici que Noël (du latin Natalis Dies, Jour de la Naissance) reste dans la Nuit des Temps, une Bonne Nouvelle (ÉVANGILE... un mot qui vient du grec ancien "Evaggélion", et qui veut dire : "Bonne Nouvelle"). Dieu vient de réaliser une Nouveauté. Il instaure un Royaume de Paix. Le Roi des Rois est né. Un Sauveur nous est né ! Alors : "Vive le Saint-Roy du Royaume des Cieux !" Noël est un jour pour Ouvrir son Cœur à la Petitesse d’un Bébé couché dans une Humble-Crèche à Bethléem ; un Enfant Pauvre et Faible, pour se faire proche de TOUS les Hommes, et qui a déjà tout d’un Grand. Les Lumières de la Nativité - dont LA plus Vive et LA Plus Pure reste Celle du Sauveur - prennent tout leur Sens, si et seulement si, l’Accueil du Verbe Incarné est accepté. Le Troublant Mystère, qui trouve son origine dans une Austère Crèche, Jésus-Christ, vient visiter les Hommes pour Changer dans la Paix leurs Vies. Il prend toutes leurs Misères, pardonne leurs Péchés, son Joug est léger ! Il est l’Amour Incarnée. La Foi chante les Jours Annoncés ! Le Divin Messie est venu pour rendre l’Espoir aux Humbles et Sauver l’Humanité par la Rédemption sur sa Croix. Il est la Vie. Il instaure entre Dieu et les Hommes de Bonne Volonté, la Restauration de la Vie sur Terre, pour préparer la Vie Éternelle. Quelle Belle Feuille de Route pour garder le Cap du Ciel ! Le mot "Jésus" vient du grec ancien "Iêsoûs", lui-même issu du prénom hébreu ancien "Iéshua" (qui a la même racine que "Josué"). Ce mot signifie "Dieu sauve" ou "Dieu délivre". Alors : "Joyeux Noël !"

 

© Jean DORVAL pour LTC Croire.

L'Épiphanie, c'est la Fête des Lumières, la Fête de l’Eau.

Le mot "Épiphanie" vient du grec "Épiphanéia" qui veut dire "Apparition" (qui lui-même vient du mot "Épiphainéin" qui signifie "Paraître ou Briller sur"). La Solennité de l’Épiphanie célèbre la Manifestation de Jésus comme Messie. Cette fête venue d’Orient est fixée au 6 janvier, mais est célébrée le dimanche le plus proche de cette date. Il s’agit de la Fête des Lumières, la Fête de l’Eau. Elle est la célébration de l’Inauguration du Ministère Public du Christ, qui débute le lendemain dans le Calendrier Liturgique, lors de son Baptême au Jourdain. C’est une excellente occasion de continuer, après Noël, de parler aux Hommes de Bonne Volonté de l’Avènement de Jésus et de sa présentation aux Rois-Mages venus lui apporter des Présents. Le Livre d'Isaïe précise : "Debout (…) elle est venue, ta lumière (…) Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. (…) Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur" (Is 60, 1-6). Les Pères de l'Église, comme Irénée de Lyon (IIe siècle après J.-C.), voyaient dans l'Or la reconnaissance de la Royauté de Jésus, dans l'Encens celle de sa Divinité, dans la Myrrhe sa Mort sur la Croix, donc son Humanité. L'Or, l'Encens et la Myrrhe disent donc la Véritable Identité et la Grandeur de Jésus, l'Enfant nouveau-né, Fils de Dieu.

JD pour LTC Croire

LE 05 JANVIER, C’EST L’ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR.

 

. Des Rois Mages en Interrogation. - Le 6 janvier est fêté l’Épiphanie de Notre Seigneur Jésus. Et comme l’Essentiel est toujours dans la Parole… Matthieu (2, 11) annonce d’emblée en parlant des Rois Mages : "Tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant Lui." Le chant d’Entrée de la Messe s’en fait l’écho : "(…) Dieu est présent dans un Enfant : Sa Gloire habite notre Terre. (…) Dieu est ici, et tout est dit : Cherchons où se lève sa semence. Ne pensons pas que Dieu se tait, Quand Il se dit par sa Naissance. (…) Dieu va sauver le Monde entier, En se chargeant de nos souffrances. Ne marchons plus à perdre cœur, Par des chemins sans espérance ! (…)" Le Psaume du jour est encore plus éclairant : "Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant Toi." La Prière Universelle s’élève encore plus Haut en s’adressant directement au Sauveur : "Entends nos appels et sauve-nous !" Le chant de la Communion, quant à lui, introduit des Rois Mages en Apothéose, venus du bout du Monde, en Questionnement de leur Bonne Étoile ; Étoile du Berger prophétisée. Des Ambassadeurs de l’Humanité tout entière qui ne comprennent pas bien tout ce qui leurs arrive... Un Signe venu d’Orient conduit leurs pas vers la Lumière Purificatrice du Seigneur. Le Verbe s’est fait Chair, incarné dans un Petit Enfant, Fils de Dieu. Ils viennent adorer Un Roi d’Humilité, sans palais et sans armée, un Roi des Cieux en devenir, et déposer aux pieds de la modeste et sainte Mangeoire où il trône déjà… l’Or, l’Encens et la Myrrhe. Des Cadeaux qui ont une Signification…

 

L'Adoration des mages peint par Matthias Stom (vers 1600-1650).

 

. Trois KDOS. Deux Significations (et Origines) Possibles. – "Ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe." (Mt 2, 11)

 

. Évangile et Symbolique. - L’Évangile de Matthieu parle des trois présents apportés par les Mages, en référence au Livre d'Isaïe : "Debout (…) elle est venue, ta lumière (…) Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. (…) Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur." (Is 60, 1-6) Matthieu, sans reprendre exactement la citation, signifie bien que Jésus est ce Nouveau Messie tant attendu, et que ces trois Offrandes à ce "Roi", Nouveau-Né, proviennent de toutes les Nations. Il ne le fait pas, parce que la Coutume Orientale doit rendre Hommage aux Grands Personnages. De même, les Mages ne font pas cas de leurs Présents. Les Pères de l’Église y voient un symbolisme très fort, comme au IIe siècle, Irénée de Lyon. L’Or, métal précieux par excellence, est synonyme de Beauté, de Richesse et de Gloire. En Jésus, il honore la Reconnaissance de Sa Royauté-Céleste. L’Encens, dont la fumée s'élève vers le Ciel en se répandant partout, représente la Prière et l'Adoration. Il manifeste la Divinité de Jésus. La Myrrhe, baume précieux est produit à partir d'une résine rouge importée d'Arabie, était utilisée pour les parfums des noces et des ensevelissements. Mélangée à du vin, elle en augmentait la vertu euphorisante et, selon une Coutume Juive, ce breuvage était parfois proposé aux suppliciés pour atténuer leurs souffrances. Ce qui, d’après l’Évangile de Marc, sera justement le cas de Jésus (Mc 15, 23). Aussi ce parfum évoque-t-il, l’Humanité de Jésus destinée à la mort sur la Croix et au Saint-Sépulcre. Ces précieux Cadeaux, pour les Pères de l’Église, annoncent la Grandeur encore cachée de cet Enfant, Nouveau-Né. Ils évoquent sa Vraie Nature, annoncent sa Véritable Identité : Jésus, Fils de Dieu. Au VIe siècle, saint Grégoire le Grand, dans son Homélie X, sur l'Épiphanie, écrit à son tour : "Les mages proclament, par leurs présents symboliques, qui est Celui qu'ils adorent. Voici l'or : c'est un roi ; voici l'encens : c'est un Dieu ; voici la myrrhe : c'est un mortel."

 

 

. Les présents et l’Ancien Testament. - Les Cadeaux apportés par les Mages à Jésus peuvent aussi s’expliquer selon l’Ancien Testament. On trouve dans le Livre d’Isaïe, l’Oracle suivant : "Mets-toi debout… car elle arrive, ta lumière... Les nations vont marcher vers ta lumière et les rois vers la clarté de ton lever… Tous les gens de Saba viendront, ils apporteront de l'or et de l'encens, et se feront les messagers des louanges du Seigneur." (Is 60, 1-6) Matthieu ne reprend pas intégralement cette citation. Par contre, il procède par allusion claire : Jésus est bien le Messie attendu depuis si longtemps. Ainsi, cela rappelle que l'Encens et la Myrrhe symbolisent les Offrandes de toutes les Nations à ce "Roi", Nouveau-Né.

 

. Des Rois Mages (toujours) en Interrogation. - Les Rois Mages se sont certainement poser la question de savoir ce que, ce "Roi", Nouveau-Né, pourra bien faire de ces trois Cadeaux. Ils ne savent pas, encore, comme les Nations qu’Il les aime, et qu’Il vient au Monde pour le Salut des Hommes, grâce à sa Miséricorde. La Vierge Marie, l’Étoile du Matin, la Très Sainte Vierge, peut témoigner qu’avec les Rois Mages et les Bergers, TOUT l’Univers s’est rassemblé sous l’Étoile Prophétique, culminant au-dessus de la Crèche de Bethléem, pour rendre Hommage à Son Divin-Fils ; un petit Roi-Juif, Roi du Ciel, grand Roi, l’Emmanuel. (2) L’Or-Royal, l’Encens-Prière et La Myrrhe-Humanité du Sauveur. Et à la fin de l’Envoi (de la messe du jour), il est doux d’entonner : "Adoramus Te, Jésus Fils de Dieu ! Ô Dieu Saint nous venons t’adorer. Adoramus Te, Jésus Roi des rois ! Dieu Sauveur nous venons t’adorer." Ces Présents sont un Gage de Partage envers les plus Démunis, et une Libération de tous les Péchés du Monde offerts en Rémission. "Avant d’adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t’encombre… Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c’est-à-dire, donne-le aux pauvres." (2) Cette Crèche, qui est aussi Celle du Cœur, est un Phare pour l’Humanité pour les Siècles des Siècles ; et ce, jusqu’à la Fin des Temps, et le Jugement Dernier. Rien qui ne doit faire peur, mais qui plutôt doit inviter à faire un Vrai travail d’Introspection, et à garder le Cap du Ciel, en devenant par Amour du Prochain, Saint au milieu des… Saints. Rien de plus Simple ! N’est-ce pas LOL ? (ton humoristique bien sûr)

 

© Jean DORVAL pour LTC Croire

 

 

 

Sources Documentaires :

AELF.org

La-Croix.com

& Bible-Service.net

 

Notes :

(1) Citation de Saint Jean Chrysostome (vers 344-407)

(2) Le prénom Emmanuel est dérivé de l'hébreu Immanu'el qui signifie "Dieu est avec nous".

 

 

Le Docu :

L’Évangile du Jour

 

"Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)

 

Alléluia. Alléluia.

 

Nous avons vu son étoile à l’orient,

et nous sommes venus adorer le Seigneur.

Alléluia. (cf. Mt 2, 2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée,

au temps du roi Hérode le Grand.

Or, voici que des mages venus d’Orient

arrivèrent à Jérusalem

et demandèrent :

« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?

Nous avons vu son étoile à l’orient

et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »

En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,

et tout Jérusalem avec lui.

Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,

pour leur demander où devait naître le Christ.

Ils lui répondirent :

« À Bethléem en Judée,

car voici ce qui est écrit par le prophète :

Et toi, Bethléem, terre de Juda,

tu n’es certes pas le dernier

parmi les chefs-lieux de Juda,

car de toi sortira un chef,

qui sera le berger de mon peuple Israël. »

Alors Hérode convoqua les mages en secret

pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;

puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :

« Allez-vous renseigner avec précision sur l’enfant.

Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer

pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »

Après avoir entendu le roi, ils partirent.

Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient

les précédait,

jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit

où se trouvait l’enfant.

Quand ils virent l’étoile,

ils se réjouirent d’une très grande joie.

Ils entrèrent dans la maison,

ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;

et, tombant à ses pieds,

ils se prosternèrent devant lui.

Ils ouvrirent leurs coffrets,

et lui offrirent leurs présents :

de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,

ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

– Acclamons la Parole de Dieu. Amen !"

 

Le 24 janvier, c’est la Saint-François de Sales !

Que voilà une Vie de Saint exemplaire, une Vie consacrée à l’Amour de Dieu dans toute sa Splendeur et sa Plénitude Spirituelle ! Une Vie d'Amour en Partage ! Saint-François de Sales fut ordonné Prêtre en 1593 et Évêque de Genève en 1602. Docteur de l’Église, il fut un Apôtre, un Prédicateur, un Homme de Prière et d'Action. Il a fondé l'Ordre des Visitandines, afin de mettre la Vie Religieuse à la portée des Femmes de faible santé. Il est devenu grâce à sa Plume Prolifique et Évangélisatrice, le Saint-Patron des journalistes. Mais, ce Grand Saint reste aussi le Saint-Patron des sourds-muets, car il a pris sous sa protection, pendant 17 ans, et ce, jusqu'à sa mort, un sourd-muet, prénommé Martin, à qui il a patiemment enseigné la Vie du Christ et le Catéchisme.

. Un Parcours Spirituel hors-norme. - Saint-François de Sales a vécu une profonde crise spirituelle, alors qu'il méditait la pensée de Saint-Augustin et de Saint-Thomas d'Aquin, qui l’a porté à s'interroger sur le Salut de l'Âme et la Prédestination de Dieu à son égard. Des questions existentielles que chaque Croyant peut légitimement se poser... A vingt ans cependant, il trouva la paix dans... l'Amour de Dieu ; dans un Amour sans conditions, confiant dans l'Amour Divin. Tel fut le secret de toute sa vie : s’offrir à Dieu ! Ce n’est pas pour rien que je l’ai pris respectueusement pour Saint-Patron, au jour de ma Confirmation, qui avec le Baptême et l’Eucharistie, est le Sacrement constituant l’ensemble des Sacrements de l’Initiation Chrétienne.

. Un écrivain de l’Amour de Dieu. - Dans son "Introduction à la vie dévote", un ouvrage majeur et de référence, Saint-François de Sales s’adresse à chaque Baptisé. Il y rappelle que tout laïc peut se sanctifier en faisant joyeusement son Devoir d'État, en lequel s'exprime la Volonté de Dieu. Cette invitation qui pouvait sembler révolutionnaire à son époque, mais qui peut l'être de nos jours encore, réside à "Être tout entier à Dieu et vivre pleinement dans le monde les devoirs de son état (...)." De même, dans son Traité de l’Amour de Dieu, il appelle son lecteur "Théotime", c’est à dire "celui qui vit dans l’Estime de Dieu". En décomposant le mot, cela peut aussi donner, par extension, en anglais : "Theo Time." C'est-à-dire "L’Heure de Dieu". Saint-François de Sales met ainsi en avant la Vraie Prière, la Prière Vivante dans les Pas de Dieu et du Christ, Celle, qui au travers de notre témoignage dans la Vie de tous les jours, révèle notre Humanité la plus Belle, notre Part de Lumière, bercée de Fraternité, de Tolérance, de Respect, de Tendresse, d’Égalité, de Liberté, de Partage, de Solidarité et d'Amour du Prochain !

© Jean DORVAL, le 24 janvier 2015, pour LTC Religion.

iNFOS+ : wiki/SAint_François_de_Sales

& nominis.cef.fr/Saint-Francois-de-Sales

& jesusmarie.free.fr/francois_de_sales

LE CATÉCHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE :

vatican.va/catéchisme

Jésus est la Lumière du Monde des Hommes de Bonne Volonté.

"Le Croyant est cet Homme (de Bonne Volonté) qui plongé dans l’obscurité et dans les contradictions de ce monde, chute et se relève en permanence dans les Pas du Seigneur, se dirige vers LA Lumière, Jésus, en gardant pour seul objectif le Cap du Ciel. Le Croyant est le Pécheur par excellence, il remet tous les jours sa Foi sur le Canevas Divin. Il croit en un Dieu de Miséricorde, de Tolérance, de Partage, de Solidarité et d'Amour."

Jean DORVAL

LE TEMPS DE NOEL SE CLOTURE PAR LE BAPTEME DE NOTRE SEIGNEUR JéSUS CHRIST.

 

"Après avoir été Baptisé lui aussi, Jésus priait,

le Ciel s'ouvrit." (LUC 3, 15)

 

"Le dimanche qui suit l’Épiphanie, l’Église nous invite à célébrer le baptême de Jésus. C’est le premier acte de sa vie publique, mais pourquoi Jésus a-t-il besoin d’être baptisé par Jean-Baptiste ?

 

Mt 3, 13 : "Alors Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. 14 Jean voulait l’en empêcher et disait : "C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi !" 15 Mais Jésus lui répondit : "Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste." Alors Jean le laisse faire.

 

Jésus demande à Jean de le baptiser dans les eaux du Jourdain. C’est une pratique courante au temps de Jésus. Les baptistes accueillaient les juifs pieux, désireux d’être purifiés de leurs péchés en vue des temps messianiques qu’ils estimaient imminents. Comme tout Juif pratiquant Jésus fréquente la synagogue, il écoute, lit la Bible, prie avec. En demandant le baptême de pénitence, Jésus, lui qui est sans péché, pose un geste de solidarité avec les pécheurs. Il exprime de cette manière un choix concernant sa mission, son option préférentielle pour toutes formes de pauvreté, y compris spirituelle, et inaugure ainsi son ministère de serviteur.

 

Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17 Et des cieux, une voix disait : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour."

 

"L’Abaissement" de Jésus à son baptême aboutit à une "Théophanie", à une manifestation de Dieu. Au moment où Jésus s’assimile lui-même aux pécheurs, où il se veut un homme comme les autres, il est manifesté comme Fils de Dieu. C’est ce que nous rappelle l’antienne d’ouverture : "Au baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent ; l’Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour ". La voix du Père est parole de vie. En s’adressant aux témoins, elle révèle l’identité de Jésus. Il est "le Fils bien-aimé". La relation entre Jésus et son Père situe le Christ comme Fils. Le Père est la source. Il ne s’agit pas de mettre au jour une relation nouvelle entre le Père et Jésus, mais de faire connaître ce qui est déjà là. Le baptême du Christ marque la révélation décisive de l’habitation de l’Esprit en Jésus. C’est ainsi que, comme le baptiste l’avait pressenti, le baptême d’eau deviendra." (1)

 

En plongeant dans les eaux du Jourdain, le Christ passe par la mort pour renaître du Père et de l’Esprit. Par ce Baptême, par notre Baptême, le Christ nous appelle à nous convertir et à vivre une nouvelle Vie dans l’Alliance avec le Père. Cette Alliance Divine est proposée par l’intermédiaire de Jésus-Christ à tous les Hommes, sans distinction. Jésus est le Seigneur de tous les Êtres Humains dans l’Esprit de Pentecôte et d’Universalité de l’Église, c’est pourquoi il est appelé "Notre-Seigneur". Il nous invite à Le suivre, à croire en Sa parole et, avec la force du Saint-Esprit, à accomplir ce qui est juste (aider les pauvres, respecter les plus petits d’entre nous tous, etc.), à agir sans faiblir (pardonner à nos ennemis, croire en Dieu en toutes circonstances, croire sans avoir vu, etc.). Fort de l’Amour de Dieu, diffusons Sa Parole, entrons en Pénitence, soyons les porteurs de l’Eucharistie !

 

© Jean DORVAL pour LTC Croire

 

 

Source documentaire :

(1) LiturgieCatholique.fr/Le-Baptême-du-Christ

 
INFO+ : Wiki/Baptême_du_Christ

& Père-Gilbert-Adam.org/Baptême-du-Seigneur

 "Jésus remonte de l'eau et fait remonter avec lui le monde qu'il porte. Rien ne donne autant de joie à Dieu."

Saint Grégoire de Naziance (IVe siècle)