20/12/2017
Sauvage-Fahrenheit (1)
« À la Libellule aux larges Yeux »
(Elle se reconnaîtra...)
A la Nuit de l’Ode
Il pleut des cordes
Sur ma Guitare
Là où tes Étoiles
En Gerbes
Sont en Suspension
Cherchant
Ta Clé des Chants
Je fusionne avec...
Ton Feu mouvant
Vibrant, versicolore
Tes Parfaits Accords
Scintillement d’Astres
Et de Pierreries
Me font dériver
Vers ta Corolle d’Églantine
Au Sommet
Des Grands Arbres
Je veux t’embrasser
La tête à l’envers
Ton Visage
Entre mes mains
Et butiner le Miel
Des Abeilles Roses
La Lueur soudaine
D’un éclair
Comme surgi de l’ombre
Tétanise
Le Contour de tes Hanches
Stroboscope à la Nina Hagen !
Laisse-moi couler
Avec Toi
Selon ta Pente
Tantôt rapide
Tantôt lente
Lacis
Imprévisibles
Foisonnements
De Possibilités
Instruis-moi
Du Plus-que-parfait
Et de tes Gages en dépôts
Qui me tentent tant
Violine Pop’Art
Point-de-Fusion
En confluence
Ton Verre-Acier
Marque ma peau
Oscillation...
Fahrenheit 2552 et 2732 !
À la Feuille de Violette
Sort sa Lyre de Fragrances
En Vert-Jasmin
Et Chèvrefeuille
Déjanté-Punk !
Sauvage-Blues
Tu es mon Talisman
En Bleu-Pétrole
Overdose vitale
De Noble Brutalité
Fraîcheur juteuse
De Bergamote Reggio (2)
Boisé chauffé à blanc
Ambre gris minéral
Musqué, animal
Tu m’étourdis !
Et parce que Tu as
Les Yeux Verts
Tu élèves l’homme
Qui est en moi
Mes Vers-Nourrissants
Dévoilent nos Péchés
Nos Langages-Codés
A chaque Coup-Mutin
Mes doigts lutins
Révèlent ton Butin
Sous tes Jupons-Huppés
Le chaud Tissu imprégné
De la douceur de ton Corps
Frémit sous mon doigté agité
Ton labyrinthe impudique
Se laisse alors fleurir
Adieu ma Bien-Aimée
Puisque
Je te revoie de suite
Je t’aime de Jour
Comme de Nuit
Venise Ô Délice
Nous contemple
Rêveur en apesanteur
Suçant le frêle silence
De ta Bouche
Ton Goût captivant fourmille
Le long de mes lèvres
Ô ma Cité
Je suis saoul de ton Sang
Qui coule dans mes veines
Ton irrésistible
Rouge à lèvres
Me transporte en hypnose
Et m’entraine
Dans tes Battements de Cœur
Je veux par mes Baisers
Élever tes Nuits-Fauves
Là où les Hirondelles
Se rejoignent
Pour se donner la Béquée
Au coin
De notre Chambre
Malice
Ô Pays des Éveils
Ma Chartreuse
Qui se pâme
Ton Lac de Côme
Me transforme en Stendhal
Épris de Toi seule
Je reviendrai toujours
Dans ce décor
Qui est le tien
Vibrant Opéra-névrotique
Ô Ventre-Papillons
L’air brumeux, grelottant
Me pousse à te réchauffer
Comme un Refrain
Pour que renaisse
Toujours Notre Amour
Il faut qu’il meure
Chaque Jour
Ô Native Mutine !
Fille-Sacrée
Du Roi des Soleils
Je meure de plaisir
Touché par ta Loi
En plein cœur
Tu es ma Gourde
Dans ma traversée du désert
Au nom de ta Rose
Je fais fleurir
En Toi l’Été et l’Hiver
Ta chaude Jeunesse
En Couverture
Devient
Mon orgueil triomphant
Semblable à un Dieu païen
Tu me sacrifies
Ton meilleur Vin-Amant
Ta Jarretière carmin
Guident mes soupirs
Au Pont de ton Âme
Sous
Ton petit Soutien-gorge
Timbre-poste
Vert-Transparent
Deux Connexions
Me tourmentent
En Coloc
J’ai envie
De Taquiner
Tes Grains de Beauté
Aux Confins de ta Peau-ésie
À l’envers du Décor
Donne-moi la Main
Pour ne plus plonger
Que dans...
Nos fièvres brûlantes
Nos fièvres hurlantes
Ma Courtisane
Tes noirs Sourcils
Je les parcours de mes cils
Je suis ta Fontaine de Vie
Aux Sanglots longs
Jamais monotones
Sultane
Sur son Divan
Épanouie
Je te récite par cœur
Comme un apprenti
Ô Purgatoire langoureux
Ô surprenant Jardin
Sur ton ventre chaud et rond
Je m’isole du Monde
Je baise ton Front
Tu mords mes lèvres au sang
Le Fer rouge de tes Ongles
Me fait frissonner
La Balance d’or de ton Bassin
Libérateur de mon plaisir
Et du Tien
Reste un déluge de Justice féline
Dans un Champ de blé mur
La Fleur de la Rose musquée
Ne dure qu’un jour
Mais...
On ne peut l’oublier !
© Jean DORVAL, le 16 décembre 2017, pour LTC Poésie
Notes : (1) D’après : la Sonate pour piano n°16, en la mineur, D. 845 (opus 42) de Franz Schubert ; les trois chansons de Johnny Marr, l’ex-guitariste du groupe The Smiths : Candidate, This Tension et The Messenger ; la BO du film Upside Down, le film romantique de science-fiction réalisé par Juan Diego Solanas ; le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire ; et les deux fabuleux parfums au masculin de la Maison Dior : Fahrenheit créé par Jean-Louis Sieuzac et Michel Almairac et Sauvage composé par François Demachy. (2) De Bergamote Reggio di Calabria
19:23 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : upside down le film, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |