Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2011

"MyShooting.lu" : LE SITE DE PHOTOS D'ART DE GORDON MEYRATH

jean dorval pour ltc arts,le photographe gordon meyrath,à découvrir sur ltc arts,albums photos,artiste du zoom,myshooting.lu,l'essentiel,luxembourg,festival rock um knuedler,de très jolis modèles féminins,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,amazing kate,une rousse de feu,open de moselle,marathon de metz,le groupe texasJ'ai connu Gordon MEYRATH au Festival "Rock um Knuedler 2011" à Luxembourg, il shootait pour le journal "L'Essentiel". Ce jeune photographe est un artiste du zoom. Son site comprend bon nombre de ses magnifiques albums (festivals, évènements, etc.). Il a notamment un goût très prononcé pour les jolis modèles féminins... Certains comme vous pourrez le constater ont un charme terriblement torride. Il a une Muse, la teen "Amazing Kate"... En plus, Gordon qui est partageur accueille de nombreux autres artistes-photographes qui croquent aussi des Femmes... Tous ces albums sont classés en fonction de leur succès. Je ne vous en dis pas plus, c'est à voir et à re-revoir !

JD pour LTC Arts.

jean dorval pour ltc arts,le photographe gordon meyrath,à découvrir sur ltc arts,albums photos,artiste du zoom,myshooting.lu,l'essentiel,luxembourg,festival rock um knuedler,de très jolis modèles féminins,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,amazing kate,une rousse de feu,open de moselle,marathon de metz,le groupe texas

Pour admirer le travail de Gordon (et des autres...), un seul lien magique...

http://www.myshooting.lu/

 

jean dorval pour ltc arts,le photographe gordon meyrath,à découvrir sur ltc arts,albums photos,artiste du zoom,myshooting.lu,l'essentiel,luxembourg,festival rock um knuedler,de très jolis modèles féminins,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,amazing kate,une rousse de feu,open de moselle,marathon de metz,le groupe texas

"Amazing Kate"...

 jean dorval pour ltc arts,le photographe gordon meyrath,à découvrir sur ltc arts,albums photos,artiste du zoom,myshooting.lu,l'essentiel,luxembourg,festival rock um knuedler,de très jolis modèles féminins,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,amazing kate,une rousse de feu,open de moselle,marathon de metz,le groupe texas

20/06/2011

APRES L'ORAGE : METZ COULEURS MOUSSON...

Vendredi 17 juin dernier, juste après l'orage, Quartier Gare de Metz.

Quelques photos aux couleurs mousson,

signées JD...

jean dorval pour ltc arts,photographie,photo,metz après l'orage,metz couleurs mousson,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,après la pluie,vient le beau temps,marathon de metz,open de moselle

Une rue adjacente à la rue Lafayette,

ciel argentique... 

jean dorval pour ltc arts,photographie,photo,metz après l'orage,metz couleurs mousson,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,après la pluie,vient le beau temps,marathon de metz,open de moselle

Une gare inquiétante et belle à la fois...

Le calme après la tempête ? Il reste quelques tensions...

jean dorval pour ltc arts,photographie,photo,metz après l'orage,metz couleurs mousson,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,après la pluie,vient le beau temps,marathon de metz,open de moselle

Le coin des hôtels pas encore apaisé...

Il fait chaud !

jean dorval pour ltc arts,photographie,photo,metz après l'orage,metz couleurs mousson,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,après la pluie,vient le beau temps,marathon de metz,open de moselle

Début de ciel bleu...

avec quelques petits moutons en liberté !

jean dorval pour ltc arts,photographie,photo,metz après l'orage,metz couleurs mousson,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,après la pluie,vient le beau temps,marathon de metz,open de moselle

Mains de Titans levées vers le Ciel...

jean dorval pour ltc arts,photographie,photo,metz après l'orage,metz couleurs mousson,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,après la pluie,vient le beau temps,marathon de metz,open de moselle

 Un nouveau troupeau de moutons...

jean dorval pour ltc arts,la galerie en promenade,metz,centre pompidou-metz,exposition,moselle,lorraine 

 

© Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2011

16/05/2011

LAURENT « LE BON »… DANS TOUS LES SENS DU TERME !

 004.JPG

 

Laurent Le Bon est le Directeur du centre Pompidou-Metz, depuis quatre ans. Il a contribué, avec son équipe, à transformer l'image de la Ville de Metz. Il a accordé un interview à LTC ARTS. « Action !!! »

-          JD : Bonjour Monsieur LE BON.

-          LLB : « BonjOUUR ! » (avec la voix sympathique qui caractérise ce Grand Monsieur).

 

exposition daniel buren,echos travaux in situ,interview laurent le bon,directeur du centre pompidou-metz,cpm,exposition,expo,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,jean dorval pour ltc arts,créer un quartier latin à metz,art moderne,art contemporain,peinture,sculpture,artiste,artisan  

exposition daniel buren,echos travaux in situ,interview laurent le bon,directeur du centre pompidou-metz,cpm,exposition,expo,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,jean dorval pour ltc arts,créer un quartier latin à metz,art moderne,art contemporain,peinture,sculpture,artiste,artisan

-          JD : Dans le cadre de l’expo Daniel BUREN « Echos, Travail In Situ », n’auriez-vous pas vu plutôt à la place des caméras un miroir géant, comme celui que l’on trouve dans le cadre de l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », afin de refléter la première partie de l'œuvre - les imbrications de cabanes - se faire l’écho de la véritable Galerie des Glaces se trouvant dans la deuxième partie de cette même expo ?

-          LLB : C’est amusant ce que vous dites parce que Daniel dans une autre œuvre a mis justement un miroir au dessus. Je crois qu’il a préféré, cette fois-ci, faire plus simple, plus discret. Je pense qu’il y a toujours une manière de voir les choses, mais surtout je crois que ce qui est « intriguant », c’est cette idée que l’on découvre dans  un deuxième temps : cette imbrication de figures géométriques. Je crois que c’est vraiment cela le sens de l’œuvre, après, effets ou pas, il faut évidemment prendre en compte le respect de la magnifique architecture des lieux. Et comme vous pouvez le constater, la Galerie3 a une hauteur qui ne permet pas de faire réfléchir un miroir.

   exposition daniel buren,echos travaux in situ,interview laurent le bon,directeur du centre pompidou-metz,cpm,exposition,expo,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,jean dorval pour ltc arts,créer un quartier latin à metz,art moderne,art contemporain,peinture,sculpture,artiste,artisan

 

-          JD : Est-ce que vous verriez d’un bon œil, un projet, fait conjointement entre le Centre Pompidou-Metz (CPM), les associations locales et la Ville de Metz, permettant la création d’un Quartier Latin dans la Capitale de la Lorraine ? Car l’espace situé entre le CPM et le Centre Ville Historique de Metz, et qui s’appelle le Quartier Outre-Seille, est un véritable trait d’union qui a un cachet médiéval (entre autres), malheureusement non mis en valeur. Est-ce qu’il serait intéressant pour vous de travailler sur ce projet afin de permettre l’installation d’artistes et d’artisans ?

 

exposition daniel buren,echos travaux in situ,interview laurent le bon,directeur du centre pompidou-metz,cpm,exposition,expo,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,jean dorval pour ltc arts,créer un quartier latin à metz,art moderne,art contemporain,peinture,sculpture,artiste,artisan

-          LLB : J’espère que c’est ainsi que l’on a pensé notre aventure depuis 5 ou 6 ans déjà. Maintenant, chronologiquement parlant, cela dépend si l’on se fixe aux balbutiements de cette aventure ou au tout début du chantier en lui-même… Nous sommes toujours dans une logique de coopération, de collaboration, de participation, etc. Vous vous souvenez certainement du titre « Constellation » de 2009 qui disait bien ce qu’il voulait dire… Et donc, en ce qui concerne les initiatives qui se lancent, on est au service de tous les intervenants afin d’étudier la possibilité de travailler ensemble. C’est le cœur même de notre esprit. Nous sommes  dans une mission de Service Public, et évidemment nous sommes à l'écoute, surtout quand on parle de « Quartier Latin ». Cela évoque nos amis de Paris…

exposition daniel buren,echos travaux in situ,interview laurent le bon,directeur du centre pompidou-metz,cpm,exposition,expo,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,jean dorval pour ltc arts,créer un quartier latin à metz,art moderne,art contemporain,peinture,sculpture,artiste,artisan

 

-          JD : Vous êtes toujours en « Echos » avec le Centre Pompidou-Paris ?

-          LLB : Bien sûr ! Car c’est dans la logique d’un monde universitaire qui parlerait à un monde de la culture. Cela me paraît tout à fait évident.

-          JD : Seriez-vous prêt à rééditer avec Daniel BUREN le coup des « Colonnes de Buren », dans un autre genre, bien sûr, à Metz, dans un endroit prestigieux comme la Cathédrale, la gare, etc. ?

-          LLB : Si votre question est : comment valoriser des artistes ? Effectivement, je vous répondrais qu’une ville a toujours intérêts à faire confiance aux grands artistes de son temps. L’œuvre de Daniel que vous évoquez, qui s’appelle en fait « Les Deux Plateaux », a révolutionné le regard. Aujourd’hui, personne ne voudrait la détruire, et ce, malgré la polémique du départ. Donc, je crois sincèrement que si les Elus locaux souhaitent faire confiance à des artistes dans ce cadre là, je serais personnellement à leurs côtés. Je crois que notre soutien est vraiment important dans ces moments là.

-          JD : Il y a une association sur Metz qui s’appelle « Chemin d’art et de Foi en Moselle », ils sont très friands de ce type d’œuvres. Vous pourriez travailler avec eux ?

-          LLB : Bien sûr !

-          JD : Merci M. LE BON.

-          LLB : Merci à vous aussi.

© Propos recueillis le 06 mai 2011 par Jean Dorval pour LTC ARTS.

 

logo ltc arts.jpg

 

Notes :

(1)   Le site de l’association « Chemin d’art et de Foi en Moselle » : http://cheminsdart.canalblog.com/archives/2011/03/index.h...l

 

Crédit photos : © Jean Dorval 2010/2011 pour LTC Arts.

13/05/2011

CENTRE POMPIDOU-METZ : QUAND LES YEUX DE LA BELLE HELENE SONT LE MIROIR DE L’AME DE L’EXPO DANIEL BUREN…

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 050.JPG

Bonjour, Hélène GUENIN, vous êtes la Responsable Adjointe du Pôle Programmation, au Centre Pompidou-Metz, mais aussi, le Commissaire de l’exposition de Daniel BUREN « Echos, travaux in situ », située galerie 3, du 8 mai au 12 septembre 2011.

-         JD : Le Centre Pompidou-Metz passe pour « le phare » du redressement économique local, il a été financé pour sa construction par la Communauté de Metz-Métropole, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, et l’Union Européenne via le FEDER, et il est financé pour son budget de fonctionnement par la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole, le Conseil Régional de Lorraine et la Ville de Metz. Ne pensez-vous pas qu’il serait normal que les contribuables de ces différentes collectivités locales aient un accès gratuit à ce musée ? Selon vous, l’Etat doit-il participer aux frais de fonctionnement du Centre Pompidou-Metz ?

-         HG : Il m’est difficile de répondre en lieu et place de l’Etat…

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 051.JPG

-         JD : Je voudrais juste votre avis personnel…

-         HG : Mon avis personnel ? Heu… Vous savez l’Etat actuellement se désengage de beaucoup de dossiers au niveau de la Culture, c’est un constat économique global. Il est aussi vrai que ce sont les Collectivités Locales qui ont désiré ce projet, qui l’ont porté, qui l’ont souhaité, qui ont crû en lui et qui l’ont défendu. Et c’est vrai aussi que l’on a à cœur dans la politique de programmation, ou même dans la manière de travailler avec les publics, d’être vraiment dans cet ancrage territorial et de travailler en ayant conscience de cette responsabilité. Je crois que les chiffres de fréquentation en réponse (plus de 800.000 visiteurs, ndlr), nous ont montré que c’était très positif, puisque l’on a un pourcentage très important de visiteurs qui viennent du territoire, de la région et de la grande région. Après, en ce qui concerne le contribuable, vous savez, on est dans un prix qui est tout à fait modique. On a choisi un tarif unique. On aurait pu passer par plein de tarifs dégressifs, mais on a préféré choisir une politique extrêmement simple, avec tarif unique d’entrée à 7€ et la gratuité pour les moins de 26 ans, et pour un certain nombre de catégories, notamment les chômeurs, les personnes âgées, etc. Donc, cela correspond à un tarif d’entrée au cinéma, c’est même inférieur à un ticket de cinéma dans certaines salles de cinéma… C’est largement inférieur au prix des salles de cinéma parisiennes et je crois qu’en comparaison avec d’autres musées en France, on est dans des tarifs qui restent extrêmement généreux. De plus, on a le principe de « Pass Annuel » qui permet moyennant la modique somme de 33€, d’accéder librement toute l’année au Centre Pompidou-Metz, avec la personne de son choix. Certains musées en Suisse proposent aujourd’hui des entrées à des prix oscillant entre 22 et 25€.

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 052.JPG

-         JD : Récemment, le drapeau français a été rehissé (comme au jour de l’inauguration) en haut de la flèche du Centre Pompidou-Metz, en lieu et place de celui de l’Union Européenne… Pourquoi, ce brusque revirement ? Avez-vous reçu des protestations à ce sujet ?

-         HG : On n’a reçu aucune réclamation en ce sens. Evidemment, le symbole national flotte aux grands moments historiques (inauguration, etc.) et pendant les visites officielles jalonnant la vie du Centre Pompidou-Metz. On pavoise la flèche avec le drapeau français à ces occasions. Je pense que bientôt, on n’aura plus de polémique entre le drapeau européen et le drapeau français puisque notre souhait, assez cher, depuis l’ouverture, c’est de permettre à des artistes de hisser leurs couleurs en haut du Centre Pompidou-Metz. Nous sommes actuellement en réflexion avec des artistes pour réaliser des drapeaux.

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 176.JPG

-         JD : Seriez-vous d’accord de voir s’installer à Metz, via la décentralisation, une antenne du Louvre, à l’image de celle de Lens et d’Abu Dhabi ? Ce projet concernant l’Art Classique pourrait-il être complémentaire de la mission du Centre Pompidou-Metz, qui elle concerne l’Art Contemporain ? Ou voyez-vous cela comme de la concurrence ?

-         HG : Je crois que, définitivement, plus il y a d’offres culturelles, plus cela crée de l’envie, de la curiosité et de l’émulation. Maintenant le choix d’implanter un Centre Pompidou-Metz dans cette région, c’était aussi le constat, finalement, d’une lacune en terme d’équipements culturels. Vous savez, il y avait d’autres villes qui étaient en lice - si l’on peut utiliser ce terme là - et qui ont été envisagées pour accueillir la décentralisation de ce projet. Quand on regardait la carte culturelle en France, il y avait Montpellier, Lille, Paris, etc. Finalement, dans un périmètre assez circonscrit, il y avait beaucoup d’Institutions d’art moderne et contemporain, et rien à Metz. Ici, dans la capitale lorraine, au-delà de tous les attraits de la ville (quartiers historiques, belle implantation hôtelière, réseaux de transports bien desservi, etc.) et de l’engagement des politiques, le constat suivant a été fait : il manque un Musée d’art moderne et contemporain sur le territoire. Il y a, bien sûr, le Musée d’art moderne de Nancy qui est un très beau musée avec une ouverture sur le XXème Siècle. Mais, ce n’est pas son cœur de métier. Puis, il y a le Mudam de Luxembourg Ville qui fait un travail formidable, mais plutôt axé sur le contemporain.

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 177.JPG

-         JD : BUREN expose là-bas, aussi, en ce moment…

-         HG : Oui, effectivement, ils ont eux aussi un projet avec Daniel BUREN, visible jusqu’au 22 mai prochain. Mais pour en revenir à votre question initiale, le projet le plus proche était celui du Musée de Strasbourg. C'est tout de même à 01h30/02h00 de route d’ici... Donc, il y avait un vrai manque - même si par ailleurs il y a aussi le FRAC Lorraine, qui lui est sur un versant très contemporain - sur le prisme des années 1905 jusqu’à nos jours en matière d’art. Un manque comblé par le Centre Pompidou-Metz. Un Louvre ici ? Pourquoi pas ! Je ne sais pas si le Louvre pourrait se lancer dans un nouveau projet... Sinon, dans les collections plus classiques, et surtout avec un panorama chronologique plus ouvert, nous avons à Metz les Musées de la Cour d’Or. Le vrai geste ce serait déjà de revaloriser ce musée, et ses collections.

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 178.JPG

-         JD : Il manque entre le Centre Pompidou-Metz et le Centre Historique de Metz, où se situe le Quartier Outre-Seille, un Quartier Latin… Est-ce que le Centre Pompidou-Metz serait partant pour aider les services de la Mairie de Metz et les associations locales à mettre en place un tel projet ? Et si oui, à soutenir les artistes et artisans qui souhaitent s’installer à Metz ?

-         HG : Je pense que la manière la plus pertinente avec laquelle on peut s’impliquer sur Metz, c’est tout simplement d’inviter régulièrement nos visiteurs à se rendre dans le Centre Ville. C’est que l’on essaye déjà de faire. D’autre part, on met en place beaucoup de partenariats avec des structures locales. On met en place aussi toute une série de parcours. On a un espace ici, en bas, qui s’appelle « Ici et Là », où l’on revient sur l’histoire du chantier, mais aussi sur l’ensemble du panorama culturel. Et l’on revoit tous les acteurs de la ville, le FRAC, etc. Après, aller au-delà ce n’est plus véritablement notre métier, on est un acteur culturel, on n’est pas un acteur touristique.

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 179.JPG

-         JD : Vous travaillez en synergie avec d’autres acteurs culturels ?

-         HG : Oui, nous sommes une Institution culturelle et artistique. Donc, parfois, l’artisanat et l’art se croisent pour donner des choses formidables. Mais c’est à travers le prisme des artistes, ce n’est pas forcément notre métier.

 

 

-         JD : Une dernière question et après je ne vous embête plus, c’est promis… (clin d’œil perso et rire collectif) J’ai constaté qu’il n’y a pas beaucoup d’œuvres d’artistes lorrains contemporains au Centre Pompidou-Metz (CPM), à part peut-être celles de Patrick NEU et quelques autres, et en parallèle on a de nombreux artistes locaux comme Lepolsk MATUZIESWI - qui avait, souvenez-vous, plagié votre slogan de lancement : « Je m’installe à Metz. » - qui sont prêts à travailler avec vous. La Direction du CPM est-elle prête à donner une chance à des artistes régionaux ? D'ailleurs, pourquoi ne pas leur dédier une galerie complète pour une expo ?

 

HG : Je crois que cela n’aurait pas de sens. Je ne pense pas que cela soit intéressant de faire des ghettos lorrains, et de dire "là les artistes lorrains ont le droit de citer et pas ailleurs". On fait une galerie, on les met dans un coin… Par contre, il nous semblait plus intéressant dans le cadre de l’expo « Chefs-d’œuvre ? » d'inviter les artistes à réfléchir dans un contexte plus large. Finalement qu’ils soient lorrains, de Paris, de Sarrebruck ou qu’ils viennent du Togo cela n’a pas vraiment d’importance. On vise d’abord la qualité artistique, ainsi que la manière avec laquelle cela peut entrer en résonance avec un projet. Cependant, il est vrai que l’on fait très attention à ce qui se passe sur ce territoire. Dans cadre de « Chefs-d’œuvre ? », on avait des artistes lorrains, pas uniquement Patrick NEU que vous avez cité. On a une partie de l’exposition qui est maintenant démontée, mais on avait également Jean-Luc TARTARIN et Eric POITEVIN qui étaient présents. On a travaillé avec Jean-Christophe MASSINON. Actuellement, on est en train de travailler avec Jochen GERNER. Donc, on implique des gens localement, mais il faut que cela ait du sens. On n’est pas dans une discrimination positive régionale…

pompidou 6 mai 2011 doudoudiouf et jazz 180.JPG

JD : Ce n’était pas mon propos, je voulais juste savoir si vous pouviez intégrer plus d’artistes lorrains dans votre programmation, voire leurs réserver une expo…

HG: Je crois qu’au travers du studio et de l’auditorium, on a mis en place une programmation culturelle, avec entre autres les « Studios 57 », où l’on essaye d’inviter régulièrement des artistes qui travaillent sur ce territoire. On leurs donne « carte blanche » toute une soirée afin de faire connaître, montrer, leur travail, et inviter des gens qui ont été importants pour eux dans leur parcours. Mais, il nous semble plus intéressant de mettre ces artistes dans la perspective d’un contexte plus large. C’est ainsi que l’on peut leurs rendre le plus service et valoriser leur travail.

JD : Hélène, je vous remercie pour cet interview.

HG: Merci à vous aussi Jean.

 

© Propos par Jean Dorval pour LTC Arts, le 06 mai 2011.

 

logo ltc arts.jpg

Crédit photos : © Jean Dorval pour LTC ARTS, 2011

12/05/2011

DANIEL BUREN DANS LE REFLET DU MIROIR…

  

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

-         JD : Bonjour Daniel BUREN, Jean Dorval pour LTC Arts.

-         DB : Bonjour Jean.

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

-         JD : Un jeu de miroirs placé au dessus de votre imbrication de cabanes n’aurait-il pas été plus judicieux que l’utilisation de caméras et d’écrans afin de montrer votre œuvre ? Pourquoi n’avoir pas réuni les deux techniques ?

-         DB : Parce que, comme vous devez le savoir des miroirs au plafond, c’est une chose très compliquée à réaliser à cause de la sécurité, et on avait déjà assez de problèmes avec la mise en place d’une structure imposante. Cela aurait compliqué encore plus notre tâche. J’ai bien sûr pensé utiliser un miroir, mais j’ai vite abandonné cette idée, dès que j’ai réalisé la difficulté à laquelle on allait se confronter. De plus, il y a une dizaine d’années, j’ai déjà réalisé un travail où tout était visible depuis le sol, grâce à un jeu de miroirs. Aussi, ayant déjà utilisé cette technique, je ne refais jamais deux fois la même chose.

 jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

-         JD : Au Centre Pompidou-Metz, dans la galerie située au rez-de-chaussée, dans le cadre de l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », il y a une œuvre d’art magistrale accrochée au plafond, un énorme miroir à plusieurs facettes bleutées… L’avez-vous déjà vu ? Qu’en pensez-vous par rapport à votre travail ?

-         DB : Cette œuvre était déjà présente à l’origine et donc au tout début de l’expo. Je m’en souviens très bien. Ce ne sont pas des miroirs, je crois plutôt que ce sont des feuilles de plastique, si je ne me trompe pas. Je n’aime pas trop travailler avec ce type de matériau. Dans ce cas, il n’y pas vraiment de problèmes de sécurité. Alors, que dans mon cas avec de vrais miroirs suspendus, cela aurait été plus délicat, et la Sécurité aurait été à la limite de l'hystérie. C’est pourquoi, je n’ai pas voulu tenter le diable.

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

-         JD : Les années 1980 marquent l'époque de vos premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste Les Deux Plateaux (1985-1986), commandée par l'État français, pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les fameuses « colonnes de Buren », ainsi que l'obtention du Lion d'or à la Biennale de Venise en 1986, établissent votre notoriété. Etes-vous prêt à rééditer « l’exploit des colonnes » à Metz, et si oui, sous quelle forme et où ? Par exemple, à la gare, à la cathédrale Saint-Etienne, etc. (fou rire collectif…)

-         DB : Tout d’abord, on ne fait jamais un travail avec l’idée de créer une polémique, la polémique elle arrive ou elle n’arrive pas. Elle peut être intéressante ou elle peut être très négative. Secondo, que ce soit pour un musée ou pour un espace urbain, pour qu’il y ait une œuvre, il faut qu’il y ait une invitation, ou du moins une demande explicite ; soit généralement à travers un concours, soit au travers d’une invitation directe, ce qui est rarissime dans l’espace publique. Donc, je n’ai pas l’habitude de me projeter sans ce préambule.

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

-         JD : En plus, ce ne sont pas des œuvres éphémères comme celles que vous affectionnez particulièrement…

-         JB : Dans ce cas, il s'agit d'une création qui automatiquement rentre dans un laps de temps, toujours éphémère, mais sur du plus long terme... Minimum 50 ans… Et qu’il faut donc entretenir !

-         JD : Si le Maire de Metz vous propose de concevoir l’aménagement de toutes les places vides de sa commune et ne servant pratiquement à rien (en dehors de quelques grandes manifestations annuelles), répondrez-vous « présent » ? Et si oui, quel type de projet proposerez-vous ?

-         JB : Si il y a une proposition de cet ordre, il est certain que je vais travailler dessus. Mais, comme il faut que je connaisse les lieux, je ne peux pas vous en dire plus pour le moment…

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

-         JD : Je pense notamment aux places de la République, Saint-Louis, etc.

-         DB : C’est trop complexe, j’ai vraiment aucune idée pour l’instant.

-         JD : Vous avez déjà avez travaillé sur ce type de projet ?

-         DB : Tout à fait, mais cela concernait de très grandes places. Ce type de projet est un challenge pour moi, une sorte de combat, plus ou moins pertinent, générant une réponse. Mais, sans demande préalable, à priori je ne me lance pas. Ce serait absurde, même, de vous donner une quelconque indication…

 

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 

-         JD : Et sur ces grandes places, quel type d’œuvre avez-vous placé ?

-         DB : Et bien, dans le cas de la Place des Terreaux à Lyon, j’ai tout refait, en installant au sol un jeu de quelques… 60 fontaines. Malheureusement, plus rien ne fonctionne, car c’est très mal entretenu. Cela fait partie de ces problèmes liés aux œuvres publiques laissées en déshérence. Je n’apprécie pas beaucoup. Sinon, il y a une vingtaine d’années, j’ai fait une très grande place au Japon, là-bas par contre, c’est très bien entretenu. Comme il s'agit d'une place très longue, j’ai installé une sorte de cheminement à travers des portiques. Aux dernières nouvelles, tout est encore en l’état…

-         JD : Effectivement, les japonais, eux au moins, ils entretiennent leur patrimoine…

-         DB : C’est d’autant plus entretenu que cela se situe dans une grande ville, plus précisément la capitale du Japon : Tokyo (rire). Donc, pour les autres projets que j’ai réalisés et qui ne sont pas entretenus, on touche au problème de l’entretien des commandes publiques. On le sait, ce n’est pas évident comme sujet. Une chose est sûre cependant, les politiques n’ont pas intégré le fait qu’il faille entretenir ce type d'œuvres. Car même s’il s’agissait d’un simple caillou, même s’il est indestructible, et quelque soit la personne qui l’a fait, il faut le préserver du vandalisme, des graffitis, des intempéries, de l'usure, etc.

-         JD : Tout à fait !

-         DB : Alors, quand l’entretien n’est pas fait, cela devient dramatique. Dans un musée, on ne peut pas se permettre ce genre d’erreur. On préserve les œuvres, voire on les restaure. L’enjeu ? Le regard de centaines ou de milliers de gens qui observent une œuvre non entretenue, à laquelle votre nom est associé, et dont on ne comprend plus le message initial, ce que l’on a voulu dire ou représenter. C’est grave !

-         JD : Daniel BUREN, je vous remercie pour cet interview pour LTC Arts.

-         DB : Je vous remercie aussi.

© Propos par Jean Dorval pour LTC Arts, le 06 mai 2011.jean dorval pour ltc arts,art moderne,art nouveau,art contemporain,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,exposition,échos travaux in situ,galerie 3,inbriquement de cabanes,galerie des glaces,du 08 mai au 09 septembre 2001,artiste,peintre,sculpteur,architecte

 jean dorval pour ltc arts,

Crédits Photos :

 

Exposition : 

 

Daniel Buren, « Photo Souvenir » : échos, travaux in situ, Centre Pompidou-Metz, mai 2011 © Adagp, Paris 2011, Daniel Buren / Photo Rémi Villagi

 

Daniel Buren (portraits) :

© Jean Dorval pour LTC ARTS, 2011.

09/05/2011

DANIEL BUREN 100% BIO, PAR WIKIPEDIA !

 

jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationNé à Boulogne-Billancourt, le 25 mars 1938, Daniel Buren est lauréat Zellidja (1955) et diplômé des métiers d'art. Sorti de l'Ecole des Métiers d’Art, il aborde de nombreuses techniques telles que le film, la vidéo et le son. Il oriente, dès les années 1980, son travail vers une économie des moyens artistiques. Comme il est théoricien de son propre travail, il accompagne ses installations d'un descriptif et de notes explicatives. En 1965, inspirée par une toile de store rayée, il met au point son vocabulaire artistique : des bandes verticales alternées blanches et colorées de 87mm de largeur, répétant ses rayures à l'infini et sur tous les supports qu’il croise. Le choix d'un motif fabriqué industriellement répond à son désir d'objectivité et lui permet d'accentuer le caractère impersonnel de son travail. Il nommera cela un « outil visuel ». jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationEn 1966, Buren s'associe avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, avec lesquels il organise des manifestations très controversées, créant le groupe BMPT qui sera exposé par la Biennale de Paris. Ce qui lie « BMPT » est la pratique commune de la répétition systématique d'un même motif, ainsi que la volonté de s'opposer radicalement à la scène artistique parisienne, très académique et dominée alors par l'Ecole de Paris. Les quatre artistes se séparent en décembre 1967. jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationCe travail en commun est pour Buren l'occasion d'examiner non plus seulement les limites physiques de la peinture, mais également les frontières politiques et sociales du monde de l'art. Il décline une infinité de possibilités à partir de ces bandes, puisque chaque travail s'exprime in situ, suivant le lieu où il est programmé et réalisé. La précision, la rigueur et la radicalité sont, chez l'artiste, poussées à l'extrême. Il commence à utiliser les bandes alternées comme « outil visuel », explorant les potentialités de ce motif en tant que signe. Le choix de différents supports (tissu pré-rayé, papier spécialement imprimé, verre peint, verre gravé, miroir, bois, pierre, plastique transparent, métal, peinture) et le passage de la surface plane à la troisième dimension. Buren s'affranchit du cadre imposé au tableau et aux cimaises. Ce glissement de la peinture au papier peint et à l'affiche lui permet d'intervenir n'importe où. Cette nouvelle marge de manœuvre donne l'occasion à Buren de mettre au point le concept du travail in situ, c'est-à-dire d'une intervention artistique intrinsèquement liée au lieu dans lequel elle se trouve. Buren procède toujours à une analyse du lieu dans lequel il place ses bandes, en révélant ces particularités les plus significatives et les moins visibles. jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationBuren parle lui-même « d'instrument pour voir », car paradoxalement, en se limitant à un motif unique, il parvient à un élargissement du champ visuel du spectateur. L'œuvre révèle le lieu et ce lieu même la rend intransportable et donc éphémère. La nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz, qui a lieu du 08 mai au 12 septembre 2011, intitulée « Echos, travaux in situ » et située Galerie 3, répond à ce critère élaboré par Buren et repris par tant d'autres. De même, les cellules extérieures illustrent magnifiquement cette notion de travail « in situ ». Au cours des années 1970, ses interventions « rayées » envahissent tous les supports : portes, escaliers, trains, voiles, gilets pour gardiens de musée, etc. En même temps que son œuvre prend une ampleur infinie, elle devient plus diversifiée et colorée, transgressant ainsi l'interdit moderniste qui bannit toute fonction décorative. jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationLes années 1980 marquent l'époque des premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste « Les Deux Plateaux » (1985-1986), commandée par l'État français pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale engendrée par les « colonnes » et l'obtention du Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1986, établissent sa notoriété. Dans son travail, il s'intéresse de plus en plus aux liens entre architecture et art. Il développe un travail plus tridimensionnel et une conception de l'œuvre qui n'est plus objet, mais modulation dans l'espace. Constructions et déconstructions se mêlent dans ses « Cabanes Éclatées ». jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmationDans les années 1990, il continue de travailler sur ces dispositifs architecturaux de plus en plus complexes, multipliant les jeux sur les matériaux et sur les couleurs. Ce dernier élément n'est plus seulement appliqué au mur, mais « installé dans l'espace » sous forme de filtres, de plaques de verre ou de plexiglas colorés. L'impression d'éclatement de l'œuvre est parfois accentuée par l'utilisation de miroirs. En 2007, Daniel Buren reçoit le Praemium Imperiale du Japon, qui est assimilé par certains à un Prix Nobel artistique.

JD pour LTC Arts.

jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmation

 

INFOS PLUS :

Le site officiel de Daniel Buren :

http://www.danielburen.com/

Source documentaire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Buren

Crédit photos : © Jean Dorval 2011jean dorval pour ltc arts,ltc arts,centre pompidou-metz,laurent le bon,directeur,daniel buren,échos travaux in situ,metz,lorraine,moselle,hélène guenin,responsable adjointe,de la programmation

08/05/2011

BIENTOT, TRES BIENTOT SUR LTC...

Un reportage photos en LTC ARTS de l'inauguration de l'expo "Echos, Travaux In Situ" de Daniel BUREN qui va ouvrir ses portes prochainement au Centre Pompidou-Metz...

cmp5.JPG

Mais aussi des interviews exclusifs de Daniel Buren, Laurent Le Bon (Directeur du Centre Pompidou-Metz) et d'Hélène GUENIN (Responsable Adjointe de la Programmation)...

cmp3.JPG         cmp1.JPG

cmp2.JPG

logo ltc arts.jpg

Mais aussi, en LTC LIve, deux virées Zizikales... deux entretiens en exclu : Roselyne (JAZZ/JAVA) et DouDouDiouf (Musique Africaine)...

cmp6.JPG                     cmp7.JPG

logo ltc live.JPG

Photos ci-dessus : © Jean Dorval 2011

25/08/2010

VIDEO « SPARK », VIDEO "STAR", SELON MAITRE LEPOLSK !

essai.JPG

La nouvelle vidéo de Lepolsk intitulée « SPARK », filmée dans son atelier messin, est arrivée ! Voici le lien direct pour visionner ce short movie : http://www.youtube.com/watch?v=lfxyYd0o8hM

Lepolsk attend vos impressions et propositions à ce sujet, et étudie toutes propositions d'expositions pour l'année 2011 et 2012.

Sa prochaine Exposition personnelle aura lieu au BRIDGE CLUB du 01/09 au 31/10/2010, 14 Résidence Saint Quentin, 57050 Longeville-Lès-Metz (03.87.32.56.17)

JD pour LTC Arts.

INFOS PLUS :

LepolsK   MATUSZEWSKI
Artiste peintre plasticien

Email : lepolsk@gmail.com

Site Officiel (fr) blog galleries: http://lepolsk.blog4ever.com

(eng /US) weblog artworks: http://www.artbreak.com/lepolsk

L’ACTU LEPOLSK EST SUR FACEBOOK : LEPOLSK MATUSZEWSKI
ET SUR  INTERVIEW 1 ET INTERVIEW 2 (LTC ARTS)

essai.jpg

11/06/2010

LEPOLSK MATUSZEWSKI : UN ARTISTE PEINTRE PLASTICIEN DONNANT DANS L'ABSTRACTION LYRIQUE (plus communément appelée) ACTION PAINTING !

 

Lepolsk tableau vibrations - Copie-1.JPG

Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI, vous êtes passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Vous affirmez votre talent en faisant une première peinture gestuelle, et consacrez la majorité de votre enfance à l'illustration (à la mine de plomb notamment), à la peinture et à la sculpture, puis vous vous orientez vers les arts plastiques. Vous suivez un cursus scolaire classique du cours préparatoire jusqu'au collège, puis êtes admis au concours d'entrée du Lycée Technique Professionnel Saint-Vincent, afin de pouvoir entreprendre une filière scolaire artistique. Aussi, cela ne surprend personne que, en tant que passionné de l'image et des émotions qu'elle véhicule, vous fassiez des études sur l'illustration, et que vous rentriez dans des écoles de création de graphisme publicitaire et d'art appliqué, où la photographie et l'audio-visuel deviennent de nouvelles passions, parallèlement auxquelles vous continuez la sculpture et l'art plastique.

En 1989, Lepolsk, novateur par nature, vous réalisez une série d'esquisses auto-biographiques intitulée « Les Bonhommes ». Ces auto-portraits, issus du cadre scolaire, ont joué un rôle très important dans votre cheminement artistique. Ce sont en fait des dessins « hybrides », regroupant un mélange de techniques (encres, pigments et sanguines) et de matériaux (films plastiques généralement utilisés en photogravure, contrecollés et papiers spéciaux pour graphiques aux feutres). Les couleurs « chaudes » se fondent aux ambiances dites « froides », les formes et les compositions graphiques se révèlent dans l'esprit d'une planche de BD.

 

lepolskC.JPG

 

En 1990, vous devenez plus figuratif. Vous œuvrez à partir de formes en bulles (on retrouve là encore l'influence de la BD), en travaillant vos fonds et grâce à un jeu de couleurs. Par la même, les influences musicales et littéraires, des Cure et d'Edgar A. Poe, font corps avec vos réalisations. A la suite, vous vous obstinez à découvrir de nouveaux mélanges de pigments, ainsi que les matériaux variés nécessaires à vos créations plastiques.

En 1992, vous êtes dans votre période dite des « Miroirs », une série de tableaux où vous mettez en scène votre propre histoire, entre fiction et réalité. Ces toiles s'apparentent à une véritable mise à nu cérébrale, un de vos thèmes de prédilection. Vous cherchez à y traduire vos divers états d'âme, mais aux couleurs de la Terre. Ce rapprochement avec Mère Nature est d'ailleurs un élément essentiel de votre exposition du moment. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les matériaux et les techniques utilisés sont « inédits ». Le mélange des matières comme le sable, l'or, le sel marin, la cire, les épices culinaires, les fragments de roches volcaniques, le cuivre, le zinc et l'argile ajoutés à des pigments, donne une note très particulière à vos œuvres, et fait de vous un véritable découvreur de contrastes. Une nouvelle occasion qui vous permet de dévoiler les oppositions entre « humeurs froides » et « couleurs chaudes ». Parallèlement, créateur plus que jamais, vous menez une recherche artistique sur l'image et sa capacité à transfigurer l'irréel. Une sorte d'autoportrait qui présente, alors, les reflets abstraits des différentes visions que vous avez de vous-même.

Toutes vos créations expriment, sur le fond comme sur la forme, un léger caractère ésotérique. C'est pourquoi la presse vous surnomme : « Le peintre des ombres et des lumières ». Des toiles qui soudainement deviennent des métaphores visuelles cherchant à heurter la sensibilité des visiteurs. Ce travail sur le psychisme éveille vos pensées profondes et une tendance à « reverser la définition de l'art abstrait ».

 

Lepolsk signature - 2010 - Copie.JPG

 

L'art « Innabstrait » (terme qui défini le travail d'Asylum-Art Création, un groupe de peintres-amis) serait le terme le plus approprié pour cette nouvelle exposition... Cette collaboration artistique induit automatiquement les notions de « comment faire de son rêve la métaphore de sa réalité ? » et comment « Ordonner l'émotion des pensées par la métaphore, figer l'instant, la naissance, l'essence même, en les ordonnant de telle façon qu'elles apparaissent encore plus désordonnées... » Un peu contradictoire cela non ???

Les formes, lignes fortes et les structures essentielles conservées d'un paysage ou objet quelconque n'existent plus. Vous nous présentez, ainsi, librement les visions de vos pensées. Une œuvre qui en contient plusieurs et invite le spectateur à découvrir ce mécanisme pictural par reliefs, en fonction du placement par rapport au tableau.

 

lepolskB.JPG

 

En 1999, le second thème « Asylum » voit le jour... Cette Série se révèle comme la suite des « Miroirs »... Plus aboutie encore, plus profonde, plus technique aussi à propos de la recherche des matériaux ! Vous travaillez cette fois-ci sur de plus grands formats de tableaux. Les éléments comme le sable, l'argile, l'or et le cuivre sont toujours présents. Vous vous prenez pour un véritable alchimiste du pinceau. « Asylum », c'est une forme « d'homologie* psychique » (*terme publicitaire qui signifie une image dans une image, et qui se répète de façon redondante), masquée par les couleurs et par l'équilibre graphique. Les reliefs de matières représentent toujours des formes, des visages, des personnages et des scènes uniquement visibles selon l'orientation de la lumière vers la toile par effet d'ombres ou en fonction des différents placements du visiteur par rapport au tableau. Vous travaillez sur ces tableaux à l'aide de lumières artificielles... puisque vous peignez de préférence la nuit ! Et selon l'orientation de ces sources lumineuses, les reliefs prennent des dimensions et des couleurs très particulières. Il est très difficile de prendre des photographies de ce genre de toiles, car chaque angle de vue diffère en fonction des reliefs de peinture et du placement de l'objectif...

En 2008, vous exposez vos tableaux du thème « Ignis Anima » dans la magnifique bâtisse de La Maison Rabelais de Metz, au Luxembourg et dans le Nord-Est français. Dans la foulée, vous investissez le restaurant Messin le Romarin, en métamorphosant sa décoration intérieure pendant deux mois. La presse parle alors de vous : articles de presse dans Le Républicain Lorrain et Metz-Magazine, reportage sur la chaîne M6. Votre travail d'Innovateur en mouvement perpétuel vous fait entrer dans la légende, la vôtre, celle d'un artiste pas comme les autres, dont on apprécie assurément la démarche artistique si particulière. Une exposition au CCMQ de Metz fera suite, puis en 2009, vous êtes lauréat du concours de peinture « Nouveaux Talents de la Peinture 2009 ». La même année, vous recevez également le Prix Art Majeur Silver Award pour la qualité et le contenu de votre blog artistique, ainsi que le 1er Prix du Concours Artwindow sur le thème « destruction », avec le tableau « 1000 ANS » (Galerie Ignis Anima). Pas à cours d'idées, vous créez dans le feu de l'action le concept d'exposition chez les particuliers qui rencontre un succès inattendu, et les EXPO'APPARTs qui permettent de venir vous rencontrer dans votre atelier et de découvrir votre travail en direct.

 

lepolskA.JPG

 

L'année 2010 est le début d'une période de renouveau pour vous, Lepolsk. Vous donnez dans les explosions de couleurs et de matières, dont se dégage, encore et toujours, une forte énergie heurtant la sensibilité des amateurs, tant en atelier qu'en performance publique. Et comme vous le dites si bien : « j'essaie de détourner et de diriger la peinture d'abstraction gestuelle appelée ACTION PAINTING en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière en quelques sortes... Ou plus simplement MA Vision de l'art ! » Actuellement, vos deux expositions remportent un franc succès. Elles se tiennent au LOFT où vous êtes en duo avec les sculptures de P.°Flickinger, du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, et dans les murs de la Chapelle Sainte-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d'Enfer...(1)


QUELQUES QUESTIONS A L'ARTISTE...


LTC : C'est quoi un « Artiste peintre plasticien » ? Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est « l'Action Painting Abstraction Lyrique » ?

LM : Un artiste peintre plasticien est un créateur qui utilise des matériaux et supports différents pour une même œuvre incluant ainsi des techniques mixtes d'expression. Le mélange de l'argile et du sel constituant la base matérielle de mes toiles témoignent de cette approche plastique. Certains de mes tableaux, dont la déformation du châssis est volontaire, sont le fruit de cette mixité dans les matériaux utilisés. Vous les découvrirez lors de mes expositions prévues pour 2011.

L'action painting est tout simplement une technique qui est souvent associé à un mouvement d'art, mais je préfère le terme « technique » qui évoque un travail de gestuelle, de psyché. Mon corps devient l'outil qui sert à transposé un état psychique, émotionnel, impulsif vers mon support, la toile. Puis s'instaure au fur et à mesure de la création un dialogue rapide entre la peinture, les couleurs, les formes et le peintre. Le résultat final de l'œuvre en est cette seule et unique trace. J'apprécie le processus de création partagée avec un public, l'art est visuel et ne s'arrête pas au mur de mon atelier !

 

lepolsk 2.JPG

LTC : Vous avez croisé récemment, par hasard, en installant vos tableaux au « Loft » de Metz, Laurent Le Bon, le Directeur du Centre Pompidou-Metz, qui était en train de déjeuner... Il était surpris et a pu donc voir (sous papier bulle) votre tableau « Pompidou-Metz ». Avez-vous depuis pu le recontacter, afin d'essayer de faire connaître votre Art ? Et si oui, quand vous voit-on exposer dans le nouveau temple lorrain et international de l'Art Contemporain ?

LM : Comment le savez-vous ?

LTC : Un bon journaliste a ses sources...

LM : Oui, c'est vrai, Laurent Le Bon a entrevu ce tableau prêté au « Loft », où plusieurs autres tableaux sont aussi installés, en permanence et par roulement. Nous avons pu nous présenter l'un à l'autre à cette occasion, mais je n'ai pas été recontacté depuis. Quand à exposer mes peintures au Centre Pompidou-Metz où y faire une performance, j'en serais ravi. D'ailleurs, quel artiste ne le serait pas ? C'est à son Directeur Laurent Le Bon d'en décider. Mais, mon travail ne se résume pas à un seul tableau...

LTC : Quelle est votre œuvre préférée au Centre Pompidou-Metz en dehors de « Number 26 A, Black and White, 1948 » de Jackson Pollock ?

LM : L'exposition « Chefs-d'œuvre ? » est pluridisciplinaire, elle offre un magnifique éventail sur l'Histoire de l'Art. J'attends de découvrir des expositions thématiques plus ciblées. Mais de part mon expression artistique, mes préférences iraient vers les créateurs abstraits, d'abstraction lyrique et d'art gestuel intuitif.

 

Lepolsk MATUSZEWSKI pompidou Metz.jpg

 

LTC : Avez-vous visité le tout nouveau musée de Luxembourg Ville la Villa Vauban ? Ce lieu magique a réouvert ses portes au public le 02 mai dernier, après une réhabilitation très réussie, et avec une expo, qui prendra fin le 31 octobre prochain, au titre évocateur : « The Golden Age Reloaded. La fascination de la peinture néerlandaise du XVIIème Siècle »... des collections issues de la Villa Vauban et du Rijksmuseum d'Amsterdam.

LM : Je ne suis pas encore rendu dans ce musée, mes expositions personnelles simultanées ne m'ont pas permis cette visite. J'exposerai très prochainement au Luxembourg. Je profiterai de cette occasion pour découvrir ce nouveau patrimoine artistique luxembourgeois.

LTC : Pourquoi affectionnez-vous tant le Bar-Galerie « O Petit Bo Bourg », situé 62 Rue Mazelle à Metz (57) ? Est-ce la proximité du Centre Pompidou-Metz qui vous fait rêver, ou est-ce tout simplement un lieu qui a selon vos préférences un supplément d'âme ?

LM : J'apprécie ce lieu car il y règne une ambiance « artistiquement humaine ». Une exposition personnelle y est prévue pour cette fin d'année 2010, avec certains travaux inédits ! Vous y serez ?

LTC : Le rendez-vous est pris ! Merci Lepolsk pour avoir confié votre actualité artistique aux lecteurs d'LTC.


© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC Arts.


INFOS PLUS : Le site internet de Lepolsk MATUSZEWSKI :

http://lepolsk.blog4ever.com

Notes :

(1)        Inspiré d'une biographie réalisée par Fabien MATUSZEWSKI, écrivain et parolier.

01/06/2010

EXPO LEPOLSK A LA MAISON RABELAIS DE METZ

maison rabelais.JPG

Les Amis de la Maison Rabelais vous invitent à l’ouverture de leur saison estivale 2010, pour laquelle sera distribué prochainement un programme complet des manifestations musicales et plastiques prévues. La nouvelle équipe est d’ores et déjà fière de vous annoncer l’exposition de Lepolsk Matuszewski qui se tiendra du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, dans les murs de la Chapelle Saint-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d’Enfer. L’artiste présentera son travail lors du vernissage qui aura lieu le vendredi 04 juin 2010, à 19h30.


JD pour LTC Arts.

lepolskA.JPG

Association des Amis de la Maison Rabelais

72 en Fournirue – F- 57000 Metz

Tel : Claire Cochenet 06.87.38.20.05


_____________________________________________

- LE PORTRAIT DE L'ARTISTE -

lepolskB.JPG


Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI est passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Le dessin est déjà une passion dès 1979 (première peinture gestuelle), et consacre la majorité de son enfance à l'illustration et la sculpture, puis s'oriente vers les arts plastiques. En 1992, le peintre met de côté la peinture gestuelle et offre une démarche innovante, à l’antipode de l’art abstrait, baptisé « INNABSTRAIT » et joue avec les densités en combinant, avec des matériaux naturels, une lumière très forte et des ombres très foncées. L’association « Ombre et Lumière » devient indissociable voir énigmatique baptisée Miroirs, Asylum et Ignis Anima. Lepolsk crée la série de tableaux "FUSION" 18 ans plus tard, une rencontre entre la peinture et la matière. L'année 2010 annonce un renouveau, des explosions de couleurs et de matières dont se dégage une forte énergie heurtant la sensibilité des spectateurs tant en expositions qu'en performances publiques.


Lepolsk tableau vibrations - Copie-1.JPG

"j'essaie de donner un regard différent sur l'art gestuel instinctif appelé "ACTION PAINTING" en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière ... Ma vision sur l'art, tout simplement !"



lepolskC.JPG


INFOS PLUS :


Site Français : http://lepolsk.blog4ever.com

Site Anglais : http://www.artbreak.com/lepolsk

18/05/2010

IMAGINEZ MAINTENANT...

Du 1er au 4 juillet 2010

Dans le contexte d’une ville en mutation, Imaginez maintenant à Metz s’inscrit dans un quartier en plein essor au cœur d’une aventure culturelle nouvelle. Quelques semaines après l’inauguration du Centre Pompidou-Metz, les jeunes créateurs investissent deux quartiers : la ville du début du XXème siècle et un espace en devenir : la ZAC de l’Amphithéâtre actuellement en friche en interrogeant leur potentiel urbanistique et artistique. Le Centre Pompidou-Metz et la gare constituent les pivots de ces deux temps forts de l’urbanisme de la ville. Cette réalité moderne et urbaine devient une occasion unique pour imaginer la ville de demain dans le contexte d’aujourd’hui.


Rendez-vous sur le site internet Imaginez Maintenant pour les dernières actualités !

Source : http://www.centrepompidou-metz.fr/site/?-imaginez-mainten...

11/05/2010

LES EXPLICATIONS TECHNIQUES DE PHILIP GUMUCHDJIAN, UN DES ARCHITECTES QUI A PARTICIPE A LA CONCEPTION DE POMPIDOU-METZ ET DE… BEAUBOURG PARIS.

156.JPG

Philip Gumuchdjian, Architecte.

Photo ci-dessus : © Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.

© Adagp, Paris 2010/Jean Dorval pour LTC Arts.

 

UN INTERVIEW EXCUSIF D’LTC ARTS !

 

L’architecte Philip Gumuchdjian, d’origine arménienne, récidive en ayant participé à la conception du Centre Pompidou-Metz aux côtés des architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, sachant qu’il a déjà planché sur la réalisation du Centre Pompidou-Paris (Institution appelée affectueusement par les parisiens « Beaubourg ») auprès de Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini dans les années 70…

LTC : Philip Gumuchdjian, dites-nous tout sur la conception architecturale de Pompidou-Metz !

PG : « C’est un travail en collégiale. On a vraiment inventé quelque chose de nouveau, et ce, à partir de nombreux dessins et d’un logiciel qui nous a permis de réaliser en « rapid prototyping » des maquettes en 3D avec un laser. L’architecture du Centre Pompidou-Metz est complexe, mais pas compliquée. La toiture, par exemple, rappelle dans sa forme, vue du dessus, l’Hexagone (la France), ainsi que le premier logo de Pompidou-Paris (lui aussi en hexagone) qui incluait initialement un portrait de Georges Pompidou. De même, la forme du toit s’inspire d’un chapeau chinois, qui protège de la pluie les visiteurs de manière très large, jusqu'aux extérieurs, tout autour du bâtiment. Ces trois éléments architecturaux rayonnent et équilibrent la toiture. Par ailleurs, toute la conception du bâtiment a été dédiée au rapprochement des Citoyens avec l’Art. J’ai travaillé sur le premier projet de Pompidou-Paris. Là, l’objectif était d’assurer une liaison entre le bâtiment et la ville. A Metz, c’est un peu différent car le bâtiment est en dehors de la cité, situé dans un parc, entre une ZAC et le Centre Ville. Les galeries, d’une dimension de 15m sur 80, ont été orientées sur un axe à 360°, afin d’avoir en fonction de l’étage et de l'endroit où l'on se trouve, une vision panoramique sur le patrimoine architectural de la ville (la Cathédrale, le Quartier de Queuleu et le Parc de la Seille, la Gare SNCF, etc.). On a aussi effectué une liaison, une relation spirituelle entre Pompidou-Metz et la Cathédrale Saint-Etienne, grâce au rendu de l’espace (cf. ci-dessus les dimensions des galeries, les 21 mètres de hauteur sous plafond dans la nef, les 77 mètres au sommet de la flèche centrale, le parvis, etc.). On est dans le même état d’esprit, dans les mêmes grands espaces intérieurs (et extérieurs). Tout le bâtiment est le résultat de cette relation extraordinaire. Par contre, on notera quelques différences entre Pompidou-Paris et Metz. A Metz, il y a une grande nef, immense espace dédié aux expos ; les galeries ne comprennent pas de conduits techniques, de tuyauteries, etc. ; la lumière est douce et l’air circule très lentement. Comme quoi, chaque bâtiment a bien son âme propre ! »

Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC.

INFO PLUS :

Le site de Philip Gumuchdjian :

http://www.gumuchdjian.com

PS :

- Deux sites sur l’Art à voir absolument !

http://www.artnet.fr

http://fredlaurentpeintre.free.fr

- Nicolas Sarkosy au cours de l’inauguration : « Ce qui se joue ici, ce n’est ni plus ni moins que la renaissance de la Lorraine. »

- Sachant qu’à Metz 500.000 visiteurs franchissent chaque année les portes de l’office de tourisme, avec une progression de 10,43 % de janvier à août dernier…. que la ville, quant à elle, attire plus d’un million de touristes par an… que la cathédrale de Metz pour finir reçoit 548.100 visiteurs l’an… Ce sont certainement ces chiffres qui font dire à Laurent Le Bon, le Directeur de Pompidou-Metz, ce mardi 10 mai 2010 : « Nous visons à l’image de la cathédrale de Metz, au minimum entre 200.000 et 300.000 visiteurs par an. Pompidou-Metz, c’est un peu une cathédrale de la Culture. »

 

273.JPG

Shigeru Ban, Architecte.

Photographié dans le restaurant Haute-Gastronomie

"La Voile Blanche" de Jean-Marie Visilit,

le chef et patron de "La Grange de Condé" à Condé-Northen.

Photo ci-dessus : © Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes/Metz Métropole/Centre Pompidou-Metz/Jean Dorval pour LTC Arts.