13/08/2013
AVEC LTC LIVE : "COOL DANS MES BASKETS, KOOL & THE GANG DANS MES OREILLES !"
23:54 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : kool and the gang, kool & the gang, live at the house of blues (2001-full concert), simple minds en concert, hommage à l'empereur, rubinstein plays beethoven "emperor" piano concerto no.5, op.73, napoléon 1er, empereur des français, lenka, alternative, pop, en concert, à l'atelier, de luxembourg ville, luxembourg, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, dortmund 24.06.1984james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine | Facebook |
09/08/2013
SIMPLE MINDS EN CONCERT AU ZéNITH DE PARIS LE 24 NOVEMBRE PROCHAIN... VOICI UN LéGER AVANT-GOûT !
22:33 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : simple minds en concert, hommage à l'empereur, rubinstein plays beethoven "emperor" piano concerto no.5, op.73, napoléon 1er, empereur des français, lenka, alternative, pop, en concert, à l'atelier, de luxembourg ville, luxembourg, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, dortmund 24.06.1984james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe | Facebook |
03/08/2013
SéRIE CLASSIQUE : HOMMAGE à L'EMPEREUR !
"BATAILLE DU PONT D’ARCOLE (1796)" : Napoléon Bonaparte par le baron Antoine Jean Gros (1771-1835).
19:13 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : hommage à l'empereur, rubinstein plays beethoven "emperor" piano concerto no.5, op.73, napoléon 1er, empereur des français, lenka, alternative, pop, en concert, à l'atelier, de luxembourg ville, luxembourg, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, dortmund 24.06.1984james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom | Facebook |
LTC LIVE ANNONCE : LENKA (Alternative Pop) EN CONCERT à L'ATELIER (de Luxembourg Ville) le 28.08.2013, à 20H00.
18:11 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : lenka, alternative, pop, en concert, à l'atelier, de luxembourg ville, luxembourg, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, dortmund 24.06.1984james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif | Facebook |
Le nom des Simple Minds vient des paroles du titre de David Bowie « The Jean Genie » : « He's so simple minded he can't drive his module. »
17:45 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : simple minds - up on the catwalk, dortmund 24.06.1984james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient | Facebook |
02/08/2013
KEANE + LTC LIVE = 1H49 DE BONHEUR NON STOP !
00:09 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : keane, simple minds, promised you a miraclemayra andrade, le nouveau titre, disponible, we used to call it love, james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient | Facebook |
01/08/2013
« FANAGE VOLAGE. »
© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Tout bouge, tout change, tu es dans ma vie
J’ai dans les yeux, dans les mains, l’envol de tes caresses
Les racines de mon âme se fondent en ta flamme maîtresse
Sans Toi rien n’aurait plus d’importance
Sur les berges de ton infinité, je dessine une mèche à allumer à deux
Susceptible émoi prêt-à-luire, intime veilleuse de féminité
J’ai tellement besoin de t’aimer que mon cœur trépide d’impatience
Comme un grand feu qui me redresse, tu t’amuses à me consumer
© Photo ci-dessus :
http://lh6.ggpht.com/_bV7cffp1jlA/S9xd0PXBJDI/AAAAAAAAYpg/iArTmNAxO74/P1040984.JPG
Ta chair garde l’emprunte secrète d’un soir naissant jusqu’au matin
Je cueille le blanc muguet dans tes sous-bois aux aguets
Je m’attribue le temps pour mieux te rêver, te suspendre à mes fièvres
Je dédie tes mots au Printemps, tu es une queue de comète qui passe en plein ciel
Offre-moi ton pouvoir de surprendre le vent
J’adore ton premier souffle, celui du matin
Et quand glisse mon drap protecteur, voile fidèle d’émotions
Tu captes mon désir comme on prie
© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Chaque heure me rapproche de toi et pourtant je suis si loin
Je m’absente en pensée, j’investis ta déraison
Ton insolence est reine, et au plus fort du poème je me noie en toi,
Combler de tes grâces, fragile sans qu’il y paraisse
Tu sacres mon existence comme une fête rebelle
A la floraison, je ravive la grande aiguille de ton horloge
Je suis le pèlerin qui parcourt ton ultime étape magnétique
Agile destinée, sanglots épanouis
© Jean Dorval, le 04 avril 2011, pour LTC Poésie.
19:47 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie, poésie lorraine, jean dorval poète lorrain, poète messin, metz, lorraine, centre pompidou-metz, moselle, ue, europe, fanage volage, jean dorval pour ltc, poème, amour, romantisme, le bel amour, fidélité | Facebook |
30/07/2013
DON'T YOU (FORGET ABOUT SIMPLE MINDS) !
01:10 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : simple minds, promised you a miraclemayra andrade, le nouveau titre, disponible, we used to call it love, james brown, sex machine, living in america, nina hagen, my way, claude françois, comme d'habitude, rock me baby, bb king, eric clapton, buddy guy, jim vaughn, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient | Facebook |
26/07/2013
APRèS QUELQUES SEMAINES SURPRISES DEDIéES EN EXCLU à MA FILLE... LTC LIVE LE RETOUR BY JD !
10:58 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : kavinsky, nightcall, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, ltc live : la voix du graoully, indochine, u2, depeche mode, peter gabriel, manu dibango, muguet, 1er mai, fête du travail, mal-logement en france, rapport de fap | Facebook |
01/07/2013
24 juillet 2013, sortie nationale de : "Wolverine, le combat de l'immortel."
19:09 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : 24 juillet 2013, sortie de, "wolverine, le combat de l'immortel.", les inconnus annoncent leur retour, réalisé par david moreau ii, pierre miney, gilles cohen, sortie nationale, le 06 mars 2013, virginie efira, 20 ans d'écart le film, jean dorval pour ltc kinéma, l'or noir, jean-jacques annaud, arabie, musique traditionnelle arabe, musique marocaine, fnair, lost boy! a.k.a jim kerr, song for whoever, the beautiful south, pop-rock, punk, new-wave, rock industriel, françois dal's, laurent garnier, techno musik, les duos ltc live : l'instant musikal, omd, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la communauté ltc live, la scène ltc live, a-ha, le groupe, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, musik, zizik, musique, jardinot, humour réunionais, humour créole, danse séga, la réunion, ile de la réunion | Facebook |
"UN ELEPHANT DANS UN CAGIBI." (UNE NOUVELLE SIGNéE MATBAK.)
© Photo ci-dessus : http://www.tendancez-vous.com
Devant moi, le couloir est désert. Le silence est pesant. Lentement, je marche. Le son de mes pas demeure le seul bruit perceptible. Il en devient même assourdissant tant ce silence m'angoisse. Je sens une goutte de sueur perler sur mon front, que j'essuie nerveusement. Je défile dans le couloir avec une appréhension insensée, dans un calme troublant. Je m'arrête quelques secondes devant une porte. Mais aucune des pièces de ce couloir ne semble déceler une quelconque activité. Rien ne se passe, que ce soit dans le couloir ou dans les salles. Et ce n'est pas pour me rassurer, bien au contraire. D'ordinaire, il y a toujours du monde par ici. Mais cette fois-ci, quelque chose a changé.
Un courant d'air glacial m'effleure le dos. Je sens un frisson désagréable me traverser. Une petite voix intérieure me souffle d'aller jusqu'au bout du couloir. La marche reprend, avec la même tension et la même lenteur, dans une atmosphère surnaturelle que je déteste. Ce léger sentiment d'insécurité qui me saisissait au début devient accablant. Ce simple trac qui me touchait devient une peur aussi profonde qu'inexpliquée.
Mais je ne dois pas revenir sur mes pas.
J'ai le pressentiment que ce couloir n'est pas complètement vide.
La marche se termine au bout du couloir. En face de moi, la porte du cagibi abandonné. Je ressens soudain le besoin de m'en approcher. A présent, je suis presque plaqué contre elle. Alors que je pense repartir en sens inverse pour m'échapper du couloir, mon coeur s'arrête pendant un instant.
Je viens d'entendre quelque chose.
L'oreille collée contre la porte, je tente de me concentrer sur ce son si particulier.
J'entends un souffle lent et régulier. Quelqu'un se trouve-t-il juste derrière la porte ? Peut-être m'écoute-t-il lui aussi ? Je me sens comme une bête traquée. Je m'efforce de garder mon calme pour ne pas partir en courant. C'est une lutte entre ma peur et moi. Elle me souffle à l'oreille que je dois fuir. Ce murmure devient une parole, qui se transforme ensuite en cri. Malgré cela, je tiens bon. Peu à peu le calme revient, la peur s'évanouit pour ne laisser que ma raison. Après tout, de quoi ai-je peur ? D'un couloir vide et d'une porte fermée ? Je me sens bien stupide de m'effrayer pour si peu.
Alors, sûr de moi, je tourne la poignée de la porte, et je l'ouvre.
© Photo ci-dessus : http://www.middaywoman.com
Ce que je vois ensuite dépasse en absurdité tout ce que j'ai pu observer jusqu'à maintenant.
Une tête énorme, le teint gris, d'immenses oreilles, une grande trompe et d'intimidantes défenses d'un blanc éclatant. Mon regard est attiré par le sien, deux minuscules yeux noirs, dissimulés en partie derrière de longs cils. Sa peau semble aussi rugueuse qu'épaisse.
Un éléphant est là, devant moi, bien trop large pour passer la porte, à genoux tant le plafond bas l'incommode. Dans ce petit local il ne reste pas un centimètre d'espace libre. Il sort dans un soupir de soulagement sa tête de l'encadrement de la porte et me regarde avec insistance. Ce souffle que j'ai entendu était le sien. Il remue dans tout les sens son corps imposant pour tenter de trouver une position moins inconfortable, en vain.
Tout d'abord, le ridicule de la situation me fait esquisser un léger sourire, mais l'instant suivant, c'est l'incrédulité qui me gagne. Comment peut-on faire entrer un éléphant dans une pièce de trois mètres carré, et pourquoi ? L'animal pousse un barissement de souffrance qui résonne dans le couloir désert.
Ce barissement devient de plus en plus aïgu, jusqu'à ce que je reconnaisse la sonnerie de mon réveil. Je suis allongé dans mon lit, la tête enfouie dans mon oreiller. Je crois que la logique d'un rêve m'échappera toujours. Dans la cuisine, devant mon petit-déjeuner, je me souviens encore de ce couloir. Il s'agissait en réalité d'un couloir de mon collège. Ce n'est pas le premier rêve insensé que je fais, mais celui-ci est ancré dans ma mémoire, alors que le souvenir des autres reste flou.
Et je me souviens avec netteté d'avoir reconnu la porte du cagibi désaffecté. Au collège il y a plusieurs placards à balais et entrepôt de produits ménagers dont les femmes de ménage se servent.
Il y a deux mois, un élève a volé la clé d'un de ces cagibis et son double qui étaient posés de manière négligée sur une table, dans une salle de classe en cours de nettoyage. Depuis, ce local appartient à quelques élèves qui s'enferment dans le cagibi pour sécher les cours. Ils y ont mis quelques chaises et souvent laissent de quoi manger sur une vieille étagère. Ce petit club reste très discret et ne parle de son secret qu'aux personnes sûres. Il y a une semaine, c'était à moi que l'on proposait les services du cagibi. J'ai accepté de faire partie du groupe pour échapper à un professeur que je haïssais. Et j'ai été surpris de découvrir une organisation complexe qui assurait la discrétion la plus parfaite. La prudence était de mise, et le plan devait être suivi à la lettre.
Tout d'abord, attendre que les élèves entrent en cours et que le couloir se vide en l‘arpentant et en feignant de chercher sa salle. Ensuite, une fois le couloir vide, sortir la clé du cagibi, ouvrir la porte et entrer pour refermer derrière soi, tout cela le plus vite possible et sans bruit. On avait décidé d'y entrer à quatre au maximum, car cet espace confiné et ce besoin de discrétion nous empêchaient d'y aller tous en même temps. On y restait toute une heure et on en sortait au début de l'heure suivante, alors que le couloir était vidé. Une fois à l'intérieur, on pouvait faire ce que l'on voulait, discuter et même rire, mais l'un de nous devait guetter par le trou de la serrure pour dire aux autres de faire silence si jamais il y en avait besoin. On se relayait toute l'heure pour guetter comme cela.
Nous sommes une douzaine à utiliser le local à présent, et nous nous divisons en trois groupes de quatre pour entrer tour à tour dans le cagibi, heure par heure. Les clés passent de mains en mains et tout se passe très bien. Nous faisons en sorte de ne pas abuser de ce système afin de ne pas éveiller la curiosité de nos professeurs. Tout est pensé pour que nous puissions échapper à un maximum d'heures de cours sans attirer l'attention de qui que ce soit. Et ça fait deux mois que cela dure. Ce cagibi est une bonne cachette pour nous, mais sûrement pas pour un éléphant.
Huit heures dix. Mes trois amis et moi entrons furtivement dans le cagibi abandonné. C'est moi qui commence à guetter. On change toutes les cinq minutes. Aujourd'hui les tours seront plus longs car l'un de nous s'est endormi à peine entré. La conversation s'engage, et j'apprends que l'une des deux clés du cagibi a été égaré. L'un de nous est responsable des clés, et c'est pour cela que nous le soupçonnons en premier. Alors que mon second tour de garde allait se terminer, un surveillant arrive dans le couloir.
© Photo ci-dessus : http://www.middaywoman.com
Pendant une minute on entend plus que le léger ronflement du dormeur, Quentin, et les pas du surveillant passant dans le couloir. Alors qu'il sort d'une salle de classe et qu'il va repartir, la voix de Quentin se fait entendre :
- "Et bien je connais un endroit parfait pour ça, mais que me donnerez-vous en échange de l'information ?"
On plaqua immédiatement la main sur sa bouche. Par le trou de la serrure, je voyais le surveillant s'avancer vers le cagibi.
- "Il y a quelqu'un ?"
Je prie de toutes mes forces pour que l'on ne soit pas découverts. Il tente d'ouvrir. Heureusement que l'on avait refermé derrière nous. On a toujours la main sur la bouche de Quentin qui continue de parler. Pourvu qu'il ne se fasse pas entendre... Finalement le surveillant s'en va. C'est avec soulagement que nous reprenons notre conversation.
Mais bientôt, Quentin recommence à parler dans son sommeil. Bien vite, nous comprenons qu'il parle à une personne cherchant un endroit où cacher quelque chose. Puisqu'il l'appelle "monsieur", il semble qu'il s'adresse à un professeur. Nous sommes intrigués et nous nous demandons pourquoi. Alors Quentin, toujours endormi, nous révèle qu'il a donné la clé du local que nous croyions perdue à Mr Grorg. Le coupable s'est démasqué lui-même et à son propre insu. Puis il s'arrête de parler. Nous sommes angoissés à l'idée que Quentin ait peut-être absolument tout dit, du début à la fin. Dans ce cas, ce serait certainement la fin de notre cachette. Pour sortir du cagibi, nous sommes encore plus prudents que d'habitude, et tout se passe bien, comme prévu. Chacun retourne dans sa classe avec un peu de retard. Et chacun y resta jusqu'à la fin de la journée.
Dix-sept heures cinq. Le club du cagibi se réunit au grand complet. Quentin est désigné comme traître et n'en fait plus partie. Nous sommes onze, à présent. Le responsable des clés récupère l'unique clé restante. Il prévoit déjà de dérober la seconde. Alors que tous se dirigent vers la sortie, je remarque à quel point le couloir désert ressemble à celui de mon rêve. Je propose :
- "Et si on allait jeter un oeil dans notre cagibi ?"
- "Pourquoi faire ?"
Je ne réponds pas et retourne au petit local. Seul le gardien des clés m'accompagne. Il ne comprend pas ce que je veux faire à l'intérieur puisque les cours sont terminés. Je lui demande d'ouvrir, et il le fait.
Ce que nous voyons alors nous stupéfie. J'affiche un air amusé que je suis le seul à comprendre.
© Photo ci-dessus : http://www.ladepeche.fr
Le lendemain, on pouvait lire ceci dans le journal, dans la rubrique "fait divers" :
Hier soir, au collège Picasso (29), deux élèves ont fait une découverte incroyable dans un cagibi de leur collège ; en effet l'un des professeurs était un traficant d'ivoire, et avait dissimulé dans ce même cagibi plusieurs dizaines de défenses d'éléphants victimes de braconnage. Il pensait être le seul a en posséder la clé, mais c'était sans compter sur un élève qui en détenait un double. Cet homme était déjà suspecté au sujet du trafic d'ivoire, son domicile était sous surveillance et il n'avait plus d'endroit où cacher sa marchandise. Il a donc tenté de la cacher dans le collège dans lequel il enseignait. Peut-être pas le meilleur exemple possible pour ses élèves...
© MATBAK, le 1er juillet 2013, pour LTC Lecture.
INFO+ : https://twitter.com/matbak09
18:40 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : un elephant dans un cagibi, matbak, jeune écrivain de talent, une nouvelle, les insolivres : chapitre vi, jean dorval pour ltc lecture, a magie oubliée, un roman d'aventure, un ado surdoué, pur l'écriture, amateur de, lectures fantastiques, d'heroic-fantasy, mangas, shōnen, japon, les aventures d'andil, andil, le voleur notambule, et acrrobate, bd, bande dessinée, 21ème rencontres de bd, marly, moselle, 8 et 9 octobre 2011, festival bd de marly, entrée gratuite, centre socio-culturel la louvière, centre pompidou-metz, metz, lorraine, france, programme, et liste des auteurs, âcco, une semaine sur deux, fluide-g, www.pacco.fr, last day, le droit des pères, séparation père enfant, ma fille, ma bataille, injustice française, pacco, dessinateur, maé | Facebook |
22/06/2013
« LA NAISSANCE DE TON TEMPS. »
© Photo ci-dessus :
http://www.fureurdesvivres.com/images/fdv32_maurice1_3ble_dur.jpg
A ma muse…
Ce vent qui va inspirant ton désir
Oscillant de dune en dune sur ton corps
Parcourant ton regard d’amande en amande
Il goûte la pluie de tes yeux
Il se gorge de la vie, de ta vie
Rase le fil de l’eau à la naissance de ta bouche
Se glisse sous ta langue accueillante tel un pont sur ton âme
Au sortir comme un cri venant du cœur, il s’ébroue tendrement le long de ton cou
Il se redresse avec tendresse caressant tes longues tresses
Il vogue sur la plaine fertile de ton ventre
Ondule les sublimes moissons de tes plaines dorées
De la rose qui s’épanouit à l’origine du Monde,
Il cueille le parfum d’innocence
D’où mystère et volupté exhalent
Ce vent joueur d’arpèges œuvre sur les cordes de ta harpe infinie
Faisant vibrer l’harmonie de tes sens jusqu’à la tombée de la nuit
Muse éveillée quand monte l’ardeur
Tu veilles sur les semailles
Du levant au couchant tu es fécondée, creuset d’or et de miel
Ta porte vers le soleil resplendit sans limites
C’est le temps de l’éternelle fête
Des promesses en écoutant tes rêves
C’est ton temps, celui de ta renaissance
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 02 février 2011.
06:00 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la naissance de ton temps, poésie, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |