16/04/2014
"LA FLEUR DU MâLE."
"A." - Ma Muse.
Dans la nuit brune de ta chevelure,
Sur ton front repu d’émotions,
Je voyage au fil du temps qui passe,
Je suis dans tes pensées,
Et tu occupes tout mon esprit
Tu es Phœbé à la couronne d'or,
Le corps beau libre passant,
La bombe incandescente qui me ranime
Que tu es belle quand tu me souris,
Quand la joie s’envole de ta bouche,
Comme un papillon bleu
Alors à tire-d’aile, je chante ma Victoire pour toi,
Celle de t’avoir mise à nue pour ma plus grande gloire,
Je baise tes pieds, tes longues jambes,
Toute l’avant-garde de mon désir pour toi
Tu es mon rêve éveillé,
Mon océan bouleversé,
Ma tanière coquine,
Pour qui je chante sans cesse ce refrain insensé
Partageons ce baiser à deux,
Ce baiser pour deux,
Embrassons-nous à tout moment,
Pour mieux ressentir l’écume des jours
Je mets mes mains mouillées sur tes hanches,
Afin d’y faire couler une eau fraîche et limpide,
Jusqu’à tes limites intimes
Ma Belle,
Comme on rallume un Soleil,
Au cours de ma demande en épousailles,
Je compte sur ta bonté,
Car sans modestie aucune, je t’aime
Mon étoile filante,
En écoute rapprochée,
Je suis le seul Abonné à ton cœur,
J’adhère à ta LoveBoxe
Avec toi, je réapprends à cultiver un bonheur simple,
Et de notre grand lit-créateur,
Nous parcourons le Nouveau Monde,
En renouvelant notre découverte
Du bout de mes lèvres, je suis le berger de tes soupirs,
Je me grise à volonté,
De ta peau brûlante et de ta douceur gourmande,
De ton charme profond, magique,
Comme au buffet de l’Eternité
© Jean DORVAL, le 15.04.2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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15/04/2014
"JE SUIS CELUI QUI MURMURE à TES OREILLES."
"A." - ma Muse,
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
Depuis que je te connais,
Le souffle de l’envol retrouve son rythme,
L’aube a un nouveau zéphyr,
L’aube a un nouveau sourire
Sous les nuages argentés,
Le lit du torrent de la Vie,
Nous porte l’un vers l’autre
Quand la nuit s’enfuit,
Glissons à l’unisson sur les flots argentés,
Sans retenue
Vertiges d’allures lascives,
Femme d’accords majeurs,
Tu réjouis tout mon être-chair
Moissonnons ensemble le vivant,
Brassons le merveilleux, l’éphémère renouvelé,
Vainquons jusqu'aux déserts arides
Aux coups redoublés du vent,
Tombons, main dans la main,
Afin de mieux ressentir l’abîme du désir
Tu es le fruit charnel,
Savouré du bout des yeux, puis des lèvres,
Mordu à pleines dents
© Photo ci-dessous : http://dessintraitdunion.net
La voile libre de notre bateau ivre drape l’horizon,
Nos sens ne sont plus vagues,
Ce sont des embruns déchaînés, le flot échoué sur la grève
Nous sommes la Voix de la déraison,
Rien ne peut arrêter l’instant présent,
Ni le partage de la folle passion
J’embrasse ta bouche,
Comme on va à la cueillette aux baisers
Chaque jour, bercé par l’émotion,
Je me blottis entre tes seins, comme pour mieux renaître
Mon cœur est plein de vers qui osent tout pour toi,
Tu es la Dame de mon cœur,
Celle qui me consume de l’intérieur
Ton miel est un don,
Je touche ta Lumière du bout du doigt
Tu fais éclore le soleil aux aurores,
Alors, le jour ruisselle comme enfanter par toi,
Tu répares le Monde d’un coup de baguette de Chef d’orchestre,
Et rajeunis à perpétuité mon Amour pour toi
Alternativement,
Tu me rends feu de Joie,
Tout feu de toi !
Le long de l’escalier menant à notre couche,
J’allume pour toi un cierge dédié à l’Amour,
Un Phare dans la nuit câline,
Ce feu sacré caresse ton corps que je parcours dans le clair-obscur
Ma flamme rampe, lèche ton corps,
Scintille jusqu’à la pointe de tes seins,
Nos bras épousent l’Univers,
De magiques spirales mêlent nos empruntes
Nos soupirs allument la voûte stellaire,
Ravivent les braises de l’Éternité,
Nos voix ne sont plus faibles,
Elles clament le renouveau du Printemps
Nous sommes les voyageurs de Saturne,
Qui se cherchent, se recherchent,
Et s’atteignent finalement toujours
Nous sommes les Amants de la Tendresse,
Les voyageurs de nocturnes transports,
Qui signent sous le regard des Anges,
Leurs plus belles lettres de faiblesse,
Leurs plus beaux mots d’allégresse
Nous ne pouvons réaliser notre salut,
Qu’en entrant l’un dans l’autre
Au temple de nos désirs,
Nos deux corps consacrés, réservés, se tutoient,
S’abreuvent à la source du frisson
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
© Jean DORVAL, le 13 avril 2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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05/04/2014
"METZ VAUT BIEN UNE MESSE !"
La gare.
A la nuit tombée, il est des villes où souffle l’esprit....
Il est des cités qui tirent l’âme de la léthargie
Des lieux inspirateurs dont les cahiers de poésies s’enrichissent
Des lieux aux « vers luisants »
Où il n’est point de déracinés
Comme aux jardins sur l’Oronte
Montage-photos messin en UB-2.3.0.
D’un élan passionné, je l’affirme
Metz la nocturne vaut bien une messe
Saint-Etienne dévoile alors ses Chagall luminescents
Et le « Sculpteur de Lumière » Yan Zoritchak l’indécent,
de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’en fait l’écho effervescent
La nonchalance estivale invite à de douces promesses
La gare suite...
Sur des flancs millénaires baignés par la Moselle
Que l’on aperçoit de la Butte Sainte-Croix
Se reflète un clair de Lune lascif
Esquissant à la dérive une fluide Demoiselle
Aux charmes rendant possessif
Le CPM de nuit.
Conteuse de mémoires, Metz la tolérante,
Harmonieuse confrontation d’Histoire dérisoire
Hors de tes remparts tu fus jadis errante
Mais bien vite abolis furent tes souvenirs illusoires
Suivez les ballons dirigeables...
Bleutées comme l’étoffe partagée de Saint-Martin
Tes eaux révélées du Port Saint-Marcel
Forment l’encre inspiratrice de la plume de Verlaine
Berceau limpide des « Fêtes galantes » ou de la « Sagesse »
Les poètes maudits en ton sein furent inscrits
Un des Chagall de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz...
La maison de Rabelais
Nous rappelle qu’en guise de bonnes victuailles
Pantagruel aurait bien fait ripaille de notre bonne vieille « tot’prête »
A l’Opéra-Théatre belle lotharingienne
Donne nous comme à l’Amphithéâtre jadis
Notre verbe et nos entrechats quotidiens
Même si pour cela, en Fournirue, nous devions en perdre « les têtes »
Rencontre du 3ème type, Place Saint-Louis...
De la Fête de la Musique ton Arsenal comme tes Rues résonnent encore
Et tu nous pousses jusqu’à l’aurore
Quand de la Place Jeanne d’Arc coule la bière blonde couleur d’or
Aux Trinitaires, Sainte-Ségolène jure de son innocence alors
A la Fête Nationale ton ciel s’illumine de bouquets tricolores
Et de beaux artifices resplendissent
Metz-Etincelle, tu portes ton habit de poussière de comètes en ©Technicolor
Et les messin(e)s sous le charme t’applaudissent
Le temple neuf.
Tandis que de gerbes cristallines vieilles de quarante ans
Tu t’animes mutine
Exhaussant nos prières
Du Lac aux Cygnes, tu contes tes opalines
Et non loin de là, ton Corso parade multicolore
Comme au plus sublime soir du Carnaval de Venise
L’exubérance fleurie insuffle l’âme au décor
Et du haut de l’écrin le plus beau
L’Elue sucrée et tentatrice du panier choyé des Mirabelles,
Fruit défendu, dévoile ses charmes, ceinte de ses dauphines
Les quais de la Moselle au centre ville.
Tout âge portant ses fruits
Il est grand temps pour nous de les cueillir
Ces Mirabelles là symbolisent l’éternel féminin
Le fruit entendu
Et au mai de l’automne
Ces pulpeux délices passeront la promesse des fleurs
00:30 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
03/04/2014
AU (Petit) THéATRE (d'EsnEst) LES 04 & 05 AVRIL 2014 !
23:39 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : lepetit théâtre d'ernest, présente, le bain, une pièce de théâtre, de jean-luc lagarce, avec claude lecarme, maison des associations du sablon, metz, rue de castelnau, : le ruk 2014 reçoit la tournée "living years 25th anniversary", le ruk 2014 reçoit la tournée "living years 25th anniversary", des mike & the mechanics, ruk festival, "rock um knuedler 2014" ("ruk 2014"), la tournée des mike & the mechanics, intitulée « living years 25th anniversary », luxembourg ville : thé dansant, ambiance bal musette, avec lucien hahn, et l’orchestre "contraste", au cercle à la place d’armes, luxembourg, "si t wooz t ltc live !", depeche mode, propaganda, absolute ltc@live, la communauté ltc live, la scène ltc live, jean dorval pour ltc live, jean dorval, bryan ferry, don't stop the dance, claude nougaro, dansez sur moi, ltc live : spécial saint-valentin 2014, saint-valentin, amour, à deux, ltc, la tour camoufle, ltc live : la joie de vivre en music, warpaint, set your arms down, the lords of the new church, portobello, the damned, thanks for the night, black city parade, indochine | Facebook |
27/03/2014
LTC LIVE ANNONCE...
16:56 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : charly 9, d'après le roman de jean teulé, éditions julliard, adaptation de sébastien lenglet, opéra-théâtre de metz-métropole, création, avril 2014, crocodiles (le groupe), the band, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient, claude vanony, les parisiens, la bête des vosges, que je t'aime | Facebook |
05/02/2014
"COU DE FOUDRE..."
Photos ci-dessus : Koyuki Katō (加藤小雪).
LES CANONS DE LA BEAUTé NIPPONNE...
"Le cou d’une femme est l’ultime frontière entre son esprit et les courbes fertiles de son corps." (1)
JAPON VU EN DOS MAJEUR : "Il existe un canon, dans la peinture japonaise, nommé mikaeri bijin, qui consiste à représenter la beauté d’une femme dans le mouvement par lequel elle se retourne en révélant la torsion de sa nuque."
Christian Doumet in "Japon vu de dos."
(un livre à lire)
INFO+ : http://www.fatamorgana.fr/livres/japon-vu-de-dos
http://fr.wikipedia.org/wiki/Koyuki Katō
& http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Samouraï
Photo ci-dessous :
Estampe d'Utamaro Kitagawa "Femme se poudrant la nuque."
Note : (1) By JD.
23:38 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : cou de foudre, coup de foudre, jean dorval pour ltc lecture, pontiffroy, médiathèque du sablon, de metz, café curiosité, samdi 25 janvier 2014, metz, moselle, lorraine, avec sébastien wagner, et julien trapp, astérix chez les pictes, bd, a. uderzo, r. goscinny, scénario, jean-yves ferri, dessins, didier conrad editeur, les editions albert rené, première édition, en album : 24 octobre 2013, kabîr, la flûte de l'infini, inde, poète, traduction, andré gide, rabindranath tagore, l'intégral des poèmes, henriette mirabaud-thorens, édition de jean-claude perrier, nrfgallimard, paul éluard et man ray, les mains libres, n elephant dans un cagibi, matbak, jeune écrivain de talent, une nouvelle | Facebook |
02/02/2014
LA COMMUNAUTé D'LTC LIVE : LISTEN TO YOUR EYES !
00:52 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : Étienne daho, mon manège à moi, edith piaf, la vie enrose, your song, theme from moulin rouge, édith piaf, l'hymne à l'amour, étienne daho, ouverture, roxy music, jealus guy, mike brant, laisse-moi t'aimer, la minute lovelove d'ltc live, envoyer cette note | tags : ltc live : l'instant love-love, faites de la musique pas la guerre, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine | Facebook |
LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !
00:42 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : edith piaf, padam padam, la tour eiffel, paris, la vie enrose, your song, theme from moulin rouge, édith piaf, l'hymne à l'amour, étienne daho, ouverture, roxy music, jealus guy, mike brant, laisse-moi t'aimer, la minute lovelove d'ltc live, envoyer cette note | tags : ltc live : l'instant love-love, faites de la musique pas la guerre, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle | Facebook |
26/01/2014
LES RDVS CULTURELS DES BMS DE METZ...
00:31 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : luna gritt, démothèque en scène, showcase, médiathèque verlaine, metz, laboratoire poétique, avec allan tom traü, atelier d'écriture et de lecture, nature, exposition de photographies, emmanuelle haltel, du 1er février au 29 mars 2014, pontiffroy, médiathèque du sablon, de metz, café curiosité, samdi 25 janvier 2014, metz, moselle, lorraine, avec sébastien wagner, et julien trapp, astérix chez les pictes, bd, a. uderzo, r. goscinny, scénario, jean-yves ferri, dessins, didier conrad editeur, les editions albert rené, première édition, en album : 24 octobre 2013, kabîr, la flûte de l'infini, inde, poète, traduction, andré gide, rabindranath tagore, l'intégral des poèmes, henriette mirabaud-thorens, édition de jean-claude perrier, nrfgallimard, paul éluard et man ray, les mains libres, n elephant dans un cagibi, matbak, jeune écrivain de talent, une nouvelle | Facebook |
LES RDVS CULTURELS DES BMS DE METZ...
00:31 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : luna gritt, démothèque en scène, showcase, médiathèque verlaine, metz, laboratoire poétique, avec allan tom traü, atelier d'écriture et de lecture, nature, exposition de photographies, emmanuelle haltel, du 1er février au 29 mars 2014, pontiffroy, médiathèque du sablon, de metz, café curiosité, samdi 25 janvier 2014, metz, moselle, lorraine, avec sébastien wagner, et julien trapp, astérix chez les pictes, bd, a. uderzo, r. goscinny, scénario, jean-yves ferri, dessins, didier conrad editeur, les editions albert rené, première édition, en album : 24 octobre 2013, kabîr, la flûte de l'infini, inde, poète, traduction, andré gide, rabindranath tagore, l'intégral des poèmes, henriette mirabaud-thorens, édition de jean-claude perrier, nrfgallimard, paul éluard et man ray, les mains libres, n elephant dans un cagibi, matbak, jeune écrivain de talent, une nouvelle | Facebook |
12/01/2014
LE TEMPS DE NOEL SE CLOTURE PAR LE BAPTEME DE NOTRE SEIGNEUR JéSUS CHRIST.
"Après avoir été Baptisé lui aussi, Jésus priait,
le Ciel s'ouvrit." (LUC 3, 15)
"Le dimanche qui suit l’Épiphanie, l’Église nous invite à célébrer le baptême de Jésus. C’est le premier acte de sa vie publique, mais pourquoi Jésus a-t-il besoin d’être baptisé par Jean-Baptiste ?
Mt 3, 13 : "Alors Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. 14 Jean voulait l’en empêcher et disait : "C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi !" 15 Mais Jésus lui répondit : "Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste." Alors Jean le laisse faire.
Jésus demande à Jean de le baptiser dans les eaux du Jourdain. C’est une pratique courante au temps de Jésus. Les baptistes accueillaient les juifs pieux, désireux d’être purifiés de leurs péchés en vue des temps messianiques qu’ils estimaient imminents. Comme tout Juif pratiquant Jésus fréquente la synagogue, il écoute, lit la Bible, prie avec. En demandant le baptême de pénitence, Jésus, lui qui est sans péché, pose un geste de solidarité avec les pécheurs. Il exprime de cette manière un choix concernant sa mission, son option préférentielle pour toutes formes de pauvreté, y compris spirituelle, et inaugure ainsi son ministère de serviteur.
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17 Et des cieux, une voix disait : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour."
"L’Abaissement" de Jésus à son baptême aboutit à une "Théophanie", à une manifestation de Dieu. Au moment où Jésus s’assimile lui-même aux pécheurs, où il se veut un homme comme les autres, il est manifesté comme Fils de Dieu. C’est ce que nous rappelle l’antienne d’ouverture : "Au baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent ; l’Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour ". La voix du Père est parole de vie. En s’adressant aux témoins, elle révèle l’identité de Jésus. Il est "le Fils bien-aimé". La relation entre Jésus et son Père situe le Christ comme Fils. Le Père est la source. Il ne s’agit pas de mettre au jour une relation nouvelle entre le Père et Jésus, mais de faire connaître ce qui est déjà là. Le baptême du Christ marque la révélation décisive de l’habitation de l’Esprit en Jésus. C’est ainsi que, comme le baptiste l’avait pressenti, le baptême d’eau deviendra." (1)
En plongeant dans les eaux du Jourdain, le Christ passe par la mort pour renaître du Père et de l’Esprit. Par ce Baptême, par notre Baptême, le Christ nous appelle à nous convertir et à vivre une nouvelle Vie dans l’Alliance avec le Père. Cette Alliance Divine est proposée par l’intermédiaire de Jésus-Christ à tous les Hommes, sans distinction. Jésus est le Seigneur de tous les Êtres Humains dans l’Esprit de Pentecôte et d’Universalité de l’Église, c’est pourquoi il est appelé "Notre-Seigneur". Il nous invite à Le suivre, à croire en Sa parole et, avec la force du Saint-Esprit, à accomplir ce qui est juste (aider les pauvres, respecter les plus petits d’entre nous tous, etc.), à agir sans faiblir (pardonner à nos ennemis, croire en Dieu en toutes circonstances, croire sans avoir vu, etc.). Fort de l’Amour de Dieu, diffusons Sa Parole, entrons en Pénitence, soyons les porteurs de l’Eucharistie !
© Jean DORVAL pour LTC Croire
Source documentaire :
(1) LiturgieCatholique.fr/Le-Baptême-du-Christ
INFO+ : Wiki/Baptême_du_Christ
& Père-Gilbert-Adam.org/Baptême-du-Seigneur
"Jésus remonte de l'eau et fait remonter avec lui le monde qu'il porte. Rien ne donne autant de joie à Dieu."
Saint Grégoire de Naziance (IVe siècle)
12:41 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : le baptême de notre seigneur, l'avent, la venue du messie, le messie, noël 2012, pardonne-nous comme nous pardonnons, jean vanier, trajectoire d'évangile, comment vaincre la tentation ? », jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc religion, l'ascension, ascension, catholique, et fier de l'être, catholicisme, histoire, jésus, christ, la messe, croire, dieu, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, montée au ciel, ciel, la grâce, divine, divin, la vierge marie, assomption, les anges, le tombeau du christ, ressuscité, le pape, jean-paul ii, benoît xvi, le vatican, présidentielles, législatives, jo de londres, paix, mère teresa | Facebook |
08/01/2014
"V- ANNE - ITé." (UNE NOUVELLE SIGNéE ©MATBAK.)
« Narcisse », par Le Caravage (v. 1595).
Notre jeune ami écrivain de talent Matbak, le 26 avril 2013, nous enchantait, couchant sur les pages d’LTC Lecture, avec sa plume féconde de qualité, le premier chapitre de "La Magie Oubliée."(1), un roman génial mêlant le fantastique et l’aventure, né en direct sur LTC, dont on attend la suite… Le 1er juillet 2013, il récidivait sur LTC avec une nouvelle croustillante intitulée "Un Eléphant Dans Un Cagibi."(2), dans laquelle il nous contait les mésaventures à suspens d’un pachyderme qui avait plutôt intérêt à protéger l’ivoire de ses défenses… L’action décalée se passait dans un collège du Finistère… Aujourd’hui, Matbak nous revient démarrant l’année 2014 avec une nouvelle intitulée "V- Anne - Ité". C’est écrit en français dans le texte, c’est relativement court (quatre pages sous Word) et cela se lit avec beaucoup de plaisir. Matbak nous mène progressivement où il le souhaite ; c’est-à-dire, là où l’on s’y attend le moins, avec brio, prouvant que la quête à la beauté, l'obsession de soi, peut mener n’importe qui à sa perte ! Je vous invite à lire cette petite merveille littéraire qui m’a été livrée sans coquille.
Jean DORVAL,
LTC Lecture : Découvreur de talent !
"Echo et Narcisse", by John William Waterhouse, 1903, Walker Art Gallery, Liverpool.
"V- ANNE -ITé."
19 février 1612.
Anne était assise à côté de son fiancé Thibault, dans la diligence. La jeune femme s’ennuyait. Elle écoutait d’une oreille la voix mielleuse de son amant, et de l’autre, le trot régulier des chevaux. Elle trouvait le deuxième son plus intéressant, moins monotone et plus sensé que le premier. De temps en temps, Thibault posait sa main sur son épaule, demandait timidement : "N’est-ce pas ?" Devant ce regard interrogateur, Anne restait béate une seconde, avant d’acquiescer distraitement. Il s’en satisfaisait et reprenait son monologue.
Ils se rendaient, ainsi que leur suite, dans leur nouveau château. Le voyage durait depuis une semaine, et continuerait encore quelques jours avant d’arriver à son terme. Fille de duc, Anne avait grandi dans la richesse et le luxe. Ses moindres désirs auraient pu être satisfaits, cependant, depuis son enfance elle ne voulait qu’une chose par-dessus tout : être belle, magnifique, sublime. Elle faisait dépenser une fortune en vêtements et accessoires en tous genres. Elle voulait une robe, on lui achetait, on la complimentait. Peu importe ce que l’on pouvait dire ou faire, elle penserait toujours être horrible, qu’elle devrait rester discrète pour ne pas que l’on se moqua d’elle. Elle niait les compliments, et répondait avec gêne : "Non, vous dites cela juste pour me faire plaisir."
Thibault, lui, n’était pas d’origine noble, sa famille s’était enrichie depuis quelques années à peine en investissant de grandes sommes dans le commerce. Il était prétentieux, parfois cupide (sauf quand il s’agissait de dépenser pour sa femme) et aimait posséder tout ce qu’il trouvait beau. Anne n’en était pas vraiment amoureuse, mais s’était fiancée à lui car il était l’un des rares hommes à ne pas l’encenser sans cesse. En vérité, elle ne le savait pas, mais il ne la considérait que comme un objet. Néanmoins, elle était un objet très spécial, une œuvre d’art unique, admirable, qu’il avait acquit pour trois fois rien et qui était la pièce maîtresse de sa collection. Qui donc s’adresserait à une sculpture ou à une peinture ? Ainsi, il ne lui exprimait aucun amour, il se contentait de satisfaire les désirs matériels de sa fiancée, ne lui parlait que pour tromper l’ennui, comme à ce moment, dans le fiacre.
"Vanité » de Hans Memling",
(élément du Triptyque « La Vanité terrestre et la rédemption céleste », 1485).
Le soleil allait bientôt se coucher lorsqu’Anne s’empara de son miroir, et s’y regarda. Thibault radotait en observant le paysage qui défilait lentement. Sa chevelure lisse d’un blond très clair (presque blanche), que beaucoup de femmes jalousait, la dégoûtait. Elle s’attarda sur la pâleur de sa peau, ce visage qu’elle trouvait froid, abominable, que d’autres voyaient angélique. Son nez était trop pointu, ses lèvres, pas assez rouges, son front, pas assez bas. Son cou, tout aussi blanc que sa face, était long et rachitique, bien que d’autres le trouvèrent gracieux. Ses yeux gris-bleus, brillant d’une lueur glaciale, la dérangeaient par dessus tout. Elle avait l’impression, en se voyant, que son reflet lui-même la haïssait, lui reprochait de lui faire ressembler à ceci. Lorsqu’elle remarqua un minuscule bouton apparu sur son menton, elle grimaça, et son visage déformé devint encore plus affreux.
Thibault entendit sa future femme geindre, s’interrompit pour tourner la tête vers elle. En comprenant qu’il parlait dans le vide depuis au moins deux bonnes minutes, il fut prit d’une soudaine crise de colère, et hurla alors que sa face s’empourprait : "Tu vas m’écouter, oui ?!" Il saisit brusquement le miroir, ouvrit la portière et le jeta avec hargne avant de refermer. Il lança un regard noir sur Anne, qui avait les larmes aux yeux. La jeune femme se mit à pleurer comme une gamine à qui on aurait pris ses bonbons. L’homme reprit son calme en réalisant qu’elle ne l’écouterait pas dans cet état. Il dût arrêter toute la procession pour rechercher le miroir de madame. Les serviteurs fouillaient les environs en grommelant. Après une heure de recherche durant laquelle Anne n’arrêta pas un seul instant de pleurnicher, on finit enfin par lui rapporter fièrement l’objet… Ou du moins ce qu’il en restait, c’est-à-dire quelques morceaux difformes et inutilisables.
Les voyageurs repartirent. Anne était inconsolable, et son fiancé était pris de terribles remords. Il la suppliait de se calmer, de penser à autre chose. Il s’excusait encore et toujours, lui promettait de faire installer un millier de miroirs dans leur chambre. Elle finit par essuyer ses larmes, en imaginant une vaste pièce peuplée par sa propre image. Elle avait beau se trouver laide, elle aimait – sans qu’elle puisse expliquer pourquoi – se voir, se juger. Dans sa vanité hautaine, elle n’accordait d’importance à aucun avis autre que celui de son reflet. Inconsciemment, elle ne cherchait pas réellement à être belle, mais à se trouver belle, à s’aimer. Objectif qu’elle ne pouvait atteindre sans réaliser qu’il est impossible d’être parfaite à ses propres yeux, elle qui connaissait mieux que quiconque ses moindres petits défauts... Physiques.
"Vénus à sa toilette" ( ou "Vénus au miroir") par Le Titien en 1555.
Moins d’une demi-heure plus tard, les fiancés et leur suite firent halte pour la nuit, sur le bord de la route. Les domestiques dressèrent de vastes tentes, installèrent une petite partie du mobilier des amants dans celle qui appartenait à ces derniers. Anne s’apprêtait à se coucher, lorsqu’elle se souvint que sa servante, nommée Sophie, gardait souvent un miroir avec elle. Elle la fit quérir, et celle-ci se présenta. Elle expliqua confusément qu’elle avait perdu son miroir, et demanda pardon à sa maîtresse. La servante finit par avoir une idée brillante, qu’elle expliqua avec empressement : elle allait prendre une petite bassine qu’elle remplirait d’eau, ainsi Anne pourrait s’y regarder. Elle ne fut qu’à moitié convaincue, mais elle l’envoya tout de même chercher de l’eau dans la rivière qui coulait non loin d’ici. La servante s’exécuta, elle revint un quart d’heure plus tard, le récipient rempli d’une eau légèrement opaque. Sa maîtresse se pencha au-dessus de la surface de son "miroir".
Pour elle, ce fut un véritable choc. Elle ne s’attendait qu’à voir son visage laid, moins nettement que sur un vrai miroir. En vérité, elle avait l’impression de voir une autre femme. Son reflet, joyeux, avait complètement changé d’aspect. Le teint blafard qu’elle n’aimait pas était soudainement devenu plus chaleureux, plus vivant. Toujours pâle, certes, mais quelque chose qu’elle ne distinguait pas la transformait. Ses cheveux brillaient de mille feux, et elle apercevait comme un éclat d’or au fond de ses yeux. L’eau lui donnait un reflet d’elle moins précis, ainsi son bouton devenait invisible. Enchantée par cette vision extraordinaire, ravie par son propre charme, elle se mit à danser, bondir en tous sens, hurlante de joie.
Cette réaction inattendue surprit Sophie, qui ne comprenait pas ce qu’il y avait là de si réjouissant. Elle ne comprenait d’ailleurs jamais, lorsque sa maîtresse boudait, en prétendant être horrible. C’était une femme fine, élégante et de toute beauté, à l’avis de tous. Sophie n’était pas autant préoccupée par son image, elle. La servante se contentait humblement d’accomplir son devoir de domestique avec soin. Anne se précipita vers son fiancé, dans leur tente, pour lui annoncer allégrement qu’il n’était pas nécessaire de tapisser les murs de leur chambre avec des miroirs. Sophie, curieuse, se pencha à son tour sur l’eau miraculeuse. Elle n’y vit rien de particulier, au premier abord. Cependant, en regardant dans l’eau, ignorant son reflet, elle comprit, et se mit à rire à gorge déployée.
Les jours se suivirent et se ressemblèrent. Anne était souriante, elle riait et chantait, pour le plus grand bonheur de Thibault. Quoi de mieux, lorsqu’en plus d’être beau, un chef d’œuvre artistique respire la joie et la bonne humeur ?
Plusieurs fois par jour, Sophie allait chercher avec la même bassine, la même eau, dans la même rivière, comme le demandait sa maîtresse. La route s’éloignait peu à peu du cours d’eau, ainsi elle devait faire des allers-retours de plus en plus longs. Elle ne disait rien, car elle trouvait la farce bien plaisante. La pauvre folle accueillait chaque fois la venue de son "miroir divin" en se signant, une croix à la main. Devant son récipient, elle adressait une prière solennelle, puis se délectait de sa propre splendeur, avant de plonger brièvement son visage dans l’eau. Une fois le rituel accompli, elle ordonnait que l’on jette l’eau, comme ci celle-ci fut usagée.
Puis, lorsque le couple et leur suite s’installèrent enfin dans leur nouvelle demeure, le chemin jusqu’à la rivière devint extrêmement long. Alors, pour gagner du temps, les deux femmes y allaient ensemble, à cheval. Elles partaient le matin, revenaient le midi, ce qui agaçait un peu Thibault, mais rien ne put arrêter la volonté de sa fiancée. Anne procédait toujours au même rituel, chaque matin.
Narcisse tableau de B. Conda de Satriano (fin du XIXe siècle).
Une matinée, lors d’une belle journée d’été, elles s’installèrent au bord de l’eau, à l’ombre d’un bosquet de pins. Sophie lisait, et sa maîtresse contemplait la rivière, comme hypnotisée par le courant. Soudain, sa voix s’éleva par-dessus le grondement de l’eau :
- Et si je plongeais ?
Anne se leva, fit un pas. Il suffisait d’en faire un de plus pour se jeter dans la rivière. La servante la rejoignit lentement. Elle voyait que sa maîtresse tremblait. Lorsqu’elle vit son visage, Sophie fut prise d’un terrible effroi : Anne avait les yeux exorbités, fixés sur l’eau. Un immense sourire figé envahissait son visage. Elle se pencha en riant doucement. Un rire sombre, empli de démence.
- Vous ne pouvez pas, murmura Sophie. Le courant est trop fort, l’eau trop profonde.
- Elle est miraculeuse. Si je deviens belle en me voyant dedans, tu imagines quel effet elle aura si je m’y plonge entièrement ?
- Le courant est trop fort, répéta Sophie, la voix presque éteinte. Les rapides ne sont pas loin, vous risquez…
- Tais-toi !
Anne repoussa violemment Sophie qui tomba en arrière. Assise par terre, elle n’osait plus bouger, choquée. Elle resta de marbre quelques instants avant de déclarer :
- Je sais pourquoi tu tentes de me dissuader. Tu as enfin compris à quel point cette eau sainte est bénéfique. Tu es jalouse, tu veux revenir ce soir, pour y plonger sans moi ! Tu me prends pour une imbécile ! Mais crois-moi, je vais me baigner, et lorsque je sortirais, éclairée par la lumière divine, tous seront éblouis par l’éclat de ma beauté.
© florence blin Une rivière un peu contrariée...
in : http://photos.linternaute.com/photo/riviere-bouillonnante
Elle prononça lentement ces derniers mots, savourant leur signification. Après un dernier éclat de rire, elle se jeta à l’eau. Immédiatement, elle fut emportée par le courant, ballotée en tous sens, parfois submergée. Personne ne la revit plus jamais. Sophie conta l’histoire à Thibault, lui expliquant que l’eau de cette rivière regorgeait de fines paillettes d’or. Il ne fut pas vraiment surpris de cette triste fin, et déclara simplement qu’il regrettait de ne pas avoir conté la légende de Narcisse à sa fiancée.
©MATBAK, le 08.01.2014, pour LTC Lecture.
INFO+ : https://twitter.com/matbak09
http://fr.wikipedia.org/wiki/Narcisse_mythologie
Notes :
(2) http://latourcamoufle.hautetfort.com/archive/2013/07/01/un-elephant-dans-un-cagibi.html
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