19/02/2010
LTC LIVE PRESENTE LE "SALON DE MUSIQUE" AU "SALON D'HONNEUR" DE LA GARE DE METZ
Au sommaire :
Edito - Quatorzième Concert Itinérant Au Salon d'Honneur de la Gare de Metz
| Edito |
Que devient le Salon de Musique ?
Il sort tranquillement de l'hiver et vous prépare un concert à la Gare de Metz autour d'œuvres pour clarinette et cordes.
Brahms, Mozart et Penderecki sont au programme avec de nouvelles têtes : le clarinettiste Jérôme Schmitt et les violonistes Chloé Kiffer et Byongwoo Ko que nous accueillons avec plaisir pour leur talent et leur enthousiasme.
Les places seront rares, mais pas plus chères. Alors, dépêchez-vous de vous inscrire !
Musicalement vôtre,
Le Salon de Musique
| Quatorzième Concert Itinérant Au Salon d'Honneur de la Gare de Metz |
Date : Jeudi 18 mars 2010 à 20h30
Le projet de la nouvelle gare de Metz, lancé en 1901, fut inspiré du Jugendstil et intitulé Licht und Luft (lumière et air). Il était qualifié de "clair, précis et fonctionnel" et son architecture de "sérieuse, majestueuse et fraîche". Jürgend Kröger, son architecte principal, dut toutefois le remanier dans le style néo-roman, afin d'obtenir l'approbation de Guillaume II.
Les empires orientaux sont présents dans le décor romano byzantin, notamment dans le pavillon impérial. Cet espace de réception était conçu pour permettre à l'empereur de se reposer à son arrivée à Metz, avant d'entrer dans la ville. Le salon d'honneur, où se déroulera ce Concert Itinérant, est éclairé par un vitrail représentant Charlemagne, symbole universel de puissance, comme chacun sait…
Nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant en suivant la procédure habituelle que vous trouverez en cliquant sur ce lien : informations pratiques
Entrée par le portail 20 m à droite du restaurant
« Le Grand Comptoir »
Accueil à partir de 20h
Concert à 20h30 précises
* * *
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Quintette avec clarinette K.581
Allegro
Krzysztof Penderecki (*1933)
Quatuor pour clarinette et trio à cordes
Notturno-Scherzo-sérénade-Abschied
Johannes Brahms (1833-1897)
Quintette avec clarinette opus 115
Allegro-Adagio-Con moto
* * *
Jérôme Schmitt, clarinette
Chloé Kiffer, violon
Byongwoo Ko, violon
Violaine Miller, alto
Philippe Baudry, violoncelle
Informations :
Le Salon de Musique
33, rue des Pépinières
57050 Longeville-les-Metz
06 12 17 38 66
Réservations :
Le Salon de Musique
8, avenue Berthe Albrecht
57280 Maizières-les-Metz
06 38 62 61 15
Email :newsletter@salondemusique.com
Site internet www.salondemusique.com
"LTC LIve : La Voix du Graoully !"
22:43 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : quatorzième concert itinérant, salon d'honneur de la gare de metz, le salon de musique, jeudi 18 mars 2010, 20h30, metz, lorraine, sncf, mozart, penderecki, brahms, ltc live : la voix du graoully, jean dorval pour ltc live | Facebook |
18/02/2010
LTC LIVE PRESENTE : ROSELYNE & CITY JAZZ AUX TRINITAIRES DE METZ
11:53 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : aux trinitaires, 25 février 2010, roselyne & city jazz, quand le jazz ella, hommage aux jazz ladies, au caveau, patrice parachini, gregory carrubba, jeff pagarotto, andré masius, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully | Facebook |
16/02/2010
SUR LA ROUTE DE… L’AMOUR !
Ce soir la chaîne de télévision France 3 nous gâte, à 20h35, en (re)passant le film « Sur la route de Madison » avec Meryl Streep et mon bon « Clainte Azwade ». Ce très beau film américain d’Amour, réalisé par Clint, sorti en 1995, nous entraîne dans l'existence paisible de Francesca, une femme discrète et effacée, dont la vie se réduit aux tâches ménagères de la ferme… Alors, que son mari et ses enfants sont partis pour quatre jours, elle fait la rencontre inattendue de Robert Kincaid, un photographe… Attention, cette Love Story va faire fondre les plus dur(e)s ! Que du bonheur ! J’vous laisse, j’me sèche déjà une p’tite larme devant mon poste de TV !!!
La Nelly pour LTC Kinéma.
Alors, sont pas beaux mes deux p'tits tourtereaux ???
19:53 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : sur la route de madison, un film d'amour, meryl streep, clint eastwood, france 3, télévision, kinéma, la nelly pour ltc | Facebook |
FAIRE DU THEATRE ENSEMBLE, DU THEATRE AUTREMENT… AU CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL THIONVILLE-LORRAINE
Le CDN de Thionville-Lorraine, conduit par son nouveau directeur, Jean Boillot, met en place un nouveau temps de pratique artistique. Un temps qui favorise l’échange, la circulation d’idées, un temps pour partager des histoires, en inventer, en jouer : les Ateliers Libres du Centre Dramatique.
De quoi s’agit-il ?
De faire du théâtre ensemble, du théâtre autrement…
Concrètement, nous vous invitons à nous retrouver les jeudis soirs, et ce dès le 4 mars prochain, pendant 3 heures de 19h30 à 22h30, à l’Atelier du Théâtre en Bois. Douze séances nous conduiront jusqu’au mois de juin.
Chacune des séances sera autonome et ouverte à tous ceux qui voudront venir, dans la limite des places disponibles. Vous pourrez participer à l’une et pas à l’autre. Il n’y aura aucune obligation d’assiduité.
Les ateliers seront animés par Jean Boillot ou par les artistes associés à son projet artistique, Irène Bonnaud (metteur en scène) et Nicolas Bonneau (conteur), ou encore par d’autres artistes invités.
Chaque séance sera l’occasion d’exercices individuels ou collectifs, autour de récits. Les ateliers porteront sur des thématiques diverses : une programmation sera prochainement établie et communiquée.
Toutefois, au-delà de ces thèmes, c’est votre curiosité, votre disponibilité, qui seront les clefs de la réussite de ce projet.
Inutile d’avoir une expérience de pratique théâtrale, aucune obligation de ne pas en avoir : confirmés ou débutants, professionnels ou amateurs, jeunes (à partir de 16 ans) ou moins jeunes… les Ateliers Libres du Centre Dramatique sont ouverts à tous ceux qui veulent se rencontrer et partager une expérience de théâtre. Ticket d’entrée indispensable : un billet d’un spectacle que vous avez vu ou que vous irez voir cette saison au CDN de Thionville-Lorraine.
L’autre contrainte : pour une question d’organisation, l’inscription est obligatoire pour chacune des séances : +33 (0)3 82 82 14 92, infos@cdtl.fr.
A bientôt !
"LTC LIve : La Voix du Graoully !"
14/02/2010
MEL GIBSON EST « HORS DE CONTROLE », LE TEMPS D'UN FILM !
Mel est entraîné sur la voie de la vengeance, suite au meurtre de sa fille...
Mel Gibson était à Paris, le jeudi 04 février dernier, pour la présentation du film « Hors de Contrôle » (« Edge of Darkness »). L'acteur a posé pour la traditionnelle séance photos, à l'Hôtel Bristol, avant de se rendre à la projection du film en avant-première, qui avait lieu au cinéma UGC des Champs-Elysées. Cette toile sortira sur tous nos écrans le 17 février prochain. Il s'agit du nouveau film de Martin Campbell, le réalisateur néo-zélandais, à qui l'on doit la relance magistrale de James Bond avec l'excellent « Casino Royale ». Désormais, Campbell met en scène notre indémodable et charmeur Mel, 54 ans, absent des écrans depuis sept ans.. Et désolé, Mesdames, mais il a trouvé, depuis, le « Grand Amour » dans les bras de la belle Oksana avec qui, il a eu une petite Lucia, il y a 4 mois. Actuellement, selon Paris-Match (à qui il a accordé récemment un interview), Mel écrit et échange des idées, notamment avec Leonardo DiCaprio et son fils de 27 ans (qui est une encyclopédie vivante sur le sujet) pour son prochain film qu'il consacre aux Vikings. En attendant, ne ratez pas « Hors de Contrôle » dont l'excellent et palpitant scénario nous entraîne dans la relation entre un père et sa fille, séparés douloureusement. En effet, Mel interprète un flic qui cherche à se venger de l'assassinat de sa fille... Une histoire où (comme dans tous ses toiles) Mel va devoir surmonter ses peurs, lutter encore et toujours pour la bonne cause. Décidément, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, sur le modèle du film « La Rançon », sorti en 1996, avec dans le rôle principal... Mel !
© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.
Mel a dans sa ligne de mire les assassins de sa fille...
« ELEMENTAIRE MON (CHER...)LOCK HOLMES ! »
Il y a 153 ans (le 6 janvier 1854 pour être précis) naissait Sherlock Holmes. Le personnage faisait son apparition pour la première fois dans le roman « Une étude en rouge » de Sir Arthur Conan Doyle en 1887. On découvrait, alors, sa rencontre avec Watson dans leur maison de Baker Street, sa méthode, son caractère, mais aussi sa froideur. Le style du roman policier était lancé et perdure encore de nos jours.(1) Depuis, l'intérêt pour le plus célèbre des détectives ne s'est pas perdu. Les nombreuses adaptations cinématographiques de ce héros policier en témoignent. Un film cependant sort du lot, il est arrivé aux Etats-Unis le 25 décembre 2009 et le 3 février 2010 en France. Son titre ne vous étonnera pas : « Sherlock Holmes »...
"Elémentaire mon cher W. !"
UN THRILLER TREPIDANT ENTRE « VAN HELSING » ET « LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES »...
« Sherlock Holmes » est un thriller trépidant, ingénieux, riche en très bons effets spéciaux, plein de rebondissements, avec une vraie intrigue, rythmé comme un film d'aventures, d'une durée de 2h07, de Guy Ritchie. Ecrit par Mike Johnson, Anthony Peckham et Simon Kinberg, cette adaptation du comic book de Lionel Wigram, mettant en scène les personnages créés par Sir Arthur Conan Doyle, décoiffe un max, et tient en haleine un public conquis dès le premier tour de manivelle de la caméra. Le casting force le respect. Robert Downey Junior (l'acteur qui incarne aussi Iron Man au Grand Ecran) dans le rôle-titre est redoutablement armé ; parfait alliage entre zenitude, séduction, sarcasme, perspicacité, anticipation, observation, déduction, érudition et curiosité tous azimuts. Il se transforme même en bête de combat quand il le faut ! Les puristes regrettent cependant la tombée aux oubliettes de sa célèbre réplique : « Élémentaire, mon cher Watson. ». Jude Law interprète, à sa suite, un Dr. John Watson, toujours dans un rôle de médiateur, mais plus percutant (moins naïf) que d'hab. Rachel McAdams en Irène Adler magnifie une très belle plante intrigante, corsetée, amoureuse de Holmes, à laquelle il ne vaut mieux pas se frotter. Kelly Reilly, quant à elle, joue la froide Mary Morstan, un rôle plus que secondaire.
Une lutte à mort entre le mal (Lord Blackwood) et le bien (S. H)
Des bagarres de grande classe pour S. H.
S. H. & DR W. MENENT UNE ENQUETE A COUPER LE SOUFFLE !
Cette fois-ci, S. H. & DR W. vont devoir faire face à une menace, sans précédent, venue de l'au-delà... Londres vit des heures sombres et peut-être sa fin prochaine... Une telle énigme, vous vous en doutez, est à la hauteur de la réputation de notre célèbre duo de détectives qui va devoir faire face à une série de meurtres rituels diaboliques. Mais l'arrestation du coupable, Lord Blackwood, n'est qu'un prétexte pour mieux plonger le public en plein action, car au moment de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances... La panique s'empare de la capitale anglaise dès sa résurrection... Scotland Yard étant (comme toujours) dépassé, Sherlock Holmes se lance aussitôt avec sa fougue habituelle dans une de ses plus étranges et périlleuses enquêtes... Il va lui falloir du sang-froid, et surtout, toute sa rationalité pour arriver à vaincre ce fou furieux. Si les criminels de tous poils ne résistent pas longtemps, habituellement, à notre intrépide et légendaire détective... cette fois-ci, il a face à lui un maître de l'illusion. On doute jusqu'au bout de l'issue favorable de cette histoire peu ordinaire, ce qui ne manque pas de tenir le spectateur en alerte jusqu'à la dernière image...
© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.
INFOS PLUS :
LE SITE OFFICIEL DU FILM :
http://wwws.warnerbros.fr/sherlock/index.html
Notes :
(1)source documentaire :
http://flash.blog.mongenie.com/index/p/2007/01/243637
A votre avis qui mène la danse ? Irène ou Sherlock...
20:07 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : « élémentaire mon (cher...)lock holmes ! », sherlock holmes, arthur conan doyle, jean dorval pour ltc kinéma, guy ritchie, mike johnson, anthony peckham, simon kinberg, comic book de lionel wigram, robert downey junior, jude law, rachel mcadams | Facebook |
5EME SALON DU LIVRE FEMININ DE HAGONDANGE
Sylvie Mantafounis présentera son roman "Mon fil d'Ariane", Martine Bernom présentera son roman "Le Magicien" et Hélène Sigot-Lemoine présentera son ouvrage "Horloge interne" au 5ème Salon du Livre Féminin de Hagondange les 27 et 28 février 2010...
AdN, pour LTC.
Source documentaire : http://www.theles.fr/editions-Theles/accueil
01:38 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : archen monique marraine, france bleu, 5eme salon du livre féminin de hagondange, hagondange, moselle, lorraine, femme, le 27 et 28 février 2010, anna des naudin pour ltc | Facebook |
12/02/2010
L'AMOUR PEUT-IL NAITRE EN S'ENVOYANT EN L'AIR ENTRE DEUX VOLS ?
« In the air » (titre original : « Up in the air ») est une comédie sortie au ciné le 27 janvier 2010, avec dans les rôles principaux, le beau George Clooney (que pour les Madames...) jouant le désabusé Ryan Bingham, la craquante Vera Farmiga (que pour les Messieurs avertis...) entrant parfaitement dans la peau d'Alex, et Anna Kendrick campant une jeune femme hautaine, coincée, mais naïve... Natalie (qui va devoir revoir sa copie !). Réalisé par Jason Reitman, ce long métrage nous entraîne dans le quotidien d'êtres humains (extra)ordinaires pris dans le tourbillon de la vie et qui ont l'amour absolu du vide...
Une escale de plus pour Ryan(air)...
La belle Alex va-t-elle faire perdre le cap à Ryan ???
RYAN(air) PRENDRA-T-IL FINALEMENT SON ENVOL ?
Ryan Bingham, le personnage principal, est un pro des plans sociaux et des licenciements - à qui les entreprises font appel aux quatre coins des Etats-Unis d'Amérique pour se « débarrasser » (humainement...) de leurs malheureux ex-employés - mais aussi un conférencier émérite animant des séminaires pour cultiver la personnalité (l'affirmation de soi...). Il passe donc son temps à bord des lignes aériennes intérieures, parcourant le ciel gris de la grave crise économique américaine. Dans sa vie privée, il fuit tout engagement sérieux (mariage, propriété, famille, amitié, etc.), jusqu'à sa rencontre inattendue avec deux femmes qui vont brutalement le ramener sur Terre... Ryan est en plus un collectionneur compulsif de miles aériens. Il les cumule au cours de ses incessants voyages d'affaire qui occupent l'essentiel de son existence, transformée en une immense fuite en avant. En fait, indomptable, il adore cette « vie bien organisée », menée tambour battant, et volontairement, entre les aéroports, les chambres d'hôtel et les voitures de location. Ses seuls besoins ? Ils tiennent à l'intérieur d'une simple valise (son « sac à dos » à lui...). Et c'est au cours d'un de ses nombreux voyages, au moment où il va atteindre « un des objectifs de sa vie », soit les 10 millions de miles parcourus, qu'il rencontre la femme de ses rêves, une collectionneuse de miles... Sa vie va alors changer radicalement. Il en tombe même amoureux et se sent contre toute attente prêt à rompre sa solitude chronique... Dans la foulée, il apprend que ses méthodes de travail vont être révolutionnées à cause de Nathalie, une nouvelle collaboratrice, ambitieuse, qui pourtant ne connaît pas son boulot... Entre l'adaptation à de nouvelles méthodes de licenciements, plus rentables, en vidéo conférence, et une surprenante et inespérée Histoire d'Amour, notre homme ne sait plus où donner de la tête (de pont aérien...). Ryan planera-t-il encore longtemps ? L'atterrissage dans ce genre de film est souvent brutal... « Ici Tour de contrôle, vous êtes autorisé(s) à vous rendre dans votre ciné préféré afin d'en juger ! »
© Jean Dorval pour LTC Kinéma.
Ryan met Natalie devant les dures réalités de son métier...
21:33 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : « in the air » le film, titre original : « up in the air », george clooney, vera farmiga, anna kendrick, réalisateur : jason reitman, jean dorval pour ltc kinéma | Facebook |
11/02/2010
TNT, C’EST POUR LE 28 SEPTEMBRE EN LORRAINE !
La Lorraine basculera dans le « tout numérique » mardi 28 septembre. Etat et préfets commenceront à communiquer dès le mois de mars sur ce changement. Les foyers concernés prendront alors connaissance de la marche à suivre. Pour faire passer le message, France Télé Numérique entend s'appuyer sur les villes, les CCAS et les Conseils Généraux.
Source documentaire : « Tic et + », n°87, Février 2010.
00:44 | Lien permanent | Facebook |
10/02/2010
PROTECTION DES MAJEURS « INCAPABLES » : ATTENTION AUX ADMINISTRATEURS VEREUX !
© Photo ci-dessus : http://ampelosophisme.over-blog.com/article-34445448.html
La partie « droit civil » de la réforme du régime des tutelles est bloquée depuis un an à la chancellerie, faute de financement... C'est pourquoi, le ministre de la Justice, Pascal Clément, et celui délégué à la Sécurité sociale, Philippe Bas, auditionnés le 22 mars dernier, par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, se sont défilés une fois de plus à ce sujet. Pourtant, près de 700°000 personnes sont placées sous protection juridique, soit plus de 1% de la population française. Leur nombre a doublé en moins de dix ans... A raison d'une augmentation de 4% l'an, cela fera un million de personnes en 2010 ! Il faut donc anticiper les décisions nécessaires à l'organisation de cette pandémie psycho-sociale.
Ces futures mesures sont destinées à protéger les majeurs « incapables » (les personnes âgées, les malades mentaux, les handicapés de naissance ; et tous les « exclus de la vie », ayant perdu tout repère suite à un divorce, le décès d'un proche ou une période de chômage...), ne pouvant gérer leurs biens seuls, et qui restent en quête de reconnaissance sociétale ; et surtout, de transparence et d'humanité dans le traitement des problèmes qu'ils rencontrent tous les jours. Pour ce faire, il faut d'urgence réaménager la Loi n° 68-5, du 03 janvier 1968, portant déjà à l'époque sur la « réforme » du droit des incapables majeurs.
Le garde des Sceaux s'est tout de même inquiété que la « protection des majeurs (se soit, ndlr) écartée de sa finalité », que les « mesures de protection juridique (...) prononcées à des fins (uniquement, ndlr) d'accompagnement social indépendamment de toutes altérations des facultés mentales » se développent de manière anarchique ; et ce, en contradiction avec l'objet initial de la loi sur les tutelles et curatelles, destinée à protéger les personnes vulnérables. Ces prestations sociales, d'un nouveau type, sont gérées essentiellement par des assoces financées par l'Etat, pour des « inadaptés financiers », et coûtent au bas mot aux contribuables la bagatelle de 368 millions d'€ par an. Si on ne fait rien pour rectifier le tir, la dépense sera de l'ordre de 514 millions d'€ en 2009 ! Une paille... que seules les mesures « d'urgence », en attente d'être votées, peuvent réduire à 462 millions d'€.
D'autre part, Pascal Clément estime qu'il devient nécessaire de « tracer une ligne de partage claire entre les mesures de protection juridique (nécessaires, ndlr) et les systèmes d'aide et d'action sociale (qui faussent le système, ndlr) ». Or, si on supprimait la tutelle aux prestations sociales versées pour les adultes et la curatelle pour prodigalité, dont bénéficient un peu plus de 10°000 personnes actuellement ; l'accompagnement social de substitution se trouverait à la charge des Conseils généraux... Et c'est là que le bas blesse, car ces derniers n'ont pas les moyens de financer les reculades sociales du Gouvernement ; sauf à ponctionner dans la poche du contribuable local, qui est aussi un électeur ! En attendant, les tutelles et les curatelles réelles, vivent une situation, de plus en plus précaire, au point que pour dénoncer ce statut quo malsain, certains députés de la majorité souhaitent déposer une proposition de loi pour faire bouger les choses.
D'ailleurs le député UMP, Laurent Wauquiez (Haute-Loire) dénonce le « risque d'escroquerie majeur », lié au système actuel, que représentent certains administrateurs de tutelle ou de curatelle peu scrupuleux ; exploitant à leur profit, toute honte bue, le filon juteux de la gestion des biens de leurs « protégés ». Ainsi, la Loi de 1968 ne garantit plus la protection des majeurs, mis de fait sous « protection inique », à la merci de véritables prédateurs ! Il est à noter que ces abus sont rendus possibles, car les juges censés vérifier la gestion des tutelles ne sont que 80 ; soit un magistrat pour 8°750 bénéficiaires... A une époque, où l'on nous rabâche, à tort et à travers, les « droidlhoms » ; que font les assoces, donneuses de leçon, pour aider ces citoyens de seconde zone ? La proposition de loi, qui doit servir à faire pression sur la chancellerie, propose de tenir compte de l'avis du majeur protégé et de vérifier systématiquement son état de santé, avant l'ouverture d'une mesure de protection juridique.
LA MELIE TIEÛTIEÛ(1), VICTIME ORDINAIRE D'UN « ADMINISTRA-TuEUR »(2)...
Au cours de l'année 2000, la Mélie Tieûtieû(1), trente ans, originaire de la « Marche de l'Ouest » (Westmark), perd ses parents. La jeune femme, désespérée et fragile, ne supportera pas cette épreuve et tentera de se suicider. Heureusement, elle rate son mauvais coup, contre elle-même, et se retrouve pendant son hospitalisation, sous main mise de l'établissement où elle est hospitalisée, en tant que majeur protégé et sous curatelle aggravée. L'Apexpa(2) (Association pour l'exploitation des personnes en perte d´autonomie) nomme alors un « Curator »(2) qui doit s'occuper de la gestion de son patrimoine immobilier et financier, selon l'expression consacrée « en bon père de famille » ; soit la bagatelle de 275°000 € !
En 2003, suite à la délivrance d'un certificat médical attestant de la bonne santé mentale retrouvée de la Mélie Tieûtieû(1), la levée de curatelle est prononcée par jugement. Or, à la reprise en main de son patrimoine, l'intéressée découvre qu'elle a été flouée et dépossédée par son « Curator »(2). La gestion de ses biens a été des plus hasardeuses pendant trois ans... Suite à l'achat d'appartements, pour une valeur totale de 101°000 €, il lui manque 31°000 € sur ses placements financiers et elle se retrouve avec 70°000 € de crédit immobilier sur le dos... Soit un remboursement mensuel imposé de 609 €... Alors, qu'elle est sans revenus ! De plus, elle se rend compte, qu'en son « absence », la réparation fréquente desdits logements, situés dans un quartier sensible, lui a coûté une véritable fortune, suite à du vandalisme récurrent ! Le « Curator zélé », comme de bien entendu, faisait faire ces travaux par une société, dont il était actionnaire à des prix très peu compétitifs... Au final, la revente de ces mauvais placements a « rapporté » 65°500 €, au lieu des 101°000 € initiaux ; soit une moins-value foncière de 35°500 € ! Somme à laquelle, il convient d'ajouter obligatoirement 100 € de frais, à chaque revente d'appartement, pour la recherche d'amiante !
Pour couronner le tout, le « Curator »(2) véreux, qui gérait de nombreux dossiers à l'identique, cassait « par procuration » les contrats d'assurances vie de ses victimes, pour les remplacer par d'autres placements financiers concoctés par un ami assureur, contre bien sûr de substantielles commissions... Ces mauvais placements occasionneront plus de pertes que de profits, car assujettis massivement à l'impôt ! Ils sont près de 400 à avoir été escroqués de la sorte par ce rapace...
En 2003, la Mélie Tieutieu(1) informe le juge des tutelles des agissements du « Curator »(2). Ce dernier confesse gêné, qu'il lui faisait confiance... Notre héroïne, sûre de son bon droit, comme plusieurs centaines d'autres personnes... porte plainte contre l'Etat pour défaillance du juge ; contre le « Curator »(2) et l'association dissoute, en 2003, pour escroquerie, abus de bien sociaux, recèle et abus de confiance aggravée. Le « Curator »(2) vénéneux étant passible d'une peine de prison, le juge a prononcé sa mise en examen...
Côté défense, la Mélie Tieûtieû(1) n'a pas non plus beaucoup de chance et la procédure s'annonce coûteuse et longue. Au pénal, l'affaire n'avance pas au niveau instruction ; et pour la partie « droit civil » - comme l'association a été liquidée judiciairement - elle se retrouve déboutée, contre toute attente, et condamnée à payer, en 2006, à ses dépens, les frais de plaidoirie et d'huissier. Chercher l'erreur !
IL FAUT CHANGER LA LOI ET « PROTEGER » LES ADULTES « PROTEGES » !
Il est temps dans ce pays que la peur change de camp. Une victime déboutée et dégoûtée ; un coupable dans la nature - mais pas responsable - jouissant en toute impunité d'un système laxiste ; l'Injustice pour les victimes et le « papa Noël » pour les voleurs... Le monde marchera-t-il encore longtemps à l'envers ? Lorsque le cynisme des uns s'oppose à la souffrance des autres, c'est l'insupportable qui triomphe ! L'Etat se doit alors d'intervenir pour légiférer et surtout pour que Justice soit rendue aux plus faibles d'entre nous !
© Jean Dorval, le 09/05/2006
Information : En cas de litige avec une tutelle ou une curatelle, contacter l'Association française contre les abus tutélaires (Afcat), 621 chemin de la Rossignole 69330 Vernaison ; tél./fax. : 04.26.01.49.59
Notes :
(1) L'intéressée souhaitant garder l'anonymat, aussi le personnage de Gérard L'Hote (équivalent de Bécassine pour les Lorrains... ), paru aux éditions Serpenoise, campera notre héroïne dans toute sa candeur
(2) Toute ressemblance avec des personnes, des sociétés ou des organismes existants ou ayant existés n'est pas fortuite
Sources documentaires :
-1) l'article, du 03/01/06, d'Yves Bérani : « Social, 700 000 Français sous tutelle ou curatelle, un dispositif à réformer d'urgence », paru sur http://www.viva.presse.fr/
-2) l'article, du 23/03/06, de Valérie de Senneville : « Famille, la réforme des tutelles bloque sur le financement », paru sur http://www.lesechos.fr/
23:59 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : les best of jd, protection des majeurs « incapables » : attention aux administr, curatelle, tutelle, social, non assistance à personne en danger, devoir d'ingérence sociale, jean dorval pour ltc, vincent maniglia pour ltc | Facebook |
LES "BEST OF" JD...
Voici un des articles publiés antérieurement dans la presse par JD...
VM pour LTC.
« LES CHORISTES : UN FILM A LA FRANÇAISE COMME ON LES AIME… »
Sainte-Odile, patronne du cinéma, m’est témoin, enfin un film, vrai, qui fleure bon la France ! Une réalisation simple et belle dont on peut tous être fiers pour notre patrimoine cinématographique. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une réalisation à l’américaine dans laquelle les scènes de violences alternent avec les longueurs. Non ! C’est le film de l’Amour qu’un pédagogue éclairé porte à ses élèves, à la mode de chez nous. Cette réalisation de Christophe Barratier est une comédie touchante, un véritable petit chef-d’œuvre qui nous fait remonter le fil du temps au son des voix d’un petit groupe de chanteurs prodigieux. Il image parfaitement l’enfance de nos parents ; avec déjà, à cette époque, l’éternel conflit entre les différentes méthodes d’éducation. Le scénario a été co-écrit par le réalisateur et Philippe Lopes-Curval. Christophe Barratier a déjà été producteur délégué de : « Les enfants de lumière », « Micro Cosmos », « Himalaya » et « Le peuple des oiseaux ». En 2001, il réalise son premier film d’après la nouvelle de Maupassant « les Tombales ».
Maître Gérard (avec à côté de lui l'adorable Pépinot)...
L’ECOLE : UN VERITABLE « SACERDOCE » POUR CLEMENT MATHIEU !
L’action se situe en 1949, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, intègre un internat de rééducation pour mineurs où règne une discipline de fer. La devise de Monsieur Rachin (François Berléand), le Directeur, est : « action, réaction ». Ce qui conduit inévitablement à des conflits durs, dont l’affaire Mondain (Grégory Gatignol) est un des points culminants. Mais contre vents et marées, Mathieu s’intègre dans cet univers sordide, particulièrement répressif qui feint de maintenir l’autorité sur des élèves en situation d’échec tant scolaire qu’affectif. « L’accident de la porte piégée » arrivant au Père Maxence (Jean-Paul Bonnaire) en est la preuve criante. Mathieu, dans ce monde de brut, en tant que « pion », va se concrétiser, trouver là un véritable sacerdoce…
Lui qui croyait que tout était fini pour lui, se rend compte qu’il y a plus malheureux. Il prend en même temps que ses élèves un nouveau départ. Il adoucit le quotidien et leurs redonne un peu d’espoir, de confiance en eux, grâce à ses méthodes éducatives basées sur la tolérance ; et séduit progressivement les autres maîtres que sa vocation inspirent. Mais son supérieur hiérarchique, jaloux, n’aime pas ses méthodes, car Mathieu réussit à faire quelque chose de ces gamins. Aussi, ce dernier interdit la chorale. Mathieu entre alors en résistance, avec l’aide de ses collègues (par exemple : Chabert (kad Merad)…). Il initie clandestinement les enfants à la magie de la musique et du chant. Il ouvre là une véritable « soupape » dans la chape de plomb qui recouvre la vieille Institution. Il va progressivement transformer ces « bons petits diables » en choristes confirmés.
Mathieu va ainsi tirer un trait sur sa vie personnelle pour se consacrer entièrement à « ses » gosses. Il n’a pas un enfant, mais plusieurs… Son vieux rêve de musicien prend forme, il compose enfin pour son public (de gamins…). Il ressort son vieux papier à musique et ses vieilles partitions. Lui qui s’imaginait en manque d’inspiration se réalise à nouveau au travers des enfants. Il représente, pour nous tous, notre rêve enfoui de réussite sociale. Finalement, c’est dans l’épreuve que l’Homme se dévoile. Mathieu oppose aux coups de sifflet autoritaires de Rachin, le doux enchantement de voix d’enfants. Il fait même oublier un instant à ce vieux paranoïaque son obsession de la discipline. Ainsi, lorsque celui-ci reçoit, par erreur, « une balle perdue » des enfants, lors d’une partie de Football se déroulant dans la cours de récréation, on croit qu’il va les punir... Que nenni, au lieu de cela, il joue avec eux et oppose alors l’équipe des élèves à celle des professeurs. Le miracle s’opère en douceur...
UN ROLE TAILLE SUR MESURE POUR GERARD JUGNOT !
Gérard Jugnot trouve dans ce film un rôle à sa hauteur. Cet acteur sympathique ne laisse vraiment pas indifférents les cinéphiles avertis, depuis son film « Monsieur Batignole » sorti en 2002. Il est émouvant, sensible, attachant ; sachant être, tout à la fois, ferme et diplomate avec des enfants en difficulté, dont la sensibilité ne demande pas mieux que d’être mise en valeur. Dans son rôle de maître de chorale, il a le geste délicat, rassurant, presque mystique. Il devient même l’inspirateur du futur grand chef d’orchestre Pierre Morhange et le père adoptif d’un adorable Pépinot (Maxence Perrin) qui attend désespérément à la grille de l’internat ses parents tués pendant la guerre. Avec sa tête de brave type, Mathieu sait aussi parler aux mamans des élèves, et surtout à l’une d’entre elles, Violette Morhange (Marie Bunel), dont le charmant minois ne laisse pas indifférent.
Gérard au diapason !
UN MAGNIFIQUE FILM NOSTAGIQUE ET SINCERE…
Ce film est, selon Gérard Jugnot, « sans mièvrerie, emprunt d’une grande puissance d’émotion et d’évocation ; il a le charme de la craie sur le tableau… le charme du souvenir de ces enfances moisies que nous avons tous vécues ». Ce film est nostalgique, extrêmement sincère, atypique, dans la droite ligne de ce que produit Jacques Perrin. Barratier a le goût pour le vieux cinéma français, avec tous ces acteurs qu’on appelait « les excentriques », dont Noël-Noël, dans sa réalisation de « la cage aux Rossignols ».
Le décor est simple, dépouillé. Il symbolise la France d’après-guerre. Les images tournées dans les mûrs plâtreux et mal lavés de cet internat auraient presque pu être filmées en noir et blanc, afin de donner plus de caractère au film. Ces bancs cirés, ces tables d’écoliers avec leurs encriers, ce tableau noir, ce squelette à l’entrée de la classe, ces vieux ustensiles… ce cas pratique de calcul, ces jeux désuets dans la cours de récréation, cette morale si délaissée de nos jours… respirent l’air du temps qui passe, étouffent presque le spectateur d’émotion tant ils font plaisir à voir ; car disparus de nos jours de l’univers de nos charmantes petites têtes blondes. Mais peu importe ce genre de film reste immuable pour les gens qui se font une certaine idée de la France !
Jean-Baptiste Maunier...
DES VOIX, RIEN QUE DES VOIX !!!
Bruno Coulais a dirigé et composé la musique du film, Christophe Barratier a écrit certaines des chansons. Les voix des enfants dans ce film vous saisissent aux tripes. On se sent entraîné, comme par une vague qui vous remonte de la pointe des pieds vers le haut du crâne. Il y a comme une sorte de résonance magnétique qui vous transcende. Le chœur du public bat la chamade à l’écoute de ces p’tits gars là. En passant par « In Memoriam », « Caresse sur l’océan », « La nuit » et « Vois sur ton chemin », on est transporté, à capella, dans un tourbillon d’émotions musicales. Puis, alternant les rythmes, le réalisateur nous surprend avec des airs entraînants comme « Lueur d’été » ou « Cerf-volant », et devient amuseur avec « Compère Guilleri » et « Nous sommes de fond de l’Etang ».
La magnifique voix de Jean-Baptiste Maunier (dans le rôle de Pierre Morhange), douze ans, un physique de jeune premier, retient particulièrement l’attention du spectateur ; ainsi que la prestation collective de ses camarades. Les petits chanteurs de Saint-Marc se révèlent dans toute leur splendeur.
Jacques Perrin à la baguette (Pierre Morhange adulte)...
UN FILM QUI FAIT PASSER « DE LA GRISAILLE »… AU « SOLEIL »
« Le film commence dans la grisaille et se termine avec le soleil » a déclaré Gérard Jugnot. La réaction du public ne s’est pas faite attendre : « çà tire les larmes des yeux », « c’est très beau », « envoûtant », « plein d’amour et de tendresse », « j’ai retrouvé un peu de mon enfance », « c’est du Louis Malle »… Alors, allons tous soutenir le cinéma français ! Surtout quand celui-ci remet au bout du jour nos valeurs universelles d’antan : le sport, le chant, la musique, l’amitié, le respect de l’autre, le travail, l’assiduité, la discipline… On aimerait bien voir refleurir dans nos écoles d’aujourd’hui, ces garants de la paix sociale et de la cohésion nationale.
© Jean Dorval, le 27.05.2004
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