31/12/2014
LTC KINéMA : LES DEUX FILMS à VOIR EN CE MOMENT...
"Fidelio, l'odyssée d'Alice, de Lucie Borleteau, avec avec (la très Waouh!!!) Ariane Labed et Melvil Poupaud, raconte l’aventure d’Alice, une petite nana de 30 ans, marin, qui après avoir laissé Félix, son homme, sur la terre ferme, embarque comme mécanicienne sur un vieux cargo, le Fidelio. A bord, elle apprend qu’elle remplace un homme venant de mourir, et découvre que Gaël, son premier grand amour, commande le navire. Une traversée entre infidélité et… romantisme, qui donne un coup de féminité à la marine marchande." JD
iNFOS+ : facebook.com/fidelio.lefilm
unifrance.org/fidelio-l-odyssee-d-alice
"Whilplash est un film de Damien Chazelle avec Miles Teller et J.K. Simmons. Andrew, 19 ans, rêve de devenir le meilleur batteur de Jazz de sa génération. Mais, la concurrence est rude dans le monde élitiste des musicos, et surtout au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Ambitieux et bosseur, jusqu'à sacrifié sa vie privée, il se fixe pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur tyrannique, odieux et divin à la fois. Lorsque ce dernier repère enfin Andrew, une véritable quête à l’excellence est lancée sous sa direction. Débute alors un duel infernal entre le maître et son élève. La réussite ? Mais à quel prix ? Voilà un film qui saisit aux tripes, avec des (putains) de solos de batterie et des morceaux de Jazz Band inoubliables ! A voir et à revoir en boucle pour les fous de percus !" JD
iNFOS+ : wiki/Whiplash_le_film
02:58 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : ltc kinéma : les deux films à voir en ce moment, whiplash, interstellar, le dernier film, de christopher nolan, sort le 5 novembre 2014, en france, "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, fidelio l'odyssée d'alice, charlotte gainsbourg | Facebook |
27/11/2014
LE COUP DE COEUR D'LTC KINéMA.
"Ce film est un hymne à l’Amour du Prochain, la preuve qu’un handicap peut se transformer en Prière vivante dédiée au Créateur." JD pour LTC Kinéma.
iNFO+ : Marie heurtin le film
18:18 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : marie heurtin, isabelle carré, un film de jean-pierre améris, interstellar, le dernier film, de christopher nolan, sort le 5 novembre 2014, en france, "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, ariana rivoire, charlotte gainsbourg | Facebook |
26/10/2014
LTC KINéMA ANNONCE : LE 5 NOVEMBRE PROCHAIN, LE DERNIER FILM DE CHRISTOPHER NOLAN SORT EN FRANCE.
INFO+ : wiki/Interstellar_le film
19:02 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : interstellar, le dernier film, de christopher nolan, sort le 5 novembre 2014, en france, "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg | Facebook |
25/10/2014
"RETROUVER LES CHEMINS DE LA LIBERTé."
Le goulag est le système carcéral et concentrationnaire le plus cruel du monde, où l’on meurt en moins d’un an. Un endroit où la bonté même peut tuer ! En 1940, des prisonniers politiques s’évadent d’un camp de travail forcé sibérien pour fuir la dictature rouge qui règne alors en Russie, incarnée par le tyran Staline. Pour ces hommes, condamnés à tort par un système pervers et liberticide, venus de tous les horizons de l’empire soviétique et d’ailleurs, s’échapper de cet enfer communiste ne sera que le début de l’Aventure… Ensemble, pour retrouver leur Liberté, ils vont franchir 6.500 kilomètres à pieds, des steppes russes au désert de Gobi, en passant pas la muraille de Chine et le Tibet, pour finir en Inde - alors sous contrôle anglais - le but ultime. Un recommencement qui passe par un surpassement de soi, une Solidarité à toute épreuve. Certains mourront libres, d’autres abandonneront en cours de route juste à la frontière russe… Des paysages à couper le souffle, d’une beauté rare, où se déroulent une évasion réussie, un drame tiré d’une histoire vraie. "Les Chemins de la Liberté", une toile lumineuse et pleine d’espoir, d’une durée de 2h07, sortie en France au cinéma le 26 janvier 2011, est à voir absolument en DVD. Réalisée par Peter Weir, qui a à son actif notamment "Master And Commander", "Le Cercle des Poètes Disparus", "The Truman Show" et "Witness", cette histoire fascinante - adaptation du récit "A Marche Forcée" de l'écrivain d'origine polonaise Sławomir Rawicz - bénéficie d’un casting à la hauteur des enjeux du film : Jim Sturgess ("Las Vegas 21"), Ed Harris ("Abyss"), Saoirse Ronan ("Lovely Bones") et Colin Farrell ("Le Nouveau Monde"). Une passionnante Aventure épique qui prend aux tripes du début jusqu’à la fin. Un Grand Film qui révèle l’Humanité et la Fraternité qui sommeillent en chacun de nous, surtout quand l’heure est grave ! Une réalisation qui prouve que l'Homme est plus fort que la barbarie, et qui rappelle, qu'à ce jour, aucun Nuremberg du Communisme n'a encore eu lieu pour juger des crimes contre l'Humanité de cette idéologie de mort. Une page sombre et cruelle de notre Histoire, débutée en 1917, et qui se doit d’être rappelée par respect pour la centaine de millions d'innocentes Victimes du Monde entier qui a le droit au Devoir de Mémoire. Un "système concentrationnaire", une "industrie pénitentiaire", que Soljénitsyne décrit parfaitement, dès 1968, dans "L'Archipel du Goulag" (ce dernier mot étant le sigle de l'Administration générale des camps d'internement).
© Jean DORVAL, le 25.10.2014, pour LTC Kinéma.
INFO+ : wiki/Alexandre_Soljenitsyne
01:37 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : les chemins de la liberté;d'après une histoire vraie, petre weir, jim sturgess, ed harris, saoirse ronan, colin farrell, woody allen, "magic in the moonlight", colin firth et emma stone, romance, à voir en vost (anglais), "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg | Facebook |
18/10/2014
"RENCONTRE MAGIQUE AU CLAIR DE LUNE."
Le dernier chef-d’œuvre cinématographique de Woody Allen, "Magic In The Moonlight", sort le 22 octobre 2014, dans toutes les bonnes salles de Kinéma d’art et d’essai, de France et de Navarre. Cette romance américaine, d’une durée d’1h38, avec dans les rôles principaux, Colin Firth et Emma Stone, après avoir été vue, habite le spectateur comme la fragrance d’un parfum qui enivre, et qu’on aurait gracieusement nommée : "Sentimentale". Ce cher Woody profite de cette Toile de Maestro pour renouer, au passage, avec les mediums et les prestidigitateurs.
UNE LOVE AVENTURE SOUS UN CIEL éTOILé.
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en fait du nom de scène de Stanley Crawford, un Anglais autosuffisant et râleur. Ce dernier ne supporte pas, entre autres, "les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir." Une "fausse science" qu’il "réfute totalement." Aussi, poussé par son fidèle ami, Howard Burkan, Stanley se rend sur la Côte d’Azur, dans la somptueuse propriété des Catledge, en se faisant passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger. Là, il est bien décidé à démystifier une ravissante jeune femme, nommée Sophie Baker, qui se fait passer pour une "prétendue médium", et qui habite avec sa mère. Mais, Stanley qui pense en terminer rapidement avec cette affaire, va vite déchanter. Rien ne va se passer comme il le souhaite. Le rationaliste va même tomber amoureux fou de cette comète qui éclaire tout sur son passage par son intelligence, sa beauté et sa grâce. Ses dons de télépathie extraordinaires vont l’émerveiller de façon inattendue. Une comédie pétillante et belle, une très magnifique Love Story à servir comme un traitement salvateur par les temps qui courent : matin, midi et soir !
© Jean Dorval, le 18.10.2014, pour LTC Kinéma.
01:59 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : woody allen, "magic in the moonlight", colin firth et emma stone, romance, à voir en vost (anglais), "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, jim sturgess, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg, stacy martin | Facebook |
01/10/2014
LTC KINéMA ANNONCE... HOMMAGE AUX AMéRINDIENS !
INFO+ : delaplumealecran.org
UN PEU D’HISTOIRE/GéO : wiki/Améridiens
& wiki/Amérindiens aux Etats-Unis
18:26 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : festival ciné alternatif, rétrospective hors les murs, films de l'amérique indienne, le 11 octobre 2014, marlymages, party girl, marie amachoukeli, angélique litzenburger, filme français, film lorrain, "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, jim sturgess, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg | Facebook |
28/09/2014
"PARTY GIRL" OU LA MéTAMORPHOSE D’ANGéLIQUE.
"Party Girl" est projeté dans l’Hexagone depuis le 27 août 2014. Ce film lorrain, forbachois, en VO (patois francique rhénan) et en français, d’une heure et trente-cinq minutes, réalisé par Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, est un petit bijou d'étude psycho-sociologique. Cette toile a fait sensation au dernier Festival de Cannes, un Certain Regard, où elle s’est classée Caméra d’Or, après en avoir fait l'ouverture. Elle a même reçu le Grand Prix du Festival de Cabourg. Le casting est de toute beauté : Angélique Litzenburger, Joseph Bour et Mario Theis.
Angélique marquise des anges (de la nuit).
L'histoire : Il s’agit du portrait d’une mère, Angélique, entraîneuse dans un cabaret, passée de mode, en fin de carrière, buvant et fumant beaucoup, et qui semble s’ennuyer terriblement dans son métier devenu routinier, pratiquement sans clients. En témoignent ses longs silences et regards vides, ses traits marquant une usure certaine, une souffrance. Mais, Angélique a plus d’un tour dans son sac et elle prouve que dans la Vie, il n’est jamais trop tard pour rattraper le temps qui passe, voire certaines erreurs humaines. Un portrait dans lequel de nombreuses personnes pourront se reconnaître. Cette fêtarde née, éternelle ado, finalement quitte le milieu de la nuit, et ses collègues-ami(e)s, pour s’installer avec un homme (son ex-client) qui la demande en mariage. Un bien n’arrivant jamais seul, dans la foulée, elle se réconcilie avec ses quatre enfants ; et dont la petite dernière, qu’elle n’a pas vu depuis l’âge de 6 ans, car elle a été placée dans une famille d'accueil par les services sociaux.
Un scénario révélant l'humanité d'Angélique.
Même si tout ne se passe pas sans vagues, tout pourrait commencer à rouler pour Angélique, mais voilà elle n’aime pas cet homme étouffant qui en attend trop d’elle. Un rôle magnifique, touchant, sauvage, généreux, candide et dur à la fois, un amour impossible, un conte de fée qui ne dure pas, pour une Angélique Litzenburger bouleversante à souhait qui voudrait être mature, mais qui ne peut que retourner à la case départ, afin de préserver sa liberté relative ou... se retrouver définitivement à la rue. Cette actrice saisit son public aux tripes avec son parler-vrai et son fatalisme. Un des plus beaux rôles 2014 du Kinéma français pour un long-métrage à visage humain, ayant un regard tendre pour le milieu de la nuit.
© Jean DORVAL, le 28/09/2014, pour LTC Kinéma.
23:20 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : party girl, marie amachoukeli, angélique litzenburger, filme français, film lorrain, "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, jim sturgess, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg, stacy martin | Facebook |
06/08/2014
LTC KINéMA ANNONCE...
INFO+ : www.cine-cool.com
23:03 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : ciné-cool 2014, du samedi 23 août au samedi 30 août 2014, 4, 50€, pour tous les films, à toutes les séances, dans les salles participants, et hors majoration3d, le film franco-belge, à voir en vost (anglais), "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, jim sturgess, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg, stacy martin | Facebook |
04/05/2014
"L’AMOUR (vrai) EST UNE PROMESSE éTERNELLE."
Le film franco-belge, à voir en VOST (anglais/ST. en français), "Une promesse", sorti le 16 avril 2014, en France, a été réalisé par Patrice Leconte. L’auteur (entre autres) des "Bronzés" en 1978 et de "Viens chez moi, j'habite chez une copine" en 1981, a changé de registre pour notre plus grand bonheur, avec autant de talent que pour ses précédents films. Il crée ainsi une œuvre dramatique et romantique à la fois, dont le scénario s’inspire directement de la nouvelle de Stefan Zweig "Le Voyage Dans Le Passé" (paru aux Editions Grasset et Fasquelle, Paris) ; coproduite par Olivier Delbosc, Geneviève Lemal et Marc Missonnier. Patrice Lecomte a écrit le scénario de cette Toile avec Jérôme Tonnerre. Le tout est agrémenté d’une musique originale signée Gabriel Yared. L’image très travaillée, quasi-photographique, est filmée par Eduardo Serra. Ce long-métrage sur l’Amour Passion est apparu sur les écrans du Festival international du Film d'Amour de Mons en Belgique, le 14 février 2014, le jour… de la Saint-Valentin.
UN TRIO D’ACTEURS DANS UN DéCOR (d'Opéra-Théâtre) SUR MESURE.
A la distribution de ce film, on trouve un trio d’acteurs fabuleux : la pulpeuse Rebecca Hall dans le rôle de la sensuelle Charlotte, "Lotte" Hoffmeister ; une actrice lancée en 2008 grâce au film de Woody Allen "Vicky Cristina Barcelona", dans lequel elle jouait déjà l'un des deux rôles titres. Richard Madden est Friederich Zeitz, "Her Zeitz" ; le Prince Charmant de la nouvelle version de "Cendrillon" qui sortira en 2015. Alan Rickman, quant à lui, incarne Karl Hoffmeister (le mari de Lotte). Il est connu pour avoir immortalisé le Professeur Severus Rogue dans la Saga Harry Potter, et joué Ronald Reagan dans "Le Majordome" de Lee Daniels. A la fin du tournage de ce chef-d’œuvre, Alan Rickman a confessé à Patrice Leconte, qu'après avoir joué dans ces deux grosses productions américaines, il avait perdu quelque peu le goût de jouer. Aussi, l’a-t-il serré dans ses bras en le remerciant de lui avoir redonné le goût du Cinéma. Et Patrice Leconte de préciser : "C'était mieux que si j'avais reçu la Légion d'honneur".
Le film a été tourné en grande partie en Belgique. Les scènes ferroviaires ont été filmées dans les gares de Carnières et de Binche, rebaptisée pour l'occasion "Oberhausen", et sur la ligne Binche-Clabecq. Des décors fabuleux ont aussi été dégotés au Château de Vervoz, chez le Baron Victor de Tornaco, notamment pour le bord de l'étang et le kiosque. Enfin, différents sites de la Région Wallone ont servi de cadre pictural au tournage de ce film, comme la Ville de Durbuy ou le Château de Thieusies. Un long-métrage qui a été nominé à la Mostra de Venise en 2013 dans la sélection hors compétition, et au Festival international du film de Toronto en 2013, dans la sélection "Special Presentations".
UNE PASSIONNANTE TRIANGULAIRE SENTIMENTALE.
L'action débute en 1912, en Allemagne, dans la Ruhr industrielle. Elle se prolonge au début de la Première Guerre mondiale, et se termine dans les années qui suivent ce monstrueux conflit aux balbutiements du nazisme. Transcendant la notion de classe sociale, la trame du film prend ses racines dans la relation amoureuse qui se tisse rapidement entre un jeune secrétaire particulier (le beau et novice Friederich, fraichement diplômé et d’origine modeste) et la jeune et très belle "Lotte" (une femme issue d'une bonne famille, aux lèvres charnues, au sourire ravageur, qui joue du piano, et dont les robes et les grands chapeaux sont un ravissement), l’épouse de son patron paternaliste (Karl Hoffmeister) ; un richissime industriel issu de la Bourgeoisie triomphante qui a réussi dans la sidérurgie. Âgé et cardiaque, Karl, se sentant mourir, forme progressivement Friedrich à sa succession, en le plaçant à la tête de son usine, et en le poussant volontairement dans les bras de… son épouse, en le faisant aménager dans son hôtel bourgeois. Le rapprochement qui s’opère entre Friedrich et Lotte devient alors un feu ardant sous-jacent, une coulée de laminoir sans fin issue de la gueule de Vulcain, une passion sentimentale exacerbée qui ne demande qu’à s’exprimer. Tout est feutré, mais… les regards et les frôlements de mains en disent long sur des sentiments en partage qui bouillonnent intérieurement. Le jeune homme prend au fur et à mesure de l’assurance, ce qui semble attiser la jalousie du mari qui vit leur idylle en gestation comme un témoin extérieur, mais… aux premières loges. Un film délicieux dont le scénario, qui monte crescendo, provoquera une rupture douloureuse de plusieurs années entre les amants, encore platoniques, comme pour mieux les éprouver. Alors, ils se feront une Promesse, celle de s’aimer, malgré l’éloignement, et de se retrouver au plus vite. Sauront-ils la tenir ? La Première Guerre Mondiale leur permettra-t-elle de se revoir ? Ce morceau d’anthologie sentimentale, qui se déroule à la Belle Epoque, invite le spectateur à le découvrir, à le vivre dans l’attente, le cœur haletant !
© Jean DORVAL, le 04 mai 2014, pour LTC Kinéma.
Source documentaire : http://fr.wikipedia.org
22:33 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : le film franco-belge, à voir en vost (anglais), "une promesse", réalisé par patrice leconte, l’ouvrage de stefan zweig "le voyage dans le passé" (paru aux ed, paris), rebecca hall, richard madden, alan rickman, romantisme, jean dorval our ltc kinéma, ltc kinéma, the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, jim sturgess, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg, stacy martin, nymphomane, stellan skarsqard, ltc kinéma annonce..., les trois frères, le retour, les inconnus, le festival cinéma télérama, c'est 3€ la place du 15 au 21 janvier 2014 | Facebook |
24/04/2014
"THE BEST OFFER" CINéMATOGRAPHIQUE DU MOMENT !
Le 16 avril dernier sortait en France, le passionnant Thriller italo-anglais "The Best Offer" (titre original : "La Migliore Offerta"). Ce film en VOST, d’une durée de 2h10, est le fruit d’un très beau travail cinématographique signé Giuseppe Tornatore, le réalisateur et scénariste, en 1989, de l’inoubliable "Cinema Paradiso" ("Nuovo Cinema Paradiso"). "The Best Offer", produit en 2013, est distribué par Distrib Films et Aventi. Cette Toile de Maestro offre un remarquable casting. Geoffrey Rush y tient le premier rôle, en incarnant l’authentique et "So British !" Virgil Oldman. Cet acteur a notamment manœuvré aux commandes du Black Pearl, dans le rôle du Capitaine Barbossa, en donnant la réplique à Johnny Depp dans la Saga de Disney "Pirates des Caraïbes" ("La Malédiction Du Black Pearl" en 2003, "Le Secret Du Coffre Maudit" en 2006, "Jusqu'au Bout Du Monde" en 2007 et "La Fontaine De Jouvence" en 2011). En 2005, il tourne sous la direction de Steven Spielberg dans "Munich". Et en 2010, il joue dans "Le Discours d'Un Roi". Dans "The Best Offer", aux côtés de Geoffrey Rush, on trouve la très belle néerlandaise Sylvia Hoeks, dans le rôle bluffant de Claire. Une énigmatique et obsessionnelle femme enfermée dans sa tour d’ivoire. Sylvia Hoeks débute sa carrière en tant que mannequin pour l’agence Elite Models. Puis, plusieurs années durant, elle voyage dans le monde entier, avant d’intégrer l’Académie de Théâtre de Maastricht. Son diplôme en poche, elle est remarquée dans le film dirigé par Jos Stelling, "Duska" ; pour lequel, elle remporte en 2007 un Veau d’Or au Festival du Cinéma Néerlandais. Puis, très appréciée du public et des réalisateurs, elle tourne dans différents courts-métrages et téléfilms, joue dans de nombreuses pièces de théâtre. En 2009, elle est tête d’affiche du film "The Storm" de Ben Sombogaart - dont le succès aux Pays-Bas ne se dément pas, ainsi que dans de nombreux festivals internationaux - et obtient le prix de la meilleure actrice au Festival du Film de Setubal au Portugal. Par la suite, elle se produit dans plusieurs films néerlandais inconnus en France, dans lesquels elle a le rôle principal ("De Bende Van Oss" et "Het Meisje En De Dood"). En 2013, "The Best Offer" est son premier rôle international. Un film dont le succès européen se voit récompensé par de nombreux festivals. Dans ce long-métrage, les autres acteurs sont les suivants : Jim Sturgess (Robert), Donald Sutherland (Billy Whistler), Philip Jackson (Fred), Dermot Crowley (Lambert), Kiruna Stamell (la femme récitant en permanence des chiffres dans le bar) et Liya Kebede (Sarah).
LE JUSTE PRIX (à payer) POUR UNE PERTE (totale) DE CONTRôLE.
Commissaire-priseur de renom, Virgil Oldman est un solitaire, cultivé, maintenant volontairement ses distances avec les autres, en particulier les femmes. En véritable perfectionniste, à tendance obsessionnelle (il porte toujours des gants et est tiré "à quatre épingles" en permanence), dans son travail d’expert en art, comme à la vie, il n’a de relation intime qu’avec la collection de tableaux d’exception qu’il a constituée secrètement tout au long de sa carrière. Même ses connaissances les plus proches – Robert, le jeune et talentueux restaurateur, et Billy, le revendeur d’art chevronné - ne le connaissent pas vraiment. Brusquement, une richissime et mystérieuse cliente apparaît dans sa vie et lui demande une expertise de toutes ses œuvres d’art, en vue d’une vente de prestige. Mais, curieusement elle accepte de lui parler qu’au… téléphone. Virgil, alors piqué de curiosité, ne lâche pas l’affaire, et ce, malgré une succession de déconvenues et d’événements quasi-surnaturels. Il veut même rencontrer, à tout prix, cette mystérieuse femme envoûtante dont il est déjà… amoureux fou. Mais bien souvent, la damnation éternelle démarre sur terre. Et l’inquiétant engrenage à la Hitchcock, dans lequel va s’empêtrer Virgil, se tisse irrémédiablement autour de lui, comme une toile d’araignée invisible. Ce perfectionniste va se retrouver piéger à l’insu de son plein gré. Et lui qui jusqu’à présent contrôlait tout, va perdre progressivement le contrôle de tout, même celui de sa propre vie… Un film mouvementé dont on ressort bouleversé !
© Jean DORVAL, le 21/04/2014, pour LTC Kinéma.
19:40 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : the best offer, le film, la migliore offerta, giuseppe tornatore, le réalisateur et scénariste, geoffrey rush, sylvia hoeks, jim sturgess, donald sutherland, olomon northup : un homme (libre) rendu esclave pendant 12 ans, vost, 12 years slave, de steve mcqueen ii, avec, chiwetel ejiofor, michael fassbender, brad pitt, lupita nyong'o, un film contre l'esclavage, le devoir de mémoire, pour la cause noire, nymphomaniac volume 1, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg, stacy martin, nymphomane, stellan skarsqard, ltc kinéma annonce..., les trois frères, le retour, les inconnus, le festival cinéma télérama, c'est 3€ la place du 15 au 21 janvier 2014, avec le pass dans télérama, les 18 et 15 janvier 2014, revoir les meilleurs films de 2013, « the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co, charlie chaplin, 1917, the immigrant le film, réalisateur, james gray, en vost, polonais | Facebook |
08/02/2014
"SOLOMON NORTHUP : UN HOMME (libre) RENDU ESCLAVE PENDANT 12 ANS."
Sorti sur les écrans cinématographiques français le 22 janvier dernier, le drame historique, britannico-américain, en VOST, d’une durée de 133 minutes, "Twelve Years A Slave" (typographié "12 Years A Slave" pour mieux souligner la durée de la servitude du héros de cette histoire vraie ; traduction en Français : "Douze Ans d’Esclavage") est produit par Regency Enterprises, Film4, River Road Entertainment et Plan B Entertainment, et distribué par Fox Searchlight Pictures (États-Unis d’Amérique) et Mars Distribution (France). Comparé avec d'autres drames épiques d'une veine similaire, comme "La Liste De Schindler" (1993) ou "La Passion Du Christ" (2004), qui sont devenus des succès au box-office, malgré la gravité respective de leurs sujets, ce film est réalisé par Steve Rodney McQueen dit "Steve McQueen II" qui a déjà remporté la Caméra d'or au Festival de Cannes 2008 pour son film "Hunger". "12 Years A Slave" est un magnifique long-métrage tiré des mémoires de Solomon Northup. A la Prod, on retrouve Brad Pitt, Dede Gardner, Jeremy Kleiner, Bill Pohlad, Steve McQueen II, Arnon Milchan et Anthony Katagas. Cette Toile présentée pour la première fois au festival du film de Tellurique (USA), le 30 août 2013, a reçu un accueil enthousiaste des critiques et fait déjà office de favori dans la course aux Oscars 2014, où elle est nommée dans neuf catégories, dont celle du meilleur film. Au casting, on retrouve dans les rôles principaux : Chiwetel Ejiofor dans le rôle de Solomon Northup ; Michael Fassbender est Edwin Epps ; Benedict Cumberbatch : William Ford ; Paul Dano : John Tibeats ; Paul Giamatti : Theophilus Freeman ; Scoot McNairy : Brown Garret ; Lupita Nyong'o : Patsey ; Adepero Oduye : Eliza Quvenzhané ; Sarah Paulson : Maîtresse Epps ; Brad Pitt : Samuel Bass ; Michael K. Williams : Robert Scoot ; Alfre Woodard : Maîtresse Shaw ; Chris Chalk : Clemens ; Taran Killam : Hamilton ; et Bill Camp : Radburn.
SECRETS DE TOURNAGE…
La Distribution de ce petit bijou cinématographique est "faite sur-mesure". Adam Stockhausen en assure la direction artistique. Avec un budget de 20 millions de dollars, le tournage du film débuté fin juin 2012 à La Nouvelle-Orléans, dure sept semaines et se termine le 13 août 2012. Les décors sont confiés à David Stein. Afin de diminuer les coûts de production, le tournage se déroule principalement dans l'agglomération de La Nouvelle-Orléans, notamment dans la Paroisse de Red River, située au Nord de l'État de Louisiane, à proximité de la zone géographique où Solomon Northup a été esclave ; et dans des sites historiques du Vieux Carré Français de La Nouvelle-Orléans : le "Columns Hotel" et la célèbre maison "Madame John's Legacy". Quatre plantations de coton "Antebellum" (ce qui veut dire en activité avant la Guerre de Sécession, qui dura de 1861 à 1865) sont utilisées comme décor naturel dans ce Vieux Sud pour les besoins du film : "Felicity", "Magnolia", "Bocage" et "Destrehan". La cotonnerie "Magnolia", située près de la ville de Natchitoches et du Lac Sibley, est la plus proche du lieu du martyr de Northup. Le directeur de la photographie, Sean Bobbitt, cadreur principal du film, tourne "12 Years A Slave" en format 35 mm avec une résolution de 2.35:1 grâce à deux caméras Arricam : la LT et la ST ; un format d'image particulièrement adapté aux films d'époque. L’écran large 2.35 quant à lui illustre au mieux la nature épique du sujet du film : l'endurance surhumaine à l’inhumanité. Par contre, McQueen II n’a pas utilisé volontairement un style visuel "désaturé" rappelant trop un documentaire. Il s'inspire du peintre espagnol Francisco de Goya dont les tableaux représentent à la perfection la violence et la torture humaine, tout en restant des chefs-d’œuvre picturaux [cf. "Dos de Mayo" ou "La Charge des Mamelouks" (1814) et "Tres de Mayo" (1814)]. Le montage du film est fait par Joe Walker ce qui ne gâche rien. Avec un délai de huit semaines pour créer les costumes, Patricia Norris, responsable des costumes - qui collabore entre autres avec Western Costume (le Costumiers des principaux studios de cinéma californiens) - a illustré au mieux, selon les vœux du réalisateur, le temps qui passe sur une période de 12 ans et l'exactitude historique des vêtements en s’inspirant de personnages pris dans l'art du XIXe siècle (Peinture de genre, Naturalisme et réalisme, Impressionnisme américain, etc.). Elle se sert d’une palette de couleurs proche par sa variété de celle de la Nature afin de créer plus de 1.000 costumes ; utilisant également des vêtements ayant réellement appartenu à des esclaves. La bande originale du film quant à elle est composée par Hans Zimmer, avec des arrangements au violon de Nicholas Britell, joués par Tim Fain. Elle comprend également quelques morceaux de musique classique, comme le "Trio à cordes en si bémol majeur, D. 471" de Franz Schubert ; de folk américain, tel "Run Nigger Run" de John et Alan Lomax ; et d’artistes comme John Legend, Alicia Keys, Chris Cornell et Alabama Shakes.
UN SCéNARIO S’INSPIRANT D’UN LIVRE REDéCOUVERT PAR LA FEMME DE MCQUEEN II.
Le réalisateur Steve McQueen II fait la connaissance du scénariste du film John Ridley, en 2008, au cours du visionnage de son film intitulé "Hunger", à la Creative Artists Agency. Il lui parle alors de son intention de faire un film sur la période de l’esclavage aux États-Unis d’Amérique, avec un personnage principal dont la relation avec le commerce des esclaves n'est pas immédiatement évidente. Après plusieurs semaines de travail, les deux hommes ne parvenant pas à ébaucher un scénario, c’est finalement la femme de McQueen II qui redécouvre l’autobiographie de Solomon Northup "Douze Ans d'Esclavage" ("Twelve Years A Slave") publiée en 1853. Un livre qui sidère totalement le réalisateur. Habitant Amsterdam - où Anne Frank est une héroïne nationale - il compare immédiatement ce témoignage poignant au "Journal d'Anne Frank", mais… écrit presque un siècle plus tôt. Il s’investit alors passionnément avec Ridley dans l’adaptation cinématographique de ce récit sur l’esclavage. Pour retranscrire le langage et les dialectes de l'époque, et celui de la région où le film se déroule, il engage le linguiste, Michael Buster, pour faire "coller" les répliques à la réalité. De ce fait, la variété des dialogues oscille entre le style d'écriture et le langage parlé du XIXe siècle, et les textes de la Bible du Roi Jacques. Buster ne sachant pas comment parlent les esclaves dans les années 1840, a tout simplement utilisé des expressions rurales du Mississippi et de la Louisiane pour les personnages d’Ejiofor et de Fassbender. Pour Benedict Cumberbatch, il puisé son inspiration dans le parlé de la haute société de La Nouvelle-Orléans des années 30. Ensuite, il a travaillé avec Lupita Nyong'o - d'origine kényane et ex-étudiante de Yale - jusqu'à ce qu'elle ait un parfait accent américain.
INFO+ : http://bd.casterman.com
UNE HISTOIRE D’HOMME (libre) DEVENU ESCLAVE.
Ce film raconte une des nombreuses pages sombres de l’Histoire des Etats-Unis d’Amérique (esclavage des Afro-américains, génocide des Amérindiens, etc.). En 1841, Solomon Northup, originaire de l’État de New York, vit avec sa femme et leurs deux enfants à Saratoga Springs. Il gagne sa vie en tant que charpentier et joueur de violon. Un jour, il est abordé par deux prétendus artistes qui finissent par le droguer, l’enlever, l'enchaîner et le vendre comme esclave à un négrier du Sud. Northup est alors envoyé par bateau à La Nouvelle-Orléans, où on le renomme "Platt" avant de le vendre au propriétaire d'une plantation…
NORTHUP EST LE SYMBOLE DE LA CAUSE DES AFRO-AMéRICAINS OUBLIéS DE L’HISTOIRE OFFICIELLE.
Un an après "Django Unchained" de Quentin Tarantino, le film militant "12 Years A Slave" remet en avant une revendication légitime de la Cause Noire : le Droit au Devoir de Mémoire pour les Afro-américains victimes de l’esclavage. Mais, cette fois-ci, aucune polémique et aucune contestation ne sont possibles, car le film de McQueen II est l'adaptation fidèle d'un "récit historique d’esclave", celui de Salomon Northup, et non une fiction ! Ce bestseller s’est vendu à 30.000 exemplaires rien que dans les années précédant la Guerre Civile Américaine. Même Spike Lee, activiste de l’exclusivité de la Cause des Afro-américains, ne pourra pas y mettre son habituel grain de sel, puisque ce film est réalisé par McQueen II, un homme de couleur - britannique certes – mais connu pour son tempérament apaisé, et décoré de la fameuse "CBE" (Most Excellent Order of the British Empire). Ce talentueux réalisateur donne comme trame de fond à son film : la dénonciation de l’esclavagisme. Pour ce faire, il sait prendre le recul nécessaire, afin de rester objectif, rendre compte fidèlement, et de manière circonstanciée, de la vie des esclaves du XIXe siècle dans les plantations de coton (une main d’œuvre gratuite, taillable et corvéable à merci...). Son regard sur le Martyr des Afro-américains est brutal, douloureux, viscéral, implacable, réaliste et sans concession. Spécialiste des sujets qui dérangent mis à l’écran, comme le radicalisme politique ("Hunger" en 2008) et l’addiction au sexe ("Shame" en 2011), McQueen II met en scène, sans tabou, son nouveau film ; une aventure individuelle et à la fois collective. Un plan de ce film symbolise particulièrement sa démarche. Reconnu "coupable" de s’être défendu physiquement d'un contremaître blanc voulant le tuer, Northup se retrouve pendu à une corde, avec juste ce qu’il faut d’adhérence au sol pour que, sur la pointe des pieds, étouffant sans expirer, pataugeant dans la boue, il agonise lentement dans d’atroces conditions. Le réalisateur filme cette scène sadique de torture ordinaire (à cette époque) par le biais d'un terrible plan-séquence en fixe, dont le très large spectre irradie toute la souffrance de ce malheureux être humain persécuté injustement, à l’image du Christ, par des "êtres" inhumains (se croyant "supérieurs"... ). Au début Northup, seul, occupe une position centrale dans l’image. Il tente de survivre au prix d’interminables et insoutenables soubresauts. Puis, l’écran se remplit d’esclaves frappés d’une "indifférence-amnésique" ; les adultes vaquant à leurs occupations quotidiennes et les enfants jouant et riant comme si de rien n’était. Cette scène-clé là, à elle seule, symbolise toute la puissance du film : la cruauté de certains blancs et la résignation des Afro-américains devant l’inéluctable, la pire exploitation de l’homme par l’homme, l’esclavage. Si le réalisateur condamne totalement ce honteux système, il nuance cependant son jugement en fonction du degré d’implication des individus qui y collaborent. Par exemple, il marque une différence de traitement dans son scripte entre entre William Ford (le premier maître de Northup), fervent Protestant, soupçonné d’humanité, choisissant la passivité, et Edwin Epps (le second maître de Northup), cruel, névrosé, violant et violentant SA "meilleure ouvrière forcée". Par ailleurs, il souligne au passage, l’indifférence de Northup, lui-même, envers ses semblables maltraités (un flash-back évocateur le rappelle…) lorsqu’il était un homme libre (et donc pas concerné par l'esclavage). Par ailleurs, "12 Years A Slave" se fait l’écho du film français "Vénus Noire" (la "Vénus Hottentote" livrée au racisme des bas-fonds) du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche ("La Vie d’Adèle", etc.) en restant froidement factuel. McQueen Il cicatrise ainsi le passé en s’ouvrant au présent et à l’avenir, avec un regard neuf de paix et de pardon. L’universalité de ce film est confortée tant par les critiques de cinéma que par le public, et par LA Performance unique des acteurs ; notamment Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender et Lupita Nyong'o ("La Révélation du film" pour laquelle on espère au moins un Oscar en mars 2014). McQueen II compare la démarche d'Ejiofor, pleine de sagesse, de classe et de dignité, à celle d'un Sidney Poitier ou d’un Harry Belafonte, précurseurs en la matière. Ce film selon "The New Yorker" est "de loin le meilleur film jamais réalisé sur l'esclavage en Amérique." Richard Corliss dans "Time Magazine" rajoute même que "le film de McQueen est plus proche de son sujet que d'autres films-exposés sur l'esclavage des années 1970 comme « Mandingo » ou « Goodbye Uncle Tom ». (…) McQueen n'est pas un sensationnaliste à bas prix, mais un artiste impitoyable". Il va jusqu’à faire un parallèle entre l’esclavagisme des Etats du Sud Américains et la barbarie de l'Allemagne nazie. Dans tous les cas, le film prouve que le racisme reste d’une insupportable bestialité. Enfin, "Entertainment Weekly" affirme à raison que "12 Years A Slave" "nous fait voir le plus grand péché de l'Amérique avec les yeux grands ouverts." Ce film, aux scènes souvent insoutenables, compense l’inhumanité de son sujet par l'humanité de sa réalisation. Chiwetel Ejiofor campe un Solomon plus vrai que nature, avec une incommensurable force intérieure qui rayonne sans jamais éclipser le cauchemar muet quotidien d’un esclave ; considéré (à tort) comme "un bien meuble" ou comme "une bête de somme" à partir d’interprétations farfelues de la Bible. Ce grand moment cinématographique - alors que les Etats-Unis d’Amérique s’érigent partout en donneurs de leçon de Démocratie, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale – inspire la modestie. Il a le courage de remettre les pendules de l’Histoire à l’heure. Il dénonce avec ferveur la banalisation du mal et de la terreur infligés jusqu’aux tréfonds de l’âme des esclaves enchaînés, fouettés, la chair à vif. Ce film est aussi pédagogique. Il commémore toutes les atteintes aux Droits de l’Homme remontant à cette époque, et reprécise l’importance pour tous les hommes d’être libres et égaux en Droits. En cela, l’esclavage est une contradiction et une affront au Mythe Franc-maçonnique Fondateur de l’Amérique, qui se voulait un parfait alliage entre "Symphonie du Nouveau Monde" et Démocratie Pour Tous. La Signature audio-visuelle de Steve McQueen II met en exergue la relation torturée entre maître et esclave. En incarnant la Cause Afro-américaine Chiwetel Ejiofor, dans le rôle de Solomon Northup (un concept appelé "the hero problem"), devient un héros plus crédible, plus proche du public. Il s’érige en porte-parole des millions de victimes innocentes de l’esclavage, honteusement oubliées de l’Histoire, et dont on commence seulement à parler. Grâce à ce film, personne ne peut plus dire qu’il ne sait pas. Chacun peut s’imaginer ce qu’est "être un esclavage", se retrouve dans la peau de Northup ; un homme extraordinaire, et ordinaire à la fois, qui échappe miraculeusement au système de haine qui tente de l’asservir. Cette leçon de Vie fait prendre conscience que la seule couleur qui doit compter pour un être humain, ce n’est pas la couleur de sa peau, mais la couleur de son cœur. Cette couleur que chaque être humain a en lui, est la même pour tous devant l’Éternel : elle est multicolore comme l’Amour du Prochain. Un film qui invite donc à dénoncer toutes les formes d’esclavagisme et de racisme passées et présentes, et à se poser la question : à quand un Nuremberg de l’Esclavagisme ? Et Abraham Lincoln de conclure : "Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais."
© Jean DORVAL, le 07.02.2014, pour LTC Kinéma.
Source documentaire : http://fr.wikipedia.org et "Caméo Nancy & Metz" de Janvier 2014.
INFO+ sur d'autres formes d'esclavage...
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02/02/2014
LA SCéANCE DE KINéMA(d'LTC).
Attention : Film interdit aux moins de 12 ans.
Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse afro-américain du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, "un Miracle de Dieu", Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts. Ce film de l'An 2.000, réalisé par Frank Darabont - avec dans les rôles principaux : Tom Hanks (Paul Edgecomb) et Michael Clarke Duncan ("Saint" John Coffey), est un véritable plaidoyer contre la peine de mort. Passionnément Humain, à voir !
JD pour LTC Kinéma.
00:04 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : tom hanks, michael clarke duncan, frank darabont, une très bonne nouvelle pour les moins de 14 ans : en 2014 la pl, la bouleversante histoire vraie de philomena et anthony lee, philomena, le réalisateur stephen frears, sophie kennedy clark, judi dench, steeve coogan, 12 years a slave, by steve mcqueen (ii), chiwetel ejiofor, michael fassbender, benedict cumberbatch, nymphomaniac volume 1, le film, rammstein, de lars von trier, actuellement sur nos écrans, "nymphomaniac (part i)", ou comment atteindre le point joe, lars von trier, charlotte gainsbourg, stacy martin, nymphomane, stellan skarsqard, ltc kinéma annonce..., les trois frères, le retour, les inconnus, le festival cinéma télérama, c'est 3€ la place du 15 au 21 janvier 2014, avec le pass dans télérama, les 18 et 15 janvier 2014, revoir les meilleurs films de 2013, « the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co, charlie chaplin, 1917, the immigrant le film, réalisateur, james gray, en vost, polonais, anglais, marion cotillard, joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss ", jean dorval pour ltc kinéma, ltc kinéma, la statue de la liberté | Facebook |