17/04/2015
LTC Poésie rend hommage à Charles Marie René Leconte de Lisle.
"Toi par qui j’ai senti." (1)
Par Charles Marie René Leconte de Lisle (2).
Toi par qui j’ai senti, pour des heures trop brèves,
Ma jeunesse renaître et mon cœur refleurir,
Sois bénie à jamais ! J’aime, je puis mourir ;
J’ai vécu le meilleur et le plus beau des rêves !
Et vous qui me rendiez le matin de mes jours,
Qui d’un charme si doux m’enveloppez encore,
Vous pouvez m’oublier, ô chers yeux que j’adore,
Mais jusques au tombeau je vous verrai toujours.
Notes :
(1) In "Derniers Poèmes",
(2) poète français (1818 – 1894).
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16/04/2015
Sara-fleur.
Pourquoi ma belle plante-sortilège
Es-tu venue fleurir dans mon cœur amoureux ?
Cher Amant,
Me dit-elle
C’est pour te plaire
Et que tu me dises merci. (1)
© Jean DORVAL, le 16.04.2015, pour LTC Poésie.
Note : (1) © D’après une citation inscrite sur un vase en verre d’Émile Gallé, au thème floral, à l'inventaire du Musée de la Cour d'Or de Metz-Métropole.
iNFO+ : culture.gouv.fr/galle
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10/04/2015
LTC Poésie rend hommage à Germain Nouveau.
"Le Baiser", marbre © Musée Rodin (ph : Ch. Baraja)
"Le Baiser."
Comme une ville qui s’allume
Et que le vent vient d’embraser,
Tout mon cœur brûle et se consume,
J’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Plein de délices et de fièvres,
Ah ! j’ai soif, j’ai soif d’un baiser !
Baiser multiplié que l’homme
Ne pourra jamais épuiser,
Ô toi, que tout mon être nomme,
J’ai soif, oui, j’ai soif d’un baiser.
Fruit doux où la lèvre s’amuse,
Beau fruit qui rit de s’écraser,
Qu’il se donne ou qu’il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d’amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu’il se refuse ou qu’il se donne,
Je veux mourir de ce baiser.
Germain Nouveau (1851-1920), in "Valentines" (1887).
iNFO+ sur l’auteur : wiki/Germain_Nouveau
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02/04/2015
Prélude à Sara.
Ma terre de sable
Mon antre
Ton corps en flânerie
Dépositaire de mon Amour
Me rend dingue
Dans tes bras
Enfin, je ressens
J’existe
Je respire
J’invente
Vainqueurs de nous-mêmes
Rosée de lune
Au ras de tes dunes
Je m’aventure
Étreinte d’ombres portées
Enlacée d’empruntes
Arroseuse arrosée
D’une commune destinée
Femme aimée, aimante
Lumière dans le noir
Ma main familière
Lave ta poitrine, tes pieds
Abreuvée à ton puits
Ma terre d’oliviers
Panier gorgé de fruits
La lune pleine mêle tes pas aux miens
Duo de corps étourdis
Embuscade tendue sur notre couche
Voyages et jeux d’impatience
Douceur des maux
Nos regards descendent l’oued à sec
Nos corps suspendent l’éternité
A la limite de l’abîme sentimental
Je suis le funambule aux pieds légers
Celui qui sur ton visage
Passe de paupière en paupière
Ton phare à yeux guide mes pas
Et ton Amour aux bras immenses
M’ouvre le Ciel
© Jean Dorval, le 30 mars 2015, pour LTC Poésie.
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28/03/2015
Le Serment à Sara.
Mon Amour
Mon étincelle
Ma flamme vive
Chef d’orchestre de mon cœur
Beauté qui m’inspire
Que deviendrais-je sans Toi ?
Je chéris ton prénom, je te vis
Avec Toi, j’enjambe le destin
J’engage le festin du Roi
Mon sucre, je te chante
Goûtant ta langue, tes lèvres
Lumière détrônant la nuit
Je me consume pour Toi
Vers l’Extrême-Sud de ton corps
Je remonte à la trame de ton désir
Tes yeux sont plissés de félicité
Reflets de nos meilleurs souvenirs
Entre nous
Il n’y a pas de petits rêves
Pas d’hésitations
Seule l’exaltation nourrit nos exploits
Et nous allons toujours plus haut
Tels des oiseaux à la conquête du Ciel
Nous sommes le désordre défini
Le miracle langoureux
Le sourire de notre Grand Orient
Avoué, trouvé et retrouvé
Face au désert
Ton visage attend la pluie
Comme inspiré par une tornade de sable
Tu es un voile tendu vers l’inconnu
Ta bouche pleine de vent et de soleil
Est une porte ouverte, ardente, sur ton âme
Vaisseau d’éternité
J’enfouis ma tête entre tes seins
Tu me conduis au banquet de l’été
A la fête permanente
Je dénoue ta chevelure
Comme je défais ta robe
J’habille ta féminité
De mon étreinte familière
Je suce tes mamelons
Avide comme un nouveau-né
Tu es ma caravane d’épices et de parfums
La fièvre qui me pousse à l’évasion
Je longe ton fleuve
Ta robe tissée d’ombres tombe
La dune de ton ventre plat
Anime ma délivrance
Je t’invente embrasée de lumière
Je te fais l’Amour
Sur la tunique d’étoiles de Vénus
Ta nudité est un soir d’impatience
Ma bien-aimée
Tu es mon unique plaisir
Nos yeux ne se souviennent que de notre bonheur
Nous marchons sans peur et dans la joie
Comme deux soldats en mission sensuelle
En assauts répétés et conjugués
Nous sommes une terre assoiffée
Qui ne peut être rassasiée
Nous sommes l’ultime exil des dévots
Les découvreurs de l’étreinte fragile
Inaccessibles au malheur
Sur Toi, ma jeune endormie
Je dépose tendrement chaque matin
L’étoffe des songes du bout des lèvres
Et dans une ultime étreinte
Nous brûlons l’un pour l’autre
Du feu du désir
La colline de tes soupirs
Rayon d’or scintillant
M’attire vers ton ventre accueillant
Deux corps dressés dans l’allégresse
Finissant en apothéose
Comme les lucioles se volatilisent en atteignant le Soleil
© Jean Dorval, le 24 mars 2015, pour LTC Poésie.
22:27 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
27/02/2015
Le Jardin de Sara.
© Photo ci-dessus : Femme berbère du Maroc. bladi.net/visages-du-maroc
Entre palmiers et dattiers
Au Jardin de tes promesses
Miroir d’Ève
Je questionne tes ombres
Je t’invite à de nouveaux partages
Offerte comme "La Lumière" (1)
En Street Fashion Lovely
Je déguste ton alléchante Nature
Ton corps céleste
Dont je photographie les mouvements
Je le saisis au travers du Monde
Comme je saisis le Monde au travers de ton corps
Tes caresses sont la Vie
Autour de ta féminité
Tout est chant et rituel
Tout est Passion
Un moment unique
Insolite de poésie tactile
Bercé de mélodies séfarades
Mon coeur d’or
En Toi
Je trace ma propre voie
Je crée une grammaire charnelle
Pour mieux te conjuguer
Tu es mes premières Amours renouvelées
Ma démocratie sensorielle
Ma Danse Marocaine
Une tempête gonflée de désir
A deux doigts d’exploser
En permanence
Dans mes bras
C’est la fête des sens
Comme un peintre devant sa Muse
Devant son paysage en promenade
Je me laisse transporter par Toi
Belle Sara
Tu réveilles toutes mes errances galantes
Les dunes sont ton miroir
J’y contemple ton âme
Je me plais à plonger
Au sein de ton image
Comme le ressort d’une envie subite
Je t'embrasse des yeux et des mains
Et de tout mon cœur
Tes cris de joie indomptables et sauvages
Me poussent à sonder le fond de tes abîmes soyeux
J’arpente le matin tardif
Le portique du silence
N’attendons pas l’été pour faire l’ultime voyage
Pour nous immoler ensemble par le feu sacré
Et pour brûler nos ailes
Comme deux Icare langoureux prenant le large
© Jean DORVAL, le 27 février 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain" By JD.
Note : (1) Il s’agit du titre d’une magnifique statue en bronze de Claude Morin représentant une femme sublime nue à la pause lascive.
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07/02/2015
Un baiser pour Sara.
Chacun de nos cris de joie
Se fait l’écho du vent
S’engouffre dans un éclat de lumière
Le rayonnement de ton sourire
Éclipse de temps
Où mon Amour se perd
Se repaît de moissons clandestines
Mes lèvres cherchent tes seins
Comme un nouveau-né
Ta parole m’habite
Comme au jour de notre Saint-Valentin
Anniversaire de notre rencontre
Tu es l’hôte imprévisible de ma langue
Et sans invitation
Je vais à ta source d’eau claire
A laquelle je m’abreuve
Chaque pierre déposée
Sur le mur de notre mémoire
Est une prière à l’Amour
Mon miel en détresse
Ma lampe à huile
Tu me guides vers Toi dans le noir
Avec ma langue natale
J’écris mon prénom sur ta peau
Par petites lampées
Je récupère tes goûtes de sueur
Nous dansons dans l’air
Et renonçons au temps
Nous sommes un champ de Tendresse
La Passion aux bras immenses
Notre parcelle langoureuse
S’entretient tous les jours
Le ruisseau pur de ta voix
Me guide entre tes collines
Vers ta fontaine de renaissance
Ma langue s’écoule
Dans ton pays de lait et de miel
Dans le silence du cœur
Tu es le jardin qui éveille ma clarté
Funambule de la transe
Reflet de ta terre à toute heure
Tu m’offres mes plus beaux souvenirs
Tu effaces le passé
Pour ne vivre avec moi
Que le présent
Et préparer l’avenir
© Jean DORVAL, le 06.02.2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain" By JD.
13:26 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
05/02/2015
Sara ou les nuits d’été. (1)
© Photo ci-dessus : riadidoine.com
Au cœur des collines
Le Ryhad familial pour tout refuge
Morceau de trêve choisi
Attise notre élan de folie
Nous sommes nus
Revenus à l’état primitif
Baignés de beauté
Et d’incantations amoureuses
Asseyons-nous sous la rosée
De ces jardins dorés
Entrons dans les vasques-fontaines
Pour mieux nous initier
Les murs sont témoins
Que je t’aime si fort
Sous l’ombrage des arbres
Mes mains généreuses
Goûtent à plaisir ton bonheur
Ma Charmante Amante
Tes yeux noisette à croquer
Tes cheveux noirs en nombre docile
Trouvent tout leur sens dans ce Paradis
© Photo ci-dessus : riad-jmya.com
Ici-bas Charmante-Créature
Nous sommes présents
Libres de nous aimer
Pour rendre ce Monde meilleur
Cette autre naissance
Que nous nous offrons mutuellement
S’étire sur le bleu infini
Comme un air de Jazz Marocain
Notre refrain ouvre toutes nos portes
Pour que la fête soit de mise
Prise en vertige
Toutes lanternes allumées
Belle Compagne au sourire
Tu es prise en flagrant délit de fantasme assouvi
Fou d’Amour pour Toi
Ma Famille, ma Patrie
Avec Toi, je traverse l’Invisible
Je dessine et redessine ta pensée
En touchant du regard tes sables en éveil
En geste usuelle
Nuit et jour
Sous la Lune et le Soleil
Tu es ma seule Rêverie
Mon réveil-tendresse
De près comme de loin
Je pense à Toi
Mon désir pour Toi grandi
Tu es partout où je vais
© Photo ci-dessus : riad-jmya.com
Jour et nuit
Allongé sur notre lit
Tu es ma couverture chaude
J’ai faim, j’ai soif de Toi
Brûlante à l'intérieur
Comme à l’extérieur
Par tous tes orifices
Tu es offerte en sacrifice
Ce châtiment réservé
A ton unique vertu
Est une grâce sans limite
Jour et nuit, nuit et jour
Ta Poésie reste un Pont Universel
Entre Nous
© Jean DORVAL, le 24.01.2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
Note : (1) D’après la chanson de Cole Porter "Night And Day."
01:04 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
24/01/2015
"LES JAMBES SONT LA PLUS BELLE SIGNATURE D'UNE FEMME..."
© Photo ci-dessus : chantalflury3unblogfr.unblog.fr
"Cuisseau ganté, pas si sot, frappé du sceau du désir."
© Jean DORVAL, le 13.02.2012, pour LTC Poésie.
© Photo ci-dessus : thierryb.over-blog.com
01:05 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
27/09/2014
"EVE PREND LA PAUSE."
© Photo ci-dessus : "Il faut bien de petites lueurs pour bâtir un soleil en soi." by Gaëtan Pelletier.
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2012/04/29/lueur/
A. Ma Muse.
Ma Doulce,
Regarde,
Ce soir,
Tes longs cheveux,
Ont les reflets du couchant
Tu prends la pause
Ta façon de parler,
Ta façon de t’habiller,
Tes mains,
Ton contact,
Ta caresse,
Chaque petite chose,
Que je partage avec toi,
Est un trésor
Je suis ému,
C’est le moment,
Où les chevaux sauvages,
Galopent en moi,
Et je deviens le colporteur de tes rêves
Les étoiles,
Le soleil,
Ton énergie,
Je les ressens
Et des hauteurs du Ciel,
Depuis la navette spatiale,
Je proclame ton prénom à la face du Monde
Tes yeux,
Tes lèvres,
La forme de ta bouche,
Ta façon de te déplacer,
Ta façon d’exister,
Tu es ma joie de vivre,
Tu es mon tout
Quand tu prends le contrôle de moi,
Je chavire dans ton regard,
Sans jamais me lasser
Laisse l'Amour nous investir,
Que nos heures s’emballent,
Que nos trêves débordent d’écumes,
Et de désir
Mon bonheur coule dans tes veines,
Et les papillons en complices familiers,
Dès la nuit tombée,
Protègent de leurs ailes magnifiques,
La lueur de ton cœur
© Jean DORVAL, le 27 septembre 2014, pour LTC Poésie.
22:01 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "eve prend la pause.", "sonate ondine.", le baptiseur de tes rêves.", a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
24/09/2014
"SONATE ONDINE."(1)
© Image ci-dessus : "Ondine", de John William Waterhouse (1872)
A. Ma Muse.
Aux premières lueurs du jour,
La brume de la nuit se meurt,
S’élève en volutes
Ô mon Âme,
La Liberté d’être à tes côtés,
Reste un plaisir débordant de Joie,
Qui bouge la Vie
Ta poésie, Terre Charnelle, ne meurt jamais,
Je me cache sous la candeur de ta robe légère,
Ta voix humide me guide de pli en pli,
Me conduit dans la volupté de ton été permanent
Inépuisable source de désir, je te goûte,
Tu souffles la flamme de ma bougie,
Pour mieux la rallumer
Flagrance de fleur d’oranger,
Pour toi, mon esprit enfiévré s’exalte et bondit,
Mon âme tressaute et se réjouit à la fois
Ô Miel, tu me plais aux larmes,
J’adore ta feuille de route affective,
Je ne peux oublier ta nudité,
Tu es la sève qui pousse la Vie à éclore
Je te protège ma Source,
Je suis celui qui voit tout,
En dehors et en dedans de toi,
Celui qui se délecte de tes dons
Ton innocence renouvelée,
Nymphe chantante et charmante,
Je la satisfais en boucle
Je crois au rayon solaire,
Celui qui me guide vers toi,
Je parcours ta verte promenade,
Toi mon hôtesse de l’air ascendant
Ta danse moresque m’envoûte,
J’ondule avec toi,
Honneur au corps de chasse !
Honneur à l’archer infaillible !
Entonnons notre doux refrain,
Et en pleine pente, sans hésitation,
Lâchons ensemble le frein à main
Buvons l’hydromel des Immortels,
Vidons de concert la coupe de l’Amour éternel,
Élevons-nous au Ciel !
Ô mon Aimée,
Enivrés de bonheur,
Mais jamais repus,
Reprenons une gorgée,
De ce ferment béni des Dieux
Ô mon Amour,
Je ne murmure mes secrets qu’à toi seule,
Je t’apporte un rameau en hommage,
Je viens te féconder
Allongés sur le tendre gazon,
La respiration haletante,
Nos lèvres se marient,
Se prononcent des mots de passe
Ô mon Amante,
L’air, l’eau, le feu et la terre,
Avec toi ne font qu’un
Tu avances pieds nus,
En blanche robe gracieusement drapée
Je te suis aveuglément,
Mon pouls tressaille,
Tu me donnes des ailes,
Un long accès de fièvre
Notre rêve les yeux ouverts,
Apaise nos attentes,
L’Amour est une moisson conjointe,
A ne récolter qu’en cas d’usage régulier
Je t’embrasse jusqu’au dormir,
Blotti sur tes flancs,
Tes chaudes collines,
Mes doigts sont affamés,
De ta Vénus câline en mont
Saison de féconde abondance,
Le miracle s’est produit,
Tes cheveux soulevés,
Par le souffle du vent,
Sont entrelacés de fleurs
Les nuages striés dépeignant le jour,
Colorés d’une nuance rose,
Jouent l’aubade à l’Aurore,
La brise légère virevolte et se meurt
Ma Dame de Chœur,
Je ne sais pas vivre le mol amour,
Demain, j’implorerai de nouveau tes faveurs
Loin de l’ardent midi,
Loin de l’étoile solitaire du soir,
Là se plante le sarment,
Là se scelle le serment,
Tous deux assis au bord d’un flot de sentiments,
Nous sommes les Citoyens de l’Ambre,
Pour qu’au final,
Le partage se grave jusqu’à la Nuit des Temps,
Dans l’écorce centenaire
© Jean Dorval, le 21 septembre 2014, pour LTC Poésie.
(1) D’après l’œuvre de John Keats et wiki/Ondine
13:56 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : "sonate ondine.", le baptiseur de tes rêves.", a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |
18/09/2014
"LE BAPTISEUR DE TES RêVES."(1)
A. Ma Muse.
Le jour révèle intensément la clarté de mon Amour pour Toi,
En belle promenade africaine, je te convie
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Mèches emmêlées pour mon plus grand bonheur,
Sur les rives du fleuve sauvage,
Je lave tes cheveux,
La mousse caresse ton front,
Je dessine des arabesques sur ta chevelure,
Tu fermes les yeux,
Ton pouls s'accélère au niveau de ton cou,
Je verse l’eau fraîche délicatement,
Tu chavires,
Je retiens ta tête comme au jour de ton baptême,
Ta bouche imperceptiblement me réclame,
Que tu es belle quand tu es offerte
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Lorsque tu ne peux plus rien dire du tout,
Que tu mordilles délicatement tes lèvres,
Que tes mots sont des prières silencieuses,
Que tu embrasses l’air du temps,
Quand la magie et l’immortalité fusionnent,
Alors, je plonge dans ton beau regard gris-bleu,
Et je m’envole vers le Jardin d’Éden,
Là, où m’attend l’ovale de ton visage,
Bien que loin, je suis tout contre toi
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
C’est ma dernière croisade,
Et je dépose mes armes à tes pieds,
Je déplie une pièce de soie en offrande,
Deux grues sacrées se sont posées dos à dos,
Elles sont de bon augure au dessus de l’antre,
Le Ciel s’est chargé de louanges,
Mousse et calligraphie ne font qu’un,
Accordent la Paix au destin
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
© Jean DORVAL, le 18 septembre 2014, pour LTC Poésie.
Info+ : wiki/Out_of_Africa
(1) Inspiré d’une scène du film "Out of Africa."
01:47 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "le baptiseur de tes rêves.", a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |