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"LA POESIE EST UNE LETTRE D’AMOUR ADRESSEE AU MONDE." CHARLIE CHAPLIN
/// // RESIDENCE LITTERAIRE // /// // ///
/// // /// // Jean DORVAL, Poète Lorrain, est en Résidence Littéraire, à l’Hôtel IBIS Styles Metz Centre Gare, 23 avenue Foch. Tél. : +33.3.87.66.81.11. E-mail : H6854@accor.com. Il y dédicace ses Recueils de Poésie tous les dimanches de 9h00 à 12h30. Il est publié par latourcamoufle.hautetfort.com, edilivre.com et editions-maia.com. /// // /// //
PARFUM DE FEMME...
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AU COEUR DES MOTS...
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PARTIE DE PING-PONG LITTERAIRE - ACTE II !
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LA SOUFFRANCE D'UN PERD SUBLIMEE...
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POUR SORTIR D'UNE IMPASSE SENTIMENTALE
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L'AMOUR IMPOSSIBLE
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UNE QUINTESSENCE D'AMOUR
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FEMME-VIRALE FATALE
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DANS L'ANTRE DE LA PETITE-MORT
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DEUX POETES LEVENT LEURS VERS
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MOTS AIMANTS, MOTS AMANTS
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UNE DEDICACE A LA FEMINITE
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LES FEMMES CONNUES (ET INCONNUES) QUI FONT REVER
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UNE ODE AU CREATEUR
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LE DESERT AU FEMININ
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UN ROMANTISME ECHEVELE
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///"Le signe le plus évident d'un cancer social... c'est la disparition du sens de l'humour. Aucune dictature n'a toléré le sens de l'humour. Lisez l'Histoire et vous verrez."(in "Qui a peur de Virginia Woolf ?" d'Edward Franklin Albee) ///"Les joyeux guérissent toujours." (François Rabelais)///
(1) D’après les chansons : Black and White et Very Little Glory de The Opposition, Breaker de Deerhunter, et Empire Days de The Opposition ; les textes : Le Promontoire du Songe de Victor Hugo, Poèmes à la nuit de Rainer Maria Rilke, Obsession de Charles Baudelaire, et L’Eau et les Rêves : Essai sur l'imagination de la matière de Gaston Bachelard ; et la performance nocturne et observation astronomique du Centre Pompidou Metz, intitulée Orange Night, d’Andrea Bozic et Julia Willms/Iilt, qui s’est déroulée lundi 21 janvier 2019, à l’occasion d’une éclipse totale, dans le cadre de l’exposition Peindre la Nuit
"Ses petits Seins pommés et ses Fesses rebondies, terrains de jeux inédits, paires de jumeaux joueurs, sont juste à la taille de ses mains. Son Nez boudeur et son Sourire, rêveries éveillées, illuminent ses Nocturales. Son Antre de la Petite-Mort, Calice à féconder, est dédiée à l’ardeur du Guerrier-Sentimental. Cette Charmante-Amante, ardente et insoumise, Jean en cueille la Fève-Secrète… Élie est une Princesse venue à lui dans le désert humain de la conurbation. Il est son St-Ex. À Deux, ils partent pour un Vol de Nuit, en Odyssée Sentimentale, qui ouvre tous leurs Chakras. « Dessine-moi un Amour ! », lui dit-il. Et Elle l’accueille dans ses Bras… Si vous avez aimé, Et Dieu créa la Nymphe, Mots pour LA Muse, et Les Mots-A(i)mants, alors vous adorerez le septième opus de poésie de Jean DORVAL, Causerie au coin du Corps."
Anna des Naudins
"À Élie-Salomé, la Libellule aux larges Yeux."
Jean DORVAL
Jean Dorval aime l’écriture. Il compose des poèmes depuis qu’il est ado, et s’adonne au journalisme dès les années quatre-vingt-dix (presse écrite et radio). Il est parisien d’origine et l’amour l’a conduit jusqu’à Metz. Divorcé, père de deux enfants, il y vit désormais en Lorrain de cœur et d’esprit.
Il est l'auteur de sept recueils de poésie : Le Semeur de sentiments, Le carnet de voyage marocain et Symphonie à la Foi. Et d’une quadrilogie : Et Dieu créa la Nymphe, Mots pour LA Muse, Les Mots-A(i)mants ; et désormais de… Causerie au coin du Corps.
Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Charles Baudelaire
Conseil de lecture :
À lire calmement, à voix basse, en un souffle léger et régulier. Comme une respiration…
Notes : (1) D’après le concerto pour piano et orchestre n° 17, en G major, K. 453, de Wolfgang Amadeus Mozart, avec Arthur Rubinstein au piano ; la chanson Kennedy du groupe The Wedding Present ; et le recueil de poésie Odes d’Horace.
Notes : (1) d’après la Cantate "Cessate, omai cessate" d’Antonio Vivaldi ; le Rondeau des Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau ; les chansons : F.N.A d’As malick, et Here To Stay des New Order ; les recueils de poésie : Musique de Chambre & Autres Poèmes de James Joyce, paru à La Nerthe, et Chants d’Innocence et d’Expérience, de William Blake, paru chez Quai Voltaire/La Table Ronde.
"Je suis le Doux-Vent chaud du soir d’Été, qui pour te souhaiter une bonne nuit passe et repasse avec la légèreté d’une plume sur les deux petites amandes de tes yeux clos, pour que Tu t’endormes en ne pensant qu’à moi, rien qu’à moi."
Jean Dorval, poète lorrain, sera en séance de dédicace, lundi 18 décembre 2017, de 15h00 à 20h00, à l’Hôtel Ibis Styles Metz Centre Gare, 23 Avenue Foch, à 57000 METZ. Il y présentera son cinquième recueil de poésie :
Comme le dit si bien Jacques BREL, Grand Amoureux devant l’Éternel, dans sa célèbre chanson : "(…) Quand on a que l'amour Pour vivre nos promesses Sans nulle autre richesse Que d'y croire toujours Quand on a que l'amour Pour meubler de merveilles Et couvrir de soleil La laideur des faubourgs Quand on a que l'amour Pour unique raison Pour unique chanson Et unique secours (…)"
Amour passion, Amour ivresse, Amour toujours, parfois même, Amour détresse, quand ce Noble Sentiment n’est pas partagé… Le 14 février, c’est la Saint-Valentin, la Fête de tous les Amours ! Une belle occasion (entre autres, mais plus particulièrement) de témoigner à Celle ou à Celui que l’on aime, une marque de tendresse renouvelée. Une fleur, un petit cadeau, un dîner en tête-à-tête, une escapade surprise, une folle nuit d’extase, etc. Toutes les Petites et Grandes Attentions comptent pour faire plaisir à l’Autre et se faire plaisir… Dans tous les cas, ce rendez-vous se partage à Deux. Et chacun se doit de s’inscrire en parfait accord avec ses Sentiments et d’exprimer sa propre Sensibilité. Déclaration d’Amour sous le signe du Romantisme, de la Séduction, de l’Émotion… Quand la Complicité est au rendez-vous, attention cela peut faire des étincelles, voire un véritable feu d’artifice !
Le 14 février est le jour de la Saint-Valentin. Ce "Valentine’s Day" est considéré dans de nombreux pays comme la Fête de l’Amour et aussi… de l'Amitié. Les couples en profitent pour échanger des Mots Doux (et non des maux...) et des cadeaux comme Preuves d’Amour, ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la Passion. Mais, connaît-on l’Histoire de cette "Love" journée ?
Saint-Valentin, avant de devenir un Saint, est un prêtre romain prénommé Valentin. Il vit sous le règne de l'Empereur Claude II (IIIème Siècle après Jésus-Christ). A cette époque, Rome est engagée dans des campagnes militaires sanglantes et impopulaires. Claude II, également surnommé "Claude le Cruel", ayant des difficultés à recruter des soldats pour rejoindre ses légions, décide d'interdire le mariage, car… il pense (à tort) que la raison pour laquelle les romains refusent de combattre est leur attachement immodéré à leurs Femmes et à leurs Foyers. Cependant, malgré les ordres de l'Empereur, Valentin continue à célébrer à Rome des mariages en secret. Lorsque Claude II apprend l'existence de ces mariages cachés, il fait emprisonner Valentin. C'est pendant son séjour en prison que ce dernier fait la connaissance de la fille de son geôlier, une jeune femme aveugle à qui, dit-on, il redonne la vue et adresse une lettre, avant d'être décapité, signée "Ton Valentin". Il serait mort un 14 février 268 ou 270…
Ce n'est que plusieurs siècles après, une fois l'Empire Romain déchu, que Valentin est canonisé "Saint-Valentin", en l'honneur de son Grand Sacrifice (in the name of Love), devenant ainsi le Saint-Patron de l’Amour. De ce fait, la Saint-Valentin est instituée en 496, par le Pape Gélase Ier qui interdit du même coup une cérémonie païenne peu respectueuse pour les femmes. Il décrète que la date de la Fête de Saint-Valentin se tiendra le 14 février, en lieu et place du jour, où depuis la Rome Antique on fête les Lupercales (Lupercalia) ou Festival dédié à Lupercus, Dieu de la Fertilité, des troupeaux et des bergers, et à Junon, Déesse protectrice des Femmes et du mariage romain. En fait, l’association du milieu du mois de février avec l’Amour et la fertilité date de l’Antiquité lointaine. En effet, dans le calendrier d’Athènes, dès le Vème siècle avant Jésus-Christ, la période de mi-janvier à mi-février est le mois de Gamélion, consacré au Mariage sacré de Zeus et d’Héra. C’est pourquoi à Rome, durant les Lupercalia, on célèbre des rites de fécondité, dont le plus marquant est la course des Luperques, au cours de laquelle des hommes à moitié nus poursuivent les femmes et les frappent avec des lanières de peau de bouc. Les coups de lanière reçus devant assurer aux femmes fécondité et grossesse heureuse… On dit aussi qu'à cette occasion, une "Loterie de l'Amour" est organisée, consistant à tirer au hasard le nom des filles et des garçons qui se sont inscrits pour former des couples pour le restant de l'année.
Il faut attendre le haut Moyen-âge (du Vème au IXème siècle) pour que la Saint-Valentin soit associée à l'Amour Romantique. La fête est alors consacrée à l’échange mutuel de "billets doux" ou de "Valentins" illustrés de symboles puissants, tels qu’un Cœur ou un Cupidon ailé.
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVème siècle, au Moyen-Âge - qui va du Xème au XVème siècle - en Angleterre, puis en France, où l’on croit que le 14 février est le début de la Saison des Amours chez les oiseaux. Prenant exemple sur nos charmants volatiles, les hommes consacrent ce jour aux Déclaration d’Amour faites aux Femmes. C'est ainsi que depuis, à la Saint-Valentin, chaque Valentin cherche sa Valentine pour mieux roucouler au Printemps ! Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer, "Le Père de la Poésie Anglaise". Il est aussi courant durant cette période que les Amoureux échangent des billets doux et qu’ils s’appellent respectivement leur "Valentin" ou "Valentine". Un de ces premiers billets se trouve d’ailleurs à la British Library. On se remémorera pour prendre le pouls amoureux du moment de "La Dame à la Licorne" (XVème siècle), une série de six fabuleuses tentures représentant les cinq sens et "mon seul désir", autant de Vertus allégoriques de l’Amour Courtois du "Roman de la Rose" de Guillaume de Lorris, chef-d’œuvre du XIIIe siècle ; soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), et Largesse (A mon seul désir).
De même, Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVème siècle, Poète et Capitaine à la Cour d'Angleterre, vulgarise cette coutume dans le Monde Latin ; notamment à la Cour de Savoie, dédiant un bon tiers de sa poésie à cette nouvelle tradition. Citons pour l’exemple, quelques uns de ses écrits : "La Complainte de Saint Valentin (I et II)", "La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson", "Le Souhait de Saint Valentin" et "Le Songe Saint Valentin". Enfin, au début du XVème siècle, Charles d’Orléans fait connaître l'œuvre d'Othon à la Cour de France. Il écrit, lui-même, plusieurs pièces (ou poèmes) dédiées à Saint-Valentin. Un héros qui tient une grande place dans son œuvre, et tout au long de sa vie, lui, l’Homme supplicié, torturé par l’Amour, qui se fait dévorer par ses Amantes (religieuses…) "En la forêt de longue attente". "La longue Complainte de Saint-Valentin" raconte comment le poète vit "la merveille du monde" (l’Amour) qu’il "servit" jusqu’à la mort. Le poème s’inspire d’une coutume anglaise inspirée des Lupercales romaines : le 14 février, tout Chevalier doit choisir une Dame et la servir fidèlement durant une année, en défendant notamment ses couleurs…
Un portrait de Georges Sand fait par Alfred de Musset.
Par la suite, la tradition de la Saint-Valentin se perd dans le Monde Latin pour être finalement réactualisée, élevée au firmament affectif, avec le Romantisme du XIXème siècle. Une époque dédiée tout particulièrement à l’Amour Passion, dans la vie quotidienne, au travers de tous les arts (peinture, poésie, musique, opéra, opérette, etc.), durant laquelle l’envoi de billets cède la place aux cartes de vœux. Une période de magnifiques idylles toute entière contenue dans ces quelques douceurs écrites, échangées entre Georges Sand et Alfred de Musset… Georges Sand confesse à Alfred de Musset : "Cher ami, Je suis toute émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à montrer mon affection toute désintéressée et sans calcul, et si vous voulez me voir ainsi vous dévoiler, sans artifice, mon âme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l'affection la plus profonde, comme la plus étroite amitié, en un mot : la meilleure épouse dont vous puissiez rêver. Puisque votre âme est libre, pensez que l'abandon où je vis est bien long, bien dur et souvent bien insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourrez bien vite et venez me le faire oublier. A vous je veux me soumettre entièrement. Votre poupée." Réponse d’Alfred de Musset à Georges Sand : "Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturé les sentiments d'un cœur que pour vous adorer forma le créateur. Je vous chéris, amour, et ma plume en délire couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, vous saurez quel remède apporter à mes maux."
Cupidon, le cœur, la couleur rouge… La mythologie amoureuse est riche de tous ces symboles incontournables que tout le monde connaît. Mais quid de l’origine de ces logos sentimentaux ?
Antonio Canova , sculpteur (1757-1822),
"Amour et Psyché", 1787-1793.
Détail d'une sculpture sur marbre (H. 1,55). Musée du Louvre, Paris.
Dans la mythologie romaine, et d'après de nombreux poètes, Cupidon, fils de la Déesse Vénus et du Dieu Mars, est le Dieu de l’Amour. Il est assimilé au Dieu grec Éros, bien que dans la tradition romaine il ne s'agisse plus d'une divinité primordiale. Dès que Cupidon voit le jour, Jupiter sait déjà à sa physionomie exceptionnelle tous les troubles qu'il causera, aussi il veut obliger Vénus à s'en séparer. Pour le dérober à la colère de Jupiter, cette dernière le cache dans les bois, où il suce le lait des bêtes féroces durant toute son enfance. Aussitôt qu'il peut manier l'arc, il s'en fait un de frêne, emploie le cyprès à faire des flèches, et essaye sur les animaux les traits qu'il destine aux hommes.
Puis, en grandissant Cupidon échange son arc et ses flèches en bois contre d'autres en or. Et il est chargé par Vénus, de rendre amoureuse Psyché, la jeune fille d’un Roi, dont elle jalouse la beauté. Mais, contre toute attente, Cupidon tombe amoureux de Psyché en se blessant avec l'une de ses flèches. Il propose à Psyché de vivre avec lui dans son château, rejoint sa Douce qu’à la nuit tombée afin de rester anonyme, lui demandant de ne jamais chercher à connaître son identité. Mais, piquée par la curiosité et influencée par ses sœurs, Psyché profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe. Alors, trahi, Cupidon se réveille et s'enfuit. Psyché parviendra cependant à le retrouver au prix de toutes sortes d'épreuves pendant lesquelles plusieurs dieux lui prêtent main forte. À la suite de toutes ces péripéties, ils se marient.
Cupidon est généralement représenté comme un enfant espiègle aux traits redoutables. Il continue à être l’un des principaux symboles de la Saint-Valentin dans l’imagerie populaire contemporaine. Tout le monde sait que lorsqu’une de ses flèches vous perce, vous tombez follement amoureux de la première personne rencontrée ! Dur, dur, d’être Amoureux !
Depuis l’Antiquité, et peut-être même avant, la sagesse populaire comme les savants faisaient du cœur le siège des émotions : Courage, Peur, Amour, Sagesse… sans doute en raison des variations du rythme cardiaque lorsque l’on ressent les dites émotions. Aussi, les expressions faisant intervenir le cœur sont-elles nombreuses, comme "avoir bon cœur", "avoir la sagesse du cœur", "mettre du cœur à l’ouvrage", "avoir le cœur gros ou léger", "avoir mal au cœur", "avoir le cœur sur la main, voire d’or, ou au contraire de pierre", "apprendre par cœur", "vouloir de tout cœur" ou "avoir le cœur net" (et aujourd'hui "le Cœur.Net"...). La religion Catholique en fait elle-même bon usage avec le "Cœur Sacré de Jésus" et le "Cœur Immaculé de Marie" qui représentent respectivement l’Amour Divin et la Pureté. Mais les médias et le marketing l’exploitent le plus avec la célébration permanente du "coup de cœur". Depuis des années, on voit même apparaître ce symbole, un peu partout, à commencer par le célèbre "I ♥ Paris", la capitale de l’Amour. L’origine la plus plausible de cette graphie du cœur serait que ce symbole originel évoque les parties charnues sensuelles féminines, la fécondité et la fondation d’un foyer. Ces formes prometteuses et engageantes dessinées par les Vikings sous forme d’un "M" arrondi, pour se rappeler leur Promise, évoluèrent à leurs deux extrémités du bas pour finir par se rejoindre et fermer le symbole, devenant ainsi au fil des siècles le cœur que nous connaissons tous…
Le cœur de couleur rouge quant à lui est synonyme d’Amour fidèle depuis l’Antiquité. Après tout, ce cœur ne bat-il pas "la chamade" lorsque l’on rencontre l’Être Aimé ? C’est sans doute à partir de cette constatation, toute simple, que tout à commencé. Des battements de cœur à partager bien sûr avec "SA" Moitié, pour voir la vie en rouge, euh pardon… en rose !
Rose, blanc, rouge… les couleurs de la transe !
La tradition symbolise la Saint-Valentin au travers des couleurs rose, blanc et rouge. Le rose exprime la tendresse, la joie et le bonheur. Le blanc est la couleur de la pureté par excellence. Le rouge évoque la passion ardente, le dévouement et la loyauté.
Fleur préférée de la Déesse Vénus, la rose délicate symbolise l’Amour. Rouge, elle suggère la passion et la force des sentiments. Rose, l’Amour secret. Blanche, la discrétion et la pureté.
ALORS, AMOUR "TOUJOURS" ???
Contrairement à ce que pourrait nous laisser croire le titre de la comédie romantique, "L'amour dure trois ans", actuellement sur les écrans, du réalisateur Frédéric Beigbeder, si on veut que l’Amour dure toute la Vie, il faut beaucoup donner, croire, offrir, pardonner (dans les deux sens), et accepter l’Autre tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit ! Pour éviter le feu de paille, un conseil : avant de se lancer, apprendre à se connaître ! Apprendre à se connaître mutuellement afin de redonner un sens vrai à la Saint-Valentin et contredire ses détracteurs. Ainsi, donc, l’Amour, symbolisé par ce jour pas les comme les autres, redeviendrait magique, pure quintessence spirituelle, offrande de Sentiments à partager, et non, contrairement à certaines idées reçues, une affaire commerciale, une affaire de gros sous ! Sauf pour ceux qui le veulent bien ! Sauf pour ceux qui ont perdu la part du Rêve Amoureux ! On peut être pauvre et fêter dignement la Saint-Valentin qui est, et reste, la Fête des Sentiments, des Petites et Grandes Attentions envers l’Être Aimé, de l’Amour quoi ! Et ce, même, s’il est vrai que l’on doit aussi s’aimer tout le reste de l’année ! La Saint-Valentin, c’est non seulement l’Amour, mais c’est aussi le Partage à Deux, une Poésie à vivre en 3D, sortir l’Être aimé "à la maison" ou en dehors de ses Pénates. L’amour n’a pas de prix, sauf peut-être celui du goût de l’effort retrouvé, celui d’aimer véritablement, sans se lasser l’Un de l’Autre, comme une Promesse faite au Pont des Arts à Paris en mettant un gros cadenas sur l’une des grilles…