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03/01/2018

Un Papillon sur l’épaule (1)

Un Papillon sur l’épaule,

 

« À la Libellule aux larges Yeux »

(Elle se reconnaîtra...)

 

Au splendide

Mois qui me plaît

Quand les Bourgeons

Rompent l’Écorce

Mon Amour

S’épanouit

Dans ton Cœur

 

Au splendide

Mois qui me plaît

Alors que...

Tous les Oiseaux

Commencent à Chanter

Je te confesse

Tous mes Vœux

Et mes tendres Désirs

 

De Larmes de Joie

En Fleurs brillantes

De Soupirs

En Chœur de Rossignols

Toi qui m’aime

Je t’offre

Mes Fleurs-des-Chants

L’Onde de mes Heurs

 

Au Soir

Des Grandes Étendues

Je m’en remets

Au Printemps

De ta Robe bleue

 

Lorsque le Vent

Brasse tes Cheveux

Maîtresse-Brune

Je baise ta Bouche

Et je me sens guérir

 

Appuie ta Joue

Sur la mienne

Pour que nos Pleurs

S’allument

Comme des Huiles-Saintes

 

Presse ton Cœur

Contre le mien

Pour que nos Battements

S’étreignent

En Une Unique-Flamme

 

Ma Grammaire

Dans tes bras

Je meurs

Autant de Fois

Qu’il le faut

 

Ma Lucarne dorée

Sous

Les Claires-Étoiles

Notre Serment

Est si doux

 

Tends

Ta Bouche-Rose

À mes baisers !

Que ton Visage

Goûte à la Pourpre !

 

Malice

Ô Pays des Merveilles

Ton Apparence

Me réchauffe

En Vérité

 

Mon Papillon sur l’épaule

Tout ce qui se passe

Sous le Ciel

Avec Toi

Me mène

À ta Mer de Tranquillité

 

© Jean DORVAL, le 1er janvier 2018, pour LTC Poésieltc poésie.jpeg

 

Note : (1) D’après la chanson Bombers Bay du groupe Echo and The Bunnymen ; le recueil de poésie : Poèmes Et Légendes, d’Henri Heine ; et le poème : La Chanson d’Amour de J. Alfred Prufrock, de Thomas Stearns Eliot