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19/04/2020

Essuyer une Larme [Maxalexis]

Osiris Revient des Morts,

 

"Essuyer une larme est le plus beau devoir d’un père."

 

Proverbe du poète Maxalexis,

in Mes adages et proverbes (2015) 

 

18/04/2020

Le Ciel des Choses [by Confucius]

Osiris Revient des Morts,

 

"Un père est pour ses enfants ce qu'est le ciel même pour les choses créées."

 

Confucius, philosophe, in Le livre des sentences VIe siècle avant J-C.

 

Hors de Prix [By India]

Osiris Revient des Morts,

 

"Tout peut s’acheter, sauf une mère et un père."

 

Les maximes populaires de l’Inde (1858)

 

Dans une prochaine Vie [by Bernard Weber]

Osiris Revient des Morts,

 

"Dans une prochaine vie, papa, j’aimerais te reprendre comme père."

 

Bernard Weber, écrivain

 

Petit Conte de Noël

Osiris Revient des Morts,

 

Le Père Noël demande à un PERD ce qu’il veut cette année comme cadeau.

 

Le PERD lui répond : Je voudrais voir mes Enfants !

 

Alors, le Père Noël se met à rire et lui rétorque : Tu crois encore au Père Noël à ton âge ?

 

A Tous les TANTS - II (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Mes Enfants

Je suis désolé d’avoir perdu

Au jeu de l’amour finissant

Vous me manquez

Comme on a besoin d’air frais

De cet air qui fait vibrer les narines

Qui réveille l’esprit

Vous colle à la peau

En belle Harmonie

 

(1) D’après la chanson : Shine by Slowdive

 

Double-Tendre (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Petits-Nuages Lactés de Naissance

Double-Tendre

Balançoire de l’Enfance

Transports en Arc-En-Ciel

 

Créateur d’Allégresse

Miracle de la Vie

Pousses Magiques à l’Envie

Argile Bénie de Dieu

 

Amour en Couveuse

Supplément d’Ame

Ouvrant la Sublime-Porte

Transmission en-3D

 

Que c’est Beau

Que c’est Bon

D’Être PAPA

De Prendre ses Enfants

Dans ses Bras

De Sentir la Doulce-Chaleur

De sa Descendance

Qui Rayonne

Jusqu'au-Dedans de son Coeur

 

© Jean DORVAL, le 18 avril 2020

   pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : Ozean by Dreampop Hidden Gems & Like Flowers At Night by Panda Riot ; et l’album These Sunny Days by Devilish Dear

A Tous les TANTS - I (1)

Osiris Revient des Morts,

 

J’ai été

Je suis

Je reste

Je serai toujours un PERD

Je me Conjugue à Tous les TANTS

 

© Jean DORVAL, le 18 avril 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après la chanson : You Are the Right One by Sports

Tutti Frutti (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Un Enfant

Vanille ou Chocolat

D’où qu’Il soit

Reste le Résultat

D’une Addition-Positive

 

Fruit des Entrailles

De son-Père

Fruit de Mère

Reposant sur un Lange

Il Reste

Le Fruit Entendu, Attendu

Salade aux Fruits de la Passion

 

© Jean DORVAL, le 18 avril 2020

   pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : That I Miss You & Metamodernity by Vansire ; Tutti Frutti by New Order featuring La Roux

LTC LECTURE : 2430

2430,cher jupiter,isaac asimov,éditions denoêl,sf,science-fiction,folio science-fiction, anne villemin-sicherman transforme le metz du xviiie siècle, en scène de crimes, anne villemin-sicherman, auteure, messine, passionnée d'histoire messine, histoire, tc lecture annonce, médiathèque du sablon, metz-sablon, une langue bien pendue avec darina sainciuc, metz-sablon. Édith caroline : une gueule d’amour, michaël jackson, carole romane, la vie morte, éditions amalthée, viol, social, amour du prochain, il était une fois jd au 6ème salon du livre "boulay bouq’in", ltc lecture annonce..., jean dorval pour ltc lecture, boulay bouq'in 2015, porte des allemands, manifestation estivales du livre, pascal serra, « sur la piste des primitifs – groogh nous voilà ! », yil editions, jean dorval, poète lorrain, dédicacera, son ouvrage de poésie, « le semeur de sentiments », paru chez edilivre, loÏs mÈne l’enquÊte, de l’ocÉan indien au mont saint-michel, sandra reinflet, journaliste, voyageuse, écrivain, photographe, animatrice

 

A propos de confinement (durable)… (1) (2)

 

"(…) 2430. Entre Minuit et l’aube, quand le sommeil ne veut pas venir et que toutes les vieilles blessures commencent à faire mal, j’ai souvent la vision cauchemardesque d’un monde futur dans lequel il y a des milliards de gens, tous numérotés et enregistrés, sans un éclair de génie nulle part, sans un esprit original, sans une personnalité éclatante, sur l’ensemble de ce globe surpeuplé. J. B. PRIESTLEY (…)"

 

"(…) Nous avons finalement exploité la Terre et nous l’avons peuplée de l’espèce humaine. (…) Vous êtes vous plongé dans l’histoire du XXe siècle ? (…) »

 

"(…) J’espère que vous ne l’avez pas hyper-romantisé. J’ai étudié sa folie, aussi. Le monde était alors vide, quelques milliards, à peine, et ils trouvaient qu’il était surpeuplé… et avec de bonnes raisons. Ils dépensaient plus de la moitié de leurs biens en guerres et en préparatifs de guerre, ils dirigeaient leur économie sans réflexion, ils gaspillaient et s’empoisonnaient à plaisir, ils laissaient au pur hasard le soin de régir le fonds commun génétique et toléraient les normes venant des excentriques de toutes sortes. Bien entendu, ils craignaient ce qu’ils appelaient l’explosion démographique, rêvaient d’atteindre d’autres mondes comme une sorte d’évasion. Nous aurions fait la même chose dans ces conditions.

"Je n’ai pas besoin de vous parler du concours de circonstances et de progrès scientifiques qui a tout changé, mais laissez-moi vous le rappeler brièvement au cas où vous essaieriez d’oublier. Il y eut l’établissement d’un gouvernement mondial, le développement de l’énergie nucléaire, et l’extension de l’art de la technique génétique. Avec la paix planétaire, l’abondance d’énergie, et une humanité sereine, les hommes purent se multiplier paisiblement, et la science se développa parallèlement à cet accroissement.

"On savait d’avance exactement combien d’hommes la Terre pouvait nourrir. Tant de calories d’énergie solaire arrivaient sur la Terre et, d’après cela, tant de tonnes seulement de gaz carbonique pouvaient être fixées par les plantes vertes chaque année, et tant de tonnes seulement de vie animale pouvaient subvenir aux besoins de deux billions de tonnes animale…"

Cranwitz, finalement, l’interrompit :

  • Et pourquoi ces deux billions de tonnes ne seraient-elles pas toutes humaines ?
  • Même si cela signifiait la destruction de toute vie animale ?
  • C’est la loi de l’évolution, dit Bunting, en colère. Celui qui s’adapte survit.

De nouveau, Alvarez toucha le genou de l’autre.

  • Bunting a raison, Cranwitz, dit-il doucement. Les téléostéens ont remplacé les placodermes, lesquels ont remplacé les trilobites. Les reptiles ont remplacé les amphibiens, et ont été à leur tour remplacés par les mammifères. Maintenant, enfin, l’évolution a atteint son apogée. La Terre porte sa puissante population de quinze billions d’êtres humains…
  • Mais comment ? demanda Cranwitz. Ils vivent dans un unique et immense bâtiment qui occupe toute la surface d’une terre aride, sans plantes ni animaux autour d’eux, en dehors de ce que j’ai ici. Et Tout l’océan inhabité est devenu une soupe de plancton ; pas de vie, mais du plancton. Nous le récoltons indéfiniment pour nourrir les gens, et, tout aussi indéfiniment, nous restituons de la matière organique pour nourrir le plancton.
  • Nous vivons très bien, dit Alvarez. Il n’y a pas de guerre. Il n’y a pas de crimes. Nos naissances sont réglementées. Nos morts son paisibles. Nos enfants sont adaptés génétiquement et, sur la Terre, il y a maintenant vingt milliards de tonnes de cerveau normal ; la plus grande quantité concevable de la matière la plus complexe qu’on puisse concevoir dans l’univers.
  • Et tout ce poids de cerveau fait quoi ?

Bunting poussa un soupir d’exaspération, assez fort pour être audible, mais Alvarez, toujours aussi calme, dit :

  • Mon cher ami, vous confondez le moyen avec la fin. Cela vient peut-être de ce que vous vivez avec vos animaux. Quand la Terre était en cours de développement, il était nécessaire à la vie de faire des expériences et de prendre des risques. Ça valait même la peine d’être gaspilleur. La Terre était vide en ce temps-là. Il y avait une place infinie, et l’évolution devait faire des expériences avec dix millions d‘espèces ou plus – jusqu’à ce qu’on trouve la bonne espèce.

"Même après la venue des hommes, elle a dû apprendre à se conduire. Pendant cette période d’apprentissage, elle a dû prendre des risques, tenter l’impossible, être insensée ou folle… Mais l’humanité est rentrée chez elle maintenant. Les hommes ont occupé la planète et n’ont besoin que d’une seule chose : profiter de la perfection."

Alvarez s’arrêta pour laisser ses paroles faire impression sur Cranwitz, puis il dit :

  • Nous la voulons, Cranwitz. Le monde entier veut la perfection. C’est par notre génération que la perfection a été atteinte, et nous voulons l’honneur de l’avoir atteinte. Vos animaux sont sur notre route.

Cranwitz hocha la tête, d’un air entêté.

  • Ils prennent si peu de place ; ils consomment si peu d’énergie. Si on les supprimait tous, vous auriez de la place pour quoi ? Pour vingt-cinq êtres humains de plus ? Vingt-cinq sur quinze billions ?
  • Vingt-cinq êtres humains, dit Bunting, représentent trente-cinq kilos de cerveau humain. Avec quelle mesure pouvez-vous évaluer trente-cinq kilos de cerveau humain ?
  • Mais vous en avez déjà des milliards de tonnes.
  • Je sais, dit Alvarez, mais la différence entre la perfection et la pas-tout-à-fait perfection est celle qui existe entre la vie et la pas-tout-à-fait vie. Nous sommes si proches du but maintenant. Toute la Terre se prépare à célébrer cet an 2430. C’est l’année où l’ordinateur nous dit que la planète est enfin pleine ; le but est atteint ; tous les efforts de l’évolution sont couronnés de succès. Devrions-nous échouer faute de vingt-cinq êtres – même sur quinze billions. C’est une imperfection minuscule, minuscule, mais c’est une imperfection.

"Réfléchissez, Cranwitz ! La Terre a attendu cinq milliards d’années pour être parachevée. Devons-nous attendre plus longtemps ? Nous ne pouvons pas et ne voulons pas vous forcer, mais si vous vous soumettez volontairement, vous serez un héros pour tous.

  • Oui, dit Bunting. Dans l’avenir, les hommes diront que Cranwitz a fait un geste, et que, par ce seul geste, nous avons atteint la perfection.

Et Cranwitz dit, imitant l’intonation de l’autre :

  • Et les hommes diront qu’Alvarez et Bunting l’ont persuadé d’agir ainsi.
  • Si nous réussissons ! dit Alvarez, avec un chagrin visible. Mais, dites-moi, Cranwitz, pouvez-vous espérer tenir éternellement contre la volonté éclairée de quinze billions de gens ? Quels que soient vos mobiles – et je reconnais qu’à votre façon, vous êtes un idéaliste -, pouvez-vous priver tant de gens de cette dernière bribe de perfection ?

Cranwitz baissa les yeux en silence, et Alvarez fit doucement un geste de la main en direction de Bunting, et Bunting se tut. Le silence continua à planer tandis que s’écoulaient lentement les minutes.

Puis Cranwitz murmura :

  • Puis-je passer encore une journée avec mes animaux ?
  • Et après ?
  • Et après… je ne veux pas me dresser entre l’humanité et la perfection.

Et Alvarez dit :

  • Je le ferai savoir au monde. On vous honorera.

Bunting et lui partirent.

 

Dans les vastes bâtiments continentaux, quelque cinq billions d’êtres humains dormaient tranquillement ; quelque deux billions d’êtres humains mangeaient tranquillement ; un demi-billion faisait soigneusement l’amour. D’autres billions parlaient sans chaleur, ou surveillaient paisiblement les ordinateurs, ou conduisaient les véhicules, ou étudiaient les machines, ou organisaient des bibliothèques de microfilms, ou amusaient leurs compagnons. Des billions allaient dormir ; des billions s’éveillaient ; et le train-train quotidien ne changeait jamais.

Les machines fonctionnaient, se vérifiaient elles-mêmes, se réparaient elles-mêmes. La soupe de plancton de l’océan planétaire cuisait au soleil, et les ellules se divisaient, se divisaient, se divisaient, tandis que des dragues les ramassaient indéfiniment et les séchaient et, par millions de tonnes, les transféraient dans les convoyeurs et les conduits qui les amèneraient aux quatre coins des bâtiments sans fin.

Et dans les quatre coins des bâtiments, les déchets humains étaient rassemblés, irradiés et séchés, et les cadavres humains étaient broyés, traités et séchés, et, éternellement, les résidus étaient ramenés à l’océan. Et pendant des heures, alors que tout cela continuait, comme cela avait continué pendant des décennies, et pouvait être condamné à continuer pendant des millénaires, Cranwitz nourrissait, une dernière fois, ses petites créatures, caressait son cochon d’Inde, soulevait une tortue pour plonger son regard dans ses yeux indéchiffrables, promenait un brin d’herbe vivante entre ses doigts.

Il les compta tous, un par un - dernières choses vivantes sur la Terre qui n’étaient ni des hommes ni de la nourriture pour hommes -, puis il empoisonna le sol dans lequel poussaient les plantes et les tua. Il inonda les cages et les pièces dans lesquelles se déplaçaient les animaux avec le gaz approprié, et ils cessèrent de bouger, et bientôt ils cessèrent de vivre.

Ces survivants avaient disparu, et maintenant, entre l’humanité et la perfection, il n’y avait plus que Cranwitz, dont les pensées encore rebelles sortaient de la norme. Mais, pour Cranwitz, il y avait aussi les gaz, et il ne voulait pas vivre.

Et, après cela, il y eut vraiment la perfection, sur toute la surface de la Terre, pour l’ensemble de ses quinze billions d’habitants, et, sur ses vingt milliards de tonnes de cerveau humain, il n’y eut (après la disparition de Cranwitz) pas une pensée inquiétante, pas une idée extraordinaire, pour troubler la sérénité universelle, ce qui signifiait qu’on avait enfin atteint le vide exquis de l’uniformité. (…)"

 

ISAAC ASIMOV - 2430

 

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INFOS+ : Wiki/Cher_Jupiter & LesLibraires.fr

(1) Extraits de la nouvelle 2430, in Cher Jupiter, recueil de nouvelles de SF, d’Isaac Asimov, publié en 1975, page 286, des pages 292 à 299, aux éditions Doubleday (Knopf Doubleday Publishing Group, une division de Penguin Random House LLC, et en 1977 par les Editions Denoël pour la traduction française

(2) Cela fait penser au film d’anticipation américain Soleil Vert, réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1973, et inspiré du roman de science-fiction Soleil Vert d’Harry Harrison (1966)

16/04/2020

Flamenco (1)

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

A Elie-Salomé

 

Ma Prière Caresse

Tout ton Être

J'Invoque les Anges

Pour que Tu sois Protégée

J'Honore ton Âme

Pour l'Eternité

Tu es le Chemin qui Sauve

Le Seul qui me Fait Retrouver la Déraison

Tu fais vibrer la Corde-sensible de ma Guitare sèche

Tu me Joues en Position Flamenco

En Ex-voto Vibrato

 

© Jean Dorval, le 15 avril 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) Prélude no.1 pour violoncelle, J.S. Bach, par Monica Torti

La Dame Blanche (1)

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

A Elie-Salomé

 

Le Chemin de l’Epine Conduit à la Rose

Qui Toujours Attend l’Abeille-Féconde

La Naissante-Clarté à Travers la Nuit-Longue

Transperce l’Aube Nomade Insaisissable

 

Parca Maurtia (2), Déesse Brasier

Maîtresse Destinée, Sphinge sortant de l’Abîme

Brûle les Vies de Luciole, Descend l’Escalier de sa Mémoire

Inverse le Versant Escarpé de ses Solitudes

 

De Mont de Vénus en Mont du Martyr

Le Pèlerin-Royal Séjourne en sa Demeure-dernière

Touchant la Dalle Sacrée, la Verte Prairie reprend Vie

Le Miracle s’accomplit, Il respire l’Encens de sa Peau

 

La Rose éclose Enlace la Branche d’Acacia en Cœur-à-Corps

L’Enfer de leurs-Yeux s’Abandonne au Vers-Galant

Le Sein de l’Affamé envole vers la Voie Lactée

Dieu a mis au Monde l’Eve-Morgane

Pour parfaire sa Création, Célébrer les Noces de Ciel et Terre

 

Vague profonde, Douce et Chaude, qui Submerge

Adossé à la Déraison, Captif de la Lumière, Il ne voit qu’Elle

Il ne peut plus s’Arrêter, ni Détourner le Regard

Immolé à la Bougie de son Ame

 

© Jean DORVAL, le 16 avril 2020

 pour LTC POésie

 

(1) Délicieusement inspiré du sublime roman d’Eric Giacometti et de Jacques Ravenne, L’Empire du Graal, publié aux Editions Jean-Claude LATTES (2016). Et d’après les chansons : Je vais t'aimer de Michel Sardou ; Parlez-moi de lui, Message Personnel et Voilà de Françoise Hardy ; La déclaration d'amour de France Gall ; Ouverture, Paris Le Flore et Quelqu'un qui m'ressemble d’Etienne Daho

(2) La première Parque que les Romains vénéraient. Elle symbolisait la destinée