
Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage.
JD : Mots pour LA Muse est la suite logique de Et Dieu créa la Nymphe. Et de la Muse à la Nymphe - deux mots pour définir la Femme sublimée et inspiratrice - il n’y a souvent que le temps d’une respiration rapprochée... Ce recueil est dédié à la Femme idéale, celle qui transparaît régulièrement en arrière-plan ou directement dans mes poèmes. Elle peut être imaginée ou vécue, différente ou similaire, selon les vers. La Muse imaginée, qu’elle soit purement fantasmée, ou vue au travers de célébrités, reste mythique et motivante. Ce sont par exemple des actrices et des chanteuses qui m'ont fait rêver sur Écran Géant ; telles Lena Olin et Françoise Hardy. Françoise Hardy a lancé le port des pulls à l’envers, dont le col en V dévoilait sa délicieuse chute de dos majeur, et des minijupes... (J'aaadooooorre !) Tous les grands couturiers, comme Courrèges, etc. ont testé sur Elle leurs chefs-d’œuvre sur-mesure, Ô Féminin ! Ces femmes célèbres restant inaccessibles, il y a une sorte de transcendance à imaginer pouvoir les conquérir. Cela relève bien sûr du pur fantasme ! Enfin, la Muse vécue (à l’image de ma délicieuse coiffeuse Ella...), anonyme ou non, dans mes textes, reste la plus inspirante. Là, on entre dans la Vie réelle, en 3D, ponctuée de fragrances Ô Féminin, du doux écho d’un baiser, de la caresse d’une peau chaude de désir, de la respiration d’une chevelure, etc. Ce qui me conduit irrémédiablement à une Poésie de témoignage, d’expérience personnelle (sans prétentions). Ce sont mes plus beaux électrochocs sentimentaux, ceux qui guident ma Plume à l’infini !
Edilivre : Pourquoi avoir écrit ce livre ?
JD : Ce livre est ma modeste contribution pour un retour à l’Amour vrai et biosentimental. Dans ce Monde où les Êtres Humains – qu’ils soient hétérosentimentaux ou homosentimentaux – ne se font plus beaucoup confiance, j’affirme haut et fort que chacun peut vivre une ou de belle(s) relation(s) sentimentale(s) durant toute sa Vie. A chacun de savoir saisir sa chance et de la Vivre tout simplement ! L’Amour, pour peu qu’on lui redonne toute sa place, restera toujours la plus belle Aventure Humaine - bien plus excitante que celle de la conquête spatiale - à partager à Deux sans plus attendre, la tête dans les étoiles !
Edilivre : A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
JD : Ce livre s’adresse à tous les Amoureux de la Vie, aux Protecteurs de Sentiments, aux Veilleurs du Feu Sacré de la Lanterne d’Amour, qui seuls savent apporter une valeur sûre et ajoutée à l’Existence, et qui ne sauraient trahir ce Mystère Éternel que partage deux Êtres qui s’aiment. Il faut que les gens en couple réapprennent à s’Aimer durablement, à respecter leur micro-environnement, à se faire confiance, et à se pardonner mutuellement quand cela est nécessaire, pour pouvoir avancer ensemble à chaque instant, afin que leur relation s'épanouisse sans contraintes. Leur Bonheur en dépend ! Ainsi, l’Amour reste un jardin qu’il faut savoir entretenir tous les jours.
Edilivre : Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
JD : Philippe Besson disait à propos de l’Amour : "Aimer, ce n’est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C’est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu’il y a quelqu’un au bout qui dit d’une voix douce et calme : avance, continue d’avancer, n’aie pas peur, tu vas y arriver." Besson traduit exactement ce que je ressens en Amour : rien n’est acquis, il faut savoir se remettre en cause et croire qu’un Sentiment, un beau Sentiment, cela s’entretient tous les jours comme un jardin secret ! L’Amour ne dure dans le temps que si le SAV est assuré à Deux ! Il faut savoir accepter les défauts de l'Autre, et surtout, en apprécier les qualités. Aimer, c’est accepter l’Autre comme il est et non pas comme on voudrait qu’il soit !
Edilivre : Où puisez-vous votre inspiration ?
JD : Je puise mon inspiration dans l’Art en général (cinéma, littérature, musique, sculpture, peinture, théâtre, danse, etc.). Quand un film m’intéresse, je prends des notes dans le noir sur mon Moleskine – Ernest Hemingway utilisait le même support écrit – puis de retour chez moi, je leurs donne forme, les transforme en vers, sur un fond musical qui peut aller de l’Opéra à la Musique Punk. Je m’inspire aussi de tableau comme Dans le Lit, le baiser d’Henri de Toulouse-Lautrec (1892). Par la même, je trouve mon inspiration dans la vie de tous les jours, dans mon vécu. A l’image de cette jeune femme qui était en retard au travail et qui m’a percuté en vélo rue Lafayette à Metz. Elle s’est excusée en m’embrassant. Du coup, je lui ai écrit le poème Le Baiser... Voilà le genre de situation qui inspire particulièrement ma Poésie !
Edilivre : Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
JD : Toujours de la Poésie, rien que de la Poésie ! Je suis en train de terminer la trilogie des Muses et des Nymphes. Le troisième volet Les Mots A(i)mants [avec un titre à trois niveaux de lecture : Aimant (d’aimer), Aimant (d’aimanter) et Amant (si on ne prononce pas le "i")] est quasiment terminé. Ce sera mon sixième opus, mon point d’orgue et de vue imprenable sur le Monde Ô Féminin ! De plus, prochainement, comme déjà annoncé, sortira aussi Mémoire Ouvrière qui sera la transposition de l’opéra Carmen de Bizet (la célèbre rouleuse de tabac de Séville du 19ème siècle) à la Manufacture des tabacs et des allumettes de Metz (dont le début d’activité date de 1868 et la désaffection de 2010) ; une Histoire d’Amour sur fond de lutte sociale. Cet ouvrage est en cours de rédaction. J’attends une précieuse documentation pour étayer mon propos, depuis plus d’un an... Jean-Louis (un ami), STP, pense à moi ! Et sinon, j’ai un recueil sur la Lorraine d’antan et ses paysages qui est déjà bien démarré... La Passion que je porte à ma région d’adoption reste incontournable et inaltérable, avec Gorze toujours en toile de fond. Un village séculaire connu pour son aqueduc romain du Iᵉʳ siècle, qui alimentait Metz, et son abbaye bénédictine fondée au VIIIᵉ siècle, foyer majeur du chant messin, futur chant grégorien. Et surtout le Mont Saint-Blin, mon Solutré à moi...
Edilivre : Un dernier mot pour les lecteurs ?
JD : A une époque de grands bouleversements religieux, humains, géopolitiques, sociologiques et climatiques, il serait plus que temps d’avoir une Love-Révolution, afin que des valeurs saines reviennent au premier plan dans la Vie de tous les jours, et notamment dans la Relation Amoureuse. Loin du matérialisme, de la malbouffe, de l’obsolescence programmée et de la malbaise, la Valeur Humaine doit de nouveau prédominer pour que dure (toujours...) l’Amour ; certes décomplexé, mais sérieux ! Claudie Gallay disait : "Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent." Et Les philosophes, in Ma plus belle conquête, de conclure mon propos : "Ma plus belle conquête sera celle de ton coeur." Alors, que chacun ouvre son cœur à son Âme Sœur !

© Crédit photos : Jean DORVAL pour LTC Lecture 2017
Source :
Edilivre.com/Rencontre-avec-Jean-Dorval-auteur-de-Mots-po...
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Mots Pour LA Muse
De Jean Dorval
























Le Divin-Enfant, Jésus, naît pour la plus Grande Joie de tous Ceux qui l’attendent. Le 25 décembre, le jour de Sa Naissance, les Bergers affluent à l’Entrée de la Crèche pour Lui rendre Hommage à genoux respectueusement. Les Rois Mages sont (déjà) en Route... Ce Jour-Béni entre tous commémore la Venue de l’Enfant-Lumière, Roi du Royaume Céleste à venir, le Verbe Incarné, né d’une Vierge, Sa Mère ; Temple consacré, depuis sa Naissance à Accueillir le Fils de l’Homme, le Fils de Dieu. Cette Nuit-là, les Chrétiens attendent un Petit-Enfant qui a déjà tout d’un Grand, et qui est le Sauveur du Monde, dès le Début de Sa Feuille de Route : Sa Page d’Écriture-Sainte. Il est né pour porter tous nos Péchés. Son Futur-Sacrifice sur la Croix sera la Nouvelle-Alliance commémorée à la Sainte-Messe. En attendant, Il va naître Pauvre, au milieu des Plus Humbles, sous une Bonne-Étoile, Celle du Berger. "Venez Divin Messie, nous rendre espoir et nous sauver ! Vous êtes notre vie : Venez, venez, venez !" Ô Fils du Dieu-Vivant ne tardez pas à redonnez la Joie de Vivre à ce Monde en total désarroi, à tous les Déshérité. Vous êtes le Don de la Paix, de la Miséricorde et du Partage, né pour Sauver les Pécheurs. L’Agneau-Immolé ! Votre Enfance fait vivre en la Clarté, sert de Flambeau dans l’Obscurité. Jésus-Christ (6-7) est LA Délivrance, et sa Mère, l’Humble Trait-d’Union entre Dieu et les hommes. "Toutes les Générations vous diront Bienheureuse, Mère de Dieu… Car en vous, et par vous, et de vous, la douce main du Tout-Puissant a recréé tout ce qu’elle avait créé."(8) Et la Pureté de la Voix des Anges de répéter sans Fin : "Tu es un Présent livré pour nous, Toi le Tout-Petit, le Serviteur, Toi le Tout-Puissant, humblement, Tu t’abaisses, Tu fais ta Demeure en nous Seigneur." Alors, il convient d’Accueillir Jésus, le Fils de Dieu, avec un Cœur-Nouveau, en usant de Pistes-Spirituelles, bercées entre Adoration et Action d’Amour du Prochain. Ainsi, le Temps de Noël, qui est aussi Celui de l’Eucharistie, ou plutôt, Celui du Mystère de l’Eucharistie, ouvre le Cœur à la Foi, pour le plus Grand-Nombre. "Et voici le signe donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire."(9) Le Messie arrive et Il est acclamé par les Foules en Recueillement. Une Venue Majestueuse qui a inspirée un certain Händel, dans son Oratorio intitulé : "Messiah" (10). Une œuvre d’une Beauté extraordinaire qui prouve que la Musique est bien la Quintessence de l’Âme, et une Élévation vers le Ciel, vers Dieu. Et The Jackons de conclure : "Can You Feel It ?"




"William Shakespeare dit dans un de ses sonnets :





