18/09/2014
"LE BAPTISEUR DE TES RêVES."(1)
A. Ma Muse.
Le jour révèle intensément la clarté de mon Amour pour Toi,
En belle promenade africaine, je te convie
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Mèches emmêlées pour mon plus grand bonheur,
Sur les rives du fleuve sauvage,
Je lave tes cheveux,
La mousse caresse ton front,
Je dessine des arabesques sur ta chevelure,
Tu fermes les yeux,
Ton pouls s'accélère au niveau de ton cou,
Je verse l’eau fraîche délicatement,
Tu chavires,
Je retiens ta tête comme au jour de ton baptême,
Ta bouche imperceptiblement me réclame,
Que tu es belle quand tu es offerte
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Lorsque tu ne peux plus rien dire du tout,
Que tu mordilles délicatement tes lèvres,
Que tes mots sont des prières silencieuses,
Que tu embrasses l’air du temps,
Quand la magie et l’immortalité fusionnent,
Alors, je plonge dans ton beau regard gris-bleu,
Et je m’envole vers le Jardin d’Éden,
Là, où m’attend l’ovale de ton visage,
Bien que loin, je suis tout contre toi
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
C’est ma dernière croisade,
Et je dépose mes armes à tes pieds,
Je déplie une pièce de soie en offrande,
Deux grues sacrées se sont posées dos à dos,
Elles sont de bon augure au dessus de l’antre,
Le Ciel s’est chargé de louanges,
Mousse et calligraphie ne font qu’un,
Accordent la Paix au destin
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
© Jean DORVAL, le 18 septembre 2014, pour LTC Poésie.
Info+ : wiki/Out_of_Africa
(1) Inspiré d’une scène du film "Out of Africa."
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07/09/2014
"A LA FOLLE JEUNESSE !"
© Photo ci-dessus (Scarlette Johansson) : http://downloadwindows8themes.com
Mignonne voyons voir si la prose vous donne des ailes,
Si les roses offertes comptent pour vous autant que votre cœur offert à tire-d’aile,
Mignonne goûtons le nectar de la vie qui passe au fil des saisons,
Celui qui me retient près de vous si tard sur l’horizon,
Ronde de nuit pour veiller sur votre cœur,
Je veux investir vos doux remparts par cœur,
Intégrer vos rêves les plus fous,
Pour m’y perdre à tout jamais sans garde-fou.
© Jean Dorval, le 09/09/1996, pour LTC Poésie.
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31/08/2014
"TU ES FEMME."
© Crédit photo : http://www.seductionbykamal.com
A Marie-Laure L.
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Intemporel Printemps, Ô mon muguet,
Je te respire,
Tes assauts parfumés m’enivrent,
Déposent mes lèvres sur l'oreiller de tes rêves
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Bas de soi réveillant mes talents d’Homme,
Tu éperonnes mon cœur en douceur,
Pour mieux me faire renaître en ton origine sans fin,
Je reviens inlassablement à ta case départ
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Suave minuit, muet au féminin,
Toi qui me caresses de tes doigts délicats,
Nos yeux amoureux de l’obscurité,
Illuminent leur calme retraite sensuelle
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Loin du grand jour,
Notre renaissance fusionnelle,
Fait de toi mon sommeil le plus doux,
Ta volonté éclot en moi, comme on donne la Vie
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Nos yeux se réclament,
Tous nos désirs sont dénoncés,
Nos regards se rejoignent à tire-d’aile,
Dans notre lit conjugué
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Rayonnante étoile mystérieuse,
Nous sommes le carrefour mystique,
Créés l’un pour l’autre,
Nous dédions à l’Humanité notre œuvre collective câline
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Feuille de route sentimentale en partage,
Nous sommes les Veilleurs du Bonheur immaculé,
Ma Belle, tes eaux émouvantes et sacrées,
Me purifient de tous mes péchés en va-et-vient
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Assoupi sur ton sein fleuri ma Bien-Aimée,
Je ressens à jamais ton doux mouvement,
Entre tes reins louvoyer,
Comme en pleine mer, mais garder le cap !
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Restons éveillés dans notre douce dépendance,
A l'écoute de notre respiration commune,
Et vivre ainsi encore et pour toujours,
Pour mieux rejoindre à toute heure la Petite Mort
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
© Jean DORVAL, le 03 septembre 1984, pour LTC Poésie.
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30/08/2014
"MON éTOILE FILANTE."
© Crédit photo : http://funny-pictures.picphotos.net
A. Ma Muse.
Profond est l’espace où s’enfouissent mes sentiments pour toi,
L’Univers tout entier n’y suffit pas
Grâce à toi, ma bonne étoile,
Je suis constellé de poussière de comète amoureuse
Chaque ampoule du Grand Ciel porte ton nom,
Pour que je ne perde jamais ton sourire de vue
Toi qui m’éclaire, m’illumine à chaque instant,
Toi ma Fée-Mirabelle, celle que j’aime,
Je suis ton dévoué serviteur,
Celui qui rallume tes lampes stellaires chaque nuit,
Pour que notre Amour ne s’éteigne jamais
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 30 août 2014.
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15/08/2014
"J’ADRESSE UNE PRIERE AU CIEL."
Pour Agnès B.
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
J’aimerais qu’elle devienne mienne
Pour être toujours à ses côtés
La protéger, la faire rire et la chérir
Tels sont mes trois vœux les plus chers
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Sachez que si l’Amour triomphe,
C’est pour votre plus grande gloire mon Père
Ce noble sentiment devient, alors, une grâce éternelle
Merci de me le faire découvrir
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Je voudrais lui offrir ce qui ne s’offre qu’une fois
La mener sur la plus haute marche de votre Eglise
Par Saint-Clément, oui je le jure !
A l’écoute de son cœur, la vie ne sera jamais plus triste
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Que les anges me soient témoins, je veux ressusciter
Lancer des bouquets de passion, avoir des pensées magnifiques
Car j’en suis sûr tout mon être la réclame
Ainsi armé, je ne regarderai jamais plus en arrière
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 15 juin 2008.
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12/08/2014
"Ô CAPITAINE ! MON CAPITAINE !"
"Hommage à l'Immortel Robin Williams, un acteur complet, à visage humain, qui a su provoquer, tout au long de sa carrière, chez son public, fous rires et émotions." JD.
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! fini notre effrayant voyage,
Le bateau a tous écueils franchis, le prix que nous quêtions est gagné,
Proche est le port, j’entends les cloches, tout le monde qui exulte,
En suivant des yeux la ferme carène, l’audacieux et farouche navire ;
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Oh ! les gouttes rouges qui lentement tombent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! lève-toi et entends les cloches ;
Lève-toi - c’est pour toi le drapeau hissé - pour toi le clairon vibrant,
Pour toi bouquets et couronnes enrubannés - pour toi les rives noires de monde,
Toi qu’appelle leur masse mouvante aux faces ardentes tournées vers toi ;
Tiens, Capitaine ! père chéri !
Je passe mon bras sous ta tête !
C’est quelque rêve que sur le pont,
Tu es étendu mort et glacé.
Mon Capitaine ne répond pas, pâles et immobiles sont ses lèvres,
Mon père ne sent pas mon bras, il n’a ni pulsation ni vouloir,
Le bateau sain et sauf est à l’ancre, sa traversée conclue et finie,
De l’effrayant voyage le bateau rentre vainqueur, but gagné ;
Ô rives, Exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d’un pas accablé,
Je foule le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.
Walt Whitman, extrait de "Feuilles d’herbe", traduction par Léon Bazalgette, Mercure de France, 1922 (I et II, pp. 80-81).
INFO+ :
wiki/Robin_Williams
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08/08/2014
Hommage au Peuple des Laborieux : "LE FEU HABITE MA TERRE."
"La Coulée de Lave Nourricière", © Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
"Dédié aux P'tits Gars de Florange !"
Paysage planté de hauts-fourneaux et de chevalements de mines
Horizon embrumé par le trou du cul de l’âtre des usines
Population faisant du travail un hymne régional à la vie
La sueur et les larmes de milliers de travailleurs tentent en vain d’apaiser l’atmosphère
Une véritable fourmilière de crevards se fait LE porte-drapeau de la prospérité économique lorraine
Jaillissant du laminoir, les entrailles de la terre
Une longue langue de feu dégueule sans fin
Une coulée de lave dorée aux reflets rougeâtres prête à tout engloutir que rien ne peut arrêter
Si ce n’est les coups de marteau de Vulcain
Autour de cet enfer nourricier, relayant les gueules jaunes
Le forgeron du clair-obscur s’affaire comme à la naissance du monde les Titans
Faisant tomber la foudre comme les maîtres de l’univers
Dirigeant le feu sacré du bout des doigts comme l’artificier
Casque et tablier renforcent sa volonté de fer
Commander aux hauts-fourneaux avec l’agilité d’un équilibriste
Pour lequel la moindre erreur peut être fatale
Vaincre la peur quotidienne, décupler ses forces, renforcer sa rage
Il faut ramener quotidiennement de quoi nourrir sa famille
La chaleur est suffocante, peut importe l’ouvrier, orfèvre du gigantisme, sera toujours fidèle au poste
Gerbes éblouissantes que l’homme mène à la baguette pour mieux les façonner
Epanchement continu de la semence d’Hadès qui terminera sa course au bout du rouleau
Rythmes industriels musicaux qui résonnent comme des leitmotivs
Pouls de la Vallée de la Fensch, rassurant, porteur d’avenirs
Artères d’un sang limpide, celui de la vie de milliers de forçats anonymes
Suintant leur âme, abandonnant tout au métier hérité bien souvent de père en fils
Les fours à coke sont les témoins séculiers de la souffrance de ces êtres de lumière
A la tonne résonne encore l’effort collectif
A la géométrie invariable de la production se calque l’humeur des contremaîtres
Les forges de ce jour reflètent la volonté du Lorrain de laisser une trace dans l’Histoire
Le magma géant restera pour toujours la formidable épopée de l’Est lointain…
Photo ci-dessus : http://www.volcano-land.com/album-photo-vanuatu.php
"Gerbe de bombes tournoyantes dans le Yasur - Ile de Tanna" , Août 1997 - Pierre FORTIN ©
"De ce qui sort de l’usine, quel est le bien le plus précieux ?
Le fer, la fonte ou l’acier ?
Non c’est l’homme, rien que l’homme car sans lui rien ne peut se faire…"
Aurait dit Frédéric Le Play au siècle dernier
© Jean Dorval, le 27/10/2004, pour LTC Poésie.
INFO+ : www.lesenfantsducharbon.com
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"TIME IS LOVE."
"La femme parfaite." © Image ci-dessus : sciencepresse.qc.ca
"A. Ma Muse,
Voyageuse sens-usuelle."
En ta présence, le temps n’a plus d’importance
En ta présence, je ne regarde plus ma montre
Je la jette par la fenêtre pour mettre fin au temps
Et ne plus jamais te quitter
En ta présence le temps s’arrête 24H/24
Notre histoire pourrait avoir 70 ans
Cette Rock’n’Clock Story
Que mon horloge érotique
Celle qui chatouille ton tempo
Me lancerait tout de même dans ton abîme vertigineux
Dans une course effrénée
Dans un spasme frénétique
Nous sommes le chahut universel
La vision d’une saccade organisée
Notre liaison en notes charnelles
Assemble le puzzle d’une symphonie corporelle
Sonnerie téléphonique amoureuse réveillant le désir
Nous sommes fous l’un de l’autre, l’un pour l’autre
Le tic-tac de ton horloge biologique
Me pousse à te féconder ma belle Matrice
Je passe ma langue pas étrangère dans ton intimité
Là, je lis directement tes plus belles pensées
Là, je suis relié à ton moi intérieur
Tu ne peux retenir tes cris de joie, tes rires
Tes pleurs de déraison, ton chant en partage
Nous sommes les Conquérants de la Tendresse
Les Chevaliers de l’Amour en redécouverte
Les captifs de nos propres rythmes
De nos pulsations cardiaques
Qui se confondent en fil-harmonie
Nous demeurons dans une éclipse de temps
Pour toute notre existence
Nous remontons l’Hypnotique-Optique
Qui nous met dans tous nos états
Ton corps-beau attise mes sens
Jour après jour
Nuit après nuit
D’heure en heure
© Image ci-dessus : leaghirardotti.blogspot.fr
Ma Gourmande
J’emprunte ton bon-heure à Vie
Nous partageons un baiser endiablé
Je te caresse du regard et des mains
L’infiniment bleu de tes yeux répond à tes roux cheveux
Tu es une rime sonore quand tu t’emballes
L’Amour est en toi, tu as dompté l’œillade
Enflammé nos pensées et nos actes
Jusqu’à l’Hommage à la Petite Mort
Des hauteurs de Queuleu
Des chemins de Vignerons
Avec Pompidou en point de mire
Que vienne et vive le temps en partage
Que sonne l’heure des retrouvailles des Amants en campagne
Que sonne l’heure des vendanges hardies
Les jours s’en vont
Et ne se ressemblent pas
Nous demeurons conjointement invaincus
L’un à l’autre,
L’un pour l’autre
© Jean DORVAL, le 07 août 2014, pour LTC Poésie.
NEWS+ :
© Crédit photos : recherches documentaires by Jean DORVAL pour LTC Arts et LTC Poésie 2014 (les auteurs sont cités, utilisation des clichés aux fins d'illustration) ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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02/08/2014
"GARDEN GIRL."
Les années 90, une période de transformation racontée à travers plus de 200 œuvres…
© Marc Antoine Dumont.
"A. Ma Muse."
Je mets en route notre bande-son,
Celle de notre Vie à Deux,
Je rembobine la vidéo à la Source,
Celle de notre Vie pour Deux
Dominique Gonzalez-Foerster, "Moment Ginza", 1999, tube néon haute tension, transformateur 20 x 120 x 20 cm ,
Courtesy Dominique Gonzalez-Foerster & Esther Schipper, Berlin © ADAGP, Paris 2014.
C’est le "Moment Ginza",
Et je vois la Vie en rose,
Car tu es l’Ange au féminin à ma table,
Celle avec qui je partage le festin,
Le festin du destin !
On Kawara, 5 Nov. 1990, Acrylique sur toile et coupures de journaux,
25,5 x 33 x 4 cm, Collection le Consortium, Dijon ,
localisation : Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; © Photo musées de Strasbourg, Mathieu Bertola.
03, 04 et 05 novembre 1990,
J’ai une unique manière de te voir,
Celle qui t’illumine,
Celle qui illumine ma Vie
Viens, je t'emmène de nuit,
Je t'enlève d'ici-bas,
Le temps ne compte plus,
Il apporte toutes ses promesses,
Seulement ses promesses,
Et cela nous suffit
Quelque soit l’endroit où tu es,
Le vent me conduit à toi,
Le vent me conduit vers toi,
Le vent me conduit en toi
Les Lights du CPM.
Sous les lights,
Rappelle-toi notre décennie,
Celle des 90’s
Prenons seulement conscience de notre Histoire,
Notre devoir de mémoire affectif,
Commence depuis le début,
Il s’entretient tous les jours
Notre Love-Attention défile devant nos yeux,
Dans cette Black City Parade, je te photographie,
Et dans les avenues de cette ville incandescente,
Je te rencontre de nouveau à chaque date anniversaire
Par une nuit chaude et lumineuse,
J’ai franchi toutes tes frontières,
Pour mieux conquérir ton cœur à la hussarde,
Loin de tout Minitel
Carsten Höller, Photo de Groupe, 1996, Photographie noir et blanc,
188 × 129 × 2,2 cm, Courtesy Carsten Höller, Air de Paris, Paris, © ADAGP, Paris 2014.
Toi au milieu de tous ces hommes ?
Cela me rendait jaloux !
Alors, je t’ai prise d’assaut,
Sans crier gare !
Mon meilleur traitement ?
C’est toi !
Que notre chambre est belle,
Quand je pars à la conquête de tes reins,
Les vitraux de nos fenêtres teintent nos draps,
D’une chaleur qui nous envahit
Paul McCarthy, Garden Girl, 1984/1999,
Cibachrome, 165 x 127 x 5 cm, Courtesy l'artiste et Hauser & Wirth.
Et dans l’ombre du plafond,
Le halo de nos désirs se confond,
Nous confond à l’unisson,
Nous sommes dans un clair-obscur transparent,
Comme la dentelle qui habille ta nudité
Je me penche sur toi,
Comme on dévore un livre,
Et dans des gestes extatiques,
Nous faisons culminer nos sens
"What Cropped Up", Raymond Pettibon, 1991, Crayon et encre sur papier, collection particulière.
Dans l’air du soir teintent les cloches,
Nous sommes pétrifiés,
Et agités à la fois d’exaltation,
Le courant passe en continu entre nous
Deux larmes courent sur ta joue,
Je les lèche,
Nos visages s’irradient mutuellement,
Je ne sais pas où l'on va,
Mais on y va,
Je rentre dans ta vie comme dans la nuit,
Tu rentres dans la mienne comme en plein jour,
Tu vois, on ne sait que s’aimer
Karen Kilimnik « My Nose Job To Look Like Brunette/ Model From 60s Who Was Sick 1990. » Epreuve chromogène, Edition 4/5, Courtesy Chromogène, Edition 4/5, Courtesy l’artiste ; 303 Gallery New-York ; Gallery Eva Presenhauber, Zurich.
Nous sommes muets,
Pour mieux parler avec nos mains,
L’esprit conjugue nos âmes reliées,
Reprenant haleine, nous invoquons l’Amour,
Et sans hésitations nous parcourons nos corps
BLESS, N°12 Bedsheets Couple , 2000, housse de couette et 2 taies d’oreiller 100% coton satin et impression numérique,
housse de couette : 200 x 200 cm, taie : 80 x 80 cm (chaque), Courtesy B le SS.
La tendresse nous habite, nous possède,
Nous sommes les survivants d’un monde en guerre,
Nous restons nus l’un contre l’autre,
Ta peau me fait chavirer,
Entre fièvre et quiétude,
Nous montons aux Cieux langoureux,
Comme on chevauche des contrées indécentes,
Comme on conquiert l’impossible,
Juste pour se plaire !
© Jean DORVAL, le 01.08.2014, pour LTC Poésie.
INFO+ : centrepompidou-metz/1984-1999-la-décennie
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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29/07/2014
"LE CRéPUSCULE D’éMOI."
"A. Ma Muse."
Ma tendre Amante,
Quand je te vois,
Quand je te reçois en mon antre,
Je sens ta Vie recouler en moi,
Je ressens la mienne s’écouler en toi,
Comme une source de bien-être infini
Récitant ma litanie dédiée à notre Amour,
Je te goûte, affamé de tout ton Etre,
Comme on dévore son Pain Quotidien,
Comme on consacre la Paix des Dieux sur Terre
Notre fil-harmonie, notre fil-conducteur,
Notre cantique fantastique se déclame, se vit au jour le jour,
Scintillant d’émoi, récité en chœur
Fille de l’Emotion,
Tu te pâmes face aux rayons de notre soleil levant,
Je caresse ta plastique musicale,
Je l’inonde de lumière incandescente,
De joie irradiante et de notes tactiles
Je te chante mon œuvre pour Duo sans concessions,
Celle qui t’invite aux noces rebelles,
Celles de la re-création permanente,
Celle de la rencontre renouvelée
Tu es ma Vénus sortant des eaux,
A ta vue, je suis ivre de douceur,
Tout autour de toi dansent des parfums mystiques,
Sur tes longs cheveux roux glisse le charme,
Ta robe de nudité est une savante rêverie
Ta voix me fait m’élever dans tes paradis secrets,
J’atteins tes rêves les plus fous,
Auréolé d’une gloire éternelle
L’enthousiasme me transporte,
Tu ondules en rythmique légère,
Ce courant positif rompt la digue séparant nos âmes,
Mêlant nos pensées en une unique passion
Le bouleversement intime qui en découle,
Fait déborder nos cœurs vaillants,
Comme un tsunami de faveurs et de rondeurs,
Qui dévore tout sur son massage,
La Vie prend forme en toi,
Rend le soleil plus ardent,
Incline jusqu’aux rosiers en cadence
© Jean Dorval, le 28/07/2014, pour LTC Poésie.
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28/07/2014
« LA MUSE ENDORMIE. »
© Photo ci-dessus :
« La Muse Endormie » de Constantin Brancusi,
qui était au Centre Pompidou-Metz…
© Adagp, Paris 2010.
http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/lauraetlart.ar...
D’après le bronze de Constantin Brancusi (1910).
Couché de profil
L’ovale de son visage
Inonde ma vue de ses reflets dorés
Sa beauté pure se fige sans limite
Hors du temps, je contemple l’Introspection, les sillons de sa chevelure,
Sa peau délicatement polie d’une spiritualité radieuse
J’imagine ses sens inédits
Son corps confisqué
Je suis la clé ouvrant SA 3ème Dimension…
Sa respiration est lente
Son cœur s’emballe sans bruit
Elle a le tempo du Sentiment
Elle est suspendue entre 2 mondes
Où je la rejoins…
Une alcôve réservée uniquement à nos 2 âmes
Elle incarne la fraîcheur du retournement
L’impertinence du silence permanent
Je ne vois que sa tête, et cela me suffit !
© Jean Dorval, le 23 mai 2010, pour LTC Poésie.
22:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval poète lorrain, poésie, bronze, la muse endormie, 1910, constantin brancusi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, jean dorval pour ltc, jean dorval | Facebook |
27/07/2014
"TES FORMES SIMPLES."
Constantin Brancusi "La Muse Endormie II" (1917, plâtre).
"A. ma Muse"
Ma Déci-Belle,
Peu m’importe que tu sois sage,
Car tu es re-belle jusqu’aux limites du réel,
De part tes formes accueillantes,
Qui suscitent mon total intérêt pour toi
Charwei Tsai "Circle II" (2011), vidéo couleur, silencieux, 56 secondes.
Tes rondeurs alanguies exercent sur moi,
Un pouvoir d’attraction,
Créent un projet poétique,
Explorant le point de vue de tes sensations
La beauté de ton visage,
Et de ton âme présage,
Me font t’aimer de plus en plus fort,
Aux limites de l’excès
Wolfgang Tillman, "Freisch Wimmer 212"(2012), épreuve jet d'encre.
En ta présence,
J’aspire à la volupté divine,
A respirer tes parfums enivrants,
A embrasser vigoureusement tes embruns amoureux
Tu es mon Hymne de Paix,
Mon honneur dévoilé,
L’Amour d’où découlent tous mes plaisirs partagés,
Tu es le vase d'argile où je donne la Vie,
D'un coup de baguette agile
Toupie, Ile de Bornéo, Peuple Dayak, non daté, bois sculpté.
Comme un vert-galant,
Je coule le long de ta poitrine
Près de ton cœur, devenu ver luisant,
Je m’illumine en suivant les courbes de ta féminité,
Et je m’évanouis en ligne droite dans le triangle de Ta Vie
Olafur Eliasson "Round Rainbow" (2005).
Dans le noir, au pied du Centre Pompidou-Metz,
Tu me guides, toi mon étreinte préférée,
Mon Phare dans la nuit,
Mon âme-cerise que je cueille avec la bouche
Près de toi point de regrets,
Tu réchauffes mon cœur,
Et exauces mon âme jamais repue de ta sève
Olafur Eliasson "Round Rainbow" (2005).
Je te consacre mon Chant d’Amour,
Ma Love-Parade,
Allongé sur tes dunes primordiales,
Et nos deux cercles ne forment plus qu'un
Alors le flot clair et langoureux,
De ma pensée épouse ta peau,
Nos draps sont pleins d’odeurs légères,
Celles des fleurs du mâle écloses en ton sein
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2014, pour LTC Poésie.
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© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
02:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : tes formes simples, jean vodaine n’est pas vraiment mort !", et maintenant, aux fesses !", première exposition mondiale, des éditions érotiques illustrées, de verlaine, du 25 avril au 15 juin 2014, réservé aux adultes, le jour où je t’ai rencontrée.", la tour eiffel, "tu es pure réalité.", "la fleur du mâle.", je suis celui qui murmure à tes oreilles.", jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |