10/02/2014
"LA FIANCéE AUX SEINS NUS." (1)
Extrait du film : "Elle n'a dansé qu'un seul été."
A ma Muse.
Ma tendre Aimée,
Mon bel Amour,
La liberté, elle-même,
Ne pourra jamais être aussi généreuse que nos rêves
C’est l’été !
Donne-moi la main,
Et ensemble allons près du lac argenté
Aimons-nous autant que le temps qui passe
Baissons nos regards
Pour mieux vaincre notre timidité
Et dans un embrun de passion, en noir et blanc,
Fusionnons nos âmes
Ta petite robe défaite dans l’obscurité
Se fait l’écho
De tes cheveux et de tes yeux foncés
Nos esprits se prononcent,
Sans discontinuité,
Des mots doux à l’oreille
C’est le temps des moissons
Embrassons-nous chaque jour un peu plus
Voici le banc de nos premiers sourires
Celui de l’été campagnard qui n’en finit pas
Comme on travaille la terre,
Notre lumière éclaire ton front,
Chérit nos corps à volonté
En cette veille de la Saint-Jean
Nos lèvres s’épousent joyeusement
Dansons toute la Vie l’un contre l’autre
Pour voir un autre extrait du film "Elle n'a dansé qu'un seul été" :
http://www.cinetrafic.fr/arne-mattsson
Mes yeux dans les tiens,
Ta tête sur mon épaule,
Le présent nous dévore
Bouquet de fleurs des champs,
Pluie de petits baisers,
Ma belle ces fleurs là
Vivront toujours dans nos cœurs,
Ce sont celles pour qui
On quitte tout par bonheur
Allongés en tête à tête dans les herbes folles,
Ta poitrine nue attise en moi
Un feu Grand Format
A couper le souffle
L’un en l’autre,
Nous ne sommes plus invisibles,
Nos empruntes s’évaporent
Pour ne plus jamais se séparer
Joli brin de femme
Auprès de toi, je fonds comme de la cire
Il y aura d’autres fleurs
Pour toi, mon toit
Le tonnerre se rapproche,
Toi aussi,
Embrasse-moi Ô Claire de Lune
Au grand jour, comme dans la nuit,
Je te regarde comme personne d’autre,
Ton corps prolonge le mien
Viens ma doulce Amie te coucher près de moi
En une seconde, nous sommes déjà au-delà de nos ombres
Il nous faut nous aimer vivants comme si demain n’existe pas
Bien aimer, c'est follement aimer,
Nos cœurs immortalisent, comme pour la première fois,
Notre Amour en partage
Ce pas continu fait l’un vers l'autre,
L’un pour l’autre
© Jean DORVAL, le 10.02.2014, pour LTC Poésie.
Note : (1) D’après le très beau film d’Arne Mattson "Elle n’a dansé qu’un seul été."
INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elle_n'a_dansé_qu'un_seul_été
23:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la fiancée aux seins nus.", arne mattson, "elle n’a dansé qu’un seul été.", le film, edvin adolphson, ulla jacobsson, john elfström, drame, romance, göran, kerstin, entement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
05/02/2014
"LENTEMENT TOI ET MOI."
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
A ma Muse.
Mon Amour
Lentement ta beauté
Me fait renouer avec l’Instant même
J’ai envie d’honorer ta verte prairie
Comme on sème le bon grain dans une plaine fertile
Tu es plaine de promesses et d’allégresse
Je suis à deux doigts de l’emprise
Et je ne peux lâcher prise
Tu m’inondes d'une plénitude en partage
J’inonde à ta suite l’Instant présent
Nous tutoyons ensemble lentement la Petite Mort
Transport collectif en In et Out
Lecteurs de cœur à cœur en corps à corps
Musique de l’âme qui fait s’élever le vent
Comme hypnotisé,
A chaque Vie à tes côtés,
Je suis celui qui sait te trouver,
Celui qui sait te retrouver
Jamais lassé de ton aide câline
Refaisant toujours le chemin de ton cœur
Je suis esclave de l’altitude de ta magnitude
Sans changer de repère, j’atteins ta source
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
Nu féminin zébré sur le dos par Lucien Clergue.
Peu m’importe le temps qui passe,
J’ôte tes vêtements avec fougue
Comme on déshabille un premier rendez-vous
J’investis ton intimité
Sans fin, je te remonte comme le ressort d’une montre
Tu es mon tourbillon d’émotions
Celui qui éblouit mes yeux brouillés de plaisir
Avec Toi,
Mon fil conducteur,
Mon cœur fonctionne au courant alternatif-continu
Avec Toi,
Mesure du Désir,
Le temps s’abandonne,
Dialogue avec le petit matin
Et le grand soir réunis
Tu es mon unique demeure
Avec Toi, je ressens l’infini
Avec Toi, je suis
L’Amour est un prétexte
Pour rejoindre sur le toit du monde
Le vol des oies sauvages
Les beaux jours rejoignent nos bouches
Enlacées dans les herbes folles
La Création, seule, entend nos paroles
Aux pieds des arbres,
Chargé du parfum des bourgeons et des fleurs,
Le vent se fraye un chemin entre nous
© Photo ci-dessus : http://pixelexion.free.fr
Nu féminin zébré par Lucien Clergue.
Parfaite joie, plaisante et tendre,
Il n'est au monde de plus charmante offrande que tes bras
L’horloge sonne trois coups
Au moment de notre rêve éveillé
Seuls au monde,
Nous partageons la blancheur de nos nuques dénudées
Ce régal comble nos yeux devenus fous
Nous prononçons des mots si précieux,
Tout bas et si haut à la fois,
Que nos âmes, depuis ce temps, en tremblent,
Et s'étonnent encore
© Jean DORVAL, le 05.02.2014, pour LTC Poésie.
00:52 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : lentement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
09/12/2013
"LE CHANT DE SANAA."
Inspiré de la poésie Humaynî du Yémen, mais en vers libres…
A ma Muse.
Des hauts plateaux de Sanaa,
Jusqu’aux plaines côtières de Tihāma,
J’entends chanter l’aigle noir de tes yeux
Mon Aimée,
Nous sommes deux Anges,
Au sommet du Monde
Je te dédicace mon plus bel Amour,
Celui qui rend heureux seulement les Immortels
Le plaisir de te voir me tourmente d’aise,
Et je t’avoue ma Passion pour Toi
Toi et moi,
Laissons s’écouler le torrent de nos larmes de joie,
Cet impétueux cours d’eau qui nous envahit perpétuellement,
Et soudainement,
Pour mieux fêter nos retrouvailles continuelles,
Sauvages et vierges comme la Nature
Mon visage s’illumine, le tien s’irradie,
Quand nous nous approchons l’un de l’autre
Je rougis quand je parle de Toi,
Je perds tous mes moyens en ta présence
Tu es perdu sans moi,
Et tu me retrouves dans la ferveur partagée
Avant de te connaître,
Je composais déjà pour Toi
L’Harmonie de mes lettres dédiées,
S’inscrit au creux de tes mains
Tu es la Belle au bijou (celui que je t’ai offert),
Affolant le Croissant de Lune,
Rendant jaloux jusqu’au Soleil sur l'horizon
La chaleur humide de ta langue,
La caresse de tes yeux,
La douceur de ta chevelure noire,
Me rendent confiant
J’adore ton corps céleste,
Il me transpose vers l’Ailleurs
Ma passion pour Toi est un Art,
Depuis que j’ai bu au nectar de ton sourire,
Mon cœur brûle pour Toi
Nos yeux noyés de larmes de soie
Sont les affluents d’un fleuve,
Le nôtre,
Abreuvant sans retenue nos joues purifiées
Je bois ton âme sans jamais en être rassasié,
Tu te régales de la mienne sans fin
Au son des rires,
Tu es mon réchauffement climatique,
Face à toi mon cœur fond
Tu es le feu de mon doux tourment,
Mon médecin et la cause de mon état second,
Mon cœur repose en ta main
Toi dont la bouche est de nacre éclatante,
Tandis que tu ris et m’éblouis,
Mon cœur s’embrase
Enchanteresse, je te dévoile,
Mes larmes coulent toujours de joie,
Les tiennes aussi
Il nous suffit d'imaginer pour tout vivre
Que faire contre le destin ?
Quel refuge trouver ?
Si ce n’est celui de nos bras ?
Je crois en Toi,
Jusqu'à arriver à l’Origine de tout
Troublante est la Vie,
Qui chavire et s’envole
A fleur de peau,
Le frisson électrise tout notre être,
Se perd et se retrouve volontairement
Notre Alliance est vivante,
Tu es désormais ma demeure,
Je suis ton toit
Comme sorti du plus beau des boutons de rose,
La Promesse éternelle partagée éclôt comme un petit enfant vient au Monde
© Jean DORVAL, le 08.12.2013, pour LTC Poésie.
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18/11/2013
« EVIDENCE. »
© Photo ci-dessus : http://songeunevie.centerblog.net
A ma Muse, car le jour sait ce qu'il doit à la nuit...
Porté par l'allégresse et la douceur de vivre,
Il n'est pas de hasard, point de coïncidence,
On marche vers son destin,
Avec au fond de soi,
L'intuition merveilleuse révélant le plus profond de notre âme
Firmament de l’oraison
D’où jaillit la lumière,
Ô féminine constellation de prose,
Prologue à l’unisson,
Depuis le divan, j’invoque ton nom
© Photo ci-dessus : http://s.billard.free.fr
Je m’abandonne en pensant qu’à tout moment,
Il faut remercier ta félicité,
S’abreuver au nectar du plaisir,
Ressentir l’envol du désir
Sous la voûte scintillante libre est la raison,
Assieds-toi ma destiné sur les bords du ruisseau,
Pour voir s’écouler la Vie ;
Là, flottant sur l’eau vive et claire,
Tu deviens ma passagère au long cours
En faisant resplendir les heures,
Partageons le sang de l’éternel printemps,
Le vin du renouveau ;
Buvons et embrassons-nous à grandes lampées,
Et aux limites de l’azur,
Retenons la nuit comme on retient
Une porte menant à une autre dimension
Tels des oiseaux,
Nous nous sommes cherchés, trouvés et choisis,
Et jusqu’au dernier jour de la Création,
Nos lèvres se partageront cette mélodie
La rosée du matin épouse nos draps,
Tu te réfugies dans mes pensées,
Je suis confondu par ta beauté,
Tes mots délivrent mon cœur
© Photo ci-dessus : http://unepenseedesmots.centerblog.net
J’explore ton cosmos, perdu d’infinité ;
Nous étions des boutons de rose mi-éclos,
Nous sommes devenus l’air vivifiant
La nature s’hypnotise de ta volupté,
Le Lac des Sources offre de nouveau au soleil tout son éclat,
Le goût de la pluie a changé,
L’herbe verte s’est couchée sous tes pas,
Les branches du saule se sont élevées, épousant le ciel,
Les narcisses se parfument de ta voix,
La danse de ton ventre rend les hirondelles joyeuses
© Photo ci-dessus : http://www.galileo-web.com
Je clame mon Amour pour Toi sur le Toit du Monde,
Je chéris notre existence particulière au creux de tes bras,
Je ne veux en aucun cas couper le lien que tu tisses vers moi,
Toutes les particules de mon corps t’appartiennent, irradient pour Toi
Je t’offre un petit bouquet d’églantine,
La bise du jardin apporte le salut
Je suis amoureux de l’étoile du matin,
Des nuages errants, des jours pluvieux et ensoleillés,
De ta longitude souhaitée et trouvée
De nos deux prénoms n’en faisons qu’un !
© Photo ci-dessus : http://carbase.info
Porté par l'allégresse et la douceur de vivre,
Il n'est pas de hasard, point de coïncidence,
On marche vers son destin,
Avec au fond de soi,
L'intuition merveilleuse révélant le plus profond de notre âme
© Jean DORVAL, le 17 novembre 2013, pour LTC Poésie.
21:18 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, poésie, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
14/11/2013
"LA ROSE MAUVE."
© Photo ci-dessus : http://roserosae.centerblog.net
A ma Muse.
Ma souveraine conquise,
Je suis éternellement ton mendiant,
Le mendiant de tes baisers,
Le passant de tes dunes et lunes indomptées
Ma souveraine éprise,
Pour me guérir,
Je désire le meilleur de tes remèdes :
Ta douce voix !
Ma souveraine soumise,
Dessine-moi encore et toujours ton sourire,
Dénoue ma délivrance d’une simple caresse,
Tes petits seins pommelés ravivent mon ivresse
© Photo ci-dessus : http://karineimages.centerblog.net
Ma bien-aimée,
Ô Toi, mon songe animé,
Mon Amour à tout jamais révélé,
Matin et soir,
Je me repais de ton sanctuaire
Je suis ton unique cavalier,
Et ma langue fougueuse déifie ton âme
Avec Toi, je découvre et redécouvre le sublime,
Je touche l’au-delà de tes yeux,
J’investis l’inaccessible festin familier
Viens mon Amour,
Mon cœur, ton cœur,
Celui que nous partageons à deux,
Bat à tout rompre
Je t’enlace comme une vigne fertile
Que l’on préserve jusqu’aux vendanges tardives
Il est minuit,
Et notre couverture s’est consumée à l’envie
© Photo ci-dessus : http://roserosae.centerblog.net
A l’endroit, à l’envers, consommés tout entiers,
Nous resplendissons dans la nuit,
Tels des feux follets devenus incontrôlables
Nous sommes le chant, la musique et la danse brassés en une unique rime,
Une mélodie de l’ardeur aux accents réguliers scandée sans fin
© Jean DORVAL, le 14 novembre 2013, pour LTC Poésie.
23:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, poésie, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
14/10/2013
« UNE HIRONDELLE FAIT MON PRINTEMPS. »
.
Hirondelle qui fait mon Printemps,
Fille aux noirs cheveux, aux yeux bleus papillons,
Tu enivres nos nuits blanches,
Le soleil sous tes paupières closes irradie
Tutrice de nos nuits,
Je t'enlace de mes bras conquérants,
Grâce à Toi, nous flottons au dessus de notre lit,
Livrés et délivrés
Ta bouche,
Petit fruit pulpeux rouge,
Offrande coquine,
En parfaite mendiante réclame mes lèvres
Bourgeon candide, Tu es un Amour d’écolier,
Tes yeux domptent mes heures,
Ensemble, il nous faut chaque jour réinventer la Tendresse
Là où l’eau devient la Lumière,
Nos mains se croisent,
L’air, la terre et le feu sont nos enfants
.
Je tiens ton visage dans mes mains et je l’embrase,
Je suis le trait filant sur ta peau,
J’y dessine des routes nouvelles
Quand tu ouvres ton corsage,
Je suis éperdu de détresse,
C’est le commencement d’une caresse
La nuit est infinie,
Je t’aime sans compter,
Dans la paume de ta main se lie notre destin
© Jean DORVAL, le 14.10.2013, pour LTC Poésie.
20:39 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, poésie, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
01/08/2013
« FANAGE VOLAGE. »
© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Tout bouge, tout change, tu es dans ma vie
J’ai dans les yeux, dans les mains, l’envol de tes caresses
Les racines de mon âme se fondent en ta flamme maîtresse
Sans Toi rien n’aurait plus d’importance
Sur les berges de ton infinité, je dessine une mèche à allumer à deux
Susceptible émoi prêt-à-luire, intime veilleuse de féminité
J’ai tellement besoin de t’aimer que mon cœur trépide d’impatience
Comme un grand feu qui me redresse, tu t’amuses à me consumer
© Photo ci-dessus :
http://lh6.ggpht.com/_bV7cffp1jlA/S9xd0PXBJDI/AAAAAAAAYpg/iArTmNAxO74/P1040984.JPG
Ta chair garde l’emprunte secrète d’un soir naissant jusqu’au matin
Je cueille le blanc muguet dans tes sous-bois aux aguets
Je m’attribue le temps pour mieux te rêver, te suspendre à mes fièvres
Je dédie tes mots au Printemps, tu es une queue de comète qui passe en plein ciel
Offre-moi ton pouvoir de surprendre le vent
J’adore ton premier souffle, celui du matin
Et quand glisse mon drap protecteur, voile fidèle d’émotions
Tu captes mon désir comme on prie
© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Chaque heure me rapproche de toi et pourtant je suis si loin
Je m’absente en pensée, j’investis ta déraison
Ton insolence est reine, et au plus fort du poème je me noie en toi,
Combler de tes grâces, fragile sans qu’il y paraisse
Tu sacres mon existence comme une fête rebelle
A la floraison, je ravive la grande aiguille de ton horloge
Je suis le pèlerin qui parcourt ton ultime étape magnétique
Agile destinée, sanglots épanouis
© Jean Dorval, le 04 avril 2011, pour LTC Poésie.
19:47 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie, poésie lorraine, jean dorval poète lorrain, poète messin, metz, lorraine, centre pompidou-metz, moselle, ue, europe, fanage volage, jean dorval pour ltc, poème, amour, romantisme, le bel amour, fidélité | Facebook |
22/06/2013
« LA NAISSANCE DE TON TEMPS. »
© Photo ci-dessus :
http://www.fureurdesvivres.com/images/fdv32_maurice1_3ble_dur.jpg
A ma muse…
Ce vent qui va inspirant ton désir
Oscillant de dune en dune sur ton corps
Parcourant ton regard d’amande en amande
Il goûte la pluie de tes yeux
Il se gorge de la vie, de ta vie
Rase le fil de l’eau à la naissance de ta bouche
Se glisse sous ta langue accueillante tel un pont sur ton âme
Au sortir comme un cri venant du cœur, il s’ébroue tendrement le long de ton cou
Il se redresse avec tendresse caressant tes longues tresses
Il vogue sur la plaine fertile de ton ventre
Ondule les sublimes moissons de tes plaines dorées
De la rose qui s’épanouit à l’origine du Monde,
Il cueille le parfum d’innocence
D’où mystère et volupté exhalent
Ce vent joueur d’arpèges œuvre sur les cordes de ta harpe infinie
Faisant vibrer l’harmonie de tes sens jusqu’à la tombée de la nuit
Muse éveillée quand monte l’ardeur
Tu veilles sur les semailles
Du levant au couchant tu es fécondée, creuset d’or et de miel
Ta porte vers le soleil resplendit sans limites
C’est le temps de l’éternelle fête
Des promesses en écoutant tes rêves
C’est ton temps, celui de ta renaissance
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 02 février 2011.
06:00 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la naissance de ton temps, poésie, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |
07/05/2013
"LE PRENOM D'ELLE."
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010, pour LTC.
A Miss D.
A la naissance des rayons du soleil, j’écris son prénom
Avec la rosée tardive encore déposée sur les cactus, j’écris son prénom
Dans le lacis des oueds, j’écris son prénom
Sur les falaises du Nord Atlas, j’écris son prénom
Dans le vol sans faille de l’aigle royal, j’écris son prénom
Quand le fennec poussé par la faim sort de son terrier, j’écris son prénom
En hommage au scorpion fondant sur sa proie, j’écris son prénom
Au passage des ânes et des dromadaires dans la palmeraie, j’écris son prénom
Quand glisse l’eau fraîche dans les aqueducs, j’écris son prénom
Quand le sable s’étire majestueusement entre les dunes, j’écris son prénom
A l’ombre des palmiers quand la date ravit mon palais, j’écris son prénom
En dégustant une figue de barbarie, j’écris son prénom
En savourant un thé vert à la menthe fraîche, j'écris son prénom
Quand Ismael Lo chante « Jammu Africa », j’écris aussi son prénom(1)
J’écris son prénom sur tout ce qui donne un sens à la Vie, celui de ma Marocaine blonde !
© Jean Dorval, le 18 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
11:37 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : ismael lo, jammu africa, jean dorval poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, ltc, lorraine, centre pompidou-metz, moselle, metz, maroc, miss d il est encore temps de s’inscrire pour le prochain « conc, poétika, charente, 17, invictus, william ernest henley, poésie à dieu, dieu d'amour et de partage, jésus, charles d'orléans, pierre de ronsard, 1525-1585, prends cette rose« tu es la lampe de mes mots. », de père en fille, la naissance de ton temps, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |
05/05/2013
IL EST ENCORE TEMPS DE S’INSCRIRE POUR LE PROCHAIN « CoNcOuRs PoEtiKa » !
CoNcOuRsPoEtiKa
Il est possible de s’inscrire au « CoNcOuRs PoEtiKa » jusqu'au 31 mai 2013 sur le site : www.poetika17.com Le thème de ce concours de Poésie est libre. Je vous invite à y participer nombreuses et nombreux ! Le Premier Prix sera une tablette tactile ou un chèque de 100 euros, auxquels s’ajouteront deux entrées au Grand Parc du Puy du Fou, plus d’autres invitations surprises. Les autres prix seront : deux entrées adultes au Grand Parc du Puy du Fou ; une croisière promenade sur la Charente valable pour deux personnes ; des invitations pour les châteaux, parcs et musées nationaux et régionaux Poitou-Charentes ; des invitations au Zoo de la Palmyre, au Paléosite, à la Corderie Royale, aux Grottes de Matata et du Régulus, au Parc Viticole du Cep Enchanté, au Musée des Commerces d'Autrefois, etc. Mais, il y aura aussi un livre-photos sur la Charente Maritime (Editions Sud-Ouest) et une remise de Diplômes. Alors, à vos plumes !
© Jean DORVAL, le 05 mai 2013, pour LTC Poésie.
INFO+ : www.poetika17.com
[Le Monde de Poetika réside en Charente Maritime (17).]
14:26 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : il est encore temps de s’inscrire pour le prochain « concours po, poétika, charente, 17, invictus, william ernest henley, poésie à dieu, dieu d'amour et de partage, jésus, charles d'orléans, pierre de ronsard, 1525-1585, prends cette rose« tu es la lampe de mes mots. », de père en fille, la naissance de ton temps, poésie, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |
04/05/2013
"MON PERE VOUS OCCUPEZ TOUT MON ESPRIT."
D’après « Invictus » de William Ernest HENLEY.
Dans les ténèbres qui m’enserrent
Noires comme un puits où je me noie
Et quelques soient les circonstances
Je rends grâce à Messire Dieu
Pour mon âme invincible et fière
A chaque chute,
Je sais que rien n’est jamais définitif
Qu’il y a toujours de l’Espoir après le désespoir
Que l’Amour Divin permet
La Renaissance de chaque Être Humain
Dans de cruelles circonstances
Même si il m’est arrivé de gémir et de pleurer
Comme un Enfant
Meurtri par cette existence
Je reste debout bien que blessé
Quand la chute n’en fini plus
Que tout semble m’échapper
Dans ces moments là
L’Eternel est d’autant plus mon Berger
© Photo ci-dessus : http://mondereel.over-blog.net
Seigneur vous occupez tout mon esprit
Vous m’inspirez l’Amour du Prochain
Et le Saint-Esprit m’offre ses dons et ses grâces,
Me fait sortir victorieux de toutes mes Epreuves,
Victorieux de moi-même,
Et de mes propres Faiblesses
Après la tempête vient le calme
Cependant, la Lutte contre le mal est constante
Cette remise en cause permanente de toute existence
Donne un prix à chaque instant vécu
Les Epreuves deviennent alors constructives
De nos Abandons, nous devons faire un Hymne à la Résistance
La Sainteté et la Dignité ne sont rien sans épreuves
Il faut donc transformer chaque Souffrance en Douceur
Il faut donc, sans cesse, rechercher la Paix
La Vie n’a de sens
Que si nous savons savourer nos Pauvretés
En ce Monde de colère et de peur
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis et je resterai sans haine
Aussi étroit soit le Chemin
Nombreux les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon Destin
Car Dieu est le Capitaine de mon âme
© Jean DORVAL, le 04 mai 2013, pour LTC Poésie.
16:52 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : invictus, william ernest henley, poésie à dieu, dieu d'amour et de partage, jésus, charles d'orléans, pierre de ronsard, 1525-1585, prends cette rose« tu es la lampe de mes mots. », de père en fille, la naissance de ton temps, poésie, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |
30/04/2013
« LE CHANT DE LA ROCHE. »
© Photo ci-dessus : http://www.maxisciences.com/%E9toile/75-des-etoiles-auraient-une-compagne_art25950.html
D’après « Le chant de la cloche » de Friedrich Schiller (1759-1805).
Le moule d'argile qui prend l’emprunte de nos âmes
Est scellé dans la terre charnelle
Nous sommes à l'œuvre, belle Compagne,
A l’ouvrage de concert sur nos deux corps
La bénédiction vient d'en haut
Nos cœurs méditent l’Extase partagée
Que de nos mains nous exécutons volontiers
Nous prononçons ensemble des sermons
Qu’un passage à la flamme vive rend inviolables
La roche que nous formons
Forgée dans le sein de la Terre
Atteste de notre Union
Elle est gravée jusqu’à la fin des Mondes
Notre envolée triomphante
Gonfle les voiles du temps
Notre matin doré
Suit ainsi l’impétueux courant de la Vie
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Tu es Femme envoûtante
A l'éclat de fraîcheur, au regard pudique,
Au visage timide qui m’intimide
Tu es une vague de désir non contenue
Qui me saisit
Je rougis de plaisir à ton apparition
Et je te pare des plus belles fleurs du vallon
Ô tendre soupir, ô bel espoir,
Mon jeune Amour
Il est temps de fusionner,
D’allier la douceur à la force
Le cœur répond au cœur,
Le printemps, l’été invitent aux fêtes nuptiales
A ce moment précis, l’Homme plante et crée la Vie
Et les moissons, pareilles à des vagues ondoyantes, font son orgueil
Joyeuse est la puissance du feu,
Quand l’Homme la dirige, la câline
Quand il fertilise la Fille Libre de la Nature
Tumultueuse vapeur nue dans les airs !
La colonne de flammes qui t’enveloppe
Ma jolie braise insatiable
Roule en crépitant, de distance en distance,
Grandit avec la rapidité d’un torrent de lave
L’atmosphère brûlante,
Comme la gueule d’un haut fourneau,
Rend la nuit qui arrive en mugissant
Aussi brillante que le jour,
Affole notre flamme pétillante
Et les feux follets qui s’agitent sans crier gare
© Photo ci-dessus : http://kiketcadou.canalblog.com/archives/2012/10/27/25433597.html
Nous confions l’œuvre de nos mains aux entrailles du sol
Comme le laboureur blottit ses semences dans la Terre
Ma Chérie, je me nourris à ton sein sans discontinuité
Quand la lumière des étoiles brille,
En bons ouvriers, libres de tout souci,
Laissons sonner l’heure de la joie partagée
Et après la moisson courons à la danse
Rassemblons-nous autour de la Lumière
Honorons notre Amour
Douce paix, parfaite communion !
Le bronze embrasé éclate de lui-même
Et de toutes parts, se répand en rivière de feu
Dans son aveugle fureur, il s’élance avec le bruit de la foudre,
Déchirant la terre qui l’entoure
Et pareil aux gueules de Vulcain
Vomit des gerbes incandescentes qui nous consument
Là où règne notre passion dévorante,
Là seulement, l’œuvre pure peut s’accomplir
Là où l’étincelle a longtemps couvé
Là seulement, le gémissement de l’air transforme tout en instrument de paix
La Galaxie toute entière, elle-même, nous enveloppe
Dieu a béni notre ouvrage
Et au milieu coule le métal en fusion
Pur comme une étoile d’or
© Photo ci-dessus : http://www.volcans.info/octobre_2004.htm
Viens ma Compagne ! Formons le cercle !
Liés par l’affection,
Consacrons notre œuvre pacifique
Élevée au-dessus de la vie terrestre
Et planons sous la voûte du ciel azuré
C’est en nous balançant près des astres
D’une seule voix céleste,
D’une voix suprême, comme celle des planètes,
Que tout en marchant, nous louons le Créateur
© Jean DORVAL, le 29.04.2013, pour LTC Poésie.
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