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13/11/2018

Élie-gie (1)

Le Fil-d’Invisible,  

À  Élie

 

Quant à Toi, Mon Amour

Je ne m’Interroge point

De Savoir si je t’Aime

 

Ce Sentiment-incontrôlable

Arrivé tout à Coup

Avec de Grands Éclats

Et des Fulgurations

Je te le Dédie à la Vie, à la Mort

 

Ouragan des Cieux

Tombé sur ma Vie

Bouleversement qui me Déconnecte de Tout

Tu Emportes mes in-Volontés

Comme des Feuilles d’Automne

À l’Abîme de mon Cœur-entier

Pour Mieux le faire Renaître

 

Quelque chose de plus Fort que Moi

Me Pousse toujours vers Toi

Et en Fin de Compte

Je ne peux plus

M’empêcher de t’Exprimer ma Joie

De te Voir et de te Revoir

Simplement à l’Envie

 

Tu es mon Envoûtement-permanent

Ma Charmante-Étincelle

Le Son de ta Voix

Reste ma Destinée-nouvelle

Et t’Ouvre mon Âme

Ma Sublime-Inconnue connue

 

Ton Mouvement-impétueux

Celui de l’Être

Vers ce que Tu Désires

Ce que je Désire aussi

Une Émotion-puissante

Continue qui domine la Raison

Oriente toute la Conduite

Objet de cet Attachement

Vive Inclination que je te Destine

Et que Tu me Dessines

 

© Jean DORVAL, le 13/11/2018, pour LTC POésieLe Fil-d’Invisible,

 

(1) D’après le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert, et la chanson Somewhere Only We Know de Keane

Sonate-Nocturne (1)

  

Le Fil-d’Invisible,

 

À Élie

 

Mon Antre

Ta Nuit-tombée

Inlassablement

Me Vient, Revient

 

Chambre 426

Ton Ombre-chaude

Et Sensuelle

Se Reflète, Ondule

Au Clair-de-ma-Plume

 

Possédé, je suis

Par cette Fièvre-nocturne

Qui m’Envahit

 

Tel un Coup de Sirocco

Dans la Tête

Une Balle-légère

Qui me Troue la Peau

Tu me Hantes, me Tentes

Lentement, Sûrement

 

Tu te Loves autour de moi

Ma Respiration s’Accélère

En Sensation-Sublime

 

Ton Parfum de Comète

Taquine mes Narines

Un peu de Poussière-de-Lune

Luminescente

Tombe en Cascade-fine

De tes Épaules

 

Tendrement

Tu m’Attires à Toi

Je Plonge en Apnée

Dans ton Corsage-merveilleux

Où je me Perds Volontiers

 

Je Souffle

Sur ton Habit-de-Lumière

La Vague-enflammée

Qui me Submerge

Me fait t’Aimer

Comme on vient au Monde

Une Seconde-Fois

 

Tes Lèvres-Ensorceleuses

Sont deux Demi-Lunes

En Lagunes

Entre lesquelles

Je m’Assoupis

 

Ce Soir

Nous Échangeons

De vastes-Voluptés

Changeantes et Inconnues

 

Ce Soir

Nous Goûtons

L’Un à l’Autre

L’Amante et le Poète

Ne font plus qu’Un

 

À l’Ombre de tes Paupières

J’écris ces quelques Mots

Dans le Creux de ta Main

J’inscris ton Prénom

 

Je t’Allonge

Sur ma Couche

Dépose

Un Baiser sur ta Bouche

 

Face à l’Infini de tes Yeux

Je suis un Homme à la Mer

Tout me Trahit

Je n’ai qu’une Envie m’y Fondre

 

Dans ta Pénombre, je me Blottis

Tes Contours prennent tout leur Sens

Tu m’Obsèdes en Riffs de Guitare

 

Mon Papillon-de-Lune

De ton Nectar-Insolent

Je n’aurais Jamais assez Bu

 

Le Poète s’inscrit en la Muse

La Muse infuse dans le Poète

 

Demain, Nous Appartient

Demain, je Demande ta Main

 

© Jean DORVAL, le 09 novembre 2018, pour LTC POésieLe Fil-d’Invisible,

 

(1) D’après le film Out of Africa - Souvenirs d'Afrique (1986), de Sydney Pollack, tiré du roman La ferme africaine de Karen Blixen ; et la sonate pour piano Silence de Beethoven