10/04/2015
LTC Poésie rend hommage à Germain Nouveau.
"Le Baiser", marbre © Musée Rodin (ph : Ch. Baraja)
"Le Baiser."
Comme une ville qui s’allume
Et que le vent vient d’embraser,
Tout mon cœur brûle et se consume,
J’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Plein de délices et de fièvres,
Ah ! j’ai soif, j’ai soif d’un baiser !
Baiser multiplié que l’homme
Ne pourra jamais épuiser,
Ô toi, que tout mon être nomme,
J’ai soif, oui, j’ai soif d’un baiser.
Fruit doux où la lèvre s’amuse,
Beau fruit qui rit de s’écraser,
Qu’il se donne ou qu’il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d’amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu’il se refuse ou qu’il se donne,
Je veux mourir de ce baiser.
Germain Nouveau (1851-1920), in "Valentines" (1887).
iNFO+ sur l’auteur : wiki/Germain_Nouveau
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02/04/2015
Prélude à Sara.
Ma terre de sable
Mon antre
Ton corps en flânerie
Dépositaire de mon Amour
Me rend dingue
Dans tes bras
Enfin, je ressens
J’existe
Je respire
J’invente
Vainqueurs de nous-mêmes
Rosée de lune
Au ras de tes dunes
Je m’aventure
Étreinte d’ombres portées
Enlacée d’empruntes
Arroseuse arrosée
D’une commune destinée
Femme aimée, aimante
Lumière dans le noir
Ma main familière
Lave ta poitrine, tes pieds
Abreuvée à ton puits
Ma terre d’oliviers
Panier gorgé de fruits
La lune pleine mêle tes pas aux miens
Duo de corps étourdis
Embuscade tendue sur notre couche
Voyages et jeux d’impatience
Douceur des maux
Nos regards descendent l’oued à sec
Nos corps suspendent l’éternité
A la limite de l’abîme sentimental
Je suis le funambule aux pieds légers
Celui qui sur ton visage
Passe de paupière en paupière
Ton phare à yeux guide mes pas
Et ton Amour aux bras immenses
M’ouvre le Ciel
© Jean Dorval, le 30 mars 2015, pour LTC Poésie.
00:25 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
28/03/2015
Le Serment à Sara.
Mon Amour
Mon étincelle
Ma flamme vive
Chef d’orchestre de mon cœur
Beauté qui m’inspire
Que deviendrais-je sans Toi ?
Je chéris ton prénom, je te vis
Avec Toi, j’enjambe le destin
J’engage le festin du Roi
Mon sucre, je te chante
Goûtant ta langue, tes lèvres
Lumière détrônant la nuit
Je me consume pour Toi
Vers l’Extrême-Sud de ton corps
Je remonte à la trame de ton désir
Tes yeux sont plissés de félicité
Reflets de nos meilleurs souvenirs
Entre nous
Il n’y a pas de petits rêves
Pas d’hésitations
Seule l’exaltation nourrit nos exploits
Et nous allons toujours plus haut
Tels des oiseaux à la conquête du Ciel
Nous sommes le désordre défini
Le miracle langoureux
Le sourire de notre Grand Orient
Avoué, trouvé et retrouvé
Face au désert
Ton visage attend la pluie
Comme inspiré par une tornade de sable
Tu es un voile tendu vers l’inconnu
Ta bouche pleine de vent et de soleil
Est une porte ouverte, ardente, sur ton âme
Vaisseau d’éternité
J’enfouis ma tête entre tes seins
Tu me conduis au banquet de l’été
A la fête permanente
Je dénoue ta chevelure
Comme je défais ta robe
J’habille ta féminité
De mon étreinte familière
Je suce tes mamelons
Avide comme un nouveau-né
Tu es ma caravane d’épices et de parfums
La fièvre qui me pousse à l’évasion
Je longe ton fleuve
Ta robe tissée d’ombres tombe
La dune de ton ventre plat
Anime ma délivrance
Je t’invente embrasée de lumière
Je te fais l’Amour
Sur la tunique d’étoiles de Vénus
Ta nudité est un soir d’impatience
Ma bien-aimée
Tu es mon unique plaisir
Nos yeux ne se souviennent que de notre bonheur
Nous marchons sans peur et dans la joie
Comme deux soldats en mission sensuelle
En assauts répétés et conjugués
Nous sommes une terre assoiffée
Qui ne peut être rassasiée
Nous sommes l’ultime exil des dévots
Les découvreurs de l’étreinte fragile
Inaccessibles au malheur
Sur Toi, ma jeune endormie
Je dépose tendrement chaque matin
L’étoffe des songes du bout des lèvres
Et dans une ultime étreinte
Nous brûlons l’un pour l’autre
Du feu du désir
La colline de tes soupirs
Rayon d’or scintillant
M’attire vers ton ventre accueillant
Deux corps dressés dans l’allégresse
Finissant en apothéose
Comme les lucioles se volatilisent en atteignant le Soleil
© Jean Dorval, le 24 mars 2015, pour LTC Poésie.
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27/02/2015
Le Jardin de Sara.
© Photo ci-dessus : Femme berbère du Maroc. bladi.net/visages-du-maroc
Entre palmiers et dattiers
Au Jardin de tes promesses
Miroir d’Ève
Je questionne tes ombres
Je t’invite à de nouveaux partages
Offerte comme "La Lumière" (1)
En Street Fashion Lovely
Je déguste ton alléchante Nature
Ton corps céleste
Dont je photographie les mouvements
Je le saisis au travers du Monde
Comme je saisis le Monde au travers de ton corps
Tes caresses sont la Vie
Autour de ta féminité
Tout est chant et rituel
Tout est Passion
Un moment unique
Insolite de poésie tactile
Bercé de mélodies séfarades
Mon coeur d’or
En Toi
Je trace ma propre voie
Je crée une grammaire charnelle
Pour mieux te conjuguer
Tu es mes premières Amours renouvelées
Ma démocratie sensorielle
Ma Danse Marocaine
Une tempête gonflée de désir
A deux doigts d’exploser
En permanence
Dans mes bras
C’est la fête des sens
Comme un peintre devant sa Muse
Devant son paysage en promenade
Je me laisse transporter par Toi
Belle Sara
Tu réveilles toutes mes errances galantes
Les dunes sont ton miroir
J’y contemple ton âme
Je me plais à plonger
Au sein de ton image
Comme le ressort d’une envie subite
Je t'embrasse des yeux et des mains
Et de tout mon cœur
Tes cris de joie indomptables et sauvages
Me poussent à sonder le fond de tes abîmes soyeux
J’arpente le matin tardif
Le portique du silence
N’attendons pas l’été pour faire l’ultime voyage
Pour nous immoler ensemble par le feu sacré
Et pour brûler nos ailes
Comme deux Icare langoureux prenant le large
© Jean DORVAL, le 27 février 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain" By JD.
Note : (1) Il s’agit du titre d’une magnifique statue en bronze de Claude Morin représentant une femme sublime nue à la pause lascive.
22:05 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : le jardin de sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
07/02/2015
Un baiser pour Sara.
Chacun de nos cris de joie
Se fait l’écho du vent
S’engouffre dans un éclat de lumière
Le rayonnement de ton sourire
Éclipse de temps
Où mon Amour se perd
Se repaît de moissons clandestines
Mes lèvres cherchent tes seins
Comme un nouveau-né
Ta parole m’habite
Comme au jour de notre Saint-Valentin
Anniversaire de notre rencontre
Tu es l’hôte imprévisible de ma langue
Et sans invitation
Je vais à ta source d’eau claire
A laquelle je m’abreuve
Chaque pierre déposée
Sur le mur de notre mémoire
Est une prière à l’Amour
Mon miel en détresse
Ma lampe à huile
Tu me guides vers Toi dans le noir
Avec ma langue natale
J’écris mon prénom sur ta peau
Par petites lampées
Je récupère tes goûtes de sueur
Nous dansons dans l’air
Et renonçons au temps
Nous sommes un champ de Tendresse
La Passion aux bras immenses
Notre parcelle langoureuse
S’entretient tous les jours
Le ruisseau pur de ta voix
Me guide entre tes collines
Vers ta fontaine de renaissance
Ma langue s’écoule
Dans ton pays de lait et de miel
Dans le silence du cœur
Tu es le jardin qui éveille ma clarté
Funambule de la transe
Reflet de ta terre à toute heure
Tu m’offres mes plus beaux souvenirs
Tu effaces le passé
Pour ne vivre avec moi
Que le présent
Et préparer l’avenir
© Jean DORVAL, le 06.02.2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain" By JD.
13:26 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
05/02/2015
Sara ou les nuits d’été. (1)
© Photo ci-dessus : riadidoine.com
Au cœur des collines
Le Ryhad familial pour tout refuge
Morceau de trêve choisi
Attise notre élan de folie
Nous sommes nus
Revenus à l’état primitif
Baignés de beauté
Et d’incantations amoureuses
Asseyons-nous sous la rosée
De ces jardins dorés
Entrons dans les vasques-fontaines
Pour mieux nous initier
Les murs sont témoins
Que je t’aime si fort
Sous l’ombrage des arbres
Mes mains généreuses
Goûtent à plaisir ton bonheur
Ma Charmante Amante
Tes yeux noisette à croquer
Tes cheveux noirs en nombre docile
Trouvent tout leur sens dans ce Paradis
© Photo ci-dessus : riad-jmya.com
Ici-bas Charmante-Créature
Nous sommes présents
Libres de nous aimer
Pour rendre ce Monde meilleur
Cette autre naissance
Que nous nous offrons mutuellement
S’étire sur le bleu infini
Comme un air de Jazz Marocain
Notre refrain ouvre toutes nos portes
Pour que la fête soit de mise
Prise en vertige
Toutes lanternes allumées
Belle Compagne au sourire
Tu es prise en flagrant délit de fantasme assouvi
Fou d’Amour pour Toi
Ma Famille, ma Patrie
Avec Toi, je traverse l’Invisible
Je dessine et redessine ta pensée
En touchant du regard tes sables en éveil
En geste usuelle
Nuit et jour
Sous la Lune et le Soleil
Tu es ma seule Rêverie
Mon réveil-tendresse
De près comme de loin
Je pense à Toi
Mon désir pour Toi grandi
Tu es partout où je vais
© Photo ci-dessus : riad-jmya.com
Jour et nuit
Allongé sur notre lit
Tu es ma couverture chaude
J’ai faim, j’ai soif de Toi
Brûlante à l'intérieur
Comme à l’extérieur
Par tous tes orifices
Tu es offerte en sacrifice
Ce châtiment réservé
A ton unique vertu
Est une grâce sans limite
Jour et nuit, nuit et jour
Ta Poésie reste un Pont Universel
Entre Nous
© Jean DORVAL, le 24.01.2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
Note : (1) D’après la chanson de Cole Porter "Night And Day."
01:04 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
24/01/2015
"LES JAMBES SONT LA PLUS BELLE SIGNATURE D'UNE FEMME..."
© Photo ci-dessus : chantalflury3unblogfr.unblog.fr
"Cuisseau ganté, pas si sot, frappé du sceau du désir."
© Jean DORVAL, le 13.02.2012, pour LTC Poésie.
© Photo ci-dessus : thierryb.over-blog.com
01:05 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
23/01/2015
Oued sentimental.
© Photo ci-dessus : terriermichel.wordpress.com
Sara
Mon astre
Mon rire
Mon énergie
Mon épice
Ma fièvre
Mon Grand Orient de transe
Ma Danseuse du Tendre, du vrai
En ta présence, je rêve d’azur
Je murmure du sûr
Face à Toi, je tombe le masque
Tu me mets à nu, même habillé
Et à ton tour
Tu es lu et approuvée
La Terre jubile de nos exactitudes !
Nous sommes les soleils fous
Nous sommes fous de Soleil
Nous sommes 2 cœurs croisés
Nous sommes le Cercle des poètes apparus
Sarment de Vie
Récolte de jasmin
Fille de la brume tardive
Fille brune, comme tu es belle !
En effleurant ton regard
Tes yeux immenses, tes yeux noirs
Je réinvente le Mystère de ma Foi pour Toi
Vent du destin
Notre Vie n’a point de porte
Fortune discrète
Menant à une fenêtre
Donnant que sur du beau
Nous sommes le rêve
En vendange tardive
Les sables de mémoire affective
Émouvant en bonheur simple
En petites joies primordiales
De nos deux mains complices
Échangeons notre Humanité
Nos mots frissonnent
Deviennent des cris de plaisir
Couchés sur une dune
A regarder le ciel
Confondu avec la terre
La palmeraie de Tioute
Est notre refuge
Taroudant est au loin
Tu déploies tes charmes
Au milieu des lumières
L’al'ajaj soulève nos tourbillons de passion
Rafraîchie par les seguias
Qui amène la Vie en ces lieux
L'eau coule à flot dans tes veines
Tu fleuris au milieu des orangers
Et je te cueille
Belle Damoiselle
Si chère à mon cœur
Mon doux Ange
Je te vois passer même dans mes rêves
T'aimer est la seule chose qui m’importe
© Jean DORVAL, le 23 janvier 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
13:08 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : oued sentimental, jean dorval, poète lorrain, metz, sara se donne en nourriture, ton visage, ma patrie, sara fille du ksar, sara ou le divin songe, sara sahara, l’éloge à sara, brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte, ltc poésie, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
17/01/2015
Sara se donne en nourriture.
Mon Asile
Quand tu t’offres en nourriture
Mon cœur s’envole
Tu es une Prière vivante
Une Prière gourmande
Une couveuse de sentiments
La Fille aux desseins nus
Pour Toi
Je suis devenu l’aigle agile
Partant à la conquête de ton Ciel de soie
Par cet Instant tranquille
Je pense à Toi
En contemplant ta plénitude
Je m'approche
Et ranime ton feu couvant
Je me sers contre Toi
Fidèle Compagne des jours heureux
Nourrir c’est aimé
Je me repais de tes baisers
Dans un souffle court partagé
Restons immobiles
Retenons notre festin jusqu’au paroxysme
Pour mieux le partager
Au gré du vent, en chaleur convergente
La traversée de nos deux corps
Fenêtre ouverte sur nos cœurs
Nous fait atteindre mutuellement nos rives
Ô mon regard lumineux !
Je suis le nomade de ton heur
Tu es la Voyageuse de mon honneur
Je te couvre d’une parure d’argent Amazigh
Pays du Ciel et de l’Eau
Terre enlacée, rêve échu
Ton Soleil s’étire à l’Ouest
Je te sers comme une étoffe chaude
Source vive jaillie d’ici-bas
S’écoulant de ta Lovebox
Tu désaltères la Vie, ma Vie
Figue fendue d’un peu de miel
Paupières humides
Chant profond du Haut-Atlas
Fixant à jamais notre souvenir
Je t’aime sans détour
Là, près de la fontaine et de l’olivier
La caresse du temps
Se prolonge en Toi et avec Toi
Jusqu’au Jardin des promesses
Des oranges et des clémentines
Notre énigme devenue légende
Prend ici le goût de ta terre
Comme le pain quotidien
Égarés entre braises et transe
Nous levons ensemble les bras
L’étoffe du Ciel nous enveloppe
S’abandonne à notre vertige en euphorie
Ton ventre rond, origine du Monde
Ton centre fécond, origine de notre Monde
Est fertilisé de mon labeur
Au point que tes cris de Joie
Fêtent les couleurs de la Paix
Annoncent la bonne nouvelle :
Sous le figuier l’Amour !
© Jean DORVAL, le 16 janvier 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
01:49 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : sara se donne en nourriture, ton visage, ma patrie, sara fille du ksar, sara ou le divin songe, sara sahara, l’éloge à sara, brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |
11/01/2015
Sara : ton visage, ma Patrie.
© Corinne Tableau "Regard" (œuvre acrylique, 09 août 2008). corinnetableau.blogspace.fr
Tendre regard Touareg aux yeux noirs de jais
Tatoué d'émois
Entre pleurs de joie et rires non contenus
Tu poses ta tête
Ceinte d'un chèche rouge piqué d'or
Sur mon épaule
Sous tes bijoux d'argent
Et ta fibule aux motifs Amazighs
Ton corps nu est chaud
Accueillant comme ta Terre natale
Tu m’entraînes sur tes pentes en détente
Toi ma Patrie, ma rencontre quotidienne
Une seule caresse ne suffit pas à tout nous dire
Notre étreinte s’attarde en confession
Splendeur lascive, Femme tendre
Tu es ma Demeure
Ma main tremble de Bonheur
En redécouvrant ton galbe fessier
Toi, l’étincelle entre mes doigts
Tes mots silencieux
Laissent s’échapper un cri d’envie
Puits aux sentiments
Je puise ta Lumière
J’épouse ton frisson, ta faim
Ton corps lu drapé de laine
Léché par le sable
Laisse s’échapper
Une goutte de miel de ta couche
Chaque soir est un thé à la menthe
Je m’endors entre tes seins
Au milieu des paniers
D’oranges, de figues
D’olives et de sucre
Je suis fou de Toi Sara
Aux douces mains
Mon asile, ton visage est ma Patrie
Et tu m’habites jusqu’à la fin des temps
© Jean DORVAL, le 11 janvier 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
23:20 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : sara : ton visage, ma patrie, sara fille du ksar, sara ou le divin songe, sara sahara, l’éloge à sara, brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |
Sara Fille du ksar.
Debouts sur la mer de sable
Tes paysages splendides
Où je devine ton visage
M’envoûtent entièrement
Tu ris au milieu de l’Immensité
Accrochée à mon bras
Pour ne pas tomber dans le vide
Ondulant au rythme du bendir
Je suis l’Oiseau rassurant ton âme
La vague retournée, inversée, absolue
Te ramenant les soirs de tempête de sable
Sous la tente sahraouie commune
Tu donnes à mes yeux
Un horizon qui chante
Ton sourire me possède
Agite jusqu’à mon sommeil
Suspendu à ta chevelure
Face au jardin de ton corps
Je suis comme un petit enfant
Retrouvant l’Éden Immaculé
De dune en dune
De Merzouga à Tinfou
Je t’entends chanter
Enfante née des sables
Complice des vents chauds
La valse de ton caftan bustier échancré
Affirme ta beauté
Réveille mon envie de fantasia langoureuse
© Photo ci-dessus : petitbain.org/Saadia-Souyah
Je suis le Conteur de ta Beauté devenue nue
Le Compteur des grains de sable collés à ta peau
Ton voile défait devient ruisseau
Tes seins sont mes bonnes étoiles
Une connexion buccale me reliant à ton âme
Suivant tes yeux noirs
Ma Terre enceinte de mes rêves
Nous sommes les Gardiens
De nos caravanes en transports amoureux
Caravelles de Passions
Tendant la voilure de notre désir
Nous dédions notre élan à la Postérité
Et à la Paix Universelle
Nous sommes les Oiseaux de la Liberté
Les cœurs en aisance vagabonde
Les Gourmands de la grenade rouge et juteuse
Du miel doré et des figues fraîches, charnues
Une main ouverte et tendue vers l’Infini
Le regard tendre qui répare le temps qui passe
Et sauve l’Humanité
© Jean DORVAL, le 06 janvier 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
13:01 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : sara fille du ksar, sara ou le divin songe, sara sahara, l’éloge à sara, brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |
05/01/2015
Sara ou le divin songe.
Dans le petit matin
L’espérance d’un nouveau jour
Fait chanter les oiseaux
De l’oasis de Tioute
Mon esprit est bleu Ciel
Et en veilleur des portes de ton Paradis
J’écoute ton cœur
Ton rythme hypnotique
Bercé par le libre flot
S’écoulant à nos côtés
Au pied des palmiers
Lumière de l’astre suprême
Je lave ton corps à l’eau de prose
Par petites touches
Comme un pianiste impressionniste
J’aime ta fraîcheur
Moi, le cueilleur de ta vertu
Le semeur de tes sentiments
Le rêveur de ton divin songe
Ma terre de repos et d’ardeur
Toi mon Toit en épousailles
A l’ombre des amandiers
Tu es un triomphe
Un hommage à la Création
Terre sentimentale
Fleur sauvage
Souffle fragile
Je pétris l’argile de ton corps
Un sac de farine et un peu d’olives
En offrande à ta beauté
Les racines des arbres
Attestent de notre partage
Simple et beau
Mon astre poétique
Une hirondelle
Guide mes mots doux
Vers Toi
Je grave dans la pierre
La paix qui nous habite
Ton ombre, ta voix
Tes roulements de tambour
Dans mon cœur
Me font bondir de Joie
Jusqu’aux nuages
A la pointe du rêve
Faisons durer l’attente
Pour mieux la savourer
Cette lente traversée de rires retenus
Sans jamais nous lasser
A deux doigts de l’extase
Retenons notre désir
Cette pluie de météorites
Stoppée net
Et juste avant d’entrer en apothéose
Figeons le plus-que-parfait
Pour mieux le livrer
Libérer notre émoi en parité
© Jean DORVAL, le 04 janvier 2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
00:59 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : sara ou le divin songe, sara sahara, l’éloge à sara, brune sara, vertigo in sara, alphonse de lamartine : "nouvelles méditations poétiques." (1823, Édition de 1849), "la reine amazigh.", "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, lamartine, centre pompidou-metz, l'étreinte | Facebook |