22/10/2012
« AVENIR D’AUTOMNE. »
© Photo ci-dessus : http://hollynx.skynetblogs.be/
A Miss P.
Ma Doulce Compagne,
Le jour s’élève tout doucement sur ta lande lascive
Le Roi Soleil étire sur Toi ses irradiantes promesses
C’est l’heure où le Grand Cerf brame
Et je suis si bien près de Toi
Le Ciel de tes jolis yeux bleus-verts
Se fond dans ta blonde chevelure
En laquelle un papillon s’envole
J’y vois un signe !
Ton sourire est une porte ouverte sur ton âme
Tes mains une caresse par anticipation
La flamme réciproque en nous deux luit
Et notre ardeur commune à bon port nous conduit
A chacun de nos rendez-vous galant
Tu confortes ma liesse
Je retrouve ma noblesse
Dans la force de ton désir
Tu es la Petite Mort qui fait revivre
Tu as le pouvoir merveilleux
De continuellement me bercer
Entre indolence et insolence
Tu m’as rendu la Vue
Embrassons-nous mon Cœur
Avant la fin des temps
Tu es pleine de saveurs
Et je me meurs d’insouciance dans tes bras
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2012, pour LTC Poésie.
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28/08/2012
« LES HAILLONS SONT EN BERNE. »
© Photo ci-dessus : http://fragmentdetags.net/tag/guerre-sociale/
La guerre sociale est partout dans ce pays
La misère remporte victoire sur victoire sur les Humbles
En silence, les Petits crèvent en direct dans les ruines de notre économie
Les Riches en ont plein les poches et la gueule
Les inégalités forgent le désir de partage
Tous les haillons sont en berne !
Pas un soldat du feu (social) en riposte
Combien de vexations encore sans réagir ?
Le temps est compté pourtant
Et dire que le Système colmate piteusement en permanence une Digue Humaine prête à rompre…
Tous les haillons sont en berne !
Tant que l’égoïsme et l’individualisme prévalent,
Pas de miracle en vue !
Tant que le matérialisme et le non-respect de la Nature règnent,
Point de changement en vue !
Tous les haillons sont en berne !
Moyens d’action réduits à néant
Tentative maladroite d’annihiler toute volonté
Paupérisation volontaire de la Population
Rien pour calmer les esprits !
La révolte gronde, la faim enfle, la soif d’Egalité est sans limite
Le Peuple est tendu jusqu'à l’éclatement
Tous les haillons sont en berne !
Qui va rouvrir les usines ?
Qui va nourrir les Travailleurs ?
Qui va reprendre en main le Pays ?
Si ce n’est les Invisibles,
Car il ne faut rien attendre des nantis
Tous les haillons sont en berne !
A force de vouloir éviter les obus de l’exploitation
On n’évitera pas l’explosion sociale
Il faudra palier aux carences
Il faudra se surpasser
Il faudra prendre l’initiative
Le vrai Capital, c’est les Travailleurs !
Les Oubliés du Système sont à deux doigts de lancer leur Révolution Pacifique
Tous les haillons sont en berne !
Nos Braves Héros...
S’ils partent trop tôt, ils sont minables
S’ils ne partent pas assez vite, il est trop tard
Il faut juste qu'ils partent à temps !
La Marche pour la Solidarité et la Fraternité, pour que triomphe la Liberté, n’attend plus !
Pour le moment…
Tous les haillons sont (encore) en berne !
© Jean DORVAL, le 28.08.2012, pour LTC Poésie (Sociale).
© Photo ci-dessus : http://www.educol.net
« La guerre est sociale ! »
La guerre est sociale
La misère nous attaque de toute part
Tous les bataillons d’Ouvriers sont en alerte
Tous les Pauvres à la contre-attaque !
Nous devons réaliser un miracle :
Il faut nous surpasser pour nourrir notre Famille.
Ne pleurez surtout pas,
Il faut éviter les obus de l’incompréhension.
Si on ne part pas au front social maintenant, nous resterons toujours Misérables…
© Jean Dorval, le 28.08.2012, pour LTC Poésie (Sociale).
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19/08/2012
« LA PROMENADE DES 20 MONOGRAPHIES DE TOI. »
Promenant mon GROOVE au fil de l’HAUT de ton corps
Je suis bien, là, avec Toi ma Muse-Hic !
Le doigt posé sur le courant alternatif de ta peau
Tes cheveux blonds glissent en Team ondulée sur la Moselle
Ta Féminité Lorraine en tournage
J’en déroule le Clip Sensuel en ce très beau samedi ensoleillé
ZOOM sur les rives de toi, Belle Damoiselle à la Casquette « NY »
Je voyage sur ton HIT-Love en faisant le plein d’Oxygène 57
Pour Toi, Mon Ode MuZikale-Culte
Je crache le Feu tel un Graoully en Stéréo
Tu as tagué mon cœur avec un arc-en-ciel
Et dans mon élan, je ne peux perdre le Nord
Car je suis le Globe Trotteur de tes Sens-3D
Programmateur de tes Fragments Musicaux Associés
En ce magnifique Eté 2012, je scratche ton Dos Vinyle
Je rappe sans blues sur ta peau lisse
En plein air, j’invente notre Making-Of sur platine-coquine
Au fil de toi mon Ange :
Une seule façon de danser,
Un seul et même rêve,
Tu es la cible de mes Rimes !
Je te présente mon Passeport MONO
Pour un contrôle d’Extra-Large Pulsion
Pulpeuse suite, Héros-Chantant guidé par ton électro-acoustique
Projection en plein air d’un dispositif interactif : DUO !
Notre Hymne FREESTYLE donne le Son
STREET DANCE en hommage à ton « Antre n°2 »
Notre nuit, même en plein jour, est une œuvre d’Art-d’Art !
Epreuve pour une chorégraphie commune
Danse urbaine, Danse Humaine !
Un seul ticket pour Deux en Underground plein Ciel
Dance Battle en Scène-45 (minutes)
Circuit en boucle, sans réservation d’avance
Zone d’entrance, zone en partance
Hip-Hop Affiché, Hip-Hop Régalé !
Je te lance un bouquet final de Roses Bussang !
INFO+ : http://www.theatredupeuple.com
© Jean DORVAL, le 18 août 2012, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © Metropolitan Filmexport.
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17/08/2012
« LA VITA NUEVA. »
© Photo ci-dessus : http://www.francopoly.com/jeu/profil.php?id=191408
Je ne sais que dire lorsque je dépose un baiser sur tes lèvres
Je suis le muet consenti, l’aveugle au long court
Celui que rien n’arrête, celui à qui tout peut arriver
Ce qui m’attire chez toi mon Unique Pensée
C’est la jeunesse de notre Amour
Cet élan encore hésitant, peu sûr de lui au début, et qui se fortifie à l’usage
L’allégeance que nous faisons au Bonheur recouvré
Il faut la nourrir comme on nourrit l’Espoir
Il faut la satisfaire comme s’il n’y avait plus de lendemain
Le temps est venu de fleurir l’incandescente Certitude
Il faut la faire s’épanouir, l’honorer à la lecture de chacun de nos gestes
Indolence impudique, tu réveilles Cupidon !
Ma main tremblante bénit ta renaissance, Ô ma Joie !
J’adore te servir Divine Passion
Je suis le Chevalier Servant de ton Ventre Fécond
Plus enivrante que le Fils de la Vigne
Tu es la fougue renouvelée,
La Belle au Baiser
En ta présence, je suis possédé de Tendresse
Ô grande chaleur dans mon cœur,
Je suis sous ta domination affective !
© Photo ci-dessus : http://petit-clwon-triste.skyrock.com/9.html
Mes soupirs se mêlent à tes paroles
En dedans ton esprit et ton corps
Nous jouons ensemble la Note Universelle
Au sortir d’un fougueux assaut, je t’implore
Ma Dame, tu me rends à moi-même
Je redouble de soins en te pressant délicatement contre moi
© Photo ci-dessus : http://www.francopoly.com/jeu/profil.php?id=191408
Tu es un doux réconfort, ma seule Amour
Je suis la forme de tes mains
Comme tu es mon emprunte langoureuse
C’est le plus beau jour de l’année
A cet instant précis pointe le soleil triomphant
Et je n’ai point d’autre désir que de t’appartenir
A deux Cœurs Loyaux rien n’est impossible
La force du Sentiment délivre et enivre, fait revivre
Les Cieux en sont témoins !
© Jean DORVAL, le 16 août 2012, pour LTC Poésie.
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22/07/2012
"L’INTERVALLE DE L’INSTANT PRESENT."
© Photo ci-dessus : http://www.vingtenaires.com/
J’aime cet instant pour lui-même
J’y reconnais le goût des larmes de Joie
Car tu es là !
La pluie vient de cesser
Et dans l’éphémère clarté de la nuit
J’enlace l’innocente quiétude
© Photo ci-dessus : http://www.secret-attraction.tous-vers-la-reussite.com/tag/nuit-+amour/1
La porte de ton cœur est battante
Ma lumière s’approche, se prolonge…
La pureté de cette lueur dépasse l’entendement
Je monte vers le miroitement de ton regard
Déposant un doux baiser sur tes lèvres
Mon vol s’étire sans fin
Il me reste une Eternité pour te parler
Et à voix basse tout te dire
Sous la nuit constellée
Tenant ton paysage céleste tout contre moi
Là où tout débute
Je reviens toujours vers toi
Et dérive dévoré de grandeur
Mes paupières se ferment
Je songe que tout peut arriver
Limpide moitié, tu embrases mon âme
Et je consume la tienne
© Photo ci-dessus : http://maverick50.skyrock.com/
Ce soir, j’éteins toutes les lampes de la rue
Ma lueur grandit dans le feu de tes yeux
C’est l’heure à laquelle, les dernières flaques d’eau
Dans la chaleur terminent de s’évaporer
Ton chœur langoureux s’enfle et m’apaise
Les remous de l’eau de la rivière voisine
S’échouent contre des berges invisibles
Nous sommes bien !
Nous marchons sur la nuit
Etoiles filantes glissant le long de tes bas
Tu laisses ma main s’enivrer sur l’étoffe de ta robe
© Photo ci-dessus : http://chouchoulameche.over-blog.com
Je mêle mes plus beaux mots d’Amour aux tiens
En t’offrant un petit bouquet de violettes
Mon souffle te parcourt du bout du nez
Ma tendre Compagne, tes deux petites amandes s’écarquillent, alors, sous l’effet de l’émotion
L’Amour qui nous attache si fort l'un à l'autre a pour seul témoin la Lune rousse
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2012, pour LTC Poésie.
23:39 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté | Facebook |
21/07/2012
"CHARENTE."
© Photo ci-dessus : http://www.flowercampings.com
Les côtes de Saintonge.
"Arrondie et pointue alternativement la barque
De soleil glissant vers la mer replonge et disparaît
Dans le ciel nuageux de Saintonge aux replis massés
Contre des volets bleus, entre les toits de tuiles rondes.
Un désordre léger d’oiseaux cligne sur l’étendue
Exacte de labours, de prés, d’arbres qui s’accomplissent
Dans la sourde épaisseur du gris où le temps submergé
N’avance plus parmi les eaux, les herbes dévêtues.
A l’horizon très bas la carrière bleue s’effondre
Avec le sable du rivage ou se rouvre soudain,
Et le jour se déploie au-dessus des premiers villages
D’Aunis équilibrant ce poids de terre et de nuages
Qui les maintient dans la douceur de la nécessité."
© Jacques REDA, extrait d’« Amen »/NRF Poésie/Gallimard.
20:23 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france | Facebook |
29/05/2012
« LES ENFANTS DU MONDE NOUVEAU. »
D’après « Le Faune de Marbre » de William Faulkner.
Les peupliers sauvages se balancent comme les corps de jeunes vierges élancés
En rangs désordonnés ces belles danseuses, souples et ivres à la fois, hissent leurs cimes lumineuses, leurs poitrines vert-argent, offertes à la voûte stellaire bleutée
Le souffle des premiers vents frais du Printemps déchaine leur élan de Liberté
Bouleversant ciel et terre, comme tombés d’un azur sans rivages, les oiseaux impatients s’agitent en quête de l’âme sœur, annonçant le Renouveau de la Vie Eternelle
Les premières violettes percent timidement le drapé émeraude recouvrant le corps d’une Terre prête à être fécondée de toutes parts
L’herbe épaisse, encore émue d’humidité, ressemble à une chevelure désordonnée bordant des chemins menant nulle part
Le soleil fait resplendir la charge cristalline d’un ruisseau qui se brise en de multiples fragments de glace en contrebas
Cette explosion d’assauts guerriers, confondue en blanche écume, en véritable frisson incontrôlable continu d’eaux folles, s’échoue de tout son long en une veine nourricière irriguant la vallée toute proche où paissent les troupeaux sages et gras
Les champs de blés de leurs solennels sillons s’abreuvent au passage pour mieux renforcer la fougue de leurs jeunes pousses qui tendent les mains vers le Très-Haut
De chaque côté, des hêtres bavards se frottent à des lilas indisciplinés
Les bouleaux entourent, en formation serrée, une clairière récente
De fourré en fourré, d’arbre en arbre, telles des sentinelles bruyantes, les pioupious diamantins des jeunes recrues résonnent en échos épars
Les vergers à fruits d’or naissants, presque parés de tous leurs atours multicolores, entrecoupés de bourgeons arrogants, accueillent des passagers clandestins trônant parmi de futures poires, pommes ou cerises tentatrices
Les haies d’épines protègent des baies en gestation qui seront au final dérobées
Les loopings des hirondelles sont autant de guirlandes vaporeuses clairsemées par hasard au gré du temps
Sans bruit, l’araignée tisse une étoile lumineuse sur la bruyère des sous-bois
La face pure du jour, ensoleillée, encore trempée des flagrances de la Terre, réchauffe les grands espaces sortis récemment de la longue nuit de l’Hiver
Des myriades d’abeilles conjuguent, déjà, les notes parfumées, découvertes sur la Palette du Divin Jardin, recréée sur mesure au rythme des saisons, et sur laquelle le Monde rêve éveillé
La Vie, sanctuaire scellé d’une Alliance suprême avec le Créateur - l’évaporation de la rosée matinale achevée - attend la pluie comme on attend l’Amour, un rameau vert à la bouche, tendu en offrande, par avance, à l’Eté prometteur à venir…
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14 avril 2012.
13:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, jean dorval poète, poète, poésie, poésie lorraine, haendel, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, romantique, fleur bleue, amour, l'amour, saint-valentin, tiliwa d'abondance, d’après les, « chants berbères de kabylie », de jean amrouche, kabylie, william faulkner, le faune de marbre, un rameau vert, gallimard, nrf, les enfants du monde nouveau | Facebook |