30/05/2012
"DERRIERE LA LUCARNE VERTE…"
© Photo ci-dessus : www.anacoluthe.fr
La nuit tend ses longs bras froids entre les collines
L'humidité de la terre exhume son odeur de bonne glaise
Les feuilles mortes des vieux chênes finissent de tapisser le Jardin de Mère Nature
La nuit s'étire dans la vallée de la Gorzia
Sur LE Village qui épanche depuis toujours la grande soif messine
Elle recouvre bientôt le toit de chaque maison
Des chapeaux et des coiffes des Dames Demeures
S'échappent de rassurantes fumées et de doux fumets
Blanchâtres saveurs de l'Automne provenant de l'âtre
Pas une âme qui vive au dehors !
Pas une seule lumière apparente !
Si ce n'est cette insolente lucarne verte...
C'est derrière ce halot de sève magique
C'est devant le feu de cheminée que tu m'attends
Rassurante chaleur humaine jusqu'au bout des sens !
Sur tes lèvres roses, je déposerai un baiser d'ici une heure
Partageant ta fièvre sans attendre, alors, je m'égarerai
Une fois passé la lucarne verte...
© Jean Dorval, le 30 janvier 2010, pour LTC Poésie.
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"C'EST UN P'TIT GARS !"
Aux ultimes contractions
La fontanelle en pleine action
Vers la lumière tu tendais
Vers le tourbillon de la vie tu te détendais
Ta Mère te secondait dans l'effort
Ton Père lui prodiguait du réconfort
Dans cette Communion solennelle
Tu es éclos de l'Antre Maternelle
Saisissant naturellement ton destin
Tes premières craintes de ta poitrine jaillissaient
Pourtant de l'air tu faisais un premier festin
Au matin de ta vie, tes Parents t'apparaissaient
D'une eau pure, je t'ai baptisé Pierre dès le départ
L'émotion à son comble, le cœur enivré, rassuré
Une fierté toute paternelle me transcendait de toutes parts
Avec tendresse, je te prodiguais une caresse mal assurée
Ta Mère aux formes épanouies
Les yeux pleins d'une émotion nouvelle
Ta Mère aux charmes inaltérables, à la force inouïe
Rendait grâce à Dieu de la bonne nouvelle
Au creux de ses seins la chaleur perdue tu recherchais
Un cordon pour tout repère tu préservais
Au creux de ses mains tes frontières tu retrouvais
Un bâillement souverain bientôt tu lâchais
Entre deux lames effilées le fil nourricier je coupais
T'offrant ainsi une délivrance totale
Puis du bout des doigts tes joues rondes je palpais
Mais... déjà tu dormais en position fœtale
© Jean Dorval, le 21 mai 1996, pour LTC Poésie.
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« ET DIEU CREA LA MUSE... »
Gustave Moreau, "Hésiode et la muse", 1891
huile sur bois, 59 x 34,5 cm
© Photo ci-dessus : http://mapage.noos.fr/momina/moreau/moreau.html
A deux doigts de perdre la raison
Rêveur au long cours au large sur l'horizon
Il était seul, égaré, quand il l'a rencontré
Ticket unique pour une nouvelle contrée
Son sourire enchanteur pour tout ambassadeur
A su réveiller son ardeur
Présence rassurante qui le touche en plein cœur
Volupté calme et profonde dont il ressort vainqueur
Elle a su le ramener à terre
Elle a su le ramener sur Terre
Il a su de suite la prendre dans ses bras
Il a su de suite être la couverture chaude de ses nuits
Pour cette femme aimée
Tant pour sa beauté que pour son âme
Pour cette Femme créée sur mesure
Telle une empreinte amoureuse
Pour cette Femme animée du désir de créer
Devant son Créateur, il s'est engagé à construire
Il n'a d'yeux que pour Elle
Il goûte à l'envie son parfum
Elle occupe toutes ses pensées
Il rêve d'Elle, délicieux rendez-vous attendu chaque soir...
© Jean Dorval, le 20 janvier 2010, pour LTC Poésie.
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« CŒUR A CŒUR TURQUOISE. »
Cœur à cœur accrocheur
Rêve bleu dans tes yeux
Cœur à cœur de chercheurs
Rêve bleu au bout de tes doigts
Voir la vie en bleu
Parcourir ton âme tout éveillé
Guérir de mes bleus
Grâce à toi, belle Envoyée
Tête à tête qui en dit long
Côte à côte ravageur
Tête à tête tout du long
Côte à côte partageur
Voir la vie que pour deux
Parcourir ton Royaume en rêve
Ressentir à deux
Grâce à toi et sans trêve
Cœur à cœur prometteur
Rêve bleu dans tes yeux
Cœur à cœur créateur
Rêve bleu au bout de tes doigts…
© Jean Dorval, le 11 juin 2008, pour LTC Poésie.
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29/05/2012
« LES ENFANTS DU MONDE NOUVEAU. »
D’après « Le Faune de Marbre » de William Faulkner.
Les peupliers sauvages se balancent comme les corps de jeunes vierges élancés
En rangs désordonnés ces belles danseuses, souples et ivres à la fois, hissent leurs cimes lumineuses, leurs poitrines vert-argent, offertes à la voûte stellaire bleutée
Le souffle des premiers vents frais du Printemps déchaine leur élan de Liberté
Bouleversant ciel et terre, comme tombés d’un azur sans rivages, les oiseaux impatients s’agitent en quête de l’âme sœur, annonçant le Renouveau de la Vie Eternelle
Les premières violettes percent timidement le drapé émeraude recouvrant le corps d’une Terre prête à être fécondée de toutes parts
L’herbe épaisse, encore émue d’humidité, ressemble à une chevelure désordonnée bordant des chemins menant nulle part
Le soleil fait resplendir la charge cristalline d’un ruisseau qui se brise en de multiples fragments de glace en contrebas
Cette explosion d’assauts guerriers, confondue en blanche écume, en véritable frisson incontrôlable continu d’eaux folles, s’échoue de tout son long en une veine nourricière irriguant la vallée toute proche où paissent les troupeaux sages et gras
Les champs de blés de leurs solennels sillons s’abreuvent au passage pour mieux renforcer la fougue de leurs jeunes pousses qui tendent les mains vers le Très-Haut
De chaque côté, des hêtres bavards se frottent à des lilas indisciplinés
Les bouleaux entourent, en formation serrée, une clairière récente
De fourré en fourré, d’arbre en arbre, telles des sentinelles bruyantes, les pioupious diamantins des jeunes recrues résonnent en échos épars
Les vergers à fruits d’or naissants, presque parés de tous leurs atours multicolores, entrecoupés de bourgeons arrogants, accueillent des passagers clandestins trônant parmi de futures poires, pommes ou cerises tentatrices
Les haies d’épines protègent des baies en gestation qui seront au final dérobées
Les loopings des hirondelles sont autant de guirlandes vaporeuses clairsemées par hasard au gré du temps
Sans bruit, l’araignée tisse une étoile lumineuse sur la bruyère des sous-bois
La face pure du jour, ensoleillée, encore trempée des flagrances de la Terre, réchauffe les grands espaces sortis récemment de la longue nuit de l’Hiver
Des myriades d’abeilles conjuguent, déjà, les notes parfumées, découvertes sur la Palette du Divin Jardin, recréée sur mesure au rythme des saisons, et sur laquelle le Monde rêve éveillé
La Vie, sanctuaire scellé d’une Alliance suprême avec le Créateur - l’évaporation de la rosée matinale achevée - attend la pluie comme on attend l’Amour, un rameau vert à la bouche, tendu en offrande, par avance, à l’Eté prometteur à venir…
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14 avril 2012.
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« TILIWA (1) D’ABONDANCE. »
D’après les « Chants Berbères de Kabylie » de Jean Amrouche…
Sur le versant sud de la verdoyante Vallée de la Soummam
Où se fondent les paysages émouvants de Kabylie
Je retrouve en ton sein ma Doulce l’empreinte primordiale
Là, où tes eaux s’étirent, j’épanche ma soif
Mélodie surgie des entrailles profondes de l’Algérie
Chant rythmé à l’Espagnol, Mandole kabyle
Communion de destins, gloire secrète de tous mes espoirs
Je suis de ton Peuple, comme ton Peuple est de moi
Voici les vers, voici les musiques,
Voici les chants de mon Cœur,
Ceux qui résonnent en toi
Accords accordés, tensions dénouées
Chemins de pins sauvages
Ô combien de vers inspirés, sucés aux lèvres de mon Amante adorée,
Parfums de miel et de lait mélangés,
Et d’où point la source apaisante nourrissant le puits d’un village d’antan
Je sais pleurer que pour rafraîchir mon Aimée
Partagé entre Amour et Eternité,
Je choisis l’Amour Eternel
Ta voix chantante a sur moi un pouvoir d’ébranlement unique,
Aux vertus incantatoires
© Photo ci-dessus : http://tottilami.centerblog.net/14-la-femme-berbere
Tes atours rituels sur le métier à tisser mon âme chaque jour m’inclinent un peu plus au partage solidaire
Je rends public notre Amour
Tu élèves ma plume à sa plus haute perfection
Je me retrouve sur tes routes sans déroute
En ta présence, le soleil pleut et les nuages irradient
Entre blanche toile et cretonnes fleuries, je respire ta féminité berbère préservée
L’ocre et le safran subliment ton visage
Mon esprit grâce à toi n’est plus tordu comme un sarment
Et je m’élève comme un palmier dans le désert
Derrière les montagnes l’Astre véritable est tombé
Et je m’allonge contre toi pour te réchauffer
Tes oiseaux visitent mon esprit de jour comme de nuit
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued chargé d’émotions
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued polisson
Tes larmes de joie intensifient mon outre d’abondance
Peut être l'une des plus anciennes photos représentant une jeune beauté kabyle...
© Photo ci-dessus : http://kabylie-davant.skyrock.com/2403869243-Une-belle-jeune-femme-Kabyle.html
Paix et salut au sommet de chacune de tes collines câlines
Ô ma Patrie terrestre charnelle !
Tu entretiens ma soif pour mieux me satisfaire
Pour toi, j’ai retrouvé l’immortelle raison
Détaché de tout, j’honore ta beauté d’un tribut militant
Je suis le Génie des Montagnes qui n’exhausse que toi
Devant toi mon Cœur est pur, et je suis tel un jeune faucon
Notre couche s’anime dès que je te touche
Je t’honore du Levant au Couchant, et du Couchant au Levant !
Le temps s’est arrêté !
L’ambre d’une lampe emplit de son odeur notre chambre
Ce lit que tes mains disposent m’invite en ton antre
Dans tes draps, en Homme de Foi, je glisse !
Ton visage est le seul remède contre la sécheresse
Je cueille pour toi un plein panier de figues de Barbarie
Tes éclats de rire me ravivent
Ta bouche délivre ma vaillance
Tes yeux brillants comme le jais m’hypnotisent
Je suis ivre de Liberté
Je plane sur tes courants d’air
Tel un ouragan, tu m’emportes
Je marche pieds nus sur l’azur
Tu es ma racine
Tes belles manières mes amarres
En ta présence, je ne sens plus la pluie battante,
Ni même la morsure du soleil !
Ô fenêtre sur ta mer intérieure
En ta compagnie, je connais les jours les plus heureux
En moi coule un sang généreux
Ta fontaine me ressuscite
Vol puissant emporté par un vent de récolte
Au son des youyous, je me pose sur ton épaule
Je suis le nouvel arrivé renouvelé,
Celui qui te couvre de roses des sables
Nos jours sont sacrés, Ô ma Chérie !
Va doucement, tout doucement,
Laisse monter en chacun de nous une vague irrésolue
Parmi les grands voiliers du désert,
Je t’ai choisie aigle femelle
Très belle Femme kabyle en tenue traditionnelle.
© Photo ci-dessus : http://algeriasong.over-blog.com/photo-1726216-Belle-Femme-kabyle-tenue-traditionnelle_jpg.html
Le berceau de tes bras m’enveloppe
Tu es la fille aux pieds jaunes
L’ouvrage entre nous n’est jamais terminé
Une amulette d’argent se balance entre tes seins
Des anneaux tintent à tes chevilles
Des bracelets scintillants épousent tes bras
Ta chevelure s’échappe dans cette danse,
Ta chevelure t’échappe dans cette transe
La fleur d’oranger te parfume, t’habille
Le henné noir fait écho à tes yeux
J’ôte ta ceinture
Tous nos désirs sont comblés,
Nos greniers toujours remplis
A la saison des blés mûrs
Tu inondes les étoiles de fils dorés
Que la Terre de tes Ancêtres te garde, te soit propice,
Car tu es ma Seule Complice
Du Crépuscule des Cieux,
Ô mon Cœur, chaque jour, je t’explore
Je marche parmi tes sables émouvants
J’entre dans ton fleuve de feu
Ô Source, donne-moi de l’eau,
Et aux lendemains de l’Amour
Rappelle-nous toujours de vivre pour seulement nous aimer
Que ce soit notre unique prière au plus divin de notre Humanité
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 12 avril 2012.
Notes : (1) Traduction : "les fontaines, les sources" en Kabyle.
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"FANNY."
A l’heure des violons et des corps de chasse,
Sur une pièce d’eau d’Haendel,
Dévoré je suis,
Entre pommiers en fleurs et champs de magnifiques violettes,
Par l’émoi que me cause ta silhouette
Je suis ton dévoué serviteur
Ô voie sacrée !
Survolant ton front avec la légèreté d’un nuage
Je ceins ton cœur du bout des lèvres
Je suis, nous sommes, égaré(s) dans un tourbillon d’émotions
Bright Star : Trailer / Bande-Annonce (VOSTFR/HD) par LeBlogDuCinema
Je chéris ton honneur comme on entretient un feu de camp
De nuit, comme de jour, sans détour, je me dévoue à l’aveu
Mon Amour pour toi oscille entre tes fragrances printanières
Et le petit bouquet de marguerites que je t’ai offert
Aucun prénom n’est plus doux que le tien
Du bout des cils, je recueille ton innocence
Mes doigts invitent tes mains au séjour
Je t’entoure de promesse et d’allégresse
J’écoute ton cœur tel un horloger
Jamais, je n’aurais pu imaginer pareille lecture
Ma Bien-aimée,
Une lettre de toi, un mot de toi
Une lettre pour toi, des mots pour toi
Je chavire et je vire
En avant toute jusqu’à l’Astre Divin !
Je me consume…
Je suis sans le sou, tu es mon unique trésor
Pour toi, seule, je compose cette poésie
En Musicien des Mots qui ne connaît pas la crise
Je m’installe à tes côtés afin de ne plus m’égarer
Je retourne en pèlerinage à ton cou
Telle une dédicace
Je t’aime à la lumière d’une bougie
Pour peu que la flamme en soit éternelle
Je suis ébloui,
Rien depuis la Création n’est plus éclatant et délicat que toi
Je marie nos mains un instant sans fin
Je grave nos égards dans mon Art
Une telle proximité ne peut que luire
Je suis en toi, tu es en moi
Je croise mes doigts avec les tiens
Je t’invoque Etoile brillante immuable
Même les vents contraires me ramènent à toi
Je tombe empli de fièvre à tes pieds
Respirant à la naissance de notre Monde
D’un geste auguste, tu calmes ma sentence
Tu m’enivres mieux que l’absinthe
Auprès de toi, mes jours ne sont plus comptés
Je refuse de manger pour mieux me rassasier de ta beauté
Même le chant des oiseaux rappelle notre détour
Mon cœur ne fait plus que battre, je revis au quart de tour !
Je goûte au trouble à grandes lampés
Je savoure tes courants alternatifs
Nous dansons une valse infinie sous les arbres fleuris
Et un, deux, trois baisers !
J’ai payé cette traversée au prix de mon existence
Et je ne regrette rien
Je suis prêt à tout, ici-bas,
Pour te tenir enlacée contre moi
J’embrasse ta poitrine
La peau a une mémoire que nous ne saurons déjouer
J’embarque à nouveau sur ton navire d’instantes délectations
Tu es un cygne glissant sur les fleurs champêtres
Je fais le vœu d’être dans ton sillage
Grâce au Ciel, l’heure est venue de réchauffer l’horizon
Sublime rituel, afin de finir en parfaite oraison
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 26 mars 2012.
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« EL ULTIMO TANGO 1850-1900. »
Pour lire le poème ci-dessous dans son jus, il convient d'écouter en même temps le délicieux morceau d'Astor Piazzolla : "Caliente"...
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Ce soir au salon argentin
Ô volupté complice
Sur un air d’Astor Piazzolla
J’ai envie que tu t’abandonnes dans mes bras
J’ai envie de vaincre ta fougue jusqu’au dernier Tango
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Déclinaisons symbiotiques
Impros symétriques douces et accélérées
Dérive à l’unisson sur talons aiguilles
De têtes hautes en pas chassés
Parfums et peaux emmêlés !
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Expressions libres en bas réglisses
Sexteto tipico emballé d’un autre temps
Contrebasse et piano, notes mélancoliques
Violons et bandonéon doublés du rouge de tes lèvres
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Petite mort partagée sur la piste de danse
Corps à corps endiablé
Partenariat toujours renouvelé
Allégeance à la cambrure de tes reins, de tes pieds
© Photo ci-dessus : http://blog.terremaroc.com/
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Matador-Paon instrumentalise sa Suivante à sa guise
Pour finalement la lâcher sans surprise
Puis par son entremise semble épuiser la belle éprise
Finalement en contretemps ce possessif duo s’électrise
Pour achever son tempo lent 2/4 et 4/8 en état second, mouillez chemises !
El ultimo Tango sans méprise !
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 25 décembre 2011.
INFO PLUS SUR LE TANGO :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tango_%28danse%29
http://www.youtube.com/watch?v=5p6GiX84-_s&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=kCrQLBKXwOI&feature=fvsr
http://www.youtube.com/watch?v=n1xU-VF2oJM&feature=relmfu
http://www.youtube.com/watch?v=0Vnkju1bK7Q
Une idée de CD, pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur le Tango, parution en 2004 chez "El mejor de la CASA DEL TANGO" : "El Ultimo Tango De Buenos Aires" (Roberto Goyeneche, Astor Piazzolla, Nestor Marconi, Quinteto Ventarron, Amelita Baltar, etc.).
13:50 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : caliente, bas réglisses, bas résilles, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, tango, tango argentin, astor piazzolla, buenos aires, el ultimo tango, de buenos aires, argentina, viva argentina, el mejor de la, casa del tanguo, 1850, 1900, metz, moselle, lorraine, centre pompidou-metz, france, amérique du sud, hispano-américain, amour, romantisme, romantisme argentin, bandonéon, violons, contrebasse, piano, sexteto tipico | Facebook |
28/05/2012
"POUSSIERES D'ETOILES" SUR LA BLOGOSPHERE...
MDO est une poétesse lorraine d'une grande délicatesse de ton et d'esprit. Elle écrit ses rêves secrets où se mêlent passion et Amour. Elle aime l'Homme, un homme... Elle lui donne tout en pensées et en actes. Et ses mots n'attendent que Lui ! Ce sont des mots nouveaux qu'elle invente rien que pour Lui, des mots qui caressent. C'est cela la magie de SA poésie, à lire absolument !
JD pour LTC Poésie.
INFO+ : http://alphacentaura.blogspot.com/
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"ENVIE D'UNE PROMENADE AVEC TOI..."
16:20 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : j-p ii, jean-paul ii, bienheureux, jean dorval poère lorrain, poésie, péosie lorraine, centre pompidou-metz, metz, lorraine, moselle, quais de la moselle, régates messines | Facebook |
"COMME UN OISEAU EN PLEIN CŒUR !"
© Photo ci-dessus : http://0f.img.v4.skyrock.net/0f3/oophoto-gallerieoo/pics/1104554982_small.jpg
Faire de l'Amour un rêve vivant...
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Témoins du temps qui s’envole
Ces draps, nos draps, portent encore ton parfum enivrant…
Et profitant de la douceur de cette très belle soirée d’été
J’écris pour toi, rien que pour toi !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Prenant l’initiative, je souhaite occuper tout ton esprit
Comme un oiseau ferait son nid au creux de ton cœur
Tes jolis yeux verts valent bien une telle intention
Car ton manège me fait tourner la tête !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
© Photo ci-dessus :
Baiser volé, baiser déposé sur ton cou devant les arcades du cinéma Palace
Rendez-vous secret avoué à la face du Monde…
Oui, je revendique d’être fleur bleue, romantique comme un fou
Puisque c’est le seul moyen de venir et de revenir à toi, en toi !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Adorable petite Nénette exhaussant le présent
Rehaussant les saveurs de mes ardeurs de tes épices familières
Le Bonheur devient alors simple comme un sourire,
Comme ta mini jupe grise, plissée, glissant le long de tes jambes...
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
© Jean Dorval, le 07 juillet 2010, pour LTC Poésie.
"DE PERE EN FILS !"
Écarquillement, petites billes anthracites
Pleurs sans larmes
Plissement de paupières, façon tacite
Tu paraissais sans armes
Fragile jusqu'au bout des cils
Gémissement bredouillant
Fragile jusqu'au bout des cils
Frémissement vaillant
Délicieuse moue par ta bouche formée
Cheveux noirs ondulés, pâmés
Ta poitrine se soulevait, se rabaissait à plaisir
L'inaccessible tes doigts semblaient saisir
© Photo ci-dessus : vanille63.centerblog.net
Joues charnues qui s'exposent
Joues empourprées au gré des pauses
De menottes en petites anémones de mer
Il te fallait peloter la beauté de ta Mère !
49 centimètres de Vie animés
3 kilogrammes de Vie aimés
Sur le flanc gauche posés
Dans la couveuse déposés
© Photo ci-dessus : i-services.net
Devant l'Ecole de la Création réalisée
Parents émerveillés, arrivés
Masque du sommeil ravivé
Petit Pierre endormi, enfin apaisé !
© Jean Dorval, le 21 mai 1996, pour LTC Poésie.
01:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « de pere en fils ! », poésie, bébé, pour l'amour d'un enfant, un père et son fils, jean dorval, jean dorval pour ltc | Facebook |