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20/01/2010

« LES DESSOUS (chics) DE LA VIE DE GAINSBAR, SOUS FORME DE CONTE… »


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Sorti sur nos grands écrans, ce jour, « gainsbourg - (vie héroïque) », est un conte de Joann Sfar sur la vie de « Gainsbar ». Je dois vous avouer en tant que fan de SG que ce long métrage français m’a beaucoup plus. Ce Biopic de 2h10 est réalisé avec, notamment, le fantatisque Eric Elmosnino (plus vrai que Serge Gainsbourg...), Lucy Gordon (Jane Birkin) et Laetitia Casta (Brigitte Bardot). Personne n’a oublié « Serge ». Il passait souvent pour un provocateur, négligé, toujours bourré, fumeur invétéré. Il avait revisité « La Marseillaise » en version Reggae (en s’attirant les foudres des paras), brûler un billet de 500 Francs Français à une grande heure d’écoute, fait des propositions indécentes à Whitney Houston sur un plateau de TV, traité de « p… » et de « s… » en prime time dans une émission de Denisot la chanteuse des Rita Mitsuko (ex-star du X), etc. Peu importe la situation où il se mettait, il s’assumait et c’est bien là l’essentiel ! Mais, se rappelle-t-on seulement du Poète ? Car « Gainsbar », c’est « LE » poète à l’état brut, « LE » sentimentaliste qui magnifie l’Erotisme. Si ce séducteur a conquis les plus belles femmes du moment (Juliette Gréco, Brigitte Bardot, France Gall, Jane Birkin, etc.), ce n’est pas pour rien ! Elles étaient toutes folles de Lui... Et il le leurs rendait bien, car pour elles rien n’était assez beau ou grandiose à ses yeux. Il donnait  le meilleur de lui-même. Et quand ce Grand Bonhomme déclame sa flamme à la Muse, « SA » Plume bouscule les tabous. Des hits tels que « Les Sucettes » pour France Gall (1966), ou « 69 Année érotique » et « Je t'aime moi non plus » pour Jane… ne sont pas passés inaperçus à l’époque… Et tant mieux ! Pour le réalisateur, du jeune Lucien Ginsburg qui survit dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, peintre, compositeur et chanteur, Serge Gainsbourg, célébré dans le monde entier, il n’y a qu’un pas, toujours guidé par… l’Amour de la Femme. Et il a raison ! Le film nous raconte aussi son itinéraire artistique, et nous transpose littéralement du jeune homme épris de peinture au chanteur éclectique consacré par nos contemporains. Serge était toujours à l’avant-garde, sa musique en a fait une véritable icône de la culture française. La complexité de sa vie d’adulte au travers de ses amours tumultueuses a fait de nombreuses vagues, surtout quand il a eu une relation avec BB, qui était alors mariée… Pour certains « il avait une sale gueule de drogué » et « c’était un mysogine », pour d’autres (et dont je suis) « sa sale gueule » était garante de sa souffrance existentielle (il se sentait rejeter en permanence et était constamment mal à l'aise) et de son Amour de la Vie. Ce type là était poursuivi par son ombre et c’est sans doute ce qui l’a poussé à toujours vouloir aller vite et à être le meilleur !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.


INFOS PLUS SUR CE FILM : http://www.gainsbourg-lefilm.com/

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Et pour votre plus grand plaisir, voici deux chansons de Serge à l’écoute !

http://pagesperso-orange.fr/fou.ailes/jambesfemmes.jpg

© Photo ci-dessus : http://pagesperso-orange.fr/fou.ailes/fou_elles.htm

« Les Dessous Chics »

http://www.youtube.com/watch?v=-RnrU790-C4


Voilà les paroles de cette délicieuse chanson…


« Les dessous chics, c'est ne rien dévoiler du tout

Se dire que lorsqu'on est à bout, c'est tabou

Les dessous chics, c'est une jarretelle qui claque

Dans la tête comme une paire de claques

Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés

Qui comme des bas résillés, ont filé

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Les dessous chics, c'est la pudeur des sentiments

Maquillés outrageusement, rouge sang

Les dessous chics, c'est se garder au fond de soi

Fragile comme un bas de soie

Les dessous chics, c'est des dentelles et des rubans

D'amertume sur un paravent désolant

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Les dessous chics, ce s'rait comme un talon aiguille

Qui transpercerait le cœur des filles. »


Et pour finir “Hey Man Amen”

http://www.youtube.com/watch?v=eJVZfgAH-jc


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Serge "l'Affectif" et BB (une de ses Muses...)

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"Tarzan"... avec "Jane" ???




Avec Juliette Gréco (un très beau "dos majeur"...)


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Une Bête  de scène...

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UNE VIE BRISEE... « UNE VIE TOUTE NEUVE » !

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En allant voir récemment le film « Une Vie Toute Neuve », j'ai repensé immédiatement à ce que m'avait dit un vieux pote... « Depuis que je suis séparé de ma compagne voilà trois ans, je n'ai pas beaucoup revu mes enfants, car elle fait tout pour que je ne puisse pas les voir avec l'aide de l'Injustice Française. Pourtant, je reste un vrai papa poule. Mes enfants me manquent à en crever et je leurs manque aussi terriblement ! » Un peu plus tard, je réfléchissais, à ce sujet, sur une réplique de Didier Bourdon (des Inconnus) dans le film « Les Trois Frères » : « Je voulais juste dire que la Loi est mal faite, parce que... quand on n'a plus ses parents, il n'existe pas de Loi pour les ramener sur Terre, par contre... quand un gamin a la chance d'avoir son père et sa mère et bien là... il existe des Lois pour les lui enlever... » « Une Vie Toute Neuve », long métrage de 92°minutes, réalisé par Ounie Lecomte, produit par la France et la Corée du Sud, avec pour interprètes principaux, la touchante Sae Ron Kim (Jinhee), Do Yeon Park (Sookhee) et Myung Shin Park (Bomo), est un véritable arrache-cœur. L'action se passe à Séoul en 1975... Comment peut-on abandonner son enfant pour refonder un autre foyer, à moins d'être un parfait salaud ? Encore une personne irresponsable, qui ne savoure pas la chance, le cadeau fait par Dieu d'avoir un enfant ! Car ce drame est l'histoire de la petite Jinhee, 9 ans... Une adorable frimousse abandonnée par son père (qui a apparemment perdu sa première épouse et qui vient d'avoir un bébé avec une autre femme...) dans un orphelinat pour jeunes filles tenu par des Sœurs Catholiques. Jinhee subit brutalement l'épreuve de la séparation paternelle, définitive, et vit très mal la longue attente d'une nouvelle famille qui ne fait que commencer... Elle se révolte, puis se résigne. La douleur de ne plus pouvoir voir son papa, qu'elle adore, reste clouée en elle pour le reste de son existence. Et on la comprend ! Elle le sert pour toujours très fort avec ses petits bras, assise sur la bicyclette, qui les ramenait chez eux la nuit... Au fil des saisons qui passent, des départs des autres enfants adoptées, on entrevoit dans le cauchemar, malgré tout, une part de rêve : l'Amitié. Mais, les relations naissantes, elles aussi, ne se forment que pour être... brisées à leur tour, certes, pour une vie, « toute neuve », et malheureusement... très loin de ceux qu'on aime, les siens !


© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.


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Comment résister à une aussi jolie p'tite "bouille" ?


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Jinhee est seule dans la "foule" des enfants à adopter...

http://images.commeaucinema.com/galerie/151560_6f875242423d5e23436dfcff775ab14c.jpgUne époque définitivement révolue... Jinhee et son papa, à bicyclette...

13/01/2010

GAINSBAR EST AU CINE LE 20 JANVIER PROCHAIN !

INFOS PLUS : http://www.gainsbourg-lefilm.com/

12/01/2010

ADAM ET... BETH, OU LE PARADIS DE NOUVEAU PERDU !

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Une rencontre fortuire qui mènera loin les deux tourtereaux...


« Adam » de Max Mater, nous raconte la rencontre d'Adam (Hugh Dancy) et de Beth (Rose Byrne). Adam est un jeune homme plus que brillant, concepteur de jouets électroniques pour une petite société, et passionné à l'extrême par l'astronomie. Son seul problème : il est atteint du syndrome d'Asperger (une forme légère d'autisme). Malgré cet handicap, il mène une vie parfaitement rangée et réglée, et ce, jusqu'à la mort récente de son père, avec qui il vivait dans le même appartement. Alors, qu'il tente de s'adapter à sa nouvelle existence, sa voisine, Beth (une brune qui compte pas pour des prunes...) - un très joli minois qui vient d'aménager dans l'appartement d'en face - décide de le « brancher ». Cette charmante rencontre, on s'en doute, va bouleverser « le monde » de cet homme extraordinaire. Cette très belle Love Story qui démarre ne tombe heureusement pas dans les niaiseries à l'eau de rose que l'on a l'habitude de nous servir aux grandes heures d'écoute à la TV. Il s'agit plutôt d'un pur moment de bonheur, d'harmonie, de compréhension et de communication avec l'Autre, où naît (contre toute attente) un couple équilibré, sensible, plein de force, qui prend le temps de se découvrir, de se respecter. Le scénario est finement ciselé, les dialogues et les échanges entre les tourtereaux sont craquants, émouvants, naïfs, sensuels, toniques et pleins d'humour. Hugh Dancy, qui campe un rôle d'ingénu, et Rose Byrne, qui revient d'une aventure qui a mal tourné, forment un duo savoureux et adorable à la fois, vierge comme aux premières heures de la Création. Loin de toute la noirceur de ce Monde, ils se lancent dans le jeu passionné de l'Amour, contre toutes les idées reçues (en particulier celles des proches) et contre la maladie. Ces Amants, là, ne sont pas comme les autres. Mais, sauront-ils conserver cet état de grâce pour la Vie ? Je dirais pour vous mettre l'eau à la bouche que « la vie n'est pas un long fleuve tranquille » !

© Jean Dorval, le 12 janvier 2010, pour LTC Kinéma.

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Beth aide Adam à sortir de ses difficultés, car elle l'aime.

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Une relation amoureuse du troisième type ??? "Adam et Beth rentrer Maison" ???

 


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Que voilà une agréable manière de laver son linge sale...


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Elle a les yeux dans les étoiles et lui aussi...

10/01/2010

13ème FESTIVAL CINEMA TELERAMA

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Le 13ème Festival Cinéma Télérama aura lieu du 20 au 26 janvier 2010. Pour seulement trois euros la place sur présentation d'un pass (valable pour deux personnes), à découper dans les numéros de Télérama, des 13 et 20 janvier 2010, vous pourrez voir ou revoir les 15 meilleurs films de l'année écoulée, sélectionnés par la rédaction cinéma de Télérama et le film "coup de coeur" des lecteurs.

Alors, à prix là, tous au ciné !

Une néo d'Anna des Naudin, pour LTC Kinéma.

DEUX AMANTS SOUS UNE BONNE ETOILE... BRILLANTE !


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A une époque, où l'on a quasiment enterré les beaux sentiments, où l'on a abandonné le respect qu'il convient d'avoir dans la relation entre un homme et une femme, où l'on a oublié ce que veut dire le mot « Amour », où sévit la « malbaise » et où l'on ne fait que « tirer son coup»... le film de l'Australienne, Jane Campion, « Bright Star », surgit sur nos écrans comme une nécessaire et salvatrice renaissance de la Passion Amoureuse. Cette réalisatrice nous a, en effet, concocté un petit chef-d'œuvre cinématographique, comme on en fait malheureusement que trop rarement. Il est la synthèse de ses trois précédents et émouvants films : « Un ange à ma table », « La leçon de piano » et « Portrait de femme ». Que voici une bouleversante Histoire d'Amour ! Celle du jeune poète anglais John Keats, héros romantique qui se consume progressivement pour Fanny, une fraîche et tendre petite brune (la fille de ses voisins de Londres), fleur bleue à souhait et qui a du mal à réprimer ses sentiments pour lui, même placée sous la garde d'un chaperon... Une situation inconvenante, en 1820, dont l'action se passe dans un petit village, en pleine campagne anglaise, aux abords de Londres. Cette fièvre naissante s'exprime du bout des doigts, dans les regards complices, au travers de mots qui font fondre constamment le cœur de l'Autre. La simple présence de l'Etre aimé suffit à rassurer, puisque le monde tout autour n'existe plus. La quintessence de l'Amour s'exprime, ici, dans le trouble des deux amants lorsqu'ils se frôlent, se réinventent. Ils sont la lave contenue sous la glace, prête à exploser de... bonheur. A l'image de cette simple cloison de bois séparant leurs deux chambres et à travers laquelle les deux âmes sœurs se devinent, s'embrasent, fusionnent comme deux astres qui se seraient perdus, puis retrouvés. Le désir est ainsi entretenu, la beauté préservée.


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UNE HISTOIRE D'AMOUR, A LA VIE... A LA MORT !

Keats est fauché comme les blés car sa poésie ne lui rapporte rien. Il loge chez un ami grossier, phallocrate et jaloux de l'idylle qu'il entretient avec Fanny. Il tombe gravement malade. Cependant, cela n'empêche pas Fanny de vivre pleinement leur relation unique, à tout prix, même à distance ! Dans cette histoire, comme dans un opéra, le sort des amants en est jeté d'avance. Cet Amour semble finalement impossible et à la fois éternel. Les lettres brulantes, que le poète va adresser à sa promise, resteront, en guise de preuve, un modèle du genre, par le trouble exquis qui en exhale. Du frémissement des âmes, en passant par le jeu des Amours interdits, à la sublimation de l'envie inassouvie, tout y est ! Souffrance et extase s'y conjuguent à l'unisson ! Les saisons passent, mais cet Amour, là, dure pour toujours, car il suit une bonne étoile... brillante ! Ce magnifique film de Jane Campion raconte tout simplement la Vie... d'êtres exceptionnels !

© Jean Dorval, le 08 janvier 2010, pour LTC Kinéma.

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L’affiche québécoise de Bright Star, présenté sous le titre Mon amour

© TVA Films – Tous droits réservés

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La fusion et la passion : le "deux en un" de l'Amour...


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Fanny à la lecture d'une des lettres fièvreuses de John...

06/01/2010

"AGORA"(phobie...), UN PEPLUM SUR FOND DE GUERRE DE RELIGIONS...

 

Le péplum américano-espagnol « AGORA », avec la très sexy (et surtout brune !) Rachel Weisz (cf. la trilogie des « Momies »), Max Minghella et oscar Isaac, est de tous les films d'Alejandro Amenabar, celui qui défie le plus le spectateur par sa dureté, celui qui incite le plus à réfléchir sur le mot « tolérance », et celui qui fait ressurgir le plus "l'hommerie" tel un soufflet à la face d’un Monde qui décidément ne trouvera jamais la Paix. L'intrigue se passe au IVème siècle, après Jésus-Christ. A cette époque, l'Egypte se trouve sous domination romaine (juste avant la division de l'Empire millénaire en deux entités rivales politiques), et à Alexandrie, les chrétiens qui deviennent de plus en plus influents (et pointilleux comme des pharisiens), sont à deux doigts de prendre le pouvoir. Aussi, à l’occasion d'importantes émeutes, faisant suite au massacre de chrétiens perpétré par des païens, la ville est mise à feu et à sang. Réfugiée dans la Grande Bibliothèque (créée par Alexandre « Le Grand »), qui se voit menacée d'incendie par les insurgés chrétiens et juifs - devenus fous furieux et voulant faire table rase du passé « décadent » païen de la Cité - Hypathie (Rachel Weisz), sublime et brillante astronome (dont on suivrait bien la bonne étoile...), philosophe et mathématicienne émérite, essaye avec l'aide de ses disciples (dont on aimerait bien faire partie) de sauver quelques précieux manuscrits, témoins immémoriaux, des connaissances accumulées depuis des siècles par l’Homme, en ces hauts lieux de l'Histoire. Parmi les élèves, se trouve le jeune esclave Davus. Ce dernier reste déchiré entre ses sentiments pour Hypathie (on le comprend !) et l'espoir d'être affranchi rapidement s'il rejoint les chrétiens en quittant son « Maître » païen... Voilà un véritable dilemme pour ce jeune héros romantique ! L’Amour ou la Fidélité, telle est la question ? L’Amour et l’Histoire ne faisant jamais bon ménage, comme on le sait, on se doute de la tournure que va prendre le scénario... Ce film dénonce tous les obscurantismes, tous les fanatismes, qu'ils soient païens, chrétiens ou juifs. Personne dans cette tourmente ne vit sa Foi dans la Paix et le respect de celle des autres, si ce n’est la très belle Hypathie, qui athée, consacre sa vie, comme un sacerdoce, aux sciences. Dans cette page d’Histoire, les forts tuent honteusement les faibles à tour de rôle. La vengeance et la souffrance de l’autre servent alors d’exutoire collectif. Il y aurait beaucoup à dire de cette période sombre, c'est pourquoi cette toile reste un super plaidoyer pour la liberté de pensée, une fresque épique et politique révélant l'impossibité de vivre dans la différence, même complémentaire... Cette grave situation peut malheureusement se transposer à chaque instant que traverse notre Humanité pécheresse par essence. Le seul vrai bonheur de ce film, et cela fait presque oublier ce drame durant lequel des frères s’entretuent, réside dans la présence de la "Lovely" Rachel. Son personnage est fort, vivant, intelligent, passionné, paisible, droit et sensuel, comme je les aime ! D’ailleurs, je vous laisse, car j'ai rendez-vous dans mon Kinéma préféré avec R... pour voir une nouvelle séance d'« Agora »...

© Jean Dorval, le 06 janvier 2010, pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS : http://actu-film.com/2009/02/agora-bande-annonce-du-film.html

 


Une femme de pouvoir ou plutôt pleine de... sagesse ?






Tout simplement : "WAAOOUUUUUU!!!!!!!!" Et je dirais même plus : "WOUF ! WOUF!"

29/12/2009

« TANGO & CRASH » POUR TETRO, A BUENOS AIRES !

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« Tetro », la toute dernière réalisation de Francis Ford Coppola (sortie le 23 décembre 2009), a été le Film d'Ouverture de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2009. Parmi les acteurs principaux, on retrouve Vincent Gallo (Tetro), Maribel Verdú (Miranda, la compagne de Tetro), Alden Ehrenreich (Bennie, le demi-frère de Tetro ?) et Carmen Maura.

 

Le mystérieux Tetro...

UNE SOMBRE HISTOIRE FAMILIALE SANG POUR SANG LATINE !

Ayant rompu tout lien avec sa famille, depuis 10 ans, Tetro fuit son passé. Réfugié à Buenos Aires, il vivote et à ses heures perdues est éclairagiste dans une salle de spectacle. Sa seule passion, il la dédie à Miranda, son Etre de Lumière qu'il adore plus que tout au monde. Mais voilà, dans sa chute sans fin, il a oublié d'achever son roman autobiographique (une pièce maîtresse du scénar) et surtout la promesse faite à son cadet Bennie de revenir un jour le chercher... Pour ce dernier, par contre, cela n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! Et à l'aube de ses 18 ans, il profite d'une permission obtenue, suite à une avarie sur le bateau de croisière où il est serveur, pour retrouver son frère Tetro qu'il n'a pas vu, on s'en doute... depuis longtemps. Cette visite impromptue va réveiller les vieux démons de Tetro qui se croyait à l'abri de tout dans les bras de la langoureuse Miranda. Les deux demi-frangins vont tenter de réduire la fracture affective qui les oppose, causée par le souvenir de leur père tyrannique (un illustre chef d'orchestre) et la mort dans des conditions atroces de leurs deux mères respectives. Mais, Bennie qui veut comprendre ce qui est arrivé à sa famille n'obtient pas de réponses de Tetro. Il va alors enfreindre la Loi du Silence... même si pour cela, il doit payer le prix fort ! Au final, sera révélé un secret violent et étouffant, inimaginable...

 

Miranda et Tetro, la passion sud-américaine !!!

UN TABLEAU DE MAITRE CINEMATOGRAPHIQUE...

Coppola signe là un véritable chef-d'œuvre cinématographique. Grâce à son insolente audace visuelle, il travaille un splendide camaïeu de noirs et de blancs, révélant ainsi le côté mélodramatique de son scénario. Des rappels de couleurs par intermittence permettent l'évocation des souvenirs de ses principaux personnages. Son imagerie a du sang latin jusqu'au bout du zoom. Elle est agréablement sulfureuse, voire sensuelle, au point que les acteurs se déplacent dans un théâtre d'ombres chinoises, grandeur nature, au rythme du Tango. La dualité de cette histoire prend un tournant nietzschéenne par moment. Et le scénario devient même freudien, car on fini par être immergé dans une ambiance de psychothérapie familiale, durant laquelle Tetro et Bennie reproduisent à l'infini leur refoulés, comme une ultime tentative pour se retrouver. Vincent Gallo réussit, ici, magnifiquement à jouer le rôle d'un quadra au bout du rouleau, et le débutant Alden Ehrenreich amène une sobriété troublante, aux accents juvéniles, au point que ce gamin a de vrais-faux airs de... DiCaprio, par son talent et sa ressemblance. Cette symphonie des opposés constitue donc une très sincère et poignante étude sociétale, révèlant toute la difficulté que les Hommes ont à se sortir, seuls, de leurs eaux troubles et claires à la fois. La preuve en tous les cas que Coppola est passé Maître dans le clair-obscur de... la Vie !

 

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : http://www.tetro-lefilm.com/

 

Deux "frères" que le passé oppose ???

 

Leonardo DiCaprio ou Alden Ehrenreich ?

Affaire à suivre...

« PANDORA » : LE NOUVEAU VIETNAM (extraterrestre) AMERICAIN !


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© Photo ci-dessus : ripostelaique.com

Peu de gens le savent, mais les Américains ne sont pas que nos « Sauveurs », suite à la Deuxième Guerre Mondiale (conflit après lequel, ils ont "recyclé", toute honte bue, beaucoup d'anciens nazis)... Leur intérêt à venir à l'aide du « Monde entier » n'est pas philanthropique et l'impérialisme qui les caractérise, depuis lors, est avant tout militaire, policier, religieux, économique, culturel et politique. Ainsi, ils s'acharnent particulièrement à contrôler toutes les ressources naturelles planétaires nécessaires à leur boulimie d'énergie. A Eux seuls doit revenir la majeur partie des réserves mondiales de pétrole, d'uranium, de charbon, etc. quitte à faire la guerre pour cela !


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UN PAYS FONDE SUR UN GENOCIDE RESTE IMPUNI !

Si l'on remonte aux balbutiements des Etats-Unis d'Amérique, on constate avec horreur que ce « pays-continent » a été fondé, essentiellement, sur le génocide de la Civilisation Amérindienne et sur l'asservissement du Peuple Noir, dans l'unique but de satisfaire une soif insatiable de pouvoir et d'enrichissement personnel, en mettant la main sur toutes les matières premières pour le seul profit. Ce pillage organisé « à la Custer » s'est fait, bien sûr, au bénéfice exclusif des blancs colonisateurs et vainqueurs, car plus nombreux, souvent plus riches, et surtout, mieux armés. Ces crimes de guerre et contre l'Humanité des Ricains restent impunis à ce jour. A quand un Nuremberg Américain ?


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© Photo ci-dessus (le Peuple Noir Américain se rendant aux champs) :

bluesland.zikforum.com


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© Photo ci-dessus : mecanopolis.wordpress.com

AU SECOURS ! LES HERITIERS DE LA HAINE SONT AUX MANETTES DU MONDE !

Dans la même veine, on constate, pour ceux qui ne se laissent pas aveugler par le Système et les mass media aux ordres, que l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan par les troupes de l'Oncle Sam n'a pas eu pour autre fonction que de rentabiliser (une fois de plus...) « au nom de la Démocratie » (ou plutôt de la Démocrature...) le complexe militaro-américain. Sous prétexte de « combattre le terrorisme... » (alors que Ben Laden est un ancien membre de la CIA qui luttait contre les Russes en Afghanistan avec des armes US...), on vise in fine à avoir le monopole des juteux gisements pétroliers de la région, avec pour résultat immédiat la déstabilisation politique et durable des pays en question... et à court terme, l'accession au pouvoir des dangereux Islamistes ! Cette « Gendarmisation » mondiale Américaine, anarchique et agressive, ressemble pourtant, souvent, si on analyse l'Histoire, à une débâcle prévisible. Car que peuvent faire des GI's, certes très bien entraînés et matériellement supérieurs, face à des guerriers vietnamiens qui n'ont besoin pour se nourrir que d'une poignée de riz et pour combattre que d'une Kalachnikov ? Ou face à des kamikazes d'Al-Qaïda n'ayant pas peur de mourir pour leur cause, leur Foi ? Repensons notamment à l'échec de la Somalie et comparons tout simplement l'Irak à un nouveau Vietnam des Amerloques de choc, tant la situation s'envenime, s'enlise. Mais, qu'à cela ne tienne, les Ricains n'ont de leçon à recevoir de personne, à un point qu'ils pensent sincèrement détenir « LA » Vérité, et finissent par se prendre pour les Justiciers des temps modernes ! Et apparemment, ils ne s'assagissent pas, même, dans le futur... Aussi, restons sur le même ton accusateur, et projetons-nous dans l'avenir, grâce au dernier film de SF de James Cameron : « Avatar »...


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LES AMERICAINS ELIMINENT TOUS CEUX QUI SE METTENT SUR LE CHEMIN DE LEUR REUSSITE CAPITALISTIQUE !

« Avatar » est un long métrage durant 2h41, de James Cameron, avec à la distribution des rôles, des grands noms comme Sam Worthington, Zoe Saldana et Sigourney Weaver. Et curieusement, ce film Américain nous propose une sorte de revanche de l'Histoire, un mea culpa subliminal des Maîtres du Monde, une dénonciation presque directe des exactions infligées un peu partout aux opposants de l'« American way of life ». Cette idéologie souvent perverse, matérialiste, égoïste et individualiste, qui prend sa source (entre autres) dans le fordisme, nivèle tout, ne respecte en rien les diverses cultures de la Communauté Humaine, et encore moins les écosystèmes, l'Environnement. Même, si récemment Barack Hussein Obama II, premier Président Noir Américain, a fait un geste fort en direction de l'Ecologie, au Sommet de l'ONU sur le climat à Copenhague, il n'en reste pas moins que les Ricains penseront éternellement que leur culture aseptisée est « supérieure », car produite dans le sacro-saint Hollywood. Dans « Avatar », les amerloques de choc « jouent » un rôle (malheureusement habituel) de « Space Cowboys ». Et saluons jusqu'au bout le réalisateur de cette toile pour son courage et son honnêteté, et qui met en scène des Ricains tentant tout bonnement d'éradiquer les indigènes « non coopératifs » de la planète Pandora (qui se trouve à des années-lumière de la Terre) ; car ces derniers ne veulent pas céder au Bonhomme du Monopoly l'exploitation d'un minerai rarissime (et à forte valeur ajoutée), permettant de palier à la crise énergétique sévissant sur Terre... Et c'est ainsi que naît une guerre supplémentaire pour le profit immédiat, placée (encore et toujours) sous l'égide des lobbies du Grand Capital. Cette crise interplanétaire se fait, bien sûr, dans l'oubli de la défense des Droits de l'Homme, euh pardon... des Droits des Extra-terrestres... Mais, qu'on se rassure le scénario de ce film, aux effets spéciaux en 3D et numériques très novateurs, est pour une fois moral, et la défense des combattants de la Liberté en est le fil conducteur... L'honneur est enfin sauf ! Ouf !!!

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Jake Sully (avec son avatar),
un héros Américain (pas comme les autres)
défendant les opprimés.

UN HEROS AMERICAIN COMBAT LA POLITIQUE AMERICAINE SUR PANDORA, EN PRENANT LA DEFENSE DES OPPRIMES !

« Avatar », met en scène un héros Américain pas comme les autres. En effet, Jake Sully est un ancien Marine paralysé, cloué dans un fauteuil roulant. Ce vétéran a su cependant garder, contre vents et marées, une âme de combattant et décide de se faire muter sur Pandora, pour intégrer le Programme « Avatar »... Comme l'atmosphère de cette planète est toxique pour l'Homme, ce procédé permet à des « pilotes » humains virtuels de projeter leur esprit dans le corps d'un avatar (une technologie biologique hybride, créée génétiquement en croisant de l'ADN humain avec celui des Na'vi (les autochtones), capable de vivre dans l'atmosphère mortelle de Pandora, et commandée à distance à partir de machines). Grâce à ce mode de « transport sécurisé », Jake peut de nouveau se mouvoir normalement. On lui confie, alors, une mission d'infiltration auprès des Na'vi - un peuple trop écolo au goût des Américains - pour tenter de les faire céder, car ils s'opposent à la commercialisation dudit minerai. On s'en doute ce sera l'échec ! Et les stratèges Américains passeront sans états d'âme à la vitesse supérieure, en remettant en route irrémédiablement leur machine de guerre. Le soldat Sully remplit tout d'abord très bien son rôle d'espion... puis, soudainement, tout va basculer avec la rencontre de Neytiri, une très belle Na'vi qui le fait craquer et qui lui sauve la vie... Désormais, Jack n'aura de cesse de se retourner contre les siens, les bourreaux, par respect du mode de vie séculaire du Grand Peuple Na'vi... mais aussi, par Amour pour cette charmante extraterrestre ! Un message de Paix et de tolérance (respectant les différences) que les Américains devraient méditer au présent... Quitteront-ils Pandora comme ils ont quitté le Vietnam ? On le souhaite pour les Na'vi sous peine de disparaître !

© Jean Dorval, le 28 décembre 2009, pour LTC Kinéma.


INFOS PLUS : http://www.avatar-lefilm.com/



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Seul l'Amour peut sauver la planète Pandora...

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Un Serial Killer Légal (SKL)
"Made in America" de l'US Army ?
Non ! C'est juste James Cameron qui se met "aux commandes" !!!

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"Apocalypse Now", version SF ?

23/12/2009

COMMENT « VAINCRE » L'AMOUR PAR LA HAINE !

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« Vincere » (qui veut dire « Vaincre » en italien), est un film de Marco Bellocchio, qui nous emmène deux heures durant, dans la vie du tyran brun-rouge Mussolini. Et figurez-vous, qu'on y découvre un lourd secret que « l'Histoire officielle » a longtemps caché... « Il Duce » avait une femme secrète, nommée Ida Dalser, et un enfant (encore plus secret...), « Benito » (cela ne s'invente pas !), Albino « M. ». Ce dernier a été conçu, reconnu, puis « oublié » dans un Institut. Quant à sa mère, séparée de son fils définitivement, elle s'est retrouvée dans différents asiles de fous, afin de la forcer à oublier qu'elle est tombée éperdument amoureuse, à trente ans, du Chef incontesté des chemises noires et « Inventeur » du fascisme... Au début de cet idylle (presque sans lendemain), Mussolini est un ardent militant socialiste haranguant vertement les foules, dirigeant d'une main de fer le quotidien « L'Avanti ». Ida le considère comme son Dieu. Elle soutient ses idées, jusqu'à vendre tous ses biens pour financer le « Popolo d'Italia », le point de départ du futur parti fasciste... Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, Benito Mussolini, qui est pour ce conflit, entre en rupture avec le « pacifiste » parti socialiste. Il s'engage avec enthousiasme dans l'Armée et disparaît de la vie de la jeune maman. Ce n'est que l'Armistice venue qu'Ida découvre avec stupeur que Mussolini est déjà marié, et qu'il a un enfant avec une autre qu'elle... Ida, une fois son "EX" au pouvoir, n'aura de cesse de revendiquer sa qualité de « Première Dame » du pays, et de vouloir faire passer son fils pour le successeur de « Benito Père », en prétendant être mariée avec Lui. Elle sera éloignée du sombre dictateur, manu militari, pour ne pas lui faire de l'ombre (supplémentaire). Encrée, malgré les épreuves, dans « SA » vérité, Ida va connaître, ainsi que son fils, les souffrances de « l'Amour » tué par la « haine ». En quelque sorte, la « rançon » de l'insuccès pour ceux qui vivent dans une vraie « république de salauds » !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

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L'Amour (bientôt...) vache.

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Le bouillant socialiste Benito "M." en pleine manif...

CHUTE LIBRE POUR UN PERE HORS DU COMMUN !

La comédie dramatique française de Mia Hansen-Love, « Le père de mes enfants », avec Chiara Caselli et Louis-Do de Lencquensaig, marque profondément le public par sa lente montée en puissance vers l'impuissance de l'être face aux dures épreuves de la vie. Car que faire contre l'irrémédiable ? Grégoire Canvel a tout pour lui. Père et mari charismatique, sa femme et ses trois filles l'adorent. Dans la vie, il est un producteur de cinéma reconnu et de talent. Mais voilà, la santé financière de sa société de prod est en déséquilibre grave, à force de rallonges budgétaires, afin d'essayer de terminer des films qui ne rapportent rien au final... Grégoire, entier et jusqu'au-boutiste, va tout essayer pour relancer « sa création ». Jusqu'où est-il capable d'aller ? Qu'est-il prêt à sacrifier pour sauver « son bébé » ? Les bases de cette étude sociologique sont posées, pour le meilleur et surtout... pour le pire !

© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.

Un père attentif et aimant, mais que mine déjà les soucis...

Quand la perte d'un être cher vous submerge...

15/12/2009

« LE CONCERT » POUR FETER LA LIBERTE RETROUVEE A L'EST !

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Après avoir magnifiquement relaté la tragédie des Juifs éthiopiens dans « Va, vis et deviens », Radu Mihaileanu s'attaque dans sa comédie dramatique française, « Le Concert », à un autre sujet nécessitant un véritable devoir de mémoire. Cette histoire trouve son origine, avant la chute du Rideau de Fer, sous la dictature rouge (sang) de Brejnev, en Union Soviétique. A l'époque, Andrei Filipov est le plus grand chef d'orchestre. Il dirige même le célèbre Bolchoï. Mais voilà, cet homme a des convictions et des couilles, et il désobéit aux diktats du tyran en place en refusant de se séparer de ses musiciens Juifs, dont son meilleur ami Sacha fait partie. De ce fait, Andrei ainsi que tous ses amis musiciens se retrouvent licenciés en pleine gloire, au cours de la représentation d'un concerto de Tchaïkovski. Le plus inacceptable reste que les Juifs de son orchestre sont déportés et meurent pour la plupart dans d'atroces souffrances dans les goulags (les camps de la mort bolcheviques). Comme quoi les communistes n'ont rien à envier aux nazis ! Tous les extrémismes restent donc bien à dénoncer ! Trente ans plus tard (le Mur de la Honte est tombé), Andrei travaille toujours au Bolchoï, mais... en tant qu'homme de ménage. Un soir, en faisant son travail dans le bureau du directeur, il tombe sur un fax invitant l'Orchestre du Bolchoï à venir jouer au théâtre du Châtelet à Paris... Cela ne fait qu'un tour dans sa tête ! Comme possédé, il imagine alors une revanche à prendre sur la Vie et sur les anciens du KGB (la police politique rouge écarlate)... Pour cela, il va devoir réunir ses anciens copains musiciens, qui désormais vivotent du chômage et/ou de petits boulots, pour les emmener en France, en les faisant passer pour le Bolchoï... Ce concert va-t-il changer le cours de l'Histoire, séparer définitivement de leurs fantômes ces Etres Humains meurtris ? Va-t-il leurs faire oublier les persécutions, les humiliations, subies et les effets collatéraux qui en découlent ? Pour le savoir, je vous propose de prendre un  aller simple pour aller voir « Le Concert »...

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS : http://www.leconcert-lefilm.com/

 

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