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18/11/2009

EN 2012, UN ALIGNEMENT DE PLANETES ANNONCE LA FIN DU MONDE…

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L'une des plus grandes civilisations de tous les temps, les Mayas, l'avait prophétisé : le 21 décembre 2012, date à laquelle prend fin leur calendrier (un des plus anciens de l'Histoire de l'Humanité), c'est l'Apocalypse... Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit... Et moi qui croyais naïvement que la Fin du Monde passait obligatoirement par la réélection du Petit Nicolas S., le dimanche 22 avril 2012, dès le premier tour...

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UN FILM CATASTROPHE QUI COLLE LE FRISSON !

Le nouveau film catastrophe du réalisateur américain Roland Emmerich, « 2012 » (sortie nationale le 11 novembre 2009), est un vrai succès au box office planétaire. Il a déjà rapporté 225 millions de dollars (soit environ 150,7 millions d'euros) dans le monde, en trois jours d'exploitation seulement (soit du 13 au 15 novembre 2009). On y trouve dans les rôles principaux John Cusack, Chiwetel Ejiofor et Amanda Peet. Roland Emmerich est spécialisé dans les superproductions, avec pleins d'effets spéciaux. Dans ses films, il y a toujours des aliens, des tempêtes, des belles-mères (euh, pardon ! c'est une erreur... quoi que... cela fait aussi peur !), etc. Dès 1984, l'un de ses courts métrages, « Le Principe de l'Arche de Noé », devient le film étudiant allemand le plus cher jamais produit. Au début des années 90 et après avoir mis à l'écran le conte fantastique « Joey », il part à la conquête des Etats-Unis d'Amérique et s'y impose comme un des spécialistes du genre. Il met en images « Moon 44 » et « Stargate » (science-fiction), « Godzilla » (dans la série montres et cie), « The Patriot » (fresque historique avec Mel Gibson) et « 10.000 » (fiction préhistorique). Mais, ce sont « Independance Day » (dont il prépare une suite (en deux volets) normalement avec Will Smith) et « Le Jour d'Après » qui lui permettent d'atteindre ses premiers sommets au box-office. (1) Une consécration très méritée !

 

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LA FIN DU MONDE SELON SAINT ROLAND EMMERICH... OU SELON SAINT-JEAN ?

Ce film te rappelle Mon cher Téotime que la fin des temps est proche, comme le stipule l'Apocalypse de Saint Roland Emmerich... ou plutôt celle de Saint-Jean :

« (...) Les quatre premières trompettes.

(7) Le premier (ange, nldr) sonna de la trompette : une grêle de feu mêlé de sang se précipita sur le sol ; le tiers du sol brûla, ainsi que le tiers des arbres et toute plante verte.

(8) Le deuxième ange sonna de la trompette : une sorte de grande montagne ardente se précipita dans la mer ; le tiers de la mer tourna en sang, (9) le tiers des créatures marines animées mourut et le tiers des bateaux fut détruit.

(10) Le troisième ange sonna de la trompette : il chut du ciel une grande étoile qui flambait comme une torche ; elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources. (11) Cette étoile s'appelle "l'Absinthe".

Ainsi le tiers des eaux tourna en absinthe et bien des gens moururent d'avoir bu de ces eaux empoisonnées.

(12) Le quatrième ange sonna de la trompette ; le tiers du soleil, de la lune et des étoiles furent frappés, si bien qu'ils s'obscurcirent d'un tiers, que le jour perdit autant de sa clarté et la nuit pareillement. (...) » (2)

 

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 © Photo ci-dessus ("L'Apocalypse de Saint-Jean") : environnement.ecoles.free.fr

Mon Cher Téotime, si « La fin du monde n'est pas encore pour demain », selon Tite-Live, cependant reste vigilant et va voir ce film pour t'y préparer !!!

© Jean Dorval, le 18 novembre 2009, pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS :

http://www.2012lefilm.fr/

NOTES :

Sources documentaires

(1)

http://www.evene.fr/cinema/actualite/roland-emmerich-2012...

(2)

http://www.de-la-vie.com/reflexions-verseau/apocalypse-complet.htm

14/11/2009

IL FAUT PARFOIS SAVOIR NE PAS SE LAISSER ENVAHIR PAR LES HERBES FOLLES !

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Alain de Resnais à plus de 80 ans gambade avec nous dans « Les Herbes Folles » de son dernier film, dont la sortie nationale sur nos grands écrans a eu lieu le 04 novembre dernier. Avec André Dussollier (Georges), Sabine Azéma (Marguerite), Anne Consigny et Emmanuelle Devos, dans les rôles principaux, ce film franco-italien donne dans le genre comédie dramatique, thriller.

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QUAND RETROUVER UN SIMPLE PORTEFEUILLE PEUT FAIRE BASCULER DES VIES...

Tout démarre par un banal fait divers... Marguerite se fait voler son sac dans la rue à la sortie d'un magasin. Peu après, Georges trouve son portefeuille dans un parking. Normalement, il devrait se contenter de le ramener au commissariat du coin. Ensuite, les agents de police devraient se charger de contacter la propriétaire dudit objet pour le lui restituer. Puis, chacun devrait retourner à sa vie quotidienne dans l'anonymat le plus total... Mais, voilà, cette version là est trop simple et Alain de Resnais dont l'imaginaire déborde toujours, nous propose plutôt une étrange aventure funeste, dans laquelle il fouille jusque dans la tête du commun des mortels, pour y puiser ses pulsions les plus déraisonnables. Des obsessions qui ressemblent curieusement au titre de son film, c'est-à-dire à des herbes folles, vivaces au point de s'infiltrer dans chacune de nos pensées... Et cela peut rendre fou (d'Amour...) !

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DES HERBES FOLLES ET OBSEDANTES !

Marguerite n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac. Georges ne se doutait pas qu'il retrouverait le portefeuille de Marguerite. Et aussi bizarrement que cela puisse paraître, malgré son épouse qu'il aime, Georges veut connaître Marguerite...

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

17 ANS ENCORE ET ENCORE ??? CELA VOUS TENTE ?

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Le long métrage réalisé par Burr Sterrs intitulé « 17 ans encore » (titre original : « 17 Again ») est sorti dans les salles obscures le 22 avril dernier. Il est disponible depuis le 28 octobre 2009 en DVD et en Blu-ray. Cette comédie américaine de près de deux heures est débridée à souhait et communique une joie de vivre grâce à un humour mordant omniprésent. Le casting est de choix puisque le héros de toutes ces demoiselles (ayant un petit ami ou non...), c'est-à-dire Zac Efron, est présent. Il est devenu un sexe symbole depuis la série de films intitulée « High School Musical ». Il confirme, ici, son talent de séducteur dans une intrigue pétillante. Matthew Perry et Leslie Mann occupent aussi les rôles principaux.

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REVIVRE SON ADOLESCENCE POUR... REPARER SES ERREURS

Mike O'Donnell, un homme de 37 ans, trouve que sa vie est routinière et ratée. Après s'être séparé de son épouse, il vit désormais avec son meilleur pote. Cependant, il reste pour ses enfants un véritable perdant... Cette situation lui pèse tellement qu'il finit par se demander s'il ne pourrait pas avoir une seconde chance et revenir en arrière dans le temps pour changer son destin, mais cette fois-ci favorablement ! Il ne croit pas si bien dire... car le lendemain matin, Mike découvre qu'il a à nouveau 17 ans...

Le rythme effréné et l'humour de cette toile séduiront surtout les ados, mais aussi les enfants et les parents. Car finalement qui n'a pas rêvé un jour d'avoir une chance de revivre son adolescence afin de changer son destin ?

© Jean Dorval et MAF pour LTC Kinéma.

03/11/2009

LA PROCHAINE EDITION DU FESTIVAL DU FILM FANTASTIQUE DE GERARDMER AURA LIEU DU 27 AU 31 JANVIER 2010

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17ème FANTASTIC'ARTS : Le Festival de Gérardmer...

La prochaine édition du festival du film fantastique de Gérardmer aura lieu du 27 au 31 janvier 2010.

Pour frémir de plaisir !!!

JD pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS :

http://www.festival-gerardmer.com/

05/09/2009

EN AMOUR, IL N’Y A PAS DE PLACE POUR « LES REGRETS »…

 

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« Les Regrets » est une comédie dramatique d’1h45 réalisée par Cédric Kahn (sortie nationale le 02 septembre dernier, produit par Mars Distribution). Le casting est aux petits oignons et le public en fin connaisseur appréciera la présence dans les rôles principaux d’Yvan Attal (qui joue comme dans « Partir » le rôle d’un mec marié qui ne comprend vraiment rien aux femmes), de Valeria Bruni-Tedeschi (une « Ex » très instable et de retour…) et d’Arly Jover (la femme trompée).

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Au début "Le Grand Amour"...
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...à la fin "les regrets".

 

QUAND IL NE RESTE PLUS QUE DES « REGRETS » ENTRE UN FEMME ET UN HOMME, IL VAUT MIEUX SE SEPARER !

Ce film, c’est l’histoire de Mathieu Lievin, 40 ans, un architecte parisien qui prend la route pour rejoindre la petite ville de son enfance où sa mère qui est dans le coma vient d'être hospitalisée en urgence. Ce doux rêveur croise dans la rue, Maya, son amour de jeunesse, qu’il n'a pas revu depuis quinze ans. Elle est accompagnée d'un homme et d'une fillette… Tout se passe si rapidement, qu’ils restent tous les deux bouche bée et se quittent aussi vite qu’ils se sont revus… Mais, l’Amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre est plus fort que tout. La preuve ? Deux heures après cette étonnante rencontre, le téléphone sonne dans la demeure familiale… C’est Maya ! Elle invite Mathieu à venir la rejoindre chez elle. Il accepte... Le piège, déjà, se referme sur ce pauvre type naïf qui ne comprend absolument rien à la psychologie destructrice de certaines femmes modernes. Maya, en très belle tentatrice, pleine de contradictions, qui sait souffler sur le chaud et le froid, est prête à tout pour le rendre fou amoureux… et à lier. Ce long métrage est à voir notamment par tous ceux qui sont passés par ce genre de relation quelque peu toxique… et qui s’en sont sortis sans regrets !

© Jean Dorval, le 05 septembre 2009, pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS :

Le site officiel du film : http://www.lesregrets-lefilm.fr/

28/08/2009

OPERATION CINE-COOL 2009 EN ALSACE-LORRAINE !

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24/08/2009

QUAND UNE FEMME A DECIDé DE PARTIR, RIEN NE PEUT PLUS LA RETENIR !

 
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L'émoi partagé de Suzanne et José...
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La violence du mari ne peut empêcher la belle Suzanne de partir vers une autre destinée...

 

Le film français « Partir » de Catherine Corsini, sorti le 12 août dernier, avec Sergi Lopez, Kristin Scott Thomas et Yvan Attal dans les rôles principaux, est un véritable plaidoyer pour l’Amour redécouvert…

La très belle Suzanne (incarnée par la phantasmatique Kristin Scott Thomas) vit une existence bourgeoise plutôt pépère et bien rangée. Elle a deux enfants (des ados) qu’elle aime, une splendide demeure et un mari chirurgien avec qui elle s’ennuie énormément… Il faut dire que ce bonhomme là ne sort pas beaucoup de l’ordinaire, en dehors d’avoir un porte-monnaie bien rempli. Pour briser sa monotonie, elle décide de reprendre son activité de kinésithérapie qu’elle exerçait avant de se consacrer entièrement à sa famille. Elle ne le sait pas, mais, cette décision va bouleverser radicalement et définitivement sa vie. En effet, en souhaitant faire aménager dans le sous-sol de sa maison un cabinet, elle fait appel à une société du bâtiment qui va lui adresser un ouvrier espagnol... L’arrivée de cet homme, José (Sergi Lopez), une sorte d’adorable « nounours », va la faire basculer dans un Amour fou. Ils vont se dévorer au point de ne plus pouvoir se séparer. Elle en quittera même le domicile conjugal, prête à tout pour cet homme simple qui l’a fait tant vibrer et qui l’adore. Mais, voilà tout va se compliquer, elle descend petit à petit aux enfers, passant d’une vie stable et cossue à une prolétarisation extrême avec toutes les incertitudes financières que cela comprend. Mais, l’Amour fusionnel qui les unit peut tout, même contre la furie de son mari (Yvan Attal) qui jalouse ce bonheur pur. Apparemment, ce pauvre type n’a pas compris que sa femme ne lui appartient pas. Ce film est un sincère hymne à l’Amour retrouvé. Il redonne du baume au cœur dans un contexte actuel de crise économique et de l’affectif, et apporte la preuve que tout devient possible quand on s’aime vraiment.

© Jean Dorval, le 24 août 2009, pour LTC.

24/06/2009

KINE PLACE SAINT-LOUIS A METZ : PROJECTION NOCTURNE...

forum26-27-6.jpgLe 25 juin, Place Saint-Louis à Metz, l'Association Quartier Saint-Louis organise une projection en plein air, à 22h00, du film de Gilles Grangier et Michel Audiard "Le cave se rebiffe" (1961), avec Jean Gabin...

Une néo de Vincent Maniglia, pour LTC Live.

02/06/2009

AIMER PEUT NUIRE GRAVEMENT A VOTRE SANTE ET A CELLE DE VOTRE ENTOURAGE…

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Réalisé par Zabou Breitman, le très beau drame amoureux « Je l'aimais » - tiré du livre du même titre, d’Anna Gavalda, vendu en France à 1,2 millions d’exemplaires - est sorti le 06 mai 2009, dans les alcôves de vos salles de cinéma. D’une durée d’1h52, il est produit par la Belgique, la France et l’Italie. SND en assure la distribution.

 

 

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AMOUR ET CHATIMENT

 

Comme le disait si bien Marguerite Yourcenar « L’amour est un châtiment. Nous sommes punis de n’avoir pas pu rester seuls. »(1). Pourtant, Francis de Croisset pourrait lui rétorquer : « On ne sait jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu’un… »(2) Et c’est ce qui va arriver à Pierre (Daniel Auteuil), un homme marié, père de deux enfants, et Mathilde (Marie-José Croze), une mystérieuse et sensuelle jeune femme. Ces deux êtres faits l’un pour l’autre vont nourrir cependant, plusieurs années durant, une relation impossible, pas ordinaire et si ordinaire à la fois. Et cela va les faire passer d’une passion torride à une énorme souffrance…

 

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CONFESSION NOCTURNE D’UN BEAU-PERE A SA BRU

 

Le temps d’une nuit, Pierre, homme d’habitude très réservé, contre toute attente, va confesser à sa belle-fille Chloé (Florence Loiret-Caille) qui vient de se faire larguer par son fils, ce grand secret. Celui qui le hante, nuit et jour, depuis vingt ans. Cet Amour (le seul, l’unique, qu’il ait rencontré dans sa vie, vécu en marge de sa famille…) l’a mis face à lui-même, face à ses contradictions et à ses lâchetés d’homme. Cet idylle avec Mathilde, pour lequel, il regrettera tout le reste de son existence, de n’avoir pas su tout sacrifier, pour finalement préférer le confort pépère d’une vie bourgeoise et sans surprise, nous interroge sur le sens de la vie de cet homme qui n'osa pas franchir le pas. La chanson phare du film « Run and hide » se fait l’écho de ce point d’interrogation. Elle est interprétée par Anna Chalon, la fille de Zabou Breitman. Une complainte tout en harmonie et en douceur qui baigne ce long métrage, sonnant progressivement le glas de cet Amour irrésolu. Cette très belle histoire sentimentale pose la question à laquelle chacun d’entre nous a pu être confronté, au moins une fois dans sa vie, à savoir : L’Amour, le vrai, ne mérite-t-il pas qu’on abandonne tout pour le vivre ? Si vous préférez le Sentiment, tout court, aux niaiseries commerciales que vous sert habituellement le cinéma sur les relations hommes/femmes, vous ne serez pas déçu par ce film. Une toile à voir, bien sûr, à deux, pour conforter une relation ou pour décider d’y mettre un terme… Aurez-vous, alors, le courage, en sortant de votre salle préférée, de prendre une décision ? Vous serez, je le pense, aussi seul(e) que Pierre, face à votre destin…

 

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© Jean Dorval, le 03 mai 2009, pour LTC Cinéma.

Notes :

(1)  Citation extraite de « Feux », paru chez Plon,

(2)  Citation extraite de « Francis de Croisset, cit. J-M. Renaitour » (Ed. de la Griffe).

01/05/2009

ET SI CERTAINES FEMMES DE 30 ANS N ‘ETAIENT PAS FAITES POUR LA VIE A DEUX…

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Ce n’est pas une blague, mais le film « Romaine par moins 30 » me rappelle, quelque peu, la mésaventure sentimentale qui est arrivée récemment à un ami… Cette comédie d’Agnès Obadia, distribuée par UGC, sortie en salle le 29 avril, d’une durée de 1h25, est un fantastique plaidoyer pour les ruptures amoureuses (surtout quand l’un des partenaires ment à l’autre, car il n’est pas assez mûr pour s’engager plus en avant…), et une vraie raison de fuir les amours impossibles qui font souffrir (celui qui ressent à sens unique quelque chose pour l’autre…).

JE T’AIME… MOI, NON PLUS !

Dans les rôles principaux, on trouve, notamment, Sandrine Kiberlain (Romaine), Pascal Elbé (Justin) et Elina Lowensohn. Le sujet est fort bien traité, rien ne manque… Romaine a 30 ans, elle est fofolle et introvertie, et Justin, son petit copain, un homme amoureux (mais qui a pour défaut majeur de tout vouloir « contrôler ») avec qui elle vit, veut lui faire une surprise de plus. Il décide de l'emmener, à Noël, dans le Grand Nord Québécois, afin d’y mener une vie nouvelle. Mais, voilà, la panique saisit Romaine, une peur de prendre l’avion qui traduit, déjà, le fait qu’elle ne veut pas le suivre. Et en plein vol, alors qu’ils sont au-dessus de l'Atlantique, croyant que l'appareil va s'écraser, et qu’ils vont mourir, elle lui avoue qu’elle ment depuis toujours : il ne lui a jamais donné de plaisir en faisant l’amour (et ce, depuis quelques années…), elle en a marre des surprises et elle souhaite rompre avec lui, puisqu’elle ne l’aime pas. Cette brutale vérité va anéantir les espoirs de cet homme qui tombe des nues, et changer radicalement la vie de Romaine qui, à vivre cachée, en avait presque oublier le sens de la vie. Un véritable cheminement à la Candide va démarrer pour cette femme-enfant, comme une forme de rédemption. Comme de bien entendu, rien ne va, désormais, se passer comme elle le souhaite...

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LA BELLE PROVINCE SERT DE DECOR AUX TRIBULATIONS DE ROMAINE

Ce premier long métrage en solo d’Agnès Obadia - après « Du poil sous les roses », cosigné avec Jean-Julien Chervier, en 2000 - est un road-movie branquignolesque, où notre héroïne va croiser des cabossés de la vie, aussi paumés qu’elle, et réaliser un parcours initiatique semé de soucis existentiels. Elle va (vu qu’elle est plutôt mignonne) faire de nombreuses rencontres, collectionner les amants, dans un univers survolté de trentenaires tous aussi mal, les uns que les autres, dans leur peau. Tout cela se passe sur fond d’humour et d’accent de la Belle Province… Une mise en situation, en direct, qui me remémore une phrase extraite du film « Coco avant Chanel » : « Une femme qui coupe ses cheveux est une femme qui va changer de vie ». Dans ce film, Romaine ne coupe pas sa chevelure, mais elle tranche « le cordon ombilical » la reliant à son homme. Attention, Messieurs, vous êtes désormais prévenus… de nos jours les signes avant-coureurs d’une rupture ne vous sautent pas forcément aux yeux. A bon entendeur salut !

© Jean Dorval, pour LTC.

29/04/2009

LA VIE DE COCO CHANEL DEFILE ACTUELLEMENT AU CINE !

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Si vous devez voir un film en ce moment, je vous conseille « Coco avant Chanel ». Ce film historique - sortie nationale le 22 Avril 2009 - a été réalisé par Anne Fontaine. Dans les rôles principaux, on trouve une excellente et séduisante Audrey Tautou, un Benoît Poelvoorde (pour une fois dans un rôle sérieux…), une Marie Gillain (à croquer !), et Alessandro Nivola (en dandy anglais). D’une durée de 1h50, cette toile distribuée par Warner Bros Pictures France, produit en France, a pour titre original « Coco Chanel ».

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UNE HISTOIRE EMOUVANTE ET MILITANTE…

Au démarrage de ce film, Coco est une môme du Centre de la France placée dans un orphelinat avec sa sœur. Elle est pauvre. Elle attend désespérément tous les dimanches que son père vienne les chercher… Elle sera déçue. Elle grandit et le scénario prend de l’amplitude. La « petite fille », devenue adulte, chante dans un cabaret. Certes sa voix passe pour trop faible, mais chaque soir, elle fait courageusement face à un public de soldats un peu trop joyeux. Elle refuse de jouer les « entraîneuses » et se fait virer. Puis, de fil en aiguille, elle devient une petite couturière destinée à refaire, uniquement, les ourlets dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province. Très vite, elle incarne, entre les cocottes et les fêtards, une apprentie-courtisane, au corps trop maigre pour l’époque, trouvant refuge chez un protecteur : Etienne Balsan. Cette amoureuse, là, sait déjà qu’elle sera « la femme de personne », même pas celle de Boy Capel, un homme amoureux d’elle. En attendant, cette rebelle, que les conventions de l’époque étouffent, en vraie battante, devient une provocatrice revendicative. Elle s’habille d’ailleurs avec les chemises de ses amants et monte comme les hommes à cheval et en pantalon… Voilà, l’Histoire de Coco Chanel, « La Femme » qui incarne, alors, la femme moderne, avant de l’inventer au travers de ses collections créées pour la Haute Couture. Ce biopic, tiré du roman « L'irrégulière » d'Edmonde Charles-Roux, publié aux éditions Graset, vous tient en haleine du début jusqu’à la fin. Celle que l’on appelle « Mademoiselle », une femme hyper-active et créative, qui a beaucoup souffert durant toute son existence, déteste le dimanche, car il s’agit d’un jour de repos… Coco Chanel échappe à l'épuration par miracle en se réfugiant en Suisse. Elle y possède un appartement, mais demeure au Ritz à Paris (où une suite refaite récemment à neuf porte toujours son nom). Et ironie de la vie, elle y meurt un dimanche de 1971, à 88 ans…

 

© Jean Dorval, pour LTC.


INFOS PLUS :

Site officiel : www.cocoavantchanel.fr

« KATYN » OU LE DEVOIR DE MEMOIRE POUR TOUS !

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Avec une sortie nationale fixée au 1er avril 2009, le film polonais « Katyn », réalisé par Andrzej Wajda, avec dans les rôles principaux Maja Ostaszewska, Artur Zmijewski et Jan Englert, est un drame historique, produit en 2007, d’une durée de 2 heures, distribué par Kinovista. « Katyn » est avant tout un film sur la lutte juste et incessante pour le devoir de mémoire pour tous, et la vérité historique qui irrémédiablement doit en découler… Personne, n’exige un Nuremberg du communisme et c’est bien dommage ! Car cette idéologie de mort selon « Le livre noir du communisme : Crimes, terreur, répression »(1) aurait fait quelques 250.000.000 de morts dans le monde depuis la révolution russe de 1917… Ce film est aussi un règlement de compte - une justice cinématographique du peuple en lieu et place de l’injustice internationale aveugle et amnésique du Système - sans compromis avec le mensonge qui a forcé la Pologne populaire à oublier ses héros morts pour la Patrie de Chopin. Ce grand sacrifice charnel qui unit les fils, héros de la Nation Polonaise, à la glaise des charniers rouge sang soviétiques de Katyn, prend tout son sens à la veille de la Fête de la Constitution Polonaise du 03 mai 1791. L’histoire n’est pas banale, elle nous parle d’Anna, la femme d'un capitaine d'un régiment des Uhlans, qui attend le retour de son mari fait prisonnier, suite à l’invasion germano-polonaise de 1939. Cette dernière ne peut se résoudre à l'idée que son époux ait été assassiné par les Russes bolcheviques. Elle mettra tout en œuvre pour le retrouver, mais en vain, car elle découvrira que son Homme a été exécuté sommairement d’une balle dans la tête… Un peu plus tard, on retrouve, en avril 1943, l'épouse d'un autre officier - un général pour être précis - apprenant la mort de son mari, suite à la découverte par les Nazis (une autre idéologie de mort inacceptable…) de  charniers dans la forêt de Katyn, contenant les corps de milliers d'officiers polonais. Le silence et les mensonges officiels qui vont suivre briseront irrémédiablement le coeur d'Agnieszka, la soeur d'un pilote qui a connu le même sort. On se rendra compte au final que les mots "Patrie" et "Liberté" n’auront aucun sens pour un Etat polonais d'après-guerre tombé sous la coupe de la puissante et colonisatrice Union Soviétique. Une honteuse chape de plomb idéologique (que même le PCF niera !) qui oubliera quelques 20 à 30.000 Polonais tombés au champ d'honneur… Et pour laquelle personne ne fera repentance...

Mais, afin de mieux comprendre le sens de ce film, je laisse le mot de la fin au réalisateur, qui a été touché personnellement par ce drame, ce crime contre l’Humanité, qui ne sera jamais jugé :

« Le but d’un film sur Katyn n’est pas de faire toute la vérité sur ce qui s’est passé puisque cet épisode est désormais un fait historique et politique reconnu, mais plutôt de relater la destinée tragique de ceux qui l’ont vécu.

Katyn montre la vérité dans ce qu’elle a de plus brutal et dont les protagonistes ne sont pas seulement les officiers assassinés mais aussi les femmes qui les attendent, jour après jour, heure après heure, dans un doute atroce. Loyales et inébranlables, persuadées qu’elles verront revenir leurs hommes.

Depuis la découverte des charniers par les Allemands en 1943, puis les recherches faites par les Polonais notamment dans les années 90, et malgré l’ouverture partielle des archives, nous en savons encore trop peu sur les crimes qui ont été commis à Katyn en avril et mai 1940 sur ordre de Staline et du Politburo.

Pendant des années, nous étions convaincus que notre père reviendrait. Le nom de Wajda figurait bien sur la liste de Katyn, mais il s’agissait d’un certain Karol.

Presque jusqu’à la fin de sa vie, ma mère a cru que son mari, mon père Jakub Wajda, combattant de la Grande Guerre, de la guerre polono-bolchévique, des insurrections de Silésie et de la campagne de septembre 1939, récipiendaire de la Croix d’Argent et de l’Ordre de Virtuti Militari (la plus haute décoration militaire polonaise) décerné à titre posthume, allait revenir.

Cependant, je ne souhaite pas que mon film soit la recherche d’une simple vérité personnelle ou un cierge allumé sur la tombe du capitaine Jakub Wajda. Je veux qu’il soit le récit du drame et des souffrances. » Il n’y a rien à rajouter !

© Jean Dorval, pour LTC, le 29 avril 2009.

INFOS PLUS :

Le site officiel du film : http://www.katyn-lefilm.fr/andrzejwajda.htm

Note :

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(1) Pour acheter et/ou tout savoir sur ce livre, aller sur les sites suivants :

http://www.amazon.fr/Livre-noir-communisme-terreur-r%C3%A9pression/dp/2221088611

http://www.wikiberal.org/wiki/Le_Livre_noir_du_communisme

http://livres.lexpress.fr/entretien.asp/idC=5239/idR=5/idTC=4/idG=0