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24/04/2009

LE NOUVEL ALBUM DES DM EST SORTI !

dm.gifLe dernier album des Depeche Mode (DM) est dans les Bacs depuis le 20 avril dernier. Il a été baptisé "Sounds Of The Universe". Amateur de DM depuis les 80's, j’y ai retrouvé les nombreuses subtilités électroniques de ce Band toujours en avance sur son Temps. Ce CD, Pop-Industriel et New-Wave à la fois frise l’Excellence ! J'en ai aimé tous les Morcifs. Aucun Titre n’est à jeter ! On y trouve un son spatial planant et décapant à la fois, un supplément d’âme qui me fait retrouver mes Vertes-Années. D’ailleurs, l’utilisation des Synthés en "Mode Older", avec une facture récente, fait toute la différence. Rien d’inutile, en quelque sorte, dans ce CD ! Le chanteur Dave Gahan séduit toujours son Publique avec sa très belle voix et sa présence scénique qui se ressent même dans ses enregistrements studio.

le nouvel album des dm est là,depeche mode " sounds of the universe ",jean dorval pour ltc musique

Martin Gore, quant à lui, contrairement aux précédents Albums, se retrouve plus en retrait. Il assure cependant de magnifiques Chœurs, et certains Chants. Voici deux extraits en LIve de cet Opus : "Miles Away" et "Come Back".
 
 
Bonne ZiZiK avec Jean DORVAL en LTC LIve !
 
 

10/03/2009

DE GRAN TORINO A BRENDAN, IL Y A DE QUOI S’OCCUPER, ACTUELLEMENT, SUR LE GRAND ECRAN !

Les salles obscures ne manquent pas de nouveautés ces derniers temps. J’ai été voir, entre autres, deux films : « Gran Torino » et « Brendan et le Secret de Kells ». Si le premier concerne plutôt les adultes, le second est, quant à lui, réservé assurément à nos charmantes petites têtes blondes…

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QUAND CLINT EASTWOOD NOUS SERT DU « GRAN TORINO »…

Avec « Gran Torino », Clint Eastwood nous offre un film dont lui, seul, a le secret. Depuis « Million Dollar Baby » (2005) et « L'Echange » (2008), l’excellence du « made in Eastwood » n’est plus à prouver ! « Gran Torino » (du nom d’une superbe voiture Ford de collection, modèle sport) est sorti le 25 février 2009. Le casting comprend, bien sûr, l’inimitable Clint Eastwood, mais aussi Bee Vang et Ahney Her. Ce drame/thriller américain, distribué par la Warner Bros. France, dure 1h55. Ce vieux Clint y incarne un ancien combattant de la Guerre de Corée, décoré de la Silver Star, Walt Kowalski. Cet homme de la « vieille école », au caractère bien trempé, à la retraite de l’industrie automobile, vit, depuis la mort récente de son épouse, replié sur lui-même avec sa chienne Daisy, en froid avec ses enfants. Il occupe ses journées entre le bricolage, l’ennui et la bière, quand un jeune prêtre naïf, à peine sorti du séminaire, lui apprend que sa femme, dans ses dernières volontés, a souhaité qu'il aille se confesser. Mais, Walt, que rien ne peut perturber, n’a semble-t-il rien à se reprocher… Pour lui, c’est clair, il ne peut compter que sur son fidèle M-1 (un fusil qu’il avait en Corée…). Une arme entretenue, prête à servir, qu’il a toujours à portée de main…

 

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Une intrigue sur fond de tension raciale…

Dans son quartier, Walt se considère comme le dernier habitant « d’origine », car depuis longtemps, tous ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts. Dorénavant, il se trouve « cerné » (selon lui) par de nombreux immigrants Hmong (des asiatiques ayant pourtant combattus aux côtés des USA), auxquels il voue une rancune injustifiée, héritée de la Guerre de Corée. Il va bientôt se trouver confronté aux agissements d’ados-voyous Hmong, Latinos et Afro-Américains "qui croient (pouvoir, ndlr) faire la loi". Son jeune voisin Hmong, Thao, un paumé, qui subit un rite initiatique pour entrer dans un gang, en tentant de lui voler sa précieuse « Gran Torino », va ouvrir les hostilités… On assiste, dès lors, à une escalade de violence, car Walt va devoir affronter cette bande. Très vite aux yeux de ses voisins, il devient, malgré lui, un héros, se transformant progressivement en Gi’s justicier des banlieues. Mais, rassurez-vous le scénario nous réserve quelques trêves, grâce à la gentillesse naturelle des Hmong. Au point que la Mère et la sœur aînée de Thao insistent pour que ce dernier se rachète en faisant des « travaux d’intérêt généraux » pour Walt. Surmontant ses réticences, Walt occupe intelligemment le garçon au profit du voisinage. Et contre toute attente, l’armure du guerrier tombe, laissant place à une amitié inattendue, qui va changer le cours de l’histoire, le cours de leur histoire à tous les deux. Walt finalement découvre le vrai visage de ses nouveaux voisins et comprend qu’il a de nombreux points communs avec eux, comme la souffrance. Lui qui croyait avoir définitivement fermé la porte de son cœur va se surprendre, et surtout surprendre les autres...

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BRENDAN : UNE LEGENDE EUROPEENNE COMME ON N’EN FAIT PLUS !

Sans transition, on passe à la très belle animation cinématographique Française « Brendan et le Secret de Kells ». Ce dessin animé vise à juste titre notre jeunesse. D’une durée d’1h15, il est réalisé sous la direction de Tom Moore, qui précise à propos de son film et de la situation économique actuelle, que « L’art et la culture nous protègent dans les temps difficiles »(1). Le producteur Didier Brunner, quant à lui, y voit « un film éminemment européen »(1). Ainsi, donc, il s’agit d’une légende bien de chez nous, dont nous avons seuls le secret, qui redonne de l’ambition au cinéma Français et Européen. On se remémorera que ce secteur subit de plein fouet la très forte concurrence du cinéma Hollywoodien… Dans cette réalisation, il n’y a pas d’effets spéciaux, juste de très belles images, dignes de vraies enluminures !

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© Photos ci-dessus : Gebeka Films

 

Promenons-nous dans les bois, pendant que les Vikings n’y sont pas !

Brendan, un apprenti moine de 12 ans, est élevé au sein de l’Abbaye de Kells. Son rêve le plus cher : devenir enlumineur de manuscrits et particulièrement d’un livre religieux très rare, sous l’égide d’un maître de passage. Mais, l’abbaye est depuis toujours menacée par les Vikings… C’est pourquoi, Brendan se voit interdire le droit d’en franchir les murs (qui sont en construction). Il devra pourtant se rendre dans la forêt pour aller chercher les baies nécessaires à la fabrication d’une encre. Au cours de ce parcours initiatique, Brendan devra surmonter toutes ses peurs, affronter les esprits sylvestres. Il fait à cette occasion la rencontre d’une charmante petite fée qui le fait tourner en bourrique. Mais, attention, dans la noirceur de ces âges, les loups guettent ! On trouve réuni dans ce magnifique dessin animé toute la magie de l’art médiéval et des légendes irlandaises. Ce premier long métrage reste empreint du merveilleux et du symbolisme de la singularité européenne. Un peu à contre-courant tout cela, non ?

© Jean Dorval, le 8 mars 2009, pour LTC.

Les sites officiels de ses deux films :

http://wwws.warnerbros.fr/grantorino/

http://thesecretofkells.com/

Notes :

(1) Source : http://cineuropa.org/ffocus.aspx?lang=fr&documentID=8...

09/03/2009

LA VAGUE BRUNE POURRAIT-ELLE DEFERLER A NOUVEAU EN ALLEMAGNE ?

 

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C’est la question à laquelle a tenté de répondre le réalisateur Dennis Gansel dans son film « La Vague » (titre original en allemand : « Die Welle »). Sorti en France le 04 mars dernier, avec dans les rôles principaux Jürgen Vogel, Frederick Lau et Max Riemelt, ce drame, d’une durée d’1h48, distribué par Bac Films, se passe en Allemagne de nos jours… Dans le cadre d'une semaine politique organisée par son Lycée, avec des thèmes comme l’autocratie, l’anarchie, etc. un professeur, aux méthodes très controversées, organise un atelier pour ses élèves : comment émerge et séduit l’idée d’un régime autoritaire ? Cela tourne vite à l’expérience qui dérape, avec des effets collatéraux irréparables, car il tente de leurs expliquer de manière trop réaliste le fonctionnement d’un totalitarisme. Et c’est l’engrenage ! En fait, débute un jeu de rôle machiavélique, grandeur nature, auquel se prêtent les élèves, même en dehors des cours, et dont les conséquences funestes vont virer au cauchemar, car la situation échappe totalement à ce pédagogue un peu trop mégalo... Personne ne sortira indemne de cette aventure qui fait froid dans le dos. Attention la chute est brutale ! A voir et à revoir pour les amateurs du genre !

© Jean Dorval, le 09 mars 2009, pour LTC.

05/03/2009

QUE FERIEZ-VOUS SI LA VIE VOUS DONNAIT UNE DERNIERE CHANCE ?

 

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C’est à cette question très mystérieuse que répond le film réalisé par Joel Hopkins, « Last Chance for Love » (Titre original : « Last Chance Harvey »). Cette comédie romantique anglaise (sortie nationale le 04 Mars 2009, durée : 1h33, distributeur : La Fabrique de films) voit évoluer, comme des tourtereaux, les deux acteurs de renom Dustin Hoffman et Emma Thompson, qui forment à l’écran un adorable couple. L’Amour leur va comme un gant !

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TOUT LE MONDE A DROIT AU BONHEUR !

L’intrigue est menée de main de maître. Ainsi, le New-Yorkais Harvey Shine (Dustin Hoffman), divorcé (cela ne va plaire à certaines…), malchanceux au travail comme en amour, se rend à Londres pour le mariage de sa fille. Juste à son arrivée à l’aéroport, il fait la connaissance de Kate (Emma Thompson) qui réalise des sondages de satisfaction pour la compagnie aérienne qui l’a transporté. Alors, qu'il rate le vol qui devait le ramener aux Etats-Unis pour conclure une importante affaire, il retombe par hasard sur Kate dans un bar. Elle est célibataire et blessée par la vie, comme lui. Le courant passe de suite entre eux et notre héros décide de faire la conquête de cette timide et séduisante femme. Une conquête certes, mais pour le long terme… car ce Monsieur là, Mesdames, n’est pas un aventurier… Cette rencontre imprévue les mènera-t-elle, tous les deux, à changer une dernière fois leurs vies pour le meilleur et pour le pire ? Vous le saurez qu’en vous posant dans votre salle de ciné préférée !

© Jean Dorval, le 05 mars 2009, pour LTC.

 

ET TU AIMES "LE PRINTEMPS DU CINEMA" ???

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« VOUS AVEZ DIT GUEULE D’AMOUR ? COMME C’EST BIZARRE ! »

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Curieusement, alors que la crise économique sévit partout en France, la richesse des sorties cinématographiques du moment prouve à contrario que pour le Grand Ecran tout va pour le mieux. Les gens auraient-ils besoin de s’évader afin d’oublier leurs soucis ? On n’en doute pas une seconde ! Et dans ce contexte de récession, on notera le retour très attendu de Mickey Rourke dans « The Wrestler » (drame, sortie nationale le 18 février 2009, Mars Distribution, USA, 1h45). Ce film réalisé et produit (pour la première fois) par Darren Aronofsky, avec l’aide de son fidèle producteur Scott Franklin, passionné de catch, nous offre un casting des plus prometteurs : Mickey Rourke (bien sûr), mais aussi la très sexy (et brune…) Marisa Tomei, Evan Rachel Wood, Mark Margolis, Todd Barry, Wass Stevens, Judah Friedlander, Ernest Miller, Dylan Keith, Summers, Tommy Farra… Et j’en passe !

 

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Ce véritable plaidoyer pour les victimes de la vie relate l’histoire d’une émouvante gueule cassée : Randy Robinson, dit « The Ram » (traduisez « Le Bélier »), qui était une star du catch à la fin des années 80. Vingt ans plus tard, ce dernier ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier… Il est certes un « has been », mais un « has been » respecté, autant dans son milieu professionnel, que par son public qui l’adule encore et encore. Ce gars là n’a pas eu de chance dans l’existence, il est seul, fauché, brouillé avec sa fille unique dont il ne s’est jamais occupé, et donc incapable d'entretenir une relation durable en général ! En fait, il vit que pour le plaisir de voir continuer le spectacle du catch et sous les applaudissements de ses fans ! Mais, soudainement, il est foudroyé par une crise cardiaque après un match. Sa vie va soudainement basculer ! Son médecin lui explique qu'il doit abandonner le catch, sa passion, et surtout toute la batterie de « produits d’entretien » qui lui permettent d’avoir une superbe musculature (Mesdames, fermez les yeux, car ce gars là en jette un max !). Un combat de plus pourrait, même, lui être fatal ! Ainsi, contre son gré, Randy se range, travaille au rayon traiteur du supermarché où il est déjà employé, afin d’améliorer ses fins de mois difficiles. Il tente de renouer avec sa fille, mais sans résultat au début…

 

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Dans la foulée, il débute une liaison avec « une strip-teaseuse vieillissante », mais toujours aussi « canon » (et un sifflement de plus, un, pour Marisa Tomei ! Car elle est vraiment trop « Waouh » !). Randy acceptera-t-il de passer de la lumière de la célébrité à l’ombre de l’oubli ? Vous l’avez déjà compris, la vie rangée ce n’est pas pour lui, car seul compte le catch et le Show… « The Wrestler » est tourné sans les habituels effets de style caractérisant jusqu'ici Darren Aronofsky. Le réalisateur nous surprend en tenant sa caméra à l'épaule, le plus simplement du monde, collant à son sujet et utilisant la technique du documentaire. Il exprime ainsi une œuvre réaliste, une volonté de filmer le vrai, loin des stéréotypes hollywoodiens, souvent surfaits. Il ne manquerait plus que le film soit tourné en noir et blanc pour que la perfection soit de ce monde, mais c’est déjà une autre histoire !

© Jean Dorval, le 04 mars 2009, pour LTC.

INFOS PLUS :

Les deux sites officiels du film :

http://www.thewrestlermovie.com/index.html

http://www.foxsearchlight.com/thewrestler/

 

 

LE FILM « MARLEY & MOI » : UNE VIE DE CHIEN QUI A DU MORDANT !

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Je me suis souvent demandé, comme de nombreuses personnes, quel sens donner à ma vie. Le travail, l’amitié, la famille, voire l’Amour… tout cela semble si compliqué et simple à la fois. Et si parfois, les évènements nous laissent un goût amer, il n’en reste pas moins qu’en positivant nos expériences tout devient possible. Ainsi, j’ai remarqué que souvent le cinéma nous aide à franchir les caps difficiles, car nous vivons par procuration des situations que nous aimerions vivre. A ce propos, je me suis tout à fait identifier au film « Marley & moi » (sortie nationale le 04 mars 2009). Cette toile d’1h40 de David Frankel (Etats-Unis), avec Owen Wilson, Jennifer Aniston, Eric Dane et Haley Bennett, nous prouve que si l’existence est dure - car nous ne nous sommes pas assez préparés à affronter certaines épreuves, même les plus anodines – elle peut aussi être douce, quand on sait la prendre du bon côté. 

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© Photo ci-dessus : Twentieth Century Fox France

COUPLE IDEAL FONDE FAMILLE AVEC ENFANTS… ET CHIEN REMUANT !

L’histoire de cette magnifique toile est simple. Jenny et John s’aiment, aussi ils décident de se marier sous les neiges du Michigan, pour finalement s’installer sous le soleil de Floride. Suite à ce réchauffement climatique subit, Jenny veut un enfant, mais John cherche, sur les conseils d’un ami, à retarder « l’horloge biologique » de son épouse, en lui offrant un adorable chiot : un labrador. En écoutant une musique de Bob Marley, John décide de le baptiser Marley. Mais cet attachant « quatre pattes » va vite devenir incontrôlable et dévaster tout sur son passage dans la nouvelle maison du couple. Entre temps, et contre toute attente, après un voyage en Irlande, Jenny attend un premier enfant. Elle en aura en tout trois ! La cohabitation avec Marley va vite devenir le fil conducteur de cette famille pas ordinaire. On assiste, sur une période de quinze ans, à la construction de ce foyer, avec l’omniprésence d’un gros toutou maladroit à la personnalité incontournable... Cependant, la force du couple Owen Wilson/Jennifer Aniston l’emportera sur tout ! Nous sommes en pleine tradition hollywoodien, où l’optimisme fait loi. Ils sont beaux, en bonne santé, sans problèmes financiers, ni professionnels… De quoi faire rêver certaines filles de l’Est venues en France uniquement aux fins de trouver le confort matérialiste, auprès d’un pigeon de PDG « première main » !

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© Photo ci-dessus : Twentieth Century Fox France

AVOIR DU CHIEN, CELA PEUT SERVIR !

 

Le rôle de Marley est joué, en fonction de son âge, par différents labradors. Ce personnage émouvant contribue à la réussite de cette très belle histoire d’Amour familiale. Ce véritable « casse-tout » est même la pièce maîtresse de ce long métrage ! Tout tourne autour de lui, jusqu’à sa douloureuse disparition. On constate, alors, que les animaux sont des êtres plus qu’humains, que des idiots ont tort de considérer comme des objets, sans âme. Eux (les animaux) ne font pas souffrir les autres pour le plaisir. Quand ils aiment, ils ne vous trahissent pas. C’est pourquoi, ils méritent autant d’affection qu’ils nous en donnent ! David Frankel réussit, là, un coup de maître, en renouvelant un des grands mythes américains : le chien, membre à part entière de la famille. « Marley & moi », c’est un peu Rintintin ou Lassy revisités, un nouveau « Turner et Hooch », version familiale ; voire la continuité, dans la poésie, des aventures de « Beethoven ».

© Jean Dorval, le 04 mars 2009, pour LTC.

03/03/2009

DEMANDEZ LE PROGRAMME DU FESTIVAL DE CINEMA FINLANDAIS D'ESCH-SUR-ALZETTE !

 

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Tous les renseignements sur le Festival de Cinéma Finlandais d’Esch-sur-Alzette (Luxembourg) sont sur :

http://www.kulturfabrik.lu/

A voir, notamment, les films du réalisateur Dome Karukoski... Un autre regard sur la Finlande ! 

Une néo d’Anna des Naudin, pour LTC.

25/02/2009

A VOIR AU CINE : « AU DIABLE STALINE, VIVE LES MARIES ! »

 

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Le film « Au diable Staline, vive les mariés » a été réalisé par les Roumains Horatiu Malaele et Vlad Paunescu. Cette comédie dure 1h27. L’histoire est simple : en Roumanie de nos jours, une équipe de tournage spécialisée dans les reportages sur les phénomènes paranormaux arrive dans les ruines d’un étrange village… Et le vieil homme qui les a amené là raconte… Deux jeunes amants (les rôles principaux tenus par A. Potocean et M. Andrea Victor), en 1953, sont contraints de se marier, à cause de la pression qu’exercent sur eux leurs familles et les habitants de leur village. En clair, ils doivent régulariser leur « situation », et ce, pour leur plus grand bonheur, car ils s’aiment ! Mais voilà, le « Petit Père des Peuples », le criminel de guerre et contre l'Humanité, Staline (qui a plusieurs millions de morts sur la conscience), vient de mourir, et plusieurs jours de deuil national sont décrétés en ex-URSS et dans les pays satellites. En clair, leur mariage est interdit… Ils iront, cependant, contre ce diktat communiste et cela va tourner au cauchemar ! Le village sera rasé et les hommes déportés au goulag ne reviendront jamais. Ce sujet très brûlant, qui mériterait un Nuremberg du Communisme à lui tout seul, est traité, envers et contre tous, avec humour, avec un humour très Roumain à se bidonner (malgré les circonstances dramatiques). "La chute finale..." n’en est que plus dure pour les spectateurs ! Un film, au titre très évocateur, que je vous conseille de voir, ne serait-ce que pour réveiller en chacun de nous "le devoir de mémoire", tous "les devoirs de mémoires" bien sûr !

 

© Jean Dorval, pour LTC, le 25.02.09. 

21/11/2008

A VOIR LE DERNIER FILM DE CLINT EASTWOOD : « L’ECHANGE »

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L'affiche du film...

 

Avez-vous déjà imaginé, une seule fois, le matin en partant au travail, que vous ne reverrez plus, définitivement, votre ou vos enfant(s), à votre retour le soir à la maison ? Certainement pas ! Comment réagiriez-vous, alors, si un tel scenario catastrophe devait se produire dans votre vie ? Vous seriez probablement effondrés, en état de souffrance extrême, à cause de la disparition brutale de la chair de votre chair, et ce, comme les nombreux parents à qui cela est déjà arrivé. Que cela fasse suite à une séparation douloureuse, due à un divorce qui se passe mal ; à un décès pour cause de maladie grave, d’accident domestique quelconque, voire d’un meurtre ; ou après un enlèvement qui vous coupe définitivement de votre progéniture... le vide affectif ainsi créé ne pourra jamais être comblé. Alors, le sentiment d’impuissance, d’injustice, mêlé à la douleur, l’angoisse et l’incompréhension, vous poursuivra toute votre existence… L’implacable dureté de la vie se paye souvent au prix fort ! Et justement, à ce propos, « L’Echange » (titre original : « The Changeling », distributeur : Universal Pictures International, film américain, drame, en compétition au Festival de Cannes 2008, sortie nationale le 12 Novembre 2008, durée 2h21), le dernier long métrage réalisé par Clint Eastwood, produit par Ron Howard, Brian Grazer et Clint Eastwood, et dont le scénario a été écrit par Joseph Michael Straczynski, parle de la disparition d’un enfant… Dans les rôles principaux, on y trouve Angelina Jolie campant avec brio Christine Collins, standardiste superviseur à la « Pacific Telephone and Telegraph » ; John Malkovich interprétant le Révérend Gustav Briegleb, évangéliste radio presbytérien ; Jason Butler Harner jouant Gordon Northcott, le serial killer ; Jeffrey Donovan incarnant le capitaine J.J. Jones ; et Michael Kelly se mettant dans la peau du détective Lester Ybarra.

 

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Christine appelle la police, suite à la disparition de son fils.

« L’ECHANGE » DEVIENT, A N’EN PAS DOUTER, LE MEILLEUR FILM D’EASTWOOD !

En voyant « L’Echange », on se rend compte, de suite, que « Million Dollar Baby » n’est plus le meilleur film de Clint Eastwood. En effet, cette histoire invraisemblable est un bouleversant plaidoyer, pour toutes les mamans qui perdent leur enfant. Il s’agit d’un pur moment d’émotion. La réalisation est d’ailleurs brute de pomme... Cette toile relate un fait divers, ayant eu lieu à Los Angeles, en 1928… Un samedi matin, dans une banlieue ouvrière, une jeune femme, célibataire, Christine Collins, après avoir dit au revoir à son fils Walter, quitte ce dernier pour aller travailler. Le soir, quand elle rentre chez elle, elle retrouve la maison vide… Elle s'engage, alors, dans une longue recherche effrénée. Après cinq mois d’enquête, la police lui ramène un garçon de 9 ans, qu'on lui dit être Walter. Désorientée par l’empressement, tant des policiers que des reporters, à donner une fin heureuse et rapide à cette tragédie, et par ses propres émotions, Christine ramène le garçon chez elle. Mais, elle sait, au plus profond de son être, qu'il n'est pas son fils... Aussitôt, elle commence, avec un courage et une force exemplaire, une lutte désespérée pour retrouver ce dernier, avec l'aide du très engagé Pasteur Briegleb.

 

 

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Christine se rend compte que la police de Los Angeles n'a pas retrouvé le bon enfant...

 

Mais, en essayant de convaincre les Autorités de continuer à mener l’enquête, elle réalise vite que dans le contexte d’un Los Angeles en pleine Prohibition, il n’est pas pensable qu’une femme remette en cause le Système et se fasse entendre. D’ailleurs, la police locale, qui agit comme « une véritable mafia » (qui a le droit de vie et de mort sur les citoyens…), fera tout pour faire taire cette « rebelle », et l’obliger à admettre que le petit garçon retrouvé est bien le sien ; quitte à l’enfermer dans un asile psychiatrique... en l’accusant d'être « délirante », « irresponsable », et « dangereuse pour sa vie et pour celle des autres ». Ces différentes atteintes à ses droits fondamentaux d’Etre Humain vont pousser Christine à s’attaquer aux Autorités de la Ville et à la corruption gangrénant les services de police. Cela entraînera, même, au final, la non-réélection du Maire et le renvoi des principaux responsables des « forces de l’ordre ».

UNE AFFAIRE QUI A FAIT PLIER LE SYSTEME !

Christine continuera en vain à rechercher son fils, tout au long de sa vie. Elle ne retrouvera, donc, jamais la paix intérieure. « L'Echange » est une œuvre magistrale qui révolte les bonnes consciences, un combat militant pour la liberté de retrouver ceux qu’on aime, sans être pour autant être enfermé contre son gré ! L’Etat Californien et la Ville de Los Angeles contraints par le système judiciaire sont sortis ébranlés de cette histoire sordide, en devant respectivement faire abroger des lois liberticides et en remettant en cause la toute puissance de la police locale. Exemple à suivre… dans de nombreux pays à mon avis !

 

© Jean Dorval, le 21 novembre 2008, pour LTC.

 

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INFOS PLUS : http://www.universalpictures-film.fr/lechange.html

14/11/2008

"CINESAINTA" A SAINT-AVOLD DU 20 AU 23 NOVEMBRE 2008 !

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 © Photo ci-dessus :

http://www.anost-cinema.fr/historique.php

Du 20 au 23 novembre prochains, au Centre Culturel de SAINTA, l'association Vymmédia et la commune de Saint-Avold (57) organisent "CINESAINTA", le festival de courts et de longs métrages. Tarif unique par séance : 3€. Ticket Pass' : 9€ (pour l'ensemble des séances).

Une néo de Vincent Maniglia, pour LTC.

12/11/2008

MON DUO DE FILMS A VOIR SANS HESITATION !

Comme d’hab, je me suis rendu, pour vos beaux yeux, dans les salles obscures françaises, afin de vous donner le plus rapidement possible mon avis sur deux films sortis récemment…

 

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C’EST LE « BOUQUET FINAL » SUR TOUS LES ECRANS !

 

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La dernière comédie de Michel Delgado, sortie nationale le 05 novembre dernier, est un pur moment d’humour… noire, avec en tête d’affiche : Didier Bourdon (toujours aussi marrant), Bérénice Béjo (encore une charmante brunette…), Marc-André Grondin, Marthe Keller et Gérard Depardieu. Voici un petit résumé de cette toile : Suite à l’acceptation, après maintes hésitations, du poste de directeur commercial de la filiale parisienne d'une boîte américaine de pompes funèbres, Gabriel (Marc-André Grondin) part trois mois en stage sur le terrain dans une agence du Cimetière du Père-Lachaise, aux côtés de Gervais Bron (Didier Bourdon), 15 ans de métier, et candidat déçu au poste de son stagiaire... Au début, Gabriel parvient à dissimuler son nouvel, et particulier, emploi, à ses parents (Gérard Depardieu et Marthe Keller) qui voient en lui un grand pianiste, et à sa petite amie Claire (Bérénice Béjo). Mais un jour, il va commettre l’erreur de vendre des obsèques un peu trop onéreuse  à un grand-père qui n'est autre que celui de Claire...

 

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HABITUELS « MENSONGES D’ETAT » AMERICAINS…

 

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Autre sujet, autres mœurs… Dans le film américain « Mensonges d'Etat » de Ridley Scott (durée 02h08), avec dans les rôles principaux Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, et Mark Strong, ont « découvre » les menées subversives des « Gendarmes du Monde », qui avec leur honteuse et très parano CIA sèment la haine aux quatre coins de notre bonne vieille planète. Sur fond de « lutte » contre le terrorisme islamiste (dont on ne rappellera jamais assez qu’il a été mis en place grâce aux armes et aux subsides des amerloques de choc, eux-mêmes… ), on se retrouve tambours battants, à travers tout le Moyen-Orient, dans un conflit civilisationnel qui ne dit pas son nom. L’Occident une fois de plus se mange le nez avec l’Islam, et ce n’est pas nouveau ! Les règles du jeu sont faussées d’avance et c’est ce que Ridley va nous démontrer !

 

© Jean Dorval, le 12 novembre 2008, pour LTC.

 

INFOS PLUS :

http://www.bouquetfinal-lefilm.com/

http://wwws.warnerbros.fr/bodyoflies/e