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07/01/2014

LE FESTIVAL CINéMA TéLéRAMA : C'EST 3€ LA PLACE POUR VOIR OU REVOIR LES MEILLEURS FILMS DE L'ANNéE 2013 !


Festival Télérama 2013 : bande-annonce par Telerama_Doc


jean dorval pour ltc kinéma

05/01/2014

"ERREUR DE LIVRAISON : CUPIDON OFFRE L’AMOUR SUR UN PLATEAU D'ARGENT (heu, dans une LunchBOX en inox...) à ILA & SAAJAN."

jean dorval pour ltc kinéma

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Le "Dabbawallah", un système de livraison de "LunchBOX" "100% Made in India". (1)

Le "dabbawallah" ou "dabbawala" - de "dabba", "boîte", et "wallah", "celui qui fait" - appelé aussi "tiffin wallah" - de "tiffin" mot d’argot anglais voulant dire "lunch" - est un livreur de repas faisant partie d'un système de livraison unique au monde, basé en Inde à Mumbai (une ville appelée aussi Bombay) ; la capitale de l'État indien du Maharashtra. lunchbox,le filmCette mégapole, comptant 12.478.447 habitants en 2011, est la cité la plus peuplée de l’Inde. Elle forme avec ses villes satellites (Navi Mumbai, Bhiwandi, Kalyan, Ulhasnagar et Thane) une agglomération de 18.414.288 habitants ; ce qui lui confère la 5ème place mondiale. Le trafic routier y étant saturé, les travailleurs utilisent uniquement le train pour se rendre à leur travail et doivent quitter au petit matin leur domicile de banlieue (très éloignée) pour ne pas être en retard. Le système "dabbawallah", qui résout le problème de réchauffement des plats sur les lieux de travail, a été aussi créé afin de permettre aux épouses au foyer de ne pas avoir à cuisiner dans l'urgence, et en même temps, les repas du matin et de la mi-journée de leurs époux. lunchbox,le filmDe plus, cela leurs permet de suivre scrupuleusement les règles culinaires en vigueur dans leur caste. Si ce système de logistique appliquée semble simple pour le néophyte, en fait il est très complexe. Les épouses envoient les "LunchBOX" grâce aux "dabbawala" de quartier qui les collectent, les trient, les regroupent et les amènent en vélo jusqu’à la gare la plus proche. Là, d’autres "dabbawala" les mettent dans le train correspondant pour les amener en direction de Mumbai, selon une codification complexe à base de couleurs (destination, destinataire, etc.), palliant l’illettrisme desdits livreurs. A l’arrivée, les boîtes sont débarquées et remises aux "dabbawallah" locaux, qui les livrent aussitôt dans toutes les entreprises de Mumbai.lunchbox,le film Les boîtes vides sont rassemblées après le déjeuner et renvoyées à leurs expéditrices de la même manière qu'à l'aller. Ce service, qui fonctionne au plus fort de la mousson, alors que toute l'activité économique est désorganisée, est réputé pour son faible coût, sa ponctualité et sa fiabilité. Le taux d'erreur est estimé à 1 pour 16 millions, selon une étude de l’Université d'Harvard (USA) ; ce qui a conduit le Magazine Forbes à faire un judicieux parallèle avec la méthode managériale "Six Sigma" utilisée par Motorola (3,4 erreurs par million d'opérations). lunchbox,le filmLes "dabbawallahs" locaux, aux deux extrémités de cette chaîne humaine de livraison, assurent un service personnalisé à leurs clientes/clients. Comme ils connaissent par cœur leur secteur de livraison, et tous les itinéraires routiers bis en cas d’embouteillage, ils se rendent toujours à destination dans des temps records. lunchbox,le filmLa popularité des "dabbawallahs" provient aussi de l'aversion qu’ont les Indiens pour la restauration rapide et de leur préférence pour consommer des plats traditionnels "faits maison" préparés par leurs épouses. On estime que les "dabbawallahs" approvisionnent quotidiennement près de 200.000 clients, et ce, depuis plus d'un siècle. Belle performance !

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jean dorval pour ltc kinéma

UN BOLLYWOOD MOVIE à LA TRèS BELLE DISTRIBUTION.

"The LunchBOX" (dont le titre original Hindi est "Dabba") est une romance indo-franco-allemande, écrite et réalisée par Ritesh Batra, distribuée par Happiness Distribution et sortie en France le 11 décembre 2013 ; produite par Sikhya Entertainment et Dar Motion Pictures ; et coproduite par National Film Development Corporation (Inde), ASAP Films (France), Roh Films (Allemagne) et Cine Mosaic (USA). Cette toile qui est tournée en Hindi et en Anglais (VOST), a une durée d’1h42. Son budget est d’environ 1,5 million US$. A sa Direction artistique (décors), on trouve Shruti Gupte qui a formé une équipe technique d’excellence : aux costumes, Niharika Khan ; au montage, John F. Lyons ; à la musique, Max Richter ; à la photographie, Michael Simmonds ; et au son, Michael Kaczmarek. A la distribution, on trouve de grands acteurs et de grandes actrices de la Scène Cinématographique Indienne : Irrfan Khan dans le rôle de "Saajan", Nimrat Kaur ("Ila"), Nawazuddin Siddiqui ("Shaikh"), Denzil Smith ("M. Shroff"), Bharati Achrekar ("Mme Krishnan"), Nakul Vaid ("Le mari d'Ila"), Yavshi Puneet Nagar ("Yavshi") et Lillete Dubey ("La mère d'Ila"). Ce long-métrage a déjà reçu plusieurs Distinctions : le Prix du Festival de Cannes 2013, le Grand Rail d’Or dans le cadre de la Semaine de la Critique ; et au Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz 2013, le Chistera du meilleur réalisateur pour Ritesh Batra et le Chistera de la meilleure interprétation masculine pour Irffan Kahn.

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jean dorval pour ltc kinéma 

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L’AMOUR EST DANS LA GAMELLE.

Ila Singh, une très jolie jeune femme, de la classe moyenne hindoue conservatrice de Mumbai, mère d'une petite fille, souffre d’être outrageusement délaissée par son mari qui n’en a que pour son travail, son téléphone portable [et une autre ou d'autres femme(s) ?].lunchbox,le film Aussi, elle décide de le reconquérir par l’estomac, grâce aux conseils culinaires de sa voisine du dessus, Auntie, plus âgée qu’elle, qu’on ne voit jamais et qui veille son époux dans le coma. Les deux femmes communiquent à voix haute, toutes fenêtres ouvertes, et par le biais d’un panier en osier pour leurs échanges (épices, légumes, etc.). Ainsi, Ila concocte avec Amour, pour son homme, de nouveaux petits plats plus succulents les uns que les autres, qu’elle lui expédie en fin de matinée (pour que la nourriture reste chaude), dans les différents compartiments de SA "LunchBOX", par le système tentaculaire des "dabbawallah". Le soir venu, elle s’attend à des compliments de la part de son mari. Mais… celui-ci reste de marbre, car l’erreur de livraison d’une "dabba" sur 16 millions de boîtes livrées évoquée plus haut vient de se produire. lunchbox,le filmAinsi les délicieux menus d’Ila ne sont pas livrés à son époux, mais accidentellement à Saajan Fernandes, un homme encore séduisant, veuf, taciturne, solitaire, chrétien, et sur le point de prendre sa retraite après 35 ans à la tête du service réclamations de sa société. Ila comprend la méprise quand son mari lui précise qu’il a mangé du chou au lieu de ses courgettes aux épices. Ila glisse alors discrètement dans la "LunchBOX" (au risque que l’erreur ne se reproduise pas… et que la livraison arrive bien à son époux…), au milieu des succulents pains plats, galettes et crêpes (chapati, naan, dosa, etc.), un petit mot, afin de savoir si sa nourriture a plu à cet inconnu. lunchbox,le filmEt comme l'erreur se reproduit, s'inscrit dans le temps, c’est le début d’une relation épistolaire qui voit progressivement chaque bouchée délicate se transformer en petits mots doux, en idylle fleurant bons les épices colorées aux vertus aphrodisiaques, les herbes choisies, les fruits (érotiques) et les légumes goûteux et charnus. Nos deux tourtereaux par correspondance olfactive et gustative vont ainsi transformer le plus grand des hasards en hasard heureux, métamorphosant l’épouse triste en joyeux chef de cuisine jamais à court d’idées, et le veuf mélancolique en homme au sourire retrouvé, plein d’espoir. Cette rencontre à distance, aussi belle qu’imprévue, passe d’ailleurs très vite des compliments aux confidences les plus intimes, jusqu’à faire naître une vraie complicité, voire provoquer une rencontre bien réelle… Cette romance parfumée au curry est absolument charmante, écrite avec intelligence, humanité, subtilité et humour, incarnée par des acteurs enchanteurs. Les seconds rôles eux aussi sont formidables, à l’image de Shaikh, le jeune successeur de Saajan, aussi opiniâtre qu’atypique. Ce brillant imbroglio met en exergue une société indienne séculaire immuable où l’ordre établi, les castes, les tabous sur la différence d’âge et/ou la religion, etc. perdurent à tort. lunchbox,le film,mumbai,bombay,dabba,dabbawala,lunch,inde,maharashtra,le système "dabbawallah",unique au monde,livraison de lunchbox,écrite et réalisée par ritesh batra,irrfan khan dans le rôle de "saajan",nimrat kaur ("ila"),nawazuddin siddiqui ("shaikh"),« the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateurNos deux héros, que tout oppose, épris de liberté, vont formidablement faire voler en éclat tous ces préjugés, transcendant les différences, bousculant joyeusement les habitudes. Leur relation en devient d’autant plus précieuse et réjouissante qu’elle semble irréalisable. C’est l’occasion pour Ila de s’émanciper d’une existence trop linéaire et réductrice de femme au foyer, et d’illuminer sans le vouloir (du moins au début…) la vie professionnelle et sociale terriblement monotone de Saajan. lunchbox,le filmLes délicieuses pauses repas qu’Ila orchestre avec bon goût, et l’irruption de Shaikh, vont remettre en cause notre futur retraité pour son plus grand bien. Ce film dans lequel tout est bon à manger prouve que certains grands changements de vie arrivent toujours quand on ne s’y attend pas. Saajan rajeunit de dix ans grâce aux spécialités d’Ila, vérifiant le célèbre proverbe lorrain "un bon cuisinier vaut dix médecins" ; ainsi que le proverbe indien "Un mauvais train peut amener à la bonne gare." Peut-on tomber amoureux de quelqu’un qu’on ne connaît pas grâce à sa nourriture ? Tel est le fil (conducteur de ce film) refermant délicatement les aubergines farcies que prépare tendrement Ila pour Saajan !

 

© Jean DORVAL, le 28.12.2013, pour LTC Kinéma.

 jean dorval pour ltc kinéma

Notes :

(1) Source documentaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dabbawallah

 
 

jean dorval pour ltc kinéma

22/12/2013

"THE IMMIGRANT : EWA (Cybulski) OU LA SECONDE VIE DE MARION (Cotillard)."

 

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"The Immigrant" - un très beau clin d’œil à Charlie Chaplin qui a sorti Lui aussi une toile du même nom en 1917 (1) - est projeté en France depuis le 27 novembre 2013. D’une durée d’1h57, ce drame historique sentimental améric« the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est ,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateurain réalisé par James Gray est à apprécier sans modération uniquement en VOST, comme une excellente cuvée cinématographique réservée aux seuls connaisseurs. Dans ce tableau vivant de Maître, Marion Cotillard tient le premier rôle en incarnant magnifiquement "Ewa Cybulski", Joaquin Phoenix donne vie à "Bruno Weiss", Jeremy Renner est "Orlando le Magicien", Dagmara Dominczyk "Belva", Jicky Schnee "Clara", Yelena Solovey "Rosie Hertz", Maja Wampuszyc "Edyta Bistricky", et Ilia Volok "Voytek Bistricky".

Pour cette péloche de rêve, James Gray a aussi participé au scénario en collaboration avec Ric Menello son coscénariste. Un vibrant hommage est rendu à ce dernier qui est décédé le 1er mars 2013 avant la sortie du film. Gray se souvient : "Je suis très heureux d’avoir pu montrer "The Immigrant" à Ric avant sa disparition. Sa mort a été une réelle épreuve pour moi. Il était très important à mes yeux, et j’espère que je l’étais pour lui. (...) Quand le scénario était terminé, sa participation prenait fin. Il ne venait jamais sur le plateau. Bien sûr, il m’arrivait de l’appeler pour lui parler d’un acteur ou d’une scène. Et à la fin, je lui montrais le film fini." Avant "The Immigrant", les deux artistes ont travaillé ensemble en  2008 sur le scénare de "Two Lovers". Menello a aussi été consultant pour Gray sur le tournage de "La Nuit Nous Appartient" en 2007.

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"Dempsey and Firpo", 1924, by George Bellows.

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"1899 Winter on 21st Street", New York pastel on grey paper 51.8 x 61.9 cm, by Everett Shinn.

UN FILM RéALISTE à L’IMAGE D’UN TABLEAU DES ASHCAN PAINTERS.

Le directeur de la photographie du film est le franco-iranien Darius Khondji. Il a tourné entre autres chefs-d’œuvre : en 1997, "Alien, la résurrection" ("Alien : Resurrection") de Jean-Pierre Jeunet ; en 1999, "Prémonitions" ("In Dreams") de Neil Jordan, et "La Neuvième porte" ("The Ninth Gate") de Roman Polanski avec Johnny Depp ; en 2000, "La Plage" ("The Beach") de Danny Boyle ; en 2002, "Panic Room" de David Fincher avec Jodie Foster ; et avec Woody Allen : en 2011, "Minuit à Paris" ("Midnight In Paris"), et en 2012, "To Rome With Love". James Gray, qui fait toujours un travail préparatoire très fouillé avec ses collaborateurs avant le tournage de tous ses films, a montré à Khondji, plusieurs tableaux de George Bellows (2) et d’Everett Shinn (3) - deux peintres ayant vécu à New-York au début du XXe siècle, membres de l’Ecole des Ashcan Painters de New-York puisant leur inspiration dans la chronique et la lithographie, cherchant à capturer le réel, se plaçant en photographes du moment présent, fixant l'instantané en sépia - afin de définir avec lui la tonalité visuelle à donner à son film. « the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateurDe plus, pour préparer "The Immigrant", Gray s'est inspiré de l'Histoire de sa propre famille de manière lyrique sur une scénographie calquée sur l’Opéra : "En 1923, mon grand-père et ma grand-mère (venus de Russie, nda) sont arrivés aux Etats-Unis en passant par Ellis Island (où ils ont pris de nombreux clichés, nda). J’ai entendu, bien sûr, d’innombrables anecdotes sur Ellis Island, et le lieu m’a longtemps obsédé. J’y suis allé pour la première fois en 1988, avant la restauration de l’île. Tout était resté intact, comme figé par le temps. C’était une vision troublante, ces formulaires d’immigration à moitié remplis, répandus par terre… Ellis Island m’est apparue comme un endroit hanté par des fantômes, ceux de toute ma famille. J’ai donc conçu le projet d’un film qui viendrait de cette histoire."« the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateur Sur trente-quatre jours de tournage de "The Immigrant", deux se déroulent sur Ellis Island dans les vrais locaux historiques, et ce, sous les yeux bienveillant de "Lady Liberty" ("Le Phare des Immigrants" qui apparaît au tout début du film dans le brouillard comme pour renforcer la difficulté de "débarquer" aux States sans invitation). Une opportunité pour Gray qui rappelle que : "(Elia, nda) Kazan a reconstitué Ellis Island pour "America, America" (1963), tout comme Francis Ford Coppola pour "Le Parrain 2" (1974), mais ils n’avaient pas pu tourner sur place. J’avais donc une chance assez unique et j’ai essayé d’être le plus fidèle possible à la réalité historique." Sur le tournage de "The Immigrant", James Gray travaille aussi avec John Axelrad, le chef monteur de ses deux films précédents : "La Nuit Nous Appartient" (2007) et "Two Lovers" (2008) ; ainsi qu'avec Happy Massee, le chef décorateur de "Two Lovers" (issu de l’école des Arts Appliqués de Paris, installé à New York, et qui a notamment été nommé au MTV Music Video Award des meilleurs décors pour le clip de Madonna "Take A Bow.").

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Bruno et Ewa sur Ellis Island.

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Ewa fait tout pour retrouver sa soeur restée sur Ellis Island.

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Bruno "protège" Ewa...

MARION COTILLARD VéRITABLE "MUSE D’(i)OR" !

Pour ce film, Marion Cotillard a pris totalement possession du corps d’Ewa Cybulski, jusqu’aux expressions de son visage. Pour elle ce n’est pas un simple rôle, elle vit son personnage comme une seconde, voire une première nature. Gray fait sa connaissance au cours d'un dîner pour le film "Blood Ties" (sorti en 2013 et dans lequel joue Marion) de Guillaume Canet (le compagnon de "La Sirène Française") dont il a signé le scénario. « the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateurC’est à ce moment qu’il décide de la faire jouer dans "The Immigrant" : "Elle est si expressive qu’elle pourrait être une actrice du muet. Bien sûr, j’ai fini par lui donner une tonne de dialogues ! (...) Il me semblait qu’elle était capable de transmettre un état d’âme d’une façon non verbale." "The Immigrant" est le premier film en langue anglaise dans le lequel la Française tient le rôle principal. Elle a déjà joué des rôles secondaires dans plusieurs films anglophones d’envergure : "Nine" en 2009 de Rob Marshall, "Inception" en 2010 et "The Dark Knight Rises" en 2012, deux films de Christopher Nolan. Dans la filmographie de Gray, c’est aussi la première fois que le personnage principal est une femme ; en effet, "Little Odessa" en 1994 compte l’histoire de deux frères joués par Edward Furlong et Tim Roth, "The Yards" en 2000 met au centre du film Mark Wahlberg, tandis que Joaquin Phoenix joue le rôle principal dans "La Nuit Nous Appartient" ("We Own The Night") en 2007 et dans "Two Lovers" en 2008.

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Marion Cotillard a tellement travaillé son personnage d'immigrante polonaise qu'elle a réussi à bluffer jusqu’au réalisateur James Gray (et les Polonais eux-mêmes). D’ailleurs, il raconte à propos de son parfait accent polonais : "Un jour, j’ai demandé à l’actrice qui joue sa tante ce qu’elle pensait du polonais de Marion. Elle m’a dit qu’il était excellent, mais avait une pointe d’accent allemand. J’en ai parlé à Marion qui m’a répondu : Bien sûr, c’est fait exprès puisque mon personnage vient de Silésie, une région située entre l’Allemagne et la Pologne." Perfectionniste jusqu’au bout cette Marion !

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Ce plan là un vrai tableau des Ashcan Painters !

 

Le Phoenix, film après film, renaît toujours de ses cendres (cinématographiques).

Joaquin Phoenix (l’Empereur Commode en 2000 dans "Gladiateur" de Ridley Scott), qui voulait arrêter le cinéma, retrouve un second souffle dans le rôle de Bruno Weiss. Il y campe un très bon "mac-héros". Un personnage dual - mi-ange, mi-démon - qui tombe éperdument amoureux d’Ewa, une de ses prostituées, qui lui échappe totalement et qu’il ne peut contrôler. Malgré, son côté très mauvais garçon, il est prêt à tout pour elle… Dès le deuxième film de Gray "The Yards" en 2000, Phoenix devient l’acteur fétiche du réalisateur.« the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateur

Une femme aux aboies dans toute sa beauté : mélange d'innocence et d'endurance.

 

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"THE IMMIGRANT" : UN INSTANTANé HISTORIQUE PLEIN D’HUMANITé !

Depuis 1994, dans tous ses films, James Gray nous régale avec du cinéma de très très haute volée, filmant New York "SA Ville", ses habitants, ses mafiosis et ses gangsters comme un artiste-reporter intimiste et généraliste à la fois, comme un témoin à qui rien ne peut échapper jusqu’au détail. « the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateurIl grandit tout pour le plus grand plaisir de tous nos sens. Cette Pointure Cinématographique, qui jusqu’à présent ancrait sa filmographie dans son temps, innove en créant "The Immigrant", son premier film situé dans le passé. Dans chacune de ses toiles, il reste cependant très attaché au sujet de l'immigration à New York. C'est aussi la première fois que Gray filme Ellis Island, lieu fortement symbolique empreint d'Histoire, ayant abrité le service d'immigration de New-York jusqu'en 1954.

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Marion (ou Ewa...) : ingénue, tendre et craquante à la fois !

 

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Un "Orlando le Magicien" très années 30, fou amoureux d'Ewa (comme Bruno).

 

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On comprend pourquoi Guillaume Canet a craqué.

 

"Terre Promise en (longue) vue !"

L’action se passe en 1921, au sortir de la Première Guerre Mondiale. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la "Terre Promise" : New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, contre toute attente est placée en quarantaine. Ewa se retrouve seul, désemparée et désespérée. Elle tombe alors entre les griffes de Bruno, un souteneur sans scrupules (et finalement au Grand Cœur…), animateur d’un théâtre plutôt spécial… Pour sauver sa sœur, Ewa est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée (comme de nombreuses autres femmes), à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance en elle et l'espoir en des jours meilleurs. « the immigrant : ewa (cybulski) ou la seconde vie de marion (co,charlie chaplin,1917,the immigrant le film,réalisateur,james gray,en vost,polonais,anglais,marion cotillard,joaquin phoenix donne vie à « bruno weiss » ; jeremy renner est,« belva » ; jicky schnee,« clara » ; yelena solovey,« rosie hertz » ; maja wampuszyc,« edyta bistricky » ; et ilia volok,« voytek bistricky »,la statue de la liberté,lady liberty,new york,l’ecole des ashcan painters de new-york,george bellows,everett shinn,ric menello,scénariste,le directeur de la photographie du film,est le franco-iranien,darius khondji,ellis island,john axelrad,le chef monteur,happy massee,le chef décorateurMais, c'est sans compter sur la jalousie maladive et incontrôlable de Bruno... "The Immigrant" est le film qui tombe à pic ; celui qui, de toute beauté et sensibilité à la fois, tant dans les rôles que dans l’image, délivre sans heurter, subtilement, son message politique : le douloureux parcours du combattant de 40 millions de candidats à l’immigration aux Etats-Unis d’Amérique, dans un temps très réduit, et dans des conditions très stressantes et inhumaines. Ce docu-fiction romancé est bonifié par la formidable interprétation d’acteurs de renom. Il confirme avec éclat que James Gray, plus que jamais, est l’un des meilleurs cinéastes de sa Génération. "The Américan Dream", cette quête au bonheur qu’Ewa traduit par un timide et charmant "I want to be happy" ("Je veux être heureuse"), est difficile à trouver, mais elle a du courage à revendre afin d’affronter les épreuves qui l’attendent. Le fil conducteur de "The Immigrant" suit une histoire d’amour impossible et de jalousie exacerbée (qui elle est bien réelle !) entre deux hommes pour posséder une femme qu’ils n’auront finalement pas. Le bain de sang, mêlé de haine et de passion, qui suivra n’en sera que plus brutal. Un mélo magistral, donc, mené de main de Maître par Gray, emprunt de pudeur dans un premier temps, et de violence contenue, puis exprimée. La fin de cette histoire n’est que le début d’une nouvelle vie, sera-t-elle meilleure ? Foncez voir ce film pour le savoir !

© Jean DORVAL, le 21.12.2013, pour LTC Kinéma.jean dorval pour ltc kinéma

Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Immigrant et http://www.allocine.fr

Notes :

(1)   http://www.youtube.com/watch?v=GjzEdbVF4iM

(2)   Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Il s'attache à représenter New York grâce à un travail sur la composition. Sa peinture particulièrement expressive, explore les faits divers, la vie quotidienne, les marges de la société et les milieux populaires, illustre la violence urbaine (illustrée entre autres par d’intenses combats de boxe), se faisant le reflet des tensions et des ambigüités de la société américaine de son temps.

(3)   Everett Shinn est un peintre réaliste moderniste qui explore la représentation de la vie réelle à New-York (la rue, le théâtre, le milieu du luxe, la vie moderne, etc.). 

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La fuite... et après la nouvelle vie ?

20/12/2013

NELSON MANDELA : UN PHARE POUR UNE AFRIQUE DU SUD SUR LE CHEMIN DE LA LIBERTé.

« mandela : un long chemin vers la liberté »,(titre original : « mandela : a long walk to freedom »),sortie nationale : 18 décembre 2013,madiba,nelson mandela,tata,film réalisé,par justin chadwick,idris elba est nelson mandela,naomie harris (winnie mandela),tony kgoroge (walter sisulu),riaad moosa (ahmed kathrada),fana mokoena (govan mbeki),zolani mkiva (raymond mhlaba),simo magwaza (andrew mlangeni),et thapelo mokoena (elias motsoaledi),zulu,extrait,vost,du film,avec orlando bloom,et forest whitaker,apartheid,afrique du sud,mort de mandela,héros,la vie d'adèle ou de miss p.,la vie d'adèle - chapitres 1 et 2,léa seydoux,adèle exarchopoulos,le dernier film d’abdellatif kechiche,cette romance française,qui vire au drame,est librement inspirée de la bd française,de julie maroh,publiée par glénat,en mars 2010,« le bleu est une couleur chaude. »,bd,palme d'or 2013,festival de cannes,2013,le majordome,le film,24 juillet 2013,sortie de,"wolverine,le combat de l'immortel.",les inconnus annoncent leur retour,réalisé par david moreau ii

 

La splendide toile historique britannico-sud-africaine "Mandela : Un Long Chemin Vers La Liberté" (titre original : "Mandela : A Long Walk To Freedom") est sortie sur nos écrans le 18 décembre 2013, soit 13 jours après la mort de "Madiba" à 95 ans. Ce film réalisé par Justin Chadwick d’une durée de 02h19 comprend une exceptionnelle sélection d’acteurs et d’actrices : Idris Elba est Nelson Mandela, Naomie Harris (Winnie Mandela), Tony Kgoroge (Walter Sisulu), Riaad Moosa (Ahmed Kathrada), Fana Mokoena (Govan Mbeki), Zolani Mkiva (Raymond Mhlaba), Simo Magwaza (Andrew Mlangeni), et Thapelo Mokoena (Elias Motsoaledi). Ce long métrage prend sa source dans l’autobiographie de Mandela "Un Long Chemin Vers La Liberté" publiée en 1995, rédigée et parue durant l’incarcération de ce dernier. Les codétenus de Mandela, dont le rôle est déterminant dans la parution de ces mémoires, ont assuré le travail de relecture et de réduction de la version finale de 600 pages à 50, afin de pouvoir la faire sortir clandestinement de prison. L’adaptation de cet ouvrage de référence donne un film poignant, comme en témoigne Zindzi Mandela - la deuxième fille de Nelson et Winnie Mandela - qui a "retrouvé (…) les émotions de son enfance."

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UN ŒUVRE CINéMATOGRAPHIQUE PLURIELLE à l’IMAGE DE L’(actuelle) AFRIQUE DU SUD.

Anant Singh, le producteur de ce long métrage sur Mandela, est sud-africain, d’origine indienne. Ancien militant anti-apartheid du Congrès National Africain (l’ANC), ayant subi la ségrégation comme 30 millions de ses compatriotes "non blancs", il connaît particulièrement son sujet. Lorsqu’il débute sa carrière, il est l’un des tous premiers producteurs d’Afrique du Sud à sortir des films engagés. Mais ironie de l’Histoire, il n’a pas le droit de les voir, les cinémas de son pays étant réservés uniquement aux blancs. Aussi, suite à la lecture du manuscrit de Mandela "Un Long Chemin Vers La Liberté", il s’enflamme pour la bonne Cause : "Ça m’a pris le weekend et je lui ai immédiatement dit : il y a de quoi en faire un film considérable, je dois le faire !" Deux mois après, le livre est publié et Hollywood se livre à une indécente surenchère d’offres pécuniaires afin d’obtenir "l'exclusivité" des droits d’adaptation cinématographique. Mandela déclare alors à Singh : "C’est une histoire sud-africaine, c'est toi qui doit la raconter". Il lui cède donc l’intégralité des droits d’adaptation cinématographique tant convoités. Singh se rappelle : "Tout ce que j’ai pu lui offrir en retour était la promesse de faire un film dont il serait fier." Rapidement attelé à sa tâche, Singh va s’entourer d’un duo de choc avec lequel il a déjà collaboré pour "Sarafina !", une comédie musicale retraçant la libération de Nelson Mandela : le producteur américain David M. Thompson et le scénariste anglais William Nicholson. Le choix d'adapter les mémoires de Nelson Mandela se porte sur Nicholson qui n’est pas sud-africain par souci d’impartialité. Seize années sont nécessaires pour arriver à un tel résultat. Au point que Nicholson confie : "C’était une expérience plutôt terrifiante. Je sentais le poids d’une énorme responsabilité : il fallait que je la raconte bien sans passer à côté de l’Histoire. On peut aussi avoir peur d’offenser les gens, d’omettre des faits, de donner une fausse image de toutes ces personnes qui ont vécu cette période, parfois sacrifié leur vie ou tout au moins une grande partie."

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QUELQUES SECRETS DES COULISSES DU TOURNAGE…

Mandela : un rôle trois-en-un !

Ce film retraçant soixante-dix ans de la vie de "Madiba", aussi trois acteurs sont nécessaires pour incarner Mandela : Siza Pina (pour l’enfance), Atandwa Kani (de 16 à 23 ans) et Idris Elba (de 23 à 76 ans). Pour faire évoluer le visage d’Elba sur cinquante-trois années de vie de Mandela, de nombreux maquillages spéciaux sont nécessaires. Pour ce faire la chef maquilleuse Megan Tanner a engagé le célèbre maquilleur britannique Mark Coulier, un spécialiste (ex-collaborateur de Dudman dans « Star Wars ») des prothèses faciales, des masques inertes, etc. en mousse de latex, gélatine et silicone, et des lentilles de contact, ayant obtenu l'Oscar du Meilleur maquillage pour "La Dame De Fer" (un autre biopic sorti en 2011).

« mandela : un long chemin vers la liberté »,(titre original : « mandela : a long walk to freedom »),sortie nationale : 18 décembre 2013,madiba,nelson mandela,tata,film réalisé,par justin chadwick,idris elba est nelson mandela,naomie harris (winnie mandela),tony kgoroge (walter sisulu),riaad moosa (ahmed kathrada),fana mokoena (govan mbeki),zolani mkiva (raymond mhlaba),simo magwaza (andrew mlangeni),et thapelo mokoena (elias motsoaledi),zulu,extrait,vost,du film,avec orlando bloom,et forest whitaker,apartheid,afrique du sud,mort de mandela,héros,la vie d'adèle ou de miss p.,la vie d'adèle - chapitres 1 et 2,léa seydoux,adèle exarchopoulos,le dernier film d’abdellatif kechiche,cette romance française,qui vire au drame,est librement inspirée de la bd française,de julie maroh,publiée par glénat,en mars 2010,« le bleu est une couleur chaude. »,bd,palme d'or 2013,festival de cannes,2013,le majordome,le film,24 juillet 2013,sortie de,"wolverine,le combat de l'immortel.",les inconnus annoncent leur retour,réalisé par david moreau ii

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Des décors sur-mesure et des images d’époque :

La majorité des lieux décrits dans le livre de Mandela ayant radicalement changé ou étant désormais interdits d’accès au public, trouver des décors adaptés au scénario s’avère plus complexe que prévu. De même, pour ne pas réouvrir les cicatrices encore trop récentes du Peuple Sud-Africain en reconstituant en pleine rue des scènes d’affrontement, l’essentiel du film est tourné en studio. Un long métrage complété par des images d’époque quand cela est plus parlant pour le Devoir de Mémoire (le méga-concert de Wembley de 1988 à portée mondiale pour la libération de Nelson Mandela, des prises de parole de l'Archevêque Desmond Tutu, différentes émeutes, etc.)

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Des acteurs dans leur propre rôle et un nombre record de figurants :

Il est à signaler que pour rendre plus crédible le film, Justin Chadwick et sa directrice de casting, Moonyeenn Lee, ont remis en situation cent-quarante ex-prisonniers de Robben Island (1) codétenus de près ou de loin de Nelson Mandela. Enfin, avec 12.000 figurants, ce film devient le quatrième de l’Histoire Cinématographique par le nombre de figurants, et ce, juste après "Le Seigneur Des Anneaux : Le Retour Du Roi" (décembre 2003) qui en compte pas moins de 20.600, reléguant par la même à la cinquième place "La Bataille de Solférino", sortie en septembre 2013. Pour réaliser ce film sur Mandela, en raison des 11 langues officielles d’Afrique du Sud, l’intervention du coach dialogue Fiona Ramsey est devenue indispensable, faisant oublier jusqu’à l’accent cockney très prononcé de l’est londonien d’Idris Elba qui a pourtant fait le succès de Michael Caine.

 

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MANDELA : UNE VIE DEDIéE à L’éGALITé ENTRE TOUS LES êTRES HUMAINS.

Le film d’Anant Singh débute sur les images lumineuses et colorées de la campagne africaine où Mandela est né et élevé de manière traditionnelle par sa mère. Issu de la famille royale des Thembus de l'ethnie Xhosa, Nelson perd son père à l’âge de neuf ans. Devenu un jeune homme, il gagne Johannesburg où il ouvre le premier cabinet d’avocats noirs et devient un des leaders de l’ANC (une organisation à laquelle il adhère en 1944). Son arrestation le sépare pour trente ans de Winnie, l’Amour de sa vie qui le soutient tout au long de sa captivité et devient à son tour une des figures de proue de l’ANC. "Tata" finit par accéder au titre de premier Président de la République d’Afrique du Sud, noir, et élu démocratiquement.

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Par la même, ce biopic retrace le parcours héroïque du Résistant Nelson Mandela, de sa lutte non-violente "à la Gandhi" à la clandestinité, et de sa lutte armée (en réponse à la violence permanente et injustifiée de "l’élite" blanche) à sa condamnation à la prison à perpétuité. La vie de ce Géant Humain est une quête continuelle d’Amour du Prochain, un Combat pour la Liberté et l'Egalité, afin de permettre la construction de "LA" Nation Arc-en-ciel si chère à l'Archevêque Desmond Tutu et symbolisant le Rêve de voir se construire une société sud-africaine post-raciale dans laquelle tout le monde pourra vivre en Paix quelque soit la couleur de sa peau. Un Etat idéal en gestation à l’époque dont chaque Grande Messe Institutionnelle démarrera par "God bless you !" ("Dieu vous bénisse !"), et dont l’Hymne National sera : "Nkosi Sikeleli Afrika." ("Que Dieu bénisse l’Afrique.").

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Ce grand angle sur "Madiba" met aussi en scène sa Lutte pour le triomphe du Bien qui devient au fur et à mesure une épopée mythique pour les Droits Civiques : "un homme, une voix", mise en place du suffrage universel direct, fin de la ségrégation raciale et de la domination politique de la minorité blanche au pouvoir, etc. "Tata" devient en quelques décennies charnières un Phare pour l’Humanité dont la persévérance va sortir l’Afrique du Sud de l’impasse et de la guerre civile et raciale dans laquelle elle s’enlise gravement suite à quarante ans d’apartheid. Le poing levé de Mandela et de l’ANC symbolise l’Union des Justes. Seul on n’est rien (chaque doigt pris séparément), ensemble on peut tout (le poing fermé et levé).

 

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"Madiba", même au Ciel, reste "LE" Garant de la Paix en ex-terre de haine aux travers de ses propres mots : "Je ne suis pas né avec une faim de liberté. Je suis né libre - libre de toutes les façons que je pouvais connaître. Libre de courir dans les champs près de la hutte de ma mère, libre de nager dans le ruisseau clair qui traversait mon village, libre de faire griller du maïs sous les étoiles et de monter sur le dos large des bœufs au pas lent (...) Ce n'est que lorsque j'ai appris que la liberté de mon enfance n'était qu'une illusion, qu'on m'avait déjà pris ma liberté, que j'ai commencé à avoir faim d'elle." (2) et "J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir." (3) Que l’Esprit de Mandela puisse rayonner immortel sur toute notre planète comme un exemple à suivre pour la Paix dans les siècles des siècles, et révéler l'Humanité pleine et entière dans son ensemble et dans toute sa beauté !

 

© Jean DORVAL, le 18 décembre 2013, pour LTC Kinéma.

 jean dorval pour ltc kinéma

INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Desmond_Tutu

Source documentaire : http://www.allocine.fr

Notes :

(1) « Robben » signifie « Phoques » en néerlandais ou afrikaans ; aussi « Robben Island » veut dire « L’Ile Aux Phoques »,

(2) Autobiographie,

(3) Lors de la présentation de sa défense au cours du procès de Rivonia, qui le condamne à la prison à vie en 1964.

 

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07/12/2013

SORTIE NATIONALE : LE 04.12.2013 - A VOIR ABSOLUMENT - "ZULU" : LE FILM BLACK & WHITE DE L'AFRIQUE DU SUD.

INFO+ : lefigaro.fr/cinema/zulu-le-film-noir-de-l-afrique-du-sud

http://www.allocine.fr/film/fichefilm

ZULU Extrait VOST du film avec Orlando Bloom et Forest Whitaker,jean dorval pour ltc kinéma

29/10/2013

« LA VIE D’ADèLE (ou de Miss P. ?). »

 

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Le 9 octobre dernier est sorti le dernier film d’Abdellatif Kechiche(1) « La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 » (durée : 2h59), avec dans les rôles principaux les talentueuses Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Cette romance française, qui vire au drame, est librement inspirée de la BD française, de Julie Maroh, publiée par Glénat, en mars 2010 : « Le Bleu est une couleur chaude. ». Elle a remporté la Palme d'Or au Festival de Cannes 2013 et en France est interdit aux moins de 12 ans avec avertissement. Une interdiction qui aux States touche les spectateurs de 17 ans et moins, même accompagnés. Mais l’application de cette interdiction varie en fonction des Etats. Ainsi, si les salles de l'Idaho, au Nord-Ouest des States, ne diffusent pas « La Vie d'Adèle » (la loi de cet Etat interdisant les films comportant des scènes de sexe explicites), par contre, le cinéma d’art et d’essai IFC Center à New York autorise les adolescents à découvrir ce film ludique.



DEUX FLEURS DU MAL éPANOUIES POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE.

Au tournant des années 2000, Adèle a 15 ans. Cette jeune fille au visage d’Ange, qui me rappelle étrangement une ex-petite amie (d’une vingtaine d’années à l’époque), est perdue et mal dans sa peau, comme beaucoup de Djeuns de sa génération, face aux incertitudes de la Vie. Malgré sa timidité naturelle et son regard fuyant, Adèle, même en retrait, envoûte les gens qui l’entourent. Son look cool, ses cheveux châtains remontés en fouillis organisé (dans lesquels il manque presque une dreadlock rebelle), son goût prononcé notamment pour le reggae, son adhésion à la modernité, son engagement pour une école et une société plus égalitaire, etc. la rende pour beaucoup sympathique, voire attirante. Adèle est fraîche, naïve, sensible, tolérante, d’une gentillesse exemplaire et dotée d’un sex appeal irradiant-hot. Cependant, elle est en quête de l’Amour, et pas n’importe lequel, le vrai ! Et elle débute sa vie sexuelle par une interrogation légitime : une fille ça sort uniquement avec des garçons ? Pas si sûr ! Et soudainement lorsqu’elle croise Emma, une délicieuse Garçonne, plus âgée qu’elle, aux cheveux bleus, tout s’effondre autour d’elle, sa vie bascule totalement et elle découvre le mot « Certitude ». Ses caresses solitaires vont la conduire de fantasmes en fantasmes à la très belle Emma, dont le sourire lui fait perdre tous ses moyens. Cette Ame Sœur va lui faire découvrir et vivre le Désir, la Passion et l’Amour ; trois raisons d’exister souvent réunis véritablement ensemble qu’une seule fois dans la Vie de chaque Etre Humain. Sa libido surdimensionnée, qu’elle n’assouvit pas dans les bras d’un homme, elle l'apaise finalement, comme un trésor, dans ceux d’Emma. Le regard détourné va faire alors place à un regard éclairé, tourné vers l’émerveillement. Cette chevauchée lesbienne à la hussarde va lui permettre de découvrir sa Féminité, de se révéler en tant que Femme-Adulte, tout en conservant une éternelle fragilité et un visage de gamine innocente. Face au regard des autres Adèle grandit alors, se cherche, se perd, se trouve... et se reperd.

UNE CHEVAUCHéE EROTIQUE D’AMAZONES-LOVE.

Cette Toile de Maître est rythmée par une musique mélancolique. On y remarque la présence de la chanson « I Follow Rivers » de Lykke Li. Par contre, on en sait moins sur les musiques instrumentales qui déshabillent certaines scènes du film, notamment celle du premier et mémorable regard échangé entre Adèle "La Muse" et Léa "L'Artiste". L’instrument que l’on entend s’appelle un « hang » ou « hang drum ». Abdellatif Kechiche, lors d’une conférence de presse au New York Film précise : « Un jour par hasard, j’ai rencontré un musicien qui jouait d’un instrument qui avait un son très mélancolique et en le mettant dans la scène, j’ai pensé que ça pourrait créer cette émotion forte pendant la rencontre. Je crois que la musique à ce moment-là participe de l’émotion dans la rencontre. » Loin des clichés convenus, loin d’être un film X, ce long métrage est une œuvre homosentimentale, qui filme une Histoire d’amour sous tous ses aspects et sous tous ses angles. Deux femmes s’aiment et elles le prouvent. Elles sont belles dans leurs transports urbains amoureux et se donnent l’Une et l’Autre, l’Une à l’Autre, l’Une pour l’Autre, à l’envie, avec beaucoup d’Humanité, et sans pudeur, en se transcendant jusqu’à en perdre raison. Leur Union est un rodéo sexuel doublé d’une passion dévorante dans laquelle chacune des protagonistes va se brûler les ailes et se briser le cœur. Au travers de cette étude sur les relations saphiques, le réalisateur nous prouve que « les histoires d’Amour (comme le dit si bien Rita Mitsouko dans sa chanson) finissent mal en général », et ce, qu’elles soient homos ou hétéros. Il nous parle des différentes étapes d'une relation sentimentale tendant vers la routine : la rencontre, la séduction, la passion, l’habitude, la trahison, la souffrance et la séparation. Ce film est un étendard revendicatif arc-en-ciel pour la Diversité Sexuelle et qui murmure aux oreilles des spectateurs « Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau.».

 

© Jean DORVAL, le 29.10.2013, pour LTC Kinéma.
jean dorval pour ltc kinéma

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Note :

(1)  Abdellatif Kechiche a changé de producteur à chacun de ses films : « La Faute à Voltaire » (2000 - Flach Film), « L'esquive » (2003 - Lola Films & Noé Productions), « La Graine et le mulet » (2007 - Pathé ), « Vénus noire » (2009 - MK2) et « La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 » (2013 - Wild Bunch).



 

18/10/2013

LE FILM « LE MAJORDOME » : UNE GRANDIOSE RETROSPECTIVE DE LA LUTTE DES AFRO-AMERICAINS POUR L’EGALITE DES DROITS CIVIQUES AUX ETATS-UNIS D’AMERIQUE.

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Dans la même veine que « Lincoln », le film produit et réalisé par Steven Spielberg en 2012 ; « Le Majordome » (titre original : « The Butler »), la toile de maître de Lee Daniels, en VOST (durée : 2h49), sortie nationale le 11 septembre 2013, fait un énorme carton aux Etats-Unis, et est un très beau succès en France où elle a pris la tête du box office avec quelques 307.000 entrées. Dans les rôles principaux de ce drame historique, inspiré de la vie d'Eugene Allen (1919-2010) (Cecil Gaines dans le film), on trouve de très grands Acteurs : Forest Whitaker (Cecil Gaines), Oprah Winfrey (Gloria Gaines, sa femme), John Cusack (Richard Nixon), Jane Fonda (Nancy Reagan), Cuba Gooding Jr. (Carter Wilson), et Terrence Howard (Howard) ; mais aussi, les stars de la chanson Mariah Carey (Hattie Pearl, la mère de Cecil Gaines) et Lenny Kravitz (James Holloway). Une Mariah Carey méconnaissable dans ce rôle, qui réussit parfaitement à faire oublier son image de Diva et qui évolue pour la deuxième fois à l’écran après avoir déjà tourné avec Lee Daniels dans « Precious ». Lenny Kravitz, quant à lui, incarne un collègue de Cecil à la Maison-Blanche.

LE PARCOURS D’UN MILITANT DU BONHEUR.

En 1926, le jeune Cecil Gaines grandit dans le Sud ségrégationniste des Etats-Unis, où son père est assassiné et sa mère violée par leur employeur. La mère de son patron le fait sortir alors des champs de coton et lui apprend à devenir un « bon nègre de maison ». L'enfance d'Eugene Allen dans les champs de coton.A 20 ans, fuyant cette tyrannie et en quête d'un avenir meilleur, Cecil quitte la ferme et part vers le Nord ; croyant à tort que la ségrégation, la violence et la haine y sont moins fortes. Il est alors engagé dans un restaurant comme homme à tout faire. Fidèle et toujours sérieux, travailleur, Cecil gravit tous les échelons, et tout en devenant un homme, il acquiert les compétences qui lui permettent d’exercer une fonction très convoitée aux Etats-Unis d’Amérique : Majordome à la Maison-Blanche. Il y sert sept Présidents des Etats-Unis d’Amérique (dans la réalité Eugène Allen a travaillé pour huit Chefs d’Etat Américains), d'Eisenhower à Reagan, et devient le témoin privilégié de son temps et des tractations secrètes qui se déroulent au cœur du fameux Bureau Ovale. Sa femme, Gloria, quant à elle, Femme au Foyer, élève leurs deux fils. Leur famille vit confortablement grâce à l’emploi de Cecil, à une époque où la discrimination prédomine.Eugene Allen et ses deux fils, dont l'un d'entre eux n'est que fictif. Tout pourrait aller pour le mieux, pourtant le dévouement de Cecil à son employeur - un véritable sacerdoce - provoque des tensions au sein du couple, au point que Gloria finit par s'éloigner de son époux, sombre dans l’alcool et le trompe avec un ami de la Famille. De même, Cecil se dispute régulièrement avec son fils aîné, devenu un anticonformiste, engagé dans la lutte pour les Droits Civiques des Afro-Américains. Le conflit entre le père et le fils se creuse au fil des ans. Quand le père travaille pour « l’homme blanc », le fils, lui, participe à des manifestations pour l’égalité. L’opposition de ces deux générations est un élément moteur de ce long-métrage. Au travers du parcours de Cecil Gaines, ce film fait découvrir au public l'évolution trop lente de la vie politique américaine et le degré incroyable de violence qui sévit entre les Communautés. De l'assassinat du Président Kennedy à celui de Martin Luther King, de la Guerre du Vietnam aux « Bus de la Liberté », du scandale du Watergate au premier étudiant noir intégrant l’Université du Mississipi, des violences du Ku Klux Klan à celles des Black Panthers, etc. autant de thèmes abordés… jusqu’à l’élection de Barack Obama ! En trente ans de carrière rien n’échappe au témoignage vivant de Cecil qui vit ces événements de l'intérieur et en tant que père de famille.

UNE HISTOIRE SIMPLE ADAPTÉE A L’HISTOIRE.

En partant de la vie simple d'Eugene Allen, Lee Daniels tourne la vie de Cecil Gaines, à la manière de « Forrest Gump » de Robert Zemeckis, afin d’en renforcer le message politique. Pour ce faire, il focalise sur les nombreuses pages sombres de l’Histoire des Etats-Unis d’Amérique, en l’occurrence celles relatives au martyr des Afro-Américains (n’oublions pas au passage les Amérindiens) déportés par millions, industriellement, à l’échelle mondiale. Il dénonce ainsi plus de trois siècles d’esclavage(1) subis par les Afro-Américains et un siècle et demi de lutte pour qu’ils obtiennent des Droits Civiques(2). Une traite négrière - crime contre l’Humanité commis sous couvert d’Etats complices, qui à l’époque se sont enrichis sur la souffrance humaine ; génocide, honteusement passé sous silence, véritable insulte au Devoir de Mémoire - et qui plusieurs siècles après n’est toujours pas jugée par un Nuremberg de l’esclavagisme, du racisme et du ségrégationnisme. Aussi pour dénoncer cette négation injuste de l’Histoire, ce long métrage, afin de remettre les pendules à l'heure, insère dans la Vie d'Eugene Allen les importants événements qui ont touchés les Afro-Américains tout au long de son existence.

D’une part, c’est principalement en se référant à l’article publié dans le Washington Post, le 07 Novembre 2008(3), par le journaliste Will Haygood - le premier à avoir raconté l'histoire d'Eugène Allen – que l’on peut constater certaines différences entre la biographie du « Majordome » et le scénario du film. Ainsi, si la vie d’Allen démarre bien dans une plantation où ses parents travaillent comme des esclaves, par contre l’action du film se passe en Géorgie(4) (un Etat totalement confédéré) et non comme dans la réalité en Virginie(5) (un Etat à moitié Confédéré). De plus, le père de Cecil n’a jamais été assassiné sous ses yeux, sa mère n’a pas été violée et a encore moins sombrée dans la catatonie. Le réalisateur modifie la réalité pour la bonne cause, rajoute des exactions et des situations désespérées afin de mieux illustrer la douleur séculaire (et bien réelle) de millions de Victimes Afro-Américaines. Il met de cette manière en lumière le parcours difficile du Héros depuis son enfance. Une situation extrême qui va effectivement pousser Allen à vouloir s’extraire de l’esclavagisme de la plantation où il a grandi. Par contre, sa femme n’a jamais été alcoolique et ne l’a pas trompé ; mais elle est bien décédée en novembre 2008, après 65 ans d'union, et n'a pas donc pas eu la chance d'assister à l'élection de Barack Obama.

D’autre part, dans « Le Majordome », Eugene Allen a deux enfants aux destins et aux caractères diamétralement opposés. Le plus jeune d’entre eux participe à la Guerre du Vietnam où il est tué, tandis que l’aîné devient militant des Droits Civiques et finit membre des Black Panthers. En fait, dans la réalité Allen n'a qu'un enfant, Charles. Il a bien servi comme militaire lors de la Guerre du Vietnam, mais il en est revenu vivant. Ce deuxième fils fictif, revendicatif à souhait, reprochant à son père sa trop grande servilité envers les Blancs, est une allégorie vivante permettant à Lee Daniels de raconter de l'intérieur la lutte historique des Afro-Américains pour les Droits Civiques, et l'opposition permanente d'alors entre partisans de la méthode douce et de la méthode dure. Grâce à ce personnage inventé, le film se bonifie d’un intérêt historique collectif supplémentaire et ne se limite plus au destin ordinaire d'un seul homme. Allen devient alors l’Icône de la Communauté Afro-Américaine, une importante Minorité du Peuple Américain, exclue depuis trop longtemps de la Société Américaine, voulant que sa souffrance soit enfin reconnue, et que sa part de Rêve Américain, sa part d’« American way of life » lui soit accordée.

 

Enfin, si l’on sait que Barack Obama a pleuré en voyant ce film, sa rencontre en tête-à-tête avec Allen est plus qu’improbable, et ce, même si ce dernier a bien été invité en VIP en 2008, lors de la première soirée organisée à la Maison-Blanche par le nouveau Président des Etats-Unis d’Amérique. D’ailleurs Will Haygood dans son article n’a jamais fait état d’un tel entretien, et raconte juste qu'Allen a été bouleversé en voyant le premier Président Afro-Américain occuper le fameux Bureau Ovale. De toutes les manières, cette rencontre, qu’elle est existée ou non, constitue, elle aussi, un liant historique permettant au réalisateur de conclure son film sur une apothéose. Le premier Président Afro-Américain reçoit le Héros du film, un simple Majordome Afro-Américain, lui aussi, et qui a servi que des Présidents Blancs… Tout un symbole ! La boucle est bouclée ! Ce film en dépassant ses propres limites passe du simple documentaire historique en surimpression (pour la bonne cause) au stade de Légende.

UN PARCOURS DU COMBATTANT DANS LA BOUE DE L’HISTOIRE AMÉRICAINE.

Ce Biopic est donc un parcours du combattant dans la boue de l’Histoire Américaine afin d’obtenir l’égalité des Droits Civiques entre tous les Membres d’un seul et même Peuple, celui des Etats-Unis d’Amérique, quelque soit la couleur de leur peau. Il ne laisse aucun sujet brûlant de l’actualité de l’époque sans réponse. Au travers de l’ascension professionnelle de Cecil Gaines on découvre, avec ses hauts et ses bas, l’Amérique des Exclus et des Sans-Voix, celle des Anonymes devenus Grands et Beaux. Les moments clés de l’Histoire Américaine du XXe Siècle sont ici révélés sous un angle nouveau avec une envie prononcée de dénoncer le passé ségrégationniste et les violences entre les Communautés, tout en étant déjà en train de construire l’Avenir en commun pour tout le monde. Un film historique avant tout, qui ne se veut pas moralisateur, mais qui s’inscrit plutôt dans la lignée des films hommages voulant redonner un sens à cette Amérique que ses Fondateurs voulaient ouverte à Tous et Démocratique. Un très beau film qui met sous le feu des projecteurs un personnage de l’ombre (Cecil Gaines) qui flotte désormais pour l’éternité dans nos mémoires et au firmament de l’Histoire. Et le Pasteur Martin Luther King de conclure mon propos : « J'ai le rêve qu'un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère. »(6) et « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.  »(7) Mon très cher Martin, du haut du Ciel, vous pouvez constater que les choses évoluent favorablement dans votre Pays et ce film en est la preuve irréfutable !

© Jean DORVAL, le 17.10.2013, pour LTC Kinéma.jean dorval pour ltc kinéma


 

Sources documentaires :

lexpress.fr/le-majordome-une-histoire-presque-vraie

Notes :

(1)  L'historien  Olivier Pétré-Grenouilleau qui met le plus l'accent sur la traite orientale, a estimé, en 2004, à 42 millions le total des victimes pour trois traites négrières (la traite orientale, à destination du monde arabo-musulman : 17 millions de personnes, entre les VIII et XIXème Siècles ; la traite intra-africaine : 14 millions de personnes, dont une partie revendue à des Européens ou des Arabes (entre le VI et le XIXe Siècles) ; et la traite atlantique, par les Européens : 11 à 13 millions de personnes, dont l'essentiel à partir de la fin du XVIIe siècle.

(2)    18 décembre 1865 : Abolition de l'Esclavage aux États-Unis, le Congrès vote un 13e Amendement à la Constitution Américaine.

(3)   articles.washingtonpost.com

(4)    Un Etat totalement confédéré.

(5)    Un Etat Américain plus au Nord et qui fait sécession en 1861, ce qui provoque en 1862 une scission des comtés du nord-ouest qui deviennent la Virginie-Occidentale.

(6)    Extrait du discours « J'ai fait un rêve ».

(7)    Extrait de Discours du 31 Mars 1968.

01/07/2013

24 juillet 2013, sortie nationale de : "Wolverine, le combat de l'immortel."

jean dorval pour ltc kinéma

10/05/2013

LES BEST OF JD : « LE 13ème AMENDEMENT AMERICAIN : UN COMBAT DE LINCOLN POUR L’HUMANITE ! »

 

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 © Photo ci-dessus : http://www.djibnet.com

 
Depuis son plus jeune âge, Steven Spielberg a toujours nourri une fascination pour « LE » Personnage inébranlable d'Abraham Lincoln (1809-1865). Cette passion est née lors d’une visite au fameux Lincoln Memorial de Washington. A ce propos, le cinéaste confie : « J'ai toujours voulu raconter une histoire à propos de Lincoln. C'est l'une des figures les plus fascinantes de l'Histoire et il occupe une grande place dans ma vie. Je devais avoir quatre ou cinq ans, lorsque j'ai vu le Lincoln Memorial pour la première fois. J'ai d'abord été effrayé par la taille de la statue sur ce fauteuil, mais à mesure que j'approchais, j'étais de plus en plus captivé par son visage. Je n'oublierai jamais cet instant. Cela m'a poussé à m'interroger sur cet homme qui me surplombait, assis dans ce fauteuil. » Depuis, Spielberg a lu quantité d'ouvrages sur son héros. Et l’étude de ce Personnage, véritable figure de proue humaniste, l’a poussé à mettre en images, une vie faite d'intensité et de mouvements positifs, remplie d'anecdotes, souvent en résonnance avec notre temps.

  

 

UN REPORTAGE EN DIRECT SUR LE COMBAT LINCOLN.

Steven Spielberg, dans son film historique « Lincoln » - sorti le 30 janvier 2013, d’une durée de 2h29 - se fait, une fois de plus, le porte-parole des Grands Combats salvateurs pour l’Humanité. Dans le cas présent, il se bat pour la Liberté des Hommes asservis, ses frères, nos frères, pour ces Etres Humains, martyrs innocents, rendus honteusement esclaves, par millions, pour le profit d’exploiteurs, qui les considèrent alors, à tort, comme des bêtes de somme. Pour ce faire, Spielberg se saisit du personnage d’Abraham Lincoln, au moment le plus tendu de sa lutte pour l’émancipation des esclaves. Le réalisateur plonge son public, sans concession, dans les arcanes du Pouvoir Américain, dans les tractations politiques du moment ; dans lesquelles, Lincoln - l’Homme Politique le plus droit d’Amérique, jusqu’alors - achète, à prix fort, et pour la bonne cause, les vingt dernières voix, dont il pense avoir besoin au Congrès, pour faire passer son Amendement Historique, et ce, à coup de compromis électoraux (même avec ses adversaires politiques), de bonnes places dans l’Administration Américaine pour les élus sortants, « d’enveloppes », d’usage de faux documents pour adoucir les revendications des Parlementaires, etc. 

Dans cette toile haut en couleur, Spielberg, pas en reste, dépeint une situation tendue à l’extrême au Congrès entre esclavagistes et anti-esclavagistes, avec un souci du détail, hors du commun, dans la mise en scène. Chacun est dans son camp re-tranché... L’heure est grave pour faire passer coûte que coûte le "13ème Amendement", à mi-chemin entre « La Patrie en danger ! » et un Putsch Démocratique Permanent guidé par l’Amour du Prochain. Les visages des acteurs sont parfaitement grimés, comme sortis des photos d'époque, illustrant si parfaitement le Far West dans les musées ou les Westerns. Les costumes sont authentiques, scrupuleusement d’époque, et les intérieurs (le Congrès, le bureau de Lincoln, la Maison Blanche, etc.), ayant servis de lieu de tournage, sont faits « sur mesure ». On est presque en direct, comme sur CNN, au cœur de cette terrible Guerre de Sécession, dont on ne voit que des "instantanés", pris sur les champs de bataille, et pendant lesquels le réalisateur met en exergue la violence de combats endiablés, au corps-à-corps ; le bombardement continu de zones urbaines de nuit ; et l'après-bataille pour mieux illustrer toute l’horreur de l’enchevêtrement des corps décharnés. Ce moment clé de la Présidence Lincoln, tourné par Spielberg, dénonce une véritable boucherie, pour faire valoir le Droit à la Liberté des plus Humbles, et résonne comme un cri d’alarme pour l’Humanité : « plus jamais cela ! » Et tandis que le Nord et le Sud continuent de s’entredéchirer, à la Maison Blanche, Lincoln, Lui, continue à monter inlassablement au créneau politique, afin de faire passer son fameux « 13ème » ; un amendement finalement voté « à la majorité » par le Congrès, le 31 janvier 1865, par 119 voix contre 56. Ce jour là, même le Président du Congrès a voté « POUR ». Voici ce que dit ce précieux 13ème Amendement de la Constitution Américaine : « Il n'existera dans les Etats-Unis, et dans toute localité soumise à leur juridiction, ni esclavage, ni servitude involontaire, si ce n'est à titre de peine d'un crime dont l'individu aurait été dûment déclaré coupable. » Cette Loi complète la Proclamation d'Emancipation des Esclaves faite par Abraham Lincoln en 1862. Ainsi, l'esclavage est définitivement aboli aux Etats-Unis d’Amérique (malheureusement, par la suite, le Peuple Indien d’Amérique fera les frais de l’expansion des States vers l’Ouest…). En France, c'est le Décret du 27 avril 1848 qui a abolit « définitivement » l’esclavage, à l'instigation de Victor Schoelcher. « Définitivement », car il avait été déjà aboli une première fois par la Convention, le 4 février 1794, mais rétabli en 1802 par Napoléon 1er (pour une certaine Joséphine de Beauharnais, issue d'une famille de planteurs esclavagistes). L'Angleterre a, quant à elle, aboli l’esclavage dès 1833.

 

« LINCOLN » EST UN PORTRAIT D’HOMME DE CONVICTION.

Spielberg présente un Lincoln humain, en panoplie complète (le haut-de-forme, la silhouette filiforme, la barbe hirsute, l’allure voûtée, etc.), proche du Peuple. De ses collaborateurs au petit personnel de la Maison Blanche, des militaires qui partent au front aux nombreuses personnes qui le sollicitent pour une aide, la générosité de Lincoln est grandement sollicitée, entre deux blagues anti-Britishs. Mais, le cœur de ce « Direct » se trouve ailleurs. Il réside principalement dans la relation torturée du couple Lincoln. La « First Lady », qui ne peut surmonter la mort de son fils aîné, tombé au champ d’honneur, avec ses frères d’armes, voit cette perte douloureuse ravivée brutalement par la décision soudaine du Benjamin de la Famille de s’enrôler à son tour dans l’armée, malgré l’avis contraire de ses parents. Heureusement, il reste le « petit dernier », dont la candeur contraste avec la détermination froide de Lincoln d’abolir l’esclavage, quoi qu’il en coûte, quels que soient les moyens déployés humains et matériels, et ce, jusqu’à la Paix qui passe, selon Lui, « que » par l’adoption du « 13ème ». « Lincoln » est une épopée intime et collective à la fois, échevelée, qui met en avant les lenteurs démocratiques du Nouveau Monde, empêtré dans ses contradictions et revendications légitimes. Daniel Day-Lewis, dans le rôle du 16ème Président des Etats-Unis d’Amérique, transcende la simple interprétation d’un Lincoln, usé par le poids des responsabilités, et ayant vieilli de dix ans en un an. Il en magnifie la grandeur et les limites, au travers du Combat pour le Droit des Persécutés à être libres. Lincoln est prêt à tout, en bon Yankee, jusqu’à « la guerre totale », pour vaincre « les Gris », les ennemis de la Liberté, pour résoudre ce conflit meurtrier et réunifier le pays. Les derniers mois tumultueux du mandat de Lincoln portés par le Vent du Changement vont secouer le destin des générations à venir américaines (et d’ailleurs). La Guerre de Sécession en quatre ans, de 1861 à 1865, a fait 617.000 victimes. Le dernier mort de ce grave conflit moderne fut Lincoln, lui-même. Il entre ainsi dans le Panthéon Américain, le 14 avril 1865, en se faisant assassiner par le fanatique sudiste, Jefferson Davis. Prouvant ainsi par un nouveau coup du sort malheureux pour l'Humanité que bon nombre de Grands Hommes qui ont fait progresser l'homme, meurent souvent pour leurs convictions, à l’image de Gandhi, Martin Luther King, Anouar el-Sadate, Yitzhak Rabin, etc. Des destins tragiques, donc, dont l’Idéal devient alors Immortel, un véritable flambeau pour nos contemporains qui n'ont pas encore tiré toutes les leçons du passé, puisque dans certaines parties de ce (pauvre) Monde (malade), de nos jours, on continue à pratiquer, toute honte bue... l’esclavage !

© Jean Dorval, le 05 février 2013, pour LTC Kinéma.

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01/05/2013

LES INCONNUS : LE COME-BACK DU RETOUR !

INFO+ : http://www.lesinconnus.fr/jean dorval pour ltc kinéma

 

23/03/2013

LES BEST OF JD : « LA PASSION PARTISANE L’EMPORTERA-T-ELLE SUR CELLE DU CHRIST ? »

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Fort de sa réussite aux Etats-Unis d’Amérique, où il a déjà caracolé en tête du box-office, avec des recettes de plus de 350 millions de Dollars US et une fréquentation de soixante millions de spectateurs, le dernier film de Mel GIBSON « LA PASSION DU CHRIST » arrive dans l’Hexagone dans plus de cinq cents salles. Comme on devait s’y attendre, il ne recevra pas le soutien de l’Episcopat Français qui, à son habitude, n’ose pas s’affirmer dès qu’un problème dogmatique se pose à lui, Monseigneur LUSTIGER en tête ! Celui-ci curieusement, en tant qu’homme d’Eglise, ne voit dans ce film, qui comprend en tout et pour tout que huit minutes de violence sur deux heures sept de projection, que « le reflet de notre époque de violence » pour des scènes ayant rapport avec la flagellation et la crucifixion de Jésus. Il semblerait qu’il ne prenne pas en compte le nombre de conversions dues au film… Verra-t-on les Evêques de France se joindre aux groupes de pression hostiles au film ?

 

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Le mal tente de corrompre le Christ au Mont des Oliviers.

 

UN TRES BEAU FILM DISTRIBUE EN FRANCE GRACE A TARAK BEN AMMAR.  

L’exploit de distribuer ce film en France a été réalisé, malgré les remous suscités dans le monde entier, par le producteur Tarak BEN AMMAR. Sa Société de Production QUINTA COMMUNICATIONS a réussi, contre vents et marées, à passer le barrage des actions en Justice intentées pour faire interdire le film. 

Ce très beau long-métrage retrace les douze dernières heures de la vie de Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Il débute dans le jardin des oliviers où JESUS était parti prier après la Cène. Résistant aux tentations de satan, ce dernier est trahi par Judas, arrêté et emmené à Jérusalem où les Pharisiens l’accusent de blasphème. A la fin de son procès, il est condamné à mort par crucifixion. La philosophie du film repose sur le Pardon et l’Amour que porte Jésus à l’Humanité toute entière. 

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Un très beau Christ incarné par James Caviezel.

 

AU LENDEMAIN DE SA SORTIE EN FRANCE, D’APRES QUINTA COMMUNICATIONS, LE FILM A DEJA EU « 82.111 » SPECTATEURS, ET SE PLACE EN TETE DES NOUVEAUTES CINEMATOGRAPHIQUES ! 

La réaction des spectateurs français, selon des sources de l’AFP/YAHOO ! Cinéma, ne s’est pas fait attendre. Les gens sont apparemment émus par la souffrance endurée par Notre Seigneur et ne comprennent pas, sauf à être un militant acharné contre le film, le tapage médiatique qui a précédé sa sortie. Les réactions en général sont saines, dixit le public interrogé à la sortie des salles : « C’est un film violent, mais c’était comme cela », « le voir le plus rapidement possible », « la violence m’a frappée, mais je trouve idiot qu’il y ait tellement de polémiques », « des passages très délicats, dans leur pouvoir de métaphore », « mais comme l’a dit le Pape, c’est présenté tel que cela a été », « c’est un bon film dans l’ensemble, qui retrace assez bien l’histoire de Jésus », « j’avais vu quelques images du film, qui m’avaient donné l’envie de le voir. Je le conseille à tout le monde », « la polémique sur l’antisémitisme tombe d’elle même quand on voit le film », « c’est un film très impressionnant. La violence m’a heurté au début, mais j’ai compris ce qu’avait voulu faire le réalisateur : raconter la passion du Christ », « je crois qu’il faut laisser chacun découvrir le film, ne pas faire un Himalaya de procès d’intention » ni « avoir d’idolâtrie pour ce film »… 

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La Vierge Marie  (Maia Morgenstern) souffrant le supplice de son fils.

 

UN FILM QUI REVEILLE LES CONSCIENCES !

Tarak BEN AMMAR interviewé par Jean-Pierre ELKABACH sur EUROPE 1, le jour de la sortie du film en France, précise que dans « l’ouverture du film, le Prophète ISAÏE dit clairement que le Bon Dieu avait absolument tout organisé, tout prévu de la mort de Jésus ». « Mel Gibson voulait sortir les Chrétiens de leur torpeur pour leur rappeler que la petite croix, toute peau, toute dorée, propre, avec une petite goutte de sang, n’est pas la réalité de la Crucifixion, et que, quand les Romains crucifiaient les gens c’était pour les faire souffrir pendant des jours et des jours ». Non, le Calvaire de Jésus n’a pas été « un chemin de roses », mais bien un Chemin de Croix ! Sans intégrisme, ni intolérance, le film s’en tient aux textes historiques des Evangiles, « Ne quid nimis ! » (1). Le Vatican n’a d’ailleurs apporté aucun démenti à ce sujet. La violence est volontairement mise en avant afin de sortir l’homme moderne de la sienne. A bon entendeur salut ! 

 

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Jésus aidé par Simon de Cyrène

sur le Chemin de Croix en direction du Golgotha.

 

MEL GIBSON : DE LA PASSION DU CHRIST A LA FETE DE HANNUKAH ! 

Ce film interdit aux moins de douze ans, sauf en Italie, en raison de son réalisme, reste par ailleurs à conseiller aux gens croyant ou non à la passion de Notre Seigneur. Il semble important d’aller le voir au-delà de toute polémique ou d’esprit de chapelle. Pour tout savoir sur la distribution du film : « LA PASSION DU CHRIST » (les cinémas, les séances…), il faut téléphoner au numéro vert : 0800.691.544. ou aller sur le Site Officiel : http://www.lapassionduchrist-lefilm.com Le prochain film de Mel GIBSON aura pour thème la révolte des Maccabéens qui a eu lieue deux ans avant la Nativité et a donné naissance à la Fête Juive de HANUKKAH. Comme quoi l’ouverture d’esprit reste toujours la qualité et la force des Sages ! 

© Jean DORVAL, le 31/03/04, pour LTC Kinéma. 

http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2375243867.jpg

 

Notes :

(1) « Rien de trop ! » en latin, dans le sens : « l’excès en tout est un défaut ».

 

POUR VOIR CE FILM ET SE FAIRE SON PROPRE JUGEMENT,

(attention : film interdit aux moins de 12 ans en France) :

05/03/2013

« AMOUR : (à la) MERVEILLE (et doutes…). »

C’est incroyable, mais vrai ! Après la Palme d'Or obtenue avec « The Tree Of Life » (mai 2011), le réalisateur Terrence Malick, qui habituellement tourne un film tous les 15 ans, revient cette fois-ci sur les écrans, moins de 2 ans après son dernier film.  En lieu et place de Brad Pitt, il confie cette fois-ci dans « A La Merveille » - un drame romantique d’une durée d’1h52, sortie nationale le 06 mars 2013 - le rôle principal à Ben Affleck (Neil), une autre pointure du cinéma américain, qui reçoit le renfort de l’excellent Javier Bardem (le Père Quintana). Rachel McAdams (Jane) succède à l'incontournable Jessica Chastain. Olga Kurylenko (Marina), quant à elle, vient compléter ce casting de choix.

 

LA DUALITE DE LA VIE AMOUREUSE.

Neil et Marina se sont connus sur le tard, et la passion qu’ils ont vécu « à la Merveille » - Le Mont-Saint-Michel – peine à faire oublier les années perdues par leur couple, car ils n’ont pas su entretenir la flamme. Pourtant, Neil au début de leur relation est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie... Marina est originaire de l’Ukraine. Elle est belle comme le sont de nombreuses filles de l’Est, et pleine d’humour. Divorcée, elle est la maman d’une adorable fillette de 10 ans, Tatiana. Après s’être installé dans l’Oklahoma rural et profond, le couple voit sa relation se fragiliser durablement. Marina se sent trop à l’étroit et piégée dans cette petite communauté américaine traditionnelle. Elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, le Prêtre catholique Quintana. Mais, l’homme d’église a ses propres problèmes et ne peut lui venir en aide, car… il doute de sa vocation. Marina se sentant abandonnée, décide de retourner en France avec sa fille, et c’est la séparation de Neil. the tree of life,le réalisateur,terrence malick,à la merveille,ben affeck,javier bardem,rachel mcadams,olga kuylenko,entrer la fille de nulle part,la sorcière rouge présente,noce blanche,le film,virginie legeay,claude morel,jean-claude brisseau,réalisateur et acteur,le kinéma français,le cinéma,éalisé par david moreau ii,pierre miney,gilles cohen,sortie nationale,le 06 mars 2013,virginie efira,20 ans d'écart le film,jean dorval pour ltc kinéma,l'or noir,jean-jacques annaud,arabie,musique traditionnelle arabe,musique marocaine,fnair,lost boy! a.k.a jim kerr,song for whoever,the beautiful south,pop-rock,punk,new-wave,rock industriel,françois dal's,laurent garnier,techno musik,les duos ltc live : l'instant musikal,omd,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la communauté ltc live,la scène ltc live,a-haCe dernier se console avec Jane, une ancienne amie pour laquelle il ressent de plus en plus de sentiments. Lorsque soudain, il apprend que la situation de Marina est catastrophique. Il se retrouve, alors, déchiré entre les deux femmes de sa Vie. En parallèle, le Père Quintana, lui aussi, continue à lutter pour retrouver la Foi. Les deux hommes vont devoir affronter leurs propres démons et doutes en l’Amour. Un Amour différent sur le fond et la forme pour chacun - celui de deux femmes pour l’un et celui de Dieu pour l’autre – mais au final, ils se trouvent confrontés aux mêmes questions, mais avec des réponses différentes. Cet imbroglio sentimental ne s'annonce pas simple, et dès les premières images, comme à son habitude, Terrence Malick bluffe son public, et le mène là où il le souhaite, c'est-à-dire, en pleine dualité de la vie amoureuse.

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UNE PRISE DE CONSCIENCE DU PUBLIC : LE RAPPORT A LA VIE.

Ce film fait prendre conscience au public du puissant rapport à la vie qui à la fois détruit, déborde et finalement (re)construit. Terrence Malick a cette extraordinaire capacité à traduire avec sa caméra (grâce au montage fluide du film, à la contiguïté du plan, à une virtuosité dans l’enchaînement des scènes, aux mouvements de caméra aériens et tournants, aux travellings avant et arrière, etc.) les émotions fortes, les états d’âme, les sentiments et les intuitions, telles que le bonheur, la lassitude, la solitude, le manque, le fantasme, le désir, etc. Il y a chez lui une Grâce de Divine Proportion qui frise le Nombre d’Or Cinématographique. Son intelligence et sa sensibilité empreintes de pudeur, de lucidité et de bonté, et plus généralement son expérience du Monde, de l'Être Humain et de la Vie, le hissent aux sommets de son Art « à (la) merveille. »

© Jean DORVAL, le 04 mars 2013, pour LTC Kinéma.

jean dorval pour ltc kinéma