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14/12/2009

N'EST PAS « VILAIN » QUI VEUT !


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La comédie haletante « Le Vilain » d'Albert Dupontel (AD), actuellement distribuée dans toute la France par StudioCanal (sortie en salle le 25 novembre dernier), est d'une durée de 1h26. « Le Vilain » (interprété par AD) est un braqueur de banques en fuite. Poursuivi par une bande qui veut sa peau, il revient après vingt ans d'absence se cacher chez Maniette, sa vieille mère (la superbe Catherine Frot, magnifiquement métamorphosée en mamie pour l'occasion). Elle, naïve et bigote, ne sait rien du passé brulant de son fils. C'est donc la planque parfaite pour notre bandit ! Mais, voilà cette mère, là, n'est pas si naïve qu'elle veut le laisser paraître, surtout après qu'elle ait découvert la vraie nature de son fils... Sans tarder, investie d'une mission divine, elle décide de remettre « ce rejeton », devenu adulte, dans le « droit chemin ». Le duel à la vie à la mort qui va alors opposer la mère et le fils sera impitoyable. On se souvient des nombreuses et excellentes réalisations d'AD ("Désiré" 1993, "Bernie" 1996, "Le Créateur" 1999, et "Enfermés Dehors" 2006), ainsi que des rôles déjantés qu'il a servis constamment avec un réalisme délirant, comme dans « Monique » de Valérie Guignabodet en 2002, où il joue un Alex abandonné par sa compagne tombant amoureux transis d'une poupée en silicone faite sur mesure... « Le Vilain » c'est de la vilenie à l'état brut, entremêlée de loufoquerie, un rôle sur mesure pour AD. Dupont... Dupont... Dupontel, bien sûr !

© Jean Dorval, le 14 décembre 2009, pour LTC Kinéma.


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La mère conduit progressivement son fils vers la rédemption...


11/12/2009

QUAND LE DR. TERRY GILLIAM SOMBRE DANS « L’IMAGINARIUM… »

 

Etant un adepte de Terry Gilliam (TG) - le seul membre non-britannique des Monty Python - il me fallait absolument voir sa toute dernière réalisation, délirante à souhait : « L'Imaginarium du Docteur Parnassus »...

 

TG le passionné...

TG LE REALISATEUR DE TOUS LES DEFIS...

 

Ce dessinateur, acteur, réalisateur et scénariste de renom nous a ébloui avec ses films qui reflètent son univers sombre, toujours tinté d'humour (noire...). Dans « Monty Python, Sacré Graal » qu'il réalise avec Terry Jone's, en 1975, il joue les rôles de Gauvain, Patsy et du devin (gardien du pont). Quand on a vu cette toile dans le jus en Angleterre... on garde en mémoire le combat dantesque entre le Chevalier Noir et le Roi Arthur... Un vrai morceau choisi que vous pouvez revivre en allant sur youtube.fr... (http://www.youtube.com/watch?v=3g-g2yYR6Jk). Dans la foulée, en 1977, TG se lance seul dans la production de « Jabberwocky ». Il y apparaît, alors, sous différentes facettes qui révèlent ses nombreux talents. A partir des années 1980, il invente son propre style cinématographique avec des films à mi-chemin entre extravagance et paranoïa. Dans « Bandits, bandits », en 1982, il détourne l'Histoire (en tant que réalisateur, scénariste et producteur) ; dans « Brazil », en 1985, réalisateur et scénariste, il mixe Orwell et Kafka (en incarnant un fumeur dans la tour Shang-ri La) ; enfin, dans « Les Aventures du baron de Münchausen », en 1989, il donne libre court à sa fantaisie, donne vie à son Monde merveilleux (en tant qu'acteur, réalisateur et scénariste). Puis, travailleur invétéré, TG tape dans la "Cour des Grands" en collaborant avec des pointures hollywoodiennes planétaires telles Bruce Willis et Johnny Deep, qu'il met en scène dans des rôles qui ne leur correspondent pas vraiment, respectivement en 1996 dans « L'Armée des 12 singes » (un film de SF dans lequel un virus détruit la vie sur Terre) et en 1998 dans « Las Vegas Parano » (les tribulations de Raoul Duke (un journaliste) et du Docteur Gonzo (un avocat) qui se rendent à Las Vegas en pleine période d'effondrement du fameux rêve américain). Par la suite, laissant derrière lui le désastre de son film « L'Homme qui tua Don Quichotte », TG remonte gaillardement la pente, en menant de front deux projets très différents : en 2005 « Les Frères Grimm » (le périple des frères Jake et Will Grimm, voyageant de ville en ville pour protéger les citadins de créatures imaginaires) et en 2006 « Tideland » (l'histoire d'une enfant traumatisée par la vie que ses parents lui ont fait menés). Dernièrement, malgré le décès d'Heath Ledger en plein tournage, TG parvient à terminer son « Imaginarium du Docteur Parnassus » et le présente hors compétition au Festival de Cannes de 2009. Habitué des films ambitieux, TG nous emmène, encore une fois, dans un monde inquiétant et plein de rebondissements...  

Le DR. Parnassus en action...

LE DR. PARNASSUS : UN FAUST EN 3D...

 

Sorti le 11 novembre 2009, avec dans les rôles principaux Heath Ledger, Johnny Depp et Jude Law, « The Imaginarium of Doctor Parnassus » est un long-métrage franco-canadien, classé Fantastique et Aventure, d'une durée de 2h02 (il vaut mieux aller faire pipi avant d'aller le voir...). L'histoire nous conte les aventures surréalistes de la troupe de théâtre ambulant « l'Imaginarium » du Docteur Parnassus. Cette compagnie pas comme les autres offre à son public l'opportunité unique d'entrer dans son merveilleux univers imaginaire en passant au travers d'un miroir magique. Mais, le Dr Parnassus cache un terrible secret... Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick et gagne l'Immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'Amour, il traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. Mais, tout à un prix... Une condition est posée : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Pour sauver sa fille, notre Docteur doit remonter le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages plus extraordinaires les uns que les autres, avec la ferme intention de réparer ses erreurs passées... Le bon (ou le mauvais...) Docteur y arrivera-t-il ? C'est ce que TG vous propose de découvrir avec un peu "d'Imaginarium" Euh, pardon... "d'Imagination" ! 

 

Heath Ledger à côté du miroir diabolique (?)

© Jean Dorval et Isis Ram, pour LTC Kinéma.

Sources filmographiques :

http://www.allocine.fr/personne/filmographie_gen_cpersonne=543.html

RTT = Réalisation Totalement (prévue pour la...) TV

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"RTT", le dernier film de Frédéric Berthe est à n'en par douter prévu (et déjà programmer) pour passer à la télévision un dimanche soir. Rien de bien transcendant : un scénar pas très original, une action déjà vue, des effets spéciaux "normaux" (voir minimalistes), des vues de Miami très convenues (alors qu'on est censé être dans un décor de rêve), un Kad Mérad (que pourtant j'adore dans un tas de film, comme "Les Choristes", "Le Petit Nicolas", etc.) plus que raplapla... Seule la jolie brune, Mélanie Doutey, sauve la mise, avec sa plastique de rêve et ses sourires très "WOUAF-WOUAF"... (couché le chien !!!) Ce film, là, ne vaut pas le déplacement au cinéma, il faut juste attendre de le voir "gratos" à la TV, sur son canapé en sirotant une bonne bière... pour essayer d'oublier que rien de bien palpitant nous attend en le regardant.

JD pour LTC Kinéma. 

APOCALYPSE NOW ???

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Voilà une décennie que le monde s'est embrasé. Nul ne sait ce qui s’est passé. Les survivants se souviennent d'une énorme boule de feu aveuglante qui a enveloppé le ciel et la terre. Et puis un immense silence... Plus d'énergie, plus d'eau, plus de végétation, plus de nourriture, plus de civilisation... Seule semble subsister un homme, un enfant et...  "LA ROUTE"...

 

JD pour LTC kinéma.

Partout, c'est le chaos...

09/12/2009

UN FILM A NE PAS « LOUP »ER !!!

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Le film d’aventure "LOUP" de Nicolas Vanier, avec Nicolas Brioudes et Pom Klementieff sort aujourd’hui sur nos écrans. Il était une fois… Sergueï, un jeune gardien Evène (de 16 ans) vivant dans les montagnes de Sibérie orientale. Ce dernier se voit confier, seul, pour la durée de l'été la responsabilité d’une harde de 3.000 rennes ("La Grande Harde"). Mais... les loups rodent et menacent constamment ce gigantesque et paisible troupeau qui est la seule richesse de son clan. C'est pourquoi, dès son plus jeune âge on lui a appris à tuer ces prédateurs, sans états d’âme. Mais, un jour notre gardien fait la rencontre d’une louve et de ses quatre adorables louveteaux. Cela va bouleverser toutes les certitudes de cet ado, finalement très écolo. Que voilà un magnifique film (les prises de vues captent en continu un  paysage à couper le souffle !) dans lequel Mère Nature se mêle aux traditions… Que du bonheur ! A voir absolument, afin d’ouvrir son cœur vers l’infiniment beau !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

INFOS PLUS :

http://www.loup-lefilm.com/

© Photo ci-dessus : leparisien.fr

Quand Nicolas Vanier joue à "Danse avec les louveteaux"...


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L'Homme ne peut se réaliser que sur la Terre de ses Ancêtres, là où ses racines sont profondes, là où sa plus longue mémoire résonne pour toujours...


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Sergueï et... les louveteaux

Les rennes...

une richesse dans ces contrées reculées de Sibérie

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L'Amour "made in" Yakoutie...

Crédit photo : © Nicolas Vanier

08/12/2009

ARTHUR ET LES MINIMOYS : ET 1, ET 2, ET 3 « ZéROS… POINTéS » !

 

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Moi qui « adoooore » les productions de Luc Besson (« Subway », « Le Grand Bleu », « Nikita », « Le 5ème Elément », etc. »), qui d’habitude crie « cocorico » quand je vais voir un bon film français, je dois vous avouer ma déception après avoir découvert la « super » grande production française « Arthur et la vengeance de Maltazard ». Il est vrai que le premier volet de la série « Arthur et les Minimoys » ne m’avait, déjà, pas vraiment branché. Les maîtres de la féerie cinématographique restant vraiment les amerloques de choc, un peuple qui baigne dans un Imaginaire taillé tout spécialement pour Lui dans le roc, avec des effets spéciaux de qualité à couper le souffle (d’ailleurs souvent faits par des Français du côté de Poitiers…) !

  

 

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LA VENGEANCE (de Maltazard) EST UN PLAT QUI PARFOIS SE MANGE… CHAUD

 

 

Le scénario qui aboutit à la vengeance de Maltazard est sans surprise, un peu compliqué parfois, en plus, il laisse le public sur sa faim, car… un troisième opus est en gestation (« Arthur et la Guerre des deux mondes », sortie prévue sur 2010), ainsi qu’un 4ème… Dans cette seconde toile, les Minimoys font toujours autant la fiesta. Ils restent définitivement naïfs (pour ne pas dire niais). Leurs dialogues sont minimalistes au possible (certainement pour ne pas réveiller une Jeunesse dorée trop endormie par le matérialisme). Pourtant, le danger rode dans les parages… Et le soi-disant « puissant » Maltazard va de nouveau sévir… Un scénar sans surprise, avec de belles images vides de sens…

 

Luc Besson, trop heureux du succès hexagonal de son premier film (soit 6 millions d'entrées…), n’a pas pu s’empêcher de se relancer dans l’aventure nombrilesque de « l’infiniment Mini… MOI ». Quitte pour cela à faire pire ! Il en deviendrait presque autosuffisant. Cette fois-ci, il n’enrichira pas le patrimoine du Centre National de la Cinématographie… Il va juste arrondir la somme qui est sur son compte en banque… puisque sa « petite entreprise » ne connaît pas la crise. Argent contre qualité, il faut savoir parfois choisir !

 

© Jean Dorval, le 08.12.09, pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : 

http://www.arthuretlesminimoys.com/

 

LES HISTOIRES D’AMOUR (capitalistiques) FINISSENT MAL EN GéNéRAL…

 

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« Capitalisme : Une Histoire d’Amour » (titre original : "Capitalism : A Love Story"), un documentaire politico-économique et social, américain, d’une durée de 2h07, a été réalisé, scénarisé et écrit par Michael Moore. Ce grand bonhomme a produit cette excellente toile revendicative en collaboration avec Kathleen Glynn. Michael Moore dans ce long métrage examine à la loupe, avec un œil à la fois humain pour les humbles et sévère envers les profiteurs - comme il l'a fait il y a vingt ans avec « Roger and Me » - les méfaits de l’ultralibéralisme, le démantèlement organisé de l’outil de production américain pour faire « place » à de « nouvelles valeurs » fondées sur le « tout crédit », le matérialisme outrancier et le non-respect de l’Environnement. Il compare à juste titre ces décisions égoïstes des nantis au mal le plus extrême, au diable. L'impact des politiques économiques sauvages menées principalement sous Reagan et Bush Junior (mais aussi sous Bush père et Clinton, mais il ne dit pas…), sous l’influence des lobbies des grosses entreprises américaines (qui étendent au travers le Monde leurs méfaits socio-économiques, broyeurs d’écosystèmes), est indéniablement pervers et nocif. Ces exploiteurs sans scrupules pourrissent la vie des simples travailleurs (considérés comme du matériel) en organisant méthodiquement, inhumainement et légalement (avec l’aval du Système et grâce à des Lois abusives…) leur faillite personnelle, en leurs  faisant prendre des crédits à taux usuriers et non fixes. Tous ces gens se sont retrouvés à la rue, ruinés, sans que cela ne provoque d'états d’âme dans une classe dirigeante aux ordres des vendeurs de misère. Michael Moore dénonce aussi dans ce brûlot anticapitaliste (mais, qu’on se rassure le communisme mortifère n’est pas plus à glorifier…) les liens unissant de nombreux banquiers au pouvoir en place, en abordant le plan de relance de l'économie qui a coûté plusieurs milliards aux contribuables de son pays. Au nom du Peuple Américain souverain, il va même jusqu’à simuler l’arrestation de ces coupables-profiteurs (protégés par la nomenklatura systèmisante) et tenter de leur demander le remboursement du produit de leur racket… Michael se sert de son bagou jusqu’au bout, en entourant les sièges sociaux luxueux et flambants neufs de ces grands trusts planétaires de bandes plastiques jaunes avec marquage noir, utilisées par la Police américaine, délimitant les scènes de crimes Outre-Atlantique : « crime scene do not cross ». Enfin, à travers l'exemple d'entreprises coopératives, de familles expropriées ou de celui de travailleurs de Chicago ayant occupé leur usine afin d'être payés de leur dû, Moore révèle à la face du Monde que l'amour que les Américains ont toujours porté à leur système économique est mort. Des millions de nouveaux pauvres qui viennent s’ajouter aux millions de pauvres déjà existants deviennent de fait des contestataires, prêts à tout pour être respectés par les élites. Cela sent l’insurrection permanente ! Michael balance à froid ce qui ne va pas aux States (et ça fait mal !) et contribue, ainsi, par des notes d’humour (noire…) à faire passer son message dénonciateur d’inégalités, jusqu’à payer de sa personne tout au long du film. Cette honteuse situation américaine organisée grandeur « pas Nature » a contaminé la France, l’Occident, toute l’Humanité. C’est ce qu’on appelle « La Crise ». A chaque fois que les Grands de ce Monde toussent et se réunissent, ou qu’explose une bulle financière, les Altermondialistes tirent la sonnette d’alarme. A bon entendeur salut !

© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

 

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07/12/2009

PENIS OU PHALLUS ? TELLE EST LA QUESTION !

 

 

Au moment où sort sur tous nos écrans le film documentaire de Patric Jean « La domination masculine », un récent sondage annonce que plus de 90% des hommes ne font rien à la maison. Ce qui n’est pas normal. Mais, on oublie souvent qu’ils sont le fruit d’une éducation donnée par la maman… En parallèle, on constate que les violences conjugales ne font qu’augmenter. En 2009, une femme meurt environ tous les deux jours sous les coups de son conjoint, contre une femme tous les quatre jours en 2005. Cette évolution anormale devient une urgence pour l’Humanité, au point, que chaque année, le 25 novembre est devenu une journée internationale contre la violence faite aux femmes… Mais, passé ce dramatique bilan force est de constater que les hommes n’ont pas tous les défauts qui puissent exister (tandis que les femmes seraient parfaites…) et qu’un surcroît de « féminisme » au détriment d’une « féminité » naturelle pose un réel problème de société en remettant tout en cause où il le faut, mais aussi au-delà de ce qu’il faudrait. A vouloir trop « castrer » l’homme, on finit par en oublier la Nature des sexes, l’égalité des droits et la complémentarité qui en découlent.

 

 

 

UN PLAT DE ROUBIGNOLLES SINON RIEN !

 

Dans ce film (fait par un homme) on frise la caricature masculine… Il paraîtrait même que, comme Zorro, tous ces Messieurs signent tout de la pointe de leur « épée »… et qu’ils ne voient la vie qu’au travers de leurs parties génitales. Et que depuis que le Monde est monde tout serait axé autour du phallus et que forcément les « pauvres femmes » ne seraient que l’objet d’un désir constant qui les enfermerait derrière les fourneaux depuis la nuit des temps. La planète Terre ne tournerait d’ailleurs qu’autour des cours de la Bourse (euh, pardon des bourses…) de ses mâles opulents et dominateurs qui pénètrent à qui mieux mieux tout ce qu’ils voient, car ils ne pensent qu’à cela ! Au point que certains, non contents d’avoir l’objet du délit entre leurs cuisses pousseraient le vice jusqu’à se le faire agrandir pour être encore « mieux dans leur peau » et se sentir plus puissant que jamais… Une sorte de port d'arme illégale en quelque sorte !!! In fine, « La souillure » de l’acte sexuel deviendrait selon ce mode de pensée (un peu restrictif...) une sorte de viol rituel. Heureusement, qu’il existe une autre version de la Vie, dans laquelle l’Amour est roi et les bébés le fruit d'une union désirée, car… j’en étais presque complexé en sortant du ciné d’être né couillu… J’ai même baissé les yeux quand une charmante petite brune m’a souri en me tenant la porte… Les hommes sont-ils encore des chasseurs et des cueilleurs ? Les femmes sont-elles encore les gardiennes du feu ? C’est que vous propose de savoir ce film très instructif et particulièrement « orienté » contre le port de la « queue… de pie » pour les mecs…

 

© JD pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS :

http://www.ladominationmasculine.net/

 

LE RUBAN DE LA DISCORDE !

 

« Le Ruban blanc » est un film noir, dramatique, français, italien, autrichien et allemand, de Michael Haneke. L’action se passe entre 1913 et 1914, donc à la veille de la Première Guerre Mondiale, dans un village protestant de l'Allemagne du Nord. Là bas, se déroule toute une série d’étranges accidents qui survient soudainement et prend progressivement le caractère d’un rituel punitif très marqué. Religion ? Messe noire ? Magie ? Complot ? Allez savoir ce qui cache derrière tout cela ? Ces faits divers nous sont relatés avec précision par un des protagonistes de l’histoire… Ce film est une très belle étude des mœurs et coutumes de l’Allemagne rurales d’alors, avec ses hiérarchies sociales très cloisonnées : des enfants et des adolescents « trop sages », un instituteur amoureux qui enquête sur ces évènements anormaux, des familles paysannes au cœur d’un dur labeur (et tiraillées par la convoitise), Monsieur le Baron (et Madame la Baronne) qui trône au dessus du petit peuple, un régisseur exploiteur, un pasteur qui cache des choses, un médecin coureur de jupons, une sage-femme aux abois, etc. En bref, un vrai portrait, mais en noir et blanc, d’une tranche d’Histoire allemande sur fond de mystère...

 

© Jean Dorval pou LTC Kinéma.

 

UN DROLE DE NOËL QUI PEUT CHANGER LA VIE D'UN HOMME...

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Les studios Disney, comme chaque année, vous donnent rendez-vous pour les fêtes de fin d'année, dans les salles accueillantes et chaudes de vos cinémas pour rêver. Et cette fois-ci, encore, vous ne serez pas déçus, petits et grands, par ce magnifique dessin animé de Robert Zemeckis, avec Jim Carrey et Gary Oldman, "Le Drôle de Noël de Scrooge"... Voilà, une nouvelle adaptation de "Un Chant de Noël", un célèbre conte de Charles Dickens, où il est question de rédemption. L'histoire d'Ebenezer Scrooge (surtout en cette période de crise économico-affective...) invite chacun à penser aux autres sous peine d'être seul... Et ce vieil homme, là, bougon et avare (croque-mort de son état), qui n'hésite par à dépouiller les morts des pièces qu'ils ont sur leurs yeux pour payer "le passeur", et qui a consacré sa vie entière à accumuler richesses et mauvaises actions, en a des choses à se faire pardonner. Il va vivre un soir de Noël une expérience qui va bouleverser sa vie. Ouvrira-t-il les yeux à temps pour finir en beauté son parcours ? Et bien, si vous voulez le savoir, payez votre billet de cinéma et allez voir ce très beau film ! Non, mais !!!

 

© JD pour LTC Kinéma.

© Photo ci-dessus : parismatch.com

UN RAPT A DOUBLE TRANCHANT...

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"Rapt", le dernier film de Lucas Belvaux, avec (un très bon) Yvan Attal dans le rôle principal, et Anne Consigny, raconte le kidnapping de Stanilas Graff (un important homme d'affaires). Une histoire fortement inspirée de l'affaire du Baron Empain où se mêle barbarie et repentance. En effet, la vie de cet homme de réseaux, très riche, va basculer au sortir de cette atroce "aventure" durant laquelle la violence de ses tortionnaires va se déchaîner. Mais, qui était-il avant de connaître ce véritable chemin de croix ? Car... toute son existence va être jetée en pâture au public par la presse. Ses maîtresses, ses dettes de jeu, etc. rien ne lui sera épargné. Il va ainsi passer du pouvoir à l'ombre, et de victime à coupable. Ces « amis » d’hier vont le zapper, sa famille le lâcher… Est-ce justifié ? Vous le saurez en voyant cette excellente toile française.

 

© JD pour LTC Kinéma. 

AVANT...

 

 

....APRES

MADEMOISELLE, VOUS PREFEREZ UN LOUP-GAROU OU UN VAMPIRE POUR VOTRE PETIT-DEJ ???

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Si vous aimez les histoires durant lesquels une charmante brunette (la très Waouuuh... Kristen Stewart) hésite tout du long, entre l'Amour d'un loup-garou et d'un vampire, alors, ce long métrage vous plaira ! Je n'avais pas vu le premier opus de la série et je ne m'en porte pas plus mal. Un scénario banal pour midinette, à peine quelques bons effets spéciaux... pas de quoi en tous cas en faire tout un plat ! Mais, respectons ceux qui aiment, car il en faut pour tous les goûts, et surtout pour tous les âges !

 

© JD pour LTC Kinéma. 

© Photo ci-dessus (Kristen Stewart) : ninouche.wordpress.com