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24/02/2010

« ROBIN DES BOIS » REMET SA « CAPUCHE » EN MAI 2010 !


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La toute dernière version de « Robin des Bois » (titre original : « Robin Hood » - ce qui en anglais signifie littéralement « Robin la Capuche », et non pas « Robin des Bois », comme l'habituelle homonymie de « hood » avec « wood » l'a souvent laissé penser à tort) sortira le 19 mai 2010. Elle est réalisée par Ridley Scott (qui a produit notamment « Gladiator »). Russell Crowe y joue un Robin des Bois charismatique et très actif. Les autres rôles sont distribués de la manière suivante : Kevin Durand (Petit Jean), Cate Blanchett (la belle Marianne), William Hurt (William Marschall, Comte de Pembrike), la star française Léa Seydoux (une sensuelle Isabelle d'Aquitaine, très dénudée, et mère de Richard Cœur de Lion), Danny Huston (Richard Cœur de Lion), etc. Selon la rumeur, ce nouveau remake de « Robin des Bois », devant l'énorme succès d'« Avatar », a bien failli sortir en 3D... On estime actuellement le budget de ce film à 200 millions de dollars. Une paille qui fait déjà de ce long métrage une des toiles les plus attendues de l'année 2010 ! De l'action, des scènes de combats équestres, des jeunes femmes à sauver, des villages en flamme, l'éternel arc de Robin et les flèches qui vont avec, etc. tous ces ingrédients font de ce grand moment de cinéma, un rendez-vous incontournable des cinéphiles avertis. Mais, terminons ce propos en chanson, dans la joie et la bonne humeur. Et que chacun reprenne le célèbre et entraînant refrain qu'entonnait Georges Guétary : « On m'appelle Robin des Bois. Je m'en vais par les champs et les bois. Et je chante ma joie par dessus les toits... »(1) Et je me prends une bâche, euh pardon... une capuche !!! Et, je retourne dans les bois... Je suis Jean des Bois... euh... de la Capuche... Et M..., à la Fin !


© Jean Dorval pour LTC Kinéma.


Notes :

(1) Georges Guétary, ROBIN DES BOIS, Paroles : F. Llenas, musique : Francis Lopez, 1943


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La belle Marianne et Robin la Capuche (sans sa capuche...)


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Robin s'en va en guerre....

 

23/02/2010

UNE RENCONTRE ARTISTIQUE ET... AMOUREUSE !

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Ce soir sur France 3, à 20h35, je vous conseille le film, sorti en 2007, de Pierre Jolivet, "Je crois que je l'aime". Les acteurs principaux sont : Vincent Lyndon, Sandrine Bonnaire et François Berléand.

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L'histoire : Un PDG d'une boîte en plein "Boum" économique, Lucas, se remet difficilement de sa dernière aventure amoureuse...

 

Très bonne TV !

AdN pour LTC Kinéma.


PS : Vu les très bons films que tu nous passes en ce moment... Pour que mon bonheur soit complet, Madame TV, STP, passe-nous le craquant "Out of Africa", avec Meryl Streep et Robert Redford . Certainement le meilleur et le plus beau film de Sidney Polack !


UN VRAI COUP DE FOUDRE POUR « PERCY JACKSON » !

 

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Votre kinéma préféré accueille ces derniers temps, durant 02h02, un film fantastique et d'aventure, américain, sorti dans ses salles le 10 février dernier : « Percy Jackson : le voleur de foudre ». Son réalisateur Chris Columbus, qui a mis en orbite, notamment, « Nuit de folie » (1987), « Maman, j'ai raté l'avion » (1990), « Madame Doubtfire » (1993), « L'Homme bicentenaire » (1999), « Harry Potter à l'école des sorciers » (2001) et « Harry Potter et la Chambre des secrets » (2002), s'attaque cette fois-ci à la mythologie gréco-latine en revisitant la religion païenne et en ressuscitant les Dieux de l'Olympe. Le casting de ce long métrage en dit long : Uma Thurman (Médusa), Alexandra Daddario (Annabeth), Ray Winstone (Arès), Melina Kanakaredes (Athéna), Joe Pantoliano (Gabe Ugliano), Steve Coogan (Hadès), Catherine Keener (Sally Jackson), Logan Lerman (Percy Jackson), Kevin McKidd (Poséidon), Pierce Brosnan (Chiron), Sean Bean (Zeus), Rosario Dawson (Perséphone) et Brandon Tee Jackson (Grover).

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Le satyre, Percy Jackson et la (sublime) fille d'Athéna...

 

ETRE LE FILS D'UN DIEU, CELA VOUS TENTE ?


Savez-vous de qui vous descendez réellement ? Serait-ce par hasard d'un Dieu ? En ce qui vous concerne, il ne faut pas rêver... Mais Percy Jackson, « Lui », n'est pas moins que le rejeton de Poséidon (le Dieu grec de la Mer) et d'une très belle mortelle. A l'image de Persée (héros grec, fils de Zeus et de Danaé, qui coupa la tête de Méduse (et non Percy Jackson comme stipulé dans le film), délivra Andromède, qu'il épousa, et régna sur Tirynthe et Mycènes) ou d'Hercule (héros romain, né à Thèbes, de Zeus et d'Alcmène, femme du roi Amphitryon, identifié à l'Héraclès grec, divinité tutélaire de l'Agriculture, du Négoce et des Armées, auquel la mythologie grecque  prête un très grand nombre d'aventures, et dont les plus célèbres sont les fameux « Douze Travaux »), Percy Jackson, un jeune homme, découvrant qu'il est un demi-Dieu, vit de nos jours des aventures épiques. Une sorte de « 12 travaux de Percy », modifiant quelque peu la Grande Mythologie Européenne, sans prendre de gants ! Peu importe, le public est conquis par ces tribulations rocambolesques, qui dépaysent le spectateur en le portant aux quatre coins des States sans ménagement, à coups d'effets spéciaux géniaux. Ce scénar "d'heroic fantasy" est tiré (et ceci explique cela !) de l'adaptation d'une série de livres pour enfants de Rick Riordan, intitulée « Percy Jackson and the Olympians ». C'est pourquoi, Percy Jackson n'est pas au bout de ses peines ! Il va même devoir se battre, avec l'aide d'un satyre et de la fille d'Athéna (une déesse brune, dans tous les sens du terme !), afin d'éviter une guerre fratricide entre les divinités. En effet, Zeus s'est fait voler son « petit coup de foudre » ! Allez, soyez sympas les gars, rendez-lui ! Et si possible, avant la fin du film !


© Jean Dorval pour LTC Kinéma.


INFOS PLUS :

http://www.percyjackson-lefilm.com/

 

 

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L'Olympe selon Chris Colombus...

La très convainquante Uma Thurman en Médusa... Un regard qui ne laisse pas de pierre !

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"UNE EXECUTION (PAS SI) ORDINAIRE (QUE CELA SOUS STALINE) !"

le livre noir du communisme,éditions robert laffon,staline,crimine contre l'humanité,staline : 30 millions de morts pour un empire,andré brissaud,communisme et nazisme,rouge sang,une exécution ordinaire le film,marc dugain,andré dussolier,marina hands,edouard baer"La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un million d'hommes est une statistique." Joseph Staline...

"Le Livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression" publié par un collectif d'universitaires (entièrement composé de gens de gauche) en 1997 aux Éditions Robert Laffont marqua le quatre-vingtième (et sinistre) "anniversaire" de la Révolution russe de 1917. le livre noir du communisme,éditions robert laffon,staline,crimine contre l'humanité,staline : 30 millions de morts pour un empire,andré brissaud,communisme et nazisme,rouge sang,une exécution ordinaire le film,marc dugain,andré dussolier,marina hands,edouard baerIl dresse le bilan des victimes des « régimes se réclamant du marxisme-léninisme ». Stéphane Courtois y établit une comparaison entre nazisme et communisme, deux idéologies de mort, responsables respectivement de sanglants et inacceptables génocides de « race » et de « classe ». Si le nazisme a été jugé à juste titre au procès de Nuremberg en 1945, on attend toujours que la Justice Internationale se penche sur les crimes du communisme, même par contumace... Il y a selon cet ouvrage de référence plus de 100 millions de morts dus au communisme au travers le monde depuis 1917. Et rien que sous Staline on en dénombre au bas mot 30 millions... (1)

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UN FILM QUI DÉNONCE LA DICTATURE (ROUGE SANG) STALINIENNE !

Le dernier film de Marc Dugain "Une exécution ordinaire" est un drame historique, sorti le 03 février dernier, d'une durée de 1h54. Il met en scène dans les rôles principaux André Dussolier (méconnaissable dans le personnage du dictateur rouge sang Staline), Marina Hands (Anna) et Edouard Baer (Vassili, le mari d'Anna). L'intrigue se passe à l'automne 1952 en Ex-Union Soviétique. Une jeune femme mariée (Anna), médecin urologue et magnétiseur, officie dans un hôpital de la banlieue de Moscou. Elle guérit beaucoup de gens et sa notoriété créée des jalousies dans son entourage professionnel et personnel. Son mari (Vassili) est un physicien désabusé ne survivant que grâce à leur Amour. Soudainement et secrètement, Anna (que décidément sa réputation poursuit...) est obligée, à son grand effroi, de soigner le « camarade » Staline, qui vient de se débarrasser de son médecin personnel, d'origine juive (cela se passe à l'époque des honteuses purges communistes antisémites). Son existence va alors sombrer dans le chaos. Le dictateur est malade, à l'article de la mort, mais il jouit toujours autant en faisant souffrir les autres. Avec sadisme, et afin de préserver secrètes leurs entrevues, ce monstre froid va s'insinuer dans la vie du couple Anna/Vassili, pratiquant avec délectation ce qu'il sait faire de mieux : la terreur. Il instaure avec la jeune femme une relation où se mêlent confidences (comparant souvent "la réussite" de sa dictature par rapport "aux échecs" de celle du fou furieux, et boucher, Adolf Hitler...) et manipulation, en permanence sur le fil du rasoir, entre la vie et la mort... Anna et Vassili feront-ils partie des 30 millions de victimes de Staline ? C'est ce que vous propose de savoir ce film, témoin de l'Histoire et du Devoir de Mémoire, entre deux "exécutions ordinaires" en Ex-UR(SS)...

© Jean Dorval, le 22 février 2010, pour LTC Kinéma.

 

INFOS PLUS : http://www.uneexecutionordinaire-lefilm.com/

Notes :

(1) Selon le livre : "Staline : 30 millions de morts pour un empire" d'André Brissaud

© Photo (livre en vente sur Priceminister) :

Brissaud-Andre-Staline-30-Millions-De-Morts-Pour-Un-Empire-Livre

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Quand le bourreau tient sa victime en sa toute-puissance...

TRES BIENTOT DANS VOTRE KINEMA !!!


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Date de sortie 24/03/2010

Un film de Tim Burton... Avec Mia Wasikowska, Johnny Deep et Helena Bonham Carter.

Agée de 19 ans, Alice, retourne dans le monde fantastique de son enfance. Elle y retrouve le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire, le Chapelier Fou, etc. et... Jean Dorval (l'affreux p'tit canard !).

AdN pour LTC kinéma.

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"Pas mal la p'tiote Alice !!!", comme diraient mes deux compères : JD et Vincent Maniglia.

21/02/2010

LA RAISON DES SENTIMENTS N'EST PAS TOUJOURS LA MEILLEURE !

Shall we dance ? La Nouvelle vie de Monsieur Clark

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Après « Shall we dance ? La nouvelle vie de Monsieur Clark » (année de sortie sur le Grand Ecran : 2004), sur W9, jeudi dernier - une comédie romantique, réalisée par Peter Chelsom,  avec Richard Gere, Jennifer Lopez, Susan Sarandon et Stanley Tucci, durant laquelle John Clark (Richard Gere), un avocat prospère, marié à une femme aimante, mais qui s'ennuie, s'inscrit au cours de danse de la ravissante et troublante Paulina - la TV en ce moment nous réserve encore d'agréables surprises cinématographiques qui méritent d'être soulignées. Ainsi, le film « Raison et sentiments » d'Ang Lee (1995) avec Hugh Grant, Kate Winslet et Emma Thompson refait surface pour notre plus grand bonheur sur Arte, le lundi 22 février 2010, à 20h35. Pour moi c'est le meilleur livre de Jane Austen (son second roman). L'adaptation qu'en a fait Ang Lee est grandiose et sublime ! Dans ce film on suit avec grand plaisir les aventures amoureuses des soeurs Dashwood...

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En 1811, en Angleterre, à la suite du décès de leur père, les deux soeurs et leur mère sont contraintes de réduire radicalement leur train de vie et de fuire leur propriété pour habiter à la campagne. L'aînée, Elinor, renonce à un Amour qui semble pourtant partagé. La cadette, Marianne, quant à elle, s'amourache du séduisant Willoughby. Si la première masque très bien ses peines de cœur, la seconde vit de manière exubérante son bonheur. Mais, voilà Willoughby disparaît... Si vous voulez savoir ce qu'il est devenu, découvrez la suite sur votre Petit Ecran !


© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

Marianne  et Willoughby...http://www.premiere.fr/var/premiere/storage/images/diaporama/greg-wise/raison-et-sentiments-sense-and-sensibility-1995/1987487-1-fre-FR/raison_et_sentiments_sense_and_sensibility_1995_diaporama.jpg

 

QUAND VALENTIN, PRETRE ET SAINT DE L'AMOUR, INSPIRE UN FILM...

 

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Récemment à l'occasion de la Saint-Valentin est sorti le film « VALENTINE'S DAY »... Voici l'occasion pour nous de faire un petit retour en arrière dans l'Histoire et de nous rappeler la vie de ce grand Saint...

 

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© Photo ci-dessus (Saint-Valentin) : http://i34.servimg.com/u/f34/09/04/27/32/saint_48.jpg


UN PEU D'HISTOIRE... D'AMOUR !


« La vertu de Saint-Valentin, prêtre, était si éclatante, et sa réputation si grande dans la ville de Rome, qu'elle vint à la connaissance de l'empereur Claude II, qui le fit arrêter, et, après l'avoir tenu deux jours en prison, chargé de fers, le fit amener devant son tribunal pour l'interroger. D'abord il lui dit, d'un ton de voix assez obligeant : « Pourquoi, Valentin, ne veux-tu pas jouir de notre amitié, et pourquoi veux-tu être ami de nos ennemis ? » Mais Valentin répondit généreusement : « Seigneur, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux et votre empire aussi ; vous rejetteriez le culte que vous rendez aux esprits immondes et à leurs idoles que vous adorez, et vous sauriez qu'il n'y a qu'un Dieu, qui a créé le ciel et la terre, et que Jésus-Christ est son Fils unique ».

Un des juges, prenant la parole, demanda au Martyr ce qu'il pensait des dieux Jupiter et Mercure. « Qu'ils ont été des misérables » répliqua Valentin, « et qu'ils ont passé toute leur vie dans les voluptés et les plaisirs du corps ». Là-dessus, celui qui l'avait interrogé s'écria que Valentin avait blasphémé contre les dieux et contre les gouverneurs de la république. Cependant le Saint entretenait l'empereur, qui l'écoutait volontiers et qui semblait avoir envie de se faire instruire de la vraie religion ; et il l'exhortait à faire pénitence pour le sang des chrétiens qu'il avait répandu, lui disant de croire en Jésus-Christ et de se faire baptiser, parce que ce serait pour lui un moyen de se sauver, d'accroître son empire et d'obtenir de grandes victoires contre ses ennemis.

L'empereur, commençant déjà à se laisser persuader, dit à ceux qui l'entouraient : « Ecoutez la sainte doctrine que cet homme nous apprend ». Mais le préfet de la ville, nommé Calpurnius, s'écria aussitôt : « Voyez-vous comment il séduit notre prince ! Quitterons-nous la religion que nos pères nous ont enseignée ? »

Claude, craignant que ces paroles n'excitassent quelque trouble ou quelque sédition dans la ville, abandonna le Martyr au préfet, qui le mit à l'heure même entre les mains du juge Astérius, pour être examiné et châtié comme un sacrilège. Celui-ci fit d'abord conduire le prisonnier en sa maison. Lorsque Valentin y entra, il éleva son cœur au ciel, et pria Dieu qu'il lui plût d'éclairer ceux qui marchaient dans les ténèbres de la gentilité, en leur faisant connaître Jésus-Christ la vraie lumière du monde.

Astérius, qui entendait tout cela, dit à Valentin : « J'admire beaucoup ta prudence ; mais comment peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière ? » - « Il n'est pas seulement », dit Valentin, « la vraie lumière, mais l'unique lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde » - « Si cela est ainsi, dit Astérius, j'en ferai bientôt l'épreuve : j'ai ici une petite fille adoptive qui est aveugle depuis deux ans ; si tu peux la guérir et lui rendre la vue, je croirai que Jésus-Christ est la lumière et qu'il est Dieu, et je ferai tout ce que tu voudras ». La jeune fille fut donc amenée au Martyr, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante ».

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance de Jésus-Christ, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de jeûner trois jours, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les chrétiens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.

L'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d'Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments. »(1)

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© Photo ci-dessus (Saint-Valentin bénissant les amoureux) : http://www.wga.hu/art/b/bassano/jacopo/lucilla.jpg

 

« Pourquoi Saint-Valentin est-il le patron des fiancés ? La légende raconte qu'avant son arrestation, Valentinus en opposition avec la loi romaine fit la bénédiction en secret de jeunes fiancés. Ensuite avant son exécution il fit parvenir à la fille de son geôlier des feuilles en forme de cœur...»(2) Claudius II, dit "le cruel", s'opposait notamment au mariage de ses soldats qu'il souhaitait voir se concentrer plutôt sur la guerre...

« Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux ; enfin, l'an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne, où, depuis, le pape Jean Ier fit bâtir une église sous son invocation près du Ponte-Mole. Cette église ayant été ruinée, le pape Théodose en dédia une nouvelle, dont il ne reste plus de traces non plus. La porte appelée plus tard du Peuple portait anciennement le nom du Saint-Martyr. On garde la plus grande partie de ses reliques dans l'église de Sainte-Praxède. Les autres furent apportées en France, en l'église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s'y trouvent plus aujourd'hui.

Saint-Valentin est nommé, avec la qualité d'illustre Martyr, dans le Sacramentaire de Saint-Grégoire, dans le Missel romain de Tommasi, dans les divers martyrologes et calendriers : les Anglais l'ont conservé dans le leur.

Saint-Valentin a été représenté : 1) tenant une épée et une palme, symboles de son martyre ; 2) guérissant la fille du juge Astérius. Cette circonstance de la guérison d'une jeune fille, et plus encore son nom de Valentin, qui signifie santé et vigueur, explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l'épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.

Plusieurs siècles après sa mort, Valentin fut canonisé en l'honneur de son sacrifice pour l'Amour (...) »(1) « en 1496 (...) sur décision du pape Alexandre VI. »(2)

Pourquoi le choix du 14 février ? En dehors de commémorer sa mort, cette date coïncide aussi avec le changement de saisons qui « est fêté depuis l'aube de l'Humanité sur notre planète. A Noël correspond le solstice d'hiver c'est à dire le moment où les jours se rallongent. La mi-février correspond au retour du printemps. (...) »(2) Dans l'ancienne Rome cette époque correspond aux Lupercales (Lupercalia) qui étaient des fêtes païennes annuelles, célébrées le 15 février en l'honneur de Lupercus, dieu de la fécondité, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain (ndlr). « L'événement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques : des hommes mi-nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci. »(1)

« Même si ce n'est pas en termes astronomiques, le retour du printemps est souvent marqué par le retour des oiseaux migrateurs. Or justement le 14 février, si une jeune fille qui descend voir « si la rose est éclose » aperçoit un rouge-gorge, elle se mariera à un marin, un moineau signifie un mariage heureux avec un homme pauvre, un chardonnet un mariage avec un homme riche (mais on ne dit pas si c'est un mariage heureux). »(2)

« Une autre origine est attribuée aux festivités de la Saint-Valentin. On prétendait en effet que, sous certains climats, les oiseaux s'appariaient pour la belle saison prochaine, à la Saint-Valentin, comme il est reçu qu'en d'autres pays plus froids ils s'apparient à la Saint-Joseph. Prenant exemple sur eux, les hommes auraient trouvé ce jour propice à la déclaration amoureuse. Dans les anciens calendriers, à une époque où les devoirs de la vie civile se confondaient avec ceux de la vie religieuse, chaque jour y était marqué par un signe qui parlait immédiatement aux yeux des initiés. C'est ainsi que la Saint-Valentin était marquée par un soleil dans la main du saint, ou par un gaufrier : un soleil, parce qu'il était censé reprendre sa force à cette époque, qui est à peu près celle des Quatre-Temps du printemps, et que les fleurs les plus précoces (amandiers, noisetiers, etc.) commencent à se montrer dans une partie de l'Europe ; un gaufrier, pour annoncer les réjouissances de Carnaval. » (1)

« ...et la légende traversa les siècles... Au Moyen-Age, une fille se faisait accompagner par son « Valentin » le premier dimanche du Carême. (...) Du 18e siècle à nos jours... La tradition de la Saint-Valentin se perpétuant, le nom de « Valentines » fut données à des lettres que l'on envoyait à l'être aimé. Décorées et subtiles à l'époque Victorienne, elles sont fabriquées industriellement aux Etats-Unis au début du XXe et aujourd'hui se sont des millions de « eCards » qui sont envoyées (... »(2) La Saint-Valentin n'est pas une simple histoire commerciale, c'est la Fête de l'Amour rien de plus, ni de moins ! Un rendez-vous pour les gens qui s'aiment vraiment. Un phénomène de société qu'a traité Garry Marshall dans son dernier film.

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© Photo ci-dessus (La traditionnelle rose rouge offerte à la Saint-Valentin) : http://www.siello.lu/images/user/valentin_16807380.jpg

 

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DESTINS CROISES, CŒUR CROISES... LE TEMPS D'UN FILM !

 

Le film « Valentine's Day » est sorti au cinéma dans l'Hexagone le 17 février 2010. Il a été réalisé par Garry Marshall, le grand maître de la comédie romantique, qui a réalisé entre autres « Pretty Woman ». Il réunit pour son dernier film l'un des plus beaux castings des deux dernières décennies, avec dans les rôles principaux, du côté des femmes : Julia Roberts (Kate), Jessica Alba (Morely), Jennifer Garner (Julia), Jessica Biel (Kara), Anne Hathaway (Liz), etc. et du côté hommes : Asthon Kutcher (Reed), Taylor Lautner (Willy), Bradley Cooper (Holden), Eric Dane (Sean), Patrick Dempsey (Dr. Harison Copeland), Jamie Foxx (Kelvin Moore), etc. En clair que des pointures du ciné actuel ! Ce long-métrage américain d'une durée de 2h03 est une comédie, mais surtout une romance comme on les aime.


Son scénario est très simple, mais efficace. Dans un Los Angeles devenu le théâtre de la Saint-Valentin, Garry sonde les cœurs qui, ce jour là, se cherchent. Il fait s'entrecroiser les destinées d'une multitude de personnages, tous âges confondus. Il évoque notamment les destins croisés de cinq couples qui se séparent ou se retrouvent, de célibataires qui se rencontrent. Ces histoires ordinaires, voire extraordinaires, se mêlent agréablement, comme des portraits, des instantanés, des tranches de vie à savourer au quotidien. La Saint-Valentin, la Fête des Amoureux, est évoquée dans cette toile avec lucidité, avec ses hauts, mais aussi avec ses bas... Ce jour là fait, normalement, battre la chamade aux cœurs amoureux les plus fous aux quatre coins de la planète Terre. Et tandis que s'échangent sous toutes les latitudes promesses, fleurs et tendres messages, cadeaux et câlins, etc. on apprend que « le nombre de mariages augmente dans la plupart des communes (...), malgré la sévère concurrence du Pacs. »(3) Faut-il y voir un signe du destin ? Ou tout simplement un Cupidon qui « veut travailler plus pour faire aimer plus » ? Vu la période dans laquelle nous vivons, notre cœur pencherait plutôt pour cette deuxième possibilité !


© MAF et Jean Dorval, pour LTC Kinéma.


Notes : (1) Source documentaire sur la Saint-Valentin (D'après un article paru en 1876), http://www.france-pittoresque.com/perso/35.htm

(2) Selon le site http://magazine.evalentin.com/lhistoire-de-la-saint-valen...

(3) D'après le site http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/10/690998-C-est-l...

http://www.elle.fr/var/plain_site/storage/images/loisirs/cinema/news/video-casting-de-reve-pour-le-film-valentine-s-day/12270332-1-fre-FR/video_casting_de_reve_pour_le_film_valentine_s_day_mode_une.jpg

Quand deux amis... deviennent amoureux (Jennifer Garner et Ashton Kutcher).

 



16/02/2010

SUR LA ROUTE DE… L’AMOUR !

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Ce soir la chaîne de télévision France 3 nous gâte, à 20h35, en (re)passant le film « Sur la route de Madison » avec Meryl Streep et mon bon « Clainte Azwade ». Ce très beau film américain d’Amour, réalisé par Clint, sorti en 1995, nous entraîne dans l'existence paisible de Francesca, une femme discrète et effacée, dont la vie se réduit aux tâches ménagères de la ferme… Alors, que son mari et ses enfants sont partis pour quatre jours, elle fait la rencontre inattendue de Robert Kincaid, un photographe… Attention, cette Love Story va faire fondre les plus dur(e)s ! Que du bonheur ! J’vous laisse, j’me sèche déjà une p’tite larme devant mon poste de TV !!!

La Nelly pour LTC Kinéma.

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Alors, sont pas beaux mes deux p'tits tourtereaux ???

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14/02/2010

MEL GIBSON EST « HORS DE CONTROLE », LE TEMPS D'UN FILM !

 

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Mel est entraîné sur la voie de la vengeance, suite au meurtre de sa fille...

Mel Gibson était à Paris, le jeudi 04 février dernier, pour la présentation du film « Hors de Contrôle » (« Edge of Darkness »). L'acteur a posé pour la traditionnelle séance photos, à l'Hôtel Bristol, avant de se rendre à la projection du film en avant-première, qui avait lieu au cinéma UGC des Champs-Elysées. Cette toile sortira sur tous nos écrans le 17 février prochain. Il s'agit du nouveau film de Martin Campbell, le réalisateur néo-zélandais, à qui l'on doit la relance magistrale de James Bond avec l'excellent « Casino Royale ». Désormais, Campbell met en scène notre indémodable et charmeur Mel, 54 ans, absent des écrans depuis sept ans.. Et désolé, Mesdames, mais il a trouvé, depuis, le « Grand Amour » dans les bras de la belle Oksana avec qui, il a eu une petite Lucia, il y a 4 mois. Actuellement, selon Paris-Match (à qui il a accordé récemment un interview), Mel écrit et échange des idées, notamment avec Leonardo DiCaprio et son fils de 27 ans (qui est une encyclopédie vivante sur le sujet) pour son prochain film qu'il consacre aux Vikings. En attendant, ne ratez pas « Hors de Contrôle » dont l'excellent et palpitant scénario nous entraîne dans la relation entre un père et sa fille, séparés douloureusement. En effet, Mel interprète un flic qui cherche à se venger de l'assassinat de sa fille... Une histoire où (comme dans tous ses toiles) Mel va devoir surmonter ses peurs, lutter encore et toujours pour la bonne cause. Décidément, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, sur le modèle du film « La Rançon », sorti en 1996, avec dans le rôle principal... Mel !


© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.


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Mel a dans sa ligne de mire les assassins de sa fille...

« ELEMENTAIRE MON (CHER...)LOCK HOLMES ! »

 

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Il y a 153 ans (le 6 janvier 1854 pour être précis) naissait Sherlock Holmes. Le personnage faisait son apparition pour la première fois dans le roman « Une étude en rouge » de Sir Arthur Conan Doyle en 1887. On découvrait, alors, sa rencontre avec Watson dans leur maison de Baker Street, sa méthode, son caractère, mais aussi sa froideur. Le style du roman policier était lancé et perdure encore de nos jours.(1) Depuis, l'intérêt pour le plus célèbre des détectives ne s'est pas perdu. Les nombreuses adaptations cinématographiques de ce héros policier en témoignent. Un film cependant sort du lot, il est arrivé aux Etats-Unis le 25 décembre 2009 et le 3 février 2010 en France. Son titre ne vous étonnera pas : « Sherlock Holmes »...

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"Elémentaire mon cher W. !"

 

UN THRILLER TREPIDANT ENTRE « VAN HELSING » ET « LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES »...


« Sherlock Holmes » est un thriller trépidant, ingénieux, riche en très bons effets spéciaux, plein de rebondissements, avec une vraie intrigue, rythmé comme un film d'aventures, d'une durée de 2h07, de Guy Ritchie. Ecrit par Mike Johnson, Anthony Peckham et Simon Kinberg, cette adaptation du comic book de Lionel Wigram, mettant en scène les personnages créés par Sir Arthur Conan Doyle, décoiffe un max, et tient en haleine un public conquis dès le premier tour de manivelle de la caméra. Le casting force le respect. Robert Downey Junior (l'acteur qui incarne aussi Iron Man au Grand Ecran) dans le rôle-titre est redoutablement armé ; parfait alliage entre zenitude, séduction, sarcasme, perspicacité, anticipation, observation, déduction, érudition et curiosité tous azimuts. Il se transforme même en bête de combat quand il le faut ! Les puristes regrettent cependant la tombée aux oubliettes de sa célèbre réplique : « Élémentaire, mon cher Watson. ».  Jude Law interprète, à sa suite, un Dr. John Watson, toujours dans un rôle de médiateur, mais plus percutant (moins naïf) que d'hab. Rachel McAdams en Irène Adler magnifie une très belle plante intrigante, corsetée, amoureuse de Holmes, à laquelle il ne vaut mieux pas se frotter. Kelly Reilly, quant à elle, joue la froide Mary Morstan, un rôle plus que secondaire.

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Une lutte à mort entre le mal (Lord Blackwood) et le bien (S. H)

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Des bagarres de grande classe pour S. H.

 

S. H. & DR W. MENENT UNE ENQUETE A COUPER LE SOUFFLE !


Cette fois-ci, S. H. & DR W. vont devoir faire face à une menace, sans précédent, venue de l'au-delà... Londres vit des heures sombres et peut-être sa fin prochaine... Une telle énigme, vous vous en doutez, est à la hauteur de la réputation de notre célèbre duo de détectives qui va devoir faire face à une série de meurtres rituels diaboliques. Mais l'arrestation du coupable, Lord Blackwood, n'est qu'un prétexte pour mieux plonger le public en plein action, car au moment de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances... La panique s'empare de la capitale anglaise dès sa résurrection... Scotland Yard étant (comme toujours) dépassé, Sherlock Holmes se lance aussitôt avec sa fougue habituelle dans une de ses plus étranges et périlleuses enquêtes... Il va lui falloir du sang-froid, et surtout, toute sa rationalité pour arriver à vaincre ce fou furieux. Si les criminels de tous poils ne résistent pas longtemps, habituellement, à notre intrépide et légendaire détective... cette fois-ci, il a face à lui un maître de l'illusion. On doute jusqu'au bout de l'issue favorable de cette histoire peu ordinaire, ce qui ne manque pas de tenir le spectateur en alerte jusqu'à la dernière image...


© Jean Dorval, pour LTC Kinéma.


INFOS PLUS :


LE SITE OFFICIEL DU FILM :

http://wwws.warnerbros.fr/sherlock/index.html

Notes :

(1)source documentaire :

http://flash.blog.mongenie.com/index/p/2007/01/243637


http://thetorchonline.com/wp-content/uploads/2009/12/rachel-mcadams-irene-adler-and-robert-downey.jpg

A votre avis qui mène la danse ? Irène ou Sherlock...

12/02/2010

L'AMOUR PEUT-IL NAITRE EN S'ENVOYANT EN L'AIR ENTRE DEUX VOLS ?


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« In the air » (titre original : « Up in the air ») est une comédie sortie au ciné le 27 janvier 2010, avec dans les rôles principaux, le beau George Clooney (que pour les Madames...) jouant le désabusé Ryan Bingham, la craquante Vera Farmiga (que pour les Messieurs avertis...) entrant parfaitement dans la peau d'Alex, et Anna Kendrick campant une jeune femme hautaine, coincée, mais naïve... Natalie (qui va devoir revoir sa copie !). Réalisé par Jason Reitman, ce long métrage nous entraîne dans le quotidien d'êtres humains (extra)ordinaires pris dans le tourbillon de la vie et qui ont l'amour absolu du vide...

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Une escale de plus pour Ryan(air)...

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La belle Alex va-t-elle faire perdre le cap à Ryan ???


RYAN(air) PRENDRA-T-IL FINALEMENT SON ENVOL ?


Ryan Bingham, le personnage principal, est un pro des plans sociaux et des licenciements - à qui les entreprises font appel aux quatre coins des Etats-Unis d'Amérique pour se « débarrasser » (humainement...) de leurs malheureux ex-employés - mais aussi un conférencier émérite animant des séminaires pour cultiver la personnalité (l'affirmation de soi...). Il passe donc son temps à bord des lignes aériennes intérieures, parcourant le ciel gris de la grave crise économique américaine. Dans sa vie privée, il fuit tout engagement sérieux (mariage, propriété, famille, amitié, etc.), jusqu'à sa rencontre inattendue avec deux femmes qui vont brutalement le ramener sur Terre... Ryan est en plus un collectionneur compulsif de miles aériens. Il les cumule au cours de ses incessants voyages d'affaire qui occupent l'essentiel de son existence, transformée en une immense fuite en avant. En fait, indomptable, il adore cette « vie bien organisée », menée tambour battant, et volontairement, entre les aéroports, les chambres d'hôtel et les voitures de location. Ses seuls besoins ? Ils tiennent à l'intérieur d'une simple valise (son « sac à dos » à lui...). Et c'est au cours d'un de ses nombreux voyages, au moment où il va atteindre « un des objectifs de sa vie », soit les 10 millions de miles parcourus, qu'il rencontre la femme de ses rêves, une collectionneuse de miles... Sa vie va alors changer radicalement. Il en tombe même amoureux et se sent contre toute attente prêt à rompre sa solitude chronique... Dans la foulée, il apprend que ses méthodes de travail vont être révolutionnées à cause de Nathalie, une nouvelle collaboratrice, ambitieuse, qui pourtant ne connaît pas son boulot... Entre l'adaptation à de nouvelles méthodes de licenciements, plus rentables, en vidéo conférence, et une surprenante et inespérée Histoire d'Amour, notre homme ne sait plus où donner de la tête (de pont aérien...). Ryan planera-t-il encore longtemps ? L'atterrissage dans ce genre de film est souvent brutal... « Ici Tour de contrôle, vous êtes autorisé(s) à vous rendre dans votre ciné préféré afin d'en juger ! »


© Jean Dorval pour LTC Kinéma.

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Ryan met Natalie devant les dures réalités de son métier...

10/02/2010

LES "BEST OF" JD...

Voici un des articles publiés antérieurement dans la presse par JD...

VM pour LTC.

Les Choristes

 

« LES CHORISTES : UN FILM A LA FRANÇAISE COMME ON LES AIME… »

Sainte-Odile, patronne du cinéma, m’est témoin, enfin un film, vrai, qui fleure bon la France ! Une réalisation simple et belle dont on peut tous être fiers pour notre patrimoine cinématographique. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une réalisation à l’américaine dans laquelle les scènes de violences alternent avec les longueurs. Non ! C’est le film de l’Amour qu’un pédagogue éclairé porte à ses élèves, à la mode de chez nous. Cette réalisation de Christophe Barratier est une comédie touchante, un véritable petit chef-d’œuvre qui nous fait remonter le fil du temps au son des voix d’un petit groupe de chanteurs prodigieux. Il image parfaitement l’enfance de nos parents ; avec déjà, à cette époque, l’éternel conflit entre les différentes méthodes d’éducation. Le scénario a été co-écrit par le réalisateur et Philippe Lopes-Curval. Christophe Barratier a déjà été producteur délégué de : « Les enfants de lumière », « Micro Cosmos », « Himalaya » et « Le peuple des oiseaux ». En 2001, il réalise son premier film d’après la nouvelle de Maupassant « les Tombales ».


 

Les Choristes

Maître Gérard (avec à côté de lui l'adorable Pépinot)...

L’ECOLE : UN VERITABLE « SACERDOCE » POUR CLEMENT MATHIEU !

L’action se situe en 1949, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, intègre un internat de rééducation pour mineurs où règne une discipline de fer. La devise de Monsieur Rachin (François Berléand), le Directeur, est : « action, réaction ». Ce qui conduit inévitablement à des conflits durs, dont l’affaire Mondain (Grégory Gatignol) est un des points culminants. Mais contre vents et marées, Mathieu s’intègre dans cet univers sordide, particulièrement répressif qui feint de maintenir l’autorité sur des élèves en situation d’échec tant scolaire qu’affectif. « L’accident de la porte piégée » arrivant au Père Maxence (Jean-Paul Bonnaire) en est la preuve criante. Mathieu, dans ce monde de brut, en tant que « pion », va se concrétiser, trouver là un véritable sacerdoce…

Lui qui croyait que tout était fini pour lui, se rend compte qu’il y a plus malheureux. Il prend en même temps que ses élèves un nouveau départ. Il adoucit le quotidien et leurs redonne un peu d’espoir, de confiance en eux, grâce à ses méthodes éducatives basées sur la tolérance ; et séduit progressivement les autres maîtres que sa vocation inspirent. Mais son supérieur hiérarchique, jaloux, n’aime pas ses méthodes, car Mathieu réussit à faire quelque chose de ces gamins. Aussi, ce dernier interdit la chorale. Mathieu entre alors en résistance, avec l’aide de ses collègues (par exemple : Chabert (kad Merad)…). Il initie clandestinement les enfants à la magie de la musique et du chant. Il ouvre là une véritable « soupape » dans la chape de plomb qui recouvre la vieille Institution. Il va progressivement transformer ces « bons petits diables » en choristes confirmés.

Mathieu va ainsi tirer un trait sur sa vie personnelle pour se consacrer entièrement à « ses » gosses. Il n’a pas un enfant, mais plusieurs… Son vieux rêve de musicien prend forme, il compose enfin pour son public (de gamins…). Il ressort son vieux papier à musique et ses vieilles partitions. Lui qui s’imaginait en manque d’inspiration se réalise à nouveau au travers des enfants. Il représente, pour nous tous, notre rêve enfoui de réussite sociale. Finalement, c’est dans l’épreuve que l’Homme se dévoile. Mathieu oppose aux coups de sifflet autoritaires de Rachin, le doux enchantement de voix d’enfants. Il fait même oublier un instant à ce vieux paranoïaque son obsession de la discipline. Ainsi, lorsque celui-ci reçoit, par erreur, « une balle perdue » des enfants, lors d’une partie de Football se déroulant dans la cours de récréation, on croit qu’il va les punir... Que nenni, au lieu de cela, il joue avec eux et oppose alors l’équipe des élèves à celle des professeurs. Le miracle s’opère en douceur...

UN ROLE TAILLE SUR MESURE POUR GERARD JUGNOT !

Gérard Jugnot trouve dans ce film un rôle à sa hauteur. Cet acteur sympathique ne laisse vraiment pas indifférents les cinéphiles avertis, depuis son film « Monsieur Batignole » sorti en 2002. Il est émouvant, sensible, attachant ; sachant être, tout à la fois, ferme et diplomate avec des enfants en difficulté, dont la sensibilité ne demande pas mieux que d’être mise en valeur. Dans son rôle de maître de chorale, il a le geste délicat, rassurant, presque mystique. Il devient même l’inspirateur du futur grand chef d’orchestre Pierre Morhange et le père adoptif d’un adorable Pépinot (Maxence Perrin) qui attend désespérément à la grille de l’internat ses parents tués pendant la guerre. Avec sa tête de brave type, Mathieu sait aussi parler aux mamans des élèves, et surtout à l’une d’entre elles, Violette Morhange (Marie Bunel), dont le charmant minois ne laisse pas indifférent.

Les Choristes

Gérard au diapason !

UN MAGNIFIQUE FILM NOSTAGIQUE ET SINCERE…

Ce film est, selon Gérard Jugnot, « sans mièvrerie, emprunt d’une grande puissance d’émotion et d’évocation ; il a le charme de la craie sur le tableau… le charme du souvenir de ces enfances moisies que nous avons tous vécues ». Ce film est nostalgique, extrêmement sincère, atypique, dans la droite ligne de ce que produit Jacques Perrin. Barratier a le goût pour le vieux cinéma français, avec tous ces acteurs qu’on appelait « les excentriques », dont Noël-Noël, dans sa réalisation de « la cage aux Rossignols ».

Le décor est simple, dépouillé. Il symbolise la France d’après-guerre. Les images tournées dans les mûrs plâtreux et mal lavés de cet internat auraient presque pu être filmées en noir et blanc, afin de donner plus de caractère au film. Ces bancs cirés, ces tables d’écoliers avec leurs encriers, ce tableau noir, ce squelette à l’entrée de la classe, ces vieux ustensiles… ce cas pratique de calcul, ces jeux désuets dans la cours de récréation, cette morale si délaissée de nos jours… respirent l’air du temps qui passe, étouffent presque le spectateur d’émotion tant ils font plaisir à voir ; car disparus de nos jours de l’univers de nos charmantes petites têtes blondes. Mais peu importe ce genre de film reste immuable pour les gens qui se font une certaine idée de la France !

Les Choristes

Jean-Baptiste Maunier...

DES VOIX, RIEN QUE DES VOIX !!!

Bruno Coulais a dirigé et composé la musique du film, Christophe Barratier a écrit certaines des chansons. Les voix des enfants dans ce film vous saisissent aux tripes. On se sent entraîné, comme par une vague qui vous remonte de la pointe des pieds vers le haut du crâne. Il y a comme une sorte de résonance magnétique qui vous transcende. Le chœur du public bat la chamade à l’écoute de ces p’tits gars là. En passant par « In Memoriam », « Caresse sur l’océan », « La nuit » et « Vois sur ton chemin », on est transporté, à capella, dans un tourbillon d’émotions musicales. Puis, alternant les rythmes, le réalisateur nous surprend avec des airs entraînants comme « Lueur d’été » ou « Cerf-volant », et devient amuseur avec « Compère Guilleri » et « Nous sommes de fond de l’Etang ».

La magnifique voix de Jean-Baptiste Maunier (dans le rôle de Pierre Morhange), douze ans, un physique de jeune premier, retient particulièrement l’attention du spectateur ; ainsi que la prestation collective de ses camarades. Les petits chanteurs de Saint-Marc se révèlent dans toute leur splendeur.

Les Choristes

Jacques Perrin à la baguette (Pierre Morhange adulte)...

UN FILM QUI FAIT PASSER « DE LA GRISAILLE »… AU « SOLEIL »

« Le film commence dans la grisaille et se termine avec le soleil » a déclaré Gérard Jugnot. La réaction du public ne s’est pas faite attendre : « çà tire les larmes des yeux », « c’est très beau », « envoûtant », « plein d’amour et de tendresse », « j’ai retrouvé un peu de mon enfance », « c’est du Louis Malle »… Alors, allons tous soutenir le cinéma français ! Surtout quand celui-ci remet au bout du jour nos valeurs universelles d’antan : le sport, le chant, la musique, l’amitié, le respect de l’autre, le travail, l’assiduité, la discipline… On aimerait bien voir refleurir dans nos écoles d’aujourd’hui, ces garants de la paix sociale et de la cohésion nationale.

© Jean Dorval, le 27.05.2004

Source photographique : © Pathé distribution