07/02/2015
Un baiser pour Sara.
Chacun de nos cris de joie
Se fait l’écho du vent
S’engouffre dans un éclat de lumière
Le rayonnement de ton sourire
Éclipse de temps
Où mon Amour se perd
Se repaît de moissons clandestines
Mes lèvres cherchent tes seins
Comme un nouveau-né
Ta parole m’habite
Comme au jour de notre Saint-Valentin
Anniversaire de notre rencontre
Tu es l’hôte imprévisible de ma langue
Et sans invitation
Je vais à ta source d’eau claire
A laquelle je m’abreuve
Chaque pierre déposée
Sur le mur de notre mémoire
Est une prière à l’Amour
Mon miel en détresse
Ma lampe à huile
Tu me guides vers Toi dans le noir
Avec ma langue natale
J’écris mon prénom sur ta peau
Par petites lampées
Je récupère tes goûtes de sueur
Nous dansons dans l’air
Et renonçons au temps
Nous sommes un champ de Tendresse
La Passion aux bras immenses
Notre parcelle langoureuse
S’entretient tous les jours
Le ruisseau pur de ta voix
Me guide entre tes collines
Vers ta fontaine de renaissance
Ma langue s’écoule
Dans ton pays de lait et de miel
Dans le silence du cœur
Tu es le jardin qui éveille ma clarté
Funambule de la transe
Reflet de ta terre à toute heure
Tu m’offres mes plus beaux souvenirs
Tu effaces le passé
Pour ne vivre avec moi
Que le présent
Et préparer l’avenir
© Jean DORVAL, le 06.02.2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain" By JD.
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05/02/2015
Sara ou les nuits d’été. (1)
© Photo ci-dessus : riadidoine.com
Au cœur des collines
Le Ryhad familial pour tout refuge
Morceau de trêve choisi
Attise notre élan de folie
Nous sommes nus
Revenus à l’état primitif
Baignés de beauté
Et d’incantations amoureuses
Asseyons-nous sous la rosée
De ces jardins dorés
Entrons dans les vasques-fontaines
Pour mieux nous initier
Les murs sont témoins
Que je t’aime si fort
Sous l’ombrage des arbres
Mes mains généreuses
Goûtent à plaisir ton bonheur
Ma Charmante Amante
Tes yeux noisette à croquer
Tes cheveux noirs en nombre docile
Trouvent tout leur sens dans ce Paradis
© Photo ci-dessus : riad-jmya.com
Ici-bas Charmante-Créature
Nous sommes présents
Libres de nous aimer
Pour rendre ce Monde meilleur
Cette autre naissance
Que nous nous offrons mutuellement
S’étire sur le bleu infini
Comme un air de Jazz Marocain
Notre refrain ouvre toutes nos portes
Pour que la fête soit de mise
Prise en vertige
Toutes lanternes allumées
Belle Compagne au sourire
Tu es prise en flagrant délit de fantasme assouvi
Fou d’Amour pour Toi
Ma Famille, ma Patrie
Avec Toi, je traverse l’Invisible
Je dessine et redessine ta pensée
En touchant du regard tes sables en éveil
En geste usuelle
Nuit et jour
Sous la Lune et le Soleil
Tu es ma seule Rêverie
Mon réveil-tendresse
De près comme de loin
Je pense à Toi
Mon désir pour Toi grandi
Tu es partout où je vais
© Photo ci-dessus : riad-jmya.com
Jour et nuit
Allongé sur notre lit
Tu es ma couverture chaude
J’ai faim, j’ai soif de Toi
Brûlante à l'intérieur
Comme à l’extérieur
Par tous tes orifices
Tu es offerte en sacrifice
Ce châtiment réservé
A ton unique vertu
Est une grâce sans limite
Jour et nuit, nuit et jour
Ta Poésie reste un Pont Universel
Entre Nous
© Jean DORVAL, le 24.01.2015, pour LTC Poésie.
Extrait du "Carnet de voyage Marocain." By JD.
Note : (1) D’après la chanson de Cole Porter "Night And Day."
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24/01/2015
"LES JAMBES SONT LA PLUS BELLE SIGNATURE D'UNE FEMME..."
© Photo ci-dessus : chantalflury3unblogfr.unblog.fr
"Cuisseau ganté, pas si sot, frappé du sceau du désir."
© Jean DORVAL, le 13.02.2012, pour LTC Poésie.
© Photo ci-dessus : thierryb.over-blog.com
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27/09/2014
"EVE PREND LA PAUSE."
© Photo ci-dessus : "Il faut bien de petites lueurs pour bâtir un soleil en soi." by Gaëtan Pelletier.
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2012/04/29/lueur/
A. Ma Muse.
Ma Doulce,
Regarde,
Ce soir,
Tes longs cheveux,
Ont les reflets du couchant
Tu prends la pause
Ta façon de parler,
Ta façon de t’habiller,
Tes mains,
Ton contact,
Ta caresse,
Chaque petite chose,
Que je partage avec toi,
Est un trésor
Je suis ému,
C’est le moment,
Où les chevaux sauvages,
Galopent en moi,
Et je deviens le colporteur de tes rêves
Les étoiles,
Le soleil,
Ton énergie,
Je les ressens
Et des hauteurs du Ciel,
Depuis la navette spatiale,
Je proclame ton prénom à la face du Monde
Tes yeux,
Tes lèvres,
La forme de ta bouche,
Ta façon de te déplacer,
Ta façon d’exister,
Tu es ma joie de vivre,
Tu es mon tout
Quand tu prends le contrôle de moi,
Je chavire dans ton regard,
Sans jamais me lasser
Laisse l'Amour nous investir,
Que nos heures s’emballent,
Que nos trêves débordent d’écumes,
Et de désir
Mon bonheur coule dans tes veines,
Et les papillons en complices familiers,
Dès la nuit tombée,
Protègent de leurs ailes magnifiques,
La lueur de ton cœur
© Jean DORVAL, le 27 septembre 2014, pour LTC Poésie.
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24/09/2014
"SONATE ONDINE."(1)
© Image ci-dessus : "Ondine", de John William Waterhouse (1872)
A. Ma Muse.
Aux premières lueurs du jour,
La brume de la nuit se meurt,
S’élève en volutes
Ô mon Âme,
La Liberté d’être à tes côtés,
Reste un plaisir débordant de Joie,
Qui bouge la Vie
Ta poésie, Terre Charnelle, ne meurt jamais,
Je me cache sous la candeur de ta robe légère,
Ta voix humide me guide de pli en pli,
Me conduit dans la volupté de ton été permanent
Inépuisable source de désir, je te goûte,
Tu souffles la flamme de ma bougie,
Pour mieux la rallumer
Flagrance de fleur d’oranger,
Pour toi, mon esprit enfiévré s’exalte et bondit,
Mon âme tressaute et se réjouit à la fois
Ô Miel, tu me plais aux larmes,
J’adore ta feuille de route affective,
Je ne peux oublier ta nudité,
Tu es la sève qui pousse la Vie à éclore
Je te protège ma Source,
Je suis celui qui voit tout,
En dehors et en dedans de toi,
Celui qui se délecte de tes dons
Ton innocence renouvelée,
Nymphe chantante et charmante,
Je la satisfais en boucle
Je crois au rayon solaire,
Celui qui me guide vers toi,
Je parcours ta verte promenade,
Toi mon hôtesse de l’air ascendant
Ta danse moresque m’envoûte,
J’ondule avec toi,
Honneur au corps de chasse !
Honneur à l’archer infaillible !
Entonnons notre doux refrain,
Et en pleine pente, sans hésitation,
Lâchons ensemble le frein à main
Buvons l’hydromel des Immortels,
Vidons de concert la coupe de l’Amour éternel,
Élevons-nous au Ciel !
Ô mon Aimée,
Enivrés de bonheur,
Mais jamais repus,
Reprenons une gorgée,
De ce ferment béni des Dieux
Ô mon Amour,
Je ne murmure mes secrets qu’à toi seule,
Je t’apporte un rameau en hommage,
Je viens te féconder
Allongés sur le tendre gazon,
La respiration haletante,
Nos lèvres se marient,
Se prononcent des mots de passe
Ô mon Amante,
L’air, l’eau, le feu et la terre,
Avec toi ne font qu’un
Tu avances pieds nus,
En blanche robe gracieusement drapée
Je te suis aveuglément,
Mon pouls tressaille,
Tu me donnes des ailes,
Un long accès de fièvre
Notre rêve les yeux ouverts,
Apaise nos attentes,
L’Amour est une moisson conjointe,
A ne récolter qu’en cas d’usage régulier
Je t’embrasse jusqu’au dormir,
Blotti sur tes flancs,
Tes chaudes collines,
Mes doigts sont affamés,
De ta Vénus câline en mont
Saison de féconde abondance,
Le miracle s’est produit,
Tes cheveux soulevés,
Par le souffle du vent,
Sont entrelacés de fleurs
Les nuages striés dépeignant le jour,
Colorés d’une nuance rose,
Jouent l’aubade à l’Aurore,
La brise légère virevolte et se meurt
Ma Dame de Chœur,
Je ne sais pas vivre le mol amour,
Demain, j’implorerai de nouveau tes faveurs
Loin de l’ardent midi,
Loin de l’étoile solitaire du soir,
Là se plante le sarment,
Là se scelle le serment,
Tous deux assis au bord d’un flot de sentiments,
Nous sommes les Citoyens de l’Ambre,
Pour qu’au final,
Le partage se grave jusqu’à la Nuit des Temps,
Dans l’écorce centenaire
© Jean Dorval, le 21 septembre 2014, pour LTC Poésie.
(1) D’après l’œuvre de John Keats et wiki/Ondine
13:56 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : "sonate ondine.", le baptiseur de tes rêves.", a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |
18/09/2014
"LE BAPTISEUR DE TES RêVES."(1)
A. Ma Muse.
Le jour révèle intensément la clarté de mon Amour pour Toi,
En belle promenade africaine, je te convie
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Mèches emmêlées pour mon plus grand bonheur,
Sur les rives du fleuve sauvage,
Je lave tes cheveux,
La mousse caresse ton front,
Je dessine des arabesques sur ta chevelure,
Tu fermes les yeux,
Ton pouls s'accélère au niveau de ton cou,
Je verse l’eau fraîche délicatement,
Tu chavires,
Je retiens ta tête comme au jour de ton baptême,
Ta bouche imperceptiblement me réclame,
Que tu es belle quand tu es offerte
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Lorsque tu ne peux plus rien dire du tout,
Que tu mordilles délicatement tes lèvres,
Que tes mots sont des prières silencieuses,
Que tu embrasses l’air du temps,
Quand la magie et l’immortalité fusionnent,
Alors, je plonge dans ton beau regard gris-bleu,
Et je m’envole vers le Jardin d’Éden,
Là, où m’attend l’ovale de ton visage,
Bien que loin, je suis tout contre toi
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
C’est ma dernière croisade,
Et je dépose mes armes à tes pieds,
Je déplie une pièce de soie en offrande,
Deux grues sacrées se sont posées dos à dos,
Elles sont de bon augure au dessus de l’antre,
Le Ciel s’est chargé de louanges,
Mousse et calligraphie ne font qu’un,
Accordent la Paix au destin
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
© Jean DORVAL, le 18 septembre 2014, pour LTC Poésie.
Info+ : wiki/Out_of_Africa
(1) Inspiré d’une scène du film "Out of Africa."
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07/09/2014
"A LA FOLLE JEUNESSE !"
© Photo ci-dessus (Scarlette Johansson) : http://downloadwindows8themes.com
Mignonne voyons voir si la prose vous donne des ailes,
Si les roses offertes comptent pour vous autant que votre cœur offert à tire-d’aile,
Mignonne goûtons le nectar de la vie qui passe au fil des saisons,
Celui qui me retient près de vous si tard sur l’horizon,
Ronde de nuit pour veiller sur votre cœur,
Je veux investir vos doux remparts par cœur,
Intégrer vos rêves les plus fous,
Pour m’y perdre à tout jamais sans garde-fou.
© Jean Dorval, le 09/09/1996, pour LTC Poésie.
01:10 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |
31/08/2014
"TU ES FEMME."
© Crédit photo : http://www.seductionbykamal.com
A Marie-Laure L.
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Intemporel Printemps, Ô mon muguet,
Je te respire,
Tes assauts parfumés m’enivrent,
Déposent mes lèvres sur l'oreiller de tes rêves
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Bas de soi réveillant mes talents d’Homme,
Tu éperonnes mon cœur en douceur,
Pour mieux me faire renaître en ton origine sans fin,
Je reviens inlassablement à ta case départ
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Suave minuit, muet au féminin,
Toi qui me caresses de tes doigts délicats,
Nos yeux amoureux de l’obscurité,
Illuminent leur calme retraite sensuelle
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Loin du grand jour,
Notre renaissance fusionnelle,
Fait de toi mon sommeil le plus doux,
Ta volonté éclot en moi, comme on donne la Vie
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Nos yeux se réclament,
Tous nos désirs sont dénoncés,
Nos regards se rejoignent à tire-d’aile,
Dans notre lit conjugué
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Rayonnante étoile mystérieuse,
Nous sommes le carrefour mystique,
Créés l’un pour l’autre,
Nous dédions à l’Humanité notre œuvre collective câline
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Feuille de route sentimentale en partage,
Nous sommes les Veilleurs du Bonheur immaculé,
Ma Belle, tes eaux émouvantes et sacrées,
Me purifient de tous mes péchés en va-et-vient
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Assoupi sur ton sein fleuri ma Bien-Aimée,
Je ressens à jamais ton doux mouvement,
Entre tes reins louvoyer,
Comme en pleine mer, mais garder le cap !
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Restons éveillés dans notre douce dépendance,
A l'écoute de notre respiration commune,
Et vivre ainsi encore et pour toujours,
Pour mieux rejoindre à toute heure la Petite Mort
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
© Jean DORVAL, le 03 septembre 1984, pour LTC Poésie.
23:05 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |
08/08/2014
Hommage au Peuple des Laborieux : "LE FEU HABITE MA TERRE."
"La Coulée de Lave Nourricière", © Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
"Dédié aux P'tits Gars de Florange !"
Paysage planté de hauts-fourneaux et de chevalements de mines
Horizon embrumé par le trou du cul de l’âtre des usines
Population faisant du travail un hymne régional à la vie
La sueur et les larmes de milliers de travailleurs tentent en vain d’apaiser l’atmosphère
Une véritable fourmilière de crevards se fait LE porte-drapeau de la prospérité économique lorraine
Jaillissant du laminoir, les entrailles de la terre
Une longue langue de feu dégueule sans fin
Une coulée de lave dorée aux reflets rougeâtres prête à tout engloutir que rien ne peut arrêter
Si ce n’est les coups de marteau de Vulcain
Autour de cet enfer nourricier, relayant les gueules jaunes
Le forgeron du clair-obscur s’affaire comme à la naissance du monde les Titans
Faisant tomber la foudre comme les maîtres de l’univers
Dirigeant le feu sacré du bout des doigts comme l’artificier
Casque et tablier renforcent sa volonté de fer
Commander aux hauts-fourneaux avec l’agilité d’un équilibriste
Pour lequel la moindre erreur peut être fatale
Vaincre la peur quotidienne, décupler ses forces, renforcer sa rage
Il faut ramener quotidiennement de quoi nourrir sa famille
La chaleur est suffocante, peut importe l’ouvrier, orfèvre du gigantisme, sera toujours fidèle au poste
Gerbes éblouissantes que l’homme mène à la baguette pour mieux les façonner
Epanchement continu de la semence d’Hadès qui terminera sa course au bout du rouleau
Rythmes industriels musicaux qui résonnent comme des leitmotivs
Pouls de la Vallée de la Fensch, rassurant, porteur d’avenirs
Artères d’un sang limpide, celui de la vie de milliers de forçats anonymes
Suintant leur âme, abandonnant tout au métier hérité bien souvent de père en fils
Les fours à coke sont les témoins séculiers de la souffrance de ces êtres de lumière
A la tonne résonne encore l’effort collectif
A la géométrie invariable de la production se calque l’humeur des contremaîtres
Les forges de ce jour reflètent la volonté du Lorrain de laisser une trace dans l’Histoire
Le magma géant restera pour toujours la formidable épopée de l’Est lointain…
Photo ci-dessus : http://www.volcano-land.com/album-photo-vanuatu.php
"Gerbe de bombes tournoyantes dans le Yasur - Ile de Tanna" , Août 1997 - Pierre FORTIN ©
"De ce qui sort de l’usine, quel est le bien le plus précieux ?
Le fer, la fonte ou l’acier ?
Non c’est l’homme, rien que l’homme car sans lui rien ne peut se faire…"
Aurait dit Frédéric Le Play au siècle dernier
© Jean Dorval, le 27/10/2004, pour LTC Poésie.
INFO+ : www.lesenfantsducharbon.com
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29/07/2014
"LE CRéPUSCULE D’éMOI."
"A. Ma Muse."
Ma tendre Amante,
Quand je te vois,
Quand je te reçois en mon antre,
Je sens ta Vie recouler en moi,
Je ressens la mienne s’écouler en toi,
Comme une source de bien-être infini
Récitant ma litanie dédiée à notre Amour,
Je te goûte, affamé de tout ton Etre,
Comme on dévore son Pain Quotidien,
Comme on consacre la Paix des Dieux sur Terre
Notre fil-harmonie, notre fil-conducteur,
Notre cantique fantastique se déclame, se vit au jour le jour,
Scintillant d’émoi, récité en chœur
Fille de l’Emotion,
Tu te pâmes face aux rayons de notre soleil levant,
Je caresse ta plastique musicale,
Je l’inonde de lumière incandescente,
De joie irradiante et de notes tactiles
Je te chante mon œuvre pour Duo sans concessions,
Celle qui t’invite aux noces rebelles,
Celles de la re-création permanente,
Celle de la rencontre renouvelée
Tu es ma Vénus sortant des eaux,
A ta vue, je suis ivre de douceur,
Tout autour de toi dansent des parfums mystiques,
Sur tes longs cheveux roux glisse le charme,
Ta robe de nudité est une savante rêverie
Ta voix me fait m’élever dans tes paradis secrets,
J’atteins tes rêves les plus fous,
Auréolé d’une gloire éternelle
L’enthousiasme me transporte,
Tu ondules en rythmique légère,
Ce courant positif rompt la digue séparant nos âmes,
Mêlant nos pensées en une unique passion
Le bouleversement intime qui en découle,
Fait déborder nos cœurs vaillants,
Comme un tsunami de faveurs et de rondeurs,
Qui dévore tout sur son massage,
La Vie prend forme en toi,
Rend le soleil plus ardent,
Incline jusqu’aux rosiers en cadence
© Jean Dorval, le 28/07/2014, pour LTC Poésie.
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28/07/2014
« LA MUSE ENDORMIE. »
© Photo ci-dessus :
« La Muse Endormie » de Constantin Brancusi,
qui était au Centre Pompidou-Metz…
© Adagp, Paris 2010.
http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/lauraetlart.ar...
D’après le bronze de Constantin Brancusi (1910).
Couché de profil
L’ovale de son visage
Inonde ma vue de ses reflets dorés
Sa beauté pure se fige sans limite
Hors du temps, je contemple l’Introspection, les sillons de sa chevelure,
Sa peau délicatement polie d’une spiritualité radieuse
J’imagine ses sens inédits
Son corps confisqué
Je suis la clé ouvrant SA 3ème Dimension…
Sa respiration est lente
Son cœur s’emballe sans bruit
Elle a le tempo du Sentiment
Elle est suspendue entre 2 mondes
Où je la rejoins…
Une alcôve réservée uniquement à nos 2 âmes
Elle incarne la fraîcheur du retournement
L’impertinence du silence permanent
Je ne vois que sa tête, et cela me suffit !
© Jean Dorval, le 23 mai 2010, pour LTC Poésie.
22:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval poète lorrain, poésie, bronze, la muse endormie, 1910, constantin brancusi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, jean dorval pour ltc, jean dorval | Facebook |
01/10/2013
« EMO-SPHERE. »
D’après l’œuvre d’Henrich Heine.
Je vais où tous deux
Nous nous complétons
Sur les chemins de l’eau et du sable
Je vais dans la partie de ton Monde
Que seul je sais savourer
Ecartant les plis de ta petite robe noire
Je vais là où nos regards se fondent
Pour ne former qu’un unique rayon lumineux
Guidé par ta divine beauté
Je vais où l’Amour occupe toute l’âme
Ma Moitié, viens avec moi et prends ma main
Pour le meilleur et pour la Vie
Je vais où je regarde au fond de tes yeux
Pour que toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent
Pour embrasser ta bouche et être tout à fait guéri
Je vais me reposer contre ta poitrine
Bercé d’une joie céleste
En écoutant tes : « je t'aime »
Et fondre tendrement dans tes bras
Je vais à Toi
Ta nature est un temple vivant d’émois
Laissant s’échapper de promesses-paroles
Je suis Homme et j’observe avec foi
Tes égards familiers dans lesquels je me noie
© Jean DORVAL, le 11.05.2013, pour LTC Poésie.
23:14 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : émo-sphère, j’habite ta silhouette, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, essaouira mon amour, essaouira, arabo-berbère, lalla essaouira, lalla, fnaire, groupe de rap marocain, mâalem, qraqech, guenbri, chaouafat, lila, mon amour, médina, place moulay hassan, possession amoureuse, rose des sables, tam-tam, la bien dessinée | Facebook |