17/08/2012
« LA VITA NUEVA. »
© Photo ci-dessus : http://www.francopoly.com/jeu/profil.php?id=191408
Je ne sais que dire lorsque je dépose un baiser sur tes lèvres
Je suis le muet consenti, l’aveugle au long court
Celui que rien n’arrête, celui à qui tout peut arriver
Ce qui m’attire chez toi mon Unique Pensée
C’est la jeunesse de notre Amour
Cet élan encore hésitant, peu sûr de lui au début, et qui se fortifie à l’usage
L’allégeance que nous faisons au Bonheur recouvré
Il faut la nourrir comme on nourrit l’Espoir
Il faut la satisfaire comme s’il n’y avait plus de lendemain
Le temps est venu de fleurir l’incandescente Certitude
Il faut la faire s’épanouir, l’honorer à la lecture de chacun de nos gestes
Indolence impudique, tu réveilles Cupidon !
Ma main tremblante bénit ta renaissance, Ô ma Joie !
J’adore te servir Divine Passion
Je suis le Chevalier Servant de ton Ventre Fécond
Plus enivrante que le Fils de la Vigne
Tu es la fougue renouvelée,
La Belle au Baiser
En ta présence, je suis possédé de Tendresse
Ô grande chaleur dans mon cœur,
Je suis sous ta domination affective !
© Photo ci-dessus : http://petit-clwon-triste.skyrock.com/9.html
Mes soupirs se mêlent à tes paroles
En dedans ton esprit et ton corps
Nous jouons ensemble la Note Universelle
Au sortir d’un fougueux assaut, je t’implore
Ma Dame, tu me rends à moi-même
Je redouble de soins en te pressant délicatement contre moi
© Photo ci-dessus : http://www.francopoly.com/jeu/profil.php?id=191408
Tu es un doux réconfort, ma seule Amour
Je suis la forme de tes mains
Comme tu es mon emprunte langoureuse
C’est le plus beau jour de l’année
A cet instant précis pointe le soleil triomphant
Et je n’ai point d’autre désir que de t’appartenir
A deux Cœurs Loyaux rien n’est impossible
La force du Sentiment délivre et enivre, fait revivre
Les Cieux en sont témoins !
© Jean DORVAL, le 16 août 2012, pour LTC Poésie.
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22/07/2012
"L’INTERVALLE DE L’INSTANT PRESENT."
© Photo ci-dessus : http://www.vingtenaires.com/
J’aime cet instant pour lui-même
J’y reconnais le goût des larmes de Joie
Car tu es là !
La pluie vient de cesser
Et dans l’éphémère clarté de la nuit
J’enlace l’innocente quiétude
© Photo ci-dessus : http://www.secret-attraction.tous-vers-la-reussite.com/tag/nuit-+amour/1
La porte de ton cœur est battante
Ma lumière s’approche, se prolonge…
La pureté de cette lueur dépasse l’entendement
Je monte vers le miroitement de ton regard
Déposant un doux baiser sur tes lèvres
Mon vol s’étire sans fin
Il me reste une Eternité pour te parler
Et à voix basse tout te dire
Sous la nuit constellée
Tenant ton paysage céleste tout contre moi
Là où tout débute
Je reviens toujours vers toi
Et dérive dévoré de grandeur
Mes paupières se ferment
Je songe que tout peut arriver
Limpide moitié, tu embrases mon âme
Et je consume la tienne
© Photo ci-dessus : http://maverick50.skyrock.com/
Ce soir, j’éteins toutes les lampes de la rue
Ma lueur grandit dans le feu de tes yeux
C’est l’heure à laquelle, les dernières flaques d’eau
Dans la chaleur terminent de s’évaporer
Ton chœur langoureux s’enfle et m’apaise
Les remous de l’eau de la rivière voisine
S’échouent contre des berges invisibles
Nous sommes bien !
Nous marchons sur la nuit
Etoiles filantes glissant le long de tes bas
Tu laisses ma main s’enivrer sur l’étoffe de ta robe
© Photo ci-dessus : http://chouchoulameche.over-blog.com
Je mêle mes plus beaux mots d’Amour aux tiens
En t’offrant un petit bouquet de violettes
Mon souffle te parcourt du bout du nez
Ma tendre Compagne, tes deux petites amandes s’écarquillent, alors, sous l’effet de l’émotion
L’Amour qui nous attache si fort l'un à l'autre a pour seul témoin la Lune rousse
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2012, pour LTC Poésie.
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21/07/2012
"CHARENTE."
© Photo ci-dessus : http://www.flowercampings.com
Les côtes de Saintonge.
"Arrondie et pointue alternativement la barque
De soleil glissant vers la mer replonge et disparaît
Dans le ciel nuageux de Saintonge aux replis massés
Contre des volets bleus, entre les toits de tuiles rondes.
Un désordre léger d’oiseaux cligne sur l’étendue
Exacte de labours, de prés, d’arbres qui s’accomplissent
Dans la sourde épaisseur du gris où le temps submergé
N’avance plus parmi les eaux, les herbes dévêtues.
A l’horizon très bas la carrière bleue s’effondre
Avec le sable du rivage ou se rouvre soudain,
Et le jour se déploie au-dessus des premiers villages
D’Aunis équilibrant ce poids de terre et de nuages
Qui les maintient dans la douceur de la nécessité."
© Jacques REDA, extrait d’« Amen »/NRF Poésie/Gallimard.
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31/05/2012
« MAROCAINE SŒUR. »
A Marrakech et à la douceur de vivre avec toi…
Assise en tailleur sur une chaise du Café de France, Place Jamaa el-Fna
Sur un air de djembé, tu es perdue entre réalité et rêve maghrébin
Une cigarette à la main…
A l’ombre de la terrasse, j’embrasse ton front enivrant,
Ton troisième œil chaleureux, niché entre tes deux yeux verts charmeurs de serpents
Le tam-tam, les trompettes et le brouhaha du souk rythment mon hommage
Tu es ma Marocaine Blonde
La rose des sables émouvants
Celle que je veux épouser au clair de la dune
Tu me souris, je m’envole,
Et comme un enfant gâté, je ne désire plus jamais revenir sur Terre
Le jour, j’ouvre la porte bleue de ton âme
Ryad verdoyant à l’intérieur duquel je goûte le repos, le frais
Le soir, j’allume ta lanterne orientale
Phare ambré m’invitant à me perdre en toi
Marocaine sœur parfumée d’huile d’argan
Tu poses nue à mes côtés dans une calèche colorée
Tirée par deux chevaux arabe-barbe
Le balancement nous pousse irrésistiblement l’un contre l’autre
Reflet dans le miroir de notre désir partagé
Tu trônes au cœur de nos fougueux ébats, Reine d’une Atlantide retrouvée
L’Afrique coule dans tes veines comme un pur sang arabe indompté
Aimer le feu et l’eau à la fois devient possible dans tes bras
Oasis réveillant l’immortalité des sentiments
Aimer le feu et l’eau à la fois devient possible dans tes draps
Pierre de lave vaporeuse, hammam d’Eternité pour les sens
© Jean Dorval, le 14 septembre 2010, pour LTC Poésie ( extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
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"LA JEUNE FEMME AU CHECHE."
Une envolée de flamants roses épouse ses rêves…
Vêtue d’un simple chèche
La peau teintée à l’encre des Cieux
Les jambes en tailleur
Sur une chaise basse
Elle déguste une bière, une cigarette roulée, tabac blond, à la main
La nuit la recouvre d’un long voile de soie bleue foncée, que seules les lanternes sacrées percent
Le rempart millénaire de Taroudant la couve au pied du croissant de lune, comme une infante africaine
Les bananiers forment un abri majestueux au dessus de sa tête
Au son d’une cithare
Elle suit le rythme d’une mélopée orientale
Rimes musicales lancinantes répétées
Fumée de notes éparses perdues
La fraîcheur du Palais Salam lui monte à la tête
Le petit vent frais caresse ses envies de douceur
L’eau coule dans ses oreilles comme le chant d’un jeune pâtre vierge
La toute puissance divine éclaire cet oasis venu d’ailleurs
Ses yeux s’envolent à tire-d’aile et se transforment en papillons
Elle embrasse en priant le vent des sables qui calme et soumet l’Homme du Désert
Elle est dans la Nature
Elle est LA Nature même, verte et rebelle, domptée et indomptée
Une fille du Maroc le temps d’une invitation au voyage
© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
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"SEUL AVEC TOI."
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
Tu es l’Ange de ma Vie
Dès le petit jour, ta danse du ventre féconde m’inspire jusqu’à la déraison
Je me confonds avec tes dunes Reine de l’Atlantide retrouvée
J’entretiens ta rosée du matin jusqu’à la tombée de la nuit
Alors, tu te rends à nouveau à moi au champ d’honneur
Nous sommes faits pour nous confondre, pour fondre l’un en l’autre
© Jean Dorval, le 18 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
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"COMPLICES DERRIERE LE MOUCHARABIEH."
© Photo ci-dessus : http://balladeegyptienne.blogspirit.com/media/01/01/2131166510.jpg
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
Tu es assise
Comme insoumise
Tu ne lâches pas prise
Puis en une seule reprise
Tu deviens soumise
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
En plein jour,
Tu me dis non, rien que pour le plaisir !
Mais quand tombe la nuit,
Tu ne sais plus que me dire… oui !
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
© Jean Dorval, le 14 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
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« LA VEILLEUSE DEDIEE. »
© Photo ci-dessus : http://rlv.zcache.com
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Déclaration d’un autre temps, sans contretemps
Bouquet de roses rouges fraîchement coupé
Tendre amante vertigineuse
Dédicace du bout des doigts, au fil de ma Victoire
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Femme à la guitare, verticales jeunes
Fille du Sud dévoilée, révélée
Rien n’est plus fort qu’un rendez-vous avec Toi
Chavirement total qui entête
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Réveilleuse de transe
Gardienne de mon feu sacré
Je reviens d’autrefois
Ivre, en gouttant la pluie de tes yeux
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Même en partance pour chevaucher l’Eternité
Tes mots me retiennent toujours
Je suis ton compagnon de route, sans déroute
Sans trahison, Berger des nuages de ton Ciel
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Lumineuse tout au long des saisons
Tu inondes mon regard de ferveur
Et j’atteins la Constellation d’Orient
Embrassant ton grand jour !
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Tu es l’Astre dévorant, le désir de l’éclat
Ton offrande ne connaît pas de limites
Nul ne reconnaît mieux que moi tes richesses intimes
Tes souffles courts me comblent d’aise
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Tes pas me conduisent vers l’âtre rassurant
Douce dresseuse de flammes
Douce meneuse de mes trêves
Verdoyante émue, tu m’ensorcelles !
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
J’enlace ton sourire
Je consens le meilleur en partage
Je me désaltère à l’eau de ta bouche
Activiste et sans-culotte de ma révolution printanière
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
© Jean Dorval, le 07 avril 2011, pour LTC Poésie.
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« LE CANTIQUE A MISS D. »
© Photo ci-dessus :
http://echosimaginaires.files.wordpress.com/2008/12/restons_amants.jpg
D’après « Le Cantique des Cantiques » du Roi Salomon…(1)
Tu laves mes pieds et je lave les tiens
Nous ôtons nos tuniques
Pour mieux nous habiller de nu
Allongée sur notre couche,
Tu étires tes bras, ton corps d'Aphrodite consacré
Je baise tes pieds comme un dévot
Et remonte lentement à ton entrejambe
Où la suavité de tes essences réveille mes sens
Entraîne-moi à ta suite ma Belle Aimée
Et sans limites, adorons-nous !
Ton Amour m’enivre bien plus que le vin
Il fait renaître mon Ame !
Ô Toi qui élève mon esprit
Au cas où tu ne le saurais pas encore
A mes yeux tu es la plus belle des femmes
Celle que j’appelle de mes vœux depuis si longtemps
© Photo ci-dessus : http://image.mabulle.com/u/un/unhomme.mabulle.com/enlacer.jpg
Tes joues, ton cou, s’épanouissent au milieu des colliers,
Tes poignets, sensuels à souhait, sont ceints de bracelets,
Ta peau exhale des repères familiers
Ma Bien-Aimée,
Je dépose entre tes seins un Gerbera rouge pourpre
Là où repose mon cœur
Tu es belle mon Amante Religieuse
Tes yeux verts sont des Colombes de l’Espoir
Que je suis dans le ciel !
© Photo ci-dessus :
http://tnkhanouff.hautetfort.com/images/Phil%20Nouros%20-%20Parfait.jpg
J’explore ta vallée fertile
Je chevauche tes entrailles offertes en partage
Je ne peux trouver de limites à ton horizon…
Je m’installe dans ton ombre tel un enfant jamais rassasié
Ton fruit tendu, puis détendu, est un doux festin ravissant le palais
La seule bannière que je souhaite désormais déployer
C’est celle de l’Amour
Le seul pays que je souhaite défendre dorénavant
C’est toi, ma Réveilleuse de Sentiments
© Photo ci-dessus :
http://a31.idata.over-blog.com/0/42/73/20/caress-1.jpg
Au son de ton corps,
Je bondis de colline en colline tel un Dieu vivant
Lève-toi ma Distilleuse de Tendresse,
Et viens te blottir dans mes bras !
Le temps qui passe n’existe plus
Les quatre saisons ne font plus qu’une
Tu resplendis de mille feux
Ta voix charme mon entendement
J’embrasse ton doux visage
Tel un léger acompte avant que la nuit ne nous confonde
Longtemps, j’ai cherché une raison de vivre
Celle qui ferait rebattre mon cœur
Comme un chercheur de nouveaux talents, je t’ai enfin trouvée !
En ce jour de joie, unissant nos deux êtres
Que tu es belle à en perdre la déraison
Sublime fille des plaines fertiles de Lorraine
Ta chevelure blonde bouclée, surmontée de deux dreadlocks, ondule au-delà de tes épaules
Ta bouche épanouie, tes joues pommelées, me font totalement fondre
Tes seins sont deux Exutoires à Passion
© Photo ci-dessus : http://imblog.aufeminin.com/blog/D20091023/395683_339925110_1711422846-small_H194702_L.jpg
Ton ventre fécond invite à l’exil vagabond
Tu ravis mon cœur ma consœur affective
Tes lèvres, ta langue, distillent le miel et le lait
Notre lit de verdure évoque l’Eden retrouvé
Tu es un jardin luxuriant ouvert à ma main verte
L’Inspiratrice de mes plus belles caresses
Tu es une fontaine d’où jaillit sans résistance l’Abondance
Je t’ai ouvert ma porte
Tu n’as plus jamais refermé la tienne…
Je suis monté sur ton coteau
Ma vigne y pousse depuis…
Le contour de tes hanches
Signé de la main d’un artiste divin
J’en parcours chaque jour les délices
Que tu es belle, fleur ivre de désir s’ouvrant à ma seule approche
Notre flamme éternelle, nous la ravivons chaque jour
Elle est un phare qui nous guide vers ce que nous pouvons nous offrir de meilleur
Tu es Eve, je suis Adam…
Et nous recréons à chaque rencontre le Monde à notre image !
© Jean Dorval, le 09 juillet 2010, pour LTC Poésie.
Notes : (1) Traduction de Louis Segond, préface d’Odon Vallet, chez Mercure de France
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30/05/2012
« J’APPELLE TON NOM. »
© Photo ci-dessus (Munch : "Cri Silencieux") :
http://media.paperblog.fr/i/100/1003971/cri-silencieux-dedvard-munch-L-1.jpeg
Mes plus jolis mots d’Amour sont pour toi…
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Chère âme, le chagrin qui me pèse me fait perdre la tête
Je suis le poète exilé, sans Muse, je n’existe plus
On raille ma peine, le manque d’Amour fait souffrir
Parfois même, je disparais de la surface de la Terre
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Ces mots sont pour toi
Ils représentent tout ce que je ressens
Et que je ne peux t’exprimer
Car je ne te trouve pas…
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Photo ci-dessus : auteur inconnu (en attente d'informations)
Je suis donc si maladroit,
Que je ne sais plus pétrir que des maux ?
Seul à la tombée de la nuit comme désespéré, impatient,
Je ne trouve pas les bons mots, la bonne langue
Pourtant tu es si familière, parfois si proche…
Cependant, toujours tu m’échappes !
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
J’imagine que tu es le vase du moissonneur
La terre féconde et ronde, le petit ventre que j’inonde
Je t’apporte la source de la tendresse au creux des reins
Il m’appartient seul de te faire sourire d’émotions
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Photo ci-dessus : auteur inconnu (en attente d'informations)
Tu es celle que j’espère
Il n’est pas un jour où je ne pense à Toi
Es-tu aussi seule dans la foule ?
J’attends que le rêve impossible se réalise
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Serais-tu mon transport au long cours,
De longue date réservé, sans que je le sache ?
Tu es Femme des pieds à la pointe des cheveux
Je ne pense qu’à toi, tu m’obsèdes
Pourquoi c’est si dur de te trouver ?
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 23 mai 2011.
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"LA CHAMBRE NOIRE."
© Photo ci-dessus : http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/14393/1365754708.jpg
Que cet instant me délivre
De l'impensable mort subite
Afin de mieux revivre
Eclairé par cette blessure
En toute éternité, je réapprends à exister !
A oublier que je t’ai aimé…
Sans la complicité de mes faiblesses
Tu ne m’appelles plus quand le jour baisse
Mon âme vive réintègre la mesure à tout jamais
Le sable sous mes pas ne me désarçonne plus
Je suis guéri de mon obsession
La Chambre Noire en apothéose a fini pas ouvrir ses portes
Vers la lumière, je sors définitivement de la perdition
Les revers du Printemps ne crient plus dans ma tête
Et le bel Eté a fini d’extirper ton image de mon esprit
La Vie est plus forte que tout,
Plus forte que toi !
Tu ne seras pas ma dernière demeure
Le vent d’Est a effacé ma mémoire
Ton absence ne m’attriste plus
Il me reste un feu ardant à partager à deux, loin de toi...
Séparation consommée,
Tu as déjà embrassé le désir de tant d’autres !
Concurrences déloyales dans lesquelles tu t'égares
Complice au corps libre depuis toujours
Perverse Aphrodite aux sens éparpillés
Tu partages, en infidèle amazone, ta vertu aux enchères
L’Amour pour toi n’a que le prix de la jouissance !
De mes yeux s’est écoulé le déluge
Mais, je suis revenu de tes profondeurs
Hors de ma vue, bévue venimeuse !
Mieux vaut solitude que servitude !
Toutes tes traces s’effacent dans la poussière du temps
Ton sourire s’évanouit...
La roue tourne pour tout le monde
Un jour, tu guériras de tes peurs…
© Photo ci-dessus : http://s2.e-monsite.com/2009/11/19/02/resize_550_550//logo_lavie.png
Et si le destin s’acharne à nous faire rencontrer
Sache que j’ai oublié t’avoir connu
J’ai raccroché mon regard pour toi, comme on coupe volontairement un portable
Loin de toutes émotions, je suis en paix, et libre !
Tout s’éloigne, comme je le souhaite
Tu ne me méritais pas !
Orage et rage sont dissipés
Je ne crains plus rien !
Confiance revenue, ennemi vaincu !
Renaître n’est plus un problème
Je ne suis plus l’otage d’un ratage
J’ai dépassé seul les bornes de mes propres limites
J’ai eu mal au corps, à l’esprit et au cœur
Mais heureusement, Ô Terre de destin, ta Vie me sourit !
Les ténèbres ne sont plus maîtresses de moi
J’ai certes évacué toutes les larmes de mes tripes
Mais au sommet de la nuit, je suis sorti victorieux de la Chambre Noire !
© Jean Dorval, pour LTC, le 13 juillet 2011, pour LTC Poésie.
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"CUPIDON ME SERT UN THE."
© Photo ci-dessus : http://www.comlive.net/-Hotel-Caravanserail-Bienvenue,204126,20.htm
"Dans le soleil qui perce en ce matin d’hiver, je te vois.
Dans le froid qui pousse à vouloir se réchauffer, je te vois.
Confondue dans les vapeurs d’un thé vert oriental,
Je capte ton étincelle, belle Passante anonyme que j’imagine libre de tout engagement.
Animée entre respiration et mouvement,
Au pied d’une théière fumante, je puise ton élan.
Voyageur sans horaires, figé hors du temps, je t’invite du regard à partager l’Instant.
Dans la houle du marché en ce samedi béni, tu es à contre flot.
Dans la foule marchande, tu es à flot recto-verso,
En partance vers mon rêve parfumé de menthe poivrée…"
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 13 février 2012, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de Voyage Marocain.").
13:33 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : thé vert, menthe poivrée, jean dorval, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, 2012 | Facebook |