02/03/2013
"L’ODYSSEE DE TON VISAGE."
© Photo ci-dessus : http://bibi-chipie.centerblog.net/
A chaque chapiteau de ton antre consacré,
Je m’engage vers la conversion
J’attends la Paix,
Comme on se dirige vers la lumière naturelle
Tu es ma colline maternelle
Mon lieu de spiritualité amoureuse
Avec Toi, je change de cœur
Avec Toi, je change de vie
Tu es ma colline éternelle
Le pèlerinage au pied duquel je dépose mon fardeau
Je retourne à ton parfum
Comme un vaisseau prend le large
Ton sourire pour tout titre de transport
Réservation unique pour une visite corporelle sans limites
Ton visage pour toute carte du Ciel
Je voyage volontiers en ta compagnie aérienne
Vol au long cours,
Place à jamais sacrée, Nombre d’Or retrouvé,
Tu me mènes à toi, histoire de rêver,
De bercer cette magnifique journée
De sentiers langoureux en causeries voluptueuses
Mon cœur tout entier te respire
Les fleurs de tes yeux bleus
Montent déjà à travers les nuages jusqu’à la Lune
Dans tes bras, je redeviens adulte à plein temps
La lumière, Ta lumière, existe,
Toi mon pur flambeau, ta splendeur m'éclaire,
Plus vraie que le Bonheur
© Source de la page : http://www.lesia.obspm.fr/perso/jean-marie-malherbe/Montagne/PM_1005/index06.html
Dans l’ardeur brûlante de ton désir
Je saisis notre flamme
J’y fixe nos regards éblouis
Nos charnels et immortels baisers
Serments révélés,
Tes lèvres s'entrouvrent,
Offrant ton sourire, ta voix
Ce doux langage,
Tes regards adorés dans les miens confondus,
Mon cœur, encor plein de Toi, erre sur ton visage
Ce qu'il adviendra de l’Humanité
A cette heure précise, en ce lieu,
En ce jour particulier, où je t’aime,
Je m’en moque
Tu es belle,
Et tu es le seul trésor dans lequel,
Je souhaite enfouir mon âme dédiée
© Jean DORVAL, le 02 mars 2013, pour LTC Poésie.
16:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
28/01/2013
"LA DORMEUSE DU BAL."
© Photo ci-dessus :
http://farm3.static.flickr.com/2218/2274679982_3bc9ba7b35.jpg
Corps apaisé en clair-obscur
Tête en dedans ses bras
Plus rien n'existe autour d'elle
Songe à l'orée de soie
Sa nuque rehausse sa pause
Elle est nue, habillée de lumière
Elle dort sans contrainte
On devine sa poitrine,
Sa main gauche en attente...
Cheveux noirs remontés
Maintenus, surmontés
Envoûtant le Grand Soir
Epaules conquérantes, chute de dos
Descente libre sur sa peau
Piège sans trêves !
Deviner son regard
Image sans limites
Corne de brune, corne à délices !
La maison qu'elle habite
A deux pas du Vieux Stan
Recueille la primeur du Bal
Les papillons de ses yeux
Sillonnent déjà la nuit
Et se sont perdus au Firmament
© Jean Dorval pour LTC pour LTC Poésie, le 18.02.2010.
23:35 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, la dormeuse du bal, jean dorval, poésie, jean dorval pour ltc, romantisme, amour | Facebook |
25/01/2013
"DANS LES VAGUES DE SA ROBE LEGERE..."
© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2700/4343691406_19e8440221_o.jpg
Dans les vagues de sa robe légère
J'égare quelques notes de piano
Comme pour y faire fleurir des dentelles
J'y appose mes hommages promeneurs
Entre deux boutons sauteurs
Reposant en plaine sienne
Terre souriante où je deviens joueur
J'explore avec vaine les appels de son cœur
Entre les plis de sa bouche,
S'étire un sourire dévoré jusqu'à sa couche
Volupté ondulée couleur brune, chute de dos majeur
Robe plissée, robe glissée
La voici d'un rien vêtue
Deux petites dunes me remontent l'émoi
J'attente à sa dignité, devenue complicité
Pour mieux la faire dévisser
Je tire toutes les sirènes d'alarmes
Et au bord des larmes, je crie « aux armes ! »
A la hussarde, je conquiers SA Place déjà câline...
Tombe la robe, et vive l'étreinte !
Le printemps n'a pas de trêve, il est ivre même en hiver
L'Amour est un poète dont la plume ne peut se tarir
Il donne des lettres de noblesse à la tendresse...
© Jean Dorval, le 12 janvier 2010, pour LTC Poésie.
21:22 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, dans les vagues de sa robe légère, poésie, romantisme allemand, romantisme, jean dorval, jean dorval pour ltc | Facebook |
24/01/2013
"J’AIMERAIS TE DIRE…"
© Photo ci-dessus : Jean DORVAL 2010.
J’aimerais te dire que…
La vie surprend toujours
Le début n’est qu’une faim
La fin un autre commencement
J’aimerais te dire que…
Dans ce monde imparfait, il reste invariablement une place pour l’Amour
Pour l’Amour du prochain, pour l’Amour maternel, paternel et filial
Mais aussi, pour l’Amour entre un homme et une femme
J’aimerais te dire que…
Ton sourire a réveillé en moi le feu sacré
Dans la traversée de ma nuit, tu es devenu le phare m’évitant le naufrage
Les beaux jours sont de retour, car tu as posé sur ma pauvreté ton regard
J’aimerais te dire que…
Le mot impatience me fait déjà tourner la tête à ravir
J’implore le Ciel que tu réapparaisses charmante silhouette
Je suis devenu riche à l’envie de te revoir, belle étincelle Slave d’espoir au féminin !
J’aimerais te dire que…
Il faut vivre pour se reconstruire
On ne fait jamais disparaître totalement les cicatrices du passé
Cependant, l’avenir commence hier !
Et demain est une autre reconquête sur soi-même et les autres
© Jean Dorval, le 15 juin 2008, pour LTC Poésie.
22:02 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
07/01/2013
« SI PRES DE TOI, MEME DE LOIN… »
© Photo ci-dessus : http://www.attitude-coach.com/2012/01/regard-de-femme-sur-lhomme-ce-que-vous.html
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
La vie a besoin de soleil et d’eau pour exister,
Tous les animaux dans la Nature se retrouvent pour faire perdurer la vie,
Les êtres humains rajoutent à tous ces ingrédients vitaux une bonne dose d’Amour,
Veux-tu participer avec moi à cette grande symphonie de l’Humanité ?
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Jamais une femme ne m’a autant fait rêver que toi.
La Vie n’a de sens qu’avec toi, qu’à tes côtés, tu me manques !
Je t’ai dans la peau mon Amour comme un dévot.
Ma seule richesse c’est toi, et pourtant je suis pauvre de ton Amour…
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Je t’aime d’un Amour pur, m’aimeras-tu un jour ?
J’espère en toi !
La solitude c’est d’être loin de ton cœur.
Tu es en moi, je ne peux t’oublier.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Ton silence me pèse, as-tu quelques pensées pour moi ?
Je suis l’aiguilleur de ton ciel étoilé, celui qui te ramène vers ta Terre Promise
J’attends que tu rentres à la maison…
J’attends que tu m’ouvres tes horizons pas si lointains.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
© Jean Dorval, le 14 mars 2009, pour LTC Poésie.
23:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, si près de toi, même de loin | Facebook |
14/12/2012
« LA SOLITUDE. »
© Photo ci-dessus : http://api.ning.com/
La Solitude, c'est quand je n'arrive pas à te trouver
Seul au milieu de la foule en pleine houle
Partagé entre désespoir et attente sans fin
La Solitude, c'est ne pas pouvoir t'aimer
Et penser au temps qui passe, au temps qui lasse,
Au temps qui ne se rattrape pas
La Solitude, c'est tendre la joue au destin
Et se planter de numéro en permanence
Sans réussir à prendre le recul nécessaire pour avoir envie de recommencer
La Solitude, c'est subir la cruauté de plus savoir séduire
Ne pas réussir à convaincre
Tomber en permanence sur des gueules cassées qui vous font payer leur passif
La Solitude, c'est ne plus arriver à communiquer ses sentiments
Face à l'incertitude des temps qui court, face à la méfiance générale
Comme une sorte de contagion honteuse, une peur de l'Autre
La Solitude, c'est ne plus être reconnu,
Ne plus être un Etre Humain à part entière
Etre en dehors des canons de « beauté » du moment
La Solitude, c'est chialer à tous moments à chaudes larmes
Quand la présence d'un être-chair vous manque
Quand de vos tripes s'échappe un nectar non partagé
La Solitude, c'est l'homme de bien mis à part au profit du voyou
L'impossibilité d'exprimer sa tendresse
Perdre pied, oublier tous ses repères
La Solitude, c'est l'handicap du sentiment
La caresse en exil, l'Amour du Pauvre
N'avoir que son cœur à offrir
La Solitude, c'est être incompris
Pris pour un autre, jugé sur les apparences
Privé d'expression libre, frustré de communion
La Solitude, c'est sortir du formatage habituel
Ne pas trouver l'Ame Sœur
Ne plus s'attendre à être surpris
La Solitude, c'est être loin de Toi,
Et si près à la fois !
La Solitude, c'est peut être... attendre que Tu viennes.
© Jean Dorval, le 06 juin 2010, pour LTC Poésie.
16:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la solitude, teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain | Facebook |
21/07/2012
"METZ NUIT." BY JD.
Ciel rose et bleu du côté de la Grande Poste...
Le plan d'eau : reflet dans le miroir...
Metz by night et son plan d'eau, ou... plage exotique ?
Tableau impressionniste de William Turner ?
Un autre Turner ?
Metz entre deux eaux...
La Cathédrale Saint-Etienne et le Palais de Justice en suspension...
La Cathédrale dans son écrin.
La Cathédrale et les Quais.
Metz : Place d'Armes aux Palmiers.
La Mairie et ses Drapeaux Tricolores.
Orientale Cathédrale...
Le Vaisseau Cathédrale
et Saint-Michel Archange en figure de proue.
© Crédit Photos : Jean Dorval pour LTC ARTS, le 19.07.2012.
12:51 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean prouvé, l'événement design & architecture, le grand nancy, et la ville de nancy, présentent, nancy, meurthe-et-moselle, du 30 juin au 28 octobre 2012, inédites, expositions, musée des beaux arts, musée de l'histoire du fer, musée lorrain, musée de l'école de nancy, galeries poirel, parcours urbains, dans le grand nancy, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc arts, les dimanches de mai, en meuse, la meuse, meuse, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, au village, des vieux métiers, à azannes, azannes, les dimanches, de mai, la route de la laine, présidentielles 2012, sarkozy, hollande, 1917, expo, exposition, appolinaire, arp, bonnard, brancusi, chagall, de chirico | Facebook |
25/05/2012
TRANCHE DE VIE PAR JD : "L'APRES P'TIT DEJ' OUVRIER..."
14:15 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, patrimoine, arts, art moderne, art contemporain, patrimoine ouvrier, photo, photographie, p'tit dej' ouvrier, centre pompidou-metz, metz, france, moselle, lorraine, jean dorval photographe lorrain, petit déjeuner lorrain | Facebook |
23/05/2012
BEATRICE GROSS, CHEF D’ORCHESTRE DU BALLET SOL LEWITT AU CPM (en mode Lucinda Childs), LE TEMPS D’UNE EXPO.
Le Centre Pompidou-Metz (CPM) rend hommage à l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007), jusqu’en juillet 2013. Pour ce faire, il lui dédie, en Galerie 2, sur une superficie de 1.200m2, une rétrospective inédite de ses Wall Drawings (dessins muraux). D’une envergure sans précédent en Europe, ce parcours de la carrière du Maître va de ses premières à ses dernières réalisations. Les dessins sélectionnés reflètent à la fois l’extraordinaire cohérence de ses explorations systématiques (séries et combinaisons rigoureuses d’éléments géométriques) et l’étonnante diversité de sa pratique, aussi bien dans l’évolution des formes (de figures géométriques simples à ses « formes complexes » ou « continues ») que des matériaux utilisés (crayon à mine, pastel gras, lavis d’encre, peinture acrylique et graphite).
Béatrice Gross, Française de New York, a travaillé trois ans durant, sur ce défi (d'Art-)plastique, tant dans le choix des pièces exposées que dans la mise en œuvre de celles-ci. Cette commissaire âgée de 33 ans, qui a fait ses premières armes au MoMa de New York, a installé dans 16 hautes alvéoles aux murs parfaitement lisses, construites au centimètre près (en parfait accord avec la Fondation Sol LeWitt), cette exposition hors norme, à la Charte Graphique très stricte. Le parcours chronologique est pensé comme un ballet de Lucinda Childs : pas de gras, pas de bavardages, juste l'art à l'état pur ! 100% artiste !
Béatrice Gross devant une des oeuvres de Sol LeWitt.
INTERVIEW DE BEATRICE GROSS BY JD.
JD : Bonjour Béatrice Gross, vous exercez le métier de critique d’art indépendante à New York. Vous êtes la Commissaire de l’exposition « Sol LeWitt, Dessins Muraux, De 1968 à 2007 » qui a lieu actuellement au Centre Pompidou-Metz, et ce, jusqu’au 29 juillet 2013, et qui consacre 33 « Wall Drawings » de l’artiste (parmi les 1.200 dessins qu’il a créé), soit la plus grande exposition d’œuvres jamais réalisé sur « LE » Grand Maître. En 2013, vous organiserez une autre exposition sur le thème de l’extraordinaire collection privée d’œuvre d’art de l’artiste. Quelles sont les œuvres qui ont votre préférence dans cette collection qui va d’Eva Hesse à Steve Reich, de Robert Mangold à Hanne Dardoven, de Robert Ryman à des centaines d’inconnus, et pourquoi ?
BG : Pardonnez-moi, mais je ne veux pas préférer d’œuvre en particulier. C’est une collection magnifique qui a quelque chose de très organique. Vous savez, c’est comme une chose vivante qui évolue avec le temps. L’artiste a collectionné dès le début toutes ses œuvres. Enfant, il collectionnait déjà les timbres… « LA » Collection était vraiment une autre de ces pratiques, à côté de la pratique artistique. En plus, cette collection s’est constituée à la faveur d’échanges et de dons plutôt que d’achats. Et même, si des achats ont pu avoir lieu plus tard dans sa constitution (il y a près de 4.000 œuvres), les échanges et les dons se faisaient entre amis, entre pairs, entre gens qui se respectaient, avec des personnes que Sol LeWitt respectait particulièrement. Ces œuvres sont fascinantes avec un cœur de collection d’art minimal et d’art conceptuel, mais avec aussi de l’art post-minimal, de la peinture aborigène d’Australie, des partitions musicales qui vont de Steeve Reich à Philip Glass. Et puis, il y a du mobilier de Gerrit Rietveld, des travaux de l’Arte Povera (qui est une « attitude » artistique, plutôt qu'un « mouvement » artistique, un concept que les artistes italiens de l'Arte Povera ont toujours rejeté depuis 1967). Il a aussi de très belles œuvres de Daniel Buren, etc. Donc, cette Collection Sol LeWitt comprend beaucoup de choses. C’est pourquoi, il ne faut pas instaurer de l’hiérarchie entre ces œuvres, toutes plus importantes les unes que les autres. Sol LeWitt s’intéressait à l’Art passionnément, et on va montrer ces œuvres avec passion aussi, encore une fois sans hiérarchie.
JD : Vous n’avez vraiment pas un « Petit Coup de Cœur » pour une de ces œuvres ?
BG : Ecoutez des coups de cœur, j’en ai plein, mais c’est à titre personnel. Je crois que ce n’est pas très important. Je crois qu’il y a beaucoup de très belles œuvres qui me touchent.
JD : Juste une petite œuvre pour me faire plaisir…
BG : Il y a notamment une des œuvres de Fred Sandback. Vous savez, ce sont ces œuvres situées dans l’espace, dessinées comme un espace négatif, représentées simplement par des petits fils. Il y aussi une œuvre de Donald Judd, un artiste plasticien et théoricien, et une magnifique série d’Eva Hesse, qui a joué un rôle central dans la transformation de la sculpture dans les années 1960. Il s’agit donc d’œuvres très précieuses, très belles et très fragiles. De même, on trouve des séries exceptionnelles d’Hanne Darboven qui a participé à de nombreuses expositions internationales. Son œuvre est proche de l'art conceptuel. Il est donc très difficile de faire un choix parmi tous ces chefs-d’œuvre.
JD : Exposerez-vous tous ces choix d’œuvres, dont vous venez de me parler, dans la future exposition sur la Collection LeWitt ?
BG : Naturellement !
JD : Donc ce sont de « vrais coups de cœur » ?
BG : Oui, ce sont des coups de cœur, fondés historiquement. Les raisons premières de ces choix sont que ces œuvres en tant que tel sont absolument magnifiques, en plus, elles étaient très importantes pour Sol LeWitt. En dernière instance, mon choix est motivé par ma préférence pour des œuvres que j’aime plus que d’autres.
Wall Drawing #1171 - Cinq degrés de crayonnages : un cube sans un cube ; un cube sans un coin. Graphite.
JD : Béatrice, Sol LeWitt a organisé l’échange d’œuvres d’art partout dans le Monde, soit avec des artistes reconnus, des étrangers, des amis, des fans, etc. Ce projet faisait partie de sa pratique conceptuelle dans un exercice qui a cassé le modèle traditionnel de l’échange de biens artistiques établi par le marché de l’art et les grandes maisons internationales d’enchères. Que pensez-vous de ce « troque conceptuel » ? Pensez-vous que le Musée d’Art Moderne de Paris pourrait faire de même avec d’autres musées afin de varier l’offre des œuvres exposées au Centre Pompidou-Paris ou Metz ?
BG : Je ne peux absolument pas me prononcer pour le Musée d’Art Moderne de Paris, ni pour le Centre Pompidou-Paris ou Metz. Par contre, je peux vous parler de Sol LeWitt, un peu plus, si vous le souhaitez…
Cette pratique de la collection, je crois que chez lui, c’est une chose intuitive. Comme je vous le disais, Sol LeWitt était un collectionneur né. Il a commencé par les timbres, et puis il a continué très vite avec des œuvres, car c’est un passionné d’art, car c’était un artiste aussi, bien sûr ; mais surtout, parce que c’était un artiste passionné par l’art des autres, qui était extrêmement curieux, extrêmement généreux. Quant à savoir si c’est « une grande déclaration » sur le Marché de l’Art, c’est possible. Sol LeWitt, même si on ne s’en rend pas compte au premier abord en regardant ses œuvres, était quelqu’un qui avait des positions très marquées (même politiquement), à l’image de sa fameuse idée selon laquelle les artistes conceptuels sont d’avantage mystiques que rationalistes.
Sol LeWitt est très radical. Il avait été d’ailleurs un des tous premiers dans les années 60 à proposer de se détacher du Système des galeries commerciales, et de fonder une galerie dirigée par des artistes qui pourraient ainsi gérer leur propre carrière. Mais, comme vous le savez, cela ne s’est pas vraiment fait. Aussi, Sol LeWitt a travaillé avec beaucoup de loyauté avec un très grand nombre de galeristes, comme Samuel Lallouz. Ce rapport au marché de l’art, je crois qu’il l’a vécu avec beaucoup de simplicité, mais aussi avec beaucoup de réalisme. Il a travaillé avec des galeristes formidables, qui ont fait des travaux et un travail de soutien vraiment admirable. Mais, Sol LeWitt n'a jamais voulu travailler en exclusivité pour quelqu'un. C’est pour cela qu’il a multiplié ses interlocuteurs à travers le monde pour s'occuper de son travail. Cela ne l'a pas empêché de leur accorder à tous une loyauté sans faille et durable.
Wall Drawing #340A - Dessin en six parties. Le mur est divisé horizontalement et verticalement en six carrés égaux, bordés et séparés par des bandes blanches de 6 pouces (15 cm). A l'intérieur de chaque carré, une figure géométrique à l'extérieur de laquelle se trouvent des lignes parallèles noires horizontales, et à l'intérieur de laquelle se trouvent des lignes parallèles noires verticales. Toutes les lignes sont distantes de 1 pouce (2,5 cm). Les lignes horizontales ne pénètrent pas dans les figures - Pastel noir.
JD : Vous habitez à New-York et Sol LeWitt a démarré à New-York… Cela suscite quoi chez vous ?
BG : Comme beaucoup d’autres artistes Sol LeWitt est né à Hartford, pour être exact, dans le Connecticut. Il est vrai, qu’il a passé une grande partie de sa vie et de sa carrière à New-York…
JD : Au Musée d’Art Modern de New-York notamment…
BG : Effectivement, mais assez brièvement, pour que très rapidement il puisse vivre de son Art. Il a habité aussi en Italie dans les années 80. C’est quelqu’un qui a beaucoup voyagé. Il montrait énormément ses oeuvres, dix à douze expositions par an, depuis les années 70. Vous imaginez le travail colossal, à la fois en terme de création, et en terme d’exposition à montrer et à organiser, notamment à New-York, où je vis, une ville fantastique et très avant-gardiste.
Béatrice Gross.
JD : Merci Béatrice pour cet interview, bonne journée.
BG : Je vous remercie Jean.
© Propos recueillis, le 07 mars 2012, par Jean Dorval, pour LTC Arts, au Centre Pompidou-Metz.
INFO PLUS SUR L’EXPO :
http://www.centrepompidou-metz.fr/node/13802
© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2012, Jean Dorval pour LTC 2012/Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes, pour les photos représentant le Centre Pompidou-Metz, et Jean Dorval pour LTC 2012/Adagp, Paris 2012.
20:10 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, ltc arts, sol lewitt, exposition, rétrospective, monographie, dessins muraux, wall drawing, de 1968 à 2007, les structures, buren, les sculptures, presse, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, interview, hélène guenin, responsable, du pôle programmation, laurent le bon, directeur, béatrice gross, la commissaire, de l'exposition, expo, colors, noir et blanc, louvain, le m muséum, collaboration, vasarely, cinétiques, arts visuels, arts modernes, les conceptuels, lobe, julio le parc, gianni colombo, formes géométriques, la ligne, évolution, carrière, commissaire de l'exposition | Facebook |
15/03/2012
CECILE DEGOS MET EN SCENE SOL LEWITT AU... MILLIMETRE PRES AU CPM !
© Cécile Degos by JD 2012.
JD : Bonjour Cécile Degos, vous êtes Scénographe de l’exposition « Sol LeWitt, Dessins Muraux, de 1968 à 2007 », qui se déroule au Centre Pompidou-Metz (CPM), du 07 mars 2012 au 29 juillet 2013. En quoi consiste votre métier ?
CD : Etre scénographe dans une exposition temporaire ou dans un musée permanent cela consiste à mettre en scène une exposition, d’en trouver le parcours le plus confortable possible pour le visiteur. Pour l’exposition Sol LeWitt, la conception de la scénographie est très différente de celle mise en place dans un musée classique. Elle doit respecter les préconisations de chaque dessin.
JD : Vous participez souvent à des expositions connues comme celles du Centre Pompidou-Metz ? Travaillez-vous avec d’autres musées ?
CD : Oui. En 2010, j’ai signé la scénographie de l’exposition Jean-Michel Basquiat au Musée d’Art Moderne (MAM) de Paris (pour en voir les photos aller sur le lien suivant : http://www.fedephoto.com/fotoweb/), mais aussi celle des expositions suivantes : « Van Dongen » au Musée d’Art Moderne de Paris en 2011 et « Antiquité rêvée » au Musée du Louvre de Paris en 2010. Je travaille aussi pour les décors d’opéras et de théâtres, notamment, l’Opéra de Lyon pour l’opérette « La Veuve joyeuse » de Franz Lehár (en 2006), le Théâtre de la Ville à Paris avec la pièce de théâtre de Jon Fosse « Rêve d’Automne » (en 2010), et le Théâtre du Châtelet, toujours à Paris, pour l’opéra-ballet « Magdalena » d’Hector Villa-Lobos (en 2010). Actuellement, je prépare l’exposition « L’Art en Guerre, France 1938-1947, de Picasso à Dubuffet » qui débute le 12 octobre prochain à Paris.
JD : Avez-vous aussi travaillé au niveau international ?
CD : Oui. J’ai déjà travaillé à New-York avec le Musée Guggenheim et avec l’Opéra de Los Angeles dans le cadre de l’opéra « The Fly » d’Howard Shore (en 2007), avec une mise en scène de David Cronenberg.
JD : Donc, si je vous suis bien, en tant que Française, vous vous exportez bien, grâce à votre profession…
CD : Je dirais plutôt que c’est du ponctuel.
© Ci-dessus détails de "Wall Drawings" (emplacements de portes et vue en coupe de cimaises) by JD 2012.
JD : Comment avez-vous fait pour organiser la scénographie de l’exposition « Sol LeWitt, Dessins Muraux, de 1968 à 2007 » ? Quelle est la logique de votre démarche ?
CD : Pour organiser la scénographie de cette rétrospective sur Sol LeWitt, j’avais « trois règles du jeu » à respecter. La première était relative à chaque dessin, avec des spécifications particulières pour chaque réalisation. La deuxième traitait des nombreuses normes de sécurité à respecter au CPM. La troisième et dernière règle venait des instructions de la Commissaire de l’exposition, Béatrice Gross, à propos du déroulé très précis à mettre en place et de l’ordre très précis à suivre au niveau des réunions. Donc, il fallait « jouer » avec ces trois principes et essayer de trouver la scénographie la plus adaptée au travail de Sol LeWitt.
Jusqu’à aujourd’hui, c’est Sol LeWitt qui signait ses scénographies. Depuis sa mort c’est la première exposition.
© Béatrice Gross by JD 2012.
JD : Avez-vous aidé Béatrice Gross dans le choix des œuvres exposées de LeWitt Salomon, dit « Sol LeWitt » - un artiste originaire du Connecticut aux States - et dans le choix de leur emplacement ?
CD : Béatrice Gross s’est occupée du choix des œuvres. Quant à l’ordre de ces mêmes œuvres, Béatrice Gross l’a fait en collaboration avec la Fondation Sol LeWitt. En ce qui me concerne, j’ai respecté scrupuleusement le déroulé que l’on m’a confié. La longueur de chaque « Wall Drawing » devait être définie en fonction de sa hauteur. Je n’avais pas le droit à deux centimètres de blanc ou de marge, par exemple, autour des « Wall Drawings ». Tous les murs étant des œuvres à proprement parler, il a donc fallu tout faire avec une extrême précision. J’avais aussi dans le cadre des normes de sécurité demandées par le Centre Pompidou-Metz, à prendre en compte tous les passages et les emplacements des portes. Ils ont été calculés pour chaque « Wall Drawing ». Ils ne sont pas déterminés de manière anodine et ne doivent pas être placés n’importe où dans le dessin. C’était un vrai casse-tête chinois et un très bon exercice de mathématiques !
JD : Ce casse-tête chinois et cet exercice de mathématiques ont duré combien de temps ?
CD : J’ai remporté un concours dans le cadre d’un marché public et j’ai travaillé sur ce projet pendant presque un an. Tous mes calculs ont dû être validés par un assistant de la Fondation Sol LeWitt, Anthony Sansotta, par la Fondation Sol LeWitt, ainsi que par Laurent Le Bon, le Directeur du Centre Pompidou-Metz, et Béatrice Gross, la Commissaire de l’exposition.
JD : Vous aviez donc un cahier des charges très draconien. Je suppose que vous avez dû passer quelques nuits blanches…
CD : Effectivement, j’ai eu de bonnes nuits blanches et aussi de bons maux de ventre. Car, lorsque l’on fait réaliser une scénographie, on ne fait pas appel à des artistes peintres, mais à une entreprise. J’ai travaillé avec une excellente société, mais chaque mur a demandé une préparation particulière. J’ai eu en tout cinq préparations différentes de peinture à appliquer avant la réalisation de chaque œuvre (tracé et dessin). Il y a même des variantes avec des murs qui sont plus au moins granuleux, d’autres plus spaltés (une technique d’application avec un pinceau « spalter »). De plus, il ne fallait pas que l’entreprise se trompe au centimètre près pour positionner une cimaise (un mur). Pour chaque emplacement tout s’est fait au millimètre près, car chaque cimaise devient une œuvre d’art à part entière.
© John Hogan et Cécile Degos by JD 2012.
JD : Si je vous comprends bien, vous avez bossé en collaboration étroite avec l’équipe de 100 artistes qui a donné vie à cette expo, et au moment où elle réalisait chacune des œuvres, vous avez vérifié chaque coup de crayon, de pinceau, etc. ?
CD : C’est plutôt John Hogan - un des plus anciens collaborateurs de LeWitt – qui s’est occupé de cette partie là. Il a créé un mélange de hiérarchie et de compétence avec des jeunes artistes du cru en les laissant absolument libres lors de la réalisation des dessins. D’une conception révolutionnaire, les œuvres surprennent par leur démesure et ont toutes été élaborées « In Situ » par des étudiants, issus des Écoles d’art de Metz et d’Épinal (Esal), de Nancy, de Reims, et de l’École d’architecture de Nancy. Il a encadré, treize jeunes artistes diplômés et sept assistants professionnels de la Fondation LeWitt. L’exposition a nécessité deux mois de travail et occupé une centaine de personnes présentes six jours par semaine dans la Galerie 2. L’originalité de cette exposition repose sur les méthodes de travail utilisées, retraçant la vie et l’œuvre de l’artiste, les 65 étudiants participants au projet ont utilisé le crayon à mine, les pastels gras, l’encre de chine, les peintures acryliques et le graphite, selon, bien sûr, les instructions laissées par le Maître, et directement appliquées sur les murs. Et si John avait la moindre question, il m’appelait. J’étais à sa disposition en cas de besoin. J’ai terminé l’agencement de mon chantier, avec les murs vides prêts à l’emploi, au mois de décembre 2011. Les artistes sont arrivés au mois de janvier 2012. On a fait les présentations pendant une semaine et après John a pris le relais. On s’est donc tous passé le témoin jusqu’au dernier coup de pinceau, jusqu’à l’application du vernis.
© Source photo : SOL LEWITT, Wall Drawing #879, "Loopy Doopy (courbes folles), black and white", Septembre 1998, by JD pour LTC Arts.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
JD : Ce travail s’est passé uniquement dans la Galerie 2 ou bien d’autres locaux ont-ils été utilisés dans ou hors du CPM ?
CD : J’ai personnellement travaillé dans mon atelier pour réaliser une maquette, des visuels, etc. Le projet a été validé par le Centre Pompidou-Metz. La chose était d’ailleurs assez compliquée à appréhender. Mes photos de maquette ont été parallèlement envoyées à The LeWitt Estate (La Fondation Sol LeWitt). Et après, a démarré le travail de construction en Galerie 2. Tout ce travail, en amont dans mon atelier, reste vraiment un travail de conception, aussi bien par maquette que par plan.
JD : Donc, vu le travail effectué « In Situ », on peut dire que la Galerie 2 est devenue un véritable atelier-expo.
CD : De toutes les manières, toutes les réalisations de « Wall Drawings » de Sol LeWitt se font ainsi. Il y a un Chief-Assistant qui explique à des étudiants comment réaliser tous les « Wall Drawings ».
JD : On retrouve un peu du mythe de l’atelier du XIXe Siècle dans lequel on présentait une œuvre produite sur place…
CD : Oui, c’est une production faite sur place, mais on n’est plus au XIXe Siècle.
JD : En tous cas, dans la manière de procéder, il y a des similitudes.
CD : Le « making of » montrera bien tout ce travail de réalisation « In Situ ». Les murs étaient tous préparés d’une manière spécifique. Je n’avais droit à aucune marge d’erreur dans la représentation, dans les proportions des œuvres. Dans certains dessins, si j’avais cinq centimètres de plus, je n’étais plus dans le calibre originel du dessin, prévu en amont. Sachant que tous les dessins ont été préparés avec Anthony Sansotta, sur des élévations que j’ai dessinées suite à ses propres validations, c’était un système d’échanges énorme et constructif.
JD : Vu le stress que génère une telle entreprise, y-a-t’il eu des coups de gueule entre vous au moindre centimètre de dépassement ? Quelle technique de communication, quelle stratégie, avez-vous utilisé pour faire respecter l’intégralité de votre cahier des charges à la lettre ?
CD : J’ai vraiment mis tout le monde en garde en amont, et ce, sans énervement. En général, sur mes chantiers, il n’y a pas de coups de gueule, je n’aime pas cela. C’est réellement stressant, mais j’essaye de ne pas transmettre mon stress aux autres. Comme ceux qui montaient les murs, il fallait rester zen, se contrôler, tout en expliquant la marche à suivre. On a fait un grand repérage ensemble et après j’ai laissé les ouvriers seuls. Je venais cependant chaque semaine - je travaille et j’habite à Paris - pour vérifier que tout allait bien. En plus, dès que le besoin se faisait ressentir, je venais de suite. Résultat, la partie peinture sur mur est une réussite autant que la construction des murs.
JD : Vous collez parfaitement aux prescriptions de l’Atelier LeWitt, c’est-à-dire, le contrôle de soi et l’adaptabilité « au centimètre près »…
CD : Oui, effectivement, je me reconnais parfaitement dans l’Atelier LeWitt. C’est vrai qu’en scénographie, on est un peu matheux. Personnellement, j’aime bien les mathématiques et dans cet exercice, là, c’était plus que nécessaire. Je remercie d’ailleurs Laurent Le Bon et Béatrice Gross de m’avoir fait confiance pour la réalisation de cette exposition.
JD : Merci Cécile pour cet interview précis au centimètre près…
CD : Merci Jean.
© Propos recueillis par Jean Dorval, le 7 mars 2012, pour LTC ARTS.
INFOS PLUS sur Cécile Degos :
© Toutes les photos faites au Centre Pompidou-Metz sont soumises au copyright : Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines.
20:21 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, ltc arts, sol lewitt, exposition, rétrospective, monographie, dessins muraux, wall drawing, de 1968 à 2007, les structures, buren, les sculptures, presse, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, interview, hélène guenin, responsable, du pôle programmation, laurent le bon, directeur, béatrice gross, la commissaire, de l'exposition, expo, colors, noir et blanc, louvain, le m muséum, collaboration, vasarely, cinétiques, arts visuels, arts modernes, les conceptuels, lobe, julio le parc, gianni colombo, formes géométriques, la ligne, évolution, carrière, cécile degos, scénographe | Facebook |
23/09/2011
LE CENTRE POMPIDOU-METZ FETE SON MILLIONIEME VISITEUR !
Metz, le 23 septembre 2011.
Le Centre Pompidou-Metz a accueilli ce vendredi 23 septembre son millionième visiteur depuis son ouverture, le 12 mai 2010, soit en 16 mois. Par ailleurs, plus de 400 000 personnes ont visité le Centre Pompidou-Metz depuis le 1er janvier 2011. Le Centre a ainsi d'ores et déjà dépassé son objectif de fréquentation en année civile pleine (pour mémoire 250 000 visiteurs). La place du Centre Pompidou-Metz comme lieu d'exposition le plus fréquenté, en dehors de l'Ile-de-France, se confirme donc. Le Centre Pompidou-Metz remercie très chaleureusement tous ceux qui ont contribué à ce succès, au premier chef ses visiteurs fidèles et passionnés. Le Centre Pompidou-Metz présente actuellement l'exposition Erre, variations labyrinthiques (12/09/11 - 5/03/12) et prochainement Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac (7/10/11 - 30/07/12).
© Crédit Photos Jean Dorval 2010, avec l'aimable autorisation du Centre Pompidou-Metz et l'agence d'architecture Jean de Gastines Architectes en association avec Shigeru Ban.
15:09 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, ltc arts, le 23 septembre 2011, le centre pompidou-metz, a accueilli, son millionième visiteur, en 16 mois, moselle, metz, lorraine, france, art contemporain, art moderne, expositions, erre, variations labyrinthiques, ronan & erwan bouroullec, bivouac | Facebook |
12/07/2011
LEPOLSK MATUSZEWSKI INAUGURE TRES PROCHAINEMENT SON NOUVEL ATELIER...
LEPOLSK MATUSZEWSKI inaugure très prochainement son nouvel atelier. Cet espace sera plus adapté à ses besoins et placé dans une meilleure perspective favorisant les échanges, le partage et les relations avec son public. Il y donnera des cours de peinture (avec possibilité de laisser son matériel sur place). Il sera possible d’y voir tous ses tableaux (y compris ceux qui ne sont pas présentés dans les galeries internet), de personnaliser les commandes, de profiter de ses conseils et études de projets artistiques intérieurs/extérieurs sur mesures. Il y fera aussi des démonstrations d’action-painting (sur rendez-vous, l’inscription à la newsletter de son site est conseillée afin d‘être informé de toutes les démos Privées ou publiques). Enfin, il sera possible d'assister à la finalisation des « PROTOTYPES », une série de créations tridimensionnelles sur laquelle il planche actuellement.
Plusieurs vernissages auront lieu à partir du 5 septembre et jusqu'au mois d'octobre. De plus amples renseignements seront donnés sur son site et dans sa newsletter…
Jean Dorval pour LTC Arts.
INFOS PLUS :
. La nouvelle adresse de Lepolsk sera la suivante à partir du 1er septembre :
ATELIER LEPOLSK MATUSZEWSKI
Artiste peintre plasticien/visual painter
80 GRAND RUE
57130 - JOUY AUX ARCHES
(à proximité de la Zac d'Augny)
. Son actuelle adresse reste :
Rue de l'Yser
57000 - METZ
Adresse Courriels : lepolsk@gmail.com
Tél. : 03.55.80.82.96 de 10h00 à 20h00
Pour voir "LES PROTOTYPES" en ligne : cliquez ici
00:10 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc arts, lepolsk matuszewski, inauguration d'un nouvel atelier, dès septembre 2011, à proximité de la zac d'augny, jouy-aux-arches, les prototypes, en ligne, galeries en ligne, cours, commandes, sur mesure, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, marathon de metz, open de moselle, action-painting, art moderne | Facebook |