28/05/2016
PETIT PAPA REBELLE !
Où sont passés tes enfants tant aimés ?
Que dire sur eux, depuis leur départ, si ce n’est qu’au passé ?
Maintenant, il te faut concéder qu’on a tué le Père que tu es !
Outrageante misère impossible à avouer !
Maladie qui te rongera pour l’éternité !
Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel
Pour retrouver tes enfants adorés du divorce
N’oublie pas, Papa, de leurs dire que tu ne les as jamais oublié
Ils sont partis pour toujours !
Ils grandiront loin de toi !
Il faut que tu abandonnes tout espoir !
Ta descendance à jamais tu dois oublier,
Car l’Injustice s’acharne contre toi avec délectation !
Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel
Pour retrouver tes enfants adorés du divorce
N’oublie pas, Papa, de leurs dire que tu ne les as jamais oublié
Ton rêve a explosé en plein vol !
Le cœur serré, il ne te reste plus que les yeux pour pleurer !
Tu as perdu la partie d’avance et tu le sais !
Rien ne pourra plus te faire revenir aux jours heureux,
Car ta compagne s’est transformée en ta meilleure ennemie grâce au Système !
Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel
Pour retrouver tes enfants adorés du divorce
N’oublie pas, Papa, de leurs dire que tu ne les as jamais oublié
Mais, dans ce marasme il te reste un seul espoir !
Prier pour que les choses à l’avenir changent !
Qu’enfin le droit des pères soit respecté !
Que tu puisses sans chaînes revoir tes enfants !
Car ils sont pour toujours tes Héros !
Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel
Pour retrouver tes enfants adorés du divorce
N’oublie pas, Papa... de bien t’en occuper !
N’oublie pas, Papa… de rester un bon Papa !
© Jean Dorval, le 21 mars 2008, pour LTC Poésie.
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24/07/2015
Rien n’est jamais fini (1)
© Info sur la magnifique photo ci-dessus :
Ma Normandie, Etretat, Le Tilleul – Plage, de Jean-Yves Palfray, in ma-normandie.perso.sfr.fr
La mer n'en finit pas
A coups de vagues à l’âme
D’assaillir les falaises des côtes
D’un bleu marine
Elle n’en finit pas
D’étirer son ressac à l’infini
A coups d'écume, d’effets de robe
De passions en reconquête permanente
Elle étend toujours
Son fatras d’algues, de galets
D’étoiles de mer
Et de coquillages perdus
Finalement retrouvés
Dans ce tourment bouillonnant
Parfois déchaîné par la tempête
Pillé par les oiseaux
Neptune tente toujours de récupérer ses petits
Comme autant de pierres précieuses
Et le cheval de mer
Dont les flancs grondent
Tirant le char de nacre du Maître des Océans
Trace déjà en direction des fonds marins
Se revêt d’une cape scintillante de sable
La petite mort des rochers
Dans le sillage des grands vaisseaux
© Jean Dorval, le 24 juillet 2015, pour LTC Poésie.
Note :
(1) D’après Rien n’est jamais fini de Michel Leiris, In Haut mal suivi de Autres lancers, © Poésie/Gallimard, 1969, p.19.
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22/06/2015
La jeune Femme allongée
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC
A Miss D.
Comme une fièvre qui me tente
Glissant le long de ta peau
Une fine gouttelette de sueur chaude
Perle de ton front ensoleillé
Tu es repue de chaleur
Un frisson d’émotion anime ton destin journalier
J’ai plaisir à caresser ton cœur
Ô toi ma Marocaine blonde !
Ton regard suit les nuages
Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier
Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon
A Agadir le temps s’arrête
Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline
Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao
Ton regard reste de feu
Il transpire les couleurs du désert
Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés
Tonalités pastelles au goût de miel
Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné
Je crois sans complexe
Que le Créateur a sublimé ta Féminité
Pour mieux m’apprivoiser
L’oiseau répond au criquet
Dans un parterre de fleurs multicolores
Et je suis bien à tes côtés
Entre le Ciel bleu et rose
Au clair du croissant de lune
J’entends ta respiration s’accélérer
Et je suis rassuré
J’invoque Dieu
Que rien ne puisse jamais nous séparer
Tu es un songe d’été permanent
Un mirage consacré à mes seules volontés
A l’appel du Muezzin
J’embrasse ton sourire sans fin avec faim
Cinq fois par jour
Je suis ce traitement comme un dévot
Qui découvrirait l’élévation
Grâce à ton inspiration
Tu es la lampe de mes mots !
Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,
Dans ta chevelure blonde,
Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,
Je suis dans ton rêve éveillé,
Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,
Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison
Tu es l’émouvant rayon de bonheur
Celui du soleil levant permanent
Ma richesse aux dunes abondantes
Libre comme le sont les Femmes Berbères
Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes
Au regard hypnotisant et rebelle
Pour Toi mon cœur s’enivre
Comme si j'étais né en Afrique
Musique des Oueds
Tout ton être me rapproche
De ton chant de Vie
Ton courant d’air menant au Divin
De l'autre côté du miroir à mirages
Anime le désir magique
De ton corps offert en hommage
On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,
On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !
Danse et tam-tam à tous les étages
Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage
La nonchalance africaine s’étire
Remontant à la source de tes seins alanguis
Que tout cela est clair,
Que tout cela est vrai,
Que tout cela frise la perfection,
Simple et pure, comme l’eau du Ciel
Ma Belle Féconde,
Je suis entré dans ta ronde
Ma Belle Féconde,
En poursuivant ton onde,
J’ai épousé ton Monde
© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").
20:51 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la jeune femme allongée, jean dorval pour ltc, poésie, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, moselle, centre pompidou-metz, open de moselle, l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, poésie lorraine, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes | Facebook |
20/06/2015
L’amour est enfant de Sara.
© Photo ci-dessus : mogador-essaouira.com
Essaouira fiancée de l’Atlantique
Épouse du vent
Belle Mogador
Sur la rive de ton sommeil
Ma main ouverte sur ton destin
Caresse tes désirs cachés
Sur le rythme d’un vieux chant judéo-arabe
Bercé d’oud et de bendir
Ta voix venue du pays des songes
Fait resplendir ta lumière sur mon visage
Ta robe bleue, mon Amour,
Frappe mon inconscient d’une envie subite
Alors, ton Ciel, notre Ciel, s’ouvre
Comme une tempête préméditée
Au souvenir de l’étreinte
Quand la brise parcourt ton corps
Tes seins, jeune mendiante de l’Amour,
Se dressent sans compromission
Ta médina endormie
Au creux de tes reins
J’en parcours les ruelles
Les terrasses chantantes
Enveloppé d’un drap blanc
Nu sous ta Lune
Le rouge et l’ocre
Le citronnier
Les coquelicots de l’âme
Parfument notre Grand Large
Ta peau, ta gorge
Tes veines, tes jambes
Tout en Toi respire la Vie !
Comme une clé
Surgissant d'en dessous ton oreiller
J’ouvre ton cœur à l’envie
Prenant racines à ta source
Je voyage sur le sable de tes joues
J’apprends la géographie de ton corps
J’écris ton prénom
Comme Éluard écrivait la Liberté
Ainsi va l’Amour infini que je te porte
© Jean Dorval, le 19 juin 2015, pour LTC Poésie.
10:43 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
16/06/2015
Poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, aux fleurs, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire...
© Une balade musicale et poétique dans la forêt de... Queuleu (à Metz), là où vivent les Grands Êtres feuillus, entre les rues du Roi Albert et des Trois Évêchés, une série signée Jean DORVAL pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2015.
Victor Hugo (1802-1885)
In le Recueil : "Les contemplations",
Extrait : "Aux arbres".
"Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai."
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24/05/2015
LTC Poésie annonce : "Il était une fois JD aux salons..."
Jean Dorval dédicace son recueil de poésie, "Le Semeur de sentiments", dans le cadre du 1er salon du livre, qui se tient au parc de loisirs du lac de la Madine, en Meuse(1), du dimanche 24 au lundi 25 mai 2015. Ce rendez-vous littéraire est organisé par la librairie Hisler-Even de Metz, en partenariat avec le Conseil Régional de Lorraine. Il réunit une cinquantaine d'auteurs. De nombreuses autres activités et animations sont proposées dans l'espace naturel Madine dédié à la détente.
Jean Dorval sera aussi au 6ème salon du livre "Boulay Bouq’in" en Moselle, le samedi 27 et le dimanche 28 juin 2015. Plus de 100 auteurs seront présents à ce salon organisé par la Communauté de Communes du Pays Boulageois et la Librairie Hisler-Even de Metz. Le prochain ouvrage de poésie de JD, "Le Carnet de voyage Marocain", est presque terminé...
Anna des Naudin pour LTC Lecture.
Notes : (1) Lac de la Madine, 55210 - Monsard-Lamarche.
01:55 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
16/05/2015
LTC Poésie présente une rencontre d’Edilivre avec Jean Dorval, auteur du recueil de poésie : "Le Semeur de sentiments."
Jean Dorval aime l’écriture. Il compose des poèmes et s’adonne au journalisme depuis les années quatre-vingt-dix. Les Editions Edilivre, qui le publient, lui ont posé quelques questions à propos de son recueil de poésie, "Le Semeur de sentiment", sorti en décembre 2014.
- Edilivre : Dans quelle région habitez-vous en France ?
JD : Originaire de Paris, je me suis installé par Amour, en 1987, à Metz, en Lorraine. Depuis, j’habite cette région d’Histoire et de synthèse, où je vis en Lorrain de cœur et d’esprit.
- Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage.
JD : Mon recueil de poésie "Le Semeur de sentiments" est un plaidoyer pour l’Amour vrai, sans complexes. C’est un ouvrage qui se veut résolument romantique et fleur bleue ; des valeurs désuètes, mais que j’assume. Il est dédié à quelques unes de mes Muses. Celles qui m’ont fait le plus rougir de plaisir, celles qui ont su faire battre mon cœur à 100 km/h. Cet ouvrage est teinté d’érotisme, sans tomber dans le porno. Il est bourré de jeux de mots, voire de maux... Et de jolies surprises mélodiques !
- Edilivre : Pourquoi avoir écrit ce livre ?
JD : C’est un rêve d’ado qui se réalise. J’écris depuis cette période, comme beaucoup d’auteurs. Je souhaitais faire connaître ce que je ressens sur l’Amour au travers de ma poésie. Une manière comme une autre de remercier LA Muse, une manière comme une autre d’exprimer ma sensibilité.
- Edilivre : Que signifie votre titre ?
JD : "Le Semeur de sentiments", c’est moi au travers de mon propos. Mes vers libres sont des semailles destinées à faire pousser ou entretenir l’Amour dans le cœur des femmes que j’ai aimé ou que j’aime.
- Edilivre : À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?
JD : Ce recueil s’adresse à tous les Fous d’Amour, toutes générations confondues. A tous ceux qui misent sur la qualité, le respect et la confiance dans une relation entre un homme et une femme. C’est une balade jonchée de mots qui promène le lecteur dans une passion constamment renouvelée et fusionnelle. Un peu comme si je semais en permanence des braises pour rallumer à chaque instant le feu ardant de l’Amour.
- Edilivre : D'où vous vient cette passion pour la poésie ?
JD : La Poésie m’a permis de sortir de ma timidité, de vaincre mes peurs de la vie, d’exprimer à celles que j’ai aimé ou que j’aime mes sentiments. Mais, mes vers peuvent aussi exprimer une séparation, voire la solitude. Qui dans la vie n’a pas ressenti ces états d’âmes ? La Poésie, c’est ma thérapie contre les maux par les mots. C’est aussi mes mots doux à partager à deux !
- Edilivre : Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
JD : Ce livre témoigne que dans cette société superficielle, matérialiste, et où la malbouffe prévaut autant que la malbaise, il reste encore de la place pour le Sentiment, pour les Sentiments vrais ! Quoi de plus beau que de déclarer sa flamme à une femme ? Certes, on peut se planter. Mais, on peut aussi arriver à lui transmettre ce que l’on ressent pour elle et pour elle seule ; ce sur-mesure sentimental, taillé que pour elle, en toute vérité, venu du cœur, et qu’elle partage ou finit par partager. La poésie est une séduction de tous les instants, écrite, mais que l’on peut aussi lire à sa promise à sa guise.
- Edilivre : Où puisez-vous votre inspiration ?
JD : Je travaille à partir du vécu, de bribes de phrases entendues, en partant d’un mot, en faisant appel à mon imaginaire et au phantasme, d’après un air musical ou un passage de film enthousiasmant, inspiré par les vers d’un autre poète, suite à l’émoi créé par une rencontre féminine troublante, etc. Mais, j’écris surtout en vers libres et indomptables, comme moi ! Mes vers, ce sont mes chevaux sauvages galopants sur une feuille dédiée à LA Muse, à ma Muse !
- Edilivre : Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?
JD : Je suis en train de finaliser mon deuxième recueil de poésie. Il s’intitule "Le Carnets de Voyage Marocain". Il s’agit d’un témoignage de ma passion pour le Sud-Maroc, ses paysages désertiques et ses traditions ancestrales. Une magnifique région où j’ai déjà séjourné, pour laquelle j’ai une très grande affection, et dont, j’apprécie particulièrement l’accueil des habitants. Il s’agit d’un voyage entre oueds et palmerais, entre casbahs et moucharabiehs, dédié à deux femmes. J’ai aussi plusieurs autres ouvrages de poésie sur le feu ; un sur la prière et le social, un sur mes enfants, et un autre sur la Nature et les traditions Lorraines.
- Edilivre : Un dernier mot pour les lecteurs ?
JD : Je crois qu’il faut redonner une place importante à l’Amour dans le couple, qu’il convient de fuir la société de consommation qui pousse à consommer dans les lits uniquement de la malbaise au détriment des sentiments, au même titre que de la malbouffe dans les assiettes. Il faut réapprendre à se connaître, à prendre son temps pour tomber amoureux, se séduire en continu, faire durer l’Amour dans le temps et l’entretenir au quotidien comme un petit Jardin d’Éden caché, bio, dédié au couple qui doit être Harmonie. En clair, il faut savoir se pardonner tous les jours, reconnaître ses erreurs, pardonner celles de l’Autre, communiquer verbalement et sexuellement, se câliner mutuellement, et vivre chaque instant comme s’il s’agissait de la première fois (voire de la dernière) que l’on se voyait. Il est important de se découvrir et de se redécouvrir, de se surprendre, afin de ne pas tomber dans la routine. Il faut redevenir "vierge", l’un pour l’autre, comme si l’on s’offrait l’un à l’autre à chaque rencontre, même quotidienne. Il convient de miser sur la qualité d'une relation à deux, de vivre un CDI (Câlin à Durée Indéterminée), plutôt que de parier sur une quantité de conquêtes incontrôlables et éphémères en CDD (Câlin à Durée Déterminée), juste pour satisfaire la nature. L’Amour, c’est prendre conscience que l’Autre existe, et de tout ce que l’on peut lui apporter de bon pour le rendre heureux. L’Amour, c’est un Bonheur simple, gratuit, à portée de tout le monde, pour peu que l’on veuille bien se donner la peine de le vivre.
PS : Jean Dorval dédicacera son ouvrage "Le Semeur de sentiments" au 1er salon du livre qui se tiendra au parc de loisirs du lac de la Madine en Meuse, du dimanche 24 au lundi 25 mai 2015. Il sera aussi au 6ème salon du livre "Boulay Bouq’in" en Moselle, le samedi 27 et le dimanche 28 juin 2015.
23:31 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : une rencontre d’edilivre, avec jean dorval, auteur du recueil de poésie : "le semeur de sentiments.", ltc poésie annonce : hommage parisien au poète paul verlaine, les amis de verlian, association, la maison de verlaine, metz, sara-bande marocaine, ltc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
25/04/2015
Sara-bande Marocaine.
La danse lente et noble
D’une coupe binaire en reprise
A trois temps sans levée
Se termine en fréquence 2 temps
Mesure notée de ¾
Voire à 3/2
Symphonie Fantastique Amazighe
De corps en Art Additionnel
Psaume à l’unisson
Dédié au silence des héros
Résonnant au cœur de l’espace urbain
Comme un cri de joie retenu
Le souffle des mots doux
Coule, s’écoule
Lentement dans nos oreilles
Comme un filet d’eau tiède
Te souviens-tu ma Belle
Du Marchand de Sable ?
Celui qui nous endort
Dans les bras l’un de l’autre
Chaque soir
Pour que la mémoire de nos mains
Ne se perde jamais ?
Notre coin de ciel bleu pour Deux
Azur ponctué de blanc
Déploie ses lunes indécentes
Dévoilant le Nouveau Monde
En confidence
Comme jaillit de la lumière
L’Amour est Roy
L’Amour est Enfant de Poème !
Je parfume ta peau d’huile d’argan
Et à l’heure du grand dessein
Respirant ta lancinante vertu
Je tremble d’impatience
Sous le poids de l’émotion
Aux dernières heures de l’envie
Nos regards de mendiants
De l’un pour l’autre
Et de l’un à l’autre
De rive en dérive
Réveillent la ville ancienne
La Palmeraie de Tioute tout entière
Nous fait bon accueil
En faisant vaciller le destin
Déborder les oueds
D’un désir incontrôlable
Et incontournable
Avec l’innocence pour tout trésor
Ma doulce Amour
Plus caressante que les lys royaux de France
Je fais mes délices
De tes malices orientales
Cupidon niché au creux de ton regard
Hissé sur talons aiguilles
Me fait bon accueil
Alors, je deviens le lauréat permanent
Repartant à la conquête de ton coeur
© Jean DORVAL, le 21.04.2015, pour LTC Poésie.
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24/04/2015
"TOMBENT LES TROMBES."
© Photo ci-dessus : http://s.tf1.fr/mmdia/i/30/7/mauvais-temps-au-maroc-2758307mvjcl.jpg?v=1
Quand gronde le Ciel
Et que gonflent les oueds
Que ce soit à la tombée du Grand Astre, en pleine nuit, au lever du Soleil ou en plein jour,
Mère Nature reprend ses droits légitimes par surprise rappelant aux Hommes qu’ils ne sont que de petits hommes
Les serpentins de pierres disparates et inégales deviennent à cet instant le lit d’un furieux cours d’eau saisonnier qui domine tout, emporte tout, tue même parfois
L’Or liquide du Ciel tombe, ici bas, au Maroc, comme jaillit du sol, l’Or Noir, sous d’autres latitudes
Elle fond comme une lave bouillonnante chargée de Safran - l’Or Rouge, onctueux mélange de terre, de végétations meurtrie, de cailloux nobles en fuite forcée et d’éléments aquatiques en furie incontrôlables - sur une veine asséchée, assoiffée, réclamant son dû, sans crier gare !
Les strates des montagnes géantes de l’Atlas en changent même de position comme coiffées au poteau par plus fort qu’elles
Les hommes et les bêtes se livrent alors sans retenue à des oblations, offrandes collectives, offertes au Divin Créateur en hommage à tant de fécondes bénédictions. La vie et la mort ne font qu’un !
© Jean Dorval, le 20 septembre 2010, pour LTC Poésie
(extrait du "Carnet de voyage Marocain").
© Photo ci-dessus : http://img.youtube.com/vi/aPfWxvfilT4/0.jpg
00:27 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : atlas, maghreb, maroc, oued, trombes d'eau, furie, mère nature, jean dorval pour ltc poésie, poésie, jean dorval poète lorrain, centre pompidou-metz | Facebook |
17/04/2015
LTC Poésie rend hommage à Charles Marie René Leconte de Lisle.
"Toi par qui j’ai senti." (1)
Par Charles Marie René Leconte de Lisle (2).
Toi par qui j’ai senti, pour des heures trop brèves,
Ma jeunesse renaître et mon cœur refleurir,
Sois bénie à jamais ! J’aime, je puis mourir ;
J’ai vécu le meilleur et le plus beau des rêves !
Et vous qui me rendiez le matin de mes jours,
Qui d’un charme si doux m’enveloppez encore,
Vous pouvez m’oublier, ô chers yeux que j’adore,
Mais jusques au tombeau je vous verrai toujours.
Notes :
(1) In "Derniers Poèmes",
(2) poète français (1818 – 1894).
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16/04/2015
Sara-fleur.
Pourquoi ma belle plante-sortilège
Es-tu venue fleurir dans mon cœur amoureux ?
Cher Amant,
Me dit-elle
C’est pour te plaire
Et que tu me dises merci. (1)
© Jean DORVAL, le 16.04.2015, pour LTC Poésie.
Note : (1) © D’après une citation inscrite sur un vase en verre d’Émile Gallé, au thème floral, à l'inventaire du Musée de la Cour d'Or de Metz-Métropole.
iNFO+ : culture.gouv.fr/galle
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10/04/2015
LTC Poésie rend hommage à Germain Nouveau.
"Le Baiser", marbre © Musée Rodin (ph : Ch. Baraja)
"Le Baiser."
Comme une ville qui s’allume
Et que le vent vient d’embraser,
Tout mon cœur brûle et se consume,
J’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Plein de délices et de fièvres,
Ah ! j’ai soif, j’ai soif d’un baiser !
Baiser multiplié que l’homme
Ne pourra jamais épuiser,
Ô toi, que tout mon être nomme,
J’ai soif, oui, j’ai soif d’un baiser.
Fruit doux où la lèvre s’amuse,
Beau fruit qui rit de s’écraser,
Qu’il se donne ou qu’il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d’amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu’il se refuse ou qu’il se donne,
Je veux mourir de ce baiser.
Germain Nouveau (1851-1920), in "Valentines" (1887).
iNFO+ sur l’auteur : wiki/Germain_Nouveau
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