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28/05/2016

PETIT PAPA REBELLE !

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Où sont passés tes enfants tant aimés ?

Que dire sur eux, depuis leur départ, si ce n’est qu’au passé ?

Maintenant, il te faut concéder qu’on a tué le Père que tu es !

Outrageante misère impossible à avouer !

Maladie qui te rongera pour l’éternité !

 

Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel

Pour retrouver tes enfants adorés du divorce

N’oublie pas, Papa, de leurs dire que tu ne les as jamais oublié

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Ils sont partis pour toujours !

Ils grandiront loin de toi !

Il faut que tu abandonnes tout espoir !

Ta descendance à jamais tu dois oublier,

Car l’Injustice s’acharne contre toi avec délectation !

 

Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel

Pour retrouver tes enfants adorés du divorce

N’oublie pas, Papa, de leurs dire que tu ne les as jamais oublié

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Ton rêve a explosé en plein vol !

Le cœur serré, il ne te reste plus que les yeux pour pleurer !

Tu as perdu la partie d’avance et tu le sais !

Rien ne pourra plus te faire revenir aux jours heureux,

Car ta compagne s’est transformée en ta meilleure ennemie grâce au Système !

 

Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel

Pour retrouver tes enfants adorés du divorce

N’oublie pas, Papa, de leurs dire que tu ne les as jamais oublié

 

Mais, dans ce marasme il te reste un seul espoir !

Prier pour que les choses à l’avenir changent !

Qu’enfin le droit des pères soit respecté !

Que tu puisses sans chaînes revoir tes enfants !

Car ils sont pour toujours tes Héros !

 

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Petit Papa Rebelle quand tu sortiras du fiel

Pour retrouver tes enfants adorés du divorce

N’oublie pas, Papa...  de bien t’en occuper !

N’oublie pas, Papa… de rester un bon Papa !

 

 

© Jean Dorval, le 21 mars 2008, pour LTC Poésie.

 

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24/07/2015

Rien n’est jamais fini (1)

 rien n’est jamais fini

  © Info sur la magnifique photo ci-dessus :

Ma Normandie, Etretat, Le Tilleul – Plage, de Jean-Yves Palfray, in ma-normandie.perso.sfr.fr

 

La mer n'en finit pas

A coups de vagues à l’âme

D’assaillir les falaises des côtes

D’un bleu marine

 

Elle n’en finit pas

D’étirer son ressac à l’infini

A coups d'écume, d’effets de robe

De passions en reconquête permanente

 

Elle étend toujours

Son fatras d’algues, de galets

D’étoiles de mer

Et de coquillages perdus

Finalement retrouvés

 

Dans ce tourment bouillonnant

Parfois déchaîné par la tempête

Pillé par les oiseaux

Neptune tente toujours de récupérer ses petits

Comme autant de pierres précieuses

 

Et le cheval de mer

Dont les flancs grondent

Tirant le char de nacre du Maître des Océans

Trace déjà en direction des fonds marins

Se revêt d’une cape scintillante de sable

La petite mort des rochers

Dans le sillage des grands vaisseaux

 

 © Jean Dorval, le 24 juillet 2015, pour LTC Poésie.

 

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Note :

(1) D’après Rien n’est jamais fini de Michel Leiris, In Haut mal suivi de Autres lancers, © Poésie/Gallimard, 1969, p.19.

22/06/2015

La jeune Femme allongée

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© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC

 

A Miss D.

 

Comme une fièvre qui me tente

Glissant le long de ta peau

Une fine gouttelette de sueur chaude

Perle de ton front ensoleillé

 

Tu es repue de chaleur

Un frisson d’émotion anime ton destin journalier

J’ai plaisir à caresser ton cœur

Ô toi ma Marocaine blonde !

 

Ton regard suit les nuages

Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier

Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon

 

A Agadir le temps s’arrête

Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline

Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao

 

Ton regard reste de feu

Il transpire les couleurs du désert

Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés

Tonalités pastelles au goût de miel

Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné

 

Je crois sans complexe

Que le Créateur a sublimé ta Féminité

Pour mieux m’apprivoiser

 

L’oiseau répond au criquet

Dans un parterre de fleurs multicolores

Et je suis bien à tes côtés

 

Entre le Ciel bleu et rose

Au clair du croissant de lune

J’entends ta respiration s’accélérer

Et je suis rassuré

 

J’invoque Dieu

Que rien ne puisse jamais nous séparer

Tu es un songe d’été permanent

Un mirage consacré à mes seules volontés

 

A l’appel du Muezzin

J’embrasse ton sourire sans fin avec faim

Cinq fois par jour

Je suis ce traitement comme un dévot

Qui découvrirait l’élévation

Grâce à ton inspiration

 

Tu es la lampe de mes mots !

 

Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,

Dans ta chevelure blonde,

Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,

Je suis dans ton rêve éveillé,

Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,

Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison

 

Tu es l’émouvant rayon de bonheur

Celui du soleil levant permanent

Ma richesse aux dunes abondantes

Libre comme le sont les Femmes Berbères

 

 

Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes

Au regard hypnotisant et rebelle

Pour Toi mon cœur s’enivre

 

Comme si j'étais né en Afrique

Musique des Oueds

Tout ton être me rapproche

De ton chant de Vie

 

Ton courant d’air menant au Divin

De l'autre côté du miroir à mirages

Anime le désir magique

De ton corps offert en hommage

 

On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,

On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !

 

Danse et tam-tam à tous les étages

Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage

La nonchalance africaine s’étire

Remontant à la source de tes seins alanguis

 

Que tout cela est clair,

Que tout cela est vrai,

Que tout cela frise la perfection,

Simple et pure, comme l’eau du Ciel

 

Ma Belle Féconde,

Je suis entré dans ta ronde

Ma Belle Féconde,

En poursuivant ton onde,

J’ai épousé ton Monde

 

© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").

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20/06/2015

L’amour est enfant de Sara.

L’amour est enfant de Sara,

© Photo ci-dessus : mogador-essaouira.com

 

Essaouira fiancée de l’Atlantique

Épouse du vent

Belle Mogador

Sur la rive de ton sommeil

Ma main ouverte sur ton destin

Caresse tes désirs cachés

 

Sur le rythme d’un vieux chant judéo-arabe

Bercé d’oud et de bendir

Ta voix venue du pays des songes

Fait resplendir ta lumière sur mon visage

 

Ta robe bleue, mon Amour,

Frappe mon inconscient d’une envie subite

Alors, ton Ciel, notre Ciel, s’ouvre

Comme une tempête préméditée

 

Au souvenir de l’étreinte

Quand la brise parcourt ton corps

Tes seins, jeune mendiante de l’Amour,

Se dressent sans compromission

 

Ta médina endormie

Au creux de tes reins

J’en parcours les ruelles

Les terrasses chantantes

Enveloppé d’un drap blanc

Nu sous ta Lune

 

Le rouge et l’ocre

Le citronnier

Les coquelicots de l’âme

Parfument notre Grand Large

 

Ta peau, ta gorge

Tes veines, tes jambes

Tout en Toi respire la Vie !

 

Comme une clé

Surgissant d'en dessous ton oreiller

J’ouvre ton cœur à l’envie

Prenant racines à ta source

Je voyage sur le sable de tes joues

J’apprends la géographie de ton corps

J’écris ton prénom

Comme Éluard écrivait la Liberté

Ainsi va l’Amour infini que je te porte

 

© Jean Dorval, le 19 juin 2015, pour LTC Poésie.jean dorval pour ltc,jean dorval pour ltc poésie,jean dorval poète lorrain,jean dorval poète,poète,poésie,poésie lorraine,haendel,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,france,ue,union européenne,europe,romantique,fleur bleue,amour,l'amour,saint-valentin

 

16/06/2015

Poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, aux fleurs, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire...

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© Une balade musicale et poétique dans la forêt de... Queuleu (à Metz), là où vivent les Grands Êtres feuillus, entre les rues du Roi Albert et des Trois Évêchés, une série signée Jean DORVAL pour LTC Poésie.

© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2015.

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Victor Hugo (1802-1885)
In le Recueil : "Les contemplations",
Extrait : "Aux arbres".

"Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai."

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24/05/2015

LTC Poésie annonce : "Il était une fois JD aux salons..."

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Jean Dorval dédicace son recueil de poésie, "Le Semeur de sentiments", dans le cadre du 1er salon du livre, qui se tient au parc de loisirs du lac de la Madine, en Meuse(1), du dimanche 24 au lundi 25 mai 2015. Ce rendez-vous littéraire est organisé par la librairie Hisler-Even de Metz, en partenariat avec le Conseil Régional de Lorraine. Il réunit une cinquantaine d'auteurs. De nombreuses autres activités et animations sont proposées dans l'espace naturel Madine dédié à la détente.

Jean Dorval sera aussi au 6ème salon du livre "Boulay Bouq’in" en Moselle, le samedi 27 et le dimanche 28 juin 2015. Plus de 100 auteurs seront présents à ce salon organisé par la Communauté de Communes du Pays Boulageois et la Librairie Hisler-Even de Metz. Le prochain ouvrage de poésie de JD, "Le Carnet de voyage Marocain", est presque terminé...

Anna des Naudin pour LTC Lecture.Résultat de recherche d'images pour "ltc lecture"

 

Notes : (1) Lac de la Madine, 55210 - Monsard-Lamarche.

 

16/05/2015

LTC Poésie présente une rencontre d’Edilivre avec Jean Dorval, auteur du recueil de poésie : "Le Semeur de sentiments."

une rencontre d’edilivre,avec jean dorval,auteur du recueil de poésie : "le semeur de sentiments."

Jean Dorval aime l’écriture. Il compose des poèmes et s’adonne au journalisme depuis les années quatre-vingt-dix. Les Editions Edilivre, qui le publient, lui ont posé quelques questions à propos de son recueil de poésie, "Le Semeur de sentiment", sorti en décembre 2014.

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- Edilivre : Dans quelle région habitez-vous en France ?

JD : Originaire de Paris, je me suis installé par Amour, en 1987, à Metz, en Lorraine. Depuis, j’habite cette région d’Histoire et de synthèse, où je vis en Lorrain de cœur et d’esprit.

- Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage.

JD : Mon recueil de poésie "Le Semeur de sentiments" est un plaidoyer pour l’Amour vrai, sans complexes. C’est un ouvrage qui se veut résolument romantique et fleur bleue ; des valeurs désuètes, mais que j’assume. Il est dédié à quelques unes de mes Muses. Celles qui m’ont fait le plus rougir de plaisir, celles qui ont su faire battre mon cœur à 100 km/h. Cet ouvrage est teinté d’érotisme, sans tomber dans le porno. Il est bourré de jeux de mots, voire de maux... Et de jolies surprises mélodiques !

- Edilivre : Pourquoi avoir écrit ce livre ?

JD : C’est un rêve d’ado qui se réalise. J’écris depuis cette période, comme beaucoup d’auteurs. Je souhaitais faire connaître ce que je ressens sur l’Amour au travers de ma poésie. Une manière comme une autre de remercier LA Muse, une manière comme une autre d’exprimer ma sensibilité.

- Edilivre : Que signifie votre titre ?

JD : "Le Semeur de sentiments", c’est moi au travers de mon propos. Mes vers libres sont des semailles destinées à faire pousser ou entretenir l’Amour dans le cœur des femmes que j’ai aimé ou que j’aime.

- Edilivre : À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?

JD : Ce recueil s’adresse à tous les Fous d’Amour, toutes générations confondues. A tous ceux qui misent sur la qualité, le respect et la confiance dans une relation entre un homme et une femme. C’est une balade jonchée de mots qui promène le lecteur dans une passion constamment renouvelée et fusionnelle. Un peu comme si je semais en permanence des braises pour rallumer à chaque instant le feu ardant de l’Amour.

- Edilivre : D'où vous vient cette passion pour la poésie ?

JD : La Poésie m’a permis de sortir de ma timidité, de vaincre mes peurs de la vie, d’exprimer à celles que j’ai aimé ou que j’aime mes sentiments. Mais, mes vers peuvent aussi exprimer une séparation, voire la solitude. Qui dans la vie n’a pas ressenti ces états d’âmes ? La Poésie, c’est ma thérapie contre les maux par les mots. C’est aussi mes mots doux à partager à deux !

- Edilivre : Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

JD : Ce livre témoigne que dans cette société superficielle, matérialiste, et où la malbouffe prévaut autant que la malbaise, il reste encore de la place pour le Sentiment, pour les Sentiments vrais ! Quoi de plus beau que de déclarer sa flamme à une femme ? Certes, on peut se planter. Mais, on peut aussi arriver à lui transmettre ce que l’on ressent pour elle et pour elle seule ; ce sur-mesure sentimental, taillé que pour elle, en toute vérité, venu du cœur, et qu’elle partage ou finit par partager. La poésie est une séduction de tous les instants, écrite, mais que l’on peut aussi lire à sa promise à sa guise.

- Edilivre : Où puisez-vous votre inspiration ?

JD : Je travaille à partir du vécu, de bribes de phrases entendues, en partant d’un mot, en faisant appel à mon imaginaire et au phantasme, d’après un air musical ou un passage de film enthousiasmant, inspiré par les vers d’un autre poète, suite à l’émoi créé par une rencontre féminine troublante, etc. Mais, j’écris surtout en vers libres et indomptables, comme moi ! Mes vers, ce sont mes chevaux sauvages galopants sur une feuille dédiée à LA Muse, à ma Muse !

- Edilivre : Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?

JD : Je suis en train de finaliser mon deuxième recueil de poésie. Il s’intitule "Le Carnets de Voyage Marocain". Il s’agit d’un témoignage de ma passion pour le Sud-Maroc, ses paysages désertiques et ses traditions ancestrales. Une magnifique région où j’ai déjà séjourné, pour laquelle j’ai une très grande affection, et dont, j’apprécie particulièrement l’accueil des habitants. Il s’agit d’un voyage entre oueds et palmerais, entre casbahs et moucharabiehs, dédié à deux femmes. J’ai aussi plusieurs autres ouvrages de poésie sur le feu ; un sur la prière et le social, un sur mes enfants, et un autre sur la Nature et les traditions Lorraines.

- Edilivre : Un dernier mot pour les lecteurs ?

JD : Je crois qu’il faut redonner une place importante à l’Amour dans le couple, qu’il convient de fuir la société de consommation qui pousse à consommer dans les lits uniquement de la malbaise au détriment des sentiments, au même titre que de la malbouffe dans les assiettes. Il faut réapprendre à se connaître, à prendre son temps pour tomber amoureux, se séduire en continu, faire durer l’Amour dans le temps et l’entretenir au quotidien comme un petit Jardin d’Éden caché, bio, dédié au couple qui doit être Harmonie. En clair, il faut savoir se pardonner tous les jours, reconnaître ses erreurs, pardonner celles de l’Autre, communiquer verbalement et sexuellement, se câliner mutuellement, et vivre chaque instant comme s’il s’agissait de la première fois (voire de la dernière) que l’on se voyait. Il est important de se découvrir et de se redécouvrir, de se surprendre, afin de ne pas tomber dans la routine. Il faut redevenir "vierge", l’un pour l’autre, comme si l’on s’offrait l’un à l’autre à chaque rencontre, même quotidienne. Il convient de miser sur la qualité d'une relation à deux, de vivre un CDI  (Câlin à Durée Indéterminée), plutôt que de parier sur une quantité de conquêtes incontrôlables et éphémères en CDD (Câlin à Durée Déterminée), juste pour satisfaire la nature. L’Amour, c’est prendre conscience que l’Autre existe, et de tout ce que l’on peut lui apporter de bon pour le rendre heureux. L’Amour, c’est un Bonheur simple, gratuit, à portée de tout le monde, pour peu que l’on veuille bien se donner la peine de le vivre.


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PS : Jean Dorval dédicacera son ouvrage "Le Semeur de sentiments" au 1er salon du livre qui se tiendra au parc de loisirs du lac de la Madine en Meuse, du dimanche 24 au lundi 25 mai 2015. Il sera aussi au 6ème salon du livre "Boulay Bouq’in" en Moselle, le samedi 27 et le dimanche 28 juin 2015.

25/04/2015

Sara-bande Marocaine.

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La danse lente et noble

D’une coupe binaire en reprise

A trois temps sans levée

Se termine en fréquence 2 temps

 

Mesure notée de ¾

Voire à 3/2

Symphonie Fantastique Amazighe

De corps en Art Additionnel

 

Psaume à l’unisson

Dédié au silence des héros

Résonnant au cœur de l’espace urbain

Comme un cri de joie retenu

 

Le souffle des mots doux

Coule, s’écoule

Lentement dans nos oreilles

Comme un filet d’eau tiède

 

 

Te souviens-tu ma Belle

Du Marchand de Sable ?

Celui qui nous endort

Dans les bras l’un de l’autre

Chaque soir

Pour que la mémoire de nos mains

Ne se perde jamais ?

 

Notre coin de ciel bleu pour Deux

Azur ponctué de blanc

Déploie ses lunes indécentes

 

Dévoilant le Nouveau Monde

En confidence

Comme jaillit de la lumière

L’Amour est Roy

L’Amour est Enfant de Poème !

 

Je parfume ta peau d’huile d’argan

Et à l’heure du grand dessein

Respirant ta lancinante vertu

Je tremble d’impatience

Sous le poids de l’émotion

 

Aux dernières heures de l’envie

Nos regards de mendiants

De l’un pour l’autre

Et de l’un à l’autre

De rive en dérive

Réveillent la ville ancienne

La Palmeraie de Tioute tout entière

Nous fait bon accueil

 

En faisant vaciller le destin

Déborder les oueds

D’un désir incontrôlable

Et incontournable

Avec l’innocence pour tout trésor

Ma doulce Amour

Plus caressante que les lys royaux de France

Je fais mes délices

De tes malices orientales

Cupidon niché au creux de ton regard

Hissé sur talons aiguilles

Me fait bon accueil

Alors, je deviens le lauréat permanent

Repartant à la conquête de ton coeur

 

© Jean DORVAL, le 21.04.2015, pour LTC Poésie.jean dorval pour ltc,jean dorval pour ltc poésie,jean dorval poète lorrain,jean dorval poète,poète,poésie,poésie lorraine,haendel,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,france,ue,union européenne,europe,romantique,fleur bleue,amour,l'amour,saint-valentin

24/04/2015

"TOMBENT LES TROMBES."

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© Photo ci-dessus : http://s.tf1.fr/mmdia/i/30/7/mauvais-temps-au-maroc-2758307mvjcl.jpg?v=1 

  

Quand gronde le Ciel

Et que gonflent les oueds

Que ce soit à la tombée du Grand Astre, en pleine nuit, au lever du Soleil ou en plein jour,

Mère Nature reprend ses droits légitimes par surprise rappelant aux Hommes qu’ils ne sont que de petits hommes

Les serpentins de pierres disparates et inégales deviennent à cet instant le lit d’un furieux cours d’eau saisonnier qui domine tout, emporte tout, tue même parfois

L’Or liquide du Ciel tombe, ici bas, au Maroc, comme jaillit du sol, l’Or Noir, sous d’autres latitudes

Elle fond comme une lave bouillonnante chargée de Safran - l’Or Rouge, onctueux mélange de terre, de végétations meurtrie, de cailloux nobles en fuite forcée et d’éléments aquatiques en furie incontrôlables - sur une veine asséchée, assoiffée, réclamant son dû, sans crier gare !

Les strates des montagnes géantes de l’Atlas en changent même de position comme coiffées au poteau par plus fort qu’elles

Les hommes et les bêtes se livrent alors sans retenue à des oblations, offrandes collectives, offertes au Divin Créateur en hommage à tant de fécondes bénédictions. La vie et la mort ne font qu’un ! 

 

© Jean Dorval, le 20 septembre 2010, pour LTC Poésie

(extrait du "Carnet de voyage Marocain"). 

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 © Photo ci-dessus : http://img.youtube.com/vi/aPfWxvfilT4/0.jpg

17/04/2015

LTC Poésie rend hommage à Charles Marie René Leconte de Lisle.

LTC Poésie rend hommage à,Charles Marie René Leconte de Lisle,

"Toi par qui j’ai senti." (1)

Par Charles Marie René Leconte de Lisle (2).

 

Toi par qui j’ai senti, pour des heures trop brèves,
Ma jeunesse renaître et mon cœur refleurir,
Sois bénie à jamais ! J’aime, je puis mourir ;
J’ai vécu le meilleur et le plus beau des rêves !

Et vous qui me rendiez le matin de mes jours,
Qui d’un charme si doux m’enveloppez encore,
Vous pouvez m’oublier, ô chers yeux que j’adore,
Mais jusques au tombeau je vous verrai toujours.

 

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Notes :

(1)    In "Derniers Poèmes",

(2)    poète français (1818 – 1894).

16/04/2015

Sara-fleur.

gallé 3.JPG

 

Pourquoi ma belle plante-sortilège

Es-tu venue fleurir dans mon cœur amoureux ?

 

Cher Amant,

Me dit-elle

C’est pour te plaire

Et que tu me dises merci. (1)

 

© Jean DORVAL, le 16.04.2015, pour LTC Poésie.

 

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Note : (1) © D’après une citation inscrite sur un vase en verre d’Émile Gallé, au thème floral, à l'inventaire du Musée de la Cour d'Or de Metz-Métropole.

 

iNFO+ : culture.gouv.fr/galle

 

 

10/04/2015

LTC Poésie rend hommage à Germain Nouveau.

Le Baiser,germain nouveau,(1851-1920), in « Valentines » (1887),

"Le Baiser", marbre © Musée Rodin (ph : Ch. Baraja)

"Le Baiser."

Comme une ville qui s’allume
Et que le vent vient d’embraser,
Tout mon cœur brûle et se consume,
J’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser.

Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Plein de délices et de fièvres,
Ah ! j’ai soif, j’ai soif d’un baiser !

Baiser multiplié que l’homme
Ne pourra jamais épuiser,
Ô toi, que tout mon être nomme,
J’ai soif, oui, j’ai soif d’un baiser.

Fruit doux où la lèvre s’amuse,
Beau fruit qui rit de s’écraser,
Qu’il se donne ou qu’il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.

Baiser d’amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu’il se refuse ou qu’il se donne,
Je veux mourir de ce baiser.

Germain Nouveau (1851-1920), in "Valentines" (1887).

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iNFO+ sur l’auteur : wiki/Germain_Nouveau