30/12/2012
« VENUS JOUE DU VIOLON. »
© Photo ci-dessus : http://pequena-chica.mabulle.biz/index.php/p60
Immortelle Vénus,
Tu ravis mon regard quand tu t’animes
Féminité musicale !
Tu ravis mon entendement quand tu joues du violon
Et de quels nouveaux troubles tu m’animes !
Rends-toi au plaisir de mon cœur
En faisant vibrer tes quatre cordes
Mises à l’unisson par l'Archet Céleste
Ton Amour, ta poésie chantante,
Valent cent fois mieux que toutes les Bacchantes soumises
Et l’audace qui me pousse à épouser ton ombre et ta lumière
Me dévore de l’intérieur tout entier
Maintenant, je reconnais Eros au travers de tes notes
Qui s’envolent nues vers mes oreilles à tire-d’aile
Et en imaginant prendre ta main, je pars en exil volontaire à deux
L’Amour m’a lancé une de tes flèches
Je suis le cœur ressuscité de Médée
Le trait porté au fond de mon Esprit y délivre un nectar enivrant
Le trait porté au fond de mon cœur scintille d’un feu dévorant
Une douce langueur s’empare alors de mon essence de vie
Cet Amour là embrase en un seul instant
Cet Amour là embrasse jusqu’au point du jour
Et dure pour toujours !
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 09/01/2012.
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26/12/2012
« AU CLAIR DE TON SOURIRE. »
© Photo ci-dessus :
http://www.forumpourfilles.com/les-jeux-filles/les-plus-beau-sourire-photo-t9043-228.html
Pour Agnès B.
Cupidon en ta présence perce mon cœur
Comme une fièvre naissante, je t’avoue mon immense bonheur
Ma vie ne pourra plus être faite de rancœurs
Car je suis tombé amoureux au champ d’honneur
Aux pieds de notre doux Seigneur
Invoquant sa très Sainte-Mère
Ton apparition lumineuse pour gagneur
Me pousse d’un seul coup en haute mer
Les voiles claquent dans ma tête
La houle, l’appel du grand large,
S’unissent pour que je m’entête
La tempête renforce mon héroïque charge
Devant toi tout est possible
Ton sourire me rend sensible
La vie devient enfin audible
Et je me redécouvre invincible
J’aime tout en toi
Ta façon de prier sans doute
Ton recueillement jusqu’au bout des mains qui me laisse pantois
Cette ferveur jaillissant de ton être qui m’envoûte d’un éternel mois d’août
Je suis comme un conquérant face à la plus adorable des citadelles
J’attends que tu ouvres ta porte belle citée prometteuse...
© Jean Dorval, le 09 juin 2008, LTC Poésie.
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14/12/2012
« LA SOLITUDE. »
© Photo ci-dessus : http://api.ning.com/
La Solitude, c'est quand je n'arrive pas à te trouver
Seul au milieu de la foule en pleine houle
Partagé entre désespoir et attente sans fin
La Solitude, c'est ne pas pouvoir t'aimer
Et penser au temps qui passe, au temps qui lasse,
Au temps qui ne se rattrape pas
La Solitude, c'est tendre la joue au destin
Et se planter de numéro en permanence
Sans réussir à prendre le recul nécessaire pour avoir envie de recommencer
La Solitude, c'est subir la cruauté de plus savoir séduire
Ne pas réussir à convaincre
Tomber en permanence sur des gueules cassées qui vous font payer leur passif
La Solitude, c'est ne plus arriver à communiquer ses sentiments
Face à l'incertitude des temps qui court, face à la méfiance générale
Comme une sorte de contagion honteuse, une peur de l'Autre
La Solitude, c'est ne plus être reconnu,
Ne plus être un Etre Humain à part entière
Etre en dehors des canons de « beauté » du moment
La Solitude, c'est chialer à tous moments à chaudes larmes
Quand la présence d'un être-chair vous manque
Quand de vos tripes s'échappe un nectar non partagé
La Solitude, c'est l'homme de bien mis à part au profit du voyou
L'impossibilité d'exprimer sa tendresse
Perdre pied, oublier tous ses repères
La Solitude, c'est l'handicap du sentiment
La caresse en exil, l'Amour du Pauvre
N'avoir que son cœur à offrir
La Solitude, c'est être incompris
Pris pour un autre, jugé sur les apparences
Privé d'expression libre, frustré de communion
La Solitude, c'est sortir du formatage habituel
Ne pas trouver l'Ame Sœur
Ne plus s'attendre à être surpris
La Solitude, c'est être loin de Toi,
Et si près à la fois !
La Solitude, c'est peut être... attendre que Tu viennes.
© Jean Dorval, le 06 juin 2010, pour LTC Poésie.
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10/11/2012
« LA NUIT NATIVE DE TA BOUCHE. »
© Photo ci-dessus : http://www.blog-photo-nb.com/wp-content/uploads/2008/12/a...
Le ciel se dilue lentement
L'intensité du soleil s'estompe tendrement
De longues traînées d'encre noire peignent l'horizon
La lune timidement se met à l'unisson
Dans cette étendue de toute beauté
Dans cette atmosphère chaude et enivrante
Je flotte tel un souffle léger
Epousant le couchant, dominant la ville
D'un simple tourbillon, je m'oriente inexorablement
Vers la clarté aveuglante du tissu urbain
Là, se trouve blotti ton univers secret
Tout en bas au cœur des foyers...
Ton image me guide vers toi
Je pique et virevolte
Je plane et m'étire
J'entre par ta fenêtre qui bâille
Ainsi, je me retrouve dans ton antre secrète et accueillante...
© Photo ci-dessus : http://www.dessin-nu.pixelenvrac.com/nue-assoupie.jpg
Dorénavant, je suis vapeur
Je m'approche de toi, feutré et fiévreux
Je m'approche de toi, fébrile et impatient
Tu es de nu vêtue, lascive et endormie
Offerte aux bras accueillants de Morphée
Tel un subtil courant d'air, je frôle et refrôle ton corps à volonté
Ta bouche remue doucement, comme épanouie,
J'y dépose quelques perles de rosée
Ta peau vibre d'émotion,
J'y appose une caresse pleine de promesses
Tes paupières sont deux petites amandes que je croque
Je suis un songe et rien ne peut arrêter un songe
Au bord de tes lèvres, je veux cueillir l'Amour, le fruit entendu
Composer un bouquet de petits baisers parfumés, saisir ton âme
Au creux de ton sourire, je veux faire un vœu,
Souffler librement mon désir, sentir ta chaleur
Tu es la vie, l'espérance sublime
Je veux renaître en toi, composer tes rêves
Tout en toi m'inspire
Tu attises le feu du cœur
Et notre Amour ressemble à une belle nuit constellée d'éclats de Lune
© Photo ci-dessus : http://www.dessin-nu.pixelenvrac.com/nue-couchee.htm
Demain, nous partirons vers l'Infini
Demain, nous atteindrons le Grand Nuage de Magellan
Demain, nous parviendrons à l'Origine du Monde
Nous deux, nous ne vivons que pour être fidèles à la Vie
© Jean Dorval, le 16 janvier 2010, pour LTC Poésie.
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06/06/2012
« LA NAISSANCE D’UN ENFANT. »
La naissance d’un enfant
C’est le fruit d’un Amour pluriel entendu sans à-coup
La naissance d’un enfant
C’est donner un peu de soi pour recevoir beaucoup
La naissance d’un enfant
C’est vivre une joie, mais aussi une responsabilité
La naissance d’un enfant
C’est franchir le pas, devenir un chercheur d’éternelles probabilités
La naissance d’un enfant
C’est tout donner pour sa chair
La naissance d’un enfant
C’est recevoir en héritage une nouvelle chaire
La naissance d’un enfant
C’est parfois prêcher dans le désert
La naissance d’un enfant
C’est surtout quitter le désert
La naissance d’un enfant
C’est une perpétuelle remise en cause au quotidien
La naissance d’un enfant
C’est oser franchir l’origine, le premier méridien
La naissance d’un enfant
C’est épouser l’inquiétude pour toujours
La naissance d’un enfant
C’est aimer tous les jours
La naissance d’un enfant
C’est pouvoir l’aider quand tout va bien
La naissance d’un enfant
C’est pouvoir l’aider quand tout ne va pas bien
La naissance d’un enfant
C’est prodiguer l’affection à deux pour un
La naissance d’un enfant
C’est faire pousser une petite graine à deux pour ne faire qu'un
La naissance d’un enfant
C’est donner un prénom
La naissance d’un enfant
C’est avoir en partage un nom
La naissance d'un enfant,
C'est Toi ma Fille que ta Mère et moi accueillons dans ce Monde !
© Jean Dorval, le 15.12.2001, pour LTC Poésie.
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31/05/2012
"COMPLICES DERRIERE LE MOUCHARABIEH."
© Photo ci-dessus : http://balladeegyptienne.blogspirit.com/media/01/01/2131166510.jpg
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
Tu es assise
Comme insoumise
Tu ne lâches pas prise
Puis en une seule reprise
Tu deviens soumise
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
En plein jour,
Tu me dis non, rien que pour le plaisir !
Mais quand tombe la nuit,
Tu ne sais plus que me dire… oui !
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
© Jean Dorval, le 14 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
23:21 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie, poésie lorraine, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, moucharabié, maroc | Facebook |
« LA VEILLEUSE DEDIEE. »
© Photo ci-dessus : http://rlv.zcache.com
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Déclaration d’un autre temps, sans contretemps
Bouquet de roses rouges fraîchement coupé
Tendre amante vertigineuse
Dédicace du bout des doigts, au fil de ma Victoire
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Femme à la guitare, verticales jeunes
Fille du Sud dévoilée, révélée
Rien n’est plus fort qu’un rendez-vous avec Toi
Chavirement total qui entête
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Réveilleuse de transe
Gardienne de mon feu sacré
Je reviens d’autrefois
Ivre, en gouttant la pluie de tes yeux
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Même en partance pour chevaucher l’Eternité
Tes mots me retiennent toujours
Je suis ton compagnon de route, sans déroute
Sans trahison, Berger des nuages de ton Ciel
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Lumineuse tout au long des saisons
Tu inondes mon regard de ferveur
Et j’atteins la Constellation d’Orient
Embrassant ton grand jour !
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Tu es l’Astre dévorant, le désir de l’éclat
Ton offrande ne connaît pas de limites
Nul ne reconnaît mieux que moi tes richesses intimes
Tes souffles courts me comblent d’aise
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Tes pas me conduisent vers l’âtre rassurant
Douce dresseuse de flammes
Douce meneuse de mes trêves
Verdoyante émue, tu m’ensorcelles !
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
J’enlace ton sourire
Je consens le meilleur en partage
Je me désaltère à l’eau de ta bouche
Activiste et sans-culotte de ma révolution printanière
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
© Jean Dorval, le 07 avril 2011, pour LTC Poésie.
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« LA CREATURE DU LAC. »
© Photo ci-dessus : http://www.france-secret.com/licorne7.jpg
Le chant des oiseaux célèbre le matin
Les arbres répandent une fraîcheur délicieuse
Le lac est là paisible
Son reflet invite à la méditation
Soudain sortant du bois,
Un cheval à la robe blanche immaculée apparaît, splendide,
Portant en son front une unique corne en spirale.
Voici la Licorne sauvage aux naseaux fumants !
Retenant mon souffle, j’admire ce spectacle extraordinaire
Quand de derrière l’animal surgit des arbres une silhouette féminine
Armée d’une lance, enveloppée d’une longue tunique blanche
La Nature lui a dessiné deux petits seins gracieux, dressés, pointés
La Licorne tourne autour d’elle puis disparaît entre les arbres…
© Photo ci-dessus :
Cette femme venue d’ailleurs
Aux longs cheveux blonds, soyeux
Balance ses hanches
Pure volupté incarnée ici-bas
Son teint est à peine rosé
Son visage tourné vers le lac exprime une muette prière
Je suis en présence de la beauté personnifiée
Je découvre enfin la perfection
L’apercevoir me fait basculer vers l’Infini
Pour ne point rompre le charme, immobile, je me change en statue
Je suis son regard
Je frissonne de passion
Elle rit de mon trouble, devenant encore plus belle
Elle s’approche, je suis envoûté
Et de ses doigts, elle parcourt ma barbe fleurie
Elle effleure les contours de mon visage
Elle m’écoute lui déclarer ma flamme
Ses yeux reflètent mon émotion
Je reste suspendu à ses lèvres
Intrépide candeur retrouvée sans interdits
Le temps s’écoule au rythme des soubresauts de son cœur
Comme une chandelle, plus elle m’éclaire, plus elle fond d’émoi
Comme une coulée de lave, plus j’avance, plus je fonds en Elle
Le temps d’une étreinte s’impose
Même, le lac aux vertus apaisantes, en perd sa froideur
Le parfum végétal de la chevelure de cette Dame du Sous-Bois m’enivre
Comme un arbre,
Depuis les racines jusqu’à la dernière feuille,
La vie s’écoule en elle
© Photo ci-dessus : http://grenouille10000.g.r.pic.centerblog.net/0miy9v6t.jpg
La vérité nue de cette rencontre nous appartient,
Nous dépasse
Cette enchanteresse chante son hymne au Soleil
Elle me touche et me fait vibrer
Je suis prêt à exulter de joie
Pourtant, je reste silencieux, comme hypnotisé
Nous reposons au sommet du Monde
Nous sommes l’astre fusionnel se levant pour ne plus jamais se coucher
Une fois remontés aux premières lueurs,
Nous sommes guéris de tout mal, nous sommes ressuscités
Nous faisons ainsi mourir la mort pour tendre vers l’Eternité
Nous réinventons à travers notre extase la Création toute entière
Nous sommes cette grande respiration qui ranime l’Univers
Resplendissants de perfection, enivrés d’éclat
Nous ne résistons plus l’un à l’autre
Je m’enhardis même à lui prendre la main
Et à l’effleurer d’un baiser
Elle trésaille d’allégresse
Goûte à une expérience sans redite
A ce moment précis de notre existence,
Je décide de la ravir à elle-même, de l’enlever
Troublant ainsi son innocence à tout jamais
© Photo ci-dessus : http://4.bp.blogspot.com/_CMZhws6akRw/SACuyL2V_DI/AAAAAAAAANg/6S4pg0ggUOY/s400/l_926bfad80ec07adcf76fe2bc04d77fdd.jpg
Je bois chacune de ses paroles
Je devine chacun de ses gestes comme un dévot
L’Amour parfait ne laisse pas de place à la jalousie
Le parfait Amour chasse toute crainte
A chaque minute, même de prêt, j’évoque son visage
Cela arrive à qui aime d’un intense Amour
Passion dévorante, impérieuse, frisant la religion
Savant mélange de jouissance et de réjouissance
Face à lui, elle baisse pudiquement son regard
Nous nous couchons parmi les herbes folles
Les fleurs alentour parfument plus que d’habitude l’atmosphère
En véritables amants, pour notre première entrevue d’Amour,
Nous pâlissons, tremblons et devenons fragiles
Chaque partie de notre corps se soustrait à son devoir,
Du moins au début…
Mais, très vite la Vie reprend le dessus
Nous exprimons, alors, l’un contre l’autre, notre envie de croquer du sentiment
La tête renversée dans les étoiles filantes
Je dépose un baiser sur son front
Elle embrasse le bout de mon nez
Les montagnes vers l’Orient s’éteignent déjà,
Sous les coups de boutoirs des premières obscurités,
Nous nous endormons enlacés l’un contre l’autre dans l’alcôve protectrice de Mère Nature sur une couette de verdure aplanie…
Bonne nuit mon Aimée, je te protège !
A demain notre revoir !
© Jean Dorval, le 12.04.2011, pour LTC Poésie.
Source documentaire :
"Baudolino" d'Umberto ECO
(roman, publié chez Grasset)
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« LE CANTIQUE A MISS D. »
© Photo ci-dessus :
http://echosimaginaires.files.wordpress.com/2008/12/restons_amants.jpg
D’après « Le Cantique des Cantiques » du Roi Salomon…(1)
Tu laves mes pieds et je lave les tiens
Nous ôtons nos tuniques
Pour mieux nous habiller de nu
Allongée sur notre couche,
Tu étires tes bras, ton corps d'Aphrodite consacré
Je baise tes pieds comme un dévot
Et remonte lentement à ton entrejambe
Où la suavité de tes essences réveille mes sens
Entraîne-moi à ta suite ma Belle Aimée
Et sans limites, adorons-nous !
Ton Amour m’enivre bien plus que le vin
Il fait renaître mon Ame !
Ô Toi qui élève mon esprit
Au cas où tu ne le saurais pas encore
A mes yeux tu es la plus belle des femmes
Celle que j’appelle de mes vœux depuis si longtemps
© Photo ci-dessus : http://image.mabulle.com/u/un/unhomme.mabulle.com/enlacer.jpg
Tes joues, ton cou, s’épanouissent au milieu des colliers,
Tes poignets, sensuels à souhait, sont ceints de bracelets,
Ta peau exhale des repères familiers
Ma Bien-Aimée,
Je dépose entre tes seins un Gerbera rouge pourpre
Là où repose mon cœur
Tu es belle mon Amante Religieuse
Tes yeux verts sont des Colombes de l’Espoir
Que je suis dans le ciel !
© Photo ci-dessus :
http://tnkhanouff.hautetfort.com/images/Phil%20Nouros%20-%20Parfait.jpg
J’explore ta vallée fertile
Je chevauche tes entrailles offertes en partage
Je ne peux trouver de limites à ton horizon…
Je m’installe dans ton ombre tel un enfant jamais rassasié
Ton fruit tendu, puis détendu, est un doux festin ravissant le palais
La seule bannière que je souhaite désormais déployer
C’est celle de l’Amour
Le seul pays que je souhaite défendre dorénavant
C’est toi, ma Réveilleuse de Sentiments
© Photo ci-dessus :
http://a31.idata.over-blog.com/0/42/73/20/caress-1.jpg
Au son de ton corps,
Je bondis de colline en colline tel un Dieu vivant
Lève-toi ma Distilleuse de Tendresse,
Et viens te blottir dans mes bras !
Le temps qui passe n’existe plus
Les quatre saisons ne font plus qu’une
Tu resplendis de mille feux
Ta voix charme mon entendement
J’embrasse ton doux visage
Tel un léger acompte avant que la nuit ne nous confonde
Longtemps, j’ai cherché une raison de vivre
Celle qui ferait rebattre mon cœur
Comme un chercheur de nouveaux talents, je t’ai enfin trouvée !
En ce jour de joie, unissant nos deux êtres
Que tu es belle à en perdre la déraison
Sublime fille des plaines fertiles de Lorraine
Ta chevelure blonde bouclée, surmontée de deux dreadlocks, ondule au-delà de tes épaules
Ta bouche épanouie, tes joues pommelées, me font totalement fondre
Tes seins sont deux Exutoires à Passion
© Photo ci-dessus : http://imblog.aufeminin.com/blog/D20091023/395683_339925110_1711422846-small_H194702_L.jpg
Ton ventre fécond invite à l’exil vagabond
Tu ravis mon cœur ma consœur affective
Tes lèvres, ta langue, distillent le miel et le lait
Notre lit de verdure évoque l’Eden retrouvé
Tu es un jardin luxuriant ouvert à ma main verte
L’Inspiratrice de mes plus belles caresses
Tu es une fontaine d’où jaillit sans résistance l’Abondance
Je t’ai ouvert ma porte
Tu n’as plus jamais refermé la tienne…
Je suis monté sur ton coteau
Ma vigne y pousse depuis…
Le contour de tes hanches
Signé de la main d’un artiste divin
J’en parcours chaque jour les délices
Que tu es belle, fleur ivre de désir s’ouvrant à ma seule approche
Notre flamme éternelle, nous la ravivons chaque jour
Elle est un phare qui nous guide vers ce que nous pouvons nous offrir de meilleur
Tu es Eve, je suis Adam…
Et nous recréons à chaque rencontre le Monde à notre image !
© Jean Dorval, le 09 juillet 2010, pour LTC Poésie.
Notes : (1) Traduction de Louis Segond, préface d’Odon Vallet, chez Mercure de France
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30/05/2012
« J’APPELLE TON NOM. »
© Photo ci-dessus (Munch : "Cri Silencieux") :
http://media.paperblog.fr/i/100/1003971/cri-silencieux-dedvard-munch-L-1.jpeg
Mes plus jolis mots d’Amour sont pour toi…
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Chère âme, le chagrin qui me pèse me fait perdre la tête
Je suis le poète exilé, sans Muse, je n’existe plus
On raille ma peine, le manque d’Amour fait souffrir
Parfois même, je disparais de la surface de la Terre
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Ces mots sont pour toi
Ils représentent tout ce que je ressens
Et que je ne peux t’exprimer
Car je ne te trouve pas…
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Photo ci-dessus : auteur inconnu (en attente d'informations)
Je suis donc si maladroit,
Que je ne sais plus pétrir que des maux ?
Seul à la tombée de la nuit comme désespéré, impatient,
Je ne trouve pas les bons mots, la bonne langue
Pourtant tu es si familière, parfois si proche…
Cependant, toujours tu m’échappes !
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
J’imagine que tu es le vase du moissonneur
La terre féconde et ronde, le petit ventre que j’inonde
Je t’apporte la source de la tendresse au creux des reins
Il m’appartient seul de te faire sourire d’émotions
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Photo ci-dessus : auteur inconnu (en attente d'informations)
Tu es celle que j’espère
Il n’est pas un jour où je ne pense à Toi
Es-tu aussi seule dans la foule ?
J’attends que le rêve impossible se réalise
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Serais-tu mon transport au long cours,
De longue date réservé, sans que je le sache ?
Tu es Femme des pieds à la pointe des cheveux
Je ne pense qu’à toi, tu m’obsèdes
Pourquoi c’est si dur de te trouver ?
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 23 mai 2011.
16:09 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, j'appelle ton nom, mes plus jolis mots d'amour, amour, romantisme, le grand amour, poésie, péosie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, europe | Facebook |
"LA CHAMBRE NOIRE."
© Photo ci-dessus : http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/14393/1365754708.jpg
Que cet instant me délivre
De l'impensable mort subite
Afin de mieux revivre
Eclairé par cette blessure
En toute éternité, je réapprends à exister !
A oublier que je t’ai aimé…
Sans la complicité de mes faiblesses
Tu ne m’appelles plus quand le jour baisse
Mon âme vive réintègre la mesure à tout jamais
Le sable sous mes pas ne me désarçonne plus
Je suis guéri de mon obsession
La Chambre Noire en apothéose a fini pas ouvrir ses portes
Vers la lumière, je sors définitivement de la perdition
Les revers du Printemps ne crient plus dans ma tête
Et le bel Eté a fini d’extirper ton image de mon esprit
La Vie est plus forte que tout,
Plus forte que toi !
Tu ne seras pas ma dernière demeure
Le vent d’Est a effacé ma mémoire
Ton absence ne m’attriste plus
Il me reste un feu ardant à partager à deux, loin de toi...
Séparation consommée,
Tu as déjà embrassé le désir de tant d’autres !
Concurrences déloyales dans lesquelles tu t'égares
Complice au corps libre depuis toujours
Perverse Aphrodite aux sens éparpillés
Tu partages, en infidèle amazone, ta vertu aux enchères
L’Amour pour toi n’a que le prix de la jouissance !
De mes yeux s’est écoulé le déluge
Mais, je suis revenu de tes profondeurs
Hors de ma vue, bévue venimeuse !
Mieux vaut solitude que servitude !
Toutes tes traces s’effacent dans la poussière du temps
Ton sourire s’évanouit...
La roue tourne pour tout le monde
Un jour, tu guériras de tes peurs…
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Et si le destin s’acharne à nous faire rencontrer
Sache que j’ai oublié t’avoir connu
J’ai raccroché mon regard pour toi, comme on coupe volontairement un portable
Loin de toutes émotions, je suis en paix, et libre !
Tout s’éloigne, comme je le souhaite
Tu ne me méritais pas !
Orage et rage sont dissipés
Je ne crains plus rien !
Confiance revenue, ennemi vaincu !
Renaître n’est plus un problème
Je ne suis plus l’otage d’un ratage
J’ai dépassé seul les bornes de mes propres limites
J’ai eu mal au corps, à l’esprit et au cœur
Mais heureusement, Ô Terre de destin, ta Vie me sourit !
Les ténèbres ne sont plus maîtresses de moi
J’ai certes évacué toutes les larmes de mes tripes
Mais au sommet de la nuit, je suis sorti victorieux de la Chambre Noire !
© Jean Dorval, pour LTC, le 13 juillet 2011, pour LTC Poésie.
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"CUPIDON ME SERT UN THE."
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"Dans le soleil qui perce en ce matin d’hiver, je te vois.
Dans le froid qui pousse à vouloir se réchauffer, je te vois.
Confondue dans les vapeurs d’un thé vert oriental,
Je capte ton étincelle, belle Passante anonyme que j’imagine libre de tout engagement.
Animée entre respiration et mouvement,
Au pied d’une théière fumante, je puise ton élan.
Voyageur sans horaires, figé hors du temps, je t’invite du regard à partager l’Instant.
Dans la houle du marché en ce samedi béni, tu es à contre flot.
Dans la foule marchande, tu es à flot recto-verso,
En partance vers mon rêve parfumé de menthe poivrée…"
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 13 février 2012, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de Voyage Marocain.").
13:33 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : thé vert, menthe poivrée, jean dorval, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, 2012 | Facebook |