31/05/2012
« MAROCAINE SŒUR. »
A Marrakech et à la douceur de vivre avec toi…
Assise en tailleur sur une chaise du Café de France, Place Jamaa el-Fna
Sur un air de djembé, tu es perdue entre réalité et rêve maghrébin
Une cigarette à la main…
A l’ombre de la terrasse, j’embrasse ton front enivrant,
Ton troisième œil chaleureux, niché entre tes deux yeux verts charmeurs de serpents
Le tam-tam, les trompettes et le brouhaha du souk rythment mon hommage
Tu es ma Marocaine Blonde
La rose des sables émouvants
Celle que je veux épouser au clair de la dune
Tu me souris, je m’envole,
Et comme un enfant gâté, je ne désire plus jamais revenir sur Terre
Le jour, j’ouvre la porte bleue de ton âme
Ryad verdoyant à l’intérieur duquel je goûte le repos, le frais
Le soir, j’allume ta lanterne orientale
Phare ambré m’invitant à me perdre en toi
Marocaine sœur parfumée d’huile d’argan
Tu poses nue à mes côtés dans une calèche colorée
Tirée par deux chevaux arabe-barbe
Le balancement nous pousse irrésistiblement l’un contre l’autre
Reflet dans le miroir de notre désir partagé
Tu trônes au cœur de nos fougueux ébats, Reine d’une Atlantide retrouvée
L’Afrique coule dans tes veines comme un pur sang arabe indompté
Aimer le feu et l’eau à la fois devient possible dans tes bras
Oasis réveillant l’immortalité des sentiments
Aimer le feu et l’eau à la fois devient possible dans tes draps
Pierre de lave vaporeuse, hammam d’Eternité pour les sens
© Jean Dorval, le 14 septembre 2010, pour LTC Poésie ( extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
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"LA JEUNE FEMME AU CHECHE."
Une envolée de flamants roses épouse ses rêves…
Vêtue d’un simple chèche
La peau teintée à l’encre des Cieux
Les jambes en tailleur
Sur une chaise basse
Elle déguste une bière, une cigarette roulée, tabac blond, à la main
La nuit la recouvre d’un long voile de soie bleue foncée, que seules les lanternes sacrées percent
Le rempart millénaire de Taroudant la couve au pied du croissant de lune, comme une infante africaine
Les bananiers forment un abri majestueux au dessus de sa tête
Au son d’une cithare
Elle suit le rythme d’une mélopée orientale
Rimes musicales lancinantes répétées
Fumée de notes éparses perdues
La fraîcheur du Palais Salam lui monte à la tête
Le petit vent frais caresse ses envies de douceur
L’eau coule dans ses oreilles comme le chant d’un jeune pâtre vierge
La toute puissance divine éclaire cet oasis venu d’ailleurs
Ses yeux s’envolent à tire-d’aile et se transforment en papillons
Elle embrasse en priant le vent des sables qui calme et soumet l’Homme du Désert
Elle est dans la Nature
Elle est LA Nature même, verte et rebelle, domptée et indomptée
Une fille du Maroc le temps d’une invitation au voyage
© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
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"SEUL AVEC TOI."
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
Tu es l’Ange de ma Vie
Dès le petit jour, ta danse du ventre féconde m’inspire jusqu’à la déraison
Je me confonds avec tes dunes Reine de l’Atlantide retrouvée
J’entretiens ta rosée du matin jusqu’à la tombée de la nuit
Alors, tu te rends à nouveau à moi au champ d’honneur
Nous sommes faits pour nous confondre, pour fondre l’un en l’autre
© Jean Dorval, le 18 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
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"COMPLICES DERRIERE LE MOUCHARABIEH."
© Photo ci-dessus : http://balladeegyptienne.blogspirit.com/media/01/01/2131166510.jpg
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
Tu es assise
Comme insoumise
Tu ne lâches pas prise
Puis en une seule reprise
Tu deviens soumise
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
En plein jour,
Tu me dis non, rien que pour le plaisir !
Mais quand tombe la nuit,
Tu ne sais plus que me dire… oui !
Reclus à deux derrière le moucharabieh, je cueille bercé par l’air du patio ta fraîche vertu…
© Jean Dorval, le 14 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
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« LA VEILLEUSE DEDIEE. »
© Photo ci-dessus : http://rlv.zcache.com
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Déclaration d’un autre temps, sans contretemps
Bouquet de roses rouges fraîchement coupé
Tendre amante vertigineuse
Dédicace du bout des doigts, au fil de ma Victoire
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Femme à la guitare, verticales jeunes
Fille du Sud dévoilée, révélée
Rien n’est plus fort qu’un rendez-vous avec Toi
Chavirement total qui entête
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Réveilleuse de transe
Gardienne de mon feu sacré
Je reviens d’autrefois
Ivre, en gouttant la pluie de tes yeux
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Même en partance pour chevaucher l’Eternité
Tes mots me retiennent toujours
Je suis ton compagnon de route, sans déroute
Sans trahison, Berger des nuages de ton Ciel
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Lumineuse tout au long des saisons
Tu inondes mon regard de ferveur
Et j’atteins la Constellation d’Orient
Embrassant ton grand jour !
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Tu es l’Astre dévorant, le désir de l’éclat
Ton offrande ne connaît pas de limites
Nul ne reconnaît mieux que moi tes richesses intimes
Tes souffles courts me comblent d’aise
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
Tes pas me conduisent vers l’âtre rassurant
Douce dresseuse de flammes
Douce meneuse de mes trêves
Verdoyante émue, tu m’ensorcelles !
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
J’enlace ton sourire
Je consens le meilleur en partage
Je me désaltère à l’eau de ta bouche
Activiste et sans-culotte de ma révolution printanière
Brune péninsule mise à nu derrière le moucharabieh
Puits de mon âme fondu dans l’azur de tes arabesques
© Jean Dorval, le 07 avril 2011, pour LTC Poésie.
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« LA CREATURE DU LAC. »
© Photo ci-dessus : http://www.france-secret.com/licorne7.jpg
Le chant des oiseaux célèbre le matin
Les arbres répandent une fraîcheur délicieuse
Le lac est là paisible
Son reflet invite à la méditation
Soudain sortant du bois,
Un cheval à la robe blanche immaculée apparaît, splendide,
Portant en son front une unique corne en spirale.
Voici la Licorne sauvage aux naseaux fumants !
Retenant mon souffle, j’admire ce spectacle extraordinaire
Quand de derrière l’animal surgit des arbres une silhouette féminine
Armée d’une lance, enveloppée d’une longue tunique blanche
La Nature lui a dessiné deux petits seins gracieux, dressés, pointés
La Licorne tourne autour d’elle puis disparaît entre les arbres…
© Photo ci-dessus :
Cette femme venue d’ailleurs
Aux longs cheveux blonds, soyeux
Balance ses hanches
Pure volupté incarnée ici-bas
Son teint est à peine rosé
Son visage tourné vers le lac exprime une muette prière
Je suis en présence de la beauté personnifiée
Je découvre enfin la perfection
L’apercevoir me fait basculer vers l’Infini
Pour ne point rompre le charme, immobile, je me change en statue
Je suis son regard
Je frissonne de passion
Elle rit de mon trouble, devenant encore plus belle
Elle s’approche, je suis envoûté
Et de ses doigts, elle parcourt ma barbe fleurie
Elle effleure les contours de mon visage
Elle m’écoute lui déclarer ma flamme
Ses yeux reflètent mon émotion
Je reste suspendu à ses lèvres
Intrépide candeur retrouvée sans interdits
Le temps s’écoule au rythme des soubresauts de son cœur
Comme une chandelle, plus elle m’éclaire, plus elle fond d’émoi
Comme une coulée de lave, plus j’avance, plus je fonds en Elle
Le temps d’une étreinte s’impose
Même, le lac aux vertus apaisantes, en perd sa froideur
Le parfum végétal de la chevelure de cette Dame du Sous-Bois m’enivre
Comme un arbre,
Depuis les racines jusqu’à la dernière feuille,
La vie s’écoule en elle
© Photo ci-dessus : http://grenouille10000.g.r.pic.centerblog.net/0miy9v6t.jpg
La vérité nue de cette rencontre nous appartient,
Nous dépasse
Cette enchanteresse chante son hymne au Soleil
Elle me touche et me fait vibrer
Je suis prêt à exulter de joie
Pourtant, je reste silencieux, comme hypnotisé
Nous reposons au sommet du Monde
Nous sommes l’astre fusionnel se levant pour ne plus jamais se coucher
Une fois remontés aux premières lueurs,
Nous sommes guéris de tout mal, nous sommes ressuscités
Nous faisons ainsi mourir la mort pour tendre vers l’Eternité
Nous réinventons à travers notre extase la Création toute entière
Nous sommes cette grande respiration qui ranime l’Univers
Resplendissants de perfection, enivrés d’éclat
Nous ne résistons plus l’un à l’autre
Je m’enhardis même à lui prendre la main
Et à l’effleurer d’un baiser
Elle trésaille d’allégresse
Goûte à une expérience sans redite
A ce moment précis de notre existence,
Je décide de la ravir à elle-même, de l’enlever
Troublant ainsi son innocence à tout jamais
© Photo ci-dessus : http://4.bp.blogspot.com/_CMZhws6akRw/SACuyL2V_DI/AAAAAAAAANg/6S4pg0ggUOY/s400/l_926bfad80ec07adcf76fe2bc04d77fdd.jpg
Je bois chacune de ses paroles
Je devine chacun de ses gestes comme un dévot
L’Amour parfait ne laisse pas de place à la jalousie
Le parfait Amour chasse toute crainte
A chaque minute, même de prêt, j’évoque son visage
Cela arrive à qui aime d’un intense Amour
Passion dévorante, impérieuse, frisant la religion
Savant mélange de jouissance et de réjouissance
Face à lui, elle baisse pudiquement son regard
Nous nous couchons parmi les herbes folles
Les fleurs alentour parfument plus que d’habitude l’atmosphère
En véritables amants, pour notre première entrevue d’Amour,
Nous pâlissons, tremblons et devenons fragiles
Chaque partie de notre corps se soustrait à son devoir,
Du moins au début…
Mais, très vite la Vie reprend le dessus
Nous exprimons, alors, l’un contre l’autre, notre envie de croquer du sentiment
La tête renversée dans les étoiles filantes
Je dépose un baiser sur son front
Elle embrasse le bout de mon nez
Les montagnes vers l’Orient s’éteignent déjà,
Sous les coups de boutoirs des premières obscurités,
Nous nous endormons enlacés l’un contre l’autre dans l’alcôve protectrice de Mère Nature sur une couette de verdure aplanie…
Bonne nuit mon Aimée, je te protège !
A demain notre revoir !
© Jean Dorval, le 12.04.2011, pour LTC Poésie.
Source documentaire :
"Baudolino" d'Umberto ECO
(roman, publié chez Grasset)
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LES BEST OF JD : « PARIS BERCY : DEPECHE EN MODE LIVE. »
Voici ce que j’écrivais sur les DM lors de leur tournée française de 2006…
En cette froide soirée d’hiver, du 23 février 2006, la foule des spectateurs s’égrène lentement, vers le « POPB » (comprenez le Palais Omnisports de Paris Bercy) ; véritable joyau lumineux, vert émeraude. Au menu : Depeche Mode ! Après 25 ans de carrière, 11 albums studio et plus de 50 millions d'albums vendus, ce groupe anglais, originaire de Basildon, fondé à la fin des années 70 - véritable mythe vivant - pionnier de l’électro-pop, depuis les années 80, revient dans les bacs, dès août 2005, avec le single Precious ; et en octobre de la même année, avec son tout nouveau chef d'œuvre : Playing the Angel.
UN POPB POUR DM, SINON RIEN !
En première partie, le groupe new-yorkais The Bravery, propose trois bons quarts d’heure d’un savant cocktail, qui selon les Inrockruptibles oscille entre « le sens mélodique des Strokes, la noirceur d’Interpol, la puissance sonique des Rapture. Les Bravery ont réussi à créer un hybride parfait qui connaît aussi bien la violence sourde de Joy Division que la pop dansante de New Order et des Cure (avec quelques accents des Ramones, ndlr). »
Le « Touring the angel 2005-2006 » (une des plus importantes tournées de DM) a débuté en novembre dernier, en Floride, puis s’est étendu au reste des Etats-Unis d’Amérique. Les trois premières dates européennes furent réservées à l’Allemagne, pour une apogée hexagonale au POPB, du 21 au 23 février 2006… La suite de l’aventure se poursuivra en Scandinavie et en Europe de l’Est… Dave Gahan, Martin L. Gore et Andrew Fletcher ont joué, trois jours durant, à « guichet fermé » ; devant près de 54°000 fans parisiens ! (la capacité par représentation étant d’environ 18.000 places) En « live », jusqu'en août prochain, nos vétérans anglais de la new-wave, encore très populaires, restent une véritable machine de guerre scénique. Ils ont communié avec un public en transe. Comme U2, les DM sont les seuls à savoir assurer un vrai spectacle, en même temps, qu’un concert de rock. Toujours à la recherche d’innovations techniques et de musicalités venues d’ailleurs, ils conjuguent le contraste et le transforment en harmonie. Leur son chaloupé, entrecoupé de saccades synthétiques, provoque les mouvements du corps. Un son live, grave, strié d’aigus, qui ne laisse pas indifférent.
Au commencement du show, la sensation d’un tremblement de terre, rythmée de sons extra-terrestres, tétanise toute la structure du POPB. Puis, le groupe débarque, devant ses milliers de fans déchaînés, dans un mélange de lumières tamisées et stridentes, sur la chanson « a pain that i’m used to ». Ce concert est un savant mélange de chansons, des anciens albums et du plus récent (marqué par le divorce de Gore, sans que le résultat ne soit « particulièrement déprimant » selon l'intéressé). Le jeu de scène reste volontairement futuriste, pure fiction, voyage dans le temps, une recherche constante de l’originalité. C’est une légende synthétique, un univers psycho-punk, où les synthétiseurs sont de gros vaisseaux sur pattes, servant d’ancrage à des rangés de spots très actifs. Sur le côté gauche de la scène, une grosse tête de robot, rondelette à souhait, se fait l’écho d’écrans géants centraux, alternativement divisés en une mosaïque disparate de formes, de symboles (dont la présence incontournable de la Sainte-Croix) et de dessins au trait ; donnant un supplément d’âme aux chansons. La palette des couleurs brasse des tons chauds (violet, bleu, vert, rouge et blanc). En arrière de scène, on compte une bonne vingtaine de semi-remorques pour transporter ces différents matériels de pointe…
Les DM jouent sept de leurs nouveaux titres (dont Lilian, John the revelator, Precious… ), fondus entre un I feel you, aux accents guitarisés très trash (avec en prime une charmant brunette légèrement vêtue sur fond d’écran… ) ; un Just can't get enough, historique ; un Walking in my shoes magique ; un Leave in silence temporisé, quasiment à capella ; et un Enjoy the silence, sur fond de dessin animé.
DM OU L’AGE DE RAISON
Sur scène, les deux figures de proue du groupe, Dave Gahan, le chanteur, et Martin Gore, le leader, guitariste et compositeur, jouent sur l’opposition entre leurs deux personnalités : le « dur » et le « tendre ». Dave transcendé, à son habitude, au bout d'une ou deux chansons, révèle son torse lascif, musclé et tatoué. Ses groupies en redemandent ! Il fait toujours tournoyer, comme un leitmotive, son pied de micro dans tous les sens, et reprendre au public, en chœur, les paroles des chansons les plus connues. Martin Gore, à contrario, joue à l’ange, version Black celebration, coiffé d'un magnifique iroquois, en plumes (qui dissimule ses blondes boucles… ), et arbore deux ailes de même facture. Cet éternel « ado », coincé, naïf, voire fragile, reste si touchant avec sa voix claire… Ce voyageur interstellaire, tout luminescent de poussière de comète, que les écrans vidéo dévoilent, vous file la chair de poule ! Ambigu dans ses sentiments, il passe en peu de temps de l’émotion au fou rire, et du sourire à la tristesse. Ce poète débite nonchalant ses mélopées androgynes ; et au rappel, se paye le luxe de revenir, sur scène, en kilt de cuir. Andrew Fletcher, quant à lui, du haut de ses claviers, restera toujours l’homme de l’ombre, l’énigmatique de service… Introversion, quand tu nous tiens !
Le secret du succès avéré de DM réside, selon Gore, dans une « musique (qui, ndlr) est « réaliste » : beaucoup de nos chansons traitent des relations, et dans ce domaine, tout le monde est concerné» (cf. l’excellent article de Laurence Romance paru dans Libération du 21/02/06, « Depeche toujours mode »). Ce concert est l’aboutissement de nombreuses années de travail et de persévérence. Et comme le dit si bien mon vieux pote Arnaud, « Depeche Mode, c’est comme le bon vin, cela se bonifie avec le temps. Je les sens de plus en plus sereins ! » Alors, serait-ce l’âge de la raison et de la maturité pour DM ? A n’en pas douter ! Deux heures durant, la fête a battu son plein, avec deux rappels au final ! Ce groupe n’a pas pris une ride. Et pourtant, le temps qui passe a des raisons de me rappeler que, personnellement, j’en ai pris quelques une... En effet, le 17 décembre 1984, alors bidasse, j’avais vu mon groupe fétiche au même endroit. 22 ans déjà… mais, aucun doute sur mon engagement musical !
© Jean Dorval, le 24/02/06, pour LTC LIve.
Les prochains concerts de DM en France :
- le 24 mars 2006, au Galaxie d’Amnéville (complet depuis longtemps !),
- places actuellement en vente pour : le 29 juin 2006, Grand’Place, à Arras (concert en plein air) ; le 1er juillet 2006, dans le cadre de la 18ème édition du festival des Eurockéennes de Belfort ; et le 20 juillet 2006 aux arènes de Nîmes.
INFO+ : Les 2 sites officiels des DM...
22:27 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : depeche mode en concert en france, tournée 2009, ltc live : la voix du graoully, jean dorval pour ltc live | Facebook |
EN "MODE" LTC LIVE SELON LES « DEPECHE » !
22:17 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, peter gabriel, reggae, spécial reggae | Facebook |
LE P'TIOT DUO ZIZIKAL BY JD...
21:44 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : depeche mode, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, peter gabriel, reggae, spécial reggae, dub inc, bob marley, alborosie, groundation | Facebook |
LE PETIT DUO MUSICAL DE JD.
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« LE CANTIQUE A MISS D. »
© Photo ci-dessus :
http://echosimaginaires.files.wordpress.com/2008/12/restons_amants.jpg
D’après « Le Cantique des Cantiques » du Roi Salomon…(1)
Tu laves mes pieds et je lave les tiens
Nous ôtons nos tuniques
Pour mieux nous habiller de nu
Allongée sur notre couche,
Tu étires tes bras, ton corps d'Aphrodite consacré
Je baise tes pieds comme un dévot
Et remonte lentement à ton entrejambe
Où la suavité de tes essences réveille mes sens
Entraîne-moi à ta suite ma Belle Aimée
Et sans limites, adorons-nous !
Ton Amour m’enivre bien plus que le vin
Il fait renaître mon Ame !
Ô Toi qui élève mon esprit
Au cas où tu ne le saurais pas encore
A mes yeux tu es la plus belle des femmes
Celle que j’appelle de mes vœux depuis si longtemps
© Photo ci-dessus : http://image.mabulle.com/u/un/unhomme.mabulle.com/enlacer.jpg
Tes joues, ton cou, s’épanouissent au milieu des colliers,
Tes poignets, sensuels à souhait, sont ceints de bracelets,
Ta peau exhale des repères familiers
Ma Bien-Aimée,
Je dépose entre tes seins un Gerbera rouge pourpre
Là où repose mon cœur
Tu es belle mon Amante Religieuse
Tes yeux verts sont des Colombes de l’Espoir
Que je suis dans le ciel !
© Photo ci-dessus :
http://tnkhanouff.hautetfort.com/images/Phil%20Nouros%20-%20Parfait.jpg
J’explore ta vallée fertile
Je chevauche tes entrailles offertes en partage
Je ne peux trouver de limites à ton horizon…
Je m’installe dans ton ombre tel un enfant jamais rassasié
Ton fruit tendu, puis détendu, est un doux festin ravissant le palais
La seule bannière que je souhaite désormais déployer
C’est celle de l’Amour
Le seul pays que je souhaite défendre dorénavant
C’est toi, ma Réveilleuse de Sentiments
© Photo ci-dessus :
http://a31.idata.over-blog.com/0/42/73/20/caress-1.jpg
Au son de ton corps,
Je bondis de colline en colline tel un Dieu vivant
Lève-toi ma Distilleuse de Tendresse,
Et viens te blottir dans mes bras !
Le temps qui passe n’existe plus
Les quatre saisons ne font plus qu’une
Tu resplendis de mille feux
Ta voix charme mon entendement
J’embrasse ton doux visage
Tel un léger acompte avant que la nuit ne nous confonde
Longtemps, j’ai cherché une raison de vivre
Celle qui ferait rebattre mon cœur
Comme un chercheur de nouveaux talents, je t’ai enfin trouvée !
En ce jour de joie, unissant nos deux êtres
Que tu es belle à en perdre la déraison
Sublime fille des plaines fertiles de Lorraine
Ta chevelure blonde bouclée, surmontée de deux dreadlocks, ondule au-delà de tes épaules
Ta bouche épanouie, tes joues pommelées, me font totalement fondre
Tes seins sont deux Exutoires à Passion
© Photo ci-dessus : http://imblog.aufeminin.com/blog/D20091023/395683_339925110_1711422846-small_H194702_L.jpg
Ton ventre fécond invite à l’exil vagabond
Tu ravis mon cœur ma consœur affective
Tes lèvres, ta langue, distillent le miel et le lait
Notre lit de verdure évoque l’Eden retrouvé
Tu es un jardin luxuriant ouvert à ma main verte
L’Inspiratrice de mes plus belles caresses
Tu es une fontaine d’où jaillit sans résistance l’Abondance
Je t’ai ouvert ma porte
Tu n’as plus jamais refermé la tienne…
Je suis monté sur ton coteau
Ma vigne y pousse depuis…
Le contour de tes hanches
Signé de la main d’un artiste divin
J’en parcours chaque jour les délices
Que tu es belle, fleur ivre de désir s’ouvrant à ma seule approche
Notre flamme éternelle, nous la ravivons chaque jour
Elle est un phare qui nous guide vers ce que nous pouvons nous offrir de meilleur
Tu es Eve, je suis Adam…
Et nous recréons à chaque rencontre le Monde à notre image !
© Jean Dorval, le 09 juillet 2010, pour LTC Poésie.
Notes : (1) Traduction de Louis Segond, préface d’Odon Vallet, chez Mercure de France
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30/05/2012
ESSAOUIRA, MAROC ATLANTIQUE : REMPARTS ET SOUK...
"Essaouira, mon Amour ! Tu es face à la mer sur les remparts, défiant les embruns… Je suis le vent qui démêle ta chevelure rebelle, Ma Marocaine blonde !"
Essaouira, c’est le coin le plus tempéré du Maroc (entre 27 et 30 degrés si mes souvenirs sont bons…). Cette ville qui épouse harmonieusement la façade atlantique reflète une image du Maroc moderne et traditionnel à la fois. Marché aux poissons, souk varié, nourriture peu coûteuse (délicieuse tajine, etc.) et repos du guerrier assuré dans des hôtels pas chers. Maisons blanches et de type colonial assurées ! "Essaouira" - comme on dit là-bas - "et çà ira" !
© Texte + Crédit photo :
Jean Dorval 2010, pour LTC Carnets de Voyages.
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